#Le brief du 10 septembre 2025

Spotify a enfin son mode Lossless

Le 10 septembre 2025 à 15h57

Après des années de rumeurs et de teasing, le mode Lossless (sans pertes) est désormais disponible dans Spotify, mais pas partout. Les premiers pays concernés incluent les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, l’Australie, ainsi que plusieurs pays d’Europe comme l’Allemagne et le Portugal. La France n’est pas encore dans la liste, mais Spotify précise dans son annonce que plus de 50 pays auront le nouveau mode dans les semaines qui viennent.

Les personnes ayant un abonnement Premium recevront une notification pour les prévenir de l’activation. Après quoi, le mode Lossless sera accessible dans les réglages de l’application comme une nouvelle option dans le choix de la qualité. On pourra choisir le nouveau venu dans les trois types d’accès : cellulaire, Wi-Fi et téléchargements. Le Lossless est donc fourni sans surcoût.

Pour cette dernière, Spotify a fait le choix du FLAC en 24 bits et 44,1 kHz. C’est du moins la qualité maximale. Selon les titres, il s’agira en fait de 16 ou 24 bits. Spotify affichera cette information, ainsi qu’une estimation de la consommation de données avec cette qualité. En 24 bits, la valeur indicative est de 1 Go par heure d’écoute. De même, les téléchargements en Lossless prendront nettement plus de place.

Techniquement, des services concurrents montent plus haut en qualité. Tidal et Qobuz utilisent le FLAC Hi-Res et peuvent ainsi grimper jusqu’au 24 bits 192 kHz. Apple Music a fait le même choix. Pour détecter une différence, il faut cependant un matériel adapté et une oreille entrainée. Spotify précise d’ailleurs que le Lossless n’est exploitable qu’avec des écouteurs filaires ou des enceintes sans fil exploitant autre chose que le Bluetooth (trop limité en bande passante).

La plupart des produits estampillés Spotify Connect sont censés être compatibles. Spotify ajoute que la compatibilité sera étendue prochainement aux appareils Sonos et Amazon, mais sans plus de précisions.

Le 10 septembre 2025 à 15h57

Spotify a enfin son mode Lossless

#Flock : Grand écart intellectuel et mindset à plat

Le 10 septembre 2025 à 14h20

La grande tambouille politique ou le gloubliboulga au pays des rires et des chants. Tellement d'appellations non contrôlées pour les popottes, steak végétal, tofu de sanglier, après tout pourquoi pas tout mixer ? Ce n'est pas les restos du coeur non plus, certes, mais on peut manger à tous les râteliers au parti socialiste et même : On reprend du rab.

Le 10 septembre 2025 à 14h20

#Flock : Grand écart intellectuel et mindset à plat

Les Darwin Awards de l’IA cherchent leurs futurs lauréats

Le 10 septembre 2025 à 09h58

On imagine déjà les ors d'un grand théâtre, le rideau rouge, et Sam Altman dans son plus beau smoking qui annonce : « Dans la catégorie "Confiance déplacée envers un système d'intelligence artificielle", le Darwin Award de l'IA est attribué à... »

Cette cérémonie ne sera sans doute jamais organisée IRL, mais les projets d'IA les plus dangereux ou les plus à côté de la plaque auront bien droit à une remise de prix virtuelle par l'entremise des Darwin Awards de l'IA, qui lancent un appel à contribution pour déterminer la liste de leurs lauréats 2025.

Déjà 13 jours sans catastrophe IA, se réjouit le site des Darwin Awards de l'intelligence artificielle - capture d'écran

Nés dans un carrefour Usenet quelque part dans les années 80, les Darwin Awards originaux visent pour mémoire à récompenser (de façon sarcastique, faut-il le préciser) les accidents ou les comportements mortels les plus stupides, en partant du principe que leurs auteurs ont, en se sacrifiant, contribué à améliorer le patrimoine génétique suivant la théorie de la sélection naturelle de Charles Darwin.

Les nouvellement créés Darwin Awards de l'IA filent la métaphore. « Les humains ont évolué ! Nous sommes désormais si avancés que nous avons confié nos mauvaises décisions aux machines », introduisent les organisateurs (anonymes) :

« Les Darwin Awards de l'IA perpétuent fièrement cette noble tradition en honorant les visionnaires qui ont étudié l'intelligence artificielle – une technologie capable de transformer la civilisation – et se sont dit : "Vous savez ce qu'il faut ? Moins de tests de sécurité et plus de capital-risque !" Ces courageux pionniers nous rappellent que la sélection naturelle ne se limite plus à la biologie ; elle est devenue numérique et s'étend à toute notre espèce. »

Ce prix se décline en cinq catégories, et autant de critères d'évaluation parmi lesquels le potentiel de destruction, la viralité du comportement stupide ou dangereux du candidat, la portée des conséquences inattendues ou le « double down » : ceux qui, pour tenter d'éteindre l'incendie, ont à nouveau fait confiance à l'IA.

La liste des sélectionnés 2025 recense déjà quelques belles boulettes, comme ce post publié par un producteur exécutif chez Xbox, qui suggérait aux quelque 9 000 licenciés dans le cadre d'un plan de restructuration de Microsoft de se tourner vers ChatGPT ou Copilot pour trouver un peu de réconfort. Elle donne à voir la façon dont fonctionne le processus de sélection puisqu'elle affiche aussi les projets recalés. Bref, un prix que l'on suppose promis à un avenir radieux !

Exemples de candidats aux AI Darwin Awards

Le 10 septembre 2025 à 09h58

Les Darwin Awards de l’IA cherchent leurs futurs lauréats

Apple lancera les versions 26 de ses plateformes le 15 septembre

Le 10 septembre 2025 à 09h07

Évènement de rentrée oblige, Apple a confirmé l’arrivée de ses nouvelles plateformes pour le 15 septembre. Les release candidates ont d’ailleurs été mises en ligne hier soir pour les personnes ayant activé les bêtas. Si tout se passe bien, il s’agit donc des versions qui seront proposées la semaine prochaine.

Les versions 26 d’iOS/iPadOS, macOS, watchOS et tvOS se distinguent par une longue liste de nouveautés, dont la plus visible est la nouvelle interface Liquid Glass qui a tant fait couler d’encre. Comme souvent, c’est iOS qui concentre le plus d’apports, avec une nouvelle application Téléphone, du neuf dans Messages, une nouvelle app pour les jeux vidéo, l’intégration d’Aperçu (lecteur/éditeur PDF), la traduction en direct, ou encore la traduction des paroles et AutoMix dans Apple Music.

Un aperçu d'iOS 26 selon Apple

iPadOS 26 reprend les mêmes nouveautés et en ajoute une majeure : un débrayage presque complet sur la gestion des fenêtres, similaire désormais à ce que propose macOS. On peut ainsi créer une fenêtre avec n’importe quelle app (en la redimensionnant depuis le coin inférieur droit), la déplacer librement, la contrôler avec les trois pastilles de couleur, etc. Les capacités d’agencement (tiling) sont également là, comme la barre de menus et le mode Exposé.

Côté macOS Tahoe, on note l’arrivée de l’application Téléphone complète, qui remplace FaceTime. Tahoe récupère également les activités en direct, mais les vraies « stars » de cette version sont Spotlight et Raccourcis. Le premier devient ainsi une palette de commandes pour accéder à tout et n’importe quoi, avec possibilité d’ajouter des actions rapides personnalisées. Apple Intelligence est utilisé pour suggérer des actions. Même chose pour Raccourcis, qui peut puiser dans l’IA pour suggérer des actions souvent effectuées. Toutes les fonctions du bouquet de services peuvent d’ailleurs être reprises dans Raccourcis.

Les nouveautés sur watchOS et tvOS sont moins nombreuses, avec des améliorations dans certaines applications et bien sûr l’arrivée de Liquid Glass.

Même s’il s’agit de release candidates, les bugs sont toujours possibles, d’autant plus avec des versions majeures intégrant une longue liste de nouveautés. Attention donc si vous choisissez d’installer ces versions sur vos appareils.

Le 10 septembre 2025 à 09h07

Apple lancera les versions 26 de ses plateformes le 15 septembre

La fondation Mozilla satisfaite que Google ne soit pas démantelée

Le 10 septembre 2025 à 08h09

Dans un billet de blog publié mardi soir, la fondation Mozilla revient sur la récente décision de justice américaine contre Google. L’entreprise avait perdu et seul restait à prononcer l’ensemble des mesures correctrices dans le domaine de la recherche. Pour rappel, le ministère américain de la Justice (DoJ) réclamait la scission de Chrome et Android, ce que le juge Amit Mehta a finalement refusé.

Ce qui intéresse particulièrement la fondation, c’est la décision concernant les accords financiers pour mettre en avant le moteur de recherche de Google. Le juge a en effet décidé que la firme pouvait tout à fait continuer à payer des structures pour que son moteur soit configuré par défaut dans un ou plusieurs produits. On avait appris par exemple qu’Apple recevait 20 milliards de dollars par an pour propulser Google dans Safari.

Logo de la fondation Mozilla

La fondation Mozilla bénéficie également d’un tel accord. En mars, elle avait d’ailleurs publié un billet dans lequel elle dévoilait une position ambivalente. Sans le dire ainsi, Google était dépeinte comme un mal nécessaire, une entreprise immense dont les accords permettaient aussi bien la préservation d’un certain web ouvert, mais également – et c’est ce qui intéressait surtout Mozilla – d’une alternative à Blink (Chrome) et WebKit (Safari) avec son moteur Gecko.

La fondation se montre donc satisfaite de la décision de justice, notant que le juge a cité son témoignage pendant le procès. « S’assurer que Gecko de Mozilla – le seul moteur de navigateur indépendant restant – peut continuer à concurrencer Google et Apple est vital pour l’avenir du Web ouvert », lance la fondation.

Cette dernière se montre cependant prudente sur l’efficacité des autres mesures envisagées, selon une expérience forgée dans des affaires antitrust précédents et dans l’application du DMA en Europe (Mozilla ne précise pas sa pensée). Outre l’efficacité, la fondation cite d’autres points de surveillance : la protection de la vie privée, la sécurité des utilisateurs, ainsi que le transfert « du pouvoir d’un géant de la technologie à un autre ».

Enfin, elle affirme que son engagement en faveur d’un internet ouvert ne changera pas. La fondation ne dit rien en revanche de l’autre affaire antitrust de Google, la société ayant récemment déclaré au tribunal que le « web ouvert est en déclin rapide ».

Le 10 septembre 2025 à 08h09

La fondation Mozilla satisfaite que Google ne soit pas démantelée

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