Avec le Fichier TES, « la France franchit un pas » selon la CNIL
Vers où ?
Le 16 novembre 2016 à 16h24
8 min
Droit
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Hier, Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la CNIL, a été auditionnée par la Commission des lois au Sénat. L’objet ? Encore et toujours TES, ce fichage de 60 millions de Français organisé par un décret en Conseil d’État publié à la Toussaint. Et c’est peu de le dire, ses doutes, regrets et critiques ont été lourds et nombreux.
Après sa publication au Journal officiel durant un paisible week-end de Toussaint, le décret instaurant le « fichier monstre » est enfin pris en main par les parlementaires. Mardi, Bernard Cazeneuve a été auditionné tout comme le président du Conseil national du numérique, mais également Isabelle Falque-Pierrotin (IFP).
C'est peu de le dire, mais l'exposé de la présidente de la CNIL a été clair et précis. L'échange lui a permis de revenir sur l’avis exprimée par l'autorité sur ce texte. Avec ce décret, « on est clairement face à un changement d’ampleur ». Et pour cause, ce texte gouvernemental fait basculer le fichier TES des passeports à « potentiellement un fichier qui peut comporter 60 millions de personnes. ». Soit une bascule de 15 millions (ou 29 millions, selon le ministre) de personnes, à la quasi-totalité de la population française.
Aucune autre alternative n'a été présentée à la CNIL
Au fil de son allocution en Commission des lois, elle a relevé, non sans regret, qu’« aucun autre système n’a été étudié et présenté comme voie alternative. Cela n’a pas été discuté avec la CNIL. On n’a pas été saisi d’un dispositif d’alternatif ».
Le ministère de l’Intérieur n’a donc présenté à l’autorité qu’une seule solution, une base centralisant les données notamment biométriques des Français sans envisager d’autres hypothèses, qui existent pourtant. Cette démarche, d’apparence brutale, est sèchement normale : ce travail d’analyse est celui d’une étude d’impact. Or, un tel décret n’a pas à être accompagné d’un tel document, contrairement à un projet de loi. Cela traduit aussi le fait que Bernard Cazeneuve n’a d’yeux que pour la centralisation, écartant de sa main régalienne, toutes autres solutions alternatives.
Certes, les garanties ont été apportées par le même ministère : le fichier TES sert uniquement à la bonne administration des titres et surtout à authentifier une personne : savoir que Mme Michu est bien celle qu’elle prétend, lorsqu’elle tend un titre à un agent. Mais IFP, d’expérience, prend des pincettes de chirurgien : « Il est évident qu’à partir du moment où la base centrale est constituée, les données vont susciter énormément de convoitise en termes d’identification ». Une convoitise qui se conjugue déjà au présent puisque le député Philippe Goujon, avec qui nous avons partagé un plateau sur France 5, milite ardemment pour permettre d’identifier sur TES une personne à l’aide de ses seules données biométriques. Ce que le Conseil constitutionnel avait interdit en 2012, du moins lorsqu’il avait eu à connaître d’un précédent législatif.
Bernard Cazeneuve a depuis démultiplié les arguments pour assurer aussi que la base serait extrêmement robuste, homologuée par l’ANSSI, auscultée par la DINSIC. De plus, cette base serait construite pour éviter la possibilité d’identification. La CNIL ne partage pas cette confiance gouvernementale : avec TES, inévitablement, « on se crée un risque », puisque les cas de piratage ponctuent le quotidien.
Quant aux assurances sur l’architecture de ce système d’information, « les points de vue des techniciens sont extrêmement variés. Des gens nous disent c’est strictement impossible. D’autres, qu’il faut du développement supplémentaire, mais à partir du matériau, on peut réorganiser la base pour pouvoir la consulter différemment ». Dans l’incertitude, IFP s’est gardée de donner une réponse définitive faute d’audit suffisant. « Visiblement, les positions ne sont pas univoques. Dans le milieu des techniciens informatiques, il y a des positions divergentes. L’impossibilité technique présentée comme une garantie dans le décret est [donc] fragile ».
Quant à l’impossibilité juridique, celle visant à basculer d’un droit à l’authentification à celui d’une possible identification, voilà une certitude cette fois « extrêmement fragile. Il suffit de modifier une ligne du décret pour que l’identification du décret soit possible ! ». La CNIL semble donc faire peu de cas de la décision-rempart du Conseil constitutionnel en 2012, du moins en attente d'une potentielle intervention du juge suprême.
