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Exchange, SharePoint : Microsoft acte la hausse de prix de ses licences « on premise »

On premise, mais pas trop

Exchange, SharePoint : Microsoft acte la hausse de prix de ses licences « on premise »

Microsoft appliquera à compter du mois de juillet une hausse de 10 % sur le tarif des licences de ses logiciels serveur Exchange, SharePoint et Skype for Business quand ces derniers sont installés on premise. Les licences d'accès client (CAL) associées augmenteront quant à elles de 15 à 20 % au 1er août.

Le 02 juillet à 11h53

« Bien que les suites Microsoft 365 continuent d’être un excellent choix (...) en raison de leurs performances, de leur évolutivité et de leur sécurité exceptionnelles, nous reconnaissons le besoin critique et toujours d'actualité de déploiements sur site dans certains environnements clients », commence par affirmer Microsoft. Mais si l'éditeur se dit enclin à perpétuer la possibilité d'installer un serveur Exchange ou SharePoint on premise, c'est à dire sur l'infrastructure en propre du client, cette alternative sera désormais facturée plus cher.

Des hausses de prix comprises entre 10 et 20 %

En l'occurrence, le prix facial de la licence SharePoint Server, Exchange Server ou Skype for Business Server augmente de 10 %, avec une hausse censée entrer en vigueur courant juillet. Microsoft justifie cette augmentation par la nécessité de « prendre en charge la maintenance continue et les mises à jour des produits de serveur sur site ».

L'éditeur annonce dans le même temps une hausse du prix des licences d'accès client (CAL) associées, qui s'ajoutent à la licence du logiciel serveur pour gérer les utilisateurs finaux. Cette fois, l'augmentation est datée au 1er août. Elle sera de 15 % sur la suite CAL Core Microsoft, et se montera à 20 % pour la suite CAL Entreprise Microsoft.

« Ces modifications s'appliquent exclusivement aux versions sur site de ces produits. Elles n'ont aucun impact sur les tarifs de SharePoint Online, Exchange Online ou Microsoft Teams achetés séparément ou via une licence Microsoft 365 », prend encore soin de préciser l'éditeur.

Lancement d'Exchange Server Subscription Edition

Ces hausses de prix interviennent alors que Microsoft vient tout juste d'annoncer la disponibilité générale de l'offre qui remplace désormais Exchange Server 2016 ou 2019 : Exchange Server Subscription Edition (résumé en Exchange SE), accompagné d'une version équivalente de Skype for Business Server.

L'occasion est toute trouvée de remettre l'accent sur l'intérêt des déclinaisons cloud de l'offre. « Alors qu’Exchange Online et Microsoft 365 continueront d’offrir les solutions les plus récentes et les plus innovantes, notamment l’intégration de Microsoft 365 Copilot, Exchange SE démontre notre engagement à fournir un support continu pour les scénarios dans lesquels les solutions sur site restent essentielles », répète ainsi la firme de Redmond.

L'introduction d'Exchange Server SE marque pour mémoire un tournant dans la façon dont Microsoft gère ses licences logicielles. Alors que les précédentes versions d'Exchange Server sont associées à une date de fin de support prévisionnelle – la dernière mise à jour des éditions 2016 et 2019 est censée intervenir le 14 octobre prochain, cette Subscription Edition bascule sur une logique d'amélioration continue. Elle est donc censée recevoir des mises à jour et des nouveautés fonctionnelles sans interruption, dont l'utilisateur pourra profiter tant qu'il remplit les conditions exigées.

Comme rappelé dans une FAQ dédiée, Microsoft n'autorise plus, avec Exchange Server SE, l'achat de licences nues comme il le faisait avec Exchange Server 2019. Outre la licence serveur et les CAL, l'entreprise cliente doit en effet disposer soit d'un abonnement Software Assurance (SA), soit d'abonnements cloud pour tous les utilisateurs et appareils qui seront amenés à accéder à Exchange Server SE... au moyen par exemple d'abonnements Microsoft 365.

Commentaires (18)

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Oui a ce stade ce n'est pas encore clair clair, pour un utilisateur donné avec une BAL on premise et Teams, est ce que sa licence E1 est suffisante ou bien il faut prendre en plus un abonnement spécifique Exchange Server SE.
Il y a aussi la fin de vie d'Office 2016/2019 au même moment.
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C'est marrant comme l'argument du cloud vs on premise est retourné.

