Course-poursuite entre terminaux, infrastructures et logiciels : à quand la fin ?

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Course-poursuite entre terminaux, infrastructures et logiciels : à quand la fin ?

Le 10 janvier 2024 à 16h47

Commentaires (21)

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N'y a-t-il pas une contradiction entre:
D’après l’ADEME et l’ARCEP, en France, l’empreinte carbone du numérique est à 22 % imputable aux data centers et réseaux, à 78 % imputable à la fabrication et l’utilisation des appareils.
et:
La question des usages est l’éléphant dans la pièce.
Il semblerait que l'éléphant dans la pièce soit la durée de vie des appareils.
Bien que la « désocialisation numérique » soit une idée reçue (le numérique peut au contraire renforcer et enrichir les liens), il y a un équilibre à rechercher.
La source pour l'"idée reçue" parle de l'utilisateur de Facebook sur un ordinateur personnel et de la figure du « geek » se coupant du monde extérieur en passant ses jours et nuits à jouer en ligne, des figures de l'imaginaire des années 2000 aujourd'hui plutôt datées.

Lié au numérique ou pas, il y a bien une pandémie de solitude et de désocialisation presque partout dans le monde.

Je ne sais pas si cette pandémie de solitude est lié au numérique, mais il est difficile de ne pas voir l'impact assez catastrophique du smartphone sur les relations sociales de presque tout le monde.
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Si l'image du geek est effectivement datée, il n'en reste pas mois vrai que pas mal d'applications cherchent toujours à vampiriser un maximum de notre temps via des mécanismes de récompense et qui harcèlent l'utilisateur via des rappels par mail s'il le faut et organisent des évènements de courte durée pour inciter à la connexion "pour ne pas rater ça".

Dernier en date: duo lingo

Est-il logique et rationnel d'inciter et récompenser l'apprentissage d'une langue entre 22h et minuit ou avant 8h du matin? Je crois que non.
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"Du côté des PC portables et fixes, après une explosion des ventes en 2020 et 2021 du fait des confinements, c’est la dégringolade : au quatrième trimestre 2021, 90 millions d’unités furent expédiés. Au premier trimestre 2023, seuls 54 millions d’unités furent expédiés, soit une chute de 40 % en un an et demi."

Comparer les ventes d'un dernier trimestre de l'année avec un premier, c'est casse gueule, même si je ne doute pas d'une baisse globale des ventes sur ce marché.

Car historiquement il y a un vrai bond en termes de volume au dernier trimestre de l'année par rapport aux trois autres trimestres.
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La source en lien dans l'article parle de « baisses annuelles » d'un trimestre à l'autre.

90 millions d’unités et 53 millions d'unités sur une année glissante.
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https://www.canalys.com/newsroom/global-pc-market-Q4-2023

Tant qu'à comparer autant prendre ce chiffre-là : 65 millions d'unités expédiées pour Q4 23.
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Si on veut invisibiliser le creux de la vague dont parle l'article, c'est faisable.
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"Sans précédent": les ventes de PC continuent de chuter dans le monde – bfmtv.com – 11/01/2024 :

« Un phénomène qui souligne la lenteur de la reprise du marché du PC dans un contexte de faible demande et de dépendance des consommateurs à l'égard des promotions, analyse IDC. Car de manière plus globale, les ventes mondiales d'ordinateurs personnels ont connu ces dernières années des baisses consécutives inédites, en rupture avec les tendances historiques observées depuis 1995, souligne l'entreprise. »

« En dépit de ce constat morose, IDC avance un motif d'espoir: les contractions du marché semblent avoir atteint leur point le plus fort et une croissance peut être attendue en 2024 à la faveur des prochaines avancées technologiques qui devraient créer des opportunités de vente pour les constructeurs de PC. »
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IDC, ce sont des vendeurs d'espoir et de bonnes nouvelles pour ceux qui achètent leurs études. Il faut toujours se méfier de ce qu'ils disent. En tout cas, ils son généralement optimistes.
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Je suis assez déçu par cet article.

