Loi Renseignement : le vrai Vrai/Faux du gouvernement
C'est vrai, c'est faux, c'est frais
Le 14 avril 2015 à 08h00
13 min
Droit
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Sur son site, le gouvernement a décidé de déchiffrer le vrai du faux dans le projet de loi sur le renseignement. L’enjeu ? Casser l’opposition (bruyante) contre ce texte de surveillance et expliquer au plus grand nombre ses bienfaits. Au lendemain des premiers débats, voilà quelques précisions de rigueur aidées des 11 points de l'argumentaire.
1. Le projet de loi offre des moyens supplémentaires aux services de renseignement
- Vrai, selon le gouvernement.
- Il a raison, selon nous.
Le projet de loi légalise le déploiement de nouveaux outils destinés à mettre à jour les capacités informationnelles des services du renseignement. Ils leur permettent d’aspirer des données personnelles, parfois même très attentatoires à la vie privée, via un déluge de mesures (algorithme prédictif détectant une possible menace, fausses antennes relai, balise-espion, micro, caméra, piratage informatique, etc.). Seulement, le projet de loi est silencieux sur les modalités financières de cette armada : combien est-ce que cela va coûter au contribuable ? L’étude d’impact annexée au texte est totalement silencieuse.
2. Le Gouvernement met en place une surveillance massive des données sur Internet
- Faux selon le gouvernement.
- Potentiellement, elle existe bien, selon nous.
D’abord, dit l'exécutif, « le projet de loi ne modifie rien au principe du secret des correspondances et à ses limitations actuelles en matière de communications électroniques ». Ce n’est pas exact puisqu’il permet un plus grand nombre de motifs autorisant justement cette surveillance. Le principe reste intact, mais ses modalités de mises en cause sont démultipliées puisque « le projet de loi offre des moyens supplémentaires aux services du renseignement ».
Le gouvernement rappelle aussi qu’une des dispositions permettra « l’analyse automatique des données de connexion, afin de pouvoir détecter des comportements caractéristiques des terroristes sur internet. L’anonymat des usagers sera préservé. Le contenu des messages ne fera l’objet d’aucune surveillance ». Pour détecter un bruit dans une jungle sonore, c’est un peu inévitable : il faut élargir au maximum le spectre auditif de l’oreille. Telle qu’elle est rédigée, la loi ne permet pas de s’assurer que le ciblage sera chirurgical. Pour détecter toutes les voitures rouges dans un flux autoroutier, il faut scruter tous les véhicules, même les verts, les bleus, les jaunes, les noirs…
« Ces dispositifs seront mis en œuvre en concertation avec les opérateurs de télécommunications, par un service dépendant du Premier ministre et sous le contrôle étroit de la commission de contrôle » assure encore le gouvernement. La concertation sera relative puisque Stéphane Richard a fait part à l’Assemblée nationale de ses inquiétudes sur la mise en place d’une telle « boîte noire » sur les infrastructures d’Orange.
En outre, « les services de renseignement n’auront donc pas d’accès direct aux réseaux des opérateurs de télécommunications et ne seront pas directement rendus destinataires des résultats obtenus ». Ce n’est pas tout à fait juste. D’un, ce n’est pas que les opérateurs qui sont visés, mais également les fournisseurs d’accès, les hébergeurs et les éditeurs de site. De deux, la loi dit que le Premier ministre pourra leur « imposer (…) la mise en œuvre sur leurs réseaux d’un dispositif destiné à détecter une menace terroriste sur la base de traitements automatisés ». Certes, ce n’est pas l’agent qui pratiquement placera la boîte noire, mais l’intermédiaire qui n’aura pas de choix sous peine de sanction pénale. Une liberté d’action, concertée, arme sur la tempe…
« Le contenu des messages ne fera l’objet d’aucune surveillance » ajoute encore le gouvernement. C’est vrai juridiquement, sauf que la CNIL a bien précisé que les données de connexion (tout ce qui entoure le message, comme les numéros de téléphone, les identifiants, le lieu, la destination, etc.) sont souvent suffisantes pour savoir qui se cache derrière, tout en révélant tout son tissu social…
3. Le Gouvernement met en place un dispositif massif d’interception des conversations privées
- Faux selon le gouvernement.
- Il existe pourtant, selon nous.
« Les interceptions de conversations téléphoniques ne concerneront que des personnes nommément désignées, y compris lorsqu’elles seront effectuées par le biais d’un appareil dénommé "IMSI-catcher". En outre, leur nombre restera contingenté ».
Il faut toutefois ajouter une précision cependant : le nombre est certes contingenté, mais il peut librement être revu à la hausse selon les appétits. De plus, il n’y a pas que l’IMSI catcher, cette fausse antenne relai placée dans un point névralgique pour aspirer les données des téléphones passant dans son périmètre. Comme expliqué, la commission des lois a modifié le texte pour autoriser n’importe quel « appareil » ou « dispositif technique » qui permet d’ « ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination » ou « d'en prendre connaissance » ou « d'intercepter, de détourner, d'utiliser ou de divulguer des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie électronique ».
4. La commission de contrôle sera indépendante et disposera des moyens suffisants pour assurer sa mission
- C'est vrai, selon le gouvernement.
