Trappist-1 : sept exoplanètes, trois en zone habitable, une découverte majeure !
Des Belges, Trappist, coïncidence ?
Le 23 février 2017 à 14h30
10 min
Sciences et espace
Sciences
Dans le système Trappist-1, sept exoplanètes d'une taille comparable à la Terre orbitent autour de leur étoile en quelques jours seulement, et peuvent abriter de l'eau. Au-delà des effets d'annonce, faisons le point sur ce que l'on sait pour le moment, et ce que l'on peut attendre de cette découverte.
Comme prévu, la NASA tenait hier soir une conférence de presse afin de présenter une « découverte au-delà de notre système solaire ». On sait désormais de quoi il s'agit : un système composé d'une étoile – Trappist-1 – et de sept exoplanètes (Trappist-1b à 1 h, Trappist-1a étant le nom parfois utilisé pour l'étoile). Elles ont toutes une taille proche de celle de la Terre, et trois d'entre elles se trouvent en « zone habitable ».
Des exoplanètes à la pelle dans l'Univers, mais le système Trappist-1 est singulier
Pour rappel, la découverte d'exoplanètes n'est pas une nouveauté, les scientifiques en identifient régulièrement. On se souviendra par exemple du télescope spatial Kepler qui en a débusqué 1 284 à lui tout seul en mai de l'année dernière. Dans le lot, neuf se trouvent dans la « zone habitable » (mais pas dans le même système), une notion qui signifie simplement qu'elles sont à une distance de leur étoile qui permet d'avoir des températures de surface compatibles avec la présence d'eau liquide à la surface.
Néanmoins, c'est la première fois que sept planètes – probablement toutes rocheuses – sont identifiées dans le même système solaire, d'où l'intérêt porté par les chercheurs. Bien évidemment, ce n'est certainement pas le seul système du genre dans l'Univers, mais celui-ci a été observé et étudié de près par les scientifiques du monde entier.
À la recherche de la vie
Lors de la conférence, le scientifique belge Michaël Gillon explique que la présence de trois d'entre elles dans la zone habitable est une première en dehors de notre système solaire. C'est « très prometteur pour la recherche de vie en dehors de notre système solaire » ajoute-t-il. Le mot est lâché, « la vie ». Notez que les sept exoplanètes pourraient renfermer de l'eau, mais pas forcément à la surface pour toutes.
Le but est ainsi de trouver « une seconde Terre » pour les chercheurs de la NASA, pour qui « la question n'est pas de savoir si, mais quand ». Néanmoins, il est important de rappeler qu'il ne s'agit pour le moment que de spéculations déduites à partir de la taille et des orbites des exoplanètes, pas d'observations, comme le reconnait la spécialiste Sara Seager du MIT lors de la conférence de presse.
Interrogé sur une possible « écoute » du système Trappist-1, Michael Gillon indique que le SETI s'est déjà penché sur la question, mais qu'il n'a pour l'instant « pas détecté de signaux artificiels » provenant de ce système. Dans tous les cas, il ne faut pas s'attendre à de nouvelles révélations sur la présence d'une forme de vie (intelligence ou non).
Si proche et si loin de nous
Les planètes se trouvent en effet dans la constellation du Verseau, à un peu moins de 40 années-lumière de la Terre, soit plus de 370 000 milliards de kilomètres, excusez du peu. À titre de comparaison, la sonde Voyager 1 de la NASA se trouve à « seulement » un peu plus de 20 milliards de kilomètres, 40 ans après avoir quitté la Terre.
Alors que la lumière émise par Trappist-1 met 40 ans à nous arriver, les signaux de Voyager 1 (qui voyagent dans l'espace à la vitesse de la lumière ne mettent que... 38 heures. Bref, ce système solaire est à la fois proche comparé à l'immensité de l'Univers (82 milliards d'années-lumière pour la partie observable) et loin de nous (à l'échelle de notre exploration).
Si Trappist-1 est loin, elle n'est d'une certaine manière pas sans rappeler ce que l'on trouve dans notre système solaire, comme l'explique le CNRS : « Par bien des aspects, le cortège des planètes de Trappist-1 rappelle les systèmes de satellites gravitant autour de Jupiter et des autres planètes géantes du système solaire, indiquant peut-être des mécanismes de formation similaires ». De quoi, peut-être, améliorer encore notre compréhension du système solaire.
