#Le brief du 06 mars 2025

macOS 15.4 et iOS 18.4 permettront la configuration rapide des Mac

Le 06 mars 2025 à 14h00

Apple a présenté hier soir ses nouveaux MacBook Air et Mac Studio. Sur ces derniers, la société laisse le choix entre un M4 Max (que l’on trouvait déjà sur les MacBook Pro haut de gamme) et une puce M3 Ultra, de génération précédente mais embarquant un grand nombre de cœurs CPU et GPU. Nous avons détaillé ses caractéristiques dans un précédent article.

Comme le signale cependant MacG, le communiqué de presse d’Apple contenait une petite information, presque cachée dans une section consacrée à macOS Sequoia : « Le mois prochain, macOS Sequoia 15.4 permettra aux utilisateurs de configurer plus facilement leur MacBook Air avec leur iPhone. Il suffira aux utilisateurs de rapprocher leur iPhone de leur Mac pour se connecter à leur compte Apple de manière simple et pratique, et accéder à leurs fichiers, leurs photos, leurs messages, leurs mots de passe et plus encore sur leur MacBook Air ».

Bien qu’Apple mentionne directement le MacBook Air, cette nouveauté sera en fait présente sur tous les Mac équipés de macOS 15.4. De là, on pourra rapprocher un iPhone sous iOS 18.4 lors de la configuration initiale du Mac pour récupérer les informations de base, le compte Apple et autres paramètres.

Cette manipulation existe déjà pour les appareils iOS depuis quelques années. Elle a d’abord été pensée comme un moyen plus rapide de paramétrer un nouvel iPhone quand on dispose encore de l’ancien. Les iPad l’avaient ensuite rapidement obtenue. Les Mac sont donc les prochains.

À noter qu’il ne s’agit pas complètement d’une nouveauté. Il y a deux semaines, 9to5Mac avait repéré un code lié à la fonction dans la bêta de macOS 15.4.

Le 06 mars 2025 à 14h00

macOS 15.4 et iOS 18.4 permettront la configuration rapide des Mac

Après Ivory pour Mastodon, l’éditeur Tapbot prépare Phoenix pour Bluesky

Le 06 mars 2025 à 10h39

Les personnes se souvenant des débuts de Twitter et qui avaient un iPhone à cette époque ont peut-être utilisé Tweetbot. Elle date d’un temps où Twitter, bien avant de s’appeler X, autorisait encore les applications tierces.

Tweetbot était largement appréciée. Payante (environ 5 dollars/euros), elle était connue pour être particulièrement rapide, avec un poids plume : moins de 10 Mo, quand Twitter dépassait déjà les 150 Mo. En outre, Tweetbot était un client à part, il n’affichait aucune publicité. Cette époque « dorée » a pris fin quand Twitter a décidé de durcir les conditions d’accès à l’API, limitant notamment le nombre de personnes pouvant utiliser un même client tiers, avant d'interdire ces derniers.

Si Tweetbot est abandonné depuis longtemps, son éditeur Tapbot a appliqué la même recette depuis à Mastodon avec son application Ivory, qui n’existe là encore que pour iOS. Et alors que le fondateur de l’entreprise, Paul Haddad, avait indiqué ne plus jamais avoir à faire à Jack Dorsey, voilà qu’une autre application mobile est en préparation, cette fois pour Bluesky.

Sur la page créée pour l’occasion, Tapbot indique ne pas quitter Mastodon, mais obéir simplement à un déplacement d’une partie de sa clientèle vers Bluesky. Financièrement, l’éditeur indique ne pas pouvoir tenir avec uniquement Mastodon. Il explique également que Phoenix sera une application dédiée, pour que l’expérience soit « bien meilleure ». Un moyen de publier sur plusieurs réseaux sera cependant ajouté.

On apprend également que le développement se fera simultanément sur Ivory et Phoenix. « Une fois Phoenix sorti, le développement se fera simultanément et les deux applications bénéficieront de toutes les améliorations que nous avons planifiées pour l'ensemble des applications. Nous avons encore une longue liste d'améliorations à apporter à Ivory (et par conséquent à Phoenix) », indique Tapbot.

Phenix est prévu pour cet été, avec une version alpha publique limitée « dès que possible ».

Le 06 mars 2025 à 10h39

Après Ivory pour Mastodon, l’éditeur Tapbot prépare Phoenix pour Bluesky

Narcotrafic : l’article 8 ter sur l’affaiblissement du chiffrement est supprimé

Le 06 mars 2025 à 08h30

Alors que Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, et Gérald Darmanin, ministre de la Justice, défendaient la proposition de loi Narcotrafic à l’Assemblée depuis deux jours, le texte vient de perdre l’un de ses articles les plus critiqués.

Le fameux article 8 ter entendait imposer aux prestataires techniques, notamment les éditeurs de messageries sécurisées, d’introduire un mécanisme facilitant la récupération des informations par les forces de l’ordre. Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, la mesure devait permettre une percée dans certaines enquêtes.

Richard Ying et Tangui Morlier

Bruno Retailleau a eu beau expliquer qu’il ne s’agissait pas d’une porte dérobée, mais d’envoyer une copie des informations à une tierce partie (solution dite du « fantôme »), la mesure revenait quand même à affaiblir le chiffrement de bout en bout.

Très largement critiqué, l’article 8 ter a fait l’objet de plusieurs dépôts d’amendements demandant sa suppression pure et simple. Comme on peut le voir sur le site de l’Assemblée nationale, presque tous ces amendements ont été adoptés en commission des lois hier soir (voir la vidéo), par 33 voix pour la suppression et 9 absentions, relève le Projet Arcadie.

L’article 8 ter est donc supprimé de la proposition de loi Narcotrafic, qui sera discutée en séance publique à partir du lundi 17 mars.

Le 06 mars 2025 à 08h30

Narcotrafic : l’article 8 ter sur l’affaiblissement du chiffrement est supprimé

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