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Très haut débit : la mission Champsaur propose une extinction progressive du réseau cuivre

Le téléphone ne sonnera plus

Très haut débit : la mission Champsaur propose une extinction progressive du réseau cuivre

Le 25 février 2015 à 15h30

Comment assurer une transition douce du réseau cuivre vers la fibre optique ? Le rapport Champsaur, remis vendredi à Axelle Lemaire, tente d’y répondre. Passant en revue toutes les possibilités, la mission propose de monter les prix du réseau téléphonique là où la fibre est déployée, pour obliger les opérateurs à migrer leurs abonnés quand le réseau est prêt localement.

Le régulateur des télécoms, l’ARCEP, et le secrétariat d’État au numérique l’attendaient, et il est enfin là. Le rapport du président de l’autorité de la statistique publique, Paul Champsaur, sur la transition vers les réseaux très haut débit a été remis vendredi à Axelle Lemaire. Repoussé deux fois, il doit poser les bases du passage du réseau téléphonique en cuivre (ADSL et VDSL2) vers les réseaux très haut débit en fibre optique (FTTH).

Dans son rapport, la mission pilotée par Paul Champsaur aborde tous les aspects du dossier : du cadre réglementaire à l’ensemble des scénarios envisagés pour la transition, en passant par la situation économique du secteur. L’enjeu majeur du texte est de trouver une manière « souple » d’inciter les opérateurs à abandonner le cuivre, rentable, pour passer aux réseaux fibre, où tout reste encore à construire techniquement et commercialement. La réponse qu’y apporte la mission est, en soi, assez originale.

Un Plan Très haut débit ambitieux, même trop ?

La France est l’un des pays européens qui a le plus organisé cette transition, en faisant même l’un des principaux chantiers industriels du gouvernement actuel. Au cœur du dispositif, le Plan Très haut débit, piloté par Bercy, qui organise sur toute la France les déploiements de réseaux en fibre optique par les opérateurs et les collectivités locales. L’objectif : que l’ensemble de la population soit couvert en très haut débit (débits supérieurs à 30 Mb/s) en 2022, dont 80 % en fibre optique.

Pour cela, le pays est découpé en deux grandes catégories. D’un côté, les zones que les opérateurs privés se sont engagés à fibrer eux-mêmes (dites « conventionnées »), soit les plus peuplées et rentables, pour 57 % de la population. De l’autre, les zones moins intéressantes commercialement, que les collectivités locales (villes, départements, régions...) vont fibrer elles-mêmes via des réseaux d’initiative publique (RIP), avec une aide financière de l’État, soit 43 % de la population. Concrètement, les déploiements des opérateurs dans les zones qui leurs sont dédiées avancent rapidement, entre autres grâce à des accords de co-investissements, quand les projets des collectivités ont été en grande majorité validés par Bercy et pour une partie bien débutés.

« En dépit de sa richesse, le cadre réglementaire français ne peut, à lui seul, lever les incertitudes pesant en particulier sur la propension des abonnés à délaisser l'actuel réseau de cuivre pour se porter rapidement et massivement vers les réseaux de nouvelle génération » explique le rapport. Cette régulation ne serait pas non plus en mesure de réconcilier les réseaux d’initiative publique et les opérateurs nationaux. Quand les premiers ont besoin d’une adoption rapide de la fibre pour rentabiliser leurs réseaux, les seconds profitent encore d’une large rente du réseau cuivre, qui ne les incite pas à basculer massivement vers la fibre optique, affirme encore le texte.

Le FTTH, un potentiel commercial « sous-exploité »

Les opérateurs sous-exploiteraient le potentiel commercial du très haut débit, alors que les réseaux se déploient rapidement. « Le taux de pénétration des abonnements à très haut débit, c’est-à-dire le ratio du nombre d’abonnements actifs sur le nombre de logements éligibles, s’établissait en moyenne à 20 % à fin juin 2014 » déclare la mission. Les abonnés à l’ADSL ne percevraient pas encore l’intérêt de la fibre optique. Selon le rapport, faire co-exister les réseaux cuivre et fibre optique pourraient encourager les internautes à rester sur le cuivre, en ADSL ou VDSL2.

La mission fait également état de nombreux doutes sur les engagements pris par les opérateurs en zones « conventionnées », qu’ils ont décidé de fibrer eux-mêmes. Les forfaits mobiles à bas prix, l’avènement des connexions fixes à 20 euros par mois et le rachat de SFR par Numericable pourraient poser des difficultés sur le déploiement de la fibre optique, y compris dans les zones rentables. En clair, la direction prise par les opérateurs, de plus en plus concurrents, irait à l’encontre des investissements.

Le rapport se garde tout de même de déclarer l’objectif du plan Très haut débit atteignable ou non. Comme nous l’expliquait l’IDATE il y a quelques jours, les baisses de marges des opérateurs peuvent mettre à mal les investissements à court terme. « Ils ont des ambitions de couverture et mettront les moyens nécessaires. Je ne crois pas qu’à long terme il y ait une modification radicale des investissements » rassurait Valérie Chaillou, directeur d’étude à l’IDATE.

