Dès la rentrée prochaine, les élèves de seconde (générale ou technologique) de certains lycées pourront choisir de suivre un enseignement d’exploration consacré à l’informatique et à la « création numérique ». Facultatif et d’une durée hebdomadaire de 1h30, ce cours devrait conduire les adolescents à mener des projets autour des nouvelles technologies.
Afin d’aider les lycéens à mieux choisir leur série pour le baccalauréat, tous les élèves de seconde disposent depuis 2010 d’un tronc commun (comprenant les maths, le français, l’histoire-géographie, l’EPS, SVT....), auquel s’ajoutent obligatoirement deux enseignements dit d'exploration. Ces cours, choisis par chaque adolescent, peuvent être consacrés à l’apprentissage du latin ou du grec, aux sciences de l’ingénieur, à la littérature, aux sciences de laboratoire, etc.
Un arrêté publié ce matin au Journal officiel est toutefois venu modifier l’intitulé d’un de ces modules d’une heure et demie par semaine. L’enseignement d’exploration « Création et innovation technologiques » se transforme en effet en « Création et innovation technologiques - Informatique et création numérique ». Le changement est cependant loin de se limiter au nom de ce cours...
Lier réalisations techniques et réflexions critiques sur le numérique
Le Conseil supérieur des programmes a adopté en mai dernier un projet de programme, qui devra toutefois être officiellement validé par la ministre de l’Éducation nationale. Ce texte (PDF) a pour double ambition « d'apporter aux élèves de seconde des connaissances et des modes de raisonnement dans le domaine de la science informatique et de les amener à un premier niveau d'analyse critique des enjeux du numérique ». En clair, il s’agira de jongler entre aspects techniques d’une part, et le questionnement autour de l’incidence des nouvelles technologies d’autre part.
Les enseignants devront pour cela faire travailler leurs élèves sur différents projets au cours de l’année scolaire, tout en restant dans un esprit d’initiation. Le tout devrait s’articuler autour de quatre grands thèmes : l’ordinateur et ses composants, la numérisation de l’information, l’algorithmique et la programmation, la circulation de l’information sur les réseaux. Il pourra par exemple s’agir de créer un site Internet, tout en réfléchissant à la confiance à accorder aux informations trouvées sur le Web.

Si tous les élèves de seconde peuvent théoriquement choisir cet enseignement d’exploration, seuls certains établissements risquent de le proposer dès le mois prochain (voir ici la liste des 35 lycées le proposant par exemple dans l’académie de Grenoble). Davantage d’établissements devraient cependant offrir ce cours lors de la rentrée 2016.
L’enseignement de l’informatique à tous les élèves de toutes les filières du lycée est régulièrement réclamée (par exemple par le Conseil national du numérique ou le rapport parlementaire des députées Corinne Erhel et Laure de La Raudière), alors que le numérique est souvent présenté comme un secteur d’avenir, porteur d’emplois. François Hollande s’est d’ailleurs rallié à plusieurs de leurs propositions (voir notre article). Les projets de programmes applicables à partir de la rentrée 2016 prévoient en outre une introduction de la programmation à partir du CE1, en vue d’un apprentissage plus poussé de l’algorithmique à partir de la cinquième.
Commentaires (93)
C’est bien, on avance.
En 2005, la seule option informatique en seconde présente dans mon lycée était “Mesures Physiques et Informatiques”, et ça se résumait à du QBasic.
Bon… vu que toutes les calculatrices se programmaient dans d’autres variantes du BASIC c’était loin d’être inutile… mais quand même, ça faisait fichtrement daté pour l’époque.
Et pendant ce temps, l’Enseignement Agricole a introduit l’Informatique comme matière à part entière (1h en 2nde - 1e, 1h30 en BTS) depuis 15 ans.
Non mais continuez à vous enfoncer dans la médiocrité et les rustines, on va bien avancer comme ça…
C’est n’est pas un des objectifs de la Techno au collège?
Ca vient s’ajouter au panel d’options genre Sciences Expérimentales, Latin, Grec, etc?
Il était temps… mais le contenu semble faiblement technique :(
en 98 on a eu droit à une option sciences expérimentales, mais j’ai du jouer des coudes pour pouvoir intégrer l’option programmation qu’un prof de maths avait mis en place. C’était du Pascal, au moins ça m’a initié aux concepts d’algo plus élaborés qu’un goto.