- C'est plus ou moins juste, d'après nous.
La commission sera sur le papier, indépendante, mais on trouvera sur ses bancs quatre parlementaires qui seront nécessairement en lien étroit avec le pouvoir politique. De plus on ne sait rien des moyens qui lui seront alloués, l’étude d’impact étant là encore silencieuse. Lui attribuer un budget restreint sera l’assurance d’un contrôle a minima.
« Sauf dans de rares cas d’urgence (cf. affirmation n°7), elle formulera toujours un avis préalable et pourra exercer son contrôle pendant et après la mise en œuvre de la technique de renseignement ». Ce n’est pas vrai puisque dans les mesures de surveillance internationale (article L854-1), elle n’interviendra que lors de la rédaction des décrets d’application, et sur la mise en œuvre, pas avant celle-ci. Du coup, son rôle sera ici tardif, après qu’un éventuel mal ne soit fait. De même, un flou existe sur la définition même de la communication internationale. Imaginons que deux Français utilisent un VPN mexicain ou syrien pour échanger. Est-ce international (pas d’avis préalable) ou national (avis préalable) ?
5. Le juge sera absent de la procédure de contrôle
- C’est faux, selon le gouvernement.
- Et non, car il sera bien absent dans certains cas !
En effet, le juge pourra être saisi, notamment par la Commission nationale du contrôle des techniques de renseignement, laquelle pourra elle-même être saisie par le citoyen. Sauf qu’un amendement a été déposé en dernière minute par le gouvernement afin d’interdire cette mesure aux étrangers qui devront se faire surveiller sans broncher.
Si le Conseil d’État constate l’absence d’illégalité (pas de surveillance ou surveillance régulière) sa décision indiquera au requérant simplement « qu’aucune illégalité n’a été commise ». Le citoyen sera dans le brouillard puisque le juge administratif ne pourra ni confirmer ni infirmer « la mise en œuvre d’une technique ». Au contraire, s’il constate une illégalité, il pourra (ce n’est pas obligatoire) d’un, annuler l’autorisation du recueil, de deux, ordonner la destruction des renseignements irrégulièrement collectés. Dans un tel cas, le requérant est informé de l’illégalité et l’État peut être condamné à indemniser son éventuel préjudice. Lorsque la même juridiction estime que l’illégalité constatée est susceptible de constituer une infraction, elle doit en aviser le procureur de la République et transmettre l’ensemble des éléments du dossier à la CNCTR. Celle-ci donnera son avis au Premier ministre, qui pourra, s'il le veut, alors déclassifier tout ou partie des pièces en vue de leur transmission au procureur de la République. Un long chemin parsemé d’embûches…
6. Le champ des finalités justifiant le recours aux techniques de renseignement est trop large
- C'est faux selon le gouvernement.
- Il est pourtant très (très) large, selon nous.
L'exécutif a « souhaité préciser ce que recouvrait la notion très large de "sécurité nationale". L’énumération des finalités permet de dire précisément dans quels domaines les mesures de surveillance sont possibles, et dans quels domaines elles sont interdites. Ainsi, le suivi des partis politiques, des syndicats ou des mouvements défendant pacifiquement certaines causes est clairement proscrit. Cette énumération précise permettra à la CNCTR d’établir une doctrine plus solide. C’est donc un moyen de renforcer le contrôle. La France se distingue de ses voisins, qui emploient des notions beaucoup plus larges, tel le "bien-être économique de la Nation" au Royaume-Uni. »
Cependant, ce n’est pas parce que nos voisins nagent dans le flou qu’il faut imiter leur mouvement de brasse. Le projet de loi amendé en commission des lois a bien étendu plus largement la plupart des finalités justifiant le renseignement.
Alors que le projet de loi d’origine autorisait les services du renseignement à surveiller les «intérêts publics suivants » :
- La sécurité nationale
- Les intérêts essentiels de la politique étrangère et l’exécution des engagements européens et internationaux de la France
- Les intérêts économiques et scientifiques essentiels de la France
- La prévention du terrorisme
- La prévention de la reconstitution ou du maintien de groupement dissous
- La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées
- La prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique.
En commission des lois, une série d’amendements signés principalement Jean-Jacques Urvoas a revu ce champ afin d’autoriser « le recueil des renseignements relatifs à la défense et à la promotion des intérêts publics » (donc dans une démarche offensive ou défensive) :
- L’indépendance nationale, l’intégrité du territoire et la défense nationale
- Les intérêts majeurs de la politique étrangère et la prévention de toute forme d’ingérence étrangère
- Les intérêts économiques industriels et scientifiques majeurs de la France
- La prévention du terrorisme
- La prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions, des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale, de la reconstitution ou d’actions tendant au maintien de groupements dissous en application de l’article L. 212 1
- La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées
- La prévention de la prolifération des armes de destruction massive
À plusieurs reprises, les intérêts « essentiels » du projet initial sont devenus de simples intérêts « majeurs ». Urvoas l’a reconnu lui-même : l’expression « essentiels » est jugée « trop restrictive et n’offrant un cadre suffisant à l’action de nos services extérieurs. »
7. Les procédures d'urgence sont indispensables
- C’est vrai,selon le gouvernement.