Des réseaux d’initiative publique qui doivent attirer les opérateurs

Du côté des réseaux d’initiative publique, les investissements pilotés par le gouvernement sont en bonne voie. « Les trois quarts des territoires sont aujourd'hui concernés par une demande de soutien financier au Fonds national pour la Société Numérique (FSN) en complément de leurs initiatives propres. Un tiers des départements ont déjà obtenu une autorisation de principe sur le financement, permettant de lancer les procédures de commande publique correspondantes » détaille le rapport. La majorité des subventions devraient être débloquées cette année par le gouvernement. La loi de finances 2015 prévoit de dédier 1,4 milliard d’euros aux projets locaux validés par Bercy. Une somme qui devrait largement baisser dans les années à venir.

Si les investissements sont validés par le ministère de l’Économie, ils doivent encore attirer des clients. Car, pour espérer rentabiliser leurs réseaux, les collectivités doivent rapidement y connecter les habitants. Comme de nombreux experts, notamment des consultants et exploitants de réseaux publics, la mission note que la principale difficulté est d’attirer les opérateurs nationaux, souvent frileux quant à l’idée d’ouvrir leurs offres à des réseaux sur lesquels ils n’ont pas la main... Cela alors que les habitants ne demandent que la disponibilité de ces offres « vues à la télé » pour passer le cap de la fibre optique.

Les raisons de ces difficultés sont nombreuses : les opérateurs s’inquiètent de ne pas avoir la maîtrise technique du réseau, de ne pas pouvoir l’optimiser commercialement comme ils le souhaitent ou, tout simplement, hésitent à passer des contrats avec des dizaines de réseaux publics qui comptent au maximum quelques centaines de milliers d’abonnés.

« Il apparaît qu’au regard des coûts à engager, les [opérateurs nationaux] n’accompagneront une bascule de leur clientèle sur une infrastructure à très haut débit qu’à condition de pouvoir tirer des gains d’une telle opération, soit en termes de revenu moyen par abonné (ARPU) soit en termes de part de marché » explique encore la mission. Généralement, l’investissement ne serait pas encore jugé rentable, surtout quand les négociations peuvent durer des années. Certains opérateurs, comme Orange, arrivent lentement sur ces réseaux FTTH publics, quand d’autres comme Free en restent globalement absents.

Fermer le réseau cuivre ? « Pas réaliste »

Pour Free comme pour les autres opérateurs, le cuivre reste de loin la principale source de revenus. D’autres acteurs envisagent pourtant de forcer rapidement l’extinction du réseau qui sous-tend l’ADSL, pour un passage rapide à la fibre optique. Des initiatives, comme l’expérimentation de l’extinction du cuivre à Palaiseau par Orange, ont pourtant montré les contraintes qui l’empêchent.

À Palaiseau, le principal frein a été l’adaptation des nombreux opérateurs qui comptent sur le réseau cuivre au quotidien, selon Orange et l’ARCEP. De même, certaines offres Internet pour entreprises n’existent pas encore en fibre. La technique pose aussi problème. Selon le rapport, « certains usages industriels qui utilisent la fonction de transmission analogique du signal du réseau de cuivre ne disposent pas encore de solutions équivalentes sur d’autres réseaux », comme les alarmes, les ascenseurs, la télésurveillance, les terminaux de paiement ou des systèmes de sécurité industriels. Autant d’usages qui devraient financer seuls l’entretien du réseau cuivre, s’il devait être fermé au grand public.

Une « migration forcée » vers la fibre aurait d’autres inconvénients, selon la mission Champsaur. Il faudrait changer en masse les équipements des abonnés (donc les box), qu’ils devront sûrement financer eux-mêmes, pour un forfait Internet potentiellement plus cher. « Les utilisateurs seront d’autant plus réticents à participer aux coûts de migration qu’ils ne jugeront pas les services fournis par l’infrastructure cible plus intéressants que leur offre de service actuelle sur cuivre » estime la mission.

Pour les opérateurs, ce serait une grande part de leurs revenus sûrs qui s’évanouirait, avec l’obligation d’accompagner les abonnés dans la migration. Mais c’est pour l’État que la situation pourrait être la plus complexe. Si une loi oblige les opérateurs à éteindre le réseau de cuivre, « le montant de l’indemnisation de l’opérateur historique, voire celui d’une éventuelle compensation des opérateurs alternatifs, appellerait la définition de modalités de calcul complexes et susceptibles de donner lieu à contestation ». Cela en plus des coûts de migration des administrations, qui seraient aussi élevés.

La montée en débit recommandée, mais...

Pour réduire les coûts de déploiement du très haut débit, la mission Champsaur recommande de passer par une « montée en débit » sur le réseau cuivre. Techniquement, un opérateur déploie de la fibre optique jusqu’à un point central (comme le bourg d’une commune) et dessert chaque foyer avec du VDSL2. Une solution intermédiaire, qui doit rapprocher la fibre des habitations, sans investir dans les derniers mètres, coûteux. C’est un scénario que recommande également Bercy, et que de nombreuses collectivités ont déjà adopté.

Certains experts, avant tout des consultants, se disent contre ce modèle, qui obligerait à faire des investissements qui ne dureront que quelques années, le temps que la fibre optique arrive... Sans garantie de pouvoir réutiliser cette infrastructure pour de la « vraie » fibre. Face à eux, Orange promeut largement cette solution, estimant que la « montée en débit » est la seule solution viable économiquement.