L'alternative de la carte à puce
Toujours devant la Commission des lois, la présidente de la CNIL a présenté plusieurs alternatives à la base centralisée. Elle souhaite que soit expertisée « une solution de biométrie sur la puce ». Une telle option « permet de remplir la finalité d’authentification puisque vous pouvez comparer, au moment où quelqu’un vient renouveler son passeport ou sa carte nationale d’identité, si la donnée sur la puce est bien la même que celle collectée lorsque vous voyez la personne ». Avantage certain : « on évite la base centrale. C’est plus sécurisant, outre que cela empêche le détournement de finalité ».
La CNIL a proposé aussi, non de procéder à l’enregistrement de l’image de l’empreinte, extrêmement riche, mais de dégrader cette image à travers un gabarit, seul stocké en base. « Le gabarit en soi n’est pas utile, il faut exercer sur lui un traitement algorithmique pour revenir à l’empreinte digitale ». Cette proposition n’a pas eu davantage les échos favorables de la place Beauvau.
Autre souvenir de son avis, « on a surtout souhaité que le Parlement soit saisi de la question. Non pour des questions juridiques, mais parce que la question de TES est d’intérêt collectif, nécessitant que la représentation nationale prenne une décision en toute connaissance de cause ». Le tableau peint par IFP est simple : un traitement d’une telle ampleur – « une base de toute la population, ça n’existe pas jusqu’à présent »-, des données extrêmement exhaustives, un objet vulnérable sur le plan informatique. Cela fait un peu beaucoup à ses yeux…
Une question sociétale qui exige une loi
Le point est ici philosophique plus que juridique. « En constituant cette base, on franchit un pas dans le type de société qui est la nôtre. La menace terroriste est évidente (…) Mais est-ce que pour autant cette menace justifie que l’État constitue un fichier qui enregistre de manière permanente et indélébile des données biométriques sur l’ensemble de la population, ceci permettant le cas échéant d’identifier les personnes ? ». Ambiance.
De telles bases de données, rappelle-t-elle, existent, mais elles étaient jusqu’à présent réservées à des personnes « ayant eu maille à partir avec la justice. Cela intéressait une population potentiellement dangereuse. Là, il s’agit d’autre chose. On constitue une base de l’ensemble de la population qui, bien sûr à ce stade ne peut servir qu’à des fins d’authentification, mais qui, en réalité peut illustrer une sorte de préconstitution de preuve au bénéfice de l’État par rapport à l’ensemble des citoyens, si d’aventure il s’avérait utile de les identifier dans certaines situations. On sent bien que cette préconstitution de preuve, pour des citoyens communs, sans relation avec la justice, change un petit peu notre relation avec la sécurité et la démocratie ».
Là encore, Bernard Cazeneuve n’a pas suivi les préconisations de la CNIL ou du Conseil d’État, quant au véhicule de cette réforme. Il a préféré utiliser un trou de souris prévu par la loi Informatique et Libertés, pour embarquer TES dans un décret plutôt que dans une loi.
La France, seule en Europe avec la Lituanie
Autre apport intéressant, la CNIL a fait une comparaison des législations internationales : « en Europe, il n’y a pas de pays qui ont ou envisagent un dispositif comparable à TES. Le seul est la Lituanie, avec un rapport au numérique qui est très différent du nôtre ». Soit il n’y a pas de base centrale – l’Allemagne – soit les fichiers sont gardés séparés entre le passeport et la CNI. « Nous serions le premier pays européen à nous doter à une base centrale commune permettant l’authentification, mais présentant les risques de sécurité et de détournement des finalités ».
Aujourd'hui au Sénat, Bernard Cazeneuve a cité de nombreux pays européens qui auraient au contraire un régime similaire à la base TES, notamment les Pays-Bas.
Avec le Fichier TES, « la France franchit un pas » selon la CNIL
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Aucune autre alternative n'a été présentée à la CNIL
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L'alternative de la carte à puce
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Une question sociétale qui exige une loi
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La France, seule en Europe avec la Lituanie
Commentaires (46)
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Abonnez-vousLe 16/11/2016 à 16h34
Et parler des cas de piratages des bases de données des USA, Israël et de la Turquie, c’était pas possible?
