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Changement climatique : les résultats (inquiétants) des nouvelles simulations françaises pour 2100

Changement climatique : les résultats (inquiétants) des nouvelles simulations françaises pour 2100

Le 18 septembre 2019 à 09h36

La communauté internationale en climatologie travaille sur des simulations du climat, aussi bien passé que futur. Les conclusions « contribueront de manière majeure au premier volet du sixième rapport d’évaluation du Giec, dont la publication est prévue en 2021 ».

Les Français (avec des chercheurs du CEA, de Météo-France et du CNRS) viennent de rendre leur copie et « leurs nouveaux modèles prévoient notamment un réchauffement plus important en 2100 que les versions précédentes », en particulier pour les scénarios les plus pessimistes :

« Selon le scénario le plus "pessimiste" (SSP5 8,5 – croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles), l’augmentation de la température moyenne globale atteindrait 6 à 7 °C en 2100, soit 1 °C de plus que dans les précédentes estimations. Seul l’un des scénarios socio-économiques (SSP1 1,9 – marqué par une forte coopération internationale et donnant priorité au développement durable), permet de rester sous l’objectif des 2 °C de réchauffement, au prix d’efforts d’atténuation très importants et d’un dépassement temporaire de cet objectif au cours du siècle. » 

Pour arriver à ces résultats, le CEA explique que d'importants moyens informatiques ont été déployés : « 500 millions d’heures de calcul assurées par les supercalculateurs de Genci et de Météo-France, 20 Pétaoctets de données générées ». Le bilan carbone de l'opération n'est pas mentionné.

Une conférence de presse a été diffusée en direct pour l'occasion, son replay est disponible par ici.

Le 18 septembre 2019 à 09h36

Commentaires (74)

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Ca reste de la prospective, c’est à dire toutes choses égales par ailleurs. Or il se passe beaucoup de choses aujourd’hui dans l’innovation et qui vont nous éviter ces scénarios catastrophes : technologies de captation du CO2, nouvelles sources d’énergie, nouveaux matériaux, meilleurs connaissances du vivant qui permet de meilleurs rendements agricoles bio, etc… Sans parler de toutes les initiatives déjà à l’oeuvre aujourd’hui et qui sont relatifs à un changement de mode de vie (tri sélectif, recyclage, reboisement, protection de la biodiversité, circuits alimentaires courts, mobilité douce, etc…).



Bref, je ne suis pas inquiet pour le futur. D’autant plus que ce type de prospective nous permet de prendre conscience de certaines choses et donc de réagir à temps. Ce que nous faisons. Après, pour ceux qui rêvent d’un effondrement pour prendre une revanche sociale, ça c’est autre chose…

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Pour aller dans ton sens, il suffit de reprendre le film d’Al Gore du début du siècle.

Rien ne s’est passé. L’alarmisme c’est bien, ça fait prendre conscience, mais au final, ce n’est que ça. Il vaut mieux s’intéresser aux personnes qui s’occupent sérieusement de ces sujets avec de vrais solutions.

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Personnellement, j’ai un avis beaucoup plus pessimiste. Je n’ai pas l’impression qu’il existe de réelles avancées dans nos sociétés pour lutter ne serait-ce que contre le réchauffement climatique. On sait d’où viennent les gaz à effet de serre et qui les produit. Et on sait très bien comment les limiter ou comment changer les mentalités. Au delà même de la revanche sociale, il faut savoir ce que l’on veut : un effondrement de nos civilisations avec toutes les conséquences que l’on connait, ou un avenir pour nos enfants ? Je n’ai pas d’enfant, mais j’aimerai bien que mes nièces puissent vivre à peu près correctement.

Quand je vois à quel point c’est la croix et la bannière pour faire évoluer les modes de vie au sein de ma famille, de mes amis, ou de mes collègues (qui pourtant travaillent à MF justement !), et qui sont des gens intelligents, je me dis que 7° ce n’est pas beaucoup … Dernier débat en date et qui a failli tourner au pugilat : introduire une dose de tri lors de nos parties de jeu de rôle (verre, carton, déchet végétaux).

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Et se déplacer en voilier ?