La mission Champsaur a, elle, des doutes sur la solution technique d’Orange. « Les auditions de la mission ont pointé le risque d’une mauvaise articulation entre les offres actuelles d’Orange concernant les opérations de montée en débit sur cuivre, et l’objectif d’une réutilisation des investissements dans le cadre d’un déploiement FTTH ultérieur » note le texte. Les investissements promus par Orange aux collectivités seraient donc peu réutilisables, augmentant au final les coûts au lieu de les réduire.

La solution : un passage progressif à la fibre optique

Une fois tous ces problèmes posés, la mission Champsaur propose sa solution, une extinction du réseau téléphonique par plaques localisées. Le texte rappelle ainsi la dichotomie fondamentale entre réseaux publics et réseaux privés : les uns veulent une adoption très rapide de la fibre optique, quand les autres restent accrochés au cuivre. La mission se propose donc de les réconcilier autour d’un modèle en deux jalons.

L’objectif, pour tous, est d’éviter d’imposer la fibre là où elle n’est pas totalement opérationnelle, et dans l’autre sens, d’éviter de laisser le réseau cuivre actif là où un réseau très haut débit (câble ou fibre) est prêt. La mission recommande ainsi la création d’un statut de « zone fibrée », où il est avéré que le réseau fibre est bien déployé et permet de garantir la même concurrence que sur le réseau téléphonique. Le statut pourra être demandé par un opérateur d’immeuble ou par une collectivité (pour un réseau public) au ministère en charge des télécoms. La taille des zones éligibles (un quartier ? une ville ?) reste encore à décider, sûrement via une consultation publique.

Une fois la zone déclarée « fibrée » et assez d’internautes passés à la fibre, l’opérateur historique (Orange) pourra déclencher le préavis d’extinction du réseau cuivre, en prévenant les autres opérateurs de la zone. Par une décision de juin dernier, l’ARCEP a défini ce préavis à cinq ans, qui serait le maximum pour toute une zone. Soit largement le temps d’encourager les derniers clients en ADSL ou VDSL2 à passer au très haut débit. Même si elles sont « lointaines », ces opérations d'extinction « doivent être préparées dès aujourd'hui ».

Augmenter les prix du cuivre là où la fibre est disponible

Pour encourager l'arrêt du réseau cuivre, le rapport détaille quatre leviers : l'accélération du raccordement des logements à la fibre, l'arrêt des raccordements au cuivre des logements neufs et la promotion des usages qui bénéficient de la fibre et les prix des abonnements au cuivre. Si les trois premiers sont explicites, le dernier mérite d'être précisé. La mission Champsaur recommande d'augmenter les prix des abonnements au cuivre dans les « zones fibrées », afin de « dynamiser le jeu concurrentiel et d’inciter les opérateurs à utiliser leur force commerciale pour migrer rapidement leur base de client vers l’infrastructure très haut débit ». Les détails de cette montée artificielle des prix seraient à la charge de l'ARCEP, qui définit déjà les prix appliqués par Orange quand il fournit son réseau à ses concurrents.

Les opérateurs pourraient également appliquer une montée des prix dans les zones où la fibre n'est pas totalement déployée, pour inciter la migration. La mission note tout de même qu'elles ne doivent pas s'appliquer aux internautes qui n'ont pas encore d'accès à la fibre optique, par exemple en zone rurale isolée. C'est l'une des grandes inquiétudes de Sébastien Soriano, le nouveau président de l'ARCEP, sur laquelle il s'est déjà exprimé plusieurs fois. L'ARCEP craint ainsi de voir grimper les tarifs des connexions Internet chez ceux qui n'ont pas la possibilité de migrer vers un autre réseau. En ce sens, la mission Champsaur est en phase avec le régulateur, dont l'action pourrait être revue si les propositions du rapport sont mises en place par le gouvernement.

Le rapport a été bien accueilli par l’AVICCA, l’association qui représente les collectivités en matière de numérique. « L’AVICCA demande que la création du statut [de zone fibrée] soit actée sans attendre » explique-t-elle dans un communiqué.  Pour l'association, le travail sur les tarifs du réseau cuivre, au cœur du rapport Champsaur, est primordial. Elle demande d’ailleurs que les coûts liés au réseau cuivre ne soient pas supportés par les collectivités, mais par les opérateurs. L'association propose d'ailleurs une modification du cahier des charges du Plan Très haut débit, pour que les réseaux d’initiative publique disposent de plus d'aides de l'État pour raccorder les « zones fibrées », « en économisant sur les aides au réseau cuivre ».

Commentaires (60)

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thekingsky a écrit :



+1 !



Un DSLAM a été installé tout récemment au centre de mon village, manque de bol, Orange a décidé de ne pas migrer les lignes de mon quartier … Du coup, j’ai fait une croix sur les espoirs de monté en débit avant trééés longtemps :(









T’as un quartier dans un village ? oO


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Quand un logement est éligible VDSL et FTTH quel est l’interet du FAI de le laisser en adsl ? Je pensais que les couts en fibre était plus faible vu qu’il n’y a pas tout le réseau a louer a Orange non ?



Je ne parle pas des immeubles ou il faut tout installer et ou c’est un investissement, juste du logement qui a deja les 2.



Je dis ca pk’un ami qui a prit une box a eu l’adsl de proposé alors que le FTTH était dispo, du coup il a migré par la suite mais commercialement parlant je préfère vendre une fibre avec 400mega ou 1giga plutot que de l’adsl/vdsl même a 90méga…

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djey37 a écrit :



Moi je demande que ça “la fibre”. Mais pour ça, il faut des sous et tout le monde le dit: “des sous y en a plus”.





