Le marché du PC recule, ses acteurs préparent leur mutation
Winter is coming
Le 21 août 2015 à 15h20
11 min
Économie
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Depuis quelques années, le marché du PC est en pleine mutation et ses acteurs cherchent des solutions pour diversifier leurs activités pour tenter de ne pas sombrer en même temps que lui. Si certains ont encore le temps de voir venir, d'autres commencent à sentir le vent tourner.
S'il y a encore quelques années, les ventes d'ordinateurs progressaient trimestre après trimestre, ce n'est plus vraiment le cas. Désormais, constructeurs et assembleurs peinent à garder le sourire, et ce même quand ils annoncent que leurs ventes se sont écroulées moins vite que celles de la concurrence.
Un marché du PC en net recul
Les deux principaux analystes sur la question, l'institut Gartner et leurs confrères de chez IDC sont d'accord : le marché du PC est en berne, et la tendance se confirme. Au deuxième trimestre le premier indiquait une baisse globale de 9,5 % des ventes dans le monde sur un an, tandis que le second parle même d'une chute de 11,8 % des ventes sur la même période.
Si l'on se fie aux chiffres de Gartner, ce n'est plus vraiment la fête sur le marché du PC depuis fin 2012. La démocratisation des smartphones et des tablettes couplée au désamour des clients pour Windows 8 sont en effet passés par là. Il faut aussi dire que les performances de machines qui ont déjà quelques années peuvent encore être considérées comme suffisantes, à moins de ne s'intéresser qu'aux derniers jeux à la mode.
Sur les cinq dernières années, les ventes ont ainsi chuté de près de 18 % (Q2-10 vs Q2-15), et la tendance ne semble pas s'inverser pour le moment, même si Windows 10 pourrait permettre une petite relance avec les fêtes de fin d'année.
La plupart des fabricants d'ordinateurs sont touchés par cette baisse. Au dernier trimestre et selon les chiffres de Gartner de juillet 2015, l'ensemble du top 5 en a pris pour son grade. Acer encaisse par exemple une baisse de 20 % sur un an, ASUS est dans la moyenne avec - 10 % tandis que les deux leaders HP et Lenovo font à peine mieux (- 9,5 et - 7 % respectivement).
Il n'y a finalement que Dell pour sauver les meubles avec un recul de seulement 5 %, lui permettant d'augmenter significativement ses parts de marché et qu'Apple pour s'en sortir avec les honneurs, la marque à la pomme signant une progression de 16 % sur un an selon IDC.
Le marché des GPU échappe à AMD
Sur le segment des cartes graphiques (hors IGP), nous étions habitués depuis quelques années à voir une espèce de statut quo entre AMD et NVIDIA (voir ce graphique sur 10 ans chez Hardware.fr), le premier gardant environ 40 % des ventes, tandis que le caméléon s'en adjugeait environ 60 %. Mais depuis mi-2014, le vent a brusquement tourné. Une tendance nette qui n'a cessé de nos remonter de la part de différents constructeurs ces derniers mois.
Du côté d'AMD, l'architecture GCN qui a pris le relais de TeraScale en 2011 avec le lancement des premières Radeon HD 7000 n'a pas vraiment connu de changements profonds depuis, à l'exception du support de la mémoire HBM avec la récente Fury X. Dans le même temps, la firme de Sunnyvale a multiplié les renommages dans l'ensemble de sa gamme avec le lancement des Radeon R9 200 puis R9 300, ce qui a quelque peu nuit à son image.
Une pratique encore courante, aussi exploitée chez NVIDIA, mais qui prend une place bien trop importante dans la stratégie d'AMD. Le point d'orgue était sans doute la dernière conférence publique de la marque où l'on a pu voir Richard Huddy présenter la « nouvelle » gamme comme la révolution du moment, sans jamais mentionner le fait qu'il s'agissait de GPU utilisés depuis des années. De quoi exciter les fans, et la Red Team Plus, mais pas de quoi convaincre les acheteurs.
On pourrait penser que le fait de devoir faire avec une finesse de gravure qui stagne en 28 nm est le problème principal. Mais, bien que cela n'arrange rien, ce n'est pas forcément une fatalité. NVIDIA a d'ailleurs bien joué son coup avec l'arrivée de l'architecture Maxwell dans les GeForce GTX 750 Ti, puis dans les GTX 900. Cela a donné l'occasion à la marque de progresser significativement sur le plan du rapport performances/watt et de proposer de nouveaux produits, pendant que les renommages de puces se limitaient à l'offre d'entrée de gamme.
Fatalement, cela a eu de lourdes conséquences sur les ventes de cartes graphiques dédiées pour PC de bureau. D'après Mercury Research, les parts de marché d'AMD se sont tout simplement effondrées, passant de 38 % à seulement 18 % en l'espace d'un an, le grand gagnant dans l'affaire n'étant autre que NVIDIA qui se paye un score de 82 %. Heureusement que les consoles sont encore là pour que les rouges puissent sauver les meubles.