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M’enfin ! a écrit :



Ca reste de la prospective, c’est à dire toutes choses égales par ailleurs. Or il se passe beaucoup de choses aujourd’hui dans l’innovation et qui vont nous éviter ces scénarios catastrophes : technologies de captation du CO2, nouvelles sources d’énergie, nouveaux matériaux, meilleurs connaissances du vivant qui permet de meilleurs rendements agricoles bio, etc… Sans parler de toutes les initiatives déjà à l’oeuvre aujourd’hui et qui sont relatifs à un changement de mode de vie (tri sélectif, recyclage, reboisement, protection de la biodiversité, circuits alimentaires courts, mobilité douce, etc…).



Bref, je ne suis pas inquiet pour le futur. D’autant plus que ce type de prospective nous permet de prendre conscience de certaines choses et donc de réagir à temps. Ce que nous faisons. Après, pour ceux qui rêvent d’un effondrement pour prendre une revanche sociale, ça c’est autre chose…





C’est franchement pas gagné.



Je suis d’un naturel optimiste donc je n’irai pas dire que tout est foutu. Mais tant qu’on cramera du fossile (ce que l’on fait de plus en plus année après année tout de même, aucune baisse en vue) :

1 - on émet de plus en plus de CO2, au risque d’atteindre un point d’emballement où le réchauffement lui même serait la cause de l’émission de plus de CO2.

2 - on continue d’avoir des modèles de société extrêmement dépendants de ces énergies, ammenées à disparaître à un moment ou à un autre.



C’est pas tout le bullshit et la paranoïa autour du nucléaire qui va arranger nos affaires, et quand bien même, il faudrait construire un paquet de centrales pour compenser le pétrole dans nos sociétés.


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Tu ne crois pas si bien dire, c’est une piste envisagée sérieusement pour diminuer les émissions de fret maritime :https://detours.canal.fr/nantais-inventent-cargo-a-voile-40-polluant/ ouhttps://www.20minutes.fr/economie/2555955-20190704-video-nantes-deux-premiers-ca…

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Chacun a les plans de comm qu’il veut.

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Buffort a écrit :



Dernier débat en date et qui a failli tourner au pugilat : introduire une dose de tri lors de nos parties de jeu de rôle (verre, carton, déchet végétaux).







Tu as conscience que l’effet du tri sur le réchauffement climatique global est extrêmement faible ?


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Et personne n’a posté l’obligatoire XKCD sur le sujet ? Rhoooo…



https://xkcd.com/1732/

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Le problème de ce genre de comm’, c’est qu’on en parle toujours au futur : en 2020, 2050, 2100. Ca ne parle pas aux gens. Ca fait un peu prophétie alarmiste (des articles sur ça j’en lis 10 par semaine), ça reste sujet à polémique (car on peut discuter des moyens de l’étude, etc.), donc ça n’a pas l’effet escompté. Ca n’excite que les écolos intégristes.

 

Alors que si on avait des chiffres d’aujourd’hui, par rapport au passé, ça permettrait de mieux voir l’évolution de la température.

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M’enfin ! a écrit :







Bref, je ne suis pas inquiet pour le futur. D’autant plus que ce type de prospective nous permet de prendre conscience de certaines choses et donc de réagir à temps. Ce que nous faisons. Après, pour ceux qui rêvent d’un effondrement pour prendre une revanche sociale, ça c’est autre chose…





Ça fait 30 ans que le GIEC alerte sur les problématiques de changements climatiques, leurs conséquences et des solutions pour les limiter.

Ça fait 30 ans que les États, politiques et industriels s’en foutent et continuent de polluer de plus en plus chaque année.

 

Tu es sur de la “prise de conscience” et de ne pas être inquiet pour le futur?



 



jpaul a écrit :



C’est pas tout le bullshit et la paranoïa autour du nucléaire qui va arranger nos affaires, et quand bien même, il faudrait construire un paquet de centrales pour compenser le pétrole dans nos sociétés.





Le problème du nucléaire, c’est le lobbying qui en est fait et qui fait croire n’importe quoi aux gens.

Le nucléaire n’est pas une solution à court terme.

 Ça pourrait l’être à long terme si et seulement si:

  - il n’y avait pas d’évolution dans les autres secteurs de l’énergie

  - il y avait la possibilité de réduire la radioactivité des déchets nucléaires à moins d’une dizaine d’année.



Autrement, il est illusoire de croire que le nucléaire nous aidera

 


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Ça c’est un discours d’occidental pour qui “ça va” (pour l’instant).

Parce que ne pas être inquiet pour le futur quand on est d’Afrique sub-saharienne, d’Amérique Latine ou d’Asie du sud et du sud-est (en gros l’écrasante majorité de la population mondiale), c’est autre chose.