Oui, y en a plus…



… une fois que les opérateurs se sont largement servis au passage.





Les abonnés à l’ADSL ne percevraient pas encore l’intérêt de la fibre

optique. Selon le rapport, faire co-exister les réseaux cuivre et fibre

optique pourraient encourager les internautes à rester sur le cuivre,

en ADSL ou VDSL2.





Heuuu… lol

Et il la sort d’où cette affirmation à 2 balles.

 

Même une grand-mère de 90 ans, quand tu lui dis que la fibre, ça va lui permettre de voir le détail des poils de nez de Pernault, elle comprend très bien l’intérêt de la fibre optique.



Ça, c’est le discours typique des opérateurs qui font tout pour limiter le déploiement de la fibre.


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« Heuuu… lol

Et il la sort d’où cette affirmation à 2 balles.



Même une grand-mère de 90 ans, quand tu lui dis que la fibre, ça va lui permettre de voir le détail des poils de nez de Pernault, elle comprend très bien l’intérêt de la fibre optique. »





détrompe-toi : il y a des grand-mères et des grands-pères qui naviguent sur le web en wifi avec abonnement FttH et qui se demandent vraiment à quoi ça sert tous ces changements de câblages (parce que les pages web ne s’affichent pas plus vite en FttH ou en ADSL pour eux). Et c’est évident : actuellement, on remplace en priorité des lignes ADSL en zones de population denses dont le débit réel ne réduit pas le débit d’une connexion wifi.



Il faudrait remplacer des lignes ADSL longues avec forte atténuation (au débit limité) par de la fibre FttH, et là, la grand-mère de 90 ans (qui ne reçoit pas la TNT ou le satellite) dira que la TV HD par fibre FttH est mieux que l’ADSL

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GoobY13 a écrit :



Quand un logement est éligible VDSL et FTTH quel est l’interet du FAI de le laisser en adsl ? Je pensais que les couts en fibre était plus faible vu qu’il n’y a pas tout le réseau a louer a Orange non ?



Je ne parle pas des immeubles ou il faut tout installer et ou c’est un investissement, juste du logement qui a deja les 2.



Je dis ca pk’un ami qui a prit une box a eu l’adsl de proposé alors que le FTTH était dispo, du coup il a migré par la suite mais commercialement parlant je préfère vendre une fibre avec 400mega ou 1giga plutot que de l’adsl/vdsl même a 90méga…







Pour l’entreprise ou c’est mieux la fibre. Sauf qu’il y a aussi le client. Et peut être que tout le monde n’est pas prêt à payer plus cher pour de la fibre. Car on est pas tous geek.



Même moi j’ai le câble à 100méga (théorique, je suis plus à 30mégo et parfois plus selon l’heure, en plus je suis en wifi) pour 20€.

Est-ce que j’ai intérêt à passer à la fibre à 200méga pour 10€ (voir 15€) de plus ?



donc s’il n’y a que la fibre, je serai un peu dans la merde.


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Pour reprendre une idée de Benjamin Bayart, il aurait fallu que les opérateurs fibrent d’abord et avant tout nos campagnes, ils auraient fait un carton plein sur les abonnements !



Au lieu de ça, ils ont préféré la solution de facilité en fibrant les lieux à fortes densités de population, plus rentables sur le court terme, mais vite débordés par le volume des données transportées   …



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DetunizedGravity a écrit :



je suis atterré de ne pas entendre parler de loi imposant aux opérateurs aDSL (qui a le même problème) et fibre d’assurer la continuité de service de tous leurs équipements (répartiteurs, etc.) pendant X heures (voire jours!) en cas de catastrophe naturelle, p.e. à l’aide de batteries de secours. Ou alors, à tout le moins, imposons aux services d’urgence de ne pas dépendre de la téléphonie publique, qui va sous peu devenir un colosse au pieds d’argile.





Le truc c’est que avec la fibre il faut une box et un téléphone qui ne sont pas alimenté par le réseau fibre. Donc ça veux dire que si tu veux appeler en cas de coupure électrique il te faut une autre source d’alimentation pour tout ce matériel.



Imposer ce genre de contrainte aux antenne relai de l’opérateur historique ne serais pas déconnant et assurerais une bien meilleur couverture que la fibre.


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Moi j’attends toujours la fibre au centre-ville d’une ville de 250 000 habitants…. Non orange, malgré la carte que tu utilises pour ta pub. Une rue sur deux n’est pas fibrée

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bismarckiz a écrit :



Moi j’attends toujours la fibre au centre-ville d’une ville de 250 000 habitants…. Non orange, malgré la carte que tu utilises pour ta pub. Une rue sur deux n’est pas fibrée





tu habites à Reims ?


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J’aurai plus vu comme sous-titre “un tourton pour les gouverner tous”. Les connaisseurs verront à quoi je fais allusion

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Moi j’attend toujours l’ADSL chez moi, dans un premier temps. La FO on verra ça en 2050&nbsp;<img data-src=" />

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Chez Free ou Bouygues le cout est pas vraiment plus élevé, chez orange et sfr je ne sais pas par contre

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bismarckiz a écrit :



Moi j’attends toujours la fibre au centre-ville d’une ville de 250 000 habitants…. Non orange, malgré la carte que tu utilises pour ta pub. Une rue sur deux n’est pas fibrée





Quelle ville?


