Pavel Durov affirme avoir aidé le renseignement français à déjouer des attentats
Telegramacadabrantesque
S'il s'est montré particulièrement coopératif, au point de confier aux enquêteurs le code d'accès de son portable, le fondateur de la messagerie Telegram a justifié son absence de collaboration judiciaire parce qu'« il est impossible de répondre à tout », tout en expliquant avoir mis en place une hotline antiterroriste à destination de la DGSI.
Le 02 septembre à 15h46
8 min
Droit
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La création de l'Office mineurs (Ofmin) de la police nationale, chargé de lutter contre les infractions les plus graves commises à l’encontre des mineurs, en août 2023, serait en partie à l'origine de l'arrestation de Pavel Durov.
À l'occasion de son inauguration, en novembre 2023, Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, avait déclaré qu'« avec la création de l’OFMIN, les moyens déjà mis en œuvre pour lutter contre les violences faites aux mineurs (…) vont être renforcés pour encore mieux traiter judiciairement la pédocriminalité sur Internet, les violences sexuelles et les violences graves sur les mineurs, le harcèlement et le cyber-harcèlement en milieu scolaire ».
Or, et jusqu'alors, à l'exception des affaires de terrorisme, les réquisitions judiciaires adressées à Telegram restaient le plus souvent sans réponse, y compris dans les dossiers de pédocriminalité, raconte Libération dans un article consacré aux « coulisses de l’affaire Pavel Durov, l’homme qui en cachait trop » :
« Ça fait dix ans qu’on a Telegram dans le viseur, s’indigne un commissaire spécialiste de la cybercriminalité. Et particulièrement depuis quatre, cinq ans, quand la plateforme a remplacé le Darknet, devenant le lieu de tous les trafics, du commerce de drogue, de la pédocriminalité, des échanges de données bancaires volées… »
Plusieurs dizaines d’échecs en quelques mois
En infiltrant des groupes privés, les enquêteurs de police judiciaire de l'Ofmin avaient pour leur part « découvert des images insoutenables […] notamment celles du viol d’un bébé de quatre mois perpétré à tour de rôle par deux hommes », rapporte de son côté Le Parisien :
« La vidéo est authentique et les faits semblent bien avoir été commis en France. Une réquisition est alors adressée à Telegram pour tenter de débusquer les internautes qui se cachent derrière les comptes anonymes à l’origine de la diffusion de ces images. En dépit de la gravité extrême de la situation, Telegram, dont le siège social est situé à Dubaï (Émirats arabes unis), aurait fait la sourde oreille sans daigner répondre. »
Après avoir « essuyé plusieurs dizaines d’échecs à la suite de réquisitions adressées à Telegram, parfois en urgence », précise Le Parisien, l'Ofmin fit remonter les difficultés rencontrées auprès de la section J3 – dédiée à la cybercriminalité – de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris, qui ouvrit de son côté une enquête préliminaire en février 2024.
- Pavel Durov (Telegram) mis en examen avec interdiction de quitter le territoire
- Pavel Durov aurait fait l'objet d'un mandat de recherche pour avoir refusé d'identifier un violeur d'enfant
Cette petite unité de lutte contre la cybercriminalité au sein du bureau du procureur de Paris, dirigée par Johanna Brousse, âgée de 38 ans, ne compte que cinq procureurs seulement, « bien en dessous des 55 - 60 procureurs spécialisés dans la cybercriminalité en Suisse », souligne l'agence Reuters, qui relève cela dit qu'elle affiche de « grandes ambitions ».
Près de 2 500 affaires en souffrance pour la seule gendarmerie
« Il n’y a plus, comme ça a pu être le cas auparavant, de zone d’impunité », avait-elle expliqué en janvier dernier à Libé, évoquant le lancement de plusieurs investigations, « en particulier sur Telegram ou Discord ».