Surtout que c’est déjà présent chez eux (actuellement il y a 200 millions de réfugiés climatiques, Jakarta est inondée, les glaciers des Andes disparaissent, etc…).



Et il faut avoir en tête que lorsque “ça va” c’est qu’on fait partie d’un groupe qui fait le maximum pour défendre ses propres intérêts au détriment des autres.

Vu la violence que ces groupes sont capables de faire (cf. l’Histoire) et celle d’un dérèglement climatique pour lequel beaucoup des êtres vivants (dont nous) n’auront le temps de s’adapter, je n’arrive pas être aussi optimiste.



Ajoute à ça le déni de l’ampleur du phénomène : NXI qui se permet de critiquer le messager (Le bilan carbone de l’opération n’est pas mentionné)  alors que ça fait x fois que plusieurs ici incitent NXI à stopper ces mises en avant de gadgets électroniques via Amazon ;  ça montre la complexité de la situation avec une grande latence des prises de conscience et de la mise en place de “solutions” alternatives (qui existent).



Que ça n’empêche pas d’agir. Mais j’ai l’impression que l’idée est plus de ne pas participer à ce merdier que d’atteindre un (inatteignable) objectif commun bénéfique au plus grand nombre.

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m’en fout, je serais mort et incinéré à cette date. <img data-src=" />

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Marrant, il y avait le même discours dans les années 70. Avec les effets que l’on connait.

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Rha mais non, ton incinération va produire du CO2 …

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Pour pouvoir faire quelque chose, il faut être socialement stable. Pour être socialement stable, il faut être économiquement stable. Pour être économiquement stable, il faut être concurrent. Pour être concurrent, il faut se battre avec au moins les mêmes avantages que les autres. Or l’écologie est un désavantage.



On voit bien que les USA, voyant leur hégémonie se casser la gueule face à la Chine, parmi leur première mesure pour accélérer leur pas, c’est d’abandonner l’écologie (Trump est le résultat de cette prise de conscience que les USA sont en train de perdre leur statut de maître du monde).

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Et pourtant, pour le GIEC (et pour moi), le nucléaire peut être une solution de “court” terme pour réduire drastiquement les émissions de GES&nbsp; (la moitié est produite par des centrales électriques au charbon) en attendant la généralisation des énergies renouvelables.



Le problèmes des déchets à vie longue et moyenne sera à gérer effectivement (envoie dans l’espace ?) mais cela peut se faire plus tard.



Perso et contrairement à certain ici je ne pense pas que l’on va y arriver. Cela se terminera en guerres multiples qui pourraient signer la fin de nos civilisations telles qu’on les connaît aujourd’hui.

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« 500 millions d’heures de calcul assurées par les supercalculateurs de Genci et de Météo-France, 20 Pétaoctets de données générées »



-&gt; et l’empreinte carbone des études sur le climat, on la calcule? :)



“CASSANTE INFORMATION : les travaux du GIEC, responsables de 50% de l’augmentation de la température globale!”


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M’enfin ! a écrit :



Ca reste de la prospective, c’est à dire toutes choses égales par ailleurs. Or il se passe beaucoup de choses aujourd’hui dans l’innovation et qui vont nous éviter ces scénarios catastrophes : technologies de captation du CO2, nouvelles sources d’énergie, nouveaux matériaux, meilleurs connaissances du vivant qui permet de meilleurs rendements agricoles bio, etc… Sans parler de toutes les initiatives déjà à l’oeuvre aujourd’hui et qui sont relatifs à un changement de mode de vie (tri sélectif, recyclage, reboisement, protection de la biodiversité, circuits alimentaires courts, mobilité douce, etc…).





Malheureusement tu rêves (sans vouloir être désagréable).

Rien que capter le CO2, c’est un processus énergivore et qui demande éventuellement des ressources en minerai ; et si on voulait capter une fraction significative du CO2 atmosphérique on n’aurait pas les moyens.

“nouvelles sources d’énergie” : il n’existe rien de tel.

“nouveaux matériaux” : ça peut permettre quelques progrès, mais on va aussi avoir le pic (ou plateau) des minerais, donc des matériaux.

Les rendements agricoles sont déjà bien élevés, pas sûr que la progression potentielle soit importante.