Avant, on justifiait que le cloud revenait en apparence plus cher avec ses abonnements, mais au prix de la tranquilité de ne pas gérer l'Infra et les produits. Et donc d'économiser sur le MCO.

Menfin, ils ne sobt pas les seuls à surfacturer les versions on prem.
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Le seul argument pour augmenter le prix des version on premise, c'est d'inciter les gens à passer au cloud pour qu'ils deviennent encore plus captifs.
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J'allais mettre pouce en l'air. Mais j'ai eu un doute sur si ça allait être compris pour "je suis d'accord avec le commentaire" ou pour" je suis d'accord avec les actions decrites par le commentaire."
Donc pouce en l'air pour le commentaire mais un gros majeur en l'air pour le cynisme et la pourriture de plus en plus visible de microsoft faisant du Apple.
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Le seul argument pour augmenter le prix des version on premise, c'est d'inciter les gens à passer au cloud pour qu'ils deviennent encore plus captifs.
C'est un peu ce que je sous-entendais avec mon message :)
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Bien sûr que non, c'est pour « prendre en charge la maintenance continue et les mises à jour des produits de serveur sur site » :embarassed:
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Oui, oui, bien sûr. La version cloud n'a ni maintenance ni mise à jour :D
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Oui, oui, bien sûr. La version cloud n'a ni maintenance ni mise à jour :D
Absolument, tout est automatique et naturel.

La preuve : les nuages se gonflent d'eau et déclenchent de la pluie sans intervention humaine.
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Ainsi que les équipes de support joignables 24/7 et la documentation toujours à jour.

Oh wait...
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Je suis pas sure que tu sois plus captif chez M365 que sur Exchange.

J'imagine que chez Google, ils sont tous ce qu'il faut pour tout rapatrier de M365 chez eux, et inversement. Et surtout, sur le plan technique, c'est 1 bonhomme pour lancer la migration.

Après, là où on peut dire qu'on est captif, c'est du cloud en général. Repasser on-prem après avoir perdu toutes les compétence interne de hosting / admin sys-net, c'est compliqué.
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Cas concret, chez Orange, les bal en exchange 2016, on ne peut pas utiliser outlook sur le tel ...
Il faut impérativement être en exchange Online.

Sans parler de l'usine à gaz (et le bordel) avec les interactions avec Note. (la syncro Office 365 ne se fait que si tu es en exchange 365)
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Ah, j'ai déjà eu un truc comme cela dans ma boîte. En faite, le souci, c'est que l'on a Teams en plus de Exchange On-Prem et ce con de outlook sur téléphone voit qu'on a un compte O365 (pour Teams] et veut absolument monter ton compte mail sur 365 également...

J'ai du installer Gmail juste pour pouvoir me connecter à mon compte mail du taf...
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Pas de serveur exhange en dmz accessible de l'extérieur ? Normalement le mode hybride est là pour ça.
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Si si, le serveur Exchange est accessible en DMZ.
Mais il y a un truc qui ne marche pas car Outlook sur Android refuse de se laisser configurer pour que je lui donne le point d'accès du exchange en DMZ...
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En fait, il faut créer une clé de registre qui stipule de ne pas passer sur 365.

Aller vers HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Office\16.0\Outlook\AutoDiscover
et ajouter un DWORD nommé ExcludeExplicitO365Endpoint avec la valeur 1


Edit: sorry, j'avais pas fais gaffe qu'il était question du tél. Là, perso, je n'ai jamais eu aucun soucis avec notre serveur Exchange on-prem + compte 365 avec le meme nom de domaine (mais on n'utilise pas 0utlook)
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intéressant, je prédis que les alternatives a Microsoft vont commencé a avoir le vent en poupe en entreprise
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Ou qu'elles vont tout basculer en SaaS (Microsoft ou Google Workspace) et la boucler :D
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Zimbra semble prendre du poids.

Exchange, SharePoint : Microsoft acte la hausse de prix de ses licences « on premise »

  • Des hausses de prix comprises entre 10 et 20 %

  • Lancement d'Exchange Server Subscription Edition

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