[MàJ ] Après les bipeurs, des talkies-walkies explosifs… et encore plus de questions sur le mode opératoire
Une énigme enrobée de mystère
Mise à jour le 18 septembre à 17h30 : De nouvelles explosions sur des « appareils sans fil » ont été rapportées par plusieurs médias et confrères sur place. Cela concernerait notamment des talkies-walkies. L’actualité a été mise à jour avec ces nouvelles informations. Nous avons également ajouté la déclaration du porte-parole du gouvernement hongrois affirmant que les « appareils dont il est question n'ont jamais été en Hongrie ».
Le 18 septembre à 17h44
8 min
Sécurité
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Après les explosions au Liban et en Syrie, une question est sur toutes les lèvres : comment en est-on arrivé à des bipeurs explosifs ? La piste privilégiée est celle d’une interception et d’une modification matérielle, mais elle se perd rapidement entre plusieurs sociétés.
Hier, le conflit entre Israël et le Hezbollah prenait un nouveau tournant avec l’explosion simultanée de centaines de bipeurs. L’attaque est attribuée à Israël, qui n’a pas revendiqué les faits.
Signe de tension, Anthony Blinken, secrétaire d’État des États-Unis, a fait une déclaration pour nier « les informations selon lesquelles son pays aurait été impliqué ou au courant préalablement des explosions ayant visé la veille les bipeurs de centaines de membres du Hezbollah au Liban », explique Le Monde.
Une action coordonnée, qui a causé au moins douze morts et près de 2 800 blessés, selon un bilan toujours provisoire. Surtout, cette guerre est entrée dans une nouvelle vague technologique (le conflit était déjà bien présent sur le front numérique) avec des terminaux utilisés comme armes et déclenchés à distance.
Bipeurs hier, talkies-walkies aujourd’hui
Aujourd’hui (24 h après la première attaque), de nouvelles explosions ont été annoncées. « Des talkies-walkies du Hezbollah ont explosé ce mercredi 18 septembre dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans le sud et l’est du Liban », explique l’AFP en se basant sur des déclarations de sources proches du parti et de l’agence nationale d’information.
De son côté, l’Agence nationale de l’information (ANI), parle d’une « nouvelle vague d’explosions qui ont touché des appareils sans fil ». Les talkies-walkies seraient moins utilisés par les membres du Hezbollah, mais pourraient provoquer de plus gros dégâts lors des explosions.
Il serait question de trois morts supplémentaires, avec plus d’une centaine de blessés.
Piste la plus sérieuse : la chaine logistique
Les avis des différents experts internationaux convergent vers la même hypothèse concernant les bipeurs : ce ne serait pas un simple piratage, mais une attaque via la supply chain (chaîne logistique), avec des modifications matérielles. Un avis partagé par Gerome Billois, expert en cybersécurité au cabinet Wavestone, auprès de Next (propos recueillis par Jean Gebarowski) :
« La piste la plus sérieuse semble effectivement être celle de la "supply chain" et le moment le plus probable est que les appareils ont été modifiés lors de leur livraison (plutôt qu’à la fabrication). Cela permet un ciblage très précis, comme on l’a vu avec les explosions limitées à un groupe de personnes spécifiques, et rend possible l’ajout d’explosifs au matériel requis pour avoir un effet maximum ».
La technique n’est pas nouvelle en plus d’être techniquement faisable, selon l’expert : « Comme cela a déjà été observé dans d'autres cas et révélé par Snowden, des services de renseignements ont créé des techniques pour intercepter des livraisons, ouvrir des colis de manière précautionneuse, ajouter des composants ou des modifications, puis les refermer ».
Une charge explosive ajoutée ?
La modification pourrait être « l’ajout d’une charge explosive et la modification du logiciel pour activer l'explosion sur commande », par exemple, lors de la réception d’un message précis. La synchronisation de l’attaque sur les bipeurs pousse d’ailleurs dans cette direction.