En plus elle prend tellement de pincettes que sa prise de parole en perd son poids
En tout cas, que vous soyez d’accord ou pas, venez donner votre avis ici :  Conseil National du Numérique
Le 16/11/2016 à 16h40
Est ce que le point godwin de ce genre de sujet est l’évocation de 1984 d’Orwell?
Le 16/11/2016 à 16h45
Mais ils peuvent pas êtres con à se point au gouvernement, c’est qui les lobyiste derrière ce projet?
Personne là-bas n’a lus des bouquins de SF? car bon pour le moment on est doucement en train de se dirigés sur une grosse parties des craintes des auteurs de SF " />
Le 16/11/2016 à 16h49
Au moins avec un tel décret ce gvt ne peut plus se prétendre ni de gauche (l’a-t’il été ?) ni respectueux des droits de l’homme.
Le 16/11/2016 à 21h23
Sans doute mais, quel est le rapport avec l’actu ?
Le 16/11/2016 à 21h27
Français ressents tu la quenelle qui se glisse dans ton cul … la quenelle !
Le FBI pourra désormais surveiller les 500 millions de tweets publiés chaque jour
http://www.numerama.com/politique/208722-le-fbi-pourra-desormais-surveiller-les-…
Le 16/11/2016 à 21h28
les risques de la dématérialisation à outrance : si tu vois pas les liens … désolé.
Le 16/11/2016 à 21h57
“ Bernard Cazeneuve a depuis démultiplié les arguments ”
j’aurais plutôt dit: MULTIPLIE…..
mais bon….
Le 16/11/2016 à 22h22
Question naïve sur cette supposée offre alternative de puce sur la CNI.
En quoi est-ce que cela est plus sur pour ses données personnelles ?
Si des lecteurs se trouvent dans toutes les mairies, vous pouvez être sur que des versions pirates se trouveront dans les rues peu après. Un peu de rétro ingénérie (je rappelle comme tout le monde le répète à longueur de post que rien n’est inviolable) et on pourra réencoder une puce, voire créer de faux papiers avec les noms de ceux qui ont été volés mais une puce contenant les infos de la personne qui veut vous voler votre identité.
Certes cela permet d’éviter une base centralisée, mais se balader avec ses données biométriques sur soi n’est en rien un gage de sécurité.
Le 16/11/2016 à 22h31
Et à part les beaux discours de la cunil
Ils en disent quoi les autres politiques par exemple ?
Personne ne rebondi sur le sujet ?
Le 16/11/2016 à 22h49
Certes, et cette question a été traitée dans les auditions au Sénat (lien dans l’article ci-dessus).
Le 16/11/2016 à 23h01
Previously on The TES…
Le 16/11/2016 à 23h01
Mais est-ce que pour autant cette menace justifie que l’État constitue un fichier qui enregistre de manière permanente et indélébile des données biométriques sur l’ensemble de la population, ceci permettant le cas échéant d’identifier les personnes ?
C’est pas la “menace” qui justifie cela, mais juste le monde moderne: la numérisation des données est partout. On ne peut pas se plaindre de la lenteeeuuuur de l’administration, de la police ou de la justice, et ensuite s’indigner qu’on numérise les données pour simplifier et accélérer les traitements.
Quand a ceux qui agitent le chiffon rouge du totalitarismeou du piratage… vous vous sentez plus en sécurité avec ces mêmes informations réparties dans 10 fichiers différents ?
Le 16/11/2016 à 23h11
Le 16/11/2016 à 23h11
répartir des informations dans plusieurs fichiers différents n’est nullement une solution en soi, mais peut être envisagé comme une partie de la solution. Ce qui est important est de penser et concevoir un système efficace, sécurisé et correspondant aux principes qui guident notre Société (dans quelle Société voulons-nous vivre?).
Il y a un débat et c’est très bien. Que ceux ayant une idée définitive sur la question utilisent plutôt de vrais arguments et qu’ils entrent dans le vif du sujet, ou qu’ils se taisent à jamais (à bas les agités du chiffon rouge!).
Le 16/11/2016 à 23h33
Le 16/11/2016 à 23h46
Le 17/11/2016 à 01h19
Cazeneuve est un menteur professionnel, ce qu’il fait là c’est comme ce qu’il fait pour tout ce dont il s’occupe.