Il y a plein de questions mais pas vraiment de réponses.

Et dommage de nous avoir annoncé 2 experts pour une si petite contribution à l'intérêt limité.

Le premier disant, on n'a pas d'infos qui chiffrent les impacts positifs ou négatifs du numérique mais qui finit par dire que si le bilan était positif, on nous le dirait (entreprises, administrations,...). C'est un peu léger comme démonstration pour un expert !

Le second enfonce des portes ouvertes : si on optimise un système qui consomme beaucoup de ressources, il en consommera encore plus.
L'exemple (qui n'est peut-être pas de lui) sur l'énergie pétrolière et l'optimisation de la recherche de nouveaux gisements et celle de la maintenance des équipements par l'IA est criant mais cela n'apporte rien au sujet.

C'est dommage parce que le sujet est intéressant.

Autres remarques plus ponctuelles :.
il peut être observé que « l’intensité énergétique de l’économie » (la quantité d’énergie consommée par unité de PIB) ne montre pas de rupture de tendance particulière depuis le milieu des années 90 et l’avènement du numérique, que ce soit dans les pays émergents ou les pays industrialisés.
Je n'ai gardé que la courbe mondiale, c'est la plus représentative d'autant plus que l'on a mondialisé notre production (c'est-à-dire déplacée vers la Chine).

Il y a un point tous les 10 ans (jusqu'en 2010) sur cette courbe et on voit quand même une inflexion après 1990, ça pourrait bien correspondre au milieu des années 90 cité. La pente de ce segment 1990-2000 et 1,7 fois plus forte que celle des 10 années précédentes. Ça me semble significatif. Et la pente entre 2000 et 2010 est elle aussi plus forte ( de 23 %) que celle de 1980 à 1990 ce qui signifie que la baisse de la quantité d'énergie consommée continue mais une seule courbe ne peut pas donner la raison de la baisse.
Du côté des PC portables et fixes, après une explosion des ventes en 2020 et 2021 du fait des confinements, c’est la dégringolade : au quatrième trimestre 2021, 90 millions d’unités furent expédiés. Au premier trimestre 2023, seuls 54 millions d’unités furent expédiés, soit une chute de 40 % en un an et demi.
Quand on a un phénomène singulier comme celui du COVID, il faut neutraliser son effet pour que les chiffres veulent dire quelque chose, soit en ignorant ces chiffres qui sont des points aberrants, soit en les lissant si on a des données pendant assez longtemps après. Ici, dans les 2 cas, on ne peut appliquer cette neutralisation puisque l'on est trop près du point aberrant et que l'on n'a donc pas de données significatives après ce point : les ventes de 2022 et 2023 sont encore impactées par le pic de ventes lié aux confinements et au télétravail. Rendez-vous dans quelques années pour savoir ce qu'il en est.
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Merci du retour, on se rode sur le sujet du numérique et de l'environnement, si j'ai bien compris il s'agit ici de la première partie d'un article un peu long, dont la seconde partie contiendra les témoignages annoncés.
To be continued
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J'ai compris différemment de toi (mais je peux me tromper) pour les experts qui me semblent être annoncés pour cette première partie. Quant à la seconde partie, elle me semble parler plutôt de l'IA générative et de ses effets sur l'écologie.

C'est bien parce que le sujet numérique et environnement est important mais rarement abordé correctement que j'ai été déçu.

