États-Unis : la majorité des influenceurs sont des hommes, plus souvent conservateurs
Le 19 novembre à 17h25
2 min
Société numérique
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Une nouvelle étude du Pew Research Center, qui fournit de nombreuses études statistiques sur la population des États-Unis, donne une image plus précise du paysage local de l’influence en ligne (comprise comme concernant les personnes suivies par plus de 100 000 abonnés sur Facebook, Instagram, TikTok, X ou YouTube).
Alors qu’un adulte sur cinq (et 37 % des moins de 30 ans) déclare, aux États-Unis, recevoir régulièrement son actualité de la part d’influenceurs sur les réseaux sociaux, 85 % de ces derniers sont présents sur X, 50 % ont un compte Instagram et 44 % une chaîne YouTube.
Parmi cette population d’influenceurs, les deux tiers sont des hommes, et une majorité relative (27 %) se déclarent explicitement conservateurs, Républicains ou pro-Trump (contre 21 % qui se déclarent explicitement libéraux, Démocrates ou pro-Harris).
Pour conduire son étude, le Pew Research Center a sondé plus de 10 000 adultes états-uniens, étudié en profondeur la production d'un panel de 500 influenceurs d’actualité populaires, choisis à partir de la production de 28 000 comptes sur les réseaux sociaux.
Ces résultats sont cohérents, en termes de genre, avec les constats dressés par le Haut Conseil à l’Égalité sur la sous-représentation des femmes et la surreprésentation des hommes dans la sphère française de l’influence. Les chiffres manquent, en revanche, pour dresser une cartographie politique plus précise de ces créatrices et créateurs.
Le 19 novembre à 17h25
Commentaires (18)
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Abonnez-vousLe 19/11/2024 à 18h07
Et je ne parle pas de trucs qui vibrent, ni de produits à s'étaler sur la frimousse.
Le 19/11/2024 à 18h32
Le 21/11/2024 à 09h22
Dans les catalogues papiers types La redoute ou les 3 suisses, ils appelaient ça des masseurs de joue.
Le 21/11/2024 à 14h29
Le 19/11/2024 à 18h47
Remarque : la majorité 52 % ne se positionnent pas politiquement.
Modifié le 19/11/2024 à 21h40
Le 19/11/2024 à 22h06
Le 20/11/2024 à 08h28
Les mots ont un sens et si les gens ne le comprennent pas on ne peut pas faire grand chose.
Après il existe d'excellents comptes sur les réseaux sociaux qui font du bon boulot pour vulgariser et diffuser l'actualité.
Et a contrario, il existe pas mal de médias traditionnels pour qui l'actualité se cantonne aux faits divers les plus anxiogènes possibles.
Et vice versa: des comptes sur les réseaux sociaux toxiques et de très bons médias traditionnels.
Bref, c'est comme pour tout: la source de l'information ne présage pas forcément de la qualité de celle-ci.
Le 21/11/2024 à 09h56
Sur Wikédia (qui n'est pas une source mais un indice)
On peut lire : "... Le Pew Research Center est connu pour son Pew-Templeton Global Religious Futures project3. Ce projet analyse les changements religieux mondiaux et leurs effets sur les sociétés, avec des études approfondies sur plus de cent.
Et l'abstrace de l'étude : On peut lire "[...]The project includes three different research components: a nationally representative survey of U.S. adults conducted through Pew Research Center’s American Trends Panel (ATP)[...]
et plus loin [...]
Everyone who completed the survey is a member of the Center’s ATP, a group of people recruited through nationa[...]
bien l'étude semble avoir été faite de manière fiable.
J'ai quand même un apriori.
Modifié le 21/11/2024 à 11h21
Le 22/11/2024 à 11h30
Et j'ai essayé de me renseigner avant d'emmerttre mon (humble ou inutile - choisisez ce qu'il vous plaira) avis.
Pour faire une analogie, mon sentiment serait identique de lire une étude du Vatican sur l'usage du l'abstinance.
Même avec une methode rigoureuse, j'aurai quand même un sentiment de "biais".
Modifié le 22/11/2024 à 12h37
Le Vatican organise des synodes, c'est un peu différent puisque l'enjeu est de délibérer de ce que doit devenir l'Eglise catholique romaine.
Littéralement, think tank se traduit par réservoir d'idées, groupe de réflexion
Le 22/11/2024 à 13h32
Et les "think tank" sont les vrais influenceurs car ils font surtout du travail de "Lobbying".
Modifié le 25/11/2024 à 16h02
Attention, le Pew Templeton project me semble plutôt être un sous-projet mené par le Pew Research Center avec la John Temple Foundation, cf ici
Le Pew Research Center est une institution plus large, spécialisée dans la statistique. Leur présentation est par là.
Modifié le 26/11/2024 à 13h23
Mon sentiment (donc pleinement subjectif) est que j'ai beaucoup de mal avec ce types de sondages (de bases).
Je me sens quand même mal à l'aise à le prendre de manière neutre.
Peut-être que comme bcp, à force de manger des "couleuvres", j'ai une sorte de déviance de base.
Un peu comme quand qlq'un à besoin de préciser :"je ne suis pas [chosir le défaut - sexiste ; raciste etc.) . Je me dis souvent :" Alors bcp t'as besoin de le précisé.
Pour completer mon opinion (et donc tjrs subjectif) même si les données et le traitement de celle-ci ont ét faite de manière (apriori) scientifique et neutre.
Les données viennent d'un sondage et non d'une mesure.
Et suivant la question que vous posez vous pourriez-vous avoir des réponses oposées.
Exemple caricaturale :
Etes-vous contre la peine de mort : Probable majorité de oui, je suis contre la peine de mort.
Si on arretait le meutrier et violeur de votre enfant, souhaiteriez-vous qu'il soit condamné à mort : Probable majortié de : Oui je suis pour la peine de mort.
Même si l'échantillion de la population pour laquelle la question à été posée (parmi celle du dessus), est importante et "représentative" (en terme d'éthnie, sexe, age etc.) et que l'établissement de l'étude est tenu de manière très professionnelle. Vous obtiendrez une conclution bien différente.
Doit mon scepticisme aprio, et peut être à tord.
Le 26/11/2024 à 14h22
Après, leur publication/tenue fournit tout de même une information (ça, c'est la raison pour laquelle on en couvre certains/pour laquelle j'en ai fait une brève ici).
Si un sondage tout seul ne suffit pas à se faire un avis, il peut en revanche être pris comme un indice d'une tendance globale ou un contre-exemple d'une tendance qui semble se dégager. C'est la raison pour laquelle j'ai fait un parallèle avec l'étude du HCE dans cette brève.
Modifié le 21/11/2024 à 11h24
Je ne suis pas sûr que les infos soient bien fiables d'ailleurs car aux USA, les plus populaires sont aussi des femmes : Taylor Swift, Selena Gomez etc...
Le 21/11/2024 à 11h52