Dans le même genre, depuis les attentats il essaye de faire désarmer les honnêtes gens, tireurs sportifs, chasseurs, collectionneurs. Ce qu’il demandé à la commission européenne c’est le reclassement de certaines armes de chasse ou actuellement soumises à autorisation préfectorale en armes interdites… c’est vrai que ça serait super efficace, c’est connu que les terroristes possèdent leurs armes légalement !
Sachant qu’en plus ils utilisent des armes déjà classées en Cat.A (interdites aux particuliers), introduites illégalement en France, c’est évident que reclasser les Cat. B que possèdent les tireurs sportifs en Cat. A ça va grandement leur poser problème ou empêcher quoi que soit !
Et sans honte, devant différentes commissions il avance des chiffres aussi farfelus que pour ce sujet, pour essayer d’influencer les gens sur son désir d’interdiction des armes, il martèle qu’il y a beaucoup trop de morts par armes à feu en Europe, et donne le nombre de morts par armes à feu en Europe sur les dernières années…. mais sans préciser qu’il s’agit du total général, incluant les militaires morts au combat en opérations extérieures, les personnes abattues par la police (dont les terroristes…), les suicides, les accidents de chasse, etc…. bref un nombre sans aucun rapport avec la réalité des assassinats par armes à feu.
Donc bon, ficher l’ensemble de la population ça ne me choque pas plus que ça, même les extrêmes n’auraient pas osé…
Le 17/11/2016 à 06h56
ce sont des sources ouvertes… en France tu as le programme HERISSON qui permet la même chose depuis des années…
Le 17/11/2016 à 07h32
Le 16/11/2016 à 16h50
Par contre la derniere phrase de l’article, ca veut dire qu’un ministre a menti à des sénateurs ?
Si il a cité les pays bas, quelle est la situation de ce pays sur se sujet ?
Le 16/11/2016 à 16h53
Le 16/11/2016 à 17h00
Le 16/11/2016 à 17h09
et sinon, dans un monde merveilleux : couplé aux caméras de “vidéo-protection”*, ça permet d’identifier et de suivre tout le monde dans l’espace public…
Elle est pas belle la vie… une manif, on a les noms et adresses d tous les participants… etc.
* au fait, elles protègent qui d’ailleurs ces caméras ?
Le 16/11/2016 à 17h10
Elle protege les places des politiciens qui montrent à madame michu qu’ils prennent soins de sa sécurité
Le 16/11/2016 à 17h24
Où le cas du plat pays: ils avaient demandé à IBM de les aider à faire une base de données (sur cartes perforées) pour savoir à quelles communautés reverser la taxe que l’état collectait auprès des citoyens.
Petit détail: la communauté en question était religieuse, quand le Pays-Bas a été envahi, je te laisse deviner ce qu’on en fait les nazis.
On estime que 73% des juifs hollandais ont fini en camp de concentration contre 25% pour les français.
Le 16/11/2016 à 17h29
Le 16/11/2016 à 18h32
J’aime beaucoup un (source à vérifier) argument qui aurait été donné par notre nanard national : pour éviter les dérives avec ce fichier : votez PS….
<début du mode fausse ingénue>C’est pas comme ça que les dictatures ont commencé ? <fin du mode fausse ingénue>
Le 16/11/2016 à 18h42
Le 16/11/2016 à 19h03
INtéressantes ces auditions en commissions parlementaires.
Le 16/11/2016 à 19h47
Le 16/11/2016 à 19h59
Si le but est d’identifier les gens avec plus de fiabilité, ils pourraient utiliser la reconnaissance faciale qui serait déjà un bon progrès et pas besoin de changer la loi juste l’équipement des agents. Il est plus facile de prendre une photo ou même une vidéo d’une personne pendant un contrôle que de demander aux gens de de mettre le doigt sur un détecteur. Y a sûrement un contrat pour vendre des détecteurs d’empreintes dans les cartons ou alors comme s’inquiète la CNIL c’est sûrement qu’une étape.
Le 16/11/2016 à 20h55
Concernant la dernière phrase, Cazeneuve dit-il vrai ou mente-t-il ? Parce que au-delà du fichier, je m’interroge sur ce que peut déclarer Cazeneuve et sur le fait qu’il puisse mentir.
Dans un vrai pays démocratique ce sera totalement intolérable et le ministre serait contraint de démissionner, mais dans notre vieux pays un politique qui ment ça ne semble pas grave…et c’est vachement flippant !