En 1999 il y avait “Informatique et Electronique appliquées aux Sciences Physiques” (IESP) et ça se résumait déjà à du QBasic et c’était déjà daté…. Je n’imagine même pas en 2005.
L’EPS devrait être obligatoire spécialement pour les informaticiens !
C’est toujours ça de pris.
Avec un bon prof ça peut donner une introduction utile au sujet.
C’est déjà quelque chose de plus intelligent que de faire du code dès le primaire …. Si ca peut permettre à des lycéens de se trouver une vocation et ainsi d’orienter leurs études après, c’est super !
On avance doucement, mais on avance, c’est déjà beaucoup
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Ils vont créer une compétences spéciales pour donner cet enseignement ?
ISI ISP en force ! Bon j’avais prit ces options plus pour choisir le lycée qu’autre chose, mais c’était quand même sympa de faire des dessins en 3D et de faire la vidange d’une voiture :)
Je te laisse deviner qu’elle était la seule licence de mon université où le sport n’était pas obligatoire, et aucun créneau aménagé pour sa pratique.
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C’est bizzare j’ai pas souvenir d’avoir entendu parler d’une vague d’embauche de prof d’info… Tant pis pour les profs de math alors, vu que c’est toujours eux qui s’y colle.
J’avoue, le cliché fort en maths égale fort en info est toujours d’actualité dans l’enseignement.
Cela fait peur.
“Allez aujourd’hui on va faire un site web sous word!”
Alors que dans le Supérieur, les étudiants en math sont les premiers à râler quand ils font de l’info et inversement. ^^;
Je suis la preuve du contraire : en première année de fac (MIAS), 20 en info, 1 en math
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Je me suis réorienté par la suite !
Arf, mon Rép n’a pas pris… @ ElMegamanu
Ne me dis pas, ne me dis pas!
Je vais faire une analyse statistique pour comparer la masse graisseuse par profession…
Aucune idée du résultat encore… Qui après les politiques ???
Le coup du QBasic, c’est pas tant la faute des programmes que des budgets alloués à l’informatique par les lycées. Peut-être aussi un manque d’informations concernant les IDE ou des langages un peu plus sympathiques que du calcul en console, comme Processing ou des choses comme ça.
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Dans mon lycée, en 2010, en cours de math… On a aussi fait du QBasic sur des ordi sous Windows 98 :), alors qu’on avait Xp au CDI, et même des iMac en Art Plastiques…
Etrangement, j’étais dans un lycée qui formait aussi des BTS SIO et CG
J’avais compris que tu me répondais de toute manière. ;)
Bon après faut pas stigmatiser. Je commence à tirer moi même vers le petit gros… mais j’ai beaucoup de collègues sportifs qui vont à la salle tous les midis. :)
Ça peut être bête, mais tu attend quoi d’une tel option ?
Autant ça me paraît important d’avoir moins illétrés numérique, une compréhension plus approfondis des choses, autant je ne suis pas certains du tout que l’apprentissage de la programmation soit forcément nécessaire à ce niveau là, aborder son utilisation dans un cas si possible concret et sympa oui .
La programmation s’apprend déjà dans certains études supérieures, l’idée ici, c’est que l’élève puisse ainsi choisir css études supérieure en ayant une vision plus claire de ce qu’il s’agit s’il à fait l’option.
Bien sympathique. Maintenant il faut que ce soit suivi et qu’il y ait des gens compétents sur le sujet
Ben disons que c’est des souvenirs de collège. Au lycée j’ai fait un bac gestion compta et on nous faisait faire de la gestion de bdd et un site web en vrai html et tout. J’ai toujours pas compris qui a écrit les programmes pour cette fillière mais moi j’ai bien aimé.
Quand j’étais en Seconde j’avais la SES d’imposée par le lycée pour qu’on ait fait de l’éco et un autre au choix. Comme j’étais latiniste, j’ai pu prendre Latin en enseignement d’exploration. Du coup j’ai jamais ressenti le fait d’avoir des matières au choix en plus.
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Sinon pour contrer vos clichés, mon prof d’ISN était un prof de Physique et non de Math.
Il en a dits de beaux. Dixit wikipedia :
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“La programmation par objets est une idée exceptionnellement mauvaise qui ne pouvait naître qu’en Californie. ”
très intéressant, merci
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qu’est-ce qu’ils appellent “une exposition antérieure au BASIC” ? avoir appris un langage plus ancien ?