Qu'est-ce qu'une étoile naine ultra froide ?
Maintenant que les présentations sont faites, plongeons un peu plus profondément dans ce système. Il est donc articulé autour d'une étoile classée comme étant une « naine ultra froide ». Ne vous y méprenez pas, elle n'est pas si froide que cela : il fait plus de 2 000 °C à sa surface. Cela reste néanmoins largement inférieur à notre Soleil qui dépasse les 5 000 °C.
Comme son nom l'indique, elle est dix fois plus petite que le Soleil (12 fois plus légère) et à peine plus grande que Jupiter. Notez que les naines ultras froides sont fréquentes dans l'Univers, bien plus que des étoiles du type de notre Soleil précisent les scientifiques.
Conséquence, afin d'obtenir une chaleur suffisante et être dans une zone habitable, les planètes sont proches de leur étoile, bien plus que dans notre système solaire. À titre de comparaison, l'exoplanète la plus éloignée (Trappist-1 h) se trouve à 0,06 unité astronomique de son étoile Trappist-1. Une unité astronomique étant la distance qui sépare notre Terre du Soleil (Mercure, la planète la plus proche est à 0,387 UA).
Petit système, orbite de quelques jours et rotation synchrone
Qui dit courte distance, dit également petite période orbitale (temps pour effectuer une rotation autour de l'étoile). Elle oscille en effet entre 1,51 jour pour Trappist-1b et environ 20 jours pour Trappist-1 h, contre un an pour la Terre et trois mois pour Mercure. Si l'on pouvait se rendre sur n'importe laquelle de ces exoplanètes, nul doute que la vue dans le ciel serait magnifique.
Les faibles distances séparant les planètes de leur étoile impliquent que les « forces de marée exercées par l’étoile sont considérables et imposent aux planètes une rotation dite synchrone » indique le CNRS. Pour rappel, une rotation synchrone signifie que c'est toujours la même face qui est exposée à l'étoile. Une situation que l'on retrouve par exemple entre la Terre et Lune : la face cachée n'est jamais visible depuis la Terre, d'où son nom.
La méthode du transit porte encore ses fruits
Pour arriver à toutes ces conclusions, les scientifiques n'ont pas procédé à une observation directe des exoplanètes, celles-ci étant trop éloignées pour les instruments dont nous disposons pour le moment. Ils ont utilisé une technique bien particulière dite du transit. Cette dernière est également utilisée par Kepler pour identifier des exoplanètes.
Pour faire simple, un télescope mesure l'intensité lumineuse d'une étoile, et plus précisément ses variations dans le temps. Si elle baisse, c'est probablement qu'au moins une des planètes en rotation passe devant, occultant une partie de son rayonnement. Il est alors possible de calculer la taille des exoplanètes (en fonction de la diminution de l'intensité) ainsi que leur période orbitale (suivant la récurrence des passages). Plus l'étoile est petite, plus il est possible d'obtenir des mesures précises selon les scientifiques.
Une estimation de la masse peut être effectuée (sauf pour la dernière pour le moment), ce qui permet de déduire la densité de l'exoplanète et donc sa composition. Dans le cas présent, la conclusion est que toutes les exoplanètes de Trappist-1 seraient rocheuses. Des analyses poussées permettront de savoir non seulement la quantité d'eau qu'elles renferment, mais aussi si elle est présente sous forme liquide.
Des orbites en résonance permettent d'affiner les estimations
Point intéressant, le CNRS explique que les « orbites des planètes de Trappist-1 sont en résonance les unes avec les autres : lorsque la planète g accomplit une révolution autour de son étoile, les planètes b, c, d, e et f en ont fait respectivement 8, 5, 3, 2 et 4/3 ». L'orbite de Trappist-1 h n'est pas encore suffisamment précise pour en tirer des conclusions.
Cela n'est pas une surprise, c'est même un comportement attendu pour un petit système du genre. Ces résonances « favorisent les rapprochements entre planètes et leurs interactions gravitationnelles. Pour cette raison, les transits ne se succèdent pas de façon parfaitement périodique, mais se produisent avec des avances ou des retards parfois de plus d'une heure » ajoute le centre de recherche français. Avantage pour les scientifiques, cela permet de contraindre les masses et obtenir une estimation plus précise.