On verra après le second article, je changerai peut-être d'avis s'il y a plus de réponses. De toute façon, je le commenterai probablement.
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Bon, je suis peut-être un peu à côté de la plaque sur cette question d'experts, je n'avais pas compris ton point.
My bad, à la relecture je comprends mieux.
Là où nous nous rejoignons parfaitement, c'est sur la nécessité de traiter sérieusement de ces sujets à l'avenir, c'est une volonté forte chez nous, et on y mettra l'énergie et les ajustements qu'il faudra pour être à la hauteur.
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« Le premier disant, on n'a pas d'infos qui chiffrent les impacts positifs ou négatifs du numérique mais qui finit par dire que si le bilan était positif, on nous le dirait (entreprises, administrations,...). C'est un peu léger comme démonstration pour un expert !« 

Je te trouve un peu dur pour le coup. Un spécialiste ou expert d’un domaine, peut, pour un sous domaine donné, manquer d’informations substantielles : cette reconnaissance d’impuissance à pouvoir délivrer un constat pragmatique sur la question est plutôt à mettre à son actif quand on voit et entend le nombre de pseudo experts qui compensent leur impuissance par des élucubrations pseudo savantes avec une assurance de margoulin. De plus il est parfois tout aussi intéressant de savoir (et faire savoir) que l’on n’a pas encore d’éléments fiables de mesure : c’est en soi une information importante à considérer.
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Je ne critique pas le fait qu'il dise qu'il est impossible de chiffrer ces impacts, mais qu'il en déduit que si c'est ça, c'est que c'est évident que le bilan pas significativement positif.

Quand je ne sais pas ou que je n'ai pas assez d'information, je le dis simplement en évitant d'en tirer des conclusions. S'il s'était arrêté à dire je ne sais pas, c'était mieux.
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Parfois, certaines questions n’ont pas d’éléments de réponse (ou même pas de réponse tout court), ce n’est pas pour autant qu’elles ne sont pas intéressantes à soulever :)

Concernant la remarque sur les experts, je vais spoiler un peu la suite : oui, ils alimentent aussi le sujet de la deuxième partie sur l’IA générative, avec d’autres intervenants :chinois:
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Parfois, certaines questions n’ont pas d’éléments de réponse (ou même pas de réponse tout court), ce n’est pas pour autant qu’elles ne sont pas intéressantes à soulever :)
Tu as raison, mais je suis cependant déçu de ne pas avoir de réponses alors que j'avais l'impression qu'il allait y en avoir.
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Je partage certains point (cependant il faut que je relise l'article et le commentaire de Fred à tête reposée).
La force de NextInpact était de recontextualiser correctement les éléments afin de produire un article que je considère comme "journalistique / scientifique" et avec une forte valeur ajoutée qui relevait d'une analyse technique/sourcée/chiffrée et pas juste une "revue générale / réflexion philosophique" car cela risque de créer un effet "blog" (ne pas devenir une simple "revue des liens du web/d'autres journaux"). En tout cas c''est ce que j'en attend :windu: (et attention cependant je ne dis pas que l'article présent n'a pas été travaillé)
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Le paradoxe soulevé de l'optimisation ou l'amélioration de l'efficacité d'un système s'appelle le Paradoxe de Jevons

Edit: modifié après explication pour mettre du texte en hypertexte
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Texte entre crochets suivi de l'URL entre parenthèses

Philippe Bihouix a beaucoup traité des enjeux posés par ce paradoxe de Jevons.
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Merci, c'est corrigé dans le post initial
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Il ne s'agit pas de la même chose. Ici, il est juste dit que l'utilisation d'un outil comme l'IA permet de trouver plus facilement des gisements de pétrole et donc d'en produire plus. Que je sache, le coût du pétrole n'a pas vraiment diminué ces temps-ci (hors période COVID où il y avait beaucoup moins de demande).

Le prix du pétrole étant largement piloté par l'offre et la demande (à tel point que les producteurs décident de produire moins pour qu'il augmente), il est asse peu lié au coût de production actuellement.

Course-poursuite entre terminaux, infrastructures et logiciels : à quand la fin ?

  • Le numérique : révolution récente, dont l’empreinte écologique est déjà importante

  • La difficulté d’avoir un bilan complet

  • Quelques bonnes nouvelles pour la planète (donc pour l’humanité)

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