Pour l’expert en cybersécurité, « une attaque purement logicielle semble peu probable. Si la batterie s'était échauffée très fortement à cause d’un problème logiciel, elle se serait certainement enflammée mais n'aurait pas explosé comme on l’a vu dans les vidéos ».
Précisions importantes : à l’heure actuelle, on ignore toujours le mode opératoire précis (logiciel et/ou hardware) qui a conduit à ces explosions. Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’un terminal est utilisé comme arme. En 1996 déjà, l'artificier du Hamas, Yahia Ayache, avait été tué « dans l'explosion d'un téléphone portable piégé par les services secrets israéliens », expliquait alors Le Monde.
Plus récemment, en 2001, Iyad Hardan, artificier du Djihad islamique en Cisjordanie, était assassiné dans l'explosion d'une bombe dissimulée sous la cabine téléphonique qu'il utilisait pour, précisément, se protéger des services secrets israéliens, rappelle de son côté Le Figaro.
« À chaque fois, les organisations terroristes ont régressé technologiquement en pensant passer entre les mailles du renseignement israélien. Mais ces derniers ont toujours trouvé la faille », explique à notre confrère Frédérique Schillo, spécialiste d’Israël et coauteure de La Guerre du Kippour n’aura pas lieu (Archipoche, 2023).
Concernant les talkies-walkies, la piste pourrait être la même que celle des bipeurs (une modification matérielle), mais il est là encore trop tôt pour avoir des réponses fermes et définitives.
Sur la piste du fabricant : de Gold Apollo à BAC consulting
Puisque la piste de la supply chain est celle actuellement privilégiée, plusieurs de nos confrères ont commencé à la remonter. Le fabricant était identifié hier : le Taïwanais Gold Apollo (son site est d’ailleurs tombé en rade dans la soirée). La référence précise : AR924 (archive).
Dans un communiqué cité par l’AFP, le constructeur affirme ne pas avoir construit ces bipeurs : « Notre entreprise n'apporte que l'autorisation d'utiliser la marque et n'est pas impliquée dans la conception et la fabrication ». Une déclaration faite en réponse à des déclarations dans le New York Times indiquant que les bipeurs auraient été commandés à Gold Apollo, puis interceptés et piégés.
« Nous autorisons BAC à utiliser notre marque pour la vente de produits dans certaines régions, mais la conception et la fabrication des produits sont de l'unique responsabilité de BAC », ajoute Gold Apollo. Changement de cible, les regards se tournent donc vers ce « partenaire » hongrois BAC Consulting Kft.
La CEO et fondatrice de cette société est Cristiana Bársony-Arcidiacono, selon le site officiel de l’entreprise (également en carafe à l’heure actuelle). Il s’agit d’une « petite entreprise hongroise unipersonnelle de consulting basée à Budapest. Fondée en 2022, elle n’a réalisé qu’environ 500 000 euros de chiffre d’affaires en 2023 », précise Le Monde.
Contactée par NBC, Cristiana Bársony-Arcidiacono, a confirmé que sa société travaillait avec Gold Apollo. Interrogé sur les bipeurs et les explosions, elle affirme néanmoins qu’elle « ne fabrique pas les bipeurs » : « Je ne suis que l’intermédiaire. Je pense que vous vous êtes trompé », rétorque-t-elle à nos confrères. Ni Gold Apollo ni BAC consulting Kft n’ont donné plus de détails pour l’instant. Selon Le Monde, le téléphone de Cristiana Bársony-Arcidiacono indique désormais qu’il est « indisponible ».
Les bipeurs « n'ont jamais été en Hongrie »
Dans l’après-midi, Zoltan Kovac (porte-parole du gouvernement Hongrois) a publié un communiqué sur X à propos de « la question des bipeurs » : « les autorités ont confirmé que la société en question est un intermédiaire commercial, sans site de fabrication ou d'exploitation en Hongrie. Elle a une gérante enregistrée à son adresse, et les appareils dont il est question n'ont jamais été en Hongrie »
Il ajoute que la Hongrie coopérera avec toutes les agences et organisations internationales et que « cette affaire ne présente aucun risque pour la sécurité nationale ».
