#Le brief du 04 juillet 2025

CMA Media (Rodolphe Saadé) veut racheter le média vidéo Brut

Le 04 juillet 2025 à 16h07

La branche média du groupe CMA CGM piloté par Rodolphe Saadé a dévoilé vendredi son entrée en négociations exclusives pour le rachat du média vidéo Brut, dont elle était jusqu'ici actionnaire minoritaire.

« Cette acquisition marquerait une nouvelle étape majeure dans la transformation stratégique de CMA Media, qui deviendrait ainsi le premier groupe de presse et audiovisuel à se projeter avec autant d’ampleur dans le digital », indique le groupe dans un communiqué.

L'acquéreur évalue la portée mensuelle de Brut à plus de 500 millions de spectateurs dans 100 pays, avec « une audience organique inégalée sur YouTube, TikTok, Instagram, Facebook et Snapchat ». Brut, qui diffuse nativement sur les réseaux sociaux, présenterait ainsi une complémentarité « unique » avec les audiences réalisées par RMC BFM, la dernière grande acquisition de CMA Media, bouclée au printemps 2024 pour 1,55 milliard d'euros.

« Cette opération s’inscrirait dans une logique d’investissement de long terme, reflétant pleinement la valeur stratégique de Brut., son positionnement de référence, le potentiel de croissance internationale et la puissance d’influence de la marque », revendique encore CMA Media, qui sortirait ainsi pour la première fois de l'Hexagone.

Brut, lancé en 2016, aurait d'après le Monde levé environ 140 millions d'euros depuis sa création et compterait parmi ses actionnaires Xavier Niel, François-Henri Pinault, Orange et, depuis 2023, CMA CGM.

En juin 2024, l'Informé révélait que cette participation portait sur 16% du capital, en échange de près de 43 millions d'euros. L'opération valorisait donc, à l'époque, Brut à environ 268 millions d'euros.

« Les fondateurs et l’équipe dirigeante de Brut. resteraient pleinement impliqués dans cette nouvelle phase, afin de préserver l’ADN qui fait la singularité et la crédibilité du média : un journalisme exigeant, des formats natifs et une voix engagée sur les grands enjeux sociaux, environnementaux et culturels », précisent Brut et CMA CGM.

Le compte Instagram principal de Brut affiche 5,1 millions d'abonnés

Le 04 juillet 2025 à 16h07

CMA Media (Rodolphe Saadé) veut racheter le média vidéo Brut

#LIDD : le deuil à l’ère du numérique

Le 04 juillet 2025 à 14h38

Il y a peu de temps, le Journal du CNRS publiait une interview maison de Delphine Moreau-Plachy (postdoctorante en sociologie et en sciences de l’information et de la communication) sur ce sujet. La mise en bouche est tout aussi intrigante qu’effrayante : « Cimetières numériques, deadbots… Le développement des outils digitaux nous amène-t-il à requestionner notre rapport à la mort et au deuil, comme y invite le film "Les Linceuls", de David Cronenberg ? »

Pour rappel, ce film est sorti en avril et voici son synopsis : « Karsh, 50 ans, est un homme d'affaires renommé. Inconsolable depuis le décès de son épouse, il invente un système révolutionnaire et controversé, Gravetech, qui permet aux vivants de se connecter à leurs chers disparus dans leurs linceuls […] ». Le film ne cartonne pas sur SensCritique avec une moyenne de 5,2 sur 10. Le sujet n’est pas nouveau, aussi bien au cinéma que dans les séries, notamment avec l’épisode Bientôt de retour de Black Mirror ou le plus léger Upload.

Pour revenir à l’interview, la chercheuse rappelle qu’il existe déjà « des cimetières ou mémoriaux numériques qui fonctionnent comme des lieux de mémoire et de recueil d’informations ». Elle a mené des dizaines d’entretiens pour son étude, avec parfois des résultats surprenants.

