[Dossier] Internet, mode d’emploi : fibres optiques et câbles sous-marins (partie 6)
We all live in a cable submarine, cable submarine, cable submarine
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Les câbles sous-marins à fibre optique sont les véritable épines dorsales de l’Internet mondial. Ils permettent de relier des pays et des continents, en complément de la fibre optique sur terre (et en l’air). Sur le papier, la solution semble idéale, mais elle a des contraintes techniques, notamment le besoin de répéteurs à intervalles réguliers.
Le 03 avril à 17h35
10 min
Internet
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Dans les précédents articles de notre dossier sur le fonctionnement d’Internet, nous avons pu suivre le voyage d’une requête. Nous sommes partis d’une URL, passée à la moulinette du DNS pour trouver l’adresse IP du serveur, puis nous avons utilisé les routes BGP pour le rejoindre. Un peu de peering et de transit via des points d’échange, éventuellement un « détour » par les CDN pour éviter de faire le tour de la Terre pour pas grand-chose, nous voilà à destination. Sur le papier, cela fonctionne bien. Mais en pratique, comment relie-t-on ce petit monde ?
Dans cette sixième partie, nous allons parler du cœur des réseaux. La principale technologie utilisée pour transporter des données est la fibre optique… mais on va commencer par briser un mythe auquel certains sont peut-être encore attachés : la fibre n’est pas le moyen le plus rapide (au sens de la latence) de transmettre des données.
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Spoiler : on va parler de waves par la suite
Commentaires (9)
Le 03/04/2025 à 18h43
Le 03/04/2025 à 18h47
Le 03/04/2025 à 20h52
Le 03/04/2025 à 20h53
Le 03/04/2025 à 22h00
En faisant ceci, un maillage de l'Afrique deviendrait imaginable, en espérant pouvoir toujours avoir des circuits possibles au gré de l'apparition ou disparition des conflits locaux.
Cela permettrait par exemples de contourner la grosse difficulté de l'extrême concentration du canal de Suez et de rejoindre l'Océan Indien en augmentant à peine la latence par rapport au sous-marin méditerranéen, d'apporter de la redondance pour l'ensemble du pourtour africain, pour un prix d'exploitation qui permettrait d'éviter les liens aux tarifs prohibitifs du Moyen-Orient.
Le 03/04/2025 à 23h15
Je ne dis pas que c'est beaucoup mieux dans les eaux internationales, mais la Russie s'est mordue les doigts d'alimenter le gazoduc européen par l'ukraine, elle a refusé de développer la route qui passe par la Géorgie, et elle s'est faite exploser le nordstream2.
A chaque solution sa galère en terme de maintien.
Traverser 15 pays dont la moitié en guerre civile avec des groupes rebelles, c'est un sacré challenge !
Le 03/04/2025 à 23h31
Le 07/04/2025 à 13h54
En tout cas, ni chez Nokia, ni chez ASN, ni chez Cienna (donc à peu près nulle part). Peut-être chez les commerciaux d'Orange
Modifié le 04/04/2025 à 05h20
bref, les fibre ont beaucoup moins de contraintes de position que le FH.