Voilà les Copilot+ : des PC avec Windows 11 Arm, IA et Snapdragon X
Total Recall
24 heures avant le coup d’envoi de la conférence Build, Microsoft a officialisé les PC Copilot+. Il s’agit d’une nouvelle génération de machines alimentées par les puces Snapdragon X Elite et Plus de Qualcomm et faisant la part belle à l’IA. De nombreux constructeurs ont présenté leurs produits, qui seront tous disponibles le mois prochain. Les fonctions IA intégrées dans Windows 11 Arm soulèvent des questions.
Le 21 mai à 18h08
12 min
Hardware
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Des performances, de l’autonomie et de l’IA. Voilà, dans les grandes lignes, le résumé des annonces autour des PC Copilot+. Cette étiquette, narcissique pour Microsoft puisque reprenant son nom Copilot décliné à toutes les sauces, désigne des PC présentant un certain nombre de caractéristiques communes. Une vingtaine de ces nouveaux PC ont été présentés.
Ces machines sont toutes équipées de SoC Snapdragon X dans ses versions Elite ou Plus. La très grande majorité dispose de 16 ou 32 Go de mémoire, d’au moins 256 Go de SSD et affichent une autonomie moyenne de 15 heures en consultation web ou de 20 heures en lecture vidéo.
Précisons d’emblée que les puces Snapdragon ne sont pas obligatoires pour constituer un « PC Copilot+ » : tout processeur équipé d’un moteur neuronal (NPU) est éligible.
Le parc logiciel semble mieux préparé cette fois
Toutes les machines présentées hier – et que nous abordons plus loin dans l’article – présentent à peu près les mêmes caractéristiques, avec bien sûr des variations selon la gamme de prix, comme l’arrivée d’une dalle OLED sur la nouvelle Surface Pro.
Toutes ces configurations fonctionnent avec Windows 11, dans sa mouture compilée pour ARM. Le nombre d’applications natives disponibles a clairement été revu à la hausse. Chrome, Firefox, Spotify, Dropbox, WhatsApp, la suite Affinity, CapCut, DaVinci Resolve, LiquidText ou encore Zoom sont déjà prêts, tout comme la suite Office, Teams et d’autres produits de Microsoft. Chez Adobe, des versions natives pour Photoshop, Lightroom, Firefly et Express sont là, celles pour Illustrator et Premiere Pro arriveront un peu plus tard dans l’année. Tout comme d’autres applications qui s’y sont engagées, à l’instar de Slack.
Point intéressant, Microsoft évoque dans son annonce officielle son émulateur Prism, chargé du code x86 quand une application non native est lancée. Durant la présentation, l’éditeur a abordé les performances, apparemment revues à la hausse. Microsoft va jusqu’à parler de 200 % dans certains scénarios. S’agissant d’un point noir et de la plus grosse épine dans le pied de la firme depuis ses premiers essais de Windows on Arm, on attendra de juger sur pièce.
La question des performances manque encore de précision. Sur la base de tests sur Cinebench 2024, Microsoft a annoncé que les PC Copilot+ étaient jusqu’à 58 % plus rapide qu’un MacBook Air M3 sur des tâches complexes, sans plus de précisions.
De l’IA, de l’IA, encore de l’IA
Qualcomm aime à dire que cette nouvelle génération de PC est la seule « capable de donner vie aux expériences Copilot+ aujourd'hui ». Ces machines sont si orientées vers l’IA qu’une touche Copilot est même présente sur tous les claviers des modèles estampillées Copilot+.
« C'est une nouvelle ère pour le PC et notre collaboration avec Microsoft associe la puissance de la série Snapdragon X à la puissance de Copilot+ pour offrir des capacités d'IA révolutionnaires qui redéfinissent l'expérience informatique personnelle, le tout avec des performances de pointe et une autonomie de plusieurs jours », a ainsi déclaré Alex Katouzian, responsable de la division, Mobile, Compute & XR chez Qualcomm.
De quel type d’IA parle-t-on ? De fonctions intégrées dans Windows 11 et disponibles sur toutes les machines Copilot+.
C’est particulièrement le cas de Recall, la fonction la plus emblématique et que Microsoft décrit comme une « mémoire photographique ». Recall examine tout ce qui est fait par l’utilisateur et prend régulièrement des captures. Les informations sont stockées dans une base locale chiffrée. Le moteur assorti permet alors de retrouver une ancienne activité avec des requêtes en langage naturel. La question de la vie privée se pose naturellement, mais il n'y a pour l'instant que très peu d'informations sur le sujet.
La fonction nécessite un SSD d’au moins 256 Go pour fonctionner et réclamera 25 Go. Sur des espaces disque plus volumineux, elle pourra consommer jusqu’à 50 Go. L’historique se fera sur au moins trois mois. Lorsqu’il est plein, les plus anciens éléments sont effacés au profit des nouveaux.