Le 16/11/2016 à 20h59
La Cnil ne sert plus à rien.
Le 16/11/2016 à 21h04
Mais si, mais si.
Je ne crois pas qu’il y ait des limites au foutage de gueule, ni, d’ailleurs, à l’incompétence et à la mauvaise foi de Cazeneuve.
Le 16/11/2016 à 21h05
… quand Alice et Bob vous la mettrons bien profond : nous (la cnil aussi) ont est Eve !
https://arxiv.org/pdf/1610.06918v1.pdf
http://www.zdnet.fr/actualites/intelligence-artificielle-alice-et-bob-se-debroui…
Dans un article de recherche, Google a mis au point un scénario où des réseaux neuronaux parviennent à générer eux-mêmes du chiffrement évolutif, sur la base de l’intelligence artificielle et du machine learning. Concrètement, Alice et Bob, deux réseaux neuronaux en l’espèce, font évoluer seuls leurs outils de chiffrement de manière à laisser Eve dans le noir. Oui, car Eve est aussi un réseau neuronal.
… couplé au quantique : game over
Le 17/11/2016 à 07h42
Vous voyez le vole du fichier TES moi je vois le hackers avec 10 identité différente qui ne sera pas forcement français. ah ah ah
Le bon hacker veux des identité avec un historique et on va leur donner la possibilité de l’avoir/créer encore plus facilement.
Le 17/11/2016 à 08h04
Le 17/11/2016 à 08h12
Le 17/11/2016 à 08h26
Retour vers le passé
La Stasi a surveillé, épié dans les moindres détails, la vie de millions de personnes entre 1950 et 1989. Les méthodes employées étaient souvent sophistiquées, parfois rudimentaires.
https://blogs.mediapart.fr/nicolas-dutent/blog/200612/voyage-au-coeur-de-la-stas…
—————————————————————————————–
La stasi histoire d’une police politique :
http://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/93-histoire-recente/3491-la-stasi-hist…
Le 17/11/2016 à 08h28
Mais oui, mais oui on sait…
Le 17/11/2016 à 08h48
Les principes qui guident notre société sont des parents qui créent
des pages facebook au nom de leur bébé, des collégiens qui harcèlent
leur camarades sur les forums, des ados qui postent des sextos/sexpics,
des starlettes qui laissent volontairement échapper leur sextape, des
terroristes qui exposent leurs oeuvres sur youtube, etc.
bien triste Société, en effet !!! " />
Le 17/11/2016 à 09h19
Les questions a se poser sont : qui est-ce qui veut un fichier d’une tel ampleur et dans quels buts ? Pour qui Cazeneuve travail t-il ? A quel groupe obscure adhère t-il ?
On peut facilement penser que la finalité n’est pas que pour identifier les personnes lambda vu tous les mensonges et fausses informations que Cazeneuve a donné (cf liens com précédent). Car si c’était honnête, son argumentaire aurait été honnête aussi.
Quand tu te poses ces questions et que tu n’y trouve pas de réponse, c’est là que tu vois qu’on ne contrôle rien et que nous sommes ignorant de ce qui se trame dans notre pays. Perso je suis perdu sur ce qui se passe dans nos sociétés moderne et je pense ne pas être le seul…
Le 17/11/2016 à 09h36
Encore une fois, je rappelle qu’un système de gauche c’est pas les bisounours, coté démocratie sur le papier c’est même intrinsèquement bien pire que les système libéraux de base puisque le besoin de contrôle est accru. Pour dire qu’on est bien purement en face d’un gouvernement de gauche, avec des travers typiques extrême-gauche.
Par contre on bascule doucement vers un système fasciste, et contrairement à ce qui est largement répandu le fascisme n’est pas l’apanage exclusif de la droite, on en trouve de tous les bords.
Le 17/11/2016 à 13h42
Arrêtes Marc … vos news sont … excellentes ! (ou déprimantes ?)
Moi après juin 2017 je me mets en OFF : plus de lutte.
Ce truc semble in-arrêtable.
Note : WikipediaCela ne semble pas être exactement la même chose …
HERISSON n’est pas une plateforme opérationnelle mais une plateforme d’intégration et d’évaluation de ces produits logiciels
Le 17/11/2016 à 14h53