Pour en savoir davantage sur les caractéristiques de l'étoile et des exoplanètes, vous pouvez vous rendre sur cette page.
De trois, on passe à sept exoplanètes grâce aux mesures de Spitzer
La découverte de Trappist-1 ne date pas d'hier. En effet, « début 2016, des observations photométriques (mesure de la luminosité à haute précision), réalisées par le télescope Trappist de l’ESO et le télescope spatial Spitzer de la NASA, avaient révélé autour de l’étoile Trappist-1 la présence de trois planètes de taille terrestre (Trappist-1 b, c et d) » explique le CNRS.
Initialement, les scientifiques pensaient donc que le système était composé de trois planètes, mais cela ne collait pas parfaitement avec les observations de transit. Il fallait donc affiner les mesures et engranger plus d'informations. Finalement, à l'aide d'ordinateurs, les modèles mathématiques et les simulations ont permis de conclure à la présence de sept exoplanètes.
Pour arriver à ce résultat, il a fallu compiler pas moins de 500 heures de données enregistrées de manière quasi continue par le télescope infrarouge Spitzer (soit un peu plus de 20 jours entre mi-septembre et début octobre 2016), ce qui explique qu'il y a encore des incertitudes pour Trappist-1 h). Cela a permis de valider et surtout d'améliorer les premiers relevés du télescope Trappist au Chili. Bien évidemment, l'étude du système continue, que ce soit avec des télescopes spatiaux, ou bien depuis la Terre. Pour Sean Carey, responsable du Spitzer à la NASA, il s'agit du résultat « le plus excitant qu'il a vu depuis 14 ans » qu'il est en fonctionnement.
Le James Webb Telescope attendu de pied ferme
Les scientifiques attendent maintenant avec impatience l'arrivée du James Webb Telescope. Il sera notamment capable de « détecter les empreintes chimiques de l'eau, du méthane, de l'oxygène, de l'ozone et d'autres composantes de l'atmosphère d'une planète » explique la NASA. Pour rappel, la construction est terminée et il devrait prendre son envol en octobre 2018. Mais Trappist-1 ne sera évidemment pas le seul système sur lequel il se penchera. Les demandes devraient être nombreuses.
Quoi qu'il en soit, cette découverte est une collaboration internationale entre la NASA, le CNRS, le CEA, l’UPMC et d'autres universitaires. Ces travaux ont fait l'objet d'une publication dans la revue spécialisée Nature. De son côté, la Commission européenne, qui a participé au financement de cette découverte, précise qu'elle s'inscrit dans le cadre du projet SPECULOOS (Search for habitable Planets EClipsing Ultra cOOl Stars). Ce dernier est en phase finale et mené par une équipe internationale dirigée par Michaël Gillon.
Sachez enfin qu'un site dédié a été mis en place, avec de nombreuses images, vidéos et explications :
Trappist-1 : sept exoplanètes, trois en zone habitable, une découverte majeure !
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Des exoplanètes à la pelle dans l'Univers, mais le système Trappist-1 est singulier
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À la recherche de la vie
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Si proche et si loin de nous
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Qu'est-ce qu'une étoile naine ultra froide ?
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Petit système, orbite de quelques jours et rotation synchrone
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La méthode du transit porte encore ses fruits
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Des orbites en résonance permettent d'affiner les estimations
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De trois, on passe à sept exoplanètes grâce aux mesures de Spitzer
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Le James Webb Telescope attendu de pied ferme
Commentaires (82)
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Abonnez-vousLe 23/02/2017 à 17h14
Le 23/02/2017 à 17h26
Pour les néophytes dans le domaine comme moi : un peu d’explications sur les septs planètes
Le 23/02/2017 à 17h29
Le 23/02/2017 à 18h03
Le 23/02/2017 à 19h00
Le 23/02/2017 à 20h13
Trop loin, il faudrait bombarder Jupiter avec tous le nucléaire de la Terre pour le transformer en un petit soleil et rendre ces lunes terra-formables." /> (Je sais je copie un peu sur un Roman, mais au moins les distances sont plus réaliste)
Le 23/02/2017 à 20h29
Peut-être une bonne raison?