On trouve aussi Cocreator, qui permet de générer des images, à la manière de Bing Images, toujours avec des requêtes en langage naturel. On peut affiner le résultat en demandant de préciser certains aspects, modifier le rendu, faire évoluer le concept, etc. Un réglage permet de basculer entre les styles proposés. L’application Photos se dote également d’une fonction Restyle, qui permet de modifier le style de l’image, mélangeant retouche et génération.
Live Captions, comme son nom l’indique, permet d’afficher des sous-titres depuis – a priori – n’importe quelle vidéo, y compris en direct, ou même à partir d’un flux audio, tel qu’un podcast. Quick Settings, de son côté, est dédié aux petites retouches pour les vidéos.
Nouveau Surface Laptop: c’est beau, c’est cher
La valse des nouveaux appareils a ouvert avec le nouveau Surface Laptop, que l’on trouve en deux variantes principales, de 13,8 et 15 pouces. La première peut être configurée avec un Snapdragon X Plus ou Elite, tandis que le modèle 15 pouces n’est disponible qu’avec un Snapdragon X Elite.
Rappelons que si le Plus n’est disponible qu’en un seul modèle, le X Elite a trois variantes :
La version du Snapdragon X Elite présente dans les nouvelles machines de Microsoft n’est jamais précisée. Il existe un écart de prix significatif : 1 199 euros pour la version X Plus et 1 649 euros pour la version X Elite. Dans les deux cas, le reste des caractéristiques ne change pas : 16 Go de RAM (LPDDR5X), 512 Go de SSD, écran tactile HDR 13,8 pouces 120 Hz (2 304 x 1 536 pixels), Wi-Fi 7, Bluetooth 5.4 et webcam 1080p.
La connectique comprend deux ports USB-C/USB4 et un port USB-A 3.1. Une prise casque 3,5 mm et un port Surface Connect sont également présents. Le poids annoncé est de 1,34 kg.
La version 15 pouces est davantage tournée vers le haut de gamme. La dalle est également HDR, 120 Hz et affiche une définition de 2 496 x 1 664 pixels. Comme dit, seul le Snapdragon X Elite est disponible. Le tarif démarre à 1 549 euros avec 16 Go de mémoire et 256 Go de SSD. Le plus gros modèle, commercialisé 2 499 euros, propose 32 Go de RAM et un SSD de 1 To. Le reste des caractéristiques est identique au modèle 13,8 pouces, y compris la connectique (dommage). Seul un port microSDXC est ajouté. Le poids annoncé est de 1,66 kg.
Les précommandes sont déjà ouvertes. La disponibilité et la livraison des machines est prévue pour le 18 juin. Un évènement de lancement devrait avoir lieu à Paris autour de cette date.
Nouvelle Surface Pro, avec l’OLED en option
La nouvelle tablette de Microsoft peut elle aussi être précommandée en deux variantes, l’une avec le Snapdragon X Plus, l’autre avec le X Elite. La configuration rappelle le Surface Laptop, avec au minimum 16 Go de mémoire et 256 Go de SSD. Les prix démarrent à 1 199 euros.
Le choix de la puce entraine celui de la dalle. Avec une configuration X Plus, la nouvelle Surface Pro est proposée avec une dalle LCD de 13 pouces en 2 880 x 1 920, HDR et en 120 Hz (a priori la même que sur la génération précédente). En Snapdragon X Elite, la dalle passe à l’OLED, avec la même définition et les 120 Hz. Les prix démarrent à 1 799 euros et peuvent grimper jusqu’à 2 449 euros pour 32 Go de RAM et 1 To de SSD.
Notez qu’à l’instar du Surface Laptop, Microsoft ne donne aucune précision sur le modèle de puce embarqué en cas de Snapdragon X Elite. Nous avons contacté l’entreprise pour demander des précisions et mettrons à jour cette actualité si besoin.
On retrouve le Wi-Fi 7 et le Bluetooth 5.4. Une version 5G de la tablette sera proposée plus tard dans l’année. Son poids annoncé est de 895 g, son autonomie de 14 heures en lecture vidéo (10 heures en navigation web). Une webcam 1440p est présente, de même deux que deux ports USB-C/USB4.
Un nouveau clavier Surface Pro Flex a également été présenté. Grosse différence avec les générations précédentes, il est maintenant sans fil, intègre des couches de fibres de carbone pour augmenter sa durabilité et dispose d’un pavé tactile avec retour haptique personnalisable. Le tarif européen n’est pas connu, mais on sait qu’il sera vendu 450 dollars outre-Atlantique. « Microsoft a perdu l’esprit », pointent nos confrères de TechPowerUp.
Comme le Surface Laptop, les précommandes sont ouvertes. La livraison et la disponibilité sont ici aussi prévues pour le 18 juin.
Une déferlante de modèles chez les partenaires
L’évènement était clairement attendu par les OEM qui ont tous préparé des configurations adaptées. Nous ne plongerons pas dans le détail de chaque machine. Comme vous allez le voir, les PC proposés présentent une grande homogénéité matérielles : Snapdragon X Plus ou Elite, 16 ou 32 Go de mémoire, 256 Go à 1 To de SSD, Wi-Fi 7, une autonomie entre 15 et 20 heures, etc.