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GoobY13 a écrit :



Chez Free ou Bouygues le cout est pas vraiment plus élevé, chez orange et sfr je ne sais pas par contre





Chez Orange la fibre est au même prix que le DSL.


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Bonjour,

SFR vient de me fibrer (cofinancement Orange en ZMD) et mon FAI (Free) ne veut pas venir sur ce réseau !!!

Quand ils vont couper le cuivre …….. encore un client perdu si Free ne se décide pas à faire au minimum comme tout le monde (G-PON) ou, mieux, m’envoyer une couleur dédiée (WDM-PON) jusqu’au PMZ.

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Pareil chez moi, c’est l’agrume qui va venir poser la fibre dans l’immeuble, et il sera le seul opérateur à se raccorder sur le boîtier de mutualisation.

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Moi je demande que ça “la fibre”. Mais pour ça, il faut des sous et tout le monde le dit: “des sous y en a plus”.

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En même temps, les 20% d’abonnement ne sont pas vraiment étonnants, tout simplement parce que les FAI ne fibrent pas jusqu’au logement particulier.

En gros, la fibre est dans le quartier, mais si tu vis pas dans un immeuble d’au moins X personnes, t’es foutu.

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Abandonner le cuivre me parait un peu idiot effectivement… C’est un reseau qui fonctionne bien et qui est de bonne qualité.

Vouloir un reseau plus performant est une chose, vouloir supprimer un equipement fonctionnel et bien deployé est aberrant. C’est comme supprimer les voies communales parce qu’on a déployé des autoroutes…



La fibre a suffisamment d’interets techniques pour qu’elle se developpe d’elle meme sous la pression du marché. Esperer forcer ce mouvement en supprimant le cuivre n’a aucun sens. Ne serait ce qu’en tant que backup, le cuivre est un serieux avantage.

Apres, c’est vrai que la fibre n’est pas deployée aussi vite qu’on le voudrait tous mais, en meme temps, c’est pas etonnant etant donné la complexité de cabler un pays entier. Le probleme dans cette histoire est d’avoir faire croire qu’on pouvait cabler un pays en 10 ans. Elle est là, la vraie connerie…

Si on avait annoncé un plan fibre sur 20 ans, ca aurait deja ete pas mal ambitieux. Faut pas oublier que le reseau cuivre a mis entre 50 et 70 ans pour toucher l’ensemble de la population.

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Orange précise sur sa page d’éligibilité que l’ADSL n’est plus disponible dans certaines zones fibrées. Donc ça a déjà commencé !

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Et quid des opérateur alternatif/associatif comme FDN qui n’a accès a aucun réseau fibre ? C’est un peu comme des MVNO de la téléphonie mobile qui n’aurait pas la possibilité d’utiliser la 4G …

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Mimoza a écrit :



Et quid des opérateur alternatif/associatif comme FDN qui n’a accès a aucun réseau fibre ? C’est un peu comme des MVNO de la téléphonie mobile qui n’aurait pas la possibilité d’utiliser la 4G …





Même remarque !

Supprimer un réseau dont la mise en oeuvre a pris des décennies, quelle connerie.

Et sans compter que aujourd’hui aucun service de fibre nue n’existe, contrairement à l’ADSL, donc si c’est pour forcer a utiliser quelque chose d’inadapté, comment dire…


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Démanteler le réseau cuivre? La bonne blague. Dans 30 ans peut-être, et encore… Quand je vois que la FO va enfin arriver fin 2015/début 2016 alors que j’habite en plein centre ville et que ça fait 8 ans que j’en entend parler pour “dans un an ou deux”… Même 50 ans me paraît difficilement réalisable.



L’article mentionne le cas des alarmes et des systèmes de télétransmission divers et variés, mais il ne faut pas oublier les personnes qui n’ont pas Internet, en majorité des personnes âgées, mais pas que, qui se contentent aujourd’hui d’un abonnement téléphonique basique.

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Supprimer quelquechose que l’on sai obsolète dans un proche avenir n’a rien de déconnant, il faut juste prévoir la même couverture de service avec le nouveau médium.



Du coup autre question quid des petite mémé qui n’ont qu’un abonnement FT avec leur téléphone dessus ? On leur impose une box ?

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Edtech a écrit :



Orange précise sur sa page d’éligibilité que l’ADSL n’est plus disponible dans certaines zones fibrées. Donc ça a déjà commencé !





Dans ces zones l’ADSL ne l’est plus… Mais on peut toujours souscrire un abonnement pour une ligne téléphone RTC, à l’ancienne, en utilisant donc le réseau cuivre.


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Alors là je me pose des questions !



Dans mon bled paumé, on a à peine 2mbit en cuivre, la fibre ? le maire ne doit même pas savoir que ca existe .



Donc :





  • soit on a faire à des incompétents,

  • soit si ils coupent : ils peuvent virer des gens du web : les plus mal lotis en fait !



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thorspark a écrit :



En même temps, les 20% d’abonnement ne sont pas vraiment étonnants, tout simplement parce que les FAI ne fibrent pas jusqu’au logement particulier.

En gros, la fibre est dans le quartier, mais si tu vis pas dans un immeuble d’au moins X personnes, t’es foutu.





Il faudrait regarder la définition de l’éligibilité. Pour moi un logement (ou plutôt un immeuble) non raccordé est logement non éligible (et je compatis avec tous ceux qui ont une fibre qui passent juste devant chez eux et qui ne peuvent en profiter :x).