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Le 23/02/2017 à 20h36
Et quid du champ magnétique, sur la terre il vient de sa rotation; sans champ magnétique, plus de vie possible en dehors de l’eau.
Il va falloir redevenir des mammifères marins… Bon en même temps on a le temps de se former pendant le voyage.
" />
Ou alors on la colonise pas et on envoie juste une sonde pour que dans 10générations on puisse avoir la réponse à cette question:
Sommes nous les seuls? sachant qu’il a été proposé que si on trouvait une quelconque autre forme de vie passée ailleurs, alors forcément l’univers regorgeait de différentes formes de vie.
Le 23/02/2017 à 23h29
Bon, c’est dredi ( enfin depuis 20 min ) donc je pense que j’ai le droit à un peu de détente après avoir ingurgité toute cette lecture certes passionnante mais qui donne soif " />
Je propose donc de rebaptiser les 7 exoplanètes en question :
Achel
Chimay
La Trappe
Orval
Rochefort
Westmalle
Westvleteren
" />
Le 23/02/2017 à 23h49
C’est que des bières qui piquent! Bon, en meme temps va trouver de la bière belge douce, à part la amstel, ça tape direct dans du brun ambré à 8-12%
" />
Le 24/02/2017 à 00h21
Bel article, merci " />
“Michael Gillon indique que le SETI s’est déjà penché sur la question, mais qu’il n’a pour l’instant « pas détecté de signaux artificiels » provenant de ce système.”
Ahem, compte tenu de la loi en carré inverse, si les Trappistiens n’ont pas orienté précisément vers nous notre planète un signal radio amplifié il y a 39+ ans, c’est mal barré pour détecter quoi que ce soit de potentiellement artificiel émis par là-bas.
Sinon, la vue du ciel depuis Trappist-1e doit être juste bien délire (trop imagerie SF de folie).
En revanche, si il y a des atmosphères les climats doivent être franchement zarbi sur les planètes dans la Goldilocks zone : bonjour les courants d’air à l’interface entre côtés éclairés et côtés obscurs !
Le 24/02/2017 à 02h03
Amstel ??? ce pipi de chat brassée àà Amsterdam ??? la géo n’était sans doute pas ton fort à l’école hein ? " />
Le 24/02/2017 à 08h06
Ah, c’est vrai qu’on était allé à Amsterdam aussi pendant le trip belge; ça aide pas pour l’orientation leurs cafés la bas " />
C’est quoi la blonde de base que tu trouves en pression la bas? jupiler ou stella?
Le 24/02/2017 à 09h03
Merci pour ce lien, du coup ça répond à mes interrogation sur l’influence de la proximité des planètes sur leurs orbites respectives " />
Le 24/02/2017 à 09h28
Par contre, si on veut rester dans le belge, attention, La Trappe, ça vient des Pays-Bas (mais c’est super bon :) )
Le 24/02/2017 à 11h18
La plupart du temps, la pils servie, c’est la Jupiler. On voit aussi souvent la Maes et la Stella, plus quelques autres plus rares.
Mais il y a des bières non pils qui ne sont pas fortes. Dans les cafés d’Anvers, on sert beaucoup de De Koninck, une bière ambrée. Quelques autres exemples : les diverses blanches, la Rodenbach, les diverses « saison », la Taras Boulba, la Biolégère, etc.
Le 23/02/2017 à 15h22
Le problème dans tout ca, c’est qu’a chaque fois les scientifiques disent “ La condition essentielle pour la vie c’est l’eau … ”
C’est vrai pour la vie sur terre mais je suis d’accord avec @DayWalker quand il dit que c’est super réducteur …
Le 23/02/2017 à 15h22
Si on les envoie là bas et qu’on leur paye le trajet, on va pas en plus leur payer de l’oxygène. On les broie et on les déshydrate, ça prendra moins de place pour le voyage.
Le 23/02/2017 à 15h24
Oui, mais là tu touches une question philosophique. C’est quoi “la vie” ?
