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[MàJ] À l’Assemblée nationale, l’utilisation des logiciels libres simplement « encouragée »

La priorité est surtout à gauche

[MàJ] À l’Assemblée nationale, l’utilisation des logiciels libres simplement « encouragée »

Le 14 janvier 2016 à 07h30

Les administrations doivent-elles utiliser des logiciels libres plutôt que des solutions propriétaires, développées notamment par des géants comme Microsoft ? Telle est la question à laquelle devront répondre aujourd’hui les députés de la commission des lois de l’Assemblée nationale.

À l’occasion de l’examen du projet de loi numérique, un amendement quasi identique a été déposé par quatre écologistes, dont Isabelle Attard, ainsi que par une dizaine de socialistes menés par le frondeur Christian Paul (on note aussi la présence d’une certaine Aurélie Filippetti). L’idée ? Faire en sorte que les services de l’État, les administrations, les collectivités territoriales, les entreprises du secteur public... « donnent la priorité aux logiciels libres et aux standards ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation d’un système informatique ». Les solutions propriétaires de type Office pourraient toujours être utilisées, mais vraisemblablement à condition qu’aucun équivalent en logiciel libre n’existe.

« Alors que les scandales d'écoutes et d'interception de données se multiplient, il semble essentiel que l'État, les administrations, les établissements publics et les entreprises du secteur public privilégient des outils dont elles peuvent acquérir la pleine maîtrise » font valoir les élus PS, ajoutant que le logiciel libre permet « généralement à moyen terme d'obtenir des économies ». De nombreuses solutions libres sont en effet gratuites, à l’image de la suite bureautique LibreOffice, le lecteur VLC, ou bien encore le logiciel de retouche GIMP.

Le gouvernement a d'ores et déjà manifesté son opposition

Mais les députés de la commission des lois vont-ils s’opposer au gouvernement sur ce sujet hautement sensible ? L’on se souvient que lors de consultation préalable au projet de loi numérique, les participants avaient massivement demandé à ce que la priorité soit accordée aux logiciels libres. Tout en assurant « souscri[re] pleinement au développement du logiciel libre et de son utilisation, notamment dans l’administration », l'exécutif s’en était sorti en affirmant qu’il fallait « avant tout le faire par des mesures non législatives, par accompagnement sur le terrain et promotion des initiatives des administrations et des agents ». Autrement dit, aucunement besoin de toucher à la loi (alors que cela a déjà été fait en 2013 pour l’enseignement supérieur).

Une position qui avait suscité le courroux de l’April, l’association de promotion du logiciel libre : « Se contenter d'actions de promotion, verbiage sans aucune contrainte, relève de l'inaction. Le gouvernement ne peut pas se défausser sur des agents publics, qui sans réel soutien, œuvrent chaque jour en faveur du logiciel libre. »

Le groupe socialiste prépare une solution de repli, « un piège » selon l’April

Manifestement dans l’idée de trouver un compromis, l’ancienne ministre Delphine Batho a déposé au nom du groupe socialiste un amendement prévoyant que les pouvoirs publics « encouragent l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation d’un système informatique ». Une formulation bien plus mollassonne, qui « ne serait pas de nature à changer quoi que ce soit en faveur du logiciel libre » selon l’April. « C'est un amendement piège qui a pour effet d'éviter l'adoption possible d'un amendement « priorité au logiciel libre », prévient d’ailleurs l’association.

Signalons enfin que deux amendements, quasi-identiques, ont été déposés par les écologistes et le rapporteur Luc Belot (PS) afin que le code source des logiciels développés sous l’égide de l’État devienne un document administratif communicable par principe au citoyen, exactement comme les circulaires, statistiques, délibérations, etc. La donne est la même que pour la priorité à accorder aux logiciels libres : la mesure, proposée par l’April, avait été largement soutenue lors de la consultation sur le projet de loi numérique. Le gouvernement ne l’a pourtant pas retenue...

Commentaires (62)

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SebGF a écrit :



Je ne le pense pas à tort car tout ceci est du vécu.



Les décisions politiques, ça existe aussi dans le privé. Et généralement un décisionnaire, ça ne voit pas plus loin que le bout du chèque qu’il signe et la décision ne sera pas faite selon le “c’est adapté à notre besoin” mais selon le “c’est pas cher on prend”.

Résultat, tu imposes ça à l’utilisateur.

Il se prend un max de régression.

Tu défonces l’image du logiciel libre dans la tête des gens.



C’est pas compliqué, demande à n’importe qui d’utiliser LibreOffice ils vont te dire “ça marche pas avec mes docs Word c’est nul”.







De toute façon, les newbies, a partir du moment ou tu change leurs habitudes, ils gueulent.



Et 6 mois après ils ne jurent plus que par ça.



Pour libre Office, ça ne se passe pas différemment. J’ai vu le même utilisateurs gueuler sur libre office lors de la migration et quelques mois après gueuler sur office lors d’une utilisation ponctuelle.



Et les problèmes de décideurs qui ne regardent que le prix et se moquent de la qualité, on trouve cela aussi bien dans le libre que dans le propriétaire.





Avec le public qui jettent l’argent par certaines fenêtres et cloisonne soigneusement celles qui auraient peut-être un peu plus de besoin, j’ai des ENORMES DOUTES qu’il y ait des décisions politiques raisonnées (antinomique). Si déjà le privé qui est à la recherche du moindre coût fait de la merde…





Aujourd’hui, le public fait tout et n’importe quoi, nous sommes d’accord. Mais si vous voyagez un jour dans des pays ou les infrastructures sont totalement privées, vous comprendrez que ce n’est pas la panacée du tout.

Les jeunes ne le savent peut être pas, mais à l’époque de la planification, beaucoup de décisions judicieuses ont fait la richesse de notre pays. Et le privé n’aurait jamais pu faire cela.



Le problème actuellement, c’est que la classe politique n’est plus dans le coup, leur décisions sont complètement à côté de la plaque et il n’y a plus de planification car ils gèrent le pays au jour le jour sans la moindre vision d’avenir.



Une grande partie des problèmes viens d’une classe politique et de donneurs d’ordre dont la vision est dépassée.



Alors devant cela, on entends certains penser que la solution, ça serait de supprimer l’état. Moi je dit qu’il faut des gens plus intelligents pour gérer le pays. Et dans notre pays, ça ne manque pas…





Pourtant il y a des formats standards pour ça de nos jours, qui fonctionnent bien sur les deux.





Oui, pour des formats relativement simples. Pour les formats complexes, je n’ai jamais vu en pratique un exemple de compatibilité parfaite.





Est-ce la faute de Microsoft ? Ils ne sont pas responsables de ce que les utilisateurs ont fait avec leurs produits.

Est-ce la faute de LibreOffice ? Ils ne sont pas responsables du fait que les anciens formats de fichier Office étaient du binaire imbitable.





C’est une très longue histoire. Au dela du problème technique, il est évident que Microsoft n’a pas du tout intérêt à favoriser la compatibilité avec LibreOffice.





Les formats de fichiers peuvent toujours être interopérables, ce n’est pas une utopie ou quoique ce soit. Il suffit juste que ceux-ci soient documentés.





Sauf que ça, c’est la belle théorie et qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour comprendre qu’en pratique ça ne se passe jamais comme ça.



Et je connait bien le sujet pour avoir écrit une quantité certaine de code pour décoder des formats de données.



En pratique, deux programmeurs différents n’interpréteront jamais de manière 100% identique la même documentation. C’est particulièrement vrai dès qu’un format n’est plus trivial. Pour comprendre, il suffit de lire une spec de format un peu complexe pour voir toutes les questions qu’on se pose parfois.



Ajoutons que deux logiciels différents ne sont jamais architecturés de la même façon, n’ont jamais à 100% les mêmes fonctionnalités. Donc même avec un programmeur parfait et une doc parfaite, il peut s’avérer impossible de charger des données relatives à quelque chose qui n’est pas dans les fonctionnalités. (Exemple : charger un fichier PSD sous Gimp. )



Et je ne parle même pas des bugs d’un logiciel ou d’un autre. Tous les programmeurs qui ont eu un jour à se demander pourquoi une toolkit graphique donnée ne chargeait pas les jpeg de tel ou tel appareil photo numérique me comprendront.





Il est rare quand des logiciels quels qu’ils soient utilisent le même format de fichier, c’est un peu le boulot des middlewares type ESB/EAI justement de faire en sorte que l’application B sache interpréter les données de l’application A.

Ceci est valable pour les progiciels et applications diverses qui s’échangent des données.





Enfin, ça il faut le dire vite.



Regarde ou nous en sommes après des années de web : les navigateurs n’arrivent toujours pas à décoder exactement de la même façon les pages web alors que c’est un des format les plus répandu et les mieux documenté.



Au final, il tends à se produire la chose suivante : le navigateur qui prends l’ascendant tends à devenir le standard.



Le code est donc bien le standard de fait dans la réalité alors que la documentation du format n’est que le standard dans la théorie.



En informatique comme partout, il faut faire la différence entre théorie et réalité. C’est évidement plus facile à faire en vieillissant que quand on est jeune.





Pour les applications bureautique, ça demande une migration de tous leurs fichiers qui implique des coûts non négligeables dans la balance… Et quand le choix du logiciel cible a été fait parce que la politique a dit qu’il faut privilégier tel choix, les coûts explosent.





Tout le monde sait qu’une migration, c’est long et compliqué. On en sait tous quelque chose pour en avoir organisé. Mais quand on migre vers le libre, on sait que sur le moyen ou long terme, les économies et l’indépendance gagnée compenseront largement le coût de la migration.



Pour un pays comme la France, le choix est d’importance. Et ce choix est binaire. Dans les écoles, soit on continue de former les élèves à Office, soit on choisit LibreOffice. Il n’y a pas de demi mesure.





Pour sortir de la bureautique, dans le domaine du progiciel je peux donner un exemple très simple.

Des utilisateurs qui avaient une application sur AS400, application faiblement maintenue car dev cobol, vieux cons morts et enterrés, pas maintenable, etc etc etc.

Le projet de migration part sur un remplacement par une interface Web pour garder la notion de terminal/client comme sur AS400, le tout porté par de la solution libre (du Linux, du Tomcat, du Postgres, etc).

Ca marche du tonnerre.

Sauf que sur le ressenti utilisateur c’était de la merde, pourquoi ? Parce que le temps que l’IHM affiche une page, sur un AS400 tu as fait 15 opérations tellement ils étaient habitués (“tu vois je tape ça, F12, tab tab A tab Z tab 45 entrée” t’as le temps de rien voir).

Donc si forcément ils ont apprécié le fait que la nouvelle interface leur apportait beaucoup de souplesse pour le geste métier et des fonctionnalités qu’ils ne savaient pas faire avant, ils ont regretté la réactivité de l’ancienne.

Résultat, le parallèle est vite arrivé dans la tête des utilisateurs : “c’est trop lent les trucs libres”.





C’est réellement un bel exemple qui mériterait d’être encadré tellement il me parait symptomatique des maux de l’informatique moderne.



Malgré des ordinateurs modernes beaucoup plus rapide que les anciens, des réseaux qui dépotent et des serveurs qui sont devenus des monstres, on arrive presque systématiquement à pondre des applications qui sont beaucoup plus lentes et moins ergonomiques que les anciennes. Ca me rappel le remplacement des anciens distributeurs de billet automatique par les nouveaux a la fin des années 80 et des files d’attente que cela a généré.



La faute, c’est une informatique moderne tournée vers le low cost. Des programmeurs qui sont formés pour bosser vite, pas pour optimiser ou soigner l’ergonomie. Et un style de programmation qui consiste à empiler les framework et les couches d’abstraction plutôt que de maîtriser le fonctionnement à bas niveau.

Et cela sans compter la nouvelle mode qui consiste à tout faire avec un navigateur web qui n’a pas été fait pour ça à la base.



D’ailleurs, qu’est ce qui les aurait empêché de refaire l’application en utilisant un émulateur de terminal ? Sur le plan technique, rien ne l’aurait interdit. Sauf que sur le plan commercial, ça ne se serait jamais vendu.. Imagine un instant le commercial qui débarque avec ses “belles” impressions de maquettes d’application montrant juste un terminal tout noir avec du listing au lieu d’avoir des belles images qui pètent, des animations waouh. Soit tout un tas de conneries inutiles mais qui font vendre.



Comme dit la blague, il ne faut pas prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu’ils le sont. C’est particulièrement vrai avec les donneurs d’ordre. Il est bien plus facile de leur fourguer ce qui colle à leurs clichés que de tenter vainement de leur proposer ce l’idéal qu’ils sont incapables de percevoir.



Alors oui, devant une catastrophe, il faut toujours un coupable. Et l’on ne peut pas en vouloir à des newbies d’accuser le mauvais coupable.



Mais soyons logiques, si l’on estime qu’il ne faut jamais passer au logiciel libre sous prétexte qu’aujourd’hui dans l’informatique, on fait souvent n’importe quoi, ça veut dire que personne n’utilisera jamais de logiciels libres.





Bref, tu ne peux pas pousser une idéologie, il faut du concret, de l’accompagnement, et de l’éducation.

Et ça, c’est pas une décision politique qui saura le faire.





En même temps, quand il y a un problème en informatique, si on laisse la secrétaire faire l’analyse à coup de ragots devant la machine à café au lieu d’appeler un expert chevronné ou qu’on fait réaliser un logiciel sans même avoir fait étudier les problèmes de migration par des informaticiens expérimentés, c’est que les donneurs d’ordre sont des nazes qui méritent ce qui leur arrive.



Beaucoup de donneurs d’ordre pensent que de se passer d’experts pendant la phase de définition d’un projet va leur faire gagner de l’argent. On ne va pas non plus pleurer sur le fait qu’ils se ramassent.



J’ai vu de mes yeux un grand groupe français confier des cahier des charges à des stagiaires. A ce niveau de connerie, même le meilleur informaticien du monde devra se lever très tôt pour sauver les projets.



Les logiciels libres ont bien des qualités que tous les informaticiens professionnels reconnaissent, mais ils ne sauveront pas le monde du manque de culture informatique des donneurs d’ordre et de la pingrerie des entreprises.





Plutôt qu’imposer le logiciel libre dans les administrations qui n’en ont rien à foutre, il faut le faire dans l’éducation nationale pour éviter que les gosses croient qu’il n’existe qu’un seul truc.

Et ceci permet ensuite de construire les choix de chacun, car il ne faut pas oublier que le libre, c’est aussi la liberté d’en avoir rien à foutre.





Le problème, c’est que si on le fait dans l’éducation, on est obligé de le faire dans l’administration.



Si on forme les élèves à LibreOffice et qu’on utilise office dans l’administration, ça voudrait dire qu’on devra leur redonner une formation supplémentaire.



Vouloir évite d’imposer, je reconnait que c’est une idée louable. Mais dans la pratique, ne pas faire un choix sera très difficile, si ce n’est impossible.



De fait, dans certains domaines comme l’éducation, on est bien obligé de faire des choix. Soit on choisit le libre, soit on choisit le propriétaire. Pour l’instant on impose le propriétaire. Et même si le libre reviendra toujours à imposer un choix, ce choix évitera au moins un certain nombre de travers.



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Tienq ça me fait penser que certains PC de mon lycée (surtout ceux réservés aux profs) ont Ubuntu 12.04 installé en dual boot avec Windows XP.

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Je ne le pense pas à tort car tout ceci est du vécu.



Les décisions politiques, ça existe aussi dans le privé. Et généralement un décisionnaire, ça ne voit pas plus loin que le bout du chèque qu’il signe et la décision ne sera pas faite selon le “c’est adapté à notre besoin” mais selon le “c’est pas cher on prend”.

Résultat, tu imposes ça à l’utilisateur.

Il se prend un max de régression.

Tu défonces l’image du logiciel libre dans la tête des gens.



C’est pas compliqué, demande à n’importe qui d’utiliser LibreOffice ils vont te dire “ça marche pas avec mes docs Word c’est nul”.



Avec le public qui jettent l’argent par certaines fenêtres et cloisonne soigneusement celles qui auraient peut-être un peu plus de besoin, j’ai des ENORMES DOUTES qu’il y ait des décisions politiques raisonnées (antinomique). Si déjà le privé qui est à la recherche du moindre coût fait de la merde…



Pourtant il y a des formats standards pour ça de nos jours, qui fonctionnent bien sur les deux.



Est-ce la faute de Microsoft ? Ils ne sont pas responsables de ce que les utilisateurs ont fait avec leurs produits.

Est-ce la faute de LibreOffice ? Ils ne sont pas responsables du fait que les anciens formats de fichier Office étaient du binaire imbitable.



Les formats de fichiers peuvent toujours être interopérables, ce n’est pas une utopie ou quoique ce soit. Il suffit juste que ceux-ci soient documentés.

Il est rare quand des logiciels quels qu’ils soient utilisent le même format de fichier, c’est un peu le boulot des middlewares type ESB/EAI justement de faire en sorte que l’application B sache interpréter les données de l’application A.

Ceci est valable pour les progiciels et applications diverses qui s’échangent des données.



Pour les applications bureautique, ça demande une migration de tous leurs fichiers qui implique des coûts non négligeables dans la balance… Et quand le choix du logiciel cible a été fait parce que la politique a dit qu’il faut privilégier tel choix, les coûts explosent.



Pour sortir de la bureautique, dans le domaine du progiciel je peux donner un exemple très simple.

Des utilisateurs qui avaient une application sur AS400, application faiblement maintenue car dev cobol, vieux cons morts et enterrés, pas maintenable, etc etc etc.

Le projet de migration part sur un remplacement par une interface Web pour garder la notion de terminal/client comme sur AS400, le tout porté par de la solution libre (du Linux, du Tomcat, du Postgres, etc).

Ca marche du tonnerre.

Sauf que sur le ressenti utilisateur c’était de la merde, pourquoi ? Parce que le temps que l’IHM affiche une page, sur un AS400 tu as fait 15 opérations tellement ils étaient habitués (“tu vois je tape ça, F12, tab tab A tab Z tab 45 entrée” t’as le temps de rien voir).

Donc si forcément ils ont apprécié le fait que la nouvelle interface leur apportait beaucoup de souplesse pour le geste métier et des fonctionnalités qu’ils ne savaient pas faire avant, ils ont regretté la réactivité de l’ancienne.

Résultat, le parallèle est vite arrivé dans la tête des utilisateurs : “c’est trop lent les trucs libres”.



Bref, tu ne peux pas pousser une idéologie, il faut du concret, de l’accompagnement, et de l’éducation.

Et ça, c’est pas une décision politique qui saura le faire.



Plutôt qu’imposer le logiciel libre dans les administrations qui n’en ont rien à foutre, il faut le faire dans l’éducation nationale pour éviter que les gosses croient qu’il n’existe qu’un seul truc.

Et ceci permet ensuite de construire les choix de chacun, car il ne faut pas oublier que le libre, c’est aussi la liberté d’en avoir rien à foutre.

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Il y a belle lurette que l’Administration prétend donner la priorité au logiciel libre (il y a même un référentiel officiel). A mon avis, ça lui sert surtout à restreindre les budgets alloués à l’achat de logiciels.

Expérience personnelle : j’ai géré, avant une retraite bien méritée (si, si) un parc de quelque 300 PC pour un Service Régional d’une grande administration.

Lors de ma dernière année à ce poste, budget “logiciels” = 0 €

Motif invoqué : priorité au libre.

Réalité : 2 semaines plus tard, avalanche d’e-mails en provenance de Services Nationaux chargés de nous fournir certains outils : obligation de s’équiper en Microsoft because usage de macros dans les documents, tableaux Excels, etc..

Quand ça l’arrange, l’Administration sait être parfaitement schizophrène !!!

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Il doit être bon le gastos de MS. <img data-src=" />

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Bonjour à tous \o



Dites moi, ya t-il des horaires au sénart, à l’assemblée nationale, au CC et toutes ces reunions de politique?



Je vois pas mal d’articles en ce moment qui me font dire que les politiques se réunissent un peu quand il veulent :




  • ya quelques jours un article sur la loi sur la transparance voté à 1h du mat’

  • des articles mis à jour à 9h



    Mon impression est peut-être mauvaise, il s’agit peut-être simplement du temps nécessaire à l’écriture/lecture par la presse mais je préfère demander.



    Et pour ajouter mon avis, s’ils se réunissent quand ils veulent, c’est normal qu’il n’y ait jamais grand monde. Et puis ils peuvent pas bloquer une journée vu qu’ils sont multi-mandat toussa toussa

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SebGF a écrit :



demande à n’importe qui d’utiliser LibreOffice ils vont te dire “ça marche pas avec mes docs Word c’est nul”.



(…)

&nbsp;

Plutôt qu’imposer le logiciel libre dans les administrations qui n’en ont rien à foutre, il faut le faire dans l’éducation nationale pour éviter que les gosses croient qu’il n’existe qu’un seul truc.





Pour Libre Office, ca dépends des utilisateurs… Je ne suis pas un cas isolé en faisant 99% de mes docs pro avec, car c’est resté plus proche d’une interface office &lt;= 2003 qui était bien plus productive que l’actuelle. En réalité, c’est à la fin que j’ouvre le doc sous word pour que passent les scripts maison finaux.



Car Microsoft a aussi une stratégie qui va au delà des formats de doc pour bloquer le monde: Ces scripts faisant la glue avec des éléments de mise en forme/charte graphique, archivage ou autres… sur lesquels Microsoft doit bien insister lors des formations des personnes qui font les modèles de documents afin qu’ils en fassent un max!



Mais bon, la crise toujours en cours a fait prendre conscience a beaucoup d’entreprises de leur vulnérabilité au propriétaire: Quand Sun, que personne n’imaginait sa casser la gueule il y a 15 ans, a été repris par Oracle par exemple les conséquences sur Java ont été importantes. Au point que tout le monde a dû faire des plans (certains étant encore en cours car c’est pas forcément simple) pour abandonner cette implémentation afin de ne pas se faire pomper par ce goulu de Larry Ellison pour qui l’argent n’a pas d’odeur (ni de goût).



Microsoft, actuellement, n’est plus percu comme étant infaillible. Et la stratégie qu’ils suivent heurte autant l’utilisateur lambda (interface, vie privée) que professionnel (plus d’entretien sur la version IE de Seven qui n’a fait son chemin massivement en entreprise que récemment, abandon du crédo de la compatibilité ascendante qui leur avait assuré leurs “25” glorieuses).



Ils peuvent arroser des politiques, cela ne fera que retarder l’échéance: En dehors du PC en perte de vitesse depuis des années, Microsoft est en très mauvaise posture sur les OS et l’applicatif commence à suivre.


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Soriatane a écrit :



Quand on sait que le format OOxml (strict et transitionnal) va sortir dans le déshonneur du RGI 2.0 (justification argumentée de son éviction) et que MS Office propose toujours d’enregistrer par défaut en OOxml transitionnal alors qu’il serait temps de pousser le format OOxml Strict …Je pense que ce mail est un bel exemple de promotions qui n’éclairent que les parties qui arrangent MS et pas ses utilisateurs.





Vaut mieux pas, pas très interopérable ! C’est une calamité même. Dans les tests que j’ai faits c’est ce format qui donnait les pires résultats. Je ne suis pas tout à fait sûre que les applications Microsoft soient vraiment capables de travailler, même avec les versions 2016 en OOxml Strict.


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Effectivement, il n’y a pas d’horaires à l’AN, les députés y vont quand ils le veulent et au gré de leurs&nbsp; apéros réunions de groupe.



Les séances se font généralement par bloc de loi afin de rester sur un (ou plusieurs) même textes durant la séance et ainsi éviter de couper l’élan des votes. Ce qui fait que, parfois, les séances finissent à 1h du mat’.



Il faut aussi relever que à ces heures tardives, il ne reste plus grand monde dans l’AN (déjà qu’en temps normal, c’est un peu vide), et c’est souvent dans ces moments que le gouvernement arrive à faire passer un peu tout et n’importe quoi comme modification, sans aucune opposition.





Suite à l’avis défavorable du gouvernement et du rapporteur, les députés écologistes ont retiré leur&nbsp;amendement visant à donner carrément la «&nbsp;priorité&nbsp;» aux logiciels libres





Que de courage politique!!!

J’imagine même pas si on devait être en guerre contre un autre état (la Belgique par exemple):



écolos: - Nous allons nous battre!!

belges: -Z’êtes sur? on a des armes et des frites, on peut vous faire mal. Surtout avec les frites(une fois).

écoles: - ha heuuu… bon, ok on se rend. Mais vous nous laissez Paris plage alors.



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voleurs, crapules.

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Vous n”avez rien compris et vous mélangez tout . Le fait qu’un logiciel soit libre ou pas est une disposition juridique&nbsp; qui permet, entre autre, de disposer du code source , de pouvoir le modifier etc …

ça ne préjuge en rien de ses qualités techniques ou de ses aptitudes fonctionnnelles …

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sr17 a écrit :



&nbsp;dans un petit pays indépendant comme la France&nbsp;





LOL


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Quand on parle de Logiciel Libre , on voit une déferlante de discussion de comptoir sur LibreOffice versus Microsoft Office , Gimp versus Photoshop ou Windows versus Linux !

On voit bien qu’il y a peu d’informaticiens&nbsp; dans ces petites discussions car le logiciel ne se limite pas au poste de travail qui va représenter un petit pourcentage du Système d’Information et de son coût.

Le système d’information de l’état, c’est des dizaines de milliers de serveurs, de bases de données, de logiciels&nbsp; embarqués, des mainframes ,&nbsp; des dizaines de datacenter etc …

Les datacenters tournent avec des&nbsp; truc propriétaires plus ou moins exotiques comme GCOS ,&nbsp; BOSS, AIX, Z/OS,&nbsp; ORACLE , DB2, SAP , l’embarqué sur Vx_WORKS , QNX&nbsp; , les télécom avec IOS , la gestion documentaire avec Filenet , DOCUMENTUM&nbsp; etc …

Heureusement, cette hétérogénéité disparaît au profit de Linux qui s’installe un peu partout , du mainframe à l’embarqué en passant par le Cloud etc … Coté SGBD, Postgresql fait un carton etc … et ALFRESCO , les messageries Open Source etc ..

Ce sont des centaines de millions d’€ qui sont économisés sans parler de la rationalisation des compétences&nbsp;

car un agent titulaire est là pour 40 ans alors si il peut passer dans une administration à une autre sans trouver un autre système et s’ il peut être formé pour longtemps, c’est tout bénéfice pour l’administration.

Pourtant , le logiciel propriétaire cher reste en embuscade et on trouve encore des centaines de services pour acheter de l’AIX, de l’ORACLE , du VMWARE , du HR-ACCESS&nbsp; alors que les solutions libres ont fait leur preuvent

à périmètre&nbsp; d’utilisation identique.

Alors gardez votre petit&nbsp; poste Windows et votre Photoshop si vous ne savez pas vous adapter et si votre métier consiste à faire quelques “powerpoint” !&nbsp; C’est pas sur ce sujet&nbsp; que sont à faire les principales&nbsp; économies de l’état pour l’instant ! &nbsp; &nbsp;

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Attention, migrer une flotte de serveurs IBM, ORACLE,… ça ne veut pas forcément dire faire des économies. Avoir un parc de machines et d’OS homogènes c’est bien, mais migrer/redesigner toutes les applications métiers parce qu’on a changé d’OS ou de hardware, c’est pas forcément moins cher.



Enfin, Linux n’est pas une panacée, c’est parfois moins cher d’avoir une solution proprio.

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Dans l’Administration, il y a un tel parc de machines&nbsp; qu’il faut sans arrêt mettre fin à certaines architectures obsolètes , certaines applications réglementaires sont souvent réécrite et il faut modifier les architectures .

Il y a aussi des centaines de nouveaux projets tous les ans.

Alors on ne va pas réécrire ni changer les machine et les logiciels juste pour les passer au libre , on a pas le temps

Par contre, pour les migration obligées à cause des obsolescences ou les nouveaux projets : &nbsp; Si !!!! Les architectures libres sont moins chères (et d’un facteur 10) , que ce soit à mettre en œuvre ou à maintenir !&nbsp; Il suffit de lire les réponses aux questions parlementaires sur le sujet : c’est public, tous le monde peut les lire !!!!!!&nbsp; Ces réponses sont étayées par les rapports transmis aux parlementaires et ceux qui ont fait l’effort de s’y intéressé ou de les lire n’ont pas remis en cause les réponses aux questions parlementaires .

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Je remarque qu’une partie des logiciels open source est indépendant de la plateforme du fait qu’ils visent une interface web, comme le Alfresco dont tu parles. Je vois aussi ça avec Odoo que je dois installer chez un pote. Ca change un peu la donne, du fait que l’utilisateur n’est plus du tout contraint de faire certains choix de compatibilité.

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Les applications web sont pas indépendantes de la&nbsp; plateforme coté serveur … Il y a plein de choix à faire :

Linux ? Unix ? Windows ?

Vmware , kvm , hyperV ?

SGBD&nbsp; :&nbsp; Oracle&nbsp; , Mysql, sqlserveur db2 , Postgresql

http : Apache, Ngix , 2IS ?

&nbsp;

Ben yen a encore qui choisissent Windows + Vmware +&nbsp; Oracle + 2IS&nbsp; résultat : dix fois plus cher que

son équivalent en libre !!!

&nbsp;

etc …

Et puis vous avez essayé une messagerie&nbsp; web&nbsp; Microsoft Link sur un Pc client sous ubuntu avec Firefox : Une belle appli web qui ne fonctionne que sous IE !!!!



&nbsp;

&nbsp;

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bandix400 a écrit :



au même titre que d’autres produits, les versions proposées par ces

outils bureautiques peuvent produire des formats en conformités avec

Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI), que nous vous invitons à

respecter pour une uniformité dans les échanges administratifs , voir

&lt;http://references.modernisation.gouv.fr/interoperabilite







Quand on sait que le format OOxml (strict et transitionnal) va sortir dans le déshonneur du RGI 2.0 (justification argumentée de son éviction) et que MS Office propose toujours d’enregistrer par défaut en OOxml transitionnal alors qu’il serait temps de pousser le format OOxml Strict …Je pense que ce mail est un bel exemple de promotions qui n’éclairent que les parties qui arrangent MS et pas ses utilisateurs.


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Gilbert_Gosseyn a écrit :



Tu as raison sur le format de fichiers (voir la série de formats libre ODF) mais n’oublie pas que certains systèmes proprio intègrent des mouchards pas réellement désactivablesz, soit de base, soit par mise à jour. Très gênant pour qui que ce soit.





Tu me ressers le bon vieille argument sécuritaire.

Comme je l’ai dit plus haut, la NSA propose volontiers son aide dans le domaine de la sécurité, même open source (et même y contribue ).


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«a été déposé par quatre écologistes»



Vu les 4 député.e.s en question, on peut fortement supposer que tout le groupe soutient cette démarche. ;)

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Y’a au moins 4 députés écologistes ? <img data-src=" />

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Ces mêmes députés ont pourtant tous entre leurs mains des iphones payés par l’administration publique….

charité bien ordonnée commence par soi….

Mais l’intention est louable à condition qu’elle soit organisée et pensée comme une vraie stratégie de sourcing et d’investissement….

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blbird a écrit :



Mais arrêtons aussi de croire qu’un fichier doive pouvoir être ouvert par tout les logiciels, et en plus être en plus sécurisé, ce n’est tout simplement pas possible.





Heinnnn ??? <img data-src=" />


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Hein quoi donc? Comment adaptes-tu une ou plusieurs sécurités de modification, d’ouverture, propres à chaque logicielle, sur un format de stockage ouvert et commun?

Et surtout, beaucoup de fonctionnalités propres à chaque éditeur sont liées au format de fichiers, et vouloir que tous les programmes n’utilisent qu’un seul format ouvert serait un fort nivellement par le bas des fonctionnalités proposées, sur des spécifications qui mettraient des plombes à évoluer. Je crois que beaucoup ne se rendent pas compte de la quantité de travaille demandée aux différents éditeurs de logiciels pour arriver à un résultat comme celui-là, en plus d’être un gros frein aux innovations que chaque éditeur aurait envie d’apporter.



Pour moi, en terme de développement, c’est juste infaisable, trop de problèmes en découleraient. Cette proposition ressemble fortement à celle de députés qui veulent créer leur OS : aucun d’eux ne comprend l’envergure gigantesque d’une telle entreprise.

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Bah tu fais évoluer le format, tout simplement.

Ça n’est pas en faisant chacun son truc en secret dans son coin que ça va marcher.

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blbird a écrit :



Hein quoi donc? Comment adaptes-tu une ou plusieurs sécurités de modification, d’ouverture, propres à chaque logicielle, sur un format de stockage ouvert et commun?

Et surtout, beaucoup de fonctionnalités propres à chaque éditeur sont liées au format de fichiers, et vouloir que tous les programmes n’utilisent qu’un seul format ouvert serait un fort nivellement par le bas des fonctionnalités proposées, sur des spécifications qui mettraient des plombes à évoluer. Je crois que beaucoup ne se rendent pas compte de la quantité de travaille demandée aux différents éditeurs de logiciels pour arriver à un résultat comme celui-là, en plus d’être un gros frein aux innovations que chaque éditeur aurait envie d’apporter.



Pour moi, en terme de développement, c’est juste infaisable, trop de problèmes en découleraient. Cette proposition ressemble fortement à celle de députés qui veulent créer leur OS : aucun d’eux ne comprend l’envergure gigantesque d’une telle entreprise.







Format ouvert ne signifie pas format commun. Tu peux très bien développer un format de fichier adapté aux fonctionnalités de ton soft, tout en le documentant et en obscursissant pas le contenu juste pour gêner l’interop. Ce afin que des convertisseurs puissent facilement voir le jour.


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Pluzun.



Je ne veux pas qu’on priorise les logiciels libres parce qu’ils sont des logiciels libres. La discrimination positive, on le dit et on le répète, c’est de la connerie en barre.



Ce qu’il faut mettre en priorité, ce sont les formats de données interopérables, ouverts, et exploitables sur le maximum de solutions de tout bord.

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tazvld a écrit :



Le logiciel importe peu. Ce qui est important, c’est le format des fichiers.







Non.



La réalité du monde informatique démontre que les formats de fichiers ne seront jamais vraiment interopérables. Et quand il y a un standard, les éditeurs du monde propriétaire arrivent toujours à le dévoyer à leur avantage pour tuer l’interopérabilité.



D’un point de vue théorique, on peut facilement démontrer l’impossibilité d’une interopérabilité totale dans la mesure ou deux logiciels n’auront jamais exactement les mêmes fonctionnalités. Et les éditeurs du monde propriétaire ont toujours joué de cela.



En informatique, le vrai standard, c’est le code. Le reste n’est que rêve utopique de théoriciens déconnectés des réalités.





Un logiciel, qu’il soit libre ou pas, j’en ai rien à foutre, je demande juste qu’il fasse le boulot. Ce n’est qu’un outils. Mais le fichier qui découle de ce boulot, lui ne doit poser aucune contrainte quant-à son accès et justement que l’on puisse l’ouvrir avec le logiciel de son choix, libre ou pas.





Penser que la fonctionnalité est la seule chose qui compte est une vision a courte vue qui oublie quantité de facteurs primordiaux.



Il y a d’autres paramètres bien plus importants.



Par exemple, le contrôle du devenir d’un logiciel dans lequel on a investi du temps de formation et dont nos données sont désormais prisonnières.



Tôt ou tard, un éditeur de logiciel propriétaire prendra une décision idiote que vous n’aurez pas d’autre choix que de subir.



Tôt ou tard, un éditeur de logiciel propriétaire prendra des orientations techniques pour pousser à l’utilisation d’autres produits qui l’arrangent.



Mais en tant qu’utilisateur, vous comprendrez l’importance de ces autres facteurs avec le temps.



Ajoutons qu’il y a d’autres facteurs qui sont d’ordre géostratégique dont je parle plus bas.





Mais là pour nous le vendre, il nous la font à la mode sécuritaire.





Nous pourrions toujours disserter sur le fait que prendre une décision, c’est imposer.



Mais il faut réaliser que dans la pratique, il n’y a pas de demi mesure possible. Soit on choisit une logique, soit on choisit l’autre. Tout ce qui se situera entre les deux fonctionnera très mal, l’interopérabilité entre libre et propriétaire n’étant pas bonne.



Quand on prends des décisions pour une pays, il existe des problématiques qui dépassent de loin les petits problèmes de fonctionnalité parce qu’ils touchent à des enjeux géostratégiques bien plus importants. Par exemple, dans un petit pays indépendant comme la France, as t’on vraiment intérêt à accroître la dépendance à l’industrie américaine ou au contraire à suivre la même voie que les BRICS qui ont choisi ostensiblement le logiciel libre pour s’en affranchir ?


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SebGF a écrit :





Ce qu’il faut mettre en priorité, ce sont les formats de données interopérables, ouverts, et exploitables sur le maximum de solutions de tout bord.









Arrêtez de rêver, ça n’existe pas et ça n’existera jamais…



Non seulement une interopérabilité parfaite est impossible sur le plan technique, mais en plus, les éditeurs du monde propriétaire ont toujours suivi leur intérêt qui était de saboter l’interopérabilité pour verrouiller leurs parts de marché.


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Dans l’environnement logiciel actuel, non.

Mais je rêve d’un monde ou le logiciel propriétaire serait un peu considéré comme l’esclavagisme l’est actuellement.

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SebGF a écrit :



Pluzun.



Je ne veux pas qu’on priorise les logiciels libres parce qu’ils sont des logiciels libres. La discrimination positive, on le dit et on le répète, c’est de la connerie en barre.









Je pense qu’au contraire on doit favoriser les logiciels libres pour la raison qu’ils sont des logiciels libres.



La liberté d’un logiciel, c’est une dimension politique. (Mais pas seulement, il y aussi d’énormes répercussions pratiques et fonctionnelles).



Beaucoup de gens pensent à tort que la dimension politique n’est pas pertinent dans le choix dans logiciel.



Pourtant, les choix d’ordre politique concernant les logiciels ont bien des répercussions sur notre pays, notamment sur son indépendance.



Et une assemblée nationale qui est remplie des politiciens a bien pour but de prendre des décisions d’ordre politique.



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Mihashi a écrit :



Dans l’environnement logiciel actuel, non.

Mais je rêve d’un monde ou le logiciel propriétaire serait un peu considéré comme l’esclavagisme l’est actuellement.







Oui, on peut espérer qu’un jour ce sera le cas de la même façon qu’une bonne partie du monde a fini par réaliser que la démocratie était meilleure que la dictature.



Et même si l’interopérabilité parfaite est impossible, on peut constater que le logiciel libre se rapproche le plus de ce qu’on fait de mieux.



Il suffit de constater par exemple combien de système de fichiers différents sont supportés par Linux et combien le sont par Windows. Cela se passe de commentaire. Et l’on peut multiplier ce genre d’exemple à l’infini.



De fait, le monde libre a toujours fait le maximum pour les promouvoir. On ne peut pas en dire autant du monde du logiciel propriétaire.


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Justement si !



Mais on s’y attendait bien avec ces pourris qui demandent par ailleurs des backdoors partout :&nbsp; nextinpact.com Next INpactEt précisément, on sait que dans Windows Spyware 10, il a bien les backdoors requises par le gouvernement (source : http://arstechnica.com/information-technology/2015/12/microsoft-may-have-your-encryptio&nbsp;n-key-heres-how-to-take-it-back )



Donc pourquoi on favoriserait un machin libre où il va falloir ramer pour rajouter des backdoor et ça va se voir et on va se faire piquer la main dans le sac à avoir rajouté des bricoles dans le source.



Sérieusement, vous n’y êtes pas… c’est très bien comme ça pour qu’on puisse tous vous contrôler ! <img data-src=" />



Bon, je retourne jouer sur mon Linux avant qu’ils décident que c’est illégal et que je suis un dangereux terroriste d’utiliser des systèmes aussi subversifs !

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En même temps, notre gouvernement (en tout cas le ministère de l’éducation) signe avec crosoft pour l’enfermement propriétaire l’éducation de nos chers têtes blondes. Ça en dit long sur ce qu’ils pensent des logiciels libres

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Apple n’utilise pas openSSL ?.

Bon en tout cas, le code est quand même open source, disponible ici , ce qui ne change pas mes propos, ça a beau être accessible à n’importe qui, si personne ne jette un œil, ça ne rend pas le code plus sécurisé par magie.

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tazvld a écrit :



Apple n’utilise pas openSSL ?.

Bon en tout cas, le code est quand même open source, disponible ici , ce qui ne change pas mes propos, ça a beau être accessible à n’importe qui, si personne ne jette un œil, ça ne rend pas le code plus sécurisé par magie.





Apparemment non. Et oui, l’open-source ne rend pas le code plus sécurisé par magie, mais ça donne la possibilité de le rendre aussi sécurisé que l’on veut, possibilité qui n’est pas offerte par le propriétaire. Ça demande du travail, il ne suffit pas de coller la GPL en haut des fichiers, il faut des bénévoles ou des employés qui vérifient, des procédures, etc. Pour le code propriétaire, peut-être que c’est fait, peut-être que ça n’est pas fait, impossible de savoir avec certitude.


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Je n’aime pas les lobbying. Qu’ils soient ceux du logiciel libre ou ceux de Microsoft.



Aucune raison de faire une loi sur ces sujets à mon sens. Laissons les utilisateurs et les décideurs choisir. Mais arrêtons aussi de croire que le logiciel libre est “gratuit”. Ou même encore qu’un fichier doive pouvoir être ouvert par tout les logiciels, et en plus être en plus sécurisé, ce n’est tout simplement pas possible.



Quand j’ai demandé à la gendarmerie de mon village ce qu’ils pensent de leurs logiciels informatiques, dès que le sujet du logiciel libre a été abordé, j’ai bien compris que si je disais que c’était bien, ils allaient m’étrangler. <img data-src=" />



Aucun logiciel n’est la panacée, ni les logiciels libres, ni les logiciels propriétaires. Chacun ont leurs avantages/inconvénients, en fonction de l’utilisation qui va en être faite.

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blbird a écrit :



Quand j’ai demandé à la gendarmerie de mon village ce qu’ils pensent de leurs logiciels informatiques, dès que le sujet du logiciel libre a été abordé, j’ai bien compris que si je disais que c’était bien, ils allaient m’étrangler. <img data-src=" />



Tu devrais porter plainte pour tentative de meurtre.


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Autant pour moi ! <img data-src=" />

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C’est pour cela qu’il ne faut pas se focaliser sur le logiciel mais bien le format de fichier et imposer un format de fichier ouvert.

Il est beaucoup plus important de pouvoir utiliser ses données comme on le souhaite.

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D’ailleurs, en parlant de logiciels libres, j’ai vu que VLC était dispo sur l’Apple TV.

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Voici un parfait exemple de corruption de l’État par des entreprises privées (non, ce n’est pas du lobbying mais bien de la corruption à ce stade).



Parfait pour illustrer mes propos sur l’inaction de l’État et sa volonté de nuire à l’intérêt général en favorisant des intérêts privés.

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“Oui à une discrimination positive permettant de favoriser l’essor des minorités logicielles.”



(ou pas)

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+1



Malheureusement les logiciels propriétaires proposent rarement des formats ouverts et normalisés, si on enferme ses utilisateurs dans un format connus de soi seul, c’est un bon moyen de verrouiller le marché et de forcer les utilisateurs à renouveler leur licence.



Alors que du fait même de leur statut juridique, les logiciels libres&nbsp; proposent un format ouvert. Ce dernier n’est pas forcément bien documenté, mais comme le code pour le créer étant consultable, il est faisable de le faire.

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+1



Malheureusement les logiciels propriétaires proposent

rarement des formats ouverts et normalisés, si on enferme ses

utilisateurs dans un format connus de soi seul, c’est un bon moyen de

verrouiller le marché et de forcer les utilisateurs à renouveler leur

licence.



Alors que du fait même de leur statut juridique, les

logiciels libres&nbsp; proposent un format ouvert. Ce dernier n’est pas

forcément bien documenté, mais comme le code pour le créer étant

consultable, il est faisable de le faire.

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Il y a une news pour ça:

nextinpact.com Next INpact

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Je l’ai ratée. <img data-src=" />

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ce genre de piège ? les enseignants ont reçu ce mail via les rectorats



“Un nouveau panel d’offres à des tarifs préférentiels est mis à

disposition pour les personnels administratifs et enseignants de

l’éducation nationale par Microsoft.



Ces offres,




  • sont regroupées sur le site du Groupe Logiciel Renater à l’adresse

    suivante: https://lad.education-recherche.fr/liste_des_offres, ligne «

    Office Professional Plus », choix « télécharger ». Descendre vers le

    bas de l’écran pour visualiser les offres.

  • sont disponibles pour un usage professionnel sur des postes personnels

    (ne surtout pas les installer dans un environnement professionnel, cela

    serait illégal)

  • concernent MS Office Professional Plus (2010 , 2013, 2016 win/mac) et

    MS DreamSpark



    Sur le site, est précisé:

    Vous devez être membre d’une institution académique pour pouvoir

    bénéficier des tarifs préférentiels lors de votre commande de logiciel.

    Les tarifs préférentiels sur les logiciels proposés sur cette boutique

    en ligne ne sont pas destinés au grand public. Vous devez fournir une

    preuve d’affiliation académique lors de la procédure d’inscription afin

    de bénéficier des tarifs préférentiels destinés aux étudiants et aux

    enseignants.

    […]

    Des CD de restaurations sont également disponibles, si vous avez besoin

    de réinstaller des ordinateurs personnels équipés d’un système

    d’exploitation nécessitant une licence. (type Microsoft Windows 7 , 8..)



    Quelques précisions sur les produits Microsoft Office,

  • contrairement aux offres “Cloud” disponibles via office365, ou autres,

    les données qui sont produites à partir des offres office2010, 2013, ou

    2016 ne sont pas, par défaut, propagées dans des hébergements tiers.

    Elles restent donc votre propriété.

  • au même titre que d’autres produits, les versions proposées par ces

    outils bureautiques peuvent produire des formats en conformités avec

    Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI), que nous vous invitons à

    respecter pour une uniformité dans les échanges administratifs , voir

    &lthttp://references.modernisation.gouv.fr/interoperabilite&gt;

  • D’autres suites bureautiques open-source performantes existent et le

    but de ce mail n’est pas de promouvoir telle suite par rapport à telle

    autre mais simplement de vous communiquer des offres proposées par

    Microsoft aux agents de l’EN.

    […]



    Merci de diffuser ce message aux agents sous votre responsabilité.”

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Tu as raison sur le format de fichiers (voir la série de formats libre ODF) mais n’oublie pas que certains systèmes proprio intègrent des mouchards pas réellement désactivablesz, soit de base, soit par mise à jour. Très gênant pour qui que ce soit.

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Toujours la même rengaine :/

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Il y a aussi la liberté de panorama et les biens communs informationnels que certains députés (notamment I. Attard) essaient de faire repasser, ça a été validé en Commission des Affaires Culturelles, attendons - sans trop d’espoir hélas - la suite… <img data-src=" />

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En plus avec les logiciels libres, ils pourront mettre des backdoors facilement dans le gouvernement et s’amuser aux petits espions hacker entre eux <img data-src=" />

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Le logiciel importe peu. Ce qui est important, c’est le format des fichiers.



Un logiciel, qu’il soit libre ou pas, j’en ai rien à foutre, je demande juste qu’il fasse le boulot. Ce n’est qu’un outils. Mais le fichier qui découle de ce boulot, lui ne doit poser aucune contrainte quant-à son accès et justement que l’on puisse l’ouvrir avec le logiciel de son choix, libre ou pas.



Mais là pour nous le vendre, il nous la font à la mode sécuritaire.

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CryoGen a écrit :



En plus avec les logiciels libres, ils pourront mettre des backdoors facilement dans le gouvernement et s’amuser aux petits espions hacker entre eux <img data-src=" />





C’est justement l’inverse… Le fait que le code source soit libre permet d’éviter les back doors en permettant a tout le monde de consulter le code.


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Jutement, j’ai cru entendre parler hier de député qui voulaient un OS français, je crois qu’on peut leur proposer de regarder tout le travail réalisé dans Red Star OS.

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Avec les multiples contrats open-bar avec Microsoft, le récent contrat de Microsoft avec l’éducation nationale, les appels d’offre qui disent directement Microsoft ou Microsoft Office, n’est-il pas temps de se dire qu’il y aurait peut-être déjà un problème de refus manifeste du libre ?

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Le gouvernement n’est pas favorable ? Normale Satya n’a pas fait le voyage pour rien et lâché 72 millions.

&nbsp;Il est marrant de voir que quand il s’agit de vitesse sur les routes, il n’y a pas “d’encouragement” mais des radars qui rapportent.

Alors pourquoi ne pas mettre en place des contraintes pour les administrations pour le choix des logiciels qui elles feraient des économies et que la France arrête d’être un mouton ?&nbsp;

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Des députés veulent accorder la priorité aux logiciels libres



&nbsp;

Le gouvernement a d’ores et déjà manifesté son opposition





Je me disais aussi.

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vendel a écrit :



C’est justement l’inverse… Le fait que le code source soit libre permet d’éviter les back doors en permettant a tout le monde de consulter le code.





Justement non.

C’est juste un poil plus dur, mais c’est toujours possible. La NSA ne s’est justement pas gêné a proposer des bon code “bien sécurisé” avec le “NSA seal of approval”



De même, ce n’est pas parce que le code est consultable de tous qu’il est consulté. Le bug de Open SSL, n’importe qui qui aurait relu le code aurait vu que l’indentation du code ne correspondait pas au bloc d’instructions exécuté dans le “if” et que le code avait été dupliqué (voir ici).


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vendel a écrit :



C’est justement l’inverse… Le fait que le code source soit libre permet d’éviter les back doors en permettant a tout le monde de consulter le code.







Tu n’as pas du comprendre mon propos <img data-src=" />







tazvld a écrit :



Jutement, j’ai cru entendre parler hier de député qui voulaient un OS français, je crois qu’on peut leur proposer de regarder tout le travail réalisé dans Red Star OS.







Bonne idée <img data-src=" /> , là on sera paré !


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tazvld a écrit :



Justement non.

C’est juste un poil plus dur, mais c’est toujours possible. La NSA ne s’est justement pas gêné a proposer des bon code “bien sécurisé” avec le “NSA seal of approval”



De même, ce n’est pas parce que le code est consultable de tous qu’il est consulté. Le bug de Open SSL, n’importe qui qui aurait relu le code aurait vu que l’indentation du code ne correspondait pas au bloc d’instructions exécuté dans le “if” et que le code avait été dupliqué (voir ici).





Ce n’est pas d’OpenSSL dont il est question dans le lien. Il y a des relectures dans OpenSSL, en tout cas le code ayant engendré Heartbleed avait été relu avant d’être accepté <img data-src=" />


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Ricard a écrit :



&nbsp;



Je me disais aussi.





Surtout ces députés là.


[MàJ] À l’Assemblée nationale, l’utilisation des logiciels libres simplement « encouragée »

  • Le gouvernement a d'ores et déjà manifesté son opposition

  • Le groupe socialiste prépare une solution de repli, « un piège » selon l’April

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