Du coup je comprend que le taux de pénétration est défini comme le rapport entre les personnes qui ont un abonnement fibre et les personnes qui ont la possibilité de souscrire un tel abonnement.

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Mimoza a écrit :



Et quid des opérateur alternatif/associatif comme FDN qui n’a accès a aucun réseau fibre ? C’est un peu comme des MVNO de la téléphonie mobile qui n’aurait pas la possibilité d’utiliser la 4G …





Je ne suis pas spécialiste, mais ils n’ont pas non plus accès à la boucle locale. Ils ont un accord avec SFR pour ça de mémoire.

Ils devront donc négocier un nouvel accord pour la fibre (par contre j’imagine que ça sera infiniment plus complexe).


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Et ils sont payés pour pondre ça ??

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C’est un enterrement sans retour pour le minitel. Dur pour le patrimoine :)

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il a été coupé en 2012 quand même <img data-src=" />

nextinpact.com Next INpact

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+1 !



Un DSLAM a été installé tout récemment au centre de mon village, manque de bol, Orange a décidé de ne pas migrer les lignes de mon quartier … Du coup, j’ai fait une croix sur les espoirs de monté en débit avant trééés longtemps :(

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Outre les services sus-cités qui dépendent encore de technos analogiques, moi je me pose la question des services d’urgence. j’attire votre attention sur un problème qui concerne la téléphonie sur le DSL aussi bien que sur la fibre, avec lequel les U.S. se battent toujours alors qu’ils l’ont identifié depuis longtemps, et que visiblement en France on a complètement glissé sous le tapis politique.



Le réseau RTC est auto-alimenté. Quand vous avez une catastrophe naturelle qui touche votre centrale de distribution électrique locale, p.e. une inondation, vous n’avez plus de courant mais vous pouvez toujours appeler les secours parce que votre central téléphonique a sa propre alimentation de secours et que c’est lui qui alimente votre téléphone fixe filaire de base à 10 euros.



Si on ajoute à ça que de plus en plus de services d’urgence délaissent leurs systèmes de communication radio au bénéfice de téléphones cellulaires qui leur reviennent moins cher, on imagine la catastrophe: plus de téléphonie du tout pour personne (ni les filaires ni les relais de mobiles ne fonctionneront plus en cas de coupure d’alimentation électrique). Ni pour les victimes qui souhaitent signaler leur présence, ni pour les agents de terrain des services d’urgence.

&nbsp;

Alors il me semble qu’en France certain services (pas forcément des services d’urgence) font marche arrière et remettent en fonction leurs radios après des expériences malheureuses avec la téléphonie mobile. Mais ça ne règle qu’une partie du problème. Autant je suis heureux que le gouvernement français pousse au cul pour le déploiement de la fibre, autant je suis atterré de ne pas entendre parler de loi imposant aux opérateurs aDSL (qui a le même problème) et fibre d’assurer la continuité de service de tous leurs équipements (répartiteurs, etc.) pendant X heures (voire jours!) en cas de catastrophe naturelle, p.e. à l’aide de batteries de secours. Ou alors, à tout le moins, imposons aux services d’urgence de ne pas dépendre de la téléphonie publique, qui va sous peu devenir un colosse au pieds d’argile.

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En cote d’or, y’a déjà un plan numérique Fibre … en 3 phases jusqu’en 2025.

D’après les personnes que j’ai pu voir, la fibre déployée serait “publique”, et donc accessible à tous les opérateurs.



En théorie, mon village devrait être fibré (en FTTH) d’ici fin 2017/début 2018 …

Je ne demande qu’à voir … mais ça laisse encore 2 ans avant de voir la lumière

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Très très fortement encouragé oui.



J’ai eu une tante âgée qui n’avais que ça : TV avec le décodeur canal+ (payant) et son téléphone. Orange lui à fait un abonnement moins chère que l’actuel avec la fibre, du coup elle est fibré mais ne s’en sert pas (pas d’informatique chez elle), mais comme c’est moins chère elle y gagne et à résilié son cube de canal+.



Y’a juste que les crevards de chez Orange facture les chaînes Allemandes, du coup elle est obligée de repasser par sa parabole pour les 7 chaines Allemandes.



Par contre j’ai pas vu si c’était une box ou un simple décodeur TV, mais la fibre est bien dans son appartement maintenant pour faire de la déco.

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GoobY13 a écrit :



Chez Free ou Bouygues le cout est pas vraiment plus élevé, chez orange et sfr je ne sais pas par contre







Il reste plus élevé quoi.



Surtout que bon vu mon expérience free, je ne risque pas de la reconduire.



Reste bouygue.


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TBirdTheYuri a écrit :



Chez Orange la fibre est au même prix que le DSL.





exact, à part l’offre “Sosh mobile + Livebox” (option FttH +5euros/mois)


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Anecdote intéressante. A l’inverse, personnellement, je connais plusieurs personnes âgées qui ont remplacé depuis longtemps leur ligne fixe “abonnement principal” Orange (offre de service universel sic) par une ligne mobile : moins chère que 16.96 euros/mois (17.96 euros/mois à partir de mars prochain) et plus pratique/modulable)

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joma74fr a écrit :



exact, à part l’offre “Sosh mobile + Livebox” (option FttH +5euros/mois)





Ah possible, je n’ai pas regardé chez Sosh (seulement chez Orange), et je n’ai comparé que les offres Internet seules, pas les offres groupées.