Je pense qu’il voulait dire “avant de commencer leurs études d’informatique” ?
Une anecdote : dans le cadre de l’algo en lycée, je fais programmer les élèves -hélas- en BASIC Casio ou Texas, car je trouve que cela les motive plus que de laisser l’algo inactif sur papier…
Ayant repéré un élève de 2de particulièrement doué, je lui fais part de mes doutes sur le BASIC et lui propose de s’informer pendant les vacances scolaires sur un “vrai” langage (et je lui en propose 2 ou 3, dont Python). Quinze jours après, il revient en maîtrisant Python de manière quasi professionnelle, programmant naturellement sans écrire l’algorithme, utilisant des instructions peu utilisées, dont je ne soupçonnais même pas l’existence !
Passé en 1°S, il a participé brillamment aux concours CASTOR/ALGORÉA.
une introduction de la programmation à partir du CE1, en vue d’un apprentissage plus poussé de l’algorithmique à partir de la cinquième.
C’est beau de rêver. Occupons nous déjà de la maitrise des fondamentaux (lire, écrire, compter) avant l’entrée en sixième.
Aborder la machine de Turing alors qu’on ne sait pas lire l’heure sur une pendule (exemple vécu), je pense que c’est illusoire.
Tant qu’ils ne choppent pas la peste. :x
C’est pas le dictionnaire de l’académie qui fait foi ?
Et pourtant, on utilise “pendule” pour un appareil donnant l’heure, s’accrochant au mur et sans pendule, et “horloge” pour un meuble contenant un appareil donnant l’heure avec un balancier ou pendule
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Vous allez pas nous en chier une pendule !
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Ce que tu décris, ce ne serait pas plutôt du COBOL ?
Edit: Je viens de faire un petit tour sur Wikipédia… Et en effet tu m’apprends un truc sur les débuts du langage. :o
et oui.
C’est le problème du physique du garde qui fait un parallèle entre la manche et le voile.
Ou celui de la physique de la garde qui fait une parallèle entre le manche et la voile.
je ne sais plus.
Oui je me souviens de la forme, j’ai “écrit” (soyons juste… recopié dans un magazine mais en m’efforçant de comprendre) mon premier programme en BASIC à 9 ans sur Amstrad 6128 (un petit jeu où il fallait faire passer un vaisseau dans un labyrinthe avec scrolling automatique/imposé
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Mes capacités de dev n’allant pas plus loin qu’un script powershell avec maxi 5 variables, je ne confirmerai pas ni n’infirmerai l’aphorisme du début de cette discussion (juste que j’indente, maintenant, parce que je peux le faire, ce qui n’était pas le cas il y a 25 ans
Du coup, je me rends compte que je prenais le bloc “antérieure au BASIC” alors qu’il m’aurait fallu considérer plutôt “exposition antérieure” (dans le premier cas ça signifie “langage avant le BASIC”, dans le deuxième “a touché au BASIC et est donc perdu pour le dev”) #RoiDeLaClarté
Oui vivent les science&vie et science&vie junior ou deux mois après il y avait le correctif qui expliquait pourquoi cela ne marchait pas
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La programmation en Techno… Non, on n’enseigne pas la programmation en techno (ni nul part au collège) mais la mise en pratique des bases de l’algorithmique qui, elle, est vue en cours de Mathématiques. A l’épreuve de Mathématiques du Brevet des Collèges 2015, il y avait un exercice de création d’un algorithmique basique bidon. Cet enseignement ne casse pas trois pattes à un canard.
Actuellement, la “programmation” d’un système simple est vu au niveau 4e à travers la découverte de la domotique, puis au niveau 3e si le professeur aborde un projet nécessitant la programmation d’un robot/système automatique.
Dans l’une des premières versions de la réforme du collège 2016, le contenu de ce “nouvel” enseignement d’exploration était en parti inclus dans le programme de Techno qui aurait dû alors être renommé en “systèmes d’informations” au lieu de disparaître totalement des programmes. Finalement, toute la partie algorithmique/programmation (demandée par notre cher président de la république) se retrouve intégralement dans le programme de Mathématiques, ne laissant plus rien à la Techno. Enfin si… Il va falloir aborder l’utilisation d’une imprimante 3D au moins 1 fois sur les 4 années… J’aurais préféré que la Techno soit supprimée comme cela avait déjà été tenté en 2006. Début août, en lisant la circulaire sur cette option, j’ai compris où était passée toute la partie informatique du code actuel de la discipline. Je vais avoir du mal à justifier l’utilité de ma discipline auprès d’élèves qui n’en ont déjà pas grand chose à faire de l’école.