Une autre piste évoquée par Taïwan
À Taïwan, le ministère de l’Économie explique que Gold Apollo aurait exporté 260 000 bipeurs entre début 2022 et août 2024, « principalement vers les marchés européens et américains », selon NBC. Nos confrères ajoutent que, selon un communiqué officiel, le ministère a déclaré « qu’il n’y avait eu aucun rapport d’explosions liées à ces produits et qu’il n’y avait aucune trace de l’exportation directe de bipeurs de la société vers le Liban ».
« Ce lot de marchandises a-t-il réellement été modifié ? … Un autre fabricant les a-t-il produits et simplement étiquetés avec la marque Apollo ? Cette partie fait toujours l’objet d’une enquête par les autorités », indique enfin un porte-parole du ministère à nos confrères.
Pour rappel, Hassan Nasrallah (leader du Hezbollah) avait appelé il y a quelques mois ses troupes à ne plus utiliser de smartphones. Il craignait des piratages de la part d’Israël et recommandait donc d’utiliser les fameux bipeurs (ou pagers) en lieu et place des téléphones, relève Le Figaro :
« Je n'en ai pas. C'est un appareil d'espionnage ! Israël n'a pas besoin de plus que cela ! Jetez-les, enterrez-les ! C'est dangereux ! Le smartphone que l'on a en main est un appareil qui peut être contrôlé. »
Il s’exprimera jeudi à 16 heures (heure de Paris) au sujet des « derniers développements ».
Le 18 septembre à 17h44
[MàJ ] Après les bipeurs, des talkies-walkies explosifs… et encore plus de questions sur le mode opératoire
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Bipeurs hier, talkies-walkies aujourd’hui
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Piste la plus sérieuse : la chaine logistique
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Une charge explosive ajoutée ?
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Sur la piste du fabricant : de Gold Apollo à BAC consulting
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Les bipeurs « n'ont jamais été en Hongrie »
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Une autre piste évoquée par Taïwan
Commentaires (48)
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Abonnez-vousLe 18/09/2024 à 16h55
Des appareils ont explosé dans la banlieue sud de Beyrouth où se déroulaient les obsèques de membres du Hezbollah tués la veille dans des incidents similaires
Le 18/09/2024 à 17h06
Le 18/09/2024 à 17h15
Le 18/09/2024 à 17h14
Le 18/09/2024 à 19h11
Le 18/09/2024 à 17h19
Wikipedia
Le 18/09/2024 à 17h31
Le 18/09/2024 à 17h37
Le 18/09/2024 à 19h18
En fait, c'est plus facile que l'appareil lui même.
Par contre, je me demande comment ils font communiquer la batterie avec l'appareil, dans certains cas, il y a des liaisons de communication, mais pas toujours.
Le 19/09/2024 à 07h00
Le 19/09/2024 à 09h26
Et encore plus vite s'ils ont déjà du stock de la réference en question.
"Suffit" de remplacer une cellule de la batterie par une autre.
Ca pourrait être tout autre car d'après les premiers retours l'appareil se mettait à chauffer avant d'exploser. (ce qui peut aussi être le comportement normal du mélange chimique utilisé).
Bref comme dit plus oui, on patauge dans le brouillard.
Le 19/09/2024 à 21h52
Modifié le 18/09/2024 à 17h31
Vont ils passer au pigeon voyageur après cette attaque ? Les explosions commandées risquerait alors de devenir un grand spectacle !
