C'est au tour du VTC de publier son bilan trimestriel. Le chiffre d'affaires est en nette hausse (+31 % à périmètre constant) avec 3,81 milliards de dollars contre 2,94 milliards un an auparavant.
Problème, la société continue de creuser ses pertes avec la bagatelle de 1,16 milliard de dollars en trois mois, soit plus de 12 millions de dollars par jour, excusez du peu.
Malgré tout la société dispose d'une importante réserve de cash : 12,7 milliards de dollars, en hausse de 0,9 milliard sur trois mois. L'argent vient de la vente d'actions et d'un investissement de 1,2 milliard dans Uber ATG.
Pour rappel, la société a lancé de vastes plans de restructuration au cours des derniers mois avec pas moins de trois vagues de suppressions de postes pour un total de plus de 1 000 employés sur le carreau.
Commentaires (36)
#1
Vu le montant de la perte, ils jettent l’argent par les fenêtres, virer les 1000 employés, en comparaison, c’est une économie très faible.
#2
Il faut arrêter l’illusion, le Business Model d’Uber ne sera jamais rentable sur le long terme. Les investisseurs crament de l’argent pour rien, et ça ne fait que déstabiliser l’économie des villes. Prendre un taxi est fondamentalement un luxe que peu de personne peuvent se payer, et personne ne souhaite avoir une “plateforme de service de mobilité” à but lucratif dans son portable.
C’est aux villes de gérer leur mobilité, de favoriser le multimodal, le vélo, le covoiturage, les transports en commun. C’est local comme problème.
#3
Et oui, les gens autour de moi trouvent que quand même, les taxis sont des escrocs, et que Uber au moins propose des tarifs raisonnables. Ils profitent juste des aides sociales de mécènes cocaïnomanes qui veulent nous faire croire qu’on peut tous se payer des domestiques.
#4
Jusqu’à 0h30
#5
#6
Et aussi sous réserve du
“Ah non je vais pas jusqu’à là bas”
Et une petite en fin de course
“Ah bah le TPE march’ po”
🙃
#7
#8
Je pense qu’Uber essaie juste de prendre une position dominante sur le marché pour pouvoir ensuite augmenter les prix et diminuer les coûts (en tordant le cou des chauffeurs “indépendants”…)
A terme, ils mettront peut-être en place une flotte de voitures autonomes (seulement pour les grandes villes).
Et là, à mon avis le potentiel est énorme - n’en déplaise aux bobos parisiens :)
Je précise que je déteste cette boîte et que je commanderai jamais un Uber, mais à mon avis les investisseurs sont au courant des risques, mais aussi du potentiel.
#9
Oui même stratégie que beaucoup d’autres : Blablacar, Airbnb… Winner takes all comme on dit… " />
#10
Cette phrase tellement général peut être tournée dans le sens inverse et restée vraie –> Le monde et les cimetières sont remplis de sociétés et personnes qui juraient mordicus, qui démontraient voire prouvaient que bidule, truc ou machin marcherait.
#11
#12
Tout à fait, au final on en sait rien. Et surtout, ce qui est un échec à l’instant T peut devenir un succès plus tard quand le contexte a évolué.
Bref, mieux vaut essayer d’expliquer pourquoi on pense que ça ne peut pas réussir ou échouer plutôt qu’affirmer pouvoir prédire l’avenir ^^
#13
#14
#15
#16
Perso, à panam, je trouve que les prix ont très sérieusement augmenté. Il y a des grosses variations en fonction des périodes et des heures, mais parfois un uber me coute juste deux fois plus cher qu’un G7. Je n’exagère pas.
#17
ah ouais quand même " />
#18
#19
#20
oui, + gros taff sur leur appli qui est à peu près niveau G7 maintenant. Mais surtout pas de galère de chauffeurs qui finalement viennent pas vous prendre (ce qui m’est bcp arrivé avec uber), qui sont difficiles à joindre, etc. BRef, j’ai constaté une nette dégradation côté uber, et une nette augmentation. JE suis pas commercial pour els tacos :) mais j’ai tendance à les recommander bien plus que les VTC aujourd’hui.
#21
#22
Même si le taxi est en effet un luxe, la valeur ajoutée d’Uber est énorme relativement aux taxis traditionnels.
#23
#24
Les bobos parisiens on les met vraiment a n’importe quelle sauce décidément !
#25
On parle de centaines de millions pour autolib uniquement..
Pour les vélos, en effet en 2007 les smartphones existaient tout juste, mais le privé a justement su évoluer rapidement, pas les services publiques..
Par ailleurs, ne pas confondre délégation de service (= budget et cahier des charges publique, exécuté par un presta privé) avec une solution réellement privée comme Uber, potentiellement encadrée/régulée par l’État ou la municipalité.
#26
#27
Mon propos n’était pas comparatif, mais plutôt une réflexion sur l’état d’esprit. Cela fais 2 décennies que je côtoie ceux qui font et qui qui commentent. Faisant partie de ceux qui font, je m’amuse des contempteurs qui se trompent finalement toujours à la fin en étant négatifs ;)
#28
En googlant vite fait je tombe sur des chiffres du genre 90% des startups aux états-unis échouent, ou 50% n’atteignent pas 1an de durée de vie.
Effectivement on a tort d’être pessimiste, mais on a néanmoins plus de chances d’avoir raison " />
#29
#30
#31
#32
#33
#34
#35
#36
Certes je connais bien le principe qui fait que les prix augmentent fort en cas d’affluence ou non. Mon impression est que les pics sont plus violents qu’avant.
Pour ce qui est de l’annulation, j’ai beau avoir la note max en tant qu’usager j’ai un nombre hallucinant d’annulation tandis que les taxis sont un vrai gage de sérieux là-dessus (mon travail m’amène malheureusement à beaucoup utiliser l’un et l’autre). A noter que je parle pour Paris, les situations en province sont diverses et peuvent différer (par ailleurs uber est absent hors des grandes villes, et les tacos coutent une blinde)