Gouvernement Bayrou : 35 ministres, dont les présidents de la Caisse des Dépôts et du CNES
Le 23 décembre à 20h02
3 min
Droit
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Le nouveau gouvernement de François Bayrou vient d’être officialisé. Élisabeth Borne, ancienne première ministre, devient ministre d'État chargée de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le Monde précise qu’elle « voit son portefeuille élargi à l’enseignement supérieur et la recherche, une première depuis 2017. La ministre d’État devient la numéro deux du gouvernement ».
Elle sera aux côtés de Bruno Retailleau à l'Intérieur, de Gérald Darmanin à la Justice, d’Éric Lombard à l’Économie et de Manuel Valls à l'Outre-mer. Ils sont tous ministres d’État. Signalons aussi les ministres Rachida Dati à la Culture et Sébastien Lecornu aux Armées, pour ne citer qu’eux.
Éric Lombard (directeur général de la Caisse des Dépôts depuis 2017) devient ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique. Deux ministres délégués lui sont rattachés : Marc Ferracci à l’Industrie et l’énergie, ainsi que Clara Chappaz à l’Intelligence artificielle et au Numérique.
Toujours du côté des ministres délégués, signalons Aurore Bergé en charge de l’Égalité et de la lutte contre les Discriminations. Elle est rattachée auprès du premier ministre. On retrouve également Philippe Baptiste (président du CNES ou Centre national d'études spatiales depuis 2021) comme ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Il est rattaché à Élisabeth Borne.
Elysee.fr et info.gouv.fr proposent une liste complète de la composition du gouvernement. On y retrouve 14 ministres, et 21 ministres auprès des ministres de plein exercice.
- Clara Chappaz, de la French Tech au secrétariat d’État à l’IA et au numérique
- Marc Ferracci hérite des télécoms : « Zut, on a oublié quelqu’un, ce sera toi »
Le premier conseil des ministres se tiendra le 3 janvier à 10 heures, a précisé l’Élysée.
Voici enfin la liste complète des 14 ministres de plein exercice :
- Elisabeth Borne : ministre d’État, ministre de l’Éducation, de l’Enseignement et de la Recherche ;
- Manuel Valls : ministre d’État, ministre des Outre-mer ;
- Gérald Darmanin : ministre d’État, garde des sceaux, ministre de la Justice ;
- Bruno Retailleau : ministre d’État, ministre de l’Intérieur ;
- Catherine Vautrin : ministre du Travail, de la santé, des solidarités et des familles ;
- Eric Lombard : ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique ;
- Sébastien Lecornu : ministre des Armées ;
- Rachida Dati : ministre de la Culture ;
- François Rebsamen : ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation ;
- Jean-Noël Barrot : ministre de l’Europe et des affaires étrangères ;
- Agnès Pannier-Runachier, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche ;
- Annie Genevard : ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;
- Laurent Marcangeli : ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification ;
- Marie Barsaq : ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative ;
Le 23 décembre à 20h02
Commentaires (28)
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Abonnez-vousModifié le 23/12/2024 à 20h40
Un des rares à tirer la sonnette d'alarme, 10 ans trop tard mais il le fait, face à l'océan obscène d’autosatisfaction de la part de ceux qui ont détruit le secteur spatial français, qui ont expliqué et répété que Musk allait échouer, puis ont nié méthodiquement le succès évident du réutilisable, tout ça pour justifier de ne surtout rien changer et surtout continuer comme avant. Certains ont même osé présenter Ariane 6 comme un succès alors que le projet a été un gouffre ruineux qui a pris le temps et les ressources qui auraient du être alloué à un lanceur réutilisable et moins cher.
Aujourd'hui à 11h55
Pas de dotation = pas de révolution.
C'est les états membres qui au final choisissent. Musk a la particularité d'être seul aux commandes.
Le réutilisable est moins cher uniquement avec beaucoup de lancement.
SpaceX aurait l'avantage du prix pour siphonner les contrats européens.
Ariane 6 un gouffre ?? C'est quoi la SLS alors ?
Aujourd'hui à 17h33
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Modifié le 24/12/2024 à 09h36
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Hier à 21h41
On prend les mêmes et on recommence. Des fois que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets.