Elle avait aussi déclaré dans un podcast en 2022 qu'elle voulait être dure « pour que les cybercriminels croient que s'ils attaquent la France, ils seront jugés et punis très sévèrement » : « Nous voulons que les gens soient poursuivis, soit dans leur pays … soit en France par le biais de mandats d'arrêt ».
Après avoir consulté les services de police et les parquets français puis Eurojust, l’agence européenne chargée de renforcer la coopération judiciaire au sein de l’Union, les magistrats en sont arrivés au constat, largement partagé, d’une « quasi-absence de réponse de Telegram aux réquisitions judiciaires », comme l'a depuis souligné le parquet de Paris.
D'après Libération, et rien qu'en France, la gendarmerie nationale « a signalé à elle seule 2 460 procédures, entre 2013 et 2024, dans lesquelles des réquisitions envoyées à Telegram sont restées sans suite ».
Telegram se présente comme un hébergeur, pas un éditeur
Pavel Durov contesterait de son côté toute notion de complicité dans la diffusion de contenus de nature pédocriminelle ou liée au trafic de stupéfiants et aux escroqueries, « dans la mesure où la plate-forme se positionnerait comme un simple hébergeur et non pas comme un éditeur », rapporte Le Parisien.
« Il est totalement absurde de penser que le responsable d'un réseau social puisse être impliqué dans des faits criminels qui ne le regardent pas, directement ou indirectement », appuie David-Olivier Kaminski, avocat français de Pavel Durov.
Or, et en vertu de la Loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN), si un hébergeur ne saurait être tenu pour responsable d'un contenu publié par un tiers, sa responsabilité peut néanmoins être retenue, a posteriori, si, informé de son caractère illicite, il n'agit pas promptement pour le retirer ou en rendre l'accès impossible.
En outre, ont relevé les magistrats, le caractère « systématique » des non-réponses aux réquisitions fait sortir le responsable de Telegram du simple « refus passif » pour le faire basculer dans la « coaction », décrypte une source judiciaire auprès de Libé.
Des « millions de requêtes » reçues chaque mois, pré-traitées par IA
Une source proche de l’enquête relève cela dit qu'il se serait montré particulièrement amène : « lors de sa garde à vue, dans les locaux de l’Office national antifraude (Onaf) des douanes, Durov semble coopératif, il livre son portable, et même son code d’accès ».
Le fondateur de Telegram aurait expliqué que sa société fait face à des « millions de requêtes » chaque mois. Elles « émanent de tous les États du monde, de particuliers, de sociétés ». Dans le même temps, Telegram ne dénombrerait qu'une cinquantaine d'employés et utiliserait une intelligence artificielle pour faire « un premier tri ».
La société « réplique qu’il est impossible de répondre à tout » :
« Sa désinvolture sidère les enquêteurs. Le ton monte. Selon nos informations, confirmant celles du Parisien, Pavel Durov sort alors sa carte maîtresse et affirme avoir ouvert un canal de communication officiel avec la DGSI dans le cadre de la lutte antiterroriste, avec hot-line et adresse mail dédiée en cas de risque de mort imminente. Les échanges par ce biais auraient même permis de déjouer plusieurs attentats. »
Dans son article, intitulé « Affaire Telegram : Pavel Durov se présente comme un ami de la DGSI », Le Parisien relève lui aussi que « Pavel Durov a rétorqué, selon des sources concordantes, que le silence de Telegram n'avait au contraire rien de systématique » et que Telegram « aurait ainsi l'habitude de collaborer » avec la DGSI dans le cadre d'enquêtes antiterroristes :
« Dès que des vies humaines sont en jeu, Telegram accéderait ainsi aux demandes du renseignement français par le biais d'un canal de communication spécialement aménagé. Pavel Durov prétend même avoir aidé à déjouer des projets d'attentat et avoir participé au travail de renseignement de la DGSI en amont des Jeux olympiques. »
Durov a échappé au bracelet électronique, et à une caution de 20 millions
Or, Durov aurait aussi expliqué que « Telegram aurait choisi de limiter sa coopération judiciaire à ce seul cadre antiterroriste », excluant toute collaboration avec les autres services de police « sous prétexte que ces derniers utiliseraient le canal de communication réservé à la DGSI », s'étonne Le Parisien. Une ligne de défense qu'il qualifie d'« opportuniste et assez audacieuse », et qui n'aurait d'ailleurs guère convaincu les juges d'instruction.