- C’est vrai, en effet.
Puisque lorsqu’il y a un incendie, on appelle directement les pompiers. Cependant, le gouvernement a organisé, par amendement tardif, deux procédures d’urgence exceptionnelles, dont l’une au moins se passera de l’autorisation du Premier ministre et sera décidée à la seule responsabilité d’un chef de service. Ces procédures serviront aussi « dans l’hypothèse où aucun membre de la commission ne serait joignable pour formuler un avis. Cela sera sans doute exceptionnel, mais c’est indispensable pour que l’action gouvernementale ne soit pas paralysée, en particulier en cas de crise majeure ». Cela montre du coup combien la question des moyens, et donc de la disponibilité de la commission, est importante.
8. Les services de renseignement pourront agir sans autorisation
- C'est faux selon le gouvernement.
- Pas selon nous.
Et pour cause, « ce projet de loi soumet l’ensemble des mesures de surveillance technique à un contrôle politique et juridique », mais il module : « sauf dans des cas très limités d’urgence opérationnelle ». Donc c’est vrai, parfois.
9. Certaines professions bénéficieront d’un statut protecteur
- C'est vrai selon le gouvernement.
- C’est parfois faux, selon nous.
Avocats, journalistes, magistrats et parlementaires pourront être surveillés, mais seulement après demande d’autorisation spécialement motivée du premier ministre. L’avis de la commission sera en outre obligatoire, interdisant les réponses positives par défaut (en cas de silence). En outre, les procédures d’urgence seront prohibées. « Certains individus pourraient être tentés de se dissimuler derrière ces professions pour échapper à la surveillance des services de renseignement ; c’est pourquoi il ne peut être envisagé une interdiction absolue de mise en œuvre des techniques de renseignement pour ces professions ».
Il y a cependant un petit écueil inévitable : lorsque le gouvernement aspirera les données techniques par algorithmes prédictifs, comment s’assurera-t-il que les IP et autres coordonnées de ces professionnels ne seront pas dans le flux ?
10. La loi actuelle protège mieux les libertés individuelles
- C'est faux d'après le gouvernement.
- Et il a raison, selon nous.
Aujourd’hui, la loi ne régit que les interceptions et l’accès aux données de connexion, mais « aucun cadre juridique n’existe donc pour les autres techniques ». Par ailleurs, « en l’état actuel du droit, aucune de ces deux techniques n’exige d’avis préalable de la commission de contrôle (CNCIS) et aucun contrôle des décisions par le juge n’est prévu ». Seulement, il reconnait dans le même temps que les services pratiquent des mesures illicites. Faut-il pour autant les légitimer, les autoriser ?
11. La procédure accélérée nuit à la transparence de l'examen du projet de loi
- C'est faux selon le gouvernement.
- C'est vrai selon nous.
Le gouvernement a décidé d’activer la déclaration d’urgence sur ce texte afin de limiter les débats entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Selon lui, cela ne nuit en rien à la transparence de la loi : « La procédure accélérée ne change rien aux travaux parlementaires ni à la forme du projet de loi : comme pour tout texte de loi, il comporte un exposé des motifs, une étude d’impact. Les commissions saisies dans le cadre du travail parlementaire procèdent à des auditions publiques. La délégation parlementaire au renseignement en a également été saisie ».
Sauf que l’étude d’impact, si elle existe, est bien incomplète sur plusieurs des dispositifs (algorithmes, notamment) et sur les coûts (notre actualité). Les débats n’ont pas été éclairants là-dessus. Quant à la procédure d’urgence, relisons ce que disait Jean-Jacques Urvoas dans le passé : par ce biais, « finalement, c'est le Parlement en son entier qui en souffre. De telles conditions d'examen ne permettent pas aux parlementaires de travailler de manière satisfaisante » (actualité d’Europe 1). L’an passé, il avait également considéré que cette procédure était inacceptable, puisqu’elle « limite de fait les pouvoirs d’amendements des parlementaires. »
Loi Renseignement : le vrai Vrai/Faux du gouvernement
-
1. Le projet de loi offre des moyens supplémentaires aux services de renseignement
-
2. Le Gouvernement met en place une surveillance massive des données sur Internet
-
3. Le Gouvernement met en place un dispositif massif d’interception des conversations privées
-
4. La commission de contrôle sera indépendante et disposera des moyens suffisants pour assurer sa mission
-
5. Le juge sera absent de la procédure de contrôle
-
6. Le champ des finalités justifiant le recours aux techniques de renseignement est trop large
-
7. Les procédures d'urgence sont indispensables
-
8. Les services de renseignement pourront agir sans autorisation
-
9. Certaines professions bénéficieront d’un statut protecteur
-
10. La loi actuelle protège mieux les libertés individuelles
-
11. La procédure accélérée nuit à la transparence de l'examen du projet de loi
Commentaires (77)
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Abonnez-vousLe 14/04/2015 à 10h12
Tiens, de la propagande bien grasse, amie intime des totalitarismes.
Le 14/04/2015 à 10h17
Le 14/04/2015 à 10h29
Tu seras alors automatiquement suspect.