Déjà que la vidéo dans le magasin de fruit était quelque chose.... Next
Le 18/09/2024 à 17h34
Le 18/09/2024 à 17h39
Hassan Nasrallah prendra la parole jeudi, annonce le Hezbollah
Le 18/09/2024 à 17h37
https://www.rtbf.be/article/un-pigeon-explose-par-le-service-de-deminage-9396963
Le 18/09/2024 à 23h38
Le 18/09/2024 à 17h38
Le 18/09/2024 à 17h44
Le 18/09/2024 à 17h54
Le 18/09/2024 à 17h53
On a des contacts chez Intel, chez OVH, chez Google, mais pas au Mossad.
Faute d'exclu, il est normal que nous traitions du sujet avec les infos disponibles, c'est un fait majeur proche de notre expertise.
Next n'est pas le journal du différé, ni celui de l'instantané, Next traite les sujets du mieux qu'il peut en fonction du contexte - et en l'espèce je trouve que le traitement de cet évènement était bon, l'article était un condensé de toutes les informations du moment, et de tous les articles que j'ai pu lire, celui de Next était un des meilleurs à ce moment-là.
Le 18/09/2024 à 18h08
M'enfin, je me dis qu'on vit une époque où il reste possible qu'à force de chercher on puisse trouver une miette de quelque information. Je me rappelle des recherches profondes de quelques pélos du net recherchant en source ouverte l'origine des missiles anti aériens russes à l'époque où l'avion avait été touché par un missile.
Le 18/09/2024 à 18h18
Le 18/09/2024 à 20h16
Modifié le 18/09/2024 à 20h36
Sur le volet "société" je ne vois pas ce que ça vient faire là. C'est un fait du monde, ok, mais y a rien de technologique ou lié à la télécommunication, au monde de l'IT dans l'histoire. Si des stylo avait été utilisé à la place l'information aurait grosso modo été la même.
C'est pas comme un smartphone qui prend feu pour un défaut de conception, la les pagers sont juste un vecteur comme un autre.
Modifié le 18/09/2024 à 21h23
Pour revenir sur le contexte d’hier, nous avions encore des incertitudes sur le modus operandi, il y avait des chances que ce fût un piratage.
Ensuite, le fait que ça n’en soit probablement pas est un fait qui nous concerne paradoxalement, c’est notre rôle de rassurer les lecteurs sur le fait que non, à priori, leur téléphone ne peut pas exploser sur demande dans leur poche.
Enfin, si on sortait un sujet sur Next qui n’était pas exactement dans la ligne droite de ses illustres prédécesseurs, je ne le vois pas nécessairement comme un problème.
Le 18/09/2024 à 21h40
soit
Le 18/09/2024 à 21h49
La logique qui a guidé le traitement de cette info n’était pas le référencement ou même le trafic, juste la nouvelle était tellement énorme que notre mattermost interne nous a occupé une partie de la soirée sur le chan Next. Si c’était gros pour nous, c’était gros pour vous, voilà la logique qui nous a guidé.
Modifié le 18/09/2024 à 20h35
Que contestes-tu : le fait majeur ou le proche de l'expertise ?
Des milliers de blessés suite à un sabotage de bipeurs et talkies-walkies, ce n'est pas un fait majeur ?
Des appareils télécoms, ce n'est pas dans le domaine d'expertise de Next ?
J'attends ton argumentation avec impatience.
Le 18/09/2024 à 18h49
Modifié le 18/09/2024 à 19h23
Le 18/09/2024 à 19h42
Le 18/09/2024 à 19h49
Le 18/09/2024 à 23h00
du moins j'espère, je paye un abonnement quand même, c'est pour avoir de l'exclusif.
Le 18/09/2024 à 20h02
En réalité, les bipeurs ont juste transités depuis la Hongrie vers la Russie, pour un retour juste après vers les destinataires d'origine.
Un cas d'école de false-flag.
Quoi, je tombe dans le complotisme de ragots de bas étage ?
Mais non c'est juste une illusion.
Quoi que ...
Je vous laisse chercher le but de la manœuvre.
Le 18/09/2024 à 23h03
Pendant quelques jours, on va vraiment lire de tout.