Aujourd'hui à 00h11
Aujourd'hui à 10h10
Aujourd'hui à 13h38
Aujourd'hui à 00h43
... et en France, c'est yolo, pas de majorité, on s'en fout, pas de programme non-plus. Juste le mec qui a déclenché les législatives et qui choisi un premier ministre comme ça, hop, chargeant ce dernier de balancer un casting au pif pour mettre sur les fauteuils, et puis on jette ça sur le mur en espérant que ça colle... eeeeeet .... ben ça marche plus non-plus des masses...
Quelle époque formidable...
Aujourd'hui à 10h16
l'extrême centre promeut donc :
-un traître qui tourne sa veste quand il perd une primaire
-une femme qui déteste la démocratie et impose des lois impopulaires
-un raciste qui considère que les descendants d'immigrés régressent à leurs origines ethniques
-un homme qui échange des services sexuels contre des services administratifs
-un menteur affirmant que le vin ne conduit personne aux urgences
j'imagine que ce que l'innocent de la république considère comme les valeurs clés de ses sujets
Aujourd'hui à 13h39
Aujourd'hui à 11h49
1- 30+ % des voix ce n'est pas une majorité absolue
2- Négocier ne veut pas dire appliquer son propre programme mais faire un mix entre plusieurs programmes
3- On ne fait pas de la politique pour son ego mais pour aider ses prochains.
Bref au niveau de la situation actuel, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
Le pompon pour chacun des 2 extrêmes qui rivalisent de populisme et de yakafokon.
Aujourd'hui à 12h28
Vu l'incompétence de la constitution à résoudre une telle situation, il ne reste que la bonne volonté, et elle fait cruellement défaut, surtout dans un système où la personne qui prend la responsabilité de dissoudre l'assemblée ne remet pas son poste en jeu en le faisant.
Mais bon, en Belgique aussi on commence à avoir ce phénomène de manière récurrente où le yakafokon bloque la concertation, et même si à la base nous sommes théoriquement mieux équipés constitutionnellement, les postures des uns et des autres peuvent aussi amener à un blocage en cas de divergence profonde et de minorités garanties de blocage (et avec notre cirque francophone/néerlandophones, on est servis).
Il n'y a rien à faire, pour avoir un gouvernement légitime et de plein exercice, il faut une volonté et un sens de l'état qui manquent de plus en plus en Europe.
Aujourd'hui à 08h02
Modifié le 24/12/2024 à 16h42
Aujourd'hui à 08h19
Non pas que je doute qu'ils soient omniscients (en fait si je doute), mais bon...
Et puis Valls, franchement, quelle drôle d'idée d'être aller chercher ce gars... Pour l'outre-mer en plus, comme s'ils avaient pas assez souffert...
Aujourd'hui à 11h16
La différence c'est qu'en politique, tu es déjà jugé mauvais par la moitié des Français, sans rien faire, avant que tu ne fasses quoi que ce soit, juste parce que tu es dans un camp ou un autre... (je ne parle pas forcément pour ceux du nouveau gouvernement heinn...).
Modifié le 24/12/2024 à 11h33
Ministre sans légitimité, c'est la nouvelle tendance 2024.
Ministre sans crédibilité, c'est absolument nécessaire pour le poste dans l'actuel gouvernement: aucun politicien convaincu d'avoir encore un avenir national devant lui ne se prêterait à cette mascarade.
Aujourd'hui à 11h53
Un bon politique est quelqu'un de généraliste, qui ecoute ET comprend les sujets. Mais surtout qui sait s'entourer de techniciens compétents dans un domaine.
Si tu veux un parallèle c'est un chef d'orchestre. On ne demande pas à un chef d'orchestre de savoir jouer de chaque instrument, mais de savoir faire travailler les musiciens ensembles.
Aujourd'hui à 12h54
Et même, une personne compétente dans un domaine peut aussi s'avérer catastrophique dans la gestion de ce dernier. On peut être bon technicien et mauvais gestionnaire ou commercial. Et ça induit également un énorme risque de biais, voire de posture descendante contre productive.
Bref, ça demande de savoir prendre de la hauteur et du recul. Ça manque cruellement en ce moment.