L’association « Tous Pour la Musique » qui réunit les principales représentations professionnelles de la musique (Adami, Sacem, la SACEM, la SCPP, etc.) exprime « ses plus vives inquiétudes face aux conséquences économiques de la crise sanitaire liée au Covid-19 ».
En cause ? Les annulations en cascade des concerts, festivals et autres spectacles. « L’interdiction des rassemblements de plus de 1 000 personnes, annoncée dimanche soir, porte un coup de frein extrêmement brutal à nos activités, à l’aube de la période la plus dynamique sur tous les territoires ».
« Les premières mesures annoncées fin février, concernant les rassemblements de plus de 5 000 personnes, ont déjà impacté l’ensemble de notre écosystème, avec une baisse de 50 % des ventes de billets par rapport à la même période, l’an dernier ».
Elle en appelle à une « aide économique et financière exceptionnelle des pouvoirs publics pour les professionnels du spectacle vivant dont les revenus et les emplois sont lourdement menacés ».
Commentaires (60)
#1
Mais quelle mafia c’est pas possible
#2
Qu’ils regardent dans leurs poches, ils en trouveront de l’argent vu comment ils se gavent depuis des années.
#3
C’est vrai que les assurances et autres ne suffisent plus … faisons en sorte que ce soit le contribuable qui paie encore une fois …
#4
Qu’ils piochent dans leur manne RCP. Au moins pour une fois l’argent sera un peu redistribué aux artistes, et pas seulement aux profiteurs de droit.
#5
Ben voyons, les sangsues de la culture sont de sortie.
#6
Et mon aide à moi, c’est non ?
#7
Je suis du même avis. OK pour soutenir les artistes (et pas seulement les plus populaires), mais par contre, qu’ils commencent déjà à redistribuer leur argent …
#8
Que l’État aide d’abord les petits commerçants, les particuliers dans le besoin plutôt que ses vautours.
#9
Tout le monde est impacté, pas seulement la musique.
Alors pourquoi les aider plus que d’autres ? Les seules filières qu’il faut réellement aider sont celles qui sont indispensables : hopitaux, agriculture, etc. L’industrie musicale doit apprendre à se débrouiller seule en temps de crise, c’est du loisir, pas du vital.
#10
In-croy-a-ble
#11
“Elle en appelle à une « aide économique et financière exceptionnelle des pouvoirs publics pour les professionnels du spectacle vivant dont les revenus et les emplois sont lourdement menacés ».”
Il y a un truc que je ne comprends pas ….
Concernant les emplois, il n’y a pas un système de chômage technique pour les intermittents du spectacle ?
Il n’y a pas d’assurances pour ces mêmes spectacles ?
A moins qu’il n’y ait une clause bloquant l’assurance en cas d’épidémie ou cas de force majeur ?
Ils n’ont qu’à piocher dans les revenus de la RCP…
#12
Oui il faut les aider!
" /> suis déjà loin, très loin
Surtout qu’une icône de notre cheptel de chanteur est maintenant malade.
Le grand michel sardou est atteint du conemaravirus
ok
#13
Vive, une nouvelle taxe pour aider le secteur !
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#14
Notre système de santé subit une crise majeure et s’inquiète
de pouvoir garder les malades en vie (le
nombre de morts a juste triplé ces 2 derniers jours en France hein) et ces gens
là viennent pleurer pour leur sous …
C’est honteux.
#15
Qu’ils crèvent. Tous.
#16
Ils ont bien raison. On en fait des caisses avec ce coronavirus, avec des interdictions hallucinantes de rassemblements. Encore une fois, la peur est utilisée pour restreindre l’activité des populations et quand je lis les commentaires je me dis qu’ils y en a encore beaucoup qui ont mordu à l’hameçon. Arrêtez donc de flipper pour un oui ou pour un non… ça devient pathétique là.
Musiciens, artistes de rue, intermittents du spectacles, etc… font leur activité de l’année durant les beaux jours. S’ils ne peuvent pas excercer à cause d’interdictions ridicules dictées par une peur infondée, normal qu’ils soient dédommagés.
Je n’ai absolument pas peur de ce virus.
#17
Bande de batards
#18
#19
Comme tous le monde ici, je n’ai qu’un mot : honteux
#20
Ils veulent faire chanter le gouvernement. Logique en matière d’exception française. :(
#21
#22
M’étonne pas d’eux.
#23
Ils ont jamais honte, c’est incroyable. C’en est presque beau, une vraie mafia
#24
c’est pas le problème ici en fait.
Ce qui est reprocher c’est que dans le contexte global ils ne sont pas forcément mieux ou moins bien lotis que d’autres, et le fait d’aller réclamer du soutient de l’état dans ce contexte devient relativement outrageant il faut l’admettre.
#25
Qu’ils voient ça avec leur ministre 
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#26
Faut pas lui répondre à lui.
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Je l’ai filtré et chaque commentaire qu’il poste est une connerie.
#27
cigale/fourmi, tout ça toussa …
#28
Ce ne sont pas les artistes ou les labels les plus touchés dans ce cas, mais les salles, les boites qui conçoivent et montent les scènes, les roadies.
Toutes les boites dans ce secteur sont touché, pas que les spectacles musicaux, mais les conférences, salons et autres événements publiques, et ça représente bcp de monde du coup.
#29
Non, il n’y a pas de chômage technique pour les intermittents.