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L offre FTTH bouygues a 26euros avec le decodeur miami ca peu etre sympa.



Vivement que je sois eligible au ftth tiens…

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GoobY13 a écrit :



L offre FTTH bouygues a 26euros avec le decodeur miami ca peu etre sympa.



Vivement que je sois eligible au ftth tiens…







Merci de me proposer 6€ de plus pour passer de 30 à 200 méga. Ce qui ne va pas m’apporter grand chose. Sur le débit montant. Mais n’ayant pas de NAS, je suis à 5Méga montant et c’est pas mal.

Je n’ai pas de nas ni rien, j’ai du mal à voir ce que va m’apporter la fibre.



Ce que je voulais dire c’est que c’est bien de proposer la fibre à tout prix, mais si ça doit douiller plus pour pas que ça apporte grand chose de plus, je peux comprendre que certains n’ont pas envie d’évoluer.


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Je ne sais pas quel forfait tu as et je ne savais pas que tu étais a 20€/mois non plus :)

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GoobY13 a écrit :



Je ne sais pas quel forfait tu as et je ne savais pas que tu étais a 20€/mois non plus :)







Pas de souci.



J’ai l’offre istart à 19,9€/mois. Et l’offre n’as pas augmenté ces derniers mois.



Pour du 1005 (théorique, je suis plutôt à 30-505 vu que je suis en wifi) je ne m’en plains pas :)


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Oui donc effectivement tu paye moins, si l’offre te suffit niveau tv pas la peine de se priver.

Sur numéricable de mémoire le debit reel peu varier vu que ce n’est pas dédié par personne mais partager. Mais bon ce débit en wifi ca suffit a 95% des utilités :)

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GoobY13 a écrit :



Oui donc effectivement tu paye moins, si l’offre te suffit niveau tv pas la peine de se priver.

Sur numéricable de mémoire le debit reel peu varier vu que ce n’est pas dédié par personne mais partager. Mais bon ce débit en wifi ca suffit a 95% des utilités :)





Effectivement je n’ai pas de TV.



Tout à fait.



Déjà avoir un ping de 30ms et 30Mb minimum ça change pas mal de chose coté navigation.

Et 5Mb de montant, c’est vraiment un gros changement. Surtout pour moi qui fait de la photo, les envois d’email sont bien plus rapide.



Après je n’ai pour le moment pas d’application réellement spécifique qui me demande plus de débit. (J’ai pas les sous pour un nas pour le moment ^^ )



Sauf que je dois déménager dans quelques mois. Je prie pour ne pas retourner à l’adsl de base. je vais pleurer <img data-src=" />


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Bah c’est un critère pour choisir un appart maintenant, autant le retour a l’adsl quand t’as 15mega on peut survivre, mais si tu te retrouve a 2mega…

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GoobY13 a écrit :



Bah c’est un critère pour choisir un appart maintenant, autant le retour a l’adsl quand t’as 15mega on peut survivre, mais si tu te retrouve a 2mega…







Il n’y a pas que ça comme critère. Je préfère avoir un bel appart qu’un truc moisi avec la fibre.



Après si on a les deux c’est tout bénef :)


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C’est pas le seul, mais c est devenue important, après même sans fibre un pote est passé a 1,5méga c’est moche quand même ^^

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GoobY13 a écrit :



C’est pas le seul, mais c est devenue important, après même sans fibre un pote est passé a 1,5méga c’est moche quand même ^^







On est d’accord ^^


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C’est surtout qu’ils fibrent en priorité des zones qui ont déjà un excellent ADSL…



Commercialement ils sont un peu à la rue sur ce sujet, par chez moi les gens qui ont 3mb veulent la fibre et orange la propose à ceux qui ont plus de 15mb en vdsl2 ou alors aux zones -certes plus denses- déjà couvertes par numéricâble. Cherchez l’erreur.

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et rien que le fait que tu dises “monter un dslam … ” (cuivre) est en contradiction avec le “tout fibre” non ?

ou&nbsp; alors ils ont tirés les fourreaux …

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Dé-câbler le cuivre dans les résidences serait une grossière erreur quand on sait que le G.fast&nbsp;est plus rapide à déployer et moins coûteux que le FTTH (pas de fibrage vertical). C’est également une excellente alternative pour désenclaver des milieux résidentiels excentrés où l’ADSL peine à dépasser les 4Mbps.

Dans ce rapport il est question d’imposer du FTTH dans des zones déjà très bien couvertes en ADSL2+/VDSL2, une aberration.

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Je ne l’ai pas cité directement dans l’article, mais c’est une des problématiques prises en compte. L’ARCEP avait publié une étude qui listait une partie des usages qui dépendent du réseau cuivre. C’est une question à laquelle il faudra trouver une réponse, mais ça n’a pas l’air si simple effectivement.



Guénaël.

