#Le brief du 14 avril 2025

Hugging Face rachète la startup bordelaise Pollen Robotics et son robot Reachy

Le 14 avril 2025 à 17h29

La société franco-américaine Hugging Face met un pied supplémentaire dans la robotique... ou du moins dans la distribution de robots. Elle a en effet annoncé lundi l'acquisition de la startup bordelaise Pollen Robotics, qui conçoit et vend un robot humanoïde baptisé Reachy, avec une approche résolument open source.

« Le premier robot que nous proposons est Reachy 2, votre petit compagnon de laboratoire convivial pour l'ère de l'IA, déjà utilisé dans des laboratoires comme Cornell ou Carnegie Mellon. C'est un robot humanoïde de pointe, open source et compatible avec la réalité virtuelle, conçu pour la recherche, l'éducation et les expériences d'IA incarnée. Vous pouvez d'ores et déjà le commander pour 70 000 dollars ! », se réjouit l'acquéreur, selon qui la robotique constituera « la prochaine interface de l'IA ».

Dévoilé à l'automne 2024, Reachy 2 adopte des traits mi-Pixar, mi-Skellington, avec une tête, deux bras et un tronc rayé. Le robot ne dispose cependant pas de jambes, mais d'une base circulaire, éventuellement motorisée.

Développé à Bordeaux, par une équipe d'une trentaine de personnes, il ambitionne, selon ses créateurs interrogés par Placéco, de devenir la plateforme de référence « des entreprises qui collectent et génèrent énormément de données, pour créer des bibliothèques et des modèles d’intelligence artificielle appliquée à la robotique ».

Reachy peut désormais se targuer d'avoir convaincu l'une des premières d'entre elles. Hugging Face a de son côté investi depuis mai 2024 le champ de la robotique, avec la mise en ligne d'une plateforme dédiée, LeRobot, qui référence et donne accès à des modèles d'IA et des outils dédiés au développement d'applications robotisées.

Le 14 avril 2025 à 17h29

Hugging Face rachète la startup bordelaise Pollen Robotics et son robot Reachy

Proxmox 8.4 simplifie la migration live des machines virtuelles

Le 14 avril 2025 à 11h42

Proxmox est une solution permettant la gestion de la virtualisation des serveurs, permettant notamment la création de clusters de machines virtuelles et la gestion des ressources. La version 8.4, sortie il y a quelques jours, apporte plusieurs améliorations significatives.

L’une des principales est la possibilité de migrer désormais en live les machines virtuelles utilisant des Mediated Devices, c’est-à-dire des composants matériels virtualisés et utilisés par plusieurs machines en même temps. Il fallait jusqu’ici arrêter ces machines virtuelles le temps de l’opération. Seule condition à respecter, que le nœud visé dispose d’un matériel compatible et de pilotes adaptés. Un nouvel utilitaire, pve-nvidia-vgpu-helper, est aussi fourni pour simplifier la configuration de pilotes vGPU de NVIDIA.

Proxmox 8.4 propose également une nouvelle API conçue pour le développement de plugins des solutions tierces de stockage. Elle permet à ces derniers de s’interfacer complètement avec Proxmox, pour proposer les fonctions de sauvegarde et de restauration (y compris avancées) partout où c’est nécessaire. Le système de sauvegarde se veut d’ailleurs plus robuste.

Autre amélioration, le passage (passthrough) de dossiers Virtiofs, permettant le partage de fichiers et répertoires directement entre un hôte et ses machines virtuelles. Virtiofs permet de fonctionner, en autorisant les systèmes invités à accéder aux données de l’hôte, « sans la surcharge d’un système de fichiers réseau », indique le billet d’annonce. Ce dernier précise que les Linux « modernes » intègrent Virtiofs, mais qu’un logiciel dédié est nécessaire pour Windows.