Le 14/04/2015 à 10h35
Bon visiblement tout tourne autour de cette fameuse Commission. bon ok mais qui va y statuer? comment seront ils nommés? par qui? seront ils a leur tour contrôlés? par qui? y aura t’il des enregistrement de leurs actions? comment? combien de temps? déclassification au bout d’un certain temps?
et je parle même pas de leur budget. mais ca je pense qu’il vont nous mettre une nlles taxe sur les fai et opérateurs telecoms " />
j’ai bien cherché des infos mais je suis parasité par les infos sur cette loi de l’écoute. pardon du renseignement
Le 14/04/2015 à 10h48
L’outil sera là. Le cadre, lui, il se changera selon le besoin ou sera contourné…
Le 14/04/2015 à 10h51
Le 14/04/2015 à 10h52
L’argument qui revient souvent dans le camp des contre c’est celui qui consiste à dire que cette loi donne de trop grands pouvoirs et qui si on devient une dictature un jour il sera mal utilisé.
Cet argument s’épuise immédiatement dés la fin de la phrase, il faut bien prendre conscience que par définition une dictature fait ce qu’elle veut. Et que du jour au lendemain, elle pourrait rompre les traités qui reconnaissent la cedh, la constitution (pour en proposer une autre).
Nous avions déjà pratiquement tout ses débats avec les lois précédentes, et pour la plupart elles permettaient déjà bon nombre de ces pratiques. Cette loi au final se contente de les énumérer et de les officialiser nonobstant le fameux mouchard qui ne servira à rien si personne ne fait le tri.
Le 14/04/2015 à 11h06
on parle de dictature “molle” voir de dictature 2.0 pour faire plus actuel. bref une dictature qui ne se présente pas comme telle.
Le 14/04/2015 à 11h09
Je ne crois pas un instant que cela empêchera ceux ayant le pouvoir décisionel de lancer des écoutes sur tel ou tel politicien.
Mais bon, dans le fond on les rassurera comme c’est fait avec le citoyen lambda.
Le 14/04/2015 à 11h10
oui, une dictature fait se qu’elle veut. Mais avec cette loi, on lui donne des années d’archives à consulter.
Le 14/04/2015 à 11h16
Le 14/04/2015 à 11h16
Autant ne pas parler de dictature du tout dans ce cas. Cela fait juste dix lois où l’on dit que si la loi est adoptée cela sera une dictature molle. Et d’ailleurs c’est idiot, car il faut différencier le régime autoritaire et les régimes dictatoriaux.
La france ne sera ni l’un ni l’autre demain avec cette loi votée. C’est juste un fait. Une loi de plus pour donner un cadre à ce qui existait de toute façon (l’affaire des fadettes c’est exactement cela) et qui ne donnera rien de transcendant ni dans un sens ni dans l’autre faute de moyens. N’oubliez pas que l’autre fou de toulouse utilisait son portable habituel et surfait avec l’ordinateur de sa famille sans aucun vpn et que malgré cela ils n’ont pas su l’identifier plus tôt. Sans parler de ligonnes qui effectuait des opérations de retrait avec sa carte bancaire.
Bref des données qui vont se noyer dans une masse de données et qui seront utilisée par un personnel sous formé. Elle est juste là, la réalité…
Le 14/04/2015 à 11h27
http://h16free.com/wp-content/uploads/2015/04/surveillance-terroriste-qui-ne-marche-pas.jpg
Le 14/04/2015 à 11h38
bien d’accord. De même qui si l’on avait pas enlevé la voiture de police devant Charlie l’attentat ne se serait sans doute pas passé (restrictions des moyens humains, augmentation des moyens techniques)
mais justement cela nous prouverait donc que soit nos politiques sont totalement incompétents et coupés des réalités pour ne pas savoir eux que ca ne marchera sans doute pas mieux. Soit cette loi est mise en place pour autre chose. et vue la méthode utilisée on peut penser malheureusement à la 2eme option.
quand à la dictature molle ou régime autoritaire que penser du système capitaliste “libéral” ? ne va t’il pas avoir besoin de plus en plus de fermeté pour continuer a s’imposer? bien sur pas de fermeté policière (enfin si contre les “violences” genre manifestations ou émeutes populaires par exemple) mais aussi de controle de la communication (de l’opinion on dit en media 2.0) . pour continuer a obtenir cette fameuse illusion du consentement entre autre.
la loi en elle même ne fonctionnera sans doute jamais vraiment c’est vrai. mais le problème n’est pas vraiment là.
le problème est qu’on peut nous imposer des lois liberticides, impopulaires sans vraiment de débats et encore moins de controle a part le fameux “ayez confiance nous sommes une démocratie et un état de droit” que ca soit la gauche (bon ok pseudo) qui fasse cela nous montre a quelle point notre société a viré du coté sécuritaire et pourtant de plus en plus anxiogène. (mais c’est logique de leur point de vue)
moi c’est cela qui m’inquiète. comment une loi peut passer ainsi sans réel débat et demande du citoyen. personnellement je prends cela comme une preuve supplémentaire de la mort du régime parlementaire en France et donc d’une quelconque démocratie populaire. la fin ayant été pour moi l’hystérique dramatisation envers les “frondeurs” étant donc l’officialisation de la fin du débat démocratique en France.
suivez la bonne ligne mes braves moutons, seul le berger sera vous mener
(à l’abatoire)
Le 14/04/2015 à 11h39
Le 14/04/2015 à 11h39
J’ai un terme pour ce genre de “vrai/faux” : bullshit !
