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Le Brésil a donné 20 jours à Apple pour ouvrir son App Store à la concurrence

Le 28 novembre à 10h03

Le 25 novembre, le Conseil administratif de défense économique (Cade), l’autorité de la concurrence brésilienne, a donné 20 jours à Apple pour ôter les restrictions sur les méthodes de paiement présentes dans les applications iOS.

Elle demande aussi à Apple de laisser les développeurs d’applications informer les internautes des offres commerciales disponibles en dehors de l’App Store, indique Reuters.

L’obligation lui est faite dans le cadre d’une enquête ouverte après le dépôt d’une plainte déposée en 2022 au Brésil et au Mexique par MercadoLibre, géant de l’e-commerce en Amérique latine. 


Si Apple ne se plie pas à ces obligations dans les prochaines semaines, elle risque une amende de 250 000 réals (soit environ 41 000 euros) par jour de non-conformité.

Le 28 novembre à 10h03

Commentaires (16)

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Et c'est là qu'Apple remercie l'UE qui lui a fait faire les développements nécessaires pour se mettre en conformité.

Par contre, 20 jours pour pousser une nouvelle version d'iOS au Brésil, c'est assez court : il ne va pas falloir qu'ils traînent !
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En même temps, comme tu l'indiques, tout est prêt chez Apple d'un point de vue logiciel, donc c'est probablement jouable, et on a vu avec l'affaire X/Twitter que le Brésil sait se montrer convaincant !
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Même quand on a toutes les briques, il faut un peu de temps pour tout mettre en place, tests compris.
Il n'y a pas qu'iOS mais peut-être leurs serveurs à modifier et aussi les contrats développeurs comme on l'a vu pour l'UE..
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Même quand on a toutes les briques, il faut un peu de temps pour tout mettre en place, tests compris.
Tester c'est douter ! Faut se mettre aux méthodes de développement modernes, voyons !

Pis on parle d'Apple. Si y'a un problème, ça sera forcément l'utilisateur qui s'y prend mal :D
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j'ai un collègue qui l'a placé sur son bureau "tester c'est douter" :santa_flock:
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Tester, c'est douter.
Corriger, c'est abdiquer. :windu:
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Oui et normalement, dans une grosse boite comme ça, y a tout un département "évaluation des risques" qui a du conclure depuis des années (depuis que Verstagher a commencé son mandat en gros) qu'il fallait commencer à développer des trucs au cas où. S'ils l'ont pas fait à cette époque, y a des têtes qui devraient voler. (risque = proba x gravité --> coût de l'inaction vs. coût de se rassurer --> on commence à mettre des équipes sur le sujet).
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Et c'est là que l'on peut être (très) critique envers le fonctionnement de l'UE en interne, avec même des actions à contre-sens de ce qu'il faudrait. On peut par contre lui reconnaître de faire avancer nombre de sujets, qui sont ensuite repris ailleurs.

Comme quoi l'UE aurait amplement de quoi tirer son épingle du jeu au niveau mondial, en restant indépendante (vis-à-vis des USA surtout). Elle pourrait devenir un "phare" si elle le souhaitait, et obtenir par la suite un réel poids diplomatique.
Mais là je m'éloigne du sujet initial :fumer:
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aujourd'hui, l'Europe c'est plus le lapin sur la route dans les phares de la gros voiture US ^^
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De toute façon 41 k€/j ça va pas leur faire trop mal :mrgreen:
Ils peuvent se permettre de prendre 1 mois de tests.
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j'imagine que c'est un peut l'idée vue le montant et le délai donné.
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Que la justice donne des délais non réalistes pour obtempérer me gène. Ce n'est pas de la bonne justice.
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Qui te dit qu'il n'y pas eu tentative de négociations à l'amiable avant avec dates limites fixées dès le début ?
Et que c'est uniquement en voyant qu'Apple ne bougeait pas d'un pouce que la décision de justice avec les dates limites initiales est intervenue.
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J'ai eu tort de parler de décision de justice, ce n'est pas la justice qui intervient ici. Mais globalement, ça ne change pas grand chose.
Ton hypothèse ne change rien non plus. Quand on discute à l'amiable, on le fait sans date limite avant coercition , sinon, ce n'est plus à l'amiable.
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1ère nouvelle: à l'amiable c'est une recherche de conciliation. Cette conciliation pouvant être obtenue avec comme perspective une coercition en cas de non atteinte de cet accord.
Dans ce cas, une des parties est plus favorisée que l'autre mais cela n'empêche qu'une conciliation peut être trouvée.
Les meilleurs des exemples sont certains divorces par consentement mutuel.
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Ouaip... 15 millions d'€ pour un an ça devrait être à leur portée.

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