AMD dépense-il moins en R&D ? Oui, mais...
Pour AMD, la période n'est pas seulement difficile sur le marché des GPU. Les plus défaitistes diront que le navire prend l'eau dans tous les compartiments, les autres noteront simplement que les bénéfices manquent à l'appel depuis quelques années, et que ses revenus décrivent une pente descendante.
Dernièrement, on a pu entendre que Mark Papermaster, le CTO (directeur technique) d'AMD, avait été interrogé lors d'une conférence au sujet de la baisse des dépenses en recherche et développement de l'entreprise. Un analyste d'un fonds d'investissement expliquait ainsi que « Lorsque je parle d'AMD avec des investisseurs, il y a quelques inquiétudes. Je veux dire par là qu'on a vu une baisse de 40 % des dépenses en R&D depuis le début de la décennie ».
Présentée comme ça, la nouvelle a de quoi faire paniquer, tant l'industrie du CPU et du GPU nécessite d'efforts pour assurer l'avenir des produits, et donc de la marque. Pourtant, il faut faire attention à la façon dont on regarde les chiffres. Les dépenses en R&D d'AMD sont passées de 1,41 milliard de dollars en 2010 à 1,07 milliard en 2014, ce qui correspond plutôt à une baisse de l'ordre de 27 %.
Si l'on compare le deuxième trimestre de 2010 avec celui de 2015, la baisse atteint dans ce cas 36 %. On pourrait donc penser qu'AMD réduit ses efforts dans ce domaine, ce qui serait tout sauf une bonne nouvelle. Pourtant, c'est plutôt le contraire qui se produit :
Si l'on rapporte les dépenses en R&D au chiffre d'affaires, on observe en réalité que le ratio est relativement constant depuis 2010 (autour de 22 %), après une chute amorcée en 2009 suite à la revente de Global Foundries. On peut même remarquer que depuis le début de l'année, le taux tourne plutôt autour de 25 % signe à la fois d'une accentuation des efforts, mais aussi d'une réduction des revenus.
Mark Papermaster explique quant à lui que l'entreprise met l'accent sur deux points. Le premier est la conception de la prochaine architecture CPU d'AMD : Zen, sur laquelle on sait peu de choses pour le moment. Le second concerne les cartes graphiques, et plus particulièrement l'architecture GCN qui ne va pas être remplacée, mais devrait continuer d'évoluer dans les mois et années à venir.
AMD se focalise donc principalement autour de deux secteurs qui sont actuellement sur le déclin, sans se concentrer sur le mobile qui est en pleine explosion. Mais la société n'a pas non plus les moyens de faire davantage pour le moment. Espérons que cela permettra tout de même à la firme de Sunnyvale de reprendre du poil de la bête. Les investisseurs ont accueilli avec une certaine frilosité les déclarations de Papermester. Depuis la tenue de ce discours, l'action AMD a perdu 18 % de sa valeur, pendant que le NASDAQ ne reculait que de 3,5 points.
La société n'est désormais plus valorisée qu'à 1,3 milliard de dollars, contre 3,3 milliards il y a un an et la chute ne semble pas se ralentir. De quoi continuer de nourrir des rumeurs de rachat.
Intel : un géant dans le milieu du PC, un nain dans la mobilité
À l'inverse, on pourrait penser qu'Intel est complètement à l'abri, pourtant le géant de Santa Clara a lui aussi des raisons de s'inquiéter pour son avenir. Sur le plan financier tout va très bien pour le moment et les trimestres bénéficiaires s'accumulent sans discontinuer, mais sur le long terme, cela s'annonce comme un peu plus compliqué.
Désormais, le concurrent qu'Intel doit garder à l'œil n'est plus AMD, mais plutôt Qualcomm et les autres constructeurs de l'univers ARM. L'équipementier spécialisé dans la téléphonie mobile occupe de plus en plus d'espace dans le domaine des SoC pour smartphones et tablettes avec ses puces Snapdragon. Or il s'agit d'un secteur dans lequel Intel peine à se faire une place. Le fondeur a bien tenté de glisser ses puces Atom dans des smartphones, comme le Orange avec Intel Inside, ou le Motorola Razr I, mais l'expérience n'a pas vraiment porté ses fruits.
Aujourd'hui, Intel est presque complètement sorti du marché des processeurs pour smartphones mais reste actif sur celui des tablettes. Cependant ses ventes restent relativement faibles, avec un total de 10 millions de puces écoulées au dernier trimestre, pendant que Qualcomm en livrait 225 millions à lui seul sur ces deux segments. Ce dernier doit néanmoins aussi s'adapter sur ce marché où la concurrence se renforce, et vient ainsi de licencier 15 % de ses effectifs.
Le dernier cheval de bataille du fondeur se trouve du côté de l'internet des objets. Lors de l'IDF, Brian Krzanich, PDG d'Intel expliquait que l'explosion attendue du nombre d'objets connectés est une occasion rêvée pour déployer des millions de serveurs à base de puces Xeon. Mais si la société pouvait également prendre sa part du gâteau dans les millions voire milliards d'objets connectés qui se vendront dans les prochaines années, ce serait pour elle le nirvana.
Malgré tous ses efforts, Intel ne peut malheureusement pas encore complètement compter sur sa branche « Internet of Things » (IoT) pour prendre le relais. Ses résultats stagnent encore et les revenus qu'elle génère (559 millions de dollars au dernier trimestre) ne représentent que 4% du chiffre d'affaires de l'entreprise. Intel va donc devoir, comme tous ses concurrents, cravacher encore un peu avant de se faire une nouvelle place au soleil.
Diversification à tous les étages : du darwinisme appliqué au secteur informatique
Mais il n'y a pas que chez les géants de l'industrie que le besoin de diversification se fait sentir, les vendeurs de composants et de périphériques sentent aussi le vent tourner et tentent de saisir de nouvelles opportunités en attendant le jour où l'hiver viendra. EVGA par exemple, que l'on connait surtout pour ses cartes graphiques a ainsi montré un prototype d'ordinateur portable lors de l'IDF, équipé d'une puce mobile de génération Skylake au coefficient multiplicateur déverrouillé (série K).
Razer qui s'est fait un nom en vendant des périphériques pour les joueurs a quant à elle choisi de s'offrir une porte de sortie du marché du PC en croquant les actifs de Ouya pour une bouchée de pain, et va proposer une webcam RealSense (voir cet article). Et l'on ne compte plus les marques qui tentent leur chance sur le marché des mini-PC, des accessoires pour Gamers et autres idées en tout genre afin de s'assurer d'une diversification suffisante tout en cherchant le relai de croissance qui les aidera à rester en bonne place dans un marché du PC très concurrentiel.
NVIDIA a d'ailleurs un peu le même genre de parcours avec son arrivée dans le secteur du mobile, qui a été l'occasion de quelques déceptions. Après avoir abandonné les smartphones et les modems, la marque s'est concentrée sur le lancement de ses consoles et tablettes SHIELD. Il en va de même pour la multiplication des partenariats avec les constructeurs automobiles pour les ordinateurs de bord de leurs futurs véhicules. Un autre El dorado que chaque acteur rêve de conquérir.
Car l'on est assurément passé d'un monde où le PC était tout puissant à un monde où les opportunités sont aussi multiples que mouvantes. Et seuls les plus habiles et les plus capables de s'adapter arriveront à tirer leur épingle du jeu.
Le marché du PC recule, ses acteurs préparent leur mutation
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Commentaires (69)
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Abonnez-vousLe 21/08/2015 à 17h25
“EDIT: editeur WYSIWYG en carton qui fait bugger la moitié des retours à la ligne et les quotes " />”
parole du sage : “si tu utilises Firefox pour commenter sur Next Inpact, passe en mode BBcode.” " />
Le 21/08/2015 à 17h34
Il faut tout de même distinguer :
comparer différents marché nationaux (voire régionaux) est très délicat, c’est comme manipuler des nombres statistiques pour leur faire dire ce qu’on a envie de faire croire.
Le 21/08/2015 à 17h44
Finalement, le tactile et la miniaturisation as pas mal remis en question les usages et les habitudes, et malgré l’accaparation des tablettes par les consommateurs, il ne s’est pas encore levé des usages types pour ces appareils (loisir ou productivité). Beaucoup d’appareil sont des essais (surtout a l’époque de Windows 8) qui rencontrent difficilement les besoins des consommateurs, et ça n’est que récemment que des nouveaux formats se dégagent.
Celles-ci doivent maintenant faire leur preuve, mais il ne faut pas perdre de vue qu’elle ne réussiront que si elles arrivent à dépasser les limites et les contraintes du PC / portable !
En ça, m’est d’avis que les entreprises vont s’intégrer : Microsoft copie déjà Apple en faisant du matériel + logiciel, je serais pas surpris qu’Intel, Nvidia et AMD essayent a leur tours de mieux maîtriser la chaîne de production en proposant des produits intégrés aux grand consommateurs.
Quand les formats auront séduits les consommateurs, le marché gonflera a nouveau avec plus de concurrence.
Le 21/08/2015 à 17h48
“Le marché du PC recule, ses acteurs préparent leur mutation”
Pourquoi Next Inpact a envie de prédire la fin de l’ordinateur de bureau à chaque autonme depuis plusieurs années ?
Pour moi, l’ordinateur de bureau multimédia est né dans les années 1980 et les premiers prix étaient d’environ 10 000 F (1 500 €) - écran 14 pouce, tube cathodique, peu de vidéo, peu de contraste, etc. Aujourd’hui les premiers prix sont à moins de 500 €. C’est vrai que l’appartition d’internet a fait vendre des PC et des iMac alors qu’aujourd’hui, internet fait vendre des tablettes, des Surface et des iPad/iPhone/Lumia, mais l’ordinateur de bureau est présent dans les commerces à des prix très abordables, encore cette année.
Ca me fait penser au débat format papier / format numérique : le papier existera encore et toujours. On n’enverra peut-être plus de chèques par courrier postal, les entreprises ne s’échangeront plus de factures papier, mais les usages, bien que modifiés, resteront là. La presse écrite existe toujours, même si les dizaines de quotidiens nationaux du début du XXe siècle ne sont plus que 4 ou 5 à cause de l’apparition de la radio, de la TV et du web.
Le 21/08/2015 à 17h59
Le 21/08/2015 à 18h04
Le 21/08/2015 à 18h21
Non, non, dans l’exemple c’est une pure question de place (lu ou vu dans un reportage)…
Le 21/08/2015 à 19h38
Le 21/08/2015 à 19h41
Le 21/08/2015 à 19h46
Ne serait-ce pas un manque d’innovation qui expliquerait cela?
quand je vois comment tourne mon i5-2500k aidé d’un SSD, je ne ressens pas le besoin de changer…
A voir peut être l’an prochain..?
Le 21/08/2015 à 20h39
C’est même encore moins cher que ça, je viens de “monter ” un Rpi 2 / clavier / souris / Ecran 22” / Imprimante multifonction pour 270€, même pas le prix d’un 464 début des 1990’s….Et ça fait bien le taf bureautique / internet / multimedia…
Le 21/08/2015 à 21h06
Le 21/08/2015 à 21h38
Le 21/08/2015 à 21h38
Le 21/08/2015 à 21h40
Le 21/08/2015 à 21h50
Le 21/08/2015 à 21h52
Le graphique indique “Standalone GPU”, afin de cacher tout le reste en Intel intégré…
Le 21/08/2015 à 22h04
Pour dormir à 3m de mon DD de backup (le 2.5p 2To), je peux te promettre qu’on sent s’il est ON ou OFF.
Je te rappelles que je n’ai aucun ventilo.
Juste un i3 et 16Go de RAM suffit à 99% de usages.
Pour le reste , un serveur peut convenir
Le 21/08/2015 à 22h13
Je pense que les gens ont bien renouvelé leur matériel, mais en achetant un nouveau téléphone ou une tablette suffisante pour leur usage, le PC restant là au cas ou.
Le 21/08/2015 à 22h27
Je fait la chasse au bruit moi aussi, je suis juste un peu plus tolérant et quelques ventilos de 12 ou 14cm à très basse vitesse ne me gênent pas.
La GeForce 960 que j’ai acheté est un modèle semi-passif le ventilo ne se lance qu’à partir de 40% de charge, ça permet d’avoir 0db la plupart du temps et de la puissance quand on en a besoin.
Je garde mon vieux raid sous le coude (surtout que je ne l’entend vraiment pas !), mais quand il va gicler se sera un SSD à la place.
Et avec le Xeon j’aurai 30W en moins à dissiper qu’avec le i7, donc le refroidissement CPU va être bien raboté aussi !
Je dors pas très loin du PC non plus, mais y’a une petite cloison qui sépare l’espace bureau et chambre.
Le 21/08/2015 à 22h30
Le 21/08/2015 à 23h07
Vous oublier un truc : les PC de madame / monsieur MICHU est toujours avec des HDD, rempli de toolbars à la noix et de logiciels au lancement de Windows.
Et l’arrivée des smartphones, renforcé par les tablettes, ont détourné par mal de monde des PC “qui rament et qui bug”.
Mais ces appareils ont un taux de remplacement important, au contraire des PC qui restent à prendre la poussière. Donc quand leur SamsungAppleHTC commence à ramer, ils le font tomber et courent chez les opérateurs le changer à crédit.
Ce qui ne se fait plus pour un PC.
Bref, achat à crédit + taux de remplacement + pc non-changé = dégringolade
Après, le PC peut se refaire si les OEM se mettent à vendre des SSD à tarif raisonnable, et si Windows 10 tient ses promesses en termes d’ergonomie et de prise par la main de l’utilisateur (sacrifiant sa vie privée).
Le 21/08/2015 à 23h57
Je disais aux gens il y a plusieurs années qu’un ordinateur était obsolète avant même d’avoir signé le chèque pour l’acheter. Aujourd’hui je leur dis qu’un ordinateur pensé pour leurs besoins peut durer 5 ans minimum sauf panne imprévue, ce que veut bien croire Mme Michu car évidemment c’est moins coûteux, ça l’arrange " />
Même sans ça, il y aura au minimum une stagnation voir peut-être une petite remontée car entre les SSD et surtout l’USB 3.0 qui est un ratage technique, l’USB 3.1 qui est un vrai bordel avec le Type-C qui s’en mèle sans compter les délires avec l’USB PD qui pourrait remplacer les connecteurs AC des ordinateurs portables (ce que j’estime être une erreur) (et sérieusement, on ne pourrait pas abattre les gens qui ont pensé tout ça ?), je ne serai pas étonné qu’il y ait des gens qui changent de PC juste pour ça…
Le 22/08/2015 à 06h12
Le 22/08/2015 à 06h44
C’est sûr que si on souhaite seulement faire du web et du mail voire de la téléphonie, une tablette ou un smartphone est beaucoup plus indiqué qu’un ordinateur de bureau. Mais dire qu’une tablette remplace l’ordinateur de bureau, c’est très audacieux : par exemple, faire du traitement de texte sur une tablette (un écran de 10 pouces), même avec un clavier branché dessus, ça me paraît un peu tiré par les cheveux.
Et même si il existe des tablettes de plus de 10 pouces, ce ne sont plus des objets vraiment mobile (même si ça reste mobile, transportable) et surtout c’est beaucoup plus cher qu’un ordinateur de bureau.
Le 22/08/2015 à 07h00
A mon avis, une tablette bugue autant qu’un ordinateur de bureau (surtout les téléphones chinois d’entrée de gamme) mais on change d’objet mobile dès le 1er pépin :
Le 22/08/2015 à 07h22
ton argumentaire me paraît intéressant.
j’imagine facilement que les appareils informatiques pourraient se spécialiser par fonction d’usage et la plupart des foyers détiendrait plusieurs écrans, plusieurs objets connectés (pas forcément connectés constamment) comme la plupart des foyers détenait un écran de télévision à la fin du XXe Siècle.
Malheureusement (ou pas), il y aura une centralisation : le cloud, le fonctionnement de Windows 10, Ubuntu, etc (synchronisation des tâches sur plusieurs écrans) - le logiciel “as a service”
Le 22/08/2015 à 09h24
C’est exactement cela.
Sur des jeux lambdas (WoT par exemple), mon C2Q / 5850 de fin 2009 tourne aussi bien que mon i7 / 7970 de 2012. Du coup, je vais encore attendre pour changer….
Le 22/08/2015 à 09h38
C’est logique. La plupart de ceux qui ont des PC à la maison, c’est pour surfer sur le net. Depuis qu’il est aussi agréable de surfer sur le web avec des tablettes de type iPad, le PC n’a plus de raison d’être pour la mojorité des personnes. Et pour les jeux vidéos, là aussi il y a les tablettes ou les consoles de salon.
Le 22/08/2015 à 10h07
Le SSD est une “innovation” assez incroyable si on va par là.
Mais on peut très facilement le rajouter à un ordinateur, même OEM (à part certains portables) et pas besoin de tout racheter.
Je ne pense pas vraiment qu’on puisse parler de manque d’innovation, la consommation globale, l’autonomie ont globalement très bien évolué. C’est juste qu’un PC de 2008 bien entretenu fonctionnera toujours parfaitement, et pourra même accueillir Windows 10, ou le dernier Ubuntu. Couplé à un SSD, il va presque devenir “une bombe”, alors pourquoi changer?
Le 22/08/2015 à 11h04
Le 22/08/2015 à 12h06
Lorsque l’on voit le nombre de personnes qui prenaient un portable non pas pour la mobilité mais pour l’encombrement réduit; ce n’es gère surprenant qu’ils se rabattent maintenant sur les tablettes.
Surtout vu l’usage ^^
Le 22/08/2015 à 12h08
Oui je suis d’accord, et je ne dis pas que ça le remplace, mais tout le monde n’a pas ce type de besoin ou alors ponctuellement, certaines entreprises laissent aussi leurs salariés utiliser leur portable en dehors du boulot ce qui ne favorise pas l’acquisition d’une machine supplémentaire à la maison ou alors quand les gens ont un courrier, c’est fait et imprimé au travail, il n’y a pas besoin nécessairement de machine, puis bon, il y a aussi la main et le stylo (lointain souvenir " />)
Le 22/08/2015 à 12h16
Le 24/08/2015 à 07h41
C’est surtout qu’il y a 10 ans, impossible de faire tourner un jeu avec une bécane âgée de 3 ans (je caricature), alors qu’aujourd’hui, les gains de perf annuels ne sont plus de 100% mais plutôt de 10% avec de la chance…
Du coup pourquoi changer son matériel s’il n’y a que peu de différence avec 1, 2 ou 3 générations avant ?
Le 24/08/2015 à 07h48
Merci pour l’article. Attention quand même, certes les ventes de PC sont en berne de façon globale. Mais il ne faut certainement pas faire d’analogie avec le monde du Gaming.
Tout d’abord, AMD/ATI. Cela fait bien longtemps qu’AMD est derrière NVIDIA/Intel. AMD est à l’agonie car autant du côté des procos que des cartes graphique, ils font tout simplement moins bien (et ont moins de partenaires). La seule corrélation possible serait plutôt qu’une carte graphique d’ancienne génération arrive aujourd’hui à faire tourner la plupart des jeux en 1080p et que donc, les gens renouvellent moins. Surtout qu’ils doivent acheter plein d’autres objets de consommation à côté et ont donc fatalement moins de budget pour renouveller leur PC.
Pour les marques comme Razer ou EVGA, certes, ils se diversifient (et ils auraient tord de le faire) mais le gaming lui ne semble pas fléchir, au contraire. Le monde du Gaming PC se porte très bien, les studios annoncent plus que jamais leurs jeux portés sur PC et les exclus console se font de plus en plus rare. Steam ne semble pas aller mal non plus… au contraire.
Je pense donc que “Gaming” et PC sont juste à séparer totalement dans cette constatation. En fait, ce qu’il faut surtout retenir c’est qu’hier, le PC était un “must-have” de tout foyer en occident. Aujourd’hui, c’est devenu un objet cher et encombrant. Mieux vaut s’acheter une tablette.
Le PC va muter, c’est indéniable. Les “box” finiront probablement par remplacer nos tours. Le PC deviendra probablement une sorte de console évolutive qu’on branche sur un écran.
En fait, pour que le PC soit définitivement enterré, il faudrait :
Le 24/08/2015 à 07h50
Le 24/08/2015 à 07h53
Donc ça ne concerne que les pc pré-montés ? Ça ne concerne donc pas les pc montés avec des pièces détachées. Je pense que c’est là que se trouve le trou dans les statistiques. Les pc pré-montés, c’est pour les Madame Michu et les pros en bureautique, c’est prêt à l’emploi, mais souvent moins fiable et plus cher.
Les amateurs, les “gamers”, et les professionnels de certains secteurs de l’informatique se tournent maintenant systématiquement vers des tours montées soi-même. Car ils permettent, avec de l’expérience, d’avoir des pièces en synergies et souvent de meilleurs qualités.
Et puis trouver des pc pré-montés avec un proc Intel, un gpu Nvidia brandé Asus, une CM Asus, de la bonne RAM , une vrai alim pas sous-dimensionnée, et un boitier du swag c’est l’enfer " /> (Et y’a pas les ptites lumières trop kool)
Le 24/08/2015 à 08h13
Finalement, c’est plutôt une bonne nouvelle : un PC aujourd’hui devient plus durable, on n’est plus dans la dépense sans fin pour pouvoir faire tourner le nouvel OS ou le dernier logiciel. Le problème, c’est pour l’économie capitaliste qui a besoin pour fonctionner de faire acheter sans arrêts de nouveaux produits. Dans ce ce secteur comme dans d’autres, cela commence à gripper…
Le 24/08/2015 à 08h14
Le 24/08/2015 à 08h45
Le renommage est une pratique commerciale sombre, que j’estime frauduleuse et qui devrait être totalement réprimée et punie par toutes les instances anti-fraude/antitrust. Ça m’agace tellement, c’est tellement “petit” comme manière de faire et de piéger le consommateur…
J’ai longtemps préféré AMD à nVidia grâce à leur prix (longtemps ils sont resté moins cher), et j’ai toujours été satisfait par mes GPU AMD (contrairement au seul chipset nVidia que j’ai eu - de manière forcée). Ma HD7970 d’il y a deux ans est toujours super, dans la course, mais là c’est terminé, ma prochaine carte graphique sera verte…
Le 24/08/2015 à 10h23
Du coup, ça fait +3 en tout, cool " />
Le 24/08/2015 à 10h28
" />
cependant plutôt que spécifiquement un netbook, je verrais plutôt un ordinateur portable* (aux dimensions différentes selon l’usage principal désiré). La tablette étant faite pour des usages spécifiques :
web / les mails brefs / les applications connectées.
* portable ou transportable (ou portatif) en bon français
" />
Le 24/08/2015 à 10h54
Le mobile est le cancer de l’informatique
Le 24/08/2015 à 11h12
Je pense que c’est moins de l’offre que de la demande dont il parle.
C’est à mon avis en référence avec les pratiques visant à “créer” de la demande.
Des tablettes ça existait bien avant les iPad, il n’y avait pas de réel demande de tablettes mais Apple a réussi a créer de la demande avec un effet de mode.
La notion de “besoin” a bien changé, maintenant elle serait plus proche de “l’envie” que du besoin. Ce n’est pas vrai pour tous les secteurs mais pour l’informatique on est en plein dedans.
Le 24/08/2015 à 11h30
Ouaip AMD a commencé sa marche funèbre, à vouloir copier NVidia et ne plus faire de nouvelles features ils se sont tués (nvidia était plutôt performance pure avant AMD bon rapport qualité avec quelques petites nuoveautés agréables) , leur dernière génération est une blague (HDMI 2.0 ? selon AMD ça n’a que trois ans c’est donc pas pret…) , ou il n’y a RIEN de nouveau (la nouvelle mémoire sera réellement utilisée dans qques années et encore…).
Pour le marché du pc il était resté stable l’année dernière une si grosse chute cette année est plutôt inatendu, même s’il y a qques pistes dans l’article les véritables causes seraient bonnes à connaitre. D’ailleurs quelqu’n aurait un graphique qui mettrait en relation l’augmentation des performances et les achats de PC ?
Le 24/08/2015 à 12h24
+1 c’est exactement ce que je pense aussi, en fait le marché PC est arrivé à maturité autant en termes de puissance que de parc (pour les pays développés au moins). Cette situation montrant que vouloir de la croissance tout le temps partout n’est pas forcément souhaitable : on aurait été bien emmerdés si les diligences avaient continué à se vendre toujours plus en parallèle de l’arrivée des voitures.
Et vivement que le marché du mobile arrive à maturité lui aussi, parce que c’est saoulant de s’entendre dire qu’il faut changer son smartphone tous les ans pour garder quelque chose de fluide (et de le constater au bout de 3 ans max).
Le 24/08/2015 à 12h30
Je pense plutôt qu’il est l’avenir de l’informatique, mais qu’il n’est pas arrivé à maturité.
Ça ne te paraît pas sympa d’avoir un smartphone dans ta poche avec la puissance de ton PC fixe actuel ?
Tu te pose à ton bureau, tu le docke : hop un PC avec clavier écran pour travailler. En réunion : branché au projo pour la présentation.
Dans le canapé : appli. Quand c’est l’heure du film : miracast sur la télé. Et en déplacement : usage tactile.
Le jour ou chacun aura un dock universel écran/clavier chez soi, tu pourra avoir et utiliser ton PC partout.
Le 21/08/2015 à 15h35
Je me demande si la baisse n’est pas aussi orchestrée par les commerces, plus que par l’absence de demande du côté des consommateurs.
Je m’explique : l’argent semble toujours là, il suffit de voir le prix des TV, cellulaires, montres, et autres appareils électroniques.
Cependant, dans les magasins, la présence des PC devient quasiment anecdotique : dans certains BestBuy (je suis au Québec), il y a plus de jouets (drones, voitures RC, robots) que de desktops, c’est dire. Reste les laptops, qui font le gros de l’achalandage.
Le 21/08/2015 à 15h42
C’est un peu aussi la cause de la baisse de l’euro fasse au dollars.
Exemple avec les écrans qui ont augmenté de 20% ou les DD de 30%.
Les entreprises réfléchissent à deux fois avant de changer de le parc.
Le 21/08/2015 à 15h52
Ca expliquerait tout si les ventes ne reculaient qu’en Europe, là ça baisse partout et ça date d’avant la baisse de l’euro :)
Le 21/08/2015 à 15h53
Le 21/08/2015 à 15h54
Le 21/08/2015 à 15h54
Le 21/08/2015 à 16h03
Le problème des PC actuels c’est que c’est trop fiable et que l’innovation va plus assez vite pour justifier des achats aussi fréquent qu’avant " />
Mon PC actuel a 5 ans et demi (avec un upgrade light) et je compte le changer qu’en 2016 , alors que je suis un gros joueur. Pendant ce laps de temps madame michu qui passe son temps sur facebook et twitter a acheté 3 Iphoune et 2 tablettes. " />
Le 21/08/2015 à 16h04
Le 21/08/2015 à 16h28
On arrive à un palier en terme de niveau d’équipement et il n’est pas nécessaire de renouveler souvent ce genre d’achat. Ensuite, les entreprise qui sont passées assez récemment à Windows 7 ne renouvellent pas si
souvent leur équipement informatique. Bref on est dans un marché “mûr”.
Le 21/08/2015 à 16h30
Le 21/08/2015 à 16h40
Faut dire que le besoin d’acheter un nouveau PC n’est plus aussi fort qu’avant. Y a pas eu de bons technologiques ou d’obsolescences majeures qui nécessiterait de renouveler son PC, dans le cadre d’une utilisation quotidienne normale (home/pro).
C’est pas comme dans le domaine phone/tablette, ou les évolutions sont conséquentes. Et donc, a budget constant, on préfère renouveler son phone/tab et pas son PC.
Le 21/08/2015 à 16h43
En tant que fan de nvidia, je suis content de la chute d’amd.
