Vincent Strubel (ANSSI) : « On est en Ligue 1 des nations cyber »… face aux Russes et Chinois
Tant qu'on n'est pas relégué…
Ce matin, l’ANSSI organisait une conférence de presse pour présenter son Panorama de la cybermenace en 2024 (nous y reviendrons dans un second article). Face aux mouvements géopolitiques au niveau mondial, s’est posée la question des relations de la France avec ses alliés… et les autres acteurs du monde cyber, notamment la Chine et la position assez singulière de la Russie.
Le 11 mars à 15h13
6 min
Sécurité
Next
Les États-Unis sont des alliés, « avec une coopération étroite »
Lors de la conférence de presse à laquelle Next était présent, Vincent Strubel, directeur général de l'ANSSI, l’a réaffirmé sans détours : « Les États-Unis, ce n’est pas nouveau, ce sont des alliés […] avec une coopération étroite, des échanges réguliers sur notre appréciation de la menace ».
Le patron de l’ANSSI met en avant des signalements mutuels, bénéfiques pour les deux nations : « ils nous ont prévenus d’attaques imminentes, on les a prévenus d’attaques imminentes ». Cette coopération « concrète », précise Vincent Strubel, a notamment permis d’éviter des compromissions d’hôpitaux dans les deux pays.
Mais cette coopération s’inscrit aussi dans un cadre plus large de tension entre l’Europe, les États-Unis, la Russie et la Chine.
Cette coopération va-t-elle changer ?
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Vincent Strubel (ANSSI) : « On est en Ligue 1 des nations cyber »… face aux Russes et Chinois
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Les États-Unis sont des alliés, « avec une coopération étroite »
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Cette coopération va-t-elle changer ?
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La France est « une grande nation Cyber »
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La souveraineté, c'est de pouvoir décider.
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L’espionnage est toujours une forte préoccupation
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La « singularité de la Russie »
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« L’attaque massive peut se produire »
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 11/03/2025 à 15h20
« C’est toujours mieux avec des partenaires » tant que consentie librement oui
[fin du hors sujet]
Le 12/03/2025 à 12h04
Le 12/03/2025 à 12h23
LaLiga qui est aussi la première division espagnole ?
Modifié le 16/03/2025 à 11h35
Problème : si on veut un avis non-biaisé, comment évalue-t-on réellement ses/nos capacités ?
J'aimerais que l'on ne pêche pas par arrogance, et on peut constater assez vertement que l'on devient inapte dès que les États-Unis de désengagent : on l'a vu avec les renseignements fournis aux Ukrainiens et la capacité de production de munitions.
Avoir une armée spécialisée, avoir du matériel de pointe, va toujours de pair avec un problème de volume : l'excellence signifie par nature une faible quantité.
Je ne vois pas pourquoi ce serait différent de l'ANSSI. Elle peut être excellente, mais peut-elle absorber une vague Russe au Chinois s'ils ouvrent véritablement les vannes, au-delà des tests et de la reconnaissance des systèmes ?
L'IoT ne fait que nous montrer par la surface ce qui existe en profondeur dans les protocoles et systèmes industriels : tout est friable, tout est pensé fonctionnel, peu (voire rien) n'est sécurisé.
Que les attaque de ces gros pays armés d'une multitude de petites mains se face en volume et/ou en profondeur, je ne suis pas sûr que notre excellence puisse nous sauver.
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