Le Swift 14 AI d’Acer est un bon exemple. La dalle IPS de 14,5 pouces affiche une définition de 2 560 x 1 600, avec HDR et 100 % de l’espace colorimétrique sRGB. L’écran pourra être tactile en option. Le portable intégrera une charnière permettant de retourner complètement l’écran, permettant de le poser à plat. On y trouvera également une webcam 1440p infrarouge, bien sûr compatible avec Windows Hello. La batterie sera de 75 Wh, soit environ 12 heures de travail selon Acer (on repassera pour la précision). La machine sera disponible le mois prochain à un tarif de départ de 1 499 euros. On ne sait pas vraiment ce qui est intégré pour cette somme.
On pourrait reprendre ces constats pour les annonces d’ASUS, de Dell (cinq machines d’un coup), HP, Lenovo et Samsung. Les modèles sont plus ou moins pensés pour le grand public ou les professionnels, plus ou moins premium. Ce sont toujours les deux mêmes puces, toujours le Wi-Fi, toujours le Bluetooth 5.4, toujours à peu près la même connectique.
Certaines machines ressortent un peu plus du lot. Par exemple, le ThinkPad T14 s Gen 6 de Lenovo pourra intégrer jusqu’à 64 Go de mémoire. Le XPS 13 de Dell est présenté comme pouvant grimper jusqu’à 27 heures d’autonomie (toujours en lecture vidéo). Dell est d’ailleurs l’un des rares à clairement indiquer la référence de la puce utilisée sur ses précommandes (selon les modèles, les fréquences de bases et turbo ne sont pas les mêmes). Son XPS 13 est ainsi fourni avec un X1E-80-100. Pas le plus rapide donc, mais avec le Turbo (4 GHz, pour une fréquence de base de 3,4 GHz).
Une claque à Intel au passage
Il semble clair que Microsoft et ses partenaires vont largement mettre l’accent sur ces configurations au cours des prochaines années. Si l’on compare aux tentatives précédentes, il semble que les conditions soient davantage réunies. Apple et ses puces maison sont passées par là, le marché est prêt pour des SoC ARM au quotidien… selon les usages.
Il reste de nombreuses inconnues sur cette nouvelle génération de machines. D’une part, il s’agit d’un pari : avec un tel accent mis sur l’IA, mieux vaut pour Microsoft que défiance généralisée ne vienne pas contrecarrer ses plans, tant les investissements ont été lourds (surtout dans OpenAI). D’autre part, les annonces ont beau être enthousiastes, elles ne disent rien des performances réelles, même si le discours commercial insiste sur la rapidité de ces machines.
Soulignons également certaines limitations inhérentes à cette nouvelle génération. Les composants sont ainsi tous soudés à la carte mère et ne peuvent donc plus évoluer après l'achat. Le problème est le même que chez Apple. D'autre part, les constructeurs ont peu de marge pour se différencier sur les composants et les performances.
Le succès des PC Copilot+ sera d’autant plus intéressant à observer qu’il pourrait finir par scinder le marché en deux. On pourrait avoir d’un côté des PC « généralistes », fins, légers et consommant peu, et de l’autre des machines taillées pour des performances plus élevées, à destination notamment du jeu. Car on ne sait pas encore quel sera le comportement des Snapdragon X Plus et Elite dans ce domaine.
De fait, les yeux se tournent vers Intel et AMD, qui se penchent, eux aussi, sur le traitement de calculs liés à l’intelligence artificielle. Les performances, l’efficacité énergétique et les possibilités d’évolution (changer de CPU, GPU dédié…) seront à scruter de près.
Notez que Microsoft a quand même taclé Intel au passage. « C'est quelque chose que nous n'avons pas eu depuis plus de deux décennies, nous n'avions pas ce qu'il fallait pour proposer l'appareil le plus performant. Nous allons l'avoir », a ainsi déclaré le responsable Yusuf Mehdi durant la présentation. Un propos qui n'est pas sans rappeler celui de Steve Jobs lors de l'abandon des PowerPC pour des puces Intel. Ou, plus récemment, lors de l'abandon des processeurs Intel.
Voilà les Copilot+ : des PC avec Windows 11 Arm, IA et Snapdragon X
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Le parc logiciel semble mieux préparé cette fois
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De l’IA, de l’IA, encore de l’IA
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Nouveau Surface Laptop: c’est beau, c’est cher
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Une déferlante de modèles chez les partenaires
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Une claque à Intel au passage
Commentaires (66)
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Abonnez-vousModifié le 21/05/2024 à 18h42
Votre petit Nicolas passe l'essentiel de son temps sur Youpron. Son acteur fétiche se dénomme Luc Danton. Souhaitez-vous visionner les extraits récents ?
Nicolaaaaaas !
Marche aussi pour les couples.
En vrai, (avec le peu d'infos que nous avons pour l'instant, mais ça part quand-même mal) le potentiel de nuisances me fait froid dans le dos, d'autant que l'on parle d'un modèle closed-source, une boite boire quoi. Il faudra avoir super confiance si on l'active, et cela conditionnera notre comportement. Comme quand tu te balades et que tu sais qu'il y a une caméra tous les 3 mètres.