Je pense que la communauté scientifique cherche avant tout ce qu’on trouve déjà ici. Probablement parce que c’est ce qu’on sait bien comprendre, et donc rechercher.
Le 23/02/2017 à 15h28
Là ce n’est marqué nul part dans l’article.
Les scientifiques cherchaient une “autre terre”. ça veut dire ce que ça veut dire.
Il y a d’autres sujets avec des scientifiques qui travaillent dessus.
Personnellement, je n’ai pas vu des scientifiques dire que SEULES nos conditions permettaient la vie.
Il est évident que tu vois à 99% des news sur ceux qui recherchent une vie comme nous, puisqu’ils ont un point de repère et que du coup forcément ça peut avancer, mais à ma connaissance aucun ne dit que c’est les seules conditions.
Et en l’état, j’ai beau relire l’article ici ce n’est pas du tout ce qui est dit, on cherche un équivalent à notre terre, il n’est pas dit que c’est la seule vie possible.
Le 23/02/2017 à 15h31
Le 23/02/2017 à 15h35
La rotation synchrone me semble tout de même être un gros problème pour l’habitabilité humaine ou le développement d’une vie “évoluée”. En gros il y le risque d’avoir un climat qui se réparti en une face chaude, une face froide et un mince espace tempéré entre les deux, l’ensemble étant balayé par d’importants vents liés aux différences de températures entre les deux faces. C’est surement une hypothèse une peu bourrine, mais il me semble que c’est le type de météo qu’on est en droit d’attendre d’une planète avec une rotation synchrone vis-à-vis de son étoile.
Si il en est ainsi, ça ne nous fera pas une planète de secours pour l’humanité, juste un environnement où il sera amusant de voir si la vie s’est développée ou non.
Le 23/02/2017 à 15h41
La voie centriste est la meilleure dans ce cas : pile au milieu à la zone d’interface.
Le 23/02/2017 à 15h41
Le 23/02/2017 à 15h42
Encore un bel exemple " />
Le 23/02/2017 à 15h43
Article très bien fait. Merci Seb.
Pour info pour ceux que cela intéresse et comprendre la technique photométrique des transits, un projet similaire à Trappist et speculoos est en fin d’installation au chili sur le site de La silla de l’eso:
http://extra.obs.ujf-grenoble.fr/
100% français :)
Le 23/02/2017 à 15h48
Le 23/02/2017 à 15h50
et aussi pourquoi une forme de vie ou d’organisme basée sur le carbone ? on pourrait pas avoir un autre élément de base ? (pour faire suite au débat sur l’eau " /> )
Le 23/02/2017 à 15h54
Le 23/02/2017 à 16h00
Le 23/02/2017 à 16h04
Le 23/02/2017 à 16h07
Le 23/02/2017 à 14h49
Le 23/02/2017 à 14h52
Merci pour cet article qui m’a fait me réabonner à lui tout seul " />
Le 23/02/2017 à 14h52
entièrement d’accord!!!
d’ailleurs à Marseille la vie est basée sur le ricard!
Le 23/02/2017 à 14h54
“J’aime beaucoup ces raccourcis “débiles” : parce que la vie sur terre est basée sur l’eau, il faut de l’eau pour que la vie existe”
C’est toi qui fait le raccourci là. Il ne me semble pas que les scientifiques aient dit ça…
Le fait est qu’on sait que dans les conditions de la Terre, la vie est possible. Du coup, c’est logique de concentrer les recherches de vie extra-terrestre sur des planètes similaires à la Terre, où on sait que la vie est possible, plutôt que sur des planètes très différentes, pour lesquelles on ne sait pas…
Et ce d’autant plus que le seul moyen de détecter de la vie sur une exo-planète, c’est de façon indirecte, notamment en analysant la composition de l’atmosphère. Il n’y a aucune chance de voir des espèces extra-terrestre ou de communiquer avec elles, les distances sont trop longues. Or s’il existe des formes de vie très différentes de celles de la Terre (donc pas basées sur l’eau et le carbone), on ne les connaît pas, donc on ne connaît pas leur “signature”. On n’est donc capable de “détecter” (ie suspecter avec une forte probabilité) que des formes de vies vaguement similaires à celles qu’on a sur Terre, pas des formes de vie radicalement différentes.