Enfin, Proxmox VE 8.4 modernise ses composants, en se basant notamment sur Debian 12.10, avec un noyau 6.8.12 par défaut, avec la version 6.14 en option. Des mises à jour sont intégrées pour plusieurs composants, dont QEMU 9.2.0, LXC 6.0.0 et ZFS 2.2.7 (ce dernier avec des correctifs de compatibilité pour le noyau 6.14), ou encore Ceph Squid 19.2.1.

Le 14 avril 2025 à 11h42

Proxmox 8.4 simplifie la migration live des machines virtuelles

États-Unis : le directeur de l’ICE veut gérer les déportations « comme Amazon Prime »

Le 14 avril 2025 à 11h21

Le directeur de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) des États-Unis a déclaré vouloir s’inspirer d’Amazon Prime pour fluidifier les flux de déportations réalisées sous la présidence de Donald Trump.

Lors d’une convention sur la sécurité aux frontières, Todd Lyons, à la tête de l’institution depuis début mars, a déclaré : « nous devons devenir meilleurs à gérer ces activités comme une entreprise » rapporte l’Arizona Mirror. Il a précisé vouloir construire un processus de déportation « comme Amazon Prime, mais avec des êtres humains ».

La comparaison est faite alors même que les États-Unis se sont lancés dans des actions de déportations de masse de ce que le gouvernement qualifie de « migrants criminels » – poussant l’ONU à rappeler que le droit d’asile était « universellement reconnu ». L'administration Trump traque déjà les propos des étudiants étrangers pour révoquer leurs visas.

Parmi ces derniers, des innocents comme Kilmar Abrego García se sont retrouvés envoyés hors de tout cadre légal dans une méga prison du Salvador.

« Le fantasme de l’ICE de devenir l’ "Amazon prime des déportations" expose l’infrastructure derrière le programme de Trump », déclare la directrice de l’ONG Mijente Cinthya Rodriguez au Guardian. « Au fil du temps, l’ICE a passé des contrats avec des entreprises technologiques pour automatiser le maintien de l’ordre, en s’appuyant sur la déshumanisation des communautés immigrées. »


Deux jours après la prise de parole de Todd Lyons, Politico révélait que l'ancien PDG de la société militaire privée Blackwater – qui avait attiré l'attention au milieu des années 2000 après avoir ouvert le feu en plein Bagdad – et un groupe d'industriels de la Défense avaient proposé à la Maison-Blanche un projet de déportation de masse vers le Salvador.

Le 14 avril 2025 à 11h21

États-Unis : le directeur de l’ICE veut gérer les déportations « comme Amazon Prime »

La CNIL irlandaise remet en cause la légalité de l’entrainement de Grok

Le 14 avril 2025 à 09h49

La Data Protection Commission (DPC), équivalent de la CNIL en Irlande, a annoncé ce vendredi avoir lancé une enquête contre le réseau social X. Cette procédure vise le traitement des données à caractère personnel contenues dans les messages publiés par les utilisateurs de la plateforme pour entrainer des IA génératives, et « en particulier le modèles de langage Grok ».

Comme pour de nombreux cas, la DPC agit car elle est l'autorité du pays, l'Irlande, dans lequel est basé le siège social européen de X.

« L'objectif de cette enquête est de déterminer si ces données personnelles ont été traitées légalement afin d'entrainer les LLM Grok », explique la DPC.

C'est un pas supplémentaire dans la procédure contre le réseau social. L'autorité irlandaise avait annoncé en septembre dernier que l'entreprise d'Elon Musk s'était engagée à arrêter d'entrainer Grok avec les données publiques (en clair, les tweets) de ses utilisateurs européens. À l'époque, la DPC consultait en parallèle ses homologues européens pour éclaircir les modalités légales encadrant un tel traitement.

Le 14 avril 2025 à 09h49

La CNIL irlandaise remet en cause la légalité de l’entrainement de Grok

Le logiciel de dessin Pinta fait peau neuve avec une version 3.0

Le 14 avril 2025 à 09h22

Le logiciel Pinta, spécialisé dans la retouche et le dessin, est disponible depuis peu en version 3.0. Une mouture majeure pour cette application open source et multiplateforme, disponible aussi bien sur Linux que sur Windows et macOS. Et si son interface rappelle quelque chose aux personnes sous Windows, c’est qu’elle est inspirée du bien-aimé Paint.NET.