(plus “shit” que “bull” ceci dit)
Le 14/04/2015 à 11h40
Le 14/04/2015 à 11h42
Le 14/04/2015 à 11h56
J’ai fini par aller voir leur site. C’est désespérant de lire tout ça. C’est légal seulement ? Je veux dire de balancer gratuitement des justifications complétement fausses.
C’est légal d’user du langage pour créer des sophismes dans le seul but de mentir ouvertement à la population sous couvert de la rassurer ?
Le projet de loi ne modifie rien au principe du secret des correspondances et à ses limitations actuelles en matière de communications électroniques
En gros “ca change rien par rapport à maintenant”, comprenez : “on est déjà en train de vous la mettre à l’envers”.
Sur le § “le juge sera absent de la procédure”, réponse : “faux, on vous permet de demander un recours au juge, après qu’on vous ait espionné sans demander au juge”. C’est pas du foutage de gueule ? Ils ne prennent même pas la peine de déguiser leur magouille.
“le cadre d’application est trop large”, réponse : “nous souhaitons préciser ce cadre”. Souhaiter c’est bien, faire c’est mieux. Ils peuvent toujours claironner que “l’énumération des finalités permet de dire précisément dans quels domaines les mesures de surveillance sont possibles”, dans la mesure où c’est complètement faux …
Le point 9 comme quoi “les parlementaires seront exempts de ce contrôle” me fait juste bouillir : “c’est pour votre bien mais nous, on ne s’y soumettra pas”.
Les points 10 & 11 sont une pathétique tentative de justifier l’injustifiable par des affirmations creuses, sans la queue d’un argument “on vous fera pas de mal”, “tout ira bien”.
Je trouve qu’ils déconnent sérieusement depuis un paquet d’années, mais là c’est très proche d’une déclaration de guerre envers la population. Une réponse stupide à une actualité chaude. Ce gouvernement fait exactement ce que les terros essayent de faire : installer un climat de peur pour lancer une guerre civile.
Le 14/04/2015 à 12h02
Je vais aller apprendre à parler Comanche et faire comme les Code Talker.
Le 14/04/2015 à 12h03
Je pense qu’un vrai/faux avec d’autres questions aurait plus de portée critique ; ces questions-là sont faites pour avoir des réponses complaisantes, même quand on corrige la réalité des réponses du gouvernement qui a un peu enjolivé le trait. Par exemple, parler de la difficulté de créer des algorithmes fiables, insister sur le fait que toutes les communications sont écoutées, parler de l’opposition civile à ce projet de loi, insister sur les moyens budgétaires et procéduraux…
Le 14/04/2015 à 12h04
Le 14/04/2015 à 12h07
Et oui … déjà quand tu vois les voisins qui te jugent sans même te connaitre car tu vas pas les voir comme les autres pour cracher dans le dos des gens…
Le 14/04/2015 à 12h56
Bonjour.
Ça fait longtemps que je n’ai pas posté, mais là je me sens “obligé”
Je vois, ici et ailleurs, le même échange type que je peux résumer ainsi:
A: -“cette loi va transformer notre système en dictature.”
B: -“Faux, la loi ne fait pas la dictature, donc la loi n’est pas un problème.”
En effet A se trompe, ce n’est pas une loi seule qui fait un régime dictatorial. Mais B se trompe aussi en déduisant qu’il n’y a pas de problème. Je développe:
Si on regarde l’Histoire, on peut constater que, sauf coup d’état par des forces armées, une dictature ne se met en place que progressivement. Ce qui implique des étapes. Ce n’est donc pas une loi seule qui fait une dictature. Cependant, une loi peut constituer une des étape nécessaires et suffisantes. Et il est clair que la loi (qui n’en est pas encore une) dont il s’agit ici met en place des outils qui sont utiles à une dictature et favorise son avènement (sans pour autant la rendre inéluctable, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit).
Le big brother de 1984 serait-il possible sans les télécrans ? Surement pas. Le télécran est-il suffisant pour que big brother existe ? Non plus, mais il lui ouvre la porte, et c’est ça qui est dangereux et inquiétant.
Ne perdez pas de vu que cette proposition de loi n’est qu’un élément d’une longue série qui va dans se sens. N’a-t-on pas, par exemple, presque remplacé “vidéosurveillance” par “vidéoprotection” ? Cette progression lente fonctionne tellement bien que certaines personnes sont même convaincues du bien fondé du bouzin et le défendent ardemment, notamment avec le sempiternel argument à deux ronds: “Je n’ai rien à cacher, donc je ne crains rien.”