Le 22/05/2024 à 07h52
Faudra avoir super confiance pour ne pas le désactiver, j'ai lu sur un autre article que ce serait activé par défaut :(
Le 22/05/2024 à 08h13
Le 22/05/2024 à 09h16
Le 22/05/2024 à 09h28
Le 22/05/2024 à 11h05
Le 22/05/2024 à 10h10
Faut avoir la grosse confiance dans ce que fais MS (&Co) de toutes ces données (et qu'elles ne deviennent ses données...).
Le 22/05/2024 à 13h43
Malheureusement j'ai envi de dire ! On est plutôt raccord sur le sujet sur Nxt globalement...
Le 21/05/2024 à 18h41
Le 21/05/2024 à 21h03
Par exemple, je m'étonne qu'il n'y a pas plus de mise en avant de fonctionnalités type "tri de photos", ou des actions sur fichiers (genre "fait une version compressée de mes photos après avoir envoyées les originales sur mon cloud perso, pour libérer de la place", ou "trouves-moi ma dernière déclaration d'impôts").
Le 22/05/2024 à 13h48
Et qu'on le veule ou non, l'IA va ouvrir le champ des possibles dans tous les domaines, du quotidien, comme du pro. On peut l'ignorer, on peut le repousser, on peut être contre ou le craindre, ca ni changera pas grand chose...
Quand ton hardware te fera en quelques secondes un truc qui te prend 5-10 minutes habituellement, quel qu'il soit, je peux t'assurer que les gens vont l'adopter massivement.
Des cas d'usage, ne vous inquiétez pas il va en avoir de plus en plus...
Le 22/05/2024 à 18h28
Autant j'ai à peu près aucun doute que >90% des gens souhaitent l'efficacité énergétique de leur bécane pour un maximum d'autonomie pour un peu moins de puissance brute comparé au x86. Autant je doute qu'il y ait la même proportion de gens qui vont utiliser régulièrement la puissance du NPU qui est intégré d'office.
Le 22/05/2024 à 20h22
Le 23/05/2024 à 14h17
Le 23/05/2024 à 17h57
La CNIL est sans pouvoirs, encore plus maintenant.
Le 25/05/2024 à 11h39
Pour bien connaître la quadrature ils font ce qu'ils peuvent avec le peu de moyen dont ils disposent. Je préfère toujours donner à la quadrature qu'a Wikipédia par exemple (il faut bien faire un choix on ne peut pas donner partout). Ils sont l'unique " outil " de prévention dont on peut s'enorgueillir d'avoir en France mais pour autant les gens ne comprennent pas leur utilité. Si on compare le nombre de connexion sur le site et le nombre de donateurs il n'y a pas photo. Sur le chat l'autre jour on a abordé un sujet clé on avait des interlocuteurs pro qui étaient près à débattre et aider, mais de leur côté ils n'avaient pas suffisamment de personne pour gérer le sujet.
Le 21/05/2024 à 18h56
Le 21/05/2024 à 19h33
D'un point de vue efficacité énergétique, 2 choses :
- l'architecture x86 a de manière inhérente une consommation plus élevée.
- les comparaisons sont souvent faites entre des CPUs où l'ARM a une finesse de gravure plus petite que le CPU x86 en face, ce qui n'aide pas la comparaison.
L'autre point d'action c'est que l'archi x86 garde son avantage concurrentiel de performance brut, mais qui deviendra sûrement de plus en plus un marché de niche. L'ARM est largement suffisant pour faire tourner un browser web pour l'utilisateur lambda.
Le 21/05/2024 à 21h56
Le 22/05/2024 à 09h34
Cela force Microsoft à garder des décennies de couches de compatibilité que plus personne ne maîtrise même chez eux. Le problème c’est que du coup ils sont techniquement incapables de garantir que leur solution de compatibilité fonctionne à 100% et donc ils devront pendant longtemps encore garder une version de Windows en x86 sans vraiment pouvoir forcer la transition. C’est un vrai dilemme car si ils ne forcent pas la transition ils risquent de rester coincé sur une archi vieillissante, mais si ils forcent le pas, ils prendront très très cher avec leur clientèle pro.
Finalement j’ai l’impression qu’ils paient presque 25 ans après leur volonté de réunir leurs Windows pro et particuliers alors qu’il aurait probablement fallu encore plus les scinder voire en faire deux produits indépendants. Mais à leur décharge c’était pas forcément évident il y a 25 ans.
Le 22/05/2024 à 13h56
La transition va se faire en douceur à cheval entre les deux architectures, et les clients pourront continuer à choisir, ca va être très long !!! Mais il n'y a pas de réelle problématique je pense.
