Le célèbre Massachusetts Institute of Technology explique que la revue scientifique « n’a pas été en mesure de présenter une proposition qui correspondait aux principes du MIT Framework for Publisher Contracts », qui promeut notamment la science ouverte.
« Face à ces défis mondiaux sans précédent, l’accès équitable et ouvert au savoir est plus critique que jamais », explique le MIT. Ce dernier ne ferme pas la porte à Elsevier si elle change sa politique. L’année dernière, l’University of California avait fait de même.
Pour rappel, le CNRS appelle à une « révolution nécessaire » et avait publié fin 2019 son plan pour arriver à 100 % de publications ouvertes. Il reste du travail puisque le dernier baromètre ne faisait état que de 49 % des publications en accès libre.
Commentaires (18)
#1
Punaise si le MIT se pointe sur HAL ce serait dément !
#2
HAL n’est pas une solution franco-française ??
#3
Ça fait tellement longtemps que j’entends des gens bossant dans la communauté scientifique se plaindre d’Elsevier… Content qu’une autre pointure mette les pieds dans le plat " />
#4
“science ouverte” ça s’appelle un pléonasme. Si c’est pas ouvert, ben c’est de la R&D, mais c’est pas de la science.
cf.https://pod.g3l.org/posts/a742fa10a3950133071206c1acebd910
#5
Nope c’est plutôt européen et ouvert à tous, l’idée c’est de créer une plateforme qui agrège toute la recherche française (et une partie de l’europe puisque les chercheurs travaillent ensembles).
Je pense qu’ils visent une taille critique pour être incontournable avant de se mettre en guerre au niveau mondial (et puis Elsevier et consorts vont pas se laisser faire, le marché US est immense pour eux)
#6
Rappelons au passage que beaucoup d’études sont financées par nos impôts et que derrière il faut payer pour les consulter, y compris quand on est étudiant sans le sou dans le domaine de recherche.
Et rappelons aussi l’existence de plateformes comme Sci-Hub accessibles en changeant simplement ses DNS
#7
No, pas mal de pays Européen ont pris un ticket pour HAL !
#8
Quand tu es étudiant, tu te connectes via le réseau (wifi) de ton université et tu peux consulter les articles.
Il y a 10 ans c’est ce que proposait ma fac. La consultation de l’article était crédité à la fac par l’éditeur (comme le fait les professeurs). Bref, l’argument de l’étudiant sans le sous qui ne pourrait consulter me semble fallacieux.
L’argument que le grand public ne peux s’informer de ces articles est lui plus pertinent.
#9
Tu te connectes à quoi ? Et depuis ton université…
Ce que tu dis sur le grand public est vrai, bien que la plupart des gens sont bien incapables de lire correctement un article.
#10
Tu te connectes au site web qui contient l’article (en effet depuis, le réseau informatique de l’université avec ton ordi ou celui mis en libre service).
#11
Tous les sites possibles ?
Et je doute que ça soit le cas partout dans le monde même si mon intervention portait à la base sur nos impôts donc la France
#12
Tous les sites d’éditeur de revues universitaire/recherche à laquelle ton université a payé un abonnement.
#13
Tous les sites des éditeurs auxquels l’université a payé les droits.
À mon boulot, on a Elsevier (sciencedirect, uniquement les 10 dernières années, je crois), IEEE, un tout petit bout de Springer et de Wiley.
Pour le reste (IOP, Sage, etc.), il y a scihub " />.
#14
OK on est d’accord… C’est déjà bien mais loin d’être la panacée
#15
#16
#17
Ça serait petit joueur. La situation, c’est plus :
Le tout avec des tarifs exhorbitants.
#18
En effet, oubli de ma part. C’est resté dans mon clavier. :-/