Le 18/09/2024 à 20h45
Bon le bipeur, cela fonctionne pas non plus. Il reste quoi? Le pigeon voyageur?
Le 18/09/2024 à 22h31
Le 18/09/2024 à 23h04
Le 19/09/2024 à 14h27
Le 19/09/2024 à 00h45
On savait vivre à l'époque.
Je relis tous les soirs le supplice de Ravaillac pour me remémorer l'ordre si un de mes salariés fait une connerie.
Le 19/09/2024 à 07h07
Le 19/09/2024 à 11h03
Le 19/09/2024 à 00h29
Le 19/09/2024 à 10h45
Le fabricant japonais Icom a déclaré jeudi qu’il avait cessé de produire « il y a une dizaine d’années » les talkies-walkies soupçonnés d’avoir explosé mercredi au Liban, tuant des membres du Hezbollah qui a accusé Israël de les avoir piégés.
« Le IC-V82 est une radio portable qui a été produite et exportée, y compris au Moyen-Orient, de 2004 à octobre 2014. Elle a été abandonnée il y a environ 10 ans, et depuis lors, elle n’a pas été expédiée par notre société », a déclaré dans un communiqué Icom, réagissant à des informations du New York Times et de médias israéliens qui ont évoqué ce modèle.
« La production des piles nécessaires au fonctionnement de l’unité principale a également été interrompue, et le sceau holographique permettant de distinguer les produits contrefaits n’a pas été identifié, de sorte qu’il n’est pas possible de confirmer si le produit a été expédié par notre société », a déclaré l’entreprise.
Elle a ajouté que les produits destinés aux marchés étrangers sont vendus exclusivement par l’intermédiaire de ses distributeurs agréés.
« Toutes nos radios sont fabriquées dans notre filiale de production, Wakayama Icom Inc. dans la préfecture de Wakayama, dans le cadre d’un système de gestion strict... de sorte qu’aucune pièce autre que celles spécifiées par notre société n’est utilisée dans un produit. En outre, toutes nos radios sont fabriquées dans la même usine, et nous ne les fabriquons pas à l’étranger », a précisé Icom.
Vingt personnes sont mortes et plus de 450 ont été blessées mercredi à travers le Liban dans l’explosion de talkies-walkies du Hezbollah, selon un bilan du ministère libanais de la Santé, au lendemain d’explosions similaires de bipeurs.
A Beyrouth, ces talkies-walkies ont explosé simultanément dans la banlieue sud, au moment où se déroulaient les obsèques de quatre membres du Hezbollah tués la veille dans l’explosion des bipeurs, selon une source proche du mouvement libanais et des secouristes.
Les médias locaux ont fait état d’explosions similaires dans le sud et l’est du pays.
Mardi, des explosions simultanées de bipeurs, un système de radiomessagerie également utilisé par le mouvement islamiste pro-iranien, avaient fait 12 morts et entre 2.750 et 2.800 blessés, selon le ministère libanais, lors d’une attaque sans précédent imputée à Israël.
Le 19/09/2024 à 11h50
Modifié le 19/09/2024 à 21h47
Gold Apollo affirme qu'ils n'ont PAS fabriqué ces pagers et on apprend aussi que BAC Consulting en Hongrie ne vend que
du ventdu consulting et ne fabrique et ne produit absolument rien (du vent), simple distributeur / revendeur...Ces pagers sont donc apparus magiquement comme pour le Petit Jésus ? Par la volonté du Saint Esprit ?
Bon, si c’est le Mossad qui a fait un léger rétrofit sur leurs produits directement APRES sortie d'usine, ou dans des entrepôts avant expédition vers le Liban, ce n’est la faute de personne sauf du Mossad.
Apparemment le courage de ses opinions et l'honnêteté sont des valeurs de plus en plus rares de nos jours... (allez hop, on coupe son téléphone et le site internet de la boite...)
Le 24/09/2024 à 11h32