Libération rapporte que Durov aurait également affirmé que des agents de la DGSE seraient venus le voir à Dubaï, et précisé qu’il ne serait sans doute pas opportun qu’il révèle des informations classées secret-défense… Libé a aussi appris qu'un échange sur le cas Durov aurait même eu lieu au lendemain de son arrestation entre Emmanuel Macron et le président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyane, dit MBZ.
Le Parisien rapporte par ailleurs que Pavel Durov a échappé au port d’un bracelet électronique « comme le réclamait le ministère public », et vu le montant de son cautionnement réduit à 5 millions d’euros, alors qu' « un montant de 20 millions avait été requis par le parquet de Paris ».
Pavel Durov affirme avoir aidé le renseignement français à déjouer des attentats
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Plusieurs dizaines d’échecs en quelques mois
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Près de 2 500 affaires en souffrance pour la seule gendarmerie
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Telegram se présente comme un hébergeur, pas un éditeur
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Des « millions de requêtes » reçues chaque mois, pré-traitées par IA
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Durov a échappé au bracelet électronique, et à une caution de 20 millions
Commentaires (38)
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Abonnez-vousLe 02/09/2024 à 16h08
S'ils ne sont pas assez pour traiter les demandes, alors il faut embaucher. Et clairement, 50 personnes, en comptant les ingénieurs, etc. c'est clairement pas beaucoup pour un service de la taille de Telegram.
Il y aurait un pic de demande et ils peineraient à répondre en temps et en heure, on pourrait comprendre. Mais là, ça fait des années que ça dure.
Et encore, il a de la chance que ce soit des services de police et de gendarmerie qui se plaignent de ne pas recevoir de réponses. Ce serait des ayants droits que la réaction serait outrageusement plus virulente...
Le 02/09/2024 à 16h21
Le 02/09/2024 à 18h24
Désolé, j'y crois pas.
Que l'application ne soit pas rentable, je peux encore l'entendre. Qu'elle ne dispose pas des fonds nécessaire, non.
Qui plus est, elle va être soumise prochainement au DSA (elle devrait sans doute déjà y être, car avoir 900 millions d'utilisateur mensuel au niveau mondial et pas 45 millions en Europe reste peu crédible).
Le 02/09/2024 à 18h42
Pour 2023 je peux voir que Telegram a fait un CA 342,5 millions de dollars en se finançant sur le Toncoin.
Le 03/09/2024 à 13h02
Le 03/09/2024 à 13h36
Si les attaques de la justice de différents pays ont du succès, sa fortune risque de baisser fortement en même temps que la valeur de Telegram.
Le 02/09/2024 à 17h05
Si les divers services de renseignements clients sont prêts à financer les demandes de recherche qui les intéressent et leur simplifierait la vie, il est clair qu'ils seraient sans doute mieux entendus, mais ça mettrait probablement aussi en cause la crédibilité du réseau si ça devenait trop visible.
Le 03/09/2024 à 13h58
Le 03/09/2024 à 15h44
Le 03/09/2024 à 17h17
Et si les lois évoluent dans le temps elle doit s'adapter.
La charge budgétaire de la conformité légal, fait parti des coûts , comme les autres coûts (salariales, matières, développement). A elle de trouver les revenus correspondants...
Le 03/09/2024 à 20h20
Modifié le 02/09/2024 à 16h28
Je vois déjà venir ceux qui vont me dire que ca sera inutile / facile à contourner, blablabla, mais ce n'est pas le sujet..ni le but de la mesure.