La transition vers ARM n'est pas une obligation d'ailleurs, vous avez déjà enterré X86
Le 22/05/2024 à 21h51
Moi, ARM ou x86, tant que mes programmes sont compatibles et que ça peut éventuellement faire tourner un Linux, je suis pas pressé. Par contre là où ça sera long et douloureux ce sera pour Microsoft. Ils vont devoir se taper la maintenance de deux archis alors même que Windows commence déjà à craquer de vieillesse dans tous les sens. Et ça ne risque pas de s’arranger puisque Windows a des bases tellement vieilles que les premiers devs sont déjà à la retraite. Par contre une fois la transition faite vers des plateformes verrouillées à double tour, ils seront alors en mesure d’imposer le tempo et ça fait chier.
Perso ça fait longtemps que Windows ne me fait plus rêver et que je ne suis plus client. Mais j’utilise toujours des PCs et je n’ignore pas que c’est toujours Microsoft qui souffle le chaud et le froid sur le marché PC. Si ils prennent le melon et que Windows 12 ou 13 impose une machine verrouillée c’est la fin des haricots.
Le 21/05/2024 à 19h52
Quant à l'IA, je n'ai toujours pas compris à quoi elle allait servir. Sur ce point, il est urgent d'attendre avant d'acheter un ordi cher étiqueté IA mais aux fonctions encore limitées et qui risque vite d'être dépassé.
Pour finir, les autonomies sont annoncées pour des tâches sans IA si j'ai bien lu. Les NPU sont bien plus efficaces énergétiquement que les GPU ou les CPU pour l'IA mais elles semblent quand même pas mal consommer, même si cette information est difficile à trouver. D'ailleurs, je pense que c'est un sujet à creuser par la rédac, la consommation des NPU.
Le 22/05/2024 à 09h49
C'est pour les usagers entreprises qui sont experts en pptx, en Power BI et Synapse et autres.
Le mode créa suggéré est à destination d'une partie de ce panel.
Le 21/05/2024 à 20h23
Nvidia vient justement de lâcher des pilotes qui vont dans ce sens : https://blogs.nvidia.com/blog/rtx-advanced-ai-windows-pc-build/
Ce serait vraiment du gâchis de devoir changer de CPU pour un qui contient un NPU, alors qu'une 4060 est 20x plus rapide que le dernier NPU de Qualcomm.
J'espère qu'il y aura des trucs pour tromper Windows, l'IA pourrait m'aider à gérer pleins de trucs sur mon PC, et soulager un peu mon TSA.
Le 21/05/2024 à 21h08
Le 21/05/2024 à 21h10
j'espère qu'on pourra tromper le système
Modifié le 21/05/2024 à 21h28
Le 21/05/2024 à 21h32
J'ai un 7950X, 64GB de RAM, et une RTX 4080 qui fait tourner bien mieux l'IA qu'un Snapdragon.
Le 21/05/2024 à 21h58
Le 21/05/2024 à 22h08
Le 22/05/2024 à 09h47
Le jeu PC est probablement à son apogée : absolument tous les industriels ont intérêt à ce que la plateforme PC telle qu’elle existe se referme ou disparaisse. En tant qu’utilisateurs il faut vraiment qu’on se fasse à l’idée que la modularité du PC qu’on prend pour acquise est considérée comme une dette technique par l’industrie. Une dette technique d’autant plus gênante qu’elle les force à faire du B2C ce qu’aucun industriel n’aime. Quand tu compares le PC avec quasiment tous les autres produits existants, tu te rends vite compte que pour notre monde capitaliste, il s’agit plus d’un bug que de la normale.
Le 22/05/2024 à 19h05
Oui, elle fait bien les graphisme et pas mal l'IA, mais on peut faire l'IA beaucoup mieux qu'elle.
On parle d'ordis conçu autrement que les brutasses PC (quoique quand on me dit 42Mo de cache ... c'est brutal aussi - on voit pourquoi l'autonomie n'est pas meilleure).
Le 22/05/2024 à 19h38
Le 22/05/2024 à 21h29
Ce qui choquait dans ta réponse, c'est le "normalement": les PC "normaux" n'ont pas de RTX4080. Et même, la grande majorité des PC fonctionnent sur iGPU.
Ceci dit, même le HD620 de Intel peut "accélérer" l'IA dans la plupart des conditions (mais pas à 40 TOPS).
Par ailleurs, les cartes IA M2 existent et devraient aussi fonctionner.
La plus grosse arnaque avec l'IA, c'est que les "accélérateurs" ne sont pas uniformes. Autant une RTX peut tout ingurgiter et régurgiter, autant les accélérateurs n'accélèrent pas tous les formats et nécessitent un modèle adapté en opérations et en RAM.
Le 22/05/2024 à 22h07
Le 22/05/2024 à 10h35
De plus, MS à developpé une API "DirectML" pour le machine learning, ça serait con qu'il n'utilise pas leur propre API.
Ensuite, NVIdia était aussi présent à l'event : (https://www.nvidia.com/en-us/events/microsoft-build/) et colabore avec MS (https://blogs.nvidia.com/blog/microsoft-build-optimized-ai-developers/).
Le 21/05/2024 à 20h43
Pour la claque elle est méritée. Quand je vois mon i5 qui rame et n’a jamais dépassé 3h (2019) alors que le Air M1 est fluide avec une vraie autonomie..