« Par exemple, l’une de mes enquêtées avait publié pour sa mère, sur Facebook, car sa famille considérait qu’elle "n’avait pas l’air en deuil". Elle affirmait de cette manière sa peine auprès de ses proches », explique la postdoctorante. Dans d’autres cas, les réseaux sociaux deviennent « une forme de soutien et de reconnaissance communautaire » dans le deuil.

Dans un sujet proche, le LINC de la CNIL a publié cette année un article intitulé « Données post-mortem : y a-t-il une vie numérique après la mort ? »

Le 04 juillet 2025 à 14h38

#LIDD : le deuil à l’ère du numérique

En France, les noms de domaines accentués fêtent leur 13ᵉ anniversaire

Le 04 juillet 2025 à 11h30

C’est en effet depuis le 3 juillet 2012 que l’enregistrement des noms de domaines avec des caractères spéciaux est ouvert à tous. Pendant deux mois avant cette ouverture des vannes, l’Afnic avait mis en place une période « Sunrise » pendant laquelle « seuls les titulaires de .fr, .re, .yt, .pm, .wf et .tf en version ASCII [étaient] autorisés à déposer des variantes de leurs noms de domaine en utilisant ces nouveaux caractères ».

Cette période « Sunrise » était un succès, expliquait l’Afnic dans le courant du mois de mai 2012 : « Dans les 3 premières heures qui ont suivi l’ouverture des IDN, 32 bureaux d’enregistrement ont soumis des opérations de création pour 1 009 noms de domaine avec des caractères diacritiques ». Les caractères é, è, à et ç étaient les plus populaires.

Depuis le 3 juillet 2012, les noms de domaines accentués sont ouverts à tous avec la même règle de base de l’Afnic : « premier arrivé premier servi ».

En 2020, Stéphane Bortzmeyer, ingénieur expert R&D, revenait sur cette histoire des IDN pour l’Afnic :

« En toute rigueur, les noms de domaine ont toujours pu comporter des caractères composés. Mais en pratique, cela n’était pas utilisable pour différentes raisons, certaines techniques (l’absence d’encodage standard, avec ses règles d’insensibilité à la casse) et d’autres politiques (règles d’enregistrement).

Après plusieurs essais, et pas mal de polémiques (la question des langues et des écritures est toujours très sensible), ce n’est qu’en mars 2003 qu’une norme technique a été développée. Ce fut le document « RFC 3490 » de l’IETF (Internet Engineering Task Force, organisme de normalisation), permettant d’avoir ces IDN (Internationalized Domain Names, noms de domaine internationalisés), et qu’ils marchent dans les logiciels existants, sans nécessiter de changer toute l’infrastructure de l’Internet ».

Le 3 juillet est aussi la date d’un second anniversaire pour l’Afnic, comme le rappelle Nicolas Pawlak de Red Flag Domains : le lancement en 2023 de son service de médiation (en plus de la procédure classique Syreli), avec un premier formulaire de demande de saisine d’une médiatrice le jour même. L’année dernière, un rapport avait été mis en ligne à l’occasion de la première bougie.

Le 04 juillet 2025 à 11h30

En France, les noms de domaines accentués fêtent leur 13ᵉ anniversaire

HPE finalise le rachat de Juniper pour 14 milliards de dollars

Le 04 juillet 2025 à 11h01

L’annonce d’un « accord définitif » avait été faite en janvier 2024, pour un montant de 14 milliards de dollars. Mais tout le monde ne voyait pas cette acquisition d’un bon œil, notamment le ministère de la Justice étasunien.

Pour ce dernier, cette opération « consoliderait le marché des équipements sans fil pour les entreprises de trois grands fournisseurs – HPE, Cisco et Juniper – à deux ». La Commission européenne n’y voyait par contre aucune contre-indication et donnait son feu vert sans condition.