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Enlever le cuivre dans les zones déjà fibrés je pense, pour le G.fast on entend parler depuis un moment mais il n’y a rien de concret pour ça il faut fibrer jusqu’au sous-répartiteur



Il fibrent les zones les plus denses donc forcément qu’il y aura plus de personnes en ADSL2+/VDSL2

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L’intérêt de la fibre m’échappe un peu dès lors qu’on a un ADSL potable.&nbsp;

Oui je sais le débit est meilleur, oui l’upload est vraiment mieux, oui le ping est plus bas. Mais dans la vie de tous les jours, pour surfer ou pour youtube ça ne change rien (je suis volontairement un peu provocateur, mais c’est ce que pense réellement la ménagère de moins de 50 ans. Perso jamais réussi à motiver ma femme sur l’intérêt d’une connection THD)



La fibre est intéressante lorsque l’ADSL est de mauvaise qualité, mais ces personnes en bout de ligne sont les plus cher a fibrer car pas dans des zones denses.&nbsp;

J’ai peur que l’on fasse beaucoup de sur-place avec tout ce rapport.&nbsp;

Et forcer les gens a se fibrer en supprimant le cuivre ne semble pas pertinent. Créer le besoin (télétravail…) me semble plus pertinent. Au moins on saura pourquoi on devra payer d’avantage!

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Effectivement, la gestion des appels d’urgence est un point trop souvent oublié.

D’une part parce qu’une minorité de personne en ont eu l’utilité (heureusement pour elles) et que d’autre part peu de solution peuvent prétendre fournir une solution alternative aussi souple et peu onéreuse.

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T’as essayé youtube en 1080p avec ton ADSL ?



Il n’y a pas vraiment de nouveaux usages pour que les gens passent d’eux-mêmes à la fibre, il y a netflix en 1080p mais ça reste limité

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DetunizedGravity a écrit :



Outre les services sus-cités qui dépendent encore de technos analogiques, moi je me pose la question des services d’urgence. j’attire votre attention sur un problème qui concerne la téléphonie sur le DSL aussi bien que sur la fibre, avec lequel les U.S. se battent toujours alors qu’ils l’ont identifié depuis longtemps, et que visiblement en France on a complètement glissé sous le tapis politique.



Le réseau RTC est auto-alimenté. Quand vous avez une catastrophe naturelle qui touche votre centrale de distribution électrique locale, p.e. une inondation, vous n’avez plus de courant mais vous pouvez toujours appeler les secours parce que votre central téléphonique a sa propre alimentation de secours et que c’est lui qui alimente votre téléphone fixe filaire de base à 10 euros.



Si on ajoute à ça que de plus en plus de services d’urgence délaissent leurs systèmes de communication radio au bénéfice de téléphones cellulaires qui leur reviennent moins cher, on imagine la catastrophe: plus de téléphonie du tout pour personne (ni les filaires ni les relais de mobiles ne fonctionneront plus en cas de coupure d’alimentation électrique). Ni pour les victimes qui souhaitent signaler leur présence, ni pour les agents de terrain des services d’urgence.

&nbsp;

Alors il me semble qu’en France certain services (pas forcément des services d’urgence) font marche arrière et remettent en fonction leurs radios après des expériences malheureuses avec la téléphonie mobile. Mais ça ne règle qu’une partie du problème. Autant je suis heureux que le gouvernement français pousse au cul pour le déploiement de la fibre, autant je suis atterré de ne pas entendre parler de loi imposant aux opérateurs aDSL (qui a le même problème) et fibre d’assurer la continuité de service de tous leurs équipements (répartiteurs, etc.) pendant X heures (voire jours!) en cas de catastrophe naturelle, p.e. à l’aide de batteries de secours. Ou alors, à tout le moins, imposons aux services d’urgence de ne pas dépendre de la téléphonie publique, qui va sous peu devenir un colosse au pieds d’argile.





C’est certain, mais de toute façon, les téléphones filaires, on n’en trouve pratiquement plus. La très grande majorité des téléphones actuellement en service sont des téléphones DECT, qui ont besoin d’une alimentation électrique pour fonctionner. En cas de coupure d’énergie, même si la ligne RTC est encore sous tension, le téléphone ne fonctionne plus.

Un peu comme les gens à la montagne qui se croient à l’abri en cas de coupure d’électricité “parce que le chauffage est au gaz/fioul” avec la cuve de 10000 litres dans le jardin. Mais pas de bol, la pompe, l’allumeur et le module de contrôle-commande de la chaudière sont électriques.


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DetunizedGravity a écrit :



Le réseau RTC est auto-alimenté. Quand vous avez une catastrophe naturelle qui touche votre centrale de distribution électrique locale, p.e. une inondation, vous n’avez plus de courant mais vous pouvez toujours appeler les secours parce que votre central téléphonique a sa propre alimentation de secours et que c’est lui qui alimente votre téléphone fixe filaire de base à 10 euros.



C’est déjà passé à la trappe pour tout ceux qui n’utilisent plus France Telecom (les dégroupés et dégroupés partiels): en branchant un téléphone directement sur la ligne, il est alimenté mais ne peut plus communiquer.

Tu peux ajouter le fait qu’en cas de catastrophe, on est censé écouter France Inter sur ondes courtes, alors que chez certains il n’y a plus de récepteur ondes courtes.


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Je propose aussi de baisser le prix des “abonnements à base de cuivre” quand la fibre n’est pas disponible. Disons 20% par rapport aux zones qui sont fibrées. Cela inciterait les opérateurs à fibrer afin de restaurer de meilleures marges.

Ou alors sur une offre jusqu’à 20Mbit/s ne payer qu’au prorata du débit effectivement atteignable <img data-src=" />

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Et les solutions GSM avec batteries, pour les lignes de secours ?

&nbsp; Ça se développe pour les ascenseurs apparemment.

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