Cet argument n’en est pas un si on regarde un peut plus loin que le bout de son nez. A ceux qui pensent n’avoir rien à cacher je citerais “http://ni-pigeons-ni-espions.fr/” dont le lien à été donné ici dans un post précédent (merci au passage ^^)
“Chacun de nous a quelque chose à cacher. C’est pourquoi nous avons des loquets aux portes des toilettes, des rideaux aux fenêtres de nos chambres à coucher, et que nous ne souhaitons pas que notre employeur sache qu’on envoie des CV ailleurs. Rien de tout cela n’est illégal, et pourtant nous avons besoin de cette intimité. Encore un doute ? Envoyez-nous votre déclaration d’impôts, vos trois dernières fiches de paye et le mot de passe de votre compte email (c’est promis, on ne touche à rien !) pour que nous parlions de tout ça. :)”
J’ajouterais que ça peut changer dans le temps. Exemple: J’ai chez moi le livre X. J’aime boucoup ce livre, il porte à réfléchir et j’aime en débattre avec mes amis, par mail, téléphone, de visu etc. Bien sûr, je n’ai pas à le cacher et le fait que le gouvernement soit au courant ne me gène pas. Il le sait mais il ne s’y intéresse pas, c’est la lutte contre le terrorisme qui l’intéresse.
Un nouveau gouvernement arrive et dérive petit à petit d’une manière qu’on avait pas anticipé (cherchez dans les livres d’Histoire, c’est déjà arrivé ^^) Ce gouvernement estime que ce livre est dangereux pour lui et décide de l’interdire et d’arrêter tous ceux trouvés en sa possession… Ah! Que faire ? Deux options:
1- Je rentre dans le rang, je jette le livre.
2- Je veux garder ce livre et je dois donc cacher le fait que j’ai ce livre. Je réalise, un peu tard, qu’interdire un livre est typique d’une dictature, qu’il est illégitime de m’interdire de lire et posséder ce livre et d’en discuter avec mes amis. Je le garde donc et je résiste, je veux me soustraire à ce régime, et peut-être même militer contre. Ah oui mais, ces lois, que je croyais inoffensives, on été appliquées, et par recoupement de données, l’état sait si je possède ou pas ce livre et si j’en parle ou pas.
Résultat: je l’ai dans le *, j’aurait du me réveiller avant, maintenant c’est difficile voire trop tard.
Et si on arrêtait les personnes correspondant à un critère physique ou ethnique ? Il ne reste qu’un choix, se cacher pour survivre, c’est à dire cacher ce qu’on est. C’est à dire cacher ce qu’on avait pas à cacher auparavant. Ce qui, de bien entendu, est rendu très difficile pour ne pas dire impossible vu les moyens de surveillance mis en place… (le premier qui me parle de point godwin s’en prend une. Il n’y a pas que sous le 3eme reich que des personnes ont été persécutés pour leur appartenance à un groupe ethnique, religieux etc.)
Voilà, je me suis lâché, j’espère que la graine germera et que je ne vous ai pas trop saoulé :) . Merci de m’avoir “écouté”.
Le 14/04/2015 à 13h50
Je pense que nextinpact gagnerait à enrichir sa recherche
des contradictions du projet de loi par de simple arguments statistiques qui ont
le grand mérite de sortir un peu de expressions lourdes qui sont employés et
finissent par brouiller l’écoute…
Si l’on compare un taux extrèmement faible de faux positifs du système de
détéction automatisé et soit disant anonyme des « noites noires » ou
même des fausses antennes relais avec l’échantillon de connexions qu’elles sont
supposées traiter, le nombre de détéctions qui révèlent des faux positifs est
très élevé…
Ceci démontre mathématiquement l’échec annoncé d’un tel dispositif et le biais cognitif des architectes qui mène
évidement à la suspicion généralisée par oubli de la fréquence basse.
Wikipedia
Le 14/04/2015 à 13h52
Croire que les horreurs du passé ne surviendront plus parce qu’actuellement on est en « démocratie », c’est juste idiot, biaisé, le déni de l’histoire humaine et une vision à court terme.
Et vu l’évolution actuelle où l’administration a une volonté réelle de contrôler de plus en plus, je doute que ce système soit utilisé qu’à bon escient…
Le 14/04/2015 à 13h56
Ce que tu décris se résume avec l’expérience de la grenouille dans la casserole :
Si tu jettes la grenouille dans l’eau bouillante elle en ressort aussitôt.
Si tu plonges la grenouille dans de l’eau tiède et que tu augmentes la température progressivement, il est déjà trop tard pour elle de sauter hors de la casserole…
Au fait, les grenouilles : " />
Le 14/04/2015 à 14h01
C’est faux, en effet, puisque le juge pourra être saisi, notamment
par la Commission nationale du contrôle des techniques de renseignement,
laquelle pourra elle-même être saisie par le citoyen…Un long chemin parsemé
d’embûches…
Cela suppose que le citoyen est au courant du fait qu’il est sous surveillance ?
Le 14/04/2015 à 14h12
Ah non, si il est au courant ce n’est plus de la surveillance… " />
Ce qui est extraordinaire, c’est l’absence totale du réel autour de ce projet de loi. D’un côté des recours sont proposées, de l’autre ces recours sont irréalistes. Ce qui montre qu’en réalité, les recours proposés sont des alibis relevant du jeu mot juridique.