Le 22/05/2024 à 13h59
Le 21/05/2024 à 20h58
Y a quelqu'un parmi nous qui se dit "wahou, génial, j'en veux un"?
Si oui, pourquoi?
Le 21/05/2024 à 21h04
Le 21/05/2024 à 21h08
- tout doit se faire en local (j'ai pas confiance dans les GAFAM)
- ça doit être compatible Linux (j'ai dit que j'avais pas confiance dans les GAFAM ?)
- il ne faut pas que ce soit dépassé dans 3 ans
- il faut que je puisses utiliser l'IA que je souhaites (donc il faut des API normées et libres)
Le 21/05/2024 à 21h25
https://www.phoronix.com/news/Linux-6.10-eDP-DP-X-Elite
Ça demandera probablement un peu de bricole à la sortie des premières machines mais d'ici la fin de l'année on devrait trouver des distribution installable sans trop de difficulté.
Modifié le 22/05/2024 à 09h59
J’ai testé la première version de Fedora Asahi pour Mac ARM et c’est bluffant. Il manque très peu de choses pour que ça soit utilisable au quotidien (capteur d’empreintes, écrans externes …) mais tout ce qui manque est en cours de développement. Le plus dur (boot, accélération matérielle, drivers audio dédiés, wifi, Bluetooth, écran, optimisation de l’alimentation …) est déjà terminé et ça tourne comme une horloge.
Je pensais tester juste par curiosité pour bricoler mais c’est tellement avancé que j’envisage déjà de l’utiliser au quotidien quand les derniers obstacles pratiques seront levés.
En plus il y a quelque chose d’étrange : même si Apple ne fournit aucune documentation pour porter un OS sur plate-forme Mx, le bootloader est grand ouvert et ils ont corrigé en douce des bugs rencontrés par Asahi dans le bootloader. Il y a donc quelqu’un chez Apple qui travaille à ce que le bootloader reste ouvert, ce qui a étonné beaucoup de monde vu que personne n’attendait rien d’Apple à ce sujet.
Perso c’est ce qui m’a rassuré dans l’achat de mon M2 : j’aime bien macOS mais je n’aurai jamais lâché 1700€ dans un ordinateur dont je ne contrôle pas le bootloader.
Modifié le 22/05/2024 à 12h01
J'aurais aimé privilégier les macs, mais le virage pris par macOS ne me convient pas (je préférais Mac OS X).
Modifié le 22/05/2024 à 14h01
Le 21/05/2024 à 21h00
Le 21/05/2024 à 21h20
Le 21/05/2024 à 21h15
Pour moi il y a une grosse bulle qui gonfle ave ce l’IA.
Le marché des pc stagnait, celui des smartphone aussi. B’eh oui, on est arrivé à une époque où l’informatique grand publique est fiable abordable. Prenez un smartphone et un pc s’il y a 5 ans, il fait un peu la même chose que ceux d’aujourd’hui.
Il y a une stagnation de l’innovation, car pendant des années innover en informatique a pu se résumer à : faire des machines plus puissantes.
Maintenant, il faut créer des nouveaux besoins pour ces entreprises du numériques qui doivent croître (bah oui, il faut vendre, et faire marcher les fonds de commerce).
Depuis l’annonce d’openAI on dirait que c’est ces produits qu’il fallait pour faire relancer l’industrie des new tech.
Par ce que bon, ces dernières années les gafam se sont résumés à pourrir les produits et services existants en augmentant les prix, en faisant du full abonnement, en ajoutant de la pub et en virant des employés … pour faire du benef.
L’Ia consommerait 7 fois plus de resources qu’une tâche non IA. Il faut de la puissance en DC ou en local… je suis sur qu’à un moment le client paiera la facture : une machine dédiée, un abonnement … mais mis à part quelques nouveaux usages sympa (à tout hasard l’aide à la programmation), bah je ne pense pas qu’il y aura fondamentalement un engouement énorme.
Imaginez Google qui fait des recherches IA qui consomment 7 fois plus qu’une recherche normale… on fonce dans le mur, et qui paiera ? Les clients après les fond des capital risque dans l’Ia …
Samsung et Google se disent prêts à monétiser leurs services IA sur des téléphones spécialement vendus IA mais en fait tournant sur des serveurs distants… ils vont faire la gueule les clients…
Concernant ces nouvelles machines, je trouve l’archi Arm intéressante et c’est cool que Qualcomm ait prévu le support de Linux avec un lancement assez standard en EFi.
Après il faut être sérieux… l’ia locale Windows ça demande pas mal de patate on dirait… et globalement 16go de ram et 512 go de ssd juste pour envisager avoir quelques fonctions de génération de trucs et une fonction de tracking qui fait flipper… bof bof.
J’ai un pc avec 32go de ram et 16cpu, Ubuntu n’en prend même pas 4go quand je n’utilise rien.
Je bosse dans l’IT avec du Windows au boulot, Mac j’ai essayé et j’aime pas. Perso, c’est de plus en plus du Linux avec des applis simples et éprouvées, sans pub et abonnement.