Et les initiatives dont tu parles, la plupart ne changent pas grand chose au problème de fond. Les ordres de grandeurs sont trop importants.







letter a écrit :



Pour aller dans ton sens, il suffit de reprendre le film d’Al Gore du début du siècle.

Rien ne s’est passé. L’alarmisme c’est bien, ça fait prendre conscience, mais au final, ce n’est que ça. Il vaut mieux s’intéresser aux personnes qui s’occupent sérieusement de ces sujets avec de vrais solutions.





Heu…

Justement, ça se passe : assèchement du pourtour méditerranéen, prévu par les modèles. Certains pensent même que ça a participé aux printemps arabes, suite aux mauvaises récoltes.







Jarodd a écrit :



Le problème de ce genre de comm’, c’est qu’on en parle toujours au futur : en 2020, 2050, 2100. Ca ne parle pas aux gens. Ca fait un peu prophétie alarmiste (des articles sur ça j’en lis 10 par semaine), ça reste sujet à polémique (car on peut discuter des moyens de l’étude, etc.), donc ça n’a pas l’effet escompté. Ca n’excite que les écolos intégristes.



Alors que si on avait des chiffres d’aujourd’hui, par rapport au passé, ça permettrait de mieux voir l’évolution de la température.





Effectivement, la presse devrait plus souvent montrer l’évolution jusqu’à aujourd’hui, c’est déjà assez frappant. Après, certains le font.


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js2082 a écrit :



Ça fait 30 ans que le GIEC alerte sur les problématiques de changements climatiques, leurs conséquences et des solutions pour les limiter.

Ça fait 30 ans que les États, politiques et industriels s’en foutent et continuent de polluer de plus en plus chaque année.

Tu es sur de la “prise de conscience” et de ne pas être inquiet pour le futur?





Le problème n’est pas “les États, politiques et industriels”, ce sont les citoyens. Le jour où il ne s’en foutront plus, les politiques et les industriels (via les politiques) suivront. C’est aussi simple que ça.

Sauf que les décisions à prendre sont hautement impopulaires, il n’y a qu’à voir la taxe carbone, indispensable pour décarboner l’économie.







js2082 a écrit :



Le problème du nucléaire, c’est le lobbying qui en est fait et qui fait croire n’importe quoi aux gens.





Si tu parles des anti-nucléaires, effectivement c’est un lobby assez néfaste, on le laisse dire n’importe quoi dans les médias et comme les journalistes sont mauvais en science :-( .

L’arrêt de Superphoenix sous Jospin, quelle décision idiote, tout ça pour faire plaisir aux pseudo-écolos de sa majorité.

Et là certains veulent arrêter des centrales nucléaires déjà amorties et qui sont entretenues, et qui produisent une électricité peu carbonée pour un coût correct.







js2082 a écrit :



Le nucléaire n’est pas une solution à court terme.

Ça pourrait l’être à long terme si et seulement si:

  - il n’y avait pas d’évolution dans les autres secteurs de l’énergie

  - il y avait la possibilité de réduire la radioactivité des déchets nucléaires à moins d’une dizaine d’année.



Autrement, il est illusoire de croire que le nucléaire nous aidera





Le nucléaire est non seulement une des rares méthodes pour produire beaucoup d’électricité avec un impact environnemental faible (que ce soit en CO2, en empreinte au sol ou en déchets générés).

Les déchets on sait les gérer, et ils sont dans un volume ridicule par rapport à n’importe quelle industrie.

Les autres secteurs de l’énergie, lesquels ? De façon réellement importante ?



Le nucléaire est une solution à long terme, voire très long terme avec les filières à surgénération, surtout que la France dispose déjà de 300 000 tonnes d’uranium fertile. Mais avec des choix politiques malheureux, on risque de passer à côté, pendant que les chinois et les russes font déjà de la recherche sur les surgénérateurs.







gg40 a écrit :



Et pourtant, pour le GIEC (et pour moi), le nucléaire peut être une solution de “court” terme pour réduire drastiquement les émissions de GES  (la moitié est produite par des centrales électriques au charbon) en attendant la généralisation des énergies renouvelables.





Mais les fameuses EnR ne peuvent pas remplacer le nucléaire, l’intermittence est un énorme frein.







gg40 a écrit :



Perso et contrairement à certain ici je ne pense pas que l’on va y arriver. Cela se terminera en guerres multiples qui pourraient signer la fin de nos civilisations telles qu’on les connaît aujourd’hui.





Je pense un peu comme toi.