Pourquoi seuls les enseignants de Mathématiques ou P/C peuvent prétendre enseigner cette option ? C’est une question étrange, surtout quand on sait qu’il existe un CAPET S2I (Sciences Industrielles de l’Ingénieur, qui permet d’enseigner entre-autres ISI/SI, STI2D, Techno…) avec une option Informatique et Numérique ! On marche sur la tête et ce n’est pas près de s’arranger…
C’est avec ce genre de profs que j’ai le plus appris !
Comment modifier un bat pour lancer un jeu au lieu d’un traitement de texte, crasher un bios, faire des conneries sous windows…
Comme d’habitude dans l’éducation nationale, les enseignants ne sont pas formés et là c’est pire c’est un texte qui arrive comme une fleur au mois d’Août l’air de rien. Je suis sûr qu’aucun enseignant est au courant de cet option.
Tiens, je pensais que cette option existait déjà un peu partout.
Dans mon lycée j’avais une option informatique dès la seconde et on apprenait à programmer en Turbo Pascal. Je pense d’ailleurs que c’est vraiment ce qui m’a définitivement lancé vers le développement.
Et c’était en 98⁄99.
Bref, bonne chose (si c’est bien mis en place et que ce n’est pas juste des cours de powerpoint).
s’ils pouvaient déjà commencer par apprendre à lire et à écrire
L’option a été mise en place il y a plusieurs mois dans de nombreux lycées (par exemple 35 rien que dans l’académie de Grenoble, précise l’article). Les enseignants sont choisis sur CV par l’Inspection, garantissant leur formation en informatique.
C’est la France, faut pas en attendre grand chose, sinon tu seras toujours déçu :^)
Je suis sûr que ce sera enseigné par des profs qui n’y connaissent rien…
Si j’ai pris cet exemple, c’est que quand ma sœur et mon frère sont passer par CM puis collège… je n’ai pas vu ces problèmes… et un prof m’avait confirmé que cela avait été plus ou moins supprimé du programme pour des raisons obscures mais que ca commençait à revenir
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Tu peux parfaitement faire de la récursivité avec un goto en Basic
" /> C’est peut-être même le meilleur moyen d’apréhender le concept pour un débutant à mon avis.
+1
La définition d’une fonction étant le label/numero de ligne et l’appel d’une fonction étant le goto.
De plus ca permet d’appréhender clairement la notion de pile de variables.
Pas sympa le système de commentaires NxI qui retire les indentations, hein ?
Oui, de toute façon, ça partait n’importe où, même avec un simple retour à la ligne…
oups, la fin du prog a sauté au moment du post !
a=int(input(‘a ? ‘))
b=int(input(‘b ? ‘))
c=pgcd(a,b)
ch=str©
print(‘le pgcd est’,ch)
Je suis enseignant dans l’informatique (capet sti genie elec option informatique et telematique) et je me vois dans l’obligation de vous informer des certaines choses de l’interieur. L’informatique n’est toujours pas une matière à l’education nationale, nous n’avons toujours pas d’inspection et tout est fait pour que cela n’evolue pas.
Le concours le plus proche pour enseigner l’informatique à l’EN est actuellement le capet sti2d option informatiON et numerique (c’est mon avis personnel), je vous invite a aller voir rapidement les sujets des epreuves 2013 http://www.education.gouv.fr/cid66144/sujets-rapports-des-capet-2013.html) pour vous rendre compte de la débilité de la situation. Dans ce concours, les seules questions qui se rapprochent de ce que je considère comme de l’informatique sont les questions 42 a 44 de la première epreuve. Le reste ? Un peu d’electronique et beaucoup de choses qui n’ont rien a voir avec l’informatique ou le numerique : beaucoup de connaissances en développement durable (comment consomer moins d’énergie …) de la geometrie, de la mecanique … Pour la session 2014, la première épreuve est commune à toutes les options (Energie, Information et Numerique, Architecture, Mecanique), et il y a une partie sur 9 qui se rapproche de l’informatique … La seconde partie est basée sur la production de cours. Franchement allez voir les épreuves, c’est fou … Cela fait bientot 15 ans que j’enseigne l’informatique et je ne serais plus capable à l’heure actuelle de décrocher un concours pour enseigner …
Bref, les profs qui feront cette option ne seront pas testés sur leurs connaissances en informatique … ce que veut l’EN aujourd’hui : des profs qui peuvent tout faire (meme mal, c’est pas grave) payé 1300€, qui vont forcément passer 10 ans voire plus en ile de france (et cela ne va pas s’arranger au vu des dernieres declarations de la ministre) et l’informatique patit énormément de cette politique.