Le 23/02/2017 à 14h55
Ce système a été découvert par des belges ? " />
Et sinon j’ai pas compris ce passage :
Comme son nom l’indique, elle est dix fois plus petite que le Soleil (12 fois plus légère) et à peine plus grande
que Jupiter.
Son nom est un indicateur de sa taille ? " />
Le 23/02/2017 à 14h55
Ah ben super.. Vu la période de révolution des planètes, si cest pour payer des impots sur le revenu tous les 10 jours cest pas la peine..
Bon ,je lis l’article maintenant
Le 23/02/2017 à 14h56
Le 23/02/2017 à 14h57
Le 23/02/2017 à 14h58
Le 23/02/2017 à 14h58
Je m’auto réponds …
Trappist est le nom du téléscope belge.
Et la phrase fait référence à “étoile naine”
" />
Et semi-grilled en plus … Merci " />
Le 23/02/2017 à 15h00
On commence à peine à identifier les formes de vie extrêmophilessur Terre dont certains microbes qui arrivent à vivre sans oxygène.
Le 23/02/2017 à 15h13
Je suis prêt à participer financièrement si un vol simple y amène Eric Ciotti.
Le 23/02/2017 à 15h14
Le 23/02/2017 à 15h15
Le 23/02/2017 à 15h17
Mais encore une fois à aucun moment il n’est précisé que c’est “LA SEULE” condition de vie…
IL est toujours fait mention “d’une condition de vie possible”.
ALors bien évidement, on recherche quelque chose proche de nous parce que ça on sait que ça marche.
Mais ça ne veut en rien dire que c’est la seule possible.
Comment veux tu chercher autre chose sans savoir ce que tu cherches!
Si on est à l’écoute de signaux, c’est bien justement pour ne pas se cantonner uniquement à ça!
Mais comme il faut une référence pour chercher à côté, faute de mieux on se focalise sur ça.
Mais la pareil, les signaux qu’on est capable d’écouter ne sont pas forcément ce que peuvent emettre les autres.
on peut aller très loin comme ça. On fait juste avec ce qu’on a faute de mieux.
Le 23/02/2017 à 15h19
Le 24/02/2017 à 11h59
Quelle que soit la définition de la vie, elle est forcément basée sur des réactions chimiques entre des molécules un minimum complexes.
D’une part le carbone présente les propriétés idéales pour y jouer un rôle central, comme aucun autre élément. En plus le carbone est abondant dans l’univers (l’abondance les éléments étant grosso modo inversement proportionnelle à leur numéro atomique).
D’autre part il faut être entre une température et une pression minimum, sinon les réactions chimiques sont difficiles, et une température et une pression maximum, sinon les molécules complexes ne durent pas longtemps. Et il faut aussi la présence d’un milieu liquide pour favoriser les échanges. Il se trouve que l’eau est quasiment le seul corps chimique liquide dans des conditions de température et de pression raisonnables, en plus d’être très abondant dans l’univers (pour les mêmes raisons que le carbone).
Le 24/02/2017 à 14h31
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Le 24/02/2017 à 20h08
Le 24/02/2017 à 23h22
Il y a quelques mois ArrêtSurImages avait fait une très bonne émission sur le sujet des exoplanètes, nous apprenant en particulier que :
Abonnez-vous donc à ASI (en plus de NI), ça vaut franchement le coup (quand ça ne cause pas politique) ;-)
Le 25/02/2017 à 09h51
“Bref, ce système solaire est à la fois proche comparé à l’immensité de l’Univers (82 milliards d’années-lumière pour la partie observable) et loin de nous (à l’échelle de notre exploration).”
Je ne comprends pas bien comment on peut avoir des distances de 82 milliards d’années-lumière, alors que le big bang est parti d’un point, il y a 13 milliards d’années. En prenant deux objets qui seraient partis à l’opposé on arriverait logiquement à une distance maximale de 26 milliards d’années-lumière, non ?
Le 25/02/2017 à 15h17
Le 25/02/2017 à 18h14
Ok, finalement la cosmologie fait appel à des concepts un peu déroutants et difficilement imaginables.