Le 28 juin, Hewlett Packard Enterprise et Juniper Networks annonçaient « avoir conclu un accord avec le ministère américain de la Justice ». Pour l’obtenir, HPE a accepté de céder son activité de réseau sans fil Instant On. Selon l’entreprise, cela « répond aux préoccupations du ministère de la Justice tout en préservant la valeur globale de la transaction pour les clients, les partenaires et les actionnaires de HPE ».

Plus rien ne s’opposant à la vente, elle a été finalisée ce 2 juillet, avec comme conséquence le retrait de la bourse des actions Juniper.

Vous n’y couperez pas, voici un chapelet de buzzwords pour vanter les mérites de cette acquisition, qui se produit « alors que nous entrons dans une nouvelle ère de l’informatique définie par la convergence sans précédent des réseaux, du cloud hybride et de l’IA ».

Le 04 juillet 2025 à 11h01

HPE finalise le rachat de Juniper pour 14 milliards de dollars

EA annonce la fermeture des serveurs d’Anthem pour le 12 janvier 2026

Le 04 juillet 2025 à 09h35

Sorti en 2019, l'action-RPG coopératif en monde ouvert Anthem, disponible sur PS4, Xbox One et PC, n'est plus jouable que pour environ six mois. Son éditeur, EA, a en effet annoncé la mise hors service des serveurs dédiés à ce jeu exclusivement en ligne. « Après mûre réflexion, nous allons mettre fin à Anthem le 12 janvier 2026 ».

Le titre et les devises premium qui constituent la monnaie d'échange pour acquérir des objets en jeu restent accessibles jusqu'à cette date. Il sera par ailleurs toujours possible d'installer le titre, s'il a été ajouté à la bibliothèque d'un compte EA, jusqu'au 12 janvier. En revanche, l'obtention du jeu, via les formules d'abonnement d'EA, n'est possible que jusqu'au 15 août 2025.

Dans sa note d'information, EA rappelle qu'Anthem a été conçu comme un jeu exclusivement dédié au multijoueur en ligne, « donc une fois les serveurs hors ligne, le jeu ne sera plus jouable ».

Alors que la division jeux vidéo de Microsoft est traversée par une nouvelle vague de licenciements, EA prend par ailleurs soin de préciser que l'arrêt programmé d'Anthem « n'a entraîné aucune suppression de postes » au sein de Bioware, le studio responsable de la création du jeu.

Hasard du calendrier, cette annonce intervient alors que la pétition européenne Stop Killing Games, qui vise à mobiliser l'exécutif européen autour des obligations des éditeurs de jeux vidéo en matière de maintenance et de pérennité des titres qu'ils éditent, vient de franchir le seuil cible du million de signatures.

Anthem et son multi coopératif tireront leur révérence le 12 janvier 2026

Le 04 juillet 2025 à 09h35

EA annonce la fermeture des serveurs d’Anthem pour le 12 janvier 2026

Qsync 6.0 bêta : QNAP ajoute la sauvegarde à son application de synchronisation

Le 04 juillet 2025 à 08h32

Le fabricant de NAS présente cette nouvelle mouture comme une « mise à niveau majeure » de son application. En plus de la synchronisation entre un NAS et des appareils numériques, cette version propose des « fonctionnalités de sauvegarde avancée de fichiers et dossiers ».

Cette application supporte « la sauvegarde multi-version et la récupération instantanée. […] Les utilisateurs peuvent configurer de manière flexible des sauvegardes en temps réel, planifiées ou manuelles ». Pour télécharger Qsync 6.0 bêta, c’est par là.

Dans Qsync 6.0, la sauvegarde depuis des appareils Windows est possible, mais il faudra encore attendre pour avoir le client macOS. De plus, « la sauvegarde de fichiers Qsync n'est actuellement pas prise en charge sur les systèmes d'exploitation QuTS hero ou QuTScloud ». Il faut avoir Qsync Central 5.0 minimum sur son NAS.

Le 04 juillet 2025 à 08h32

Qsync 6.0 bêta : QNAP ajoute la sauvegarde à son application de synchronisation

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