Le 02/09/2024 à 17h10
Modifié le 02/09/2024 à 17h23
Entre interdire internet et une plateforme il y a un gouffre. Si tu vois que Bluesky prend 1 Million d'utilisateurs en trois jours sur une décision au Brésil, qu'elle soit efficace ou non, qu'elle face rire ou non, elle a bien un impact. Alors 1 Million sur la population du Brésil c'est rien, mais si le blocage se prolonge la fuite peut continuer. Sur la durée, si X perd un marché comme le Brésil, par sur qu'ils se marrent des masse chez X (enfin Musk peut être il y assez bête pour ca).
Le 02/09/2024 à 16h41
Le 02/09/2024 à 16h52
Le 02/09/2024 à 16h58
Le 02/09/2024 à 17h27
Le 02/09/2024 à 17h08
Le 02/09/2024 à 20h15
Le 03/09/2024 à 02h01
Modifié le 02/09/2024 à 17h15
Il y a une contre-partie financiere pour les requistions ?
Car si Telegram n'était pas considéré comme responsable des contenus donnant lieu à des demandes de réquisitions, absorber charge et coût de celles-ci semblent effectivement pouvoir être problématique ?
Genre DDOS de réquisition qui peuvent tuer le modèle économique d'une entreprise ?
(bon je connais pas celui de Telegram, oqui est surement loin de cette vision "gentil poussin")
Le 02/09/2024 à 18h17
Modifié le 02/09/2024 à 22h13
Le 03/09/2024 à 10h52
C'est ici pareil, Telegram a misé sur une activité avec des conséquences très anticipables et pour cela doit en être tenue responsable. Si tu ne peux plus payer tes vigiles anti incendie alors ta salle de concert va devoir fermer.
A lui de trouver suffisamment de moyen pour respecter ses engagements et ses responsabilités.
Le 03/09/2024 à 13h41
Pour telegram les utilisateurs qui sont la sources des réquisitions peuvent partir et revenir en un claquement de doigt. Et pour un même nombre d'échange "à problème", le nombre de réquisition doit varier en fonction de la politique en cours et des budgets des services publiques.
Ca ne me semble pas prédictible...
Mais puisqu'une compensation pour les réquisitions est prévue, mon avis est fait : Telegram n'a pas d'excuse.
Le 02/09/2024 à 17h17
Que deviendrait la DGSI, sans lui ??? Où courgerait-elle, si seule et si fragile, telle un biche dans la nuit noire, à la merci des mauvais chasseurs ?
. . .
¹ Heu... à moins que ce ne soit un sein ? Pas assez d'info pour décider, il pourrait tout aussi bien être les deux, cela ferait-il une grande différence, au final ?
Le 02/09/2024 à 18h47
Le 02/09/2024 à 17h29
La LCEN citée ici dispose que : Et là, ça devient compliqué pour moi de voir si l'on est dans un cas où le Code Pénal français est applicable, dans tous les articles qui précisent quand le Code Pénal est applicable hors du territoire français ou que le fait est considéré comme réalisé sur le territoire.
Même remarque pour les autres chefs d'accusations.
Donc, y a-t-il un pénaliste qui peut nous éclairer ?
Modifié le 02/09/2024 à 23h00
Quelqu'un qui posterait des caricatures de Charlie Hebdo dans un groupe, personne inscrite sur Telegram avec un numéro de téléphone d'un pays " très tolérant", mais pays qui punit quand même le "crime" de blasphème par la peine de mort, mais si cette personne était dans un autre pays quand elle a posté ? Les lois de ce pays n'ont pas à s'appliquer. Mais de retour dans son pays ensuite?
Là oui tout à fait, ça devient un peu complexe en terme juridique et de droit international...
Et j'en ai aucune idée.
A l'inverse, tous les imans qui ont ont lancé des fatwas d'appel au meurtre dans leur pays sur des ressortissants étrangers n'ont jamais été inquiétés car c'est légal dans leur pays (même si totalement immoral).
