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[Dossier] Internet, mode d’emploi : fibres optiques et câbles sous-marins (partie 6)

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[Dossier] Internet, mode d’emploi : fibres optiques et câbles sous-marins (partie 6)

Les câbles sous-marins à fibre optique sont les véritable épines dorsales de l’Internet mondial. Ils permettent de relier des pays et des continents, en complément de la fibre optique sur terre (et en l’air). Sur le papier, la solution semble idéale, mais elle a des contraintes techniques, notamment le besoin de répéteurs à intervalles réguliers.

Le 03 avril à 17h35

Dans les précédents articles de notre dossier sur le fonctionnement d’Internet, nous avons pu suivre le voyage d’une requête. Nous sommes partis d’une URL, passée à la moulinette du DNS pour trouver l’adresse IP du serveur, puis nous avons utilisé les routes BGP pour le rejoindre. Un peu de peering et de transit via des points d’échange, éventuellement un « détour » par les CDN pour éviter de faire le tour de la Terre pour pas grand-chose, nous voilà à destination. Sur le papier, cela fonctionne bien. Mais en pratique, comment relie-t-on ce petit monde ?

Dans cette sixième partie, nous allons parler du cœur des réseaux. La principale technologie utilisée pour transporter des données est la fibre optique… mais on va commencer par briser un mythe auquel certains sont peut-être encore attachés : la fibre n’est pas le moyen le plus rapide (au sens de la latence) de transmettre des données.

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Commentaires (9)

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Rhooo le sous titre d'un temps ancien :D
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Oui, c'est malin, ça, je l'ai dans la tête maintenant !
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C'est parce qu'en fait, Tb/s, ça signifie The beatles / sixties.
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Toujours aussi captivante cette série d'articles. Merci Sébastien.
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Cela m'amène une réflexion : les garanties, la fiabilité des câbles terrestres ainsi que leur plus faible coût d'exploitation ne pourrait-ils pas permettre de tolérer une augmentation de ce dernier coût en aller enfouir du câble dans des zones reculées afin de les traverser ?

En faisant ceci, un maillage de l'Afrique deviendrait imaginable, en espérant pouvoir toujours avoir des circuits possibles au gré de l'apparition ou disparition des conflits locaux.

Cela permettrait par exemples de contourner la grosse difficulté de l'extrême concentration du canal de Suez et de rejoindre l'Océan Indien en augmentant à peine la latence par rapport au sous-marin méditerranéen, d'apporter de la redondance pour l'ensemble du pourtour africain, pour un prix d'exploitation qui permettrait d'éviter les liens aux tarifs prohibitifs du Moyen-Orient.
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Tu créerais, comme pour les gazoducs et oléoducs, une dépendance aux territoires.
Je ne dis pas que c'est beaucoup mieux dans les eaux internationales, mais la Russie s'est mordue les doigts d'alimenter le gazoduc européen par l'ukraine, elle a refusé de développer la route qui passe par la Géorgie, et elle s'est faite exploser le nordstream2.
A chaque solution sa galère en terme de maintien.

Traverser 15 pays dont la moitié en guerre civile avec des groupes rebelles, c'est un sacré challenge !
:bravo:
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ça me surprend toujours de lire le terme waves alors qu'auparavant j'ai toujours entendu parler de lambdas pour parler des différentes longueurs d'onde multiplexées.
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En vérité personne n'utilise ce terme : on utilise toujours lambda, channel, et Wavelength mais jamais en abrégé.

En tout cas, ni chez Nokia, ni chez ASN, ni chez Cienna (donc à peu près nulle part). Peut-être chez les commerciaux d'Orange :francais:
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ouais 'fin, les FH ont peut-être une meilleure latence, mais tu fait pas passer 100Gb/s avec, même en 80GHz 4096 QAM... en plus, t'a la courbure de la terre à prendre en compte, et au delà d'une certaine distance, selon l'emplacement, c'est plus simple (et instable) de faire rebondir ton onde sur la stratosphère...
bref, les fibre ont beaucoup moins de contraintes de position que le FH.

[Dossier] Internet, mode d’emploi : fibres optiques et câbles sous-marins (partie 6)

  • La fibre n’a pas la meilleure latence, loin de là

  • Sur terre, en l’air et sous l’eau : les fibres passent partout

  • Sur de longues distances, il faut prévoir des répéteurs

  • Les câbles sous-marins, c’est bien… mais attention à la maintenance

  • « Le sous-marin c’est chiant »

  • 570 câbles sous-marins en service dans le monde

  • On s’approche des 500 Tb/s par câble sous-marin

  • Spoiler : on va parler de waves par la suite

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