Pour moi ça va durer un temps, il y aura quelques usages sympa puis la bule explosera et ça deviendra banal (pour les usages utiles).
Je me souviens de mes cours d’IOT pendant mes études… Cisco qui prédisait des millions d’objets connectés en 2015, puis 2018, puis 2020… on en a toujours un peu plus mais bon… c’était du vent marketing.
Le 21/05/2024 à 21h26
Je suis curieux de voir si l'avènement de Matter va aider à la démocratisation de la chose.
Pour moi, ça sera pareil avec l'IA : si tout se ferme et qu'aucun standard d'API libre n'émerge, effectivement, ça risque de baisser après la hype.
Mais comme on a déjà un bon paquet d'éléments "libres" qui existent, je pense que le marché de l'IA devrait arriver là où l'IoT a périclité.
Le 21/05/2024 à 22h33
A la maison, c'est devenu banal d'avoir thermostat/ampoules/volets/four/lave linge/enceintes qui viennent s'ajouter aux seuls PC d'avant. On connecte hors domicile nos voitures, smartwatches et autres tags de localisation en plus de notre smartphone.
Ce qui semble moins bien emballer le marché, c'est les réseaux qui devaient révolutionner l'IoT, LoRa Sigfox & co. Bluetooth, WiFi et 4G/5G semblent suffisants pour le faire, au moins sur les besoins grands public.
Pour l'IA, je suis pas spécialement d'accord que ce soit une bulle. Pour moi les industriels ont plutôt été pris de cours par l'adhésion immédiate du grand public. C'est assez rare qu'une technologie soit appropriée aussi vite à autant de niveaux. Des métiers techniques comme les développeurs y voient déjà leur intérêt, tout comme le secrétaire qui édite en 5min un compte rendu de réunion en chargeant la transcription de celle-ci.
Quand je vois Recall, ça fait flipper pour le côté surveillance et logging++, mais à l'usage de pouvoir dire "C'était où que j'ai laissé un commentaire où je parlais de l'IA et de l'IoT ?" et que le système puisse me renvoyer ici, c'est assez intéressant et pas juste la buzz feature du moment.
On peut aussi imaginer dire "Ok je veux recommencer à bosser sur ce dossier" et que le système rouvre tous les logiciels et sites web directement sur les sites et fichiers associés.
En fait, c'est surtout l'IA générative "j'ai fait une photo du pape en doudoune" qui est un phénomène ponctuel, le reste ça va tellement venir s'accoler à tout ce qu'on fait au quotidien, que ça sera clairement toujours là dans 5 ou 10 ans, sauf catastrophe industrielle qui déclencherait un rejet massif de la population. Peut-être quand ils vont devoir commencer à monétiser tout ça ?
Le 21/05/2024 à 21h18
Le 21/05/2024 à 22h48
Mais vu que la tendance à venir est déjà à la multiplication des acteurs sur les puces ARM (Samsung, Google, Nvidia, AMD...), le succès de cette gamme pourrait se retourner contre eux avec une concurrence encore plus féroce, contre des fabricants qui étaient jusque là plutôt que des marchés complémentaires, et qui ne manqueront pas d'en tirer partie pour s'étendre sur le mobile.
Le 22/05/2024 à 07h26
Le 22/05/2024 à 08h53
Pendant assez longtemps, une petite partie du système personnal computer est demeurée modulable, via des ports « standards » (qui ceci dit ne l’étaient pas tant que ça, les standards évoluant eux aussi, au delà d’être multiples). J’ai « upgradé » mon espace de stockage, j’ai « ajouté » de la ram. Ça a fait partie des classiques, et généré une partie de frustration, de diatribe envers les systèmes qui ne le permettaient plus. Du moins chez une certaine minorité attachées à cette liberté. Pour le grand reste de la population, ces possibilité d’upgrade et même de réparation n’étaient de toute façon que très rarement utilisées.
La position prise par Apple (et d’autres sur le mobile) ruisselle sur le marché. Simplement parce qu’au bout d’un moment, au delà du gain de place, conjuguer gains de performances et faible consommation amène à intégrer ensemble des modules longtemps séparés. Ce n’est plus du soudé : c’est de l’intégré : ram, puces de calcul et stockage sont d’une pièce, unis au plus près. Capacités d’évolution matérielle ? Faibles voire réduites à 0. Ou plutôt on ne change pas ça ou ça, en récupérant ça : on change le bloc.
Est ce un véritable problème ?
Cela peut faire débat. Pas si sûr cependant : après tout ça fait belle lurette qu’il est impossible sauf à être électronicien de changer tel ou tel composant d’une carte mère. Plus personne ou presque ne soude lui même ses composants comme aux débuts de l’informatique personnelle. Est ce que je fait évoluer mon aspirateur ? Ma Télévision ?
Le 22/05/2024 à 10h09
Sinon quand ça existe ailleurs (des entreprises du genre IKEA, Disney ou Lego), il n’y a quasiment jamais toutes les contraintes de standards et de compatibilité avec les produits concurrents.