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Le 02/09/2024 à 23h20
Sur ton dernier point, si l'appel au meurtre est fait sur un ressortissant français même depuis l'étranger, le code pénal français (qui punit l'appel au meurtre) est applicable. Donc, si par hasard, celui qui a fait l'appel au meurtre, se pointe en France, il peut lui arriver la même chose qu'à Durov et pour un appel au meurtre, je ne suis pas sûr qu'il n'ait pas droit en plus à une détention préventive.
Modifié le 02/09/2024 à 21h54
J'ai donc appris la semaine dernière que Telegram c'est maintenant... 50 employés pour une messagerie de... 900 millions d'utilisateurs et sur les 50 employés, 30 qui font du développement software...
Après j'attends les réponses du genre: "mais il n'a qu'à embaucher plus de personnel" ... Mouais...
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Le 03/09/2024 à 14h01
Modifié le 02/09/2024 à 22h38
Imaginer un groupe de discussion où les participants diraient par exemple: "je suis un ancien musulman maintenant converti au christianisme et c'est bien mieux", et ensuite quelques caricatures de Charlie Hebdo... Rien que cette phrase seule relève de l'apostasie (qui renonce publiquement à une doctrine, une croyance ou une religion - Wiki) et est punie par la peine de mort dans de nombreux pays musulmans (tolérance, tolérance...), le groupe comportant des membres de multiples pays.
En France, aucun souci à écrire et publier ce genre de messages. Par contre si Telegram reçoit une demande de levé d’identité de la police/justice d'un de ces pays, car ces propos et ces images sont totalement interdits d’après les lois de ce pays mais libres dans d'autres, ils doivent faire quoi?
Surtout que la personne qui a écrit ce message, s’étant inscrite anciennement avec un numéro de téléphone de ce pays là, elle est où maintenant quand elle a rédigé ce message...?
Pas simple... à cause d'un truc qui s'appelle l'Internet... et qui est mondial...
Quand on est juste que 50, oui je peux comprendre la limitation du scope des réponses.
Comme le disait certains, si c'est illégal dans le pays, ils n'ont qu'à le bloquer... D'ailleurs plusieurs grandes démocraties ont montré l'exemple déjà : Corée du Nord, Iran, Chine... ainsi qu'un ex-chauffeur de bus vénézuélien qui veut bloquer WhatsApp aussi...
Par contre je ne parle pas du cas d'un viol de bébé de 4 mois par 2 hommes, qui là dépasse toutes les limites de ce qui est imaginable dans l'horreur et là c'est clairement une ENORME faute morale de la part de Telegram d'avoir ignoré cette demande de la Gendarmerie.
Le 02/09/2024 à 22h50
Il est dit dans l'article : Voilà pourquoi il faut qu'il embauche. Il n'est pas étonnant qu"ils reçoivent des millions de requêtes par mois vu tout ce qu'ils accueillent d'illégal chez eux. Qu'ils assument !
Modifié le 02/09/2024 à 23h27
Même sans morale, je pense que ce genre de photos quand scannée par une IA doit quand même envoyer une alerte quelque part et ne pas réussir à rester inaperçue & non détectée.
L'exemple du père de famille qui voit des rougeurs sur le sexe de son petit garçon. Ne pouvant pas se déplacer immédiatement chez le médecin de famille et le médecin ne pouvant venir rapidement à domicile, le médecin lui demander de lui envoyer quelques photos pour 1er diagnostic.
Quelques jours plus tard, son compte Google a été complètement verrouillé (emails, photos, etc...), une IA avait donné "l'alerte" (car photos directement uploadées sur son Google Photos, comme pour moi, si on perd ou casse son smartphone ou bien l'humidité qui va l'achever...)
Il a du batailler des semaines et même avec l'aide du témoignage du médecin pour l'aider... et je ne sais même pas s'il a pu récupérer son compte Google.
Bref... Pas simple tout ça.
En tout cas, tu es réactif même tard le soir (et pour moi, c'est bientôt l'heure du p'tit dej).
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Le 03/09/2024 à 08h17
Le 03/09/2024 à 00h14
Après vu que c'est qu'une traduction de l'article de Reuters