Et merci de faire ces changements à une semaine de la rentrée, alors que les élèves ont déjà pris leurs options et que les répartitions entre les profs ont déjà été faites … et que des profs de mécanique feront cette option CIT qui l’an dernier n’était pas exclusivement de l’informatique … Peut etre que c’était prévu depuis quelques temps, mais meme mon chef de travaux n’était pas au courant mi juillet.
Bref, toujours au top …
Ouch essayons, après 20 ans de non-pratique du Basic
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quelquechose comme ça devrait marcher (en Locomotive Basic because why not (ou pas, j’ai pas la machine pour tester)) :
10 a=10
20 b=32
30 IF a=b THEN r=a:GOTO 60
40 IF a>b THEN a=a-b:GOTO 30
50 b=b-a:GOTO 30
60 PRINT r
La récursivité s’opère aux lignes 40 et 50 avec le GOTO 30, si la condition de la ligne 30 est verifiée l’algo s’arrete et affiche le pgcd en ligne 60.
Il y a un truc qui me dérange avec cet implem mais il est tard, flemme de me taper du basic pour vérifier, mais tu comprends sans doute le principe.
edit trop tard : ce qui me dérange peut être c’est que la variable r ne sert à rien mais bon, si c’est que ça, ça va. Je pense qu’il marche quand même.
Pas sûr qu’on puisse qualifier ce programme de “récursif”.
Avis des experts ?
Un programme récursif fait appel à lui-même.
Un autre exemple, encore dans le domaine des maths :
la dichotomie, en Python (il manque quelques lignes, c’est pour le principe)
def dichoto(a,b)
m=(a+b)/2
if ƒ(a)xƒ(b)<0
return dichoto(a,m)
else
return dichoto(m,b)
Clair, ce programme n’est pas récursif, il est itératif (ni l’un ni l’autre ne sont des insultes, hein)
Au passage, il utilise la possibilité de coller plusieurs instructions sur une seule ligne (séparateur :) et surtout derrière un THEN, ce qui n’était pas possible dans le BASIC initial (Darmouth) si mon souvenir est bon.
OK, merci. Allez, un dernier récursif pour la route, toujours en maths, et en Python ; utilité ? (facile…)
def blabla(n):
if not n:
return 1
else:
return n*blabla(n-1)
Ce GOTO 30 est utilisé comme appel d’une “fonction” siuée en 40 et 50. En regardant l’interpreteur travailler on verrait tout de suite la récursion (faudrait que j’installe un émulateur pour voir ça). Ca reste quand même une illustration de la récursivité (qui n’est qu’un cas particulier d’itération au fond). C’est masqué par le fait que les variables a et b sont globales.
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Pour être tout à fait pointilleux comme vous l’êtes ici, j’aurais dû utiliser un GOSUB et gerer la pile de retours. Inutile dans ce cas (et même nuisible au bon fonctionnement sur des grands nombres, ce qui fait du cas un mauvais exemple au fond, même dans un langage fonctionnel).
Et puis bon, j’aurais pu faire la même chose avec une instruction par ligne aussi hein, le phénomène n’est pas utile à la démonstration, juste à la clarté du code et même à ses perf sur ce type d’interpréteur. C’est un peu l’argument WTF non ?
M’enfin je vais pas me battre, je croyais rendre service en fait, pas tomber dans un piège d’enculeurs de mouches
Joyeuse récursivité
Edit : en fait je vois où est l’incompréhension. Vous parlez de programme récursif. L’algo ici se résout de manière récursive, avec les moyens du bord. Ce qui n’en fait pas un programme récursif au sens strict du terme, je vous l’accorde. Mais osef un peu d’après moi, pas très interessant comme débat.
Non, c’est l’enseignement d’exploration ICN, en 2de ; ISN est une spécialité, en Tale S.