Le 22/05/2024 à 12h30
Le 22/05/2024 à 13h39
Le besoin de changer, d'upgrader son matériel se fait moins ressentir. Du coup, la possibilité de changer des composants est peut-être moins pertinent qu'avant.
Modifié le 23/05/2024 à 22h23
La modularité ennuie les industriels certes, mais la position d'Apple n'est pas transposable partout.
Avant d'être des devices ultra-intégrés et irréparables avec une ergonomie en béton, un équipement Apple c'est du cachet en société, c'est le prestige d'en posséder. Apple a beaucoup misé sur l'image. Ces devices sont chers en partie pour cette raison car il faut filtrer les « gueux » et se différencier d'un « vulgaire » Lenovo qui sera pourtant supérieur en puissance à prix équivalent. En bref un device Apple, c'est la classe moyenne haute.
Un PC lui n'a rien pour devenir un élement de prestige. Il y a trop de fabricants, il y a trop de choix et serrer la vis ne réglera pas le premier problème. Certes, un usager PC lambda n'aura pas l'idée de vouloir faire évoluer son matériel sauf si on le lui souffle, et donc on peut voir des ordinateurs portables tout soudés notamment à bas prix, alors qu'un ordinateur à prix plus élevé voir même « de gamer » offre des capacités d'évolution. Pour ces derniers, certaines marques tentent même l'appartenance à un groupe spécifique genre « Republic Of Gamers » mais on reste loin d'un prestige à la Apple et si l'un d'eux ose faire une machine onéreuse sans capacité d'évolution, il se fera sanctionner sans ménagement.
C'est pourquoi Microsoft et divers tentent l'aventure avec des « Copilot+ PC ». Il y a encore trop de fabricants et autres soucis, mais on peut permettre au client de briller en société si ça reste cher et surtout si on offre quelque chose de nouveau que tout le monde parle, comme l'IA.
Sauf qu'Apple, c'est du prestige sur la longue durée. L'IA, passé la découverte, ça reste encore un jouet. Ça va vendre un peu mais si les usages de l'IA ne se développent pas suffisament vite, les clients risquent de remarquer l'arnaque et cette branche d'ordinateur fera un flop, autonomie considérable ou non.
Le 22/05/2024 à 10h02
Déjà rien que ce manque d'informations me rebute à faire appel à ces machines quand on connaît la quantité de données que Windows 11 envoie à Microsoft.
Ensuite, je rejoins d'autres personnes qui voient dans cette IA une façon de relancer le marché des PCs. Depuis bien des années, une configuration standard est suffisante pour la plupart des usages, à part certains domaines bien spécifiques (jeux, 3D, vidéos par ex.) .
Après, il y a aussi le problème de la réparabilité qui se pose. Comment ça va se passer avec les règles européennes qui demandent qu'un appareil soit plus facilement réparable par l'utilisateur alors que tout semble intégré dans ces machines ? je serais bien curieux de voir le résultat des futurs test d'iFixit...
Le 23/05/2024 à 09h02
Imaginez une I.A. qui épie toutes les activités d'un employé et qui apprend à faire ses tâches, à répondre aux e-mails de la même manière, à interagir pareil... à terme, vous pouvez remplacer tous ces gens en télétravail par des I.A. qui les dupliquent.
Le 23/05/2024 à 09h07
Le 23/05/2024 à 09h29
Autres avantages: moins de temps investi dans le transfert de compétence, moins besoin que l'employé participe à la destruction de son propre emploi, ...
Le 23/05/2024 à 09h56
Par contre, les entreprises n'accepteront jamais que l'on entraîne l'IA sur leurs employés par peur que leurs secrets sortent de chez eux. C'est pour cela que les offres professionnelles d'accès à l'IA garantissent que les données ne sont pas utilisées pour l'entraînement.
Donc, ta prédiction me semble très peu probable.
Le 23/05/2024 à 17h35
Ce n'est pas de la SF, on y est déjà. Des boîtes comme Disney investissent déjà énormément pour faire des clones digitaux des acteurs, des figurants, ...
Avec l'I.A. générative, on est déjà capables de produire dans une certaine mesure du contenu "à la manière de".
Si on arrive à entraîner des IA sur des équipes entières, voir l'ensemble du personnel d'une entreprise, il sera possible de suppléer ou remplacer de nombreuses activités triviales. Tu entraînes une I.A. du niveau de ChatGPT 4o sur les activités d'un helpdesk et tu peux déjà le remplacer complètement.
"Par contre, les entreprises n'accepteront jamais que l'on entraîne l'IA sur leurs employés par peur que leurs secrets sortent de chez eux."
Adopter le cloud, c'est déjà accepter que les secrets "sortent de chez eux" ... quand je vois mes plus gros clients qui font la danse "cloud microsoft/amazon/google + gestion par un partenaire indien genre tata/infosys/hcl ...", je me dis que les considérations que tu évoques sont vraiment loin des préoccupations des équipes de direction.
Le 22/05/2024 à 16h08
Ils vont pas me refaire le coup de windows 11 té !