Le 27/02/2017 à 17h16
Le 23/02/2017 à 14h37
Merci encore pour NXI Pour cet article si intéressant. :)
Le 23/02/2017 à 14h38
On y va quand??
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Le 23/02/2017 à 14h40
Merci pour l’article, très intéressant " />
projet SPECULOOS " />" />
Le 23/02/2017 à 14h43
J’aime beaucoup ces raccourcis “débiles” : parce que la vie sur terre est basée sur l’eau, il faut de l’eau pour que la vie existe. C’est juste une énormité débile, et prendre une implication (vie sur terre -> eau sous trois états) pour une équivalence. Pour montrer que l’eau est nécessaire pour la vie (et donc montrer l’équivalence), il faudrait avoir exploré TOUT l’univers pour constater qu’AUCUNE autre forme de vie n’existe sans eau.
Bref, si la vie existe, rien n’empêche qu’elle soit basée sur autre chose que l’eau, mais sur d’autres composés chimiques à d’autres conditions de température et pression, et ca, personne ne semble vouloir y penser.
Le 23/02/2017 à 14h43
c’est pour tenir le temps du voyage " />
Le 23/02/2017 à 14h43
Pour info, le site est vachement bien même si le contenu est encore un peu léger.
Allez dans Stories, y’a une bd qui explique plein de trucs intéressants…
Le 23/02/2017 à 14h43
" />
Un smiley qui s’impose, à mon sens.
Le 23/02/2017 à 14h43
Le 23/02/2017 à 14h47
L’article et les agences ne disent pas autre chose.
Le fait est que sur terre on a un exemple de ce qui marche, donc plutôt que de chercher “on ne sait pas quoi”, on cherche à retrouver ce qu’on connait.
ça me semble normal et logique…
ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas d’autre chose, mais si on n’a pas l’élément clef pour le chercher comment veux tu le trouver????
Le jour ou on aura des moyens techniques, ou des éléments pour chercher “autre chose” que notre élément clef nécessaire à la vie (soit l’eau) ça sera surement fait.
D’ailleurs la présence d’eau ne garantie pas qu’il y ait de la vie, mais juste que c’est une possibilité.
Donc c’est bien ce qui est dit et ce que recherche les agences: “des conditions de vie possible”, et pour l’instant le seul élément qu’on est comme base c’est l’eau.
Maintenant si tu as les compétences pour les aider à chercher autre chose contacte les je suis persuadé qu’ils seront ravis de ton aide. " />
Le 23/02/2017 à 14h47
L’eau, c’est bien, mais du houblon à l’état liquide serait encore mieux.
Le 23/02/2017 à 16h12
Le 23/02/2017 à 16h17
Bah on ira y mettre des éoliennes
Le 23/02/2017 à 16h20
Le 23/02/2017 à 16h23
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Le 23/02/2017 à 16h28
Le 23/02/2017 à 16h33
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Le 23/02/2017 à 16h37
Le 23/02/2017 à 16h39
Merci pour l’article, ça donne envie d’y aller là-bas même si ça fait un peu loin. " />
Le 23/02/2017 à 16h42
Le 23/02/2017 à 16h46
Le 23/02/2017 à 16h48
Plutôt étonnant de voir si peu d’influence entre ces planètes alors que les distances sont faibles et les masses plutôt proches. Surtout les 2 premières planètes, on est à une distance même pas 2 fois supérieur à celle séparant la terre et la lune par example.
Le 23/02/2017 à 16h49
Le 23/02/2017 à 16h53
Le 23/02/2017 à 17h07
Sans rien ôter à ces découvertes, je me demande pourquoi on en fait un tel foin.
Du fait de la distance à parcourir pour y aller, elles sont tout bonnement inexploitables pour l’être humain, même pour un voyage sans retour, vu que nous ne sommes pas prêts d’être capables de construire un vaisseau habitable pour plusieurs générations.
Bref, c’est beau de rêver en regardant les étoiles, mais il vaut mieux laisser ça aux scientifiques pour en déterminer l’intérêt. Pour le commun des mortels, c’est complètement inutile de savoir spécifiquement que ces planètes existent. Ces annonces sont des putaclics pour les NASA de ce monde.
Le 23/02/2017 à 17h09
Le 23/02/2017 à 17h11