C’est trop difficile (pour tout le monde, moi le premier) de renoncer à notre confort actuel, acquis grâce à l’énergie pas chère et utilisée depuis 200 ans (environ).


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js2082 a écrit :



Ça fait 30 ans que les États, politiques et industriels s’en foutent et continuent de polluer de plus en plus chaque année.







Ou alors que les solutions mises en place ne sont pas vraiment des solutions.

Exemple : les éoliennes et les panneaux solaires qui coûtent cher pour un impact écologique…nul voire négatif

 

Contre les CFC et le trou dans la couche d’ozone on a pris des mesures qui se sont révélées efficaces.



On a 2 États à problème. Pas de chance, c’est les deux qui émettent le plus Chine continentale et États-Unis. Les États-Unis nient le réchauffement climatique (aux dernières nouvelles, dites-moi si ça a changé), la RPC signe les accords de Paris mais ne les respecte pas, car perdre le moindre bout de point de croissance serait inacceptable pour le parti.





Le nucléaire n’est pas une solution à court terme.





Parce qu’on ne construit pas une centrale en un claquement de doigts. C’est une solution à moyen et long terme.





Ça pourrait l’être à long terme si et seulement si:

  - il n’y avait pas d’évolution dans les autres secteurs de l’énergie





Les fossiles vont toujours émettre du carbone, photovoltaique et éolien seront toujours du FATAL, restent les barrages et la biomasse. Insuffisant pour répondre à la demande. Ou alors on a une révolution dans le domaine du stockage qui permet d’emmagasiner des gigajoules et des gigajoules, ce qui semble improbable à moyen terme.







  • il y avait la possibilité de réduire la radioactivité des déchets nucléaires à moins d’une dizaine d’année.





    Mais c’est une option étudiée très sérieusement :https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/avec-le-laser-on-peut-reduire-la-radi…



    C’est encore à l’état de recherche, mais si on a la volonté et les moyens, c’est fort possible que cette piste trouve un aboutissement.



    Le vrai problème avec le nucléaire c’est l’utilisation dans des pays où le niveau de sécurité et de confiance n’est pas là. Exemple : qui construirait une centrale à Mogadiscio où des groupes islamistes seraient prêts à la faire sauter sans remords ? Qui vendrait des centrales nucléaires au Venezuela prêt à s’effondrer ou à l’Érythrée, prison à ciel ouvert ?


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OlivierJ a écrit :



Si tu parles des anti-nucléaires, effectivement c’est un lobby assez néfaste, on le laisse dire n’importe quoi dans les médias et comme les journalistes sont mauvais en science :-( .

L’arrêt de Superphoenix sous Jospin, quelle décision idiote, tout ça pour faire plaisir aux pseudo-écolos de sa majorité.





&nbsp;Superphenix n’a pas été arrêté à cause des écolos mais à cause du cout financier que ça représentait, des problèmes et incidents de construction entourant la centrale et du faible rendement qui n’aurait jamais permis d’équilibrer les comptes.



L’idiotie eut été de persévérer dans le gouffre qu’a représenté cette centrale.



&nbsp;





gg40 a écrit :



Et pourtant, pour le GIEC (et pour moi), le nucléaire peut être une solution de “court” terme pour réduire drastiquement les émissions de GES&nbsp; (la moitié est produite par des centrales électriques au charbon) en attendant la généralisation des énergies renouvelables.









OlivierJ a écrit :



Et là certains veulent arrêter des centrales nucléaires déjà amorties et qui sont entretenues, et qui produisent une électricité peu carbonée pour un coût correct.





Le nucléaire est non seulement une des rares méthodes pour produire beaucoup d’électricité avec un impact environnemental faible (que ce soit en CO2, en empreinte au sol ou en déchets générés).

Les déchets on sait les gérer, et ils sont dans un volume ridicule par rapport à n’importe quelle industrie.

Les autres secteurs de l’énergie, lesquels ? De façon réellement importante ?



Le nucléaire est une solution à long terme, voire très long terme avec les filières à surgénération, surtout que la France dispose déjà de 300 000 tonnes d’uranium fertile. Mais avec des choix politiques malheureux, on risque de passer à côté, pendant que les chinois et les russes font déjà de la recherche sur les surgénérateurs.





&nbsp;Et là, tu tombes dans le piège des lobbyistes du pro-nucléaire:

contrairement à leurs affirmations, le nucléaire n’est pas moins

polluