[MàJ] À l’Assemblée nationale, l’utilisation des logiciels libres simplement « encouragée »
La priorité est surtout à gauche
Le 14 janvier 2016 à 07h30
4 min
Droit
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Les administrations doivent-elles utiliser des logiciels libres plutôt que des solutions propriétaires, développées notamment par des géants comme Microsoft ? Telle est la question à laquelle devront répondre aujourd’hui les députés de la commission des lois de l’Assemblée nationale.
À l’occasion de l’examen du projet de loi numérique, un amendement quasi identique a été déposé par quatre écologistes, dont Isabelle Attard, ainsi que par une dizaine de socialistes menés par le frondeur Christian Paul (on note aussi la présence d’une certaine Aurélie Filippetti). L’idée ? Faire en sorte que les services de l’État, les administrations, les collectivités territoriales, les entreprises du secteur public... « donnent la priorité aux logiciels libres et aux standards ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation d’un système informatique ». Les solutions propriétaires de type Office pourraient toujours être utilisées, mais vraisemblablement à condition qu’aucun équivalent en logiciel libre n’existe.
« Alors que les scandales d'écoutes et d'interception de données se multiplient, il semble essentiel que l'État, les administrations, les établissements publics et les entreprises du secteur public privilégient des outils dont elles peuvent acquérir la pleine maîtrise » font valoir les élus PS, ajoutant que le logiciel libre permet « généralement à moyen terme d'obtenir des économies ». De nombreuses solutions libres sont en effet gratuites, à l’image de la suite bureautique LibreOffice, le lecteur VLC, ou bien encore le logiciel de retouche GIMP.
Le gouvernement a d'ores et déjà manifesté son opposition
Mais les députés de la commission des lois vont-ils s’opposer au gouvernement sur ce sujet hautement sensible ? L’on se souvient que lors de consultation préalable au projet de loi numérique, les participants avaient massivement demandé à ce que la priorité soit accordée aux logiciels libres. Tout en assurant « souscri[re] pleinement au développement du logiciel libre et de son utilisation, notamment dans l’administration », l'exécutif s’en était sorti en affirmant qu’il fallait « avant tout le faire par des mesures non législatives, par accompagnement sur le terrain et promotion des initiatives des administrations et des agents ». Autrement dit, aucunement besoin de toucher à la loi (alors que cela a déjà été fait en 2013 pour l’enseignement supérieur).
Une position qui avait suscité le courroux de l’April, l’association de promotion du logiciel libre : « Se contenter d'actions de promotion, verbiage sans aucune contrainte, relève de l'inaction. Le gouvernement ne peut pas se défausser sur des agents publics, qui sans réel soutien, œuvrent chaque jour en faveur du logiciel libre. »
Le groupe socialiste prépare une solution de repli, « un piège » selon l’April
Manifestement dans l’idée de trouver un compromis, l’ancienne ministre Delphine Batho a déposé au nom du groupe socialiste un amendement prévoyant que les pouvoirs publics « encouragent l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation d’un système informatique ». Une formulation bien plus mollassonne, qui « ne serait pas de nature à changer quoi que ce soit en faveur du logiciel libre » selon l’April. « C'est un amendement piège qui a pour effet d'éviter l'adoption possible d'un amendement « priorité au logiciel libre », prévient d’ailleurs l’association.
Signalons enfin que deux amendements, quasi-identiques, ont été déposés par les écologistes et le rapporteur Luc Belot (PS) afin que le code source des logiciels développés sous l’égide de l’État devienne un document administratif communicable par principe au citoyen, exactement comme les circulaires, statistiques, délibérations, etc. La donne est la même que pour la priorité à accorder aux logiciels libres : la mesure, proposée par l’April, avait été largement soutenue lors de la consultation sur le projet de loi numérique. Le gouvernement ne l’a pourtant pas retenue...
[MàJ] À l’Assemblée nationale, l’utilisation des logiciels libres simplement « encouragée »
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Le gouvernement a d'ores et déjà manifesté son opposition
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Commentaires (62)
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Abonnez-vousLe 14/01/2016 à 21h31
Le 14/01/2016 à 01h57
Tienq ça me fait penser que certains PC de mon lycée (surtout ceux réservés aux profs) ont Ubuntu 12.04 installé en dual boot avec Windows XP.
Le 14/01/2016 à 06h54
Je ne le pense pas à tort car tout ceci est du vécu.
Les décisions politiques, ça existe aussi dans le privé. Et généralement un décisionnaire, ça ne voit pas plus loin que le bout du chèque qu’il signe et la décision ne sera pas faite selon le “c’est adapté à notre besoin” mais selon le “c’est pas cher on prend”.
Résultat, tu imposes ça à l’utilisateur.
Il se prend un max de régression.
Tu défonces l’image du logiciel libre dans la tête des gens.
C’est pas compliqué, demande à n’importe qui d’utiliser LibreOffice ils vont te dire “ça marche pas avec mes docs Word c’est nul”.
Avec le public qui jettent l’argent par certaines fenêtres et cloisonne soigneusement celles qui auraient peut-être un peu plus de besoin, j’ai des ENORMES DOUTES qu’il y ait des décisions politiques raisonnées (antinomique). Si déjà le privé qui est à la recherche du moindre coût fait de la merde…
Pourtant il y a des formats standards pour ça de nos jours, qui fonctionnent bien sur les deux.
Est-ce la faute de Microsoft ? Ils ne sont pas responsables de ce que les utilisateurs ont fait avec leurs produits.
Est-ce la faute de LibreOffice ? Ils ne sont pas responsables du fait que les anciens formats de fichier Office étaient du binaire imbitable.
Les formats de fichiers peuvent toujours être interopérables, ce n’est pas une utopie ou quoique ce soit. Il suffit juste que ceux-ci soient documentés.
Il est rare quand des logiciels quels qu’ils soient utilisent le même format de fichier, c’est un peu le boulot des middlewares type ESB/EAI justement de faire en sorte que l’application B sache interpréter les données de l’application A.
Ceci est valable pour les progiciels et applications diverses qui s’échangent des données.
Pour les applications bureautique, ça demande une migration de tous leurs fichiers qui implique des coûts non négligeables dans la balance… Et quand le choix du logiciel cible a été fait parce que la politique a dit qu’il faut privilégier tel choix, les coûts explosent.
Pour sortir de la bureautique, dans le domaine du progiciel je peux donner un exemple très simple.
Des utilisateurs qui avaient une application sur AS400, application faiblement maintenue car dev cobol, vieux cons morts et enterrés, pas maintenable, etc etc etc.
Le projet de migration part sur un remplacement par une interface Web pour garder la notion de terminal/client comme sur AS400, le tout porté par de la solution libre (du Linux, du Tomcat, du Postgres, etc).
Ca marche du tonnerre.
Sauf que sur le ressenti utilisateur c’était de la merde, pourquoi ? Parce que le temps que l’IHM affiche une page, sur un AS400 tu as fait 15 opérations tellement ils étaient habitués (“tu vois je tape ça, F12, tab tab A tab Z tab 45 entrée” t’as le temps de rien voir).
Donc si forcément ils ont apprécié le fait que la nouvelle interface leur apportait beaucoup de souplesse pour le geste métier et des fonctionnalités qu’ils ne savaient pas faire avant, ils ont regretté la réactivité de l’ancienne.
Résultat, le parallèle est vite arrivé dans la tête des utilisateurs : “c’est trop lent les trucs libres”.
Bref, tu ne peux pas pousser une idéologie, il faut du concret, de l’accompagnement, et de l’éducation.
Et ça, c’est pas une décision politique qui saura le faire.
Plutôt qu’imposer le logiciel libre dans les administrations qui n’en ont rien à foutre, il faut le faire dans l’éducation nationale pour éviter que les gosses croient qu’il n’existe qu’un seul truc.
Et ceci permet ensuite de construire les choix de chacun, car il ne faut pas oublier que le libre, c’est aussi la liberté d’en avoir rien à foutre.
Le 14/01/2016 à 08h04
Il y a belle lurette que l’Administration prétend donner la priorité au logiciel libre (il y a même un référentiel officiel). A mon avis, ça lui sert surtout à restreindre les budgets alloués à l’achat de logiciels.
Expérience personnelle : j’ai géré, avant une retraite bien méritée (si, si) un parc de quelque 300 PC pour un Service Régional d’une grande administration.
Lors de ma dernière année à ce poste, budget “logiciels” = 0 €
Motif invoqué : priorité au libre.
Réalité : 2 semaines plus tard, avalanche d’e-mails en provenance de Services Nationaux chargés de nous fournir certains outils : obligation de s’équiper en Microsoft because usage de macros dans les documents, tableaux Excels, etc..
Quand ça l’arrange, l’Administration sait être parfaitement schizophrène !!!
Le 14/01/2016 à 08h27
Il doit être bon le gastos de MS. " />
Le 14/01/2016 à 08h45
Bonjour à tous \o
Dites moi, ya t-il des horaires au sénart, à l’assemblée nationale, au CC et toutes ces reunions de politique?
Je vois pas mal d’articles en ce moment qui me font dire que les politiques se réunissent un peu quand il veulent :
Mon impression est peut-être mauvaise, il s’agit peut-être simplement du temps nécessaire à l’écriture/lecture par la presse mais je préfère demander.
Et pour ajouter mon avis, s’ils se réunissent quand ils veulent, c’est normal qu’il n’y ait jamais grand monde. Et puis ils peuvent pas bloquer une journée vu qu’ils sont multi-mandat toussa toussa
Le 14/01/2016 à 08h53
Le 14/01/2016 à 09h43
Le 14/01/2016 à 10h30
Effectivement, il n’y a pas d’horaires à l’AN, les députés y vont quand ils le veulent et au gré de leurs apéros réunions de groupe.
Les séances se font généralement par bloc de loi afin de rester sur un (ou plusieurs) même textes durant la séance et ainsi éviter de couper l’élan des votes. Ce qui fait que, parfois, les séances finissent à 1h du mat’.
Il faut aussi relever que à ces heures tardives, il ne reste plus grand monde dans l’AN (déjà qu’en temps normal, c’est un peu vide), et c’est souvent dans ces moments que le gouvernement arrive à faire passer un peu tout et n’importe quoi comme modification, sans aucune opposition.
Suite à l’avis défavorable du gouvernement et du rapporteur, les députés écologistes ont retiré leur amendement visant à donner carrément la « priorité » aux logiciels libres
Que de courage politique!!!
J’imagine même pas si on devait être en guerre contre un autre état (la Belgique par exemple):
écolos: - Nous allons nous battre!!
belges: -Z’êtes sur? on a des armes et des frites, on peut vous faire mal. Surtout avec les frites(une fois).
écoles: - ha heuuu… bon, ok on se rend. Mais vous nous laissez Paris plage alors.
" />
Le 14/01/2016 à 11h44
voleurs, crapules.
Le 14/01/2016 à 12h59
Vous n”avez rien compris et vous mélangez tout . Le fait qu’un logiciel soit libre ou pas est une disposition juridique qui permet, entre autre, de disposer du code source , de pouvoir le modifier etc …
ça ne préjuge en rien de ses qualités techniques ou de ses aptitudes fonctionnnelles …
Le 14/01/2016 à 13h14
Le 14/01/2016 à 13h37
Quand on parle de Logiciel Libre , on voit une déferlante de discussion de comptoir sur LibreOffice versus Microsoft Office , Gimp versus Photoshop ou Windows versus Linux !
On voit bien qu’il y a peu d’informaticiens dans ces petites discussions car le logiciel ne se limite pas au poste de travail qui va représenter un petit pourcentage du Système d’Information et de son coût.
Le système d’information de l’état, c’est des dizaines de milliers de serveurs, de bases de données, de logiciels embarqués, des mainframes , des dizaines de datacenter etc …
Les datacenters tournent avec des truc propriétaires plus ou moins exotiques comme GCOS , BOSS, AIX, Z/OS, ORACLE , DB2, SAP , l’embarqué sur Vx_WORKS , QNX , les télécom avec IOS , la gestion documentaire avec Filenet , DOCUMENTUM etc …
Heureusement, cette hétérogénéité disparaît au profit de Linux qui s’installe un peu partout , du mainframe à l’embarqué en passant par le Cloud etc … Coté SGBD, Postgresql fait un carton etc … et ALFRESCO , les messageries Open Source etc ..
Ce sont des centaines de millions d’€ qui sont économisés sans parler de la rationalisation des compétences
car un agent titulaire est là pour 40 ans alors si il peut passer dans une administration à une autre sans trouver un autre système et s’ il peut être formé pour longtemps, c’est tout bénéfice pour l’administration.
Pourtant , le logiciel propriétaire cher reste en embuscade et on trouve encore des centaines de services pour acheter de l’AIX, de l’ORACLE , du VMWARE , du HR-ACCESS alors que les solutions libres ont fait leur preuvent
à périmètre d’utilisation identique.
Alors gardez votre petit poste Windows et votre Photoshop si vous ne savez pas vous adapter et si votre métier consiste à faire quelques “powerpoint” ! C’est pas sur ce sujet que sont à faire les principales économies de l’état pour l’instant !
Le 14/01/2016 à 13h50
Attention, migrer une flotte de serveurs IBM, ORACLE,… ça ne veut pas forcément dire faire des économies. Avoir un parc de machines et d’OS homogènes c’est bien, mais migrer/redesigner toutes les applications métiers parce qu’on a changé d’OS ou de hardware, c’est pas forcément moins cher.
Enfin, Linux n’est pas une panacée, c’est parfois moins cher d’avoir une solution proprio.
Le 14/01/2016 à 15h05
Dans l’Administration, il y a un tel parc de machines qu’il faut sans arrêt mettre fin à certaines architectures obsolètes , certaines applications réglementaires sont souvent réécrite et il faut modifier les architectures .
Il y a aussi des centaines de nouveaux projets tous les ans.
Alors on ne va pas réécrire ni changer les machine et les logiciels juste pour les passer au libre , on a pas le temps
Par contre, pour les migration obligées à cause des obsolescences ou les nouveaux projets : Si !!!! Les architectures libres sont moins chères (et d’un facteur 10) , que ce soit à mettre en œuvre ou à maintenir ! Il suffit de lire les réponses aux questions parlementaires sur le sujet : c’est public, tous le monde peut les lire !!!!!! Ces réponses sont étayées par les rapports transmis aux parlementaires et ceux qui ont fait l’effort de s’y intéressé ou de les lire n’ont pas remis en cause les réponses aux questions parlementaires .
Le 14/01/2016 à 16h10
Je remarque qu’une partie des logiciels open source est indépendant de la plateforme du fait qu’ils visent une interface web, comme le Alfresco dont tu parles. Je vois aussi ça avec Odoo que je dois installer chez un pote. Ca change un peu la donne, du fait que l’utilisateur n’est plus du tout contraint de faire certains choix de compatibilité.
Le 14/01/2016 à 17h02
Les applications web sont pas indépendantes de la plateforme coté serveur … Il y a plein de choix à faire :
Linux ? Unix ? Windows ?
Vmware , kvm , hyperV ?
SGBD : Oracle , Mysql, sqlserveur db2 , Postgresql
http : Apache, Ngix , 2IS ?
Ben yen a encore qui choisissent Windows + Vmware + Oracle + 2IS résultat : dix fois plus cher que
son équivalent en libre !!!
etc …
Et puis vous avez essayé une messagerie web Microsoft Link sur un Pc client sous ubuntu avec Firefox : Une belle appli web qui ne fonctionne que sous IE !!!!
Le 13/01/2016 à 12h41
Le 13/01/2016 à 12h58
Le 13/01/2016 à 12h59
«a été déposé par quatre écologistes»
Vu les 4 député.e.s en question, on peut fortement supposer que tout le groupe soutient cette démarche. ;)
Le 13/01/2016 à 13h01
Y’a au moins 4 députés écologistes ? " />
Le 13/01/2016 à 13h09
Ces mêmes députés ont pourtant tous entre leurs mains des iphones payés par l’administration publique….
charité bien ordonnée commence par soi….
Mais l’intention est louable à condition qu’elle soit organisée et pensée comme une vraie stratégie de sourcing et d’investissement….
Le 13/01/2016 à 13h48
Le 13/01/2016 à 16h27
Hein quoi donc? Comment adaptes-tu une ou plusieurs sécurités de modification, d’ouverture, propres à chaque logicielle, sur un format de stockage ouvert et commun?
Et surtout, beaucoup de fonctionnalités propres à chaque éditeur sont liées au format de fichiers, et vouloir que tous les programmes n’utilisent qu’un seul format ouvert serait un fort nivellement par le bas des fonctionnalités proposées, sur des spécifications qui mettraient des plombes à évoluer. Je crois que beaucoup ne se rendent pas compte de la quantité de travaille demandée aux différents éditeurs de logiciels pour arriver à un résultat comme celui-là, en plus d’être un gros frein aux innovations que chaque éditeur aurait envie d’apporter.
Pour moi, en terme de développement, c’est juste infaisable, trop de problèmes en découleraient. Cette proposition ressemble fortement à celle de députés qui veulent créer leur OS : aucun d’eux ne comprend l’envergure gigantesque d’une telle entreprise.
Le 13/01/2016 à 16h38
Bah tu fais évoluer le format, tout simplement.
Ça n’est pas en faisant chacun son truc en secret dans son coin que ça va marcher.
Le 13/01/2016 à 17h29
Le 13/01/2016 à 18h25
Pluzun.
Je ne veux pas qu’on priorise les logiciels libres parce qu’ils sont des logiciels libres. La discrimination positive, on le dit et on le répète, c’est de la connerie en barre.
Ce qu’il faut mettre en priorité, ce sont les formats de données interopérables, ouverts, et exploitables sur le maximum de solutions de tout bord.
Le 13/01/2016 à 21h35
Le 13/01/2016 à 21h41
Le 13/01/2016 à 21h59
Dans l’environnement logiciel actuel, non.
Mais je rêve d’un monde ou le logiciel propriétaire serait un peu considéré comme l’esclavagisme l’est actuellement.
Le 13/01/2016 à 22h10
Le 13/01/2016 à 22h18
Le 13/01/2016 à 22h24
Justement si !
Mais on s’y attendait bien avec ces pourris qui demandent par ailleurs des backdoors partout : Next INpactEt précisément, on sait que dans Windows Spyware 10, il a bien les backdoors requises par le gouvernement (source : http://arstechnica.com/information-technology/2015/12/microsoft-may-have-your-encryptio n-key-heres-how-to-take-it-back )
Donc pourquoi on favoriserait un machin libre où il va falloir ramer pour rajouter des backdoor et ça va se voir et on va se faire piquer la main dans le sac à avoir rajouté des bricoles dans le source.
Sérieusement, vous n’y êtes pas… c’est très bien comme ça pour qu’on puisse tous vous contrôler ! " />
Bon, je retourne jouer sur mon Linux avant qu’ils décident que c’est illégal et que je suis un dangereux terroriste d’utiliser des systèmes aussi subversifs !
Le 13/01/2016 à 09h18
En même temps, notre gouvernement (en tout cas le ministère de l’éducation) signe avec crosoft pour l’enfermement propriétaire l’éducation de nos chers têtes blondes. Ça en dit long sur ce qu’ils pensent des logiciels libres
Le 13/01/2016 à 09h25
Apple n’utilise pas openSSL ?.
Bon en tout cas, le code est quand même open source, disponible ici , ce qui ne change pas mes propos, ça a beau être accessible à n’importe qui, si personne ne jette un œil, ça ne rend pas le code plus sécurisé par magie.
Le 13/01/2016 à 09h29
Le 13/01/2016 à 09h32
Je n’aime pas les lobbying. Qu’ils soient ceux du logiciel libre ou ceux de Microsoft.
Aucune raison de faire une loi sur ces sujets à mon sens. Laissons les utilisateurs et les décideurs choisir. Mais arrêtons aussi de croire que le logiciel libre est “gratuit”. Ou même encore qu’un fichier doive pouvoir être ouvert par tout les logiciels, et en plus être en plus sécurisé, ce n’est tout simplement pas possible.
Quand j’ai demandé à la gendarmerie de mon village ce qu’ils pensent de leurs logiciels informatiques, dès que le sujet du logiciel libre a été abordé, j’ai bien compris que si je disais que c’était bien, ils allaient m’étrangler. " />
Aucun logiciel n’est la panacée, ni les logiciels libres, ni les logiciels propriétaires. Chacun ont leurs avantages/inconvénients, en fonction de l’utilisation qui va en être faite.
Le 13/01/2016 à 09h37
Le 13/01/2016 à 09h41
Autant pour moi ! " />
Le 13/01/2016 à 10h15
C’est pour cela qu’il ne faut pas se focaliser sur le logiciel mais bien le format de fichier et imposer un format de fichier ouvert.
Il est beaucoup plus important de pouvoir utiliser ses données comme on le souhaite.
Le 13/01/2016 à 10h28
D’ailleurs, en parlant de logiciels libres, j’ai vu que VLC était dispo sur l’Apple TV.
Le 13/01/2016 à 10h33
Voici un parfait exemple de corruption de l’État par des entreprises privées (non, ce n’est pas du lobbying mais bien de la corruption à ce stade).
Parfait pour illustrer mes propos sur l’inaction de l’État et sa volonté de nuire à l’intérêt général en favorisant des intérêts privés.
Le 13/01/2016 à 10h57
“Oui à une discrimination positive permettant de favoriser l’essor des minorités logicielles.”
(ou pas)
Le 13/01/2016 à 11h50
+1
Malheureusement les logiciels propriétaires proposent rarement des formats ouverts et normalisés, si on enferme ses utilisateurs dans un format connus de soi seul, c’est un bon moyen de verrouiller le marché et de forcer les utilisateurs à renouveler leur licence.
Alors que du fait même de leur statut juridique, les logiciels libres proposent un format ouvert. Ce dernier n’est pas forcément bien documenté, mais comme le code pour le créer étant consultable, il est faisable de le faire.
Le 13/01/2016 à 11h54
+1
Malheureusement les logiciels propriétaires proposent
rarement des formats ouverts et normalisés, si on enferme ses
utilisateurs dans un format connus de soi seul, c’est un bon moyen de
verrouiller le marché et de forcer les utilisateurs à renouveler leur
licence.
Alors que du fait même de leur statut juridique, les
logiciels libres proposent un format ouvert. Ce dernier n’est pas
forcément bien documenté, mais comme le code pour le créer étant
consultable, il est faisable de le faire.
Le 13/01/2016 à 11h58
Il y a une news pour ça:
Next INpact
Le 13/01/2016 à 12h19
Je l’ai ratée. " />
Le 13/01/2016 à 12h20
ce genre de piège ? les enseignants ont reçu ce mail via les rectorats
“Un nouveau panel d’offres à des tarifs préférentiels est mis à
disposition pour les personnels administratifs et enseignants de
l’éducation nationale par Microsoft.
Ces offres,
suivante: https://lad.education-recherche.fr/liste_des_offres, ligne «
Office Professional Plus », choix « télécharger ». Descendre vers le
bas de l’écran pour visualiser les offres.
(ne surtout pas les installer dans un environnement professionnel, cela
serait illégal)
MS DreamSpark
Sur le site, est précisé:
Vous devez être membre d’une institution académique pour pouvoir
bénéficier des tarifs préférentiels lors de votre commande de logiciel.
Les tarifs préférentiels sur les logiciels proposés sur cette boutique
en ligne ne sont pas destinés au grand public. Vous devez fournir une
preuve d’affiliation académique lors de la procédure d’inscription afin
de bénéficier des tarifs préférentiels destinés aux étudiants et aux
enseignants.
[…]
Des CD de restaurations sont également disponibles, si vous avez besoin
de réinstaller des ordinateurs personnels équipés d’un système
d’exploitation nécessitant une licence. (type Microsoft Windows 7 , 8..)
Quelques précisions sur les produits Microsoft Office,
les données qui sont produites à partir des offres office2010, 2013, ou
2016 ne sont pas, par défaut, propagées dans des hébergements tiers.
Elles restent donc votre propriété.
outils bureautiques peuvent produire des formats en conformités avec
Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI), que nous vous invitons à
respecter pour une uniformité dans les échanges administratifs , voir
<http://references.modernisation.gouv.fr/interoperabilite>
but de ce mail n’est pas de promouvoir telle suite par rapport à telle
autre mais simplement de vous communiquer des offres proposées par
Microsoft aux agents de l’EN.
[…]
Merci de diffuser ce message aux agents sous votre responsabilité.”
Le 13/01/2016 à 12h36
Tu as raison sur le format de fichiers (voir la série de formats libre ODF) mais n’oublie pas que certains systèmes proprio intègrent des mouchards pas réellement désactivablesz, soit de base, soit par mise à jour. Très gênant pour qui que ce soit.
Le 13/01/2016 à 08h42
Toujours la même rengaine :/
Le 13/01/2016 à 08h44
Il y a aussi la liberté de panorama et les biens communs informationnels que certains députés (notamment I. Attard) essaient de faire repasser, ça a été validé en Commission des Affaires Culturelles, attendons - sans trop d’espoir hélas - la suite… " />
Le 13/01/2016 à 08h48
En plus avec les logiciels libres, ils pourront mettre des backdoors facilement dans le gouvernement et s’amuser aux petits espions hacker entre eux " />
Le 13/01/2016 à 08h50
Le logiciel importe peu. Ce qui est important, c’est le format des fichiers.
Un logiciel, qu’il soit libre ou pas, j’en ai rien à foutre, je demande juste qu’il fasse le boulot. Ce n’est qu’un outils. Mais le fichier qui découle de ce boulot, lui ne doit poser aucune contrainte quant-à son accès et justement que l’on puisse l’ouvrir avec le logiciel de son choix, libre ou pas.
Mais là pour nous le vendre, il nous la font à la mode sécuritaire.
Le 13/01/2016 à 08h54
Le 13/01/2016 à 08h57
Jutement, j’ai cru entendre parler hier de député qui voulaient un OS français, je crois qu’on peut leur proposer de regarder tout le travail réalisé dans Red Star OS.
Le 13/01/2016 à 09h01
Avec les multiples contrats open-bar avec Microsoft, le récent contrat de Microsoft avec l’éducation nationale, les appels d’offre qui disent directement Microsoft ou Microsoft Office, n’est-il pas temps de se dire qu’il y aurait peut-être déjà un problème de refus manifeste du libre ?
Le 13/01/2016 à 09h06
Le gouvernement n’est pas favorable ? Normale Satya n’a pas fait le voyage pour rien et lâché 72 millions.
Il est marrant de voir que quand il s’agit de vitesse sur les routes, il n’y a pas “d’encouragement” mais des radars qui rapportent.
Alors pourquoi ne pas mettre en place des contraintes pour les administrations pour le choix des logiciels qui elles feraient des économies et que la France arrête d’être un mouton ?
Le 13/01/2016 à 09h07
Des députés veulent accorder la priorité aux logiciels libres
Le gouvernement a d’ores et déjà manifesté son opposition
Je me disais aussi.
Le 13/01/2016 à 09h08
Le 13/01/2016 à 09h14
Le 13/01/2016 à 09h16
Le 13/01/2016 à 09h16