Cette version 3.0 apporte notamment une vaste modernisation de l’interface, surtout sous Linux. Le passage à GTK4 et libadwaita (GNOME) permet de s’aligner avec les dernières évolutions UI/UX des distributions récentes.

Au menu également, une longue liste de changements et améliorations pour les effets et filtres. Plusieurs sont nouveaux, comme Dithering, Dents, Diagramme de Voronoï, Vignette, Plume, Alignement ou encore Contour. Pinta 3.0 prend aussi en charge les gradients personnalisables dans les effets Fractale et Nuages, le choix du type de tuile ou encore le comportement des bordures dans l’effet Réflexion.

Parmi les autres apports, citons une nouvelle grille personnalisable de canevas, le support des compléments et du format .ppm, une option Sélection décalée, la possibilité d’ajuster la taille du pinceau et les paramètres de largeur de ligne, un mode rééchantillonnage du plus proche voisin, une nouvelle boite de sélection des couleurs, un bouton « Reseed » pour l’option de bruit aléatoire sur plusieurs effets, ou encore la prise en charge de préédition pour l’outil Texte.

Pinta 3.0 propose en outre des améliorations spécifiques à chaque plateforme, notamment Windows. L’application modernise ainsi sa base de code et réclame désormais .NET 8 pour fonctionner et ajoute le support de WebP. Sur macOS, l’installeur est désormais en ARM64 pour les machines Apple Silicon. L’outil « Nouvelle capture d’écran » invoque l’outil système en fonction de la plateforme : XDG sur Linux et l’outil intégré sur macOS. Ce fonctionnement n’est pas encore supporté sur Windows (qui a pourtant son propre outil).

La nouvelle version majeure peut être téléchargée depuis le site officiel ou son dépôt GitHub. Pour les personnes cherchant une alternative plus simple à GIMP, Pinta vaut certainement le coup d’œil. Il est davantage un concurrent de Krita.

Le 14 avril 2025 à 09h22

Le logiciel de dessin Pinta fait peau neuve avec une version 3.0

Des consultations publiques pour l’implantation de datacenters dans le Val-de-Marne

Le 14 avril 2025 à 08h37

En février dernier, Emmanuel Macron annonçait « 109 milliards d'euros » d'investissements, publics et privés réunis, « dans les prochaines années » se concentrant notamment sur la création de data centers.

Quatre projets pourraient s'implanter dans le Val-de-Marne et des consultations publiques commencent à être ouvertes dans le cadre de demandes d’autorisation environnementale.

Ainsi, comme l'explique Actu.fr, celui imaginé à cheval sur les communes de Sucy-en-Brie et Bonneuil-sur-Marne demande l'avis des riverains depuis le 10 mars dernier. Cette consultation prendra fin le 10 juin à minuit. Les habitants des 2 villes, mais aussi ceux de Boissy-Saint-Léger, de Limeil-Brévannes, de Saint-Maur-des-Fossés, de Chennevières-sur-Marne, d’Ormesson-sur-Marne, de Valenton, de Créteil et de Noiseau peuvent donner leur avis.

Plus récemment, Actu.fr note qu'un autre projet, situé à Rungis, a ouvert la sienne le 2 avril dernier. Celle-ci sera fermée le 3 juillet à minuit. Les habitants de cette ville mais aussi ceux de Villeneuve-le-Roi, Orly, Thiais, Chevilly-Larue et Fresnes dans le Val-de-Marne, Wissous, Paray-Vieille-Poste, Morangis, Athis-Mons et Antony ont la possibilité d'y participer.

Le 14 avril 2025 à 08h37

Des consultations publiques pour l’implantation de datacenters dans le Val-de-Marne

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