Si une production est annulée avant qu’elle ne débute, ton contrat n’est tout simplement pas signé. Donc ce sont des jours chômés, qui sont indemnisés normalement par Pôle Emploi. L’inconvénient, c’est que tu ne gagnes pas les heures prévues pour le renouvellement de ton statut.
Si c’est annulé en cours de production, c’est un cas de force majeure donc idem, ton contrat s’arrête.
Si tu es malade, il est tout de suite mis fin à ton contrat (c’est dans la convention collective).
L’assurance en cas d’annulation ne concerne que la salle et l’organisateur (producteur) du concert.
Ceci pour un intermittent du spectacle lambda. Pour Madonna & consort ça doit fonctionner autrement ^^
Il y a, de façon certaine, d’autres secteurs qui ont d’urgence besoin d’aide, notamment le secteur médical. Mais le secteur musical est face à une situation particulière : l’état lui interdit de pouvoir travailler (en partie). Pas de méprise, ce n’est pas une critique.
Du coup la situation doit être délicate pour les “petits” : ceux qui ne sont pas intermittents et voient leur salaire diminuer, et pour ceux qui sont juste à la limite pour leur statut : si la crise devait durer plusieurs mois, le manque à gagner d’heures pourrait leur faire perdre leur statut.
Si j’ai comme beaucoup ici une bien mauvaise image de la Sacem et de ses copains, il ne faut pas perdre de vue que ce sont aussi des représentants de la profession…
#30
#31
D’accord pour leur filer du fric. En échange, nationalisation.
Faut arrêter de déconner à un moment.
#32
http://www.legorafi.fr/2020/03/11/le-coronavirus-sauve-plusieurs-milliers-de-per…
#33
et puis ça permet d’avoir potentiellement un recadrage ou de confronter un point de vue différent aux personnes qui accorderaient aveuglément du crédit à ses propos.
#34
Donc ce qu’il faut faire, c’est soutenir le régime des intermittents du spectacle, car ils se retrouvent sans boulot.
Il faut prolonger leurs droits d’autant que l’interdiction dure au minimum, ce qui permettra qu’ils ne finissent pas à la rue.
Par contre, les sociétés habituelles qui se gavent et pleurent tout le temps, bah, on en reparle quand vous vous placez en cessation de paiement, on vous aidera si l’argent n’a pas disparu pour d’autres raisons.
#35
Et l’aide à toutes les sociétés d’évènementiel, aux salles de spectacle, aux organisateurs, aux techniciens, aux artistes ?
#36
Mais comment veulent-ils être perçus autrement que comme des rapaces, avec de tels réflexes…
#37
Ils croient à la mouche qui pète ???
Non mais, ils raquettent déjà un pognon de folie sur les supports !
#38
oui, c’est en effet une industrie
… sauf quand ça les arrange d’être rangés dans la case culture.
#39
Comme à chaque sursaut, tous les crevards, ceux qui refusent l’impot en tête, vont défiler pour faire l’aumone.
Fini de proposer des milliards pour notre dame (ce n’était de toutes façons qu’une annonce ), les milliardaires vont mendier.
Si ceux qui dépendent des revenus boursiers étaient des retraités, on leur cracherait à la face.
#40
Doucement, le sujet n’est pas que les méchants ayant-droits, c’est aussi tout l’écosystème autour. Le périmètre impacté c’est aussi toutes les boites de prod qui font dans l’évènementiel.
Ma petite sœur (intermittente) vient de perdre son emploi ce matin.
#41
http://www.legorafi.fr/2020/03/11/le-coronavirus-sauve-plusieurs-milliers-de-per…
Il est où le virus il est où ?
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Le ministre de la culture étant atteint par le virus, ces vautours choisissent parfaitement le moment pour agir.
#47
Justement, si c’était pas les ayant droit qui font cette demande, personne râlerait.
#48
moi aussi je demande une aide!
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#52
Si il faut commencer a sur-aider ceux qui sont obligé de rester chez eux alors comment va t’on faire pour ceux qu’on oblige a sortir et qui prennent des risques pour les autres?
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Ces gens la devraient juste être très heureux d’encore trouver des personnes a leur service a un tarif “habituel”.
Le concept d’un virus redoutable inclus des modèles d’interaction sociaux-économique sûrement inattendus , et les discours “rien a craindre” et “interdiction de” ne sont pas conciliable.
PS: Et merde j’ai raté mon rappel de vaccin contre la grippe…depuis ma naissance.
#53
#54
Si ce truc passe, c’est toute les entreprises de l’événementiel qui vont demander une aide à l’état, sans compter les boites qui organisent des compétitions avec une tonne de participants (Jeux vidéo, billard, poker…)
Si la SACEM obtient gain de cause, on va être beaucoup à venir toquer à la porte.
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#56
Ils osent vraiment tout, ces gens-là !
#57
Tu as lu tout son message (surtout son premier paragraphe plutôt complotiste) ou juste la dernière phrase qui était citée ?
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#59
Ce qui m’a le plus interpellé dans son message, c’est ça : On en fait des caisses avec ce coronavirus, avec des interdictions hallucinantes de rassemblements. Encore une fois, la peur est utilisée pour restreindre l’activité des populations . Et c’est cela qui m’a fait réagir. Cela prouve qu’il n’a pas compris le problème et ne croit pas ce qui est conseillé de faire. À partir de là, il est dangereux.
#60
Si seulement le Covid-19 pouvait nous débarrasser de ces vautours
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