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Mais en tant que fan de cpu amd, je suis mécontent de leur chute.
Le 21/08/2015 à 16h44
Je suis un peu étonné par ces propos.
Certes, AMD ne vend pas et n’a pas annoncé de produits pour téléphones.
Mais quels sont les défauts des produits AMD actuellement? De faibles performances CPU pour une consommation trop élevée, liée à un manque d’accès à des gravures dernier cri.
Qu’est-ce qu’il faut pour concevoir des solutions pour mobile?
- Une architecture CPU avec des performances décentes pour une consommation extrêmement faibles
- Une architecture GPU avec des performances faibles (par rapport au marché desktop) pour une consommation vraiment extrêmement faible
- Un accès à une gamme de périphériques qu’il n’est pas nécessaire de développer en interne
- Une expérience dans l’intégration de SoC
- Un accès à des fabs décentes
AMD est actuellement en train de travailler à corps perdu sur une nouvelle architecture (Zen). On n’en sait rien pour l’instant. Pourquoi supposer que nécessairement elle sera inadaptée à l’intégration dans un SoC? Comment est-on censé savoir quelles gammes ils visent avec, et partir du principe qu’ils visent le segment [ultrabook - workstation] plutôt que [téléphones - laptops] par exemple?
Pareil pour les GPUs. Les GPUs sont par nature extrêmement flexibles, et AMD a déjà montré qu’ils pouvaient jouer énormément avec l’architecture GCN pour l’adapter à des produits consommant entre quelques watts (si on considère uniquement le GPU des produits embarqués AMD) et plusieurs centaines de watts.
Aujourd’hui, n’importe qui peut avoir l’accès à une gamme de périphériques intégrables, et, si Intel a le (quasi) monopole sur ses fabs, la situation a de plus en plus tendance à se débloquer de manière générale
Enfin, AMD commence maintenant à accumuler pas mal d’expérience sur l’intégration de SoC, même si ce n’est pas sur le même segment.
AMD a encore un long chemin à faire, mais dire que tout ce qu’ils savent faire et tout ce qu’ils cherchent à faire c’est produire des CPU et des GPU, c’est quand même simplifier énormément la situation…
EDIT: editeur WYSIWYG en carton qui fait bugger la moitié des retours à la ligne et les quotes " />
Le 21/08/2015 à 16h50
Je pense aussi (mais c’est juste une impression personnelle) que de plus en plus de gens montent eux-même leur PC.
Le 21/08/2015 à 17h09
Un bon exemple est la disparition artificielle des vinyles en France par les CD qui prenaient moins de place sur les linéaires… Alors qu’en Suisse et en Allemagne la vente a continué longtemps après.
Le 24/08/2015 à 12h47
J’allais dire non, mais après une relecture, faut voir.
Effectivement mon principal frein est les capacités actuelles : la puissance, les possibilités d’affichage.
Je vais pas développer sur un ticket de metro, mais sur deux beaux gros écrans (dans l’idéal, j’ai pris 5 ans vers le passé dans la tronche la dernière fois que j’ai changé de boulot).
Mes flims, les réunions, mon téléphone, pour ça je suis un fossile.
Le tactile, comment dire, si j’ai pas le bruit et la résistance des touches je suis malheureux. Et déjà quand je vois l’état de mon clavier ou de ma souris avec mes gros doigts moites, je voudrais pas ça sur un écran.
Alors oui, quand on aura des dock partout, on pourra utiliser… son PC partout (comme tu le dis toi même). Oui, ce sera pas autre chose qu’une unité centrale, en plus petit, avec en plus un écran tactile tout petit si on s’ennuie aux toilettes.
Mais pour l’instant, le mobile, c’est des videos en usage dégradé, des petits jeux merdiques avec microtransactions qu’on aurait même pas osé filer gratos dans les magazines avec les cd AOL, et qui malheureusement gangrènent aussi le monde PC. C’est aussi du coup l’avènement du web et de ses technos dégueulasses (bon là c’est plus questions de gouts, même mon CV a des métastases maintenant), bien que comme tu dis, c’est aussi des applis, qui sont peut être ma seule chance un jour de refaire du client lourd au lieu de bricoler avec des frameworks à la con hypés jusqu’à la moelle.
Mais c’est ptetre juste mon cancer à moi.
Le 24/08/2015 à 21h34
Le 25/08/2015 à 11h03
Le 25/08/2015 à 12h18
Le 26/08/2015 à 19h17
ce dont tu parles ressemble plus au fonctionnement du Minitel qu’au fonctionnement de l’ordinateur de bureau. Non pas que je pense que le Minitel soit dépassé (loin de là), mais dans le cas du smartphone avec des applications connectées à des fermes de serveurs, il s’agit plus de télématique que d’informatique.
Le 27/08/2015 à 10h02