Je pense que le constat suivant est juste : il est inutile de chercher à débattre de ce projet de loi, il est conçu pour prendre au piège par l’énigme toute pensée.
Le 14/04/2015 à 14h12
Le 14/04/2015 à 14h32
Le 14/04/2015 à 14h36
Le 14/04/2015 à 08h46
moi perso ça me choque quand je vois que le gouvernement sur ce site bidon balance des grand “c’est vrai, c’est faux” alors que tout peut être interprété de différentes façon au final … “c’est vrai mais dans certains cas …”
c’est vraiment se foutre de la gueule du monde
“j’ai plein d’outils pour anéantir toute vie privé, je ne les utiliserais que dans un cadre bien définis, sauf si …”
Le 14/04/2015 à 08h47
https://francesudouest.files.wordpress.com/2015/01/je-suis-charlie.jpg
Le 14/04/2015 à 08h50
Et si on ajoutait les lanceurs d’alerte à la liste des professions protégées?
Amendement rejeté, c’est trop risqué pour les industriels et les politiques. #terrorisme
Le 14/04/2015 à 08h52
Le 14/04/2015 à 08h55
ce site de vrai/faux fait tellement hypocrite que si la finalité de cette lois n’était pas autant liberticide ça en deviendrait risible …
Le 14/04/2015 à 09h07
Ouf =) On se sent beaucoup plus sécurité maintenant, vivement la loi marchal et les camps de rééducation.
Le 14/04/2015 à 09h17
Seulement, il reconnait dans le même temps que les services pratiquent des mesures illicites. Faut-il pour autant les légitimer, les autoriser ?
La réside toute la problématique:
Dans le 1er cas, tout se joue autour de l’encadrement et du champ d’application de la loi
Dans le 2eme, cela revient à vouloir remettre la poussière sous le tapis
Dans le 3ème, ben pourquoi pas, après il faudra juste être très persuasif avec le grand public…
Le 14/04/2015 à 09h20
C’est VRAI
Le 14/04/2015 à 09h21
Très intéressant. Merci beaucoup.
Le 14/04/2015 à 09h34
Le 14/04/2015 à 09h39
Seulement 5 ans ^^’
Le 14/04/2015 à 09h49
”..expliquer au plus grand nombre ses bienfaits.”
pardon !
(j’ai pouffé de rire ! )
non mais franchement : QUEL cynisme !!!! " />
Le 14/04/2015 à 09h52
Merci à Marc pour le travail de déconstruction de la propagande gouvernementale.
La prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions
Pathétique. Comme si tenter de verrouiller la dévolution inéluctable de leur misérable cirque guignolesque pseudo-démocratique pour en profiter un peu plus longtemps allait leur éviter de payer un jour pour toutes leurs incuries à notre égard et de subir une crucifixion bien méritée en phase terminale politique.
Le 14/04/2015 à 10h05
“Il y a cependant un petit écueil inévitable : lorsque le gouvernement
aspirera les données techniques par algorithmes prédictifs, comment
s’assurera-t-il que les IP et autres coordonnées de ces professionnels
ne seront pas dans le flux ?”
C’est même pire que ça. Tu veux écouter le Pen pour savoir si le père et la fille joue la comédie ou pas. Tu n’as pas le droit de le faire car ils sont élus. Ok, alors tu écoutes “seulement” leur conjoint, leur enfants, leur amis,…
Le 14/04/2015 à 10h05
Le 14/04/2015 à 10h12
Je sens que Marc Rees est en train de spécialement motiver le premier ministre à effectuer une demande d’autorisation de surveiller un journaliste. Je me trompe ?
Le 14/04/2015 à 08h03
Les raccourcis sont un peu gros.
A partir du moment ou il y a une condition, on peux pas valider le point.
Pour le point 5 par exemple, c’est ‘pourra’.
On peux très bien conclure, que par économie de temps et de moyen, le judiciaire ne sera jamais impliqué.
Seuelement dans les gros cas flagrant, ou alors, après détection.
Le 14/04/2015 à 08h07
Rahlala pour faire ce genre de pages ils réalisent bien ce qu’ils sont en train de faire. Et bon le coup de “Les intérêts économiques industriels et scientifiques majeurs de la France” (à traduire en language courant en “l’intéret économqiue des copains”) me fait toujours autant vomir. Ca n’a rien à faire dans un texte de ce genre et ils ne pourront JAMAIS le justifier vis à vis des hébergeurs français.
Le 14/04/2015 à 08h14
Ok, j’active mon Aes 3 1024 bit !
Le 14/04/2015 à 08h14
Pour détecter un bruit dans une jungle sonore, c’est un peu inévitable : il faut élargir au maximum le spectre auditif de l’oreille.
Ça me fait penser que j’ai lu ça ce matin :
‘A Bayesian is one who, vaguely expecting a horse, and catching a glimpse of a donkey, strongly believes he has seen a mule.’
Je trouve que ça s’applique pas mal ici. " />
Le 14/04/2015 à 08h20
Le 14/04/2015 à 08h21
http://ni-pigeons-ni-espions.fr/
Le 14/04/2015 à 08h22
C’est vrai, c’est faux, c’est frais, c’est du veau!
La boucherie Chirac&Hollande, partenaire officiel de la présidentielle de France depuis 1995.
Le 14/04/2015 à 08h22
Le 14/04/2015 à 08h25
Le 14/04/2015 à 08h36
Excellent article de ta part " />
De loin le plus utile et le plus vulgarisateur " />
Le 14/04/2015 à 08h40
Le 14/04/2015 à 08h41
Oui j’ai vu cela.
Merci pour le lien.
Y avait une rumeur d’un agent de la nsa dans les protocoles de certification…m’enfin.
Si qqun veut faire sauter une protection, il y arrivera.
Maintenant, le jeu désormais et juste de faire perdre du temps à celui qui veut “hacker” le temps que l’info devienne obsolète ;)
Le 14/04/2015 à 08h42
Le 14/04/2015 à 14h40
Le 14/04/2015 à 14h46
Le 14/04/2015 à 14h56
Je ne comprends pas ce besoin de penser que la question de la légalisation des techniques intrusives du renseignement est une question pertinente, mais je vais quand même essayer de vous comprendre.
Le renseignement est par définition affaire d’obscurité, ok, il serait donc bien de le rendre clair, pourquoi pas. La question se déplace donc sur les possibilités offertes au législateur pour se faire, ok pour ça.
Mais, fondamentalement, mis à part légaliser pleinement des pratiques qui sont préférablement mises sous le tapis par tout représentant d’état dans tel ou tel scandale réel ou supposé, qu’est ce que cela change ?
Deux cas de figure : l’exécutif dira que c’était légal ou n’en dira mot.
Et, nous savons désormais grâce aux effets d’annonces que nous sommes potentiellement surveillés.
Est-ce bien un rapport de forces souhaitable ? Le mieux ne serait-il pas ici l’ennemi du bien ? C’est ma seule véritable question.
Le 14/04/2015 à 14h59
Le 14/04/2015 à 19h58
Le 14/04/2015 à 23h39
Souvenir Hadopi (intervention des forces spéciales pour arrêter un parent. “Une personne, dans cette maison, a mis à mal tous les membres de notre services sur le jeux Y”, “notre service le considère comme un potentiel terroriste”)" />
Le 15/04/2015 à 06h40
Le 15/04/2015 à 07h16
mais n’y a t’il pas des juges anti terroristes? personnellement cela ne me gene pas que la justice s’occupe de cela. mais que le ministère de l’intérieur puisse le faire seul sans rendre de compte et puisse “l’effacer” encore moins. souvenez vous des personnes que nous avons pu avoir a l’intérieur. imaginez qqun du FN au ce poste par négociation avec un parti plus “républicain” pour arriver a se faire élire?
non je n’aime vraiment pas l’idée.
c’est a la justice de s’occuper et de controler tout ca. personne d’autre.
Le 15/04/2015 à 07h37
Le 15/04/2015 à 07h58
“3. Le Gouvernement met en place un dispositif massif d’interception des conversations privées”
Les mots genre “fils de putes” vont apparaitre de + en + souvent dans les conversations, à mon avis, surtout pour qualifier les élites. Va falloir mettre des filtres, hein ?
“6. Le champ des finalités justifiant le recours aux techniques de renseignement est trop large”
Le cyberterrorisme inventé afin de mieux museler le peuple et les rares médias encore libres, la garantie pour les élites de mieux piquer dans les caisses avec moins de risques de se faire pincer…
La prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ? Ou comment arrêter tout opposant qui risque de déclencher une révolution. De toute façon, il suffira de tirer sur la foule, ce qui ne sera pas une première en France…
Comme nous sommes en plus à faire des pipes et baisser nos frocs devant certains pays “alliés”, notre sécurité nationale n’a plus à s’en faire, elle a été vendue par nos élites.
“7. Les procédures d’urgence sont indispensables”
Surtout pour protéger les crapules copines ?
“8. Les services de renseignement pourront agir sans autorisation” KGB le retour !
“9. Certaines professions bénéficieront d’un statut protecteur”
Surtout les moins honnêtes et les copains du pouvoir en place, hein !?
“10. La loi actuelle protège mieux les libertés individuelles”
Elle protège surtout les nantis et autres apparatchik contre le peuple !
Le 15/04/2015 à 08h06
Le 15/04/2015 à 08h30
Rendons hommage au remarquable travail de M. Rees depuis la publication du projet de loi “Renseignement”.
Vos explications sont claires ET documentées.
Chapeau bas !
Le 15/04/2015 à 11h12
Le 15/04/2015 à 12h11
Le 16/04/2015 à 08h40
Eh beh, cher Marc je te trouve encore plus dure que les gars d’E&R qui relaient l’info de numerama ! (ils en font eux aussi l’analyse)
Sale dissident va ! " />
Le 18/04/2015 à 09h22
(avec ces fausse-antennes mobiles)
pour POUVOIR écouter UNE* personne…ils seront OBLIGES d’en écouter 10, 20 …., ils appellent ça :
“les dégâts collatéraux” …bah tant pis “pour eux” !
… et après ça : ils pavanent devant les caméras TV –>
“cette Loi est respectueuse des Libertés Individuelles”…argh !!!!!!! " />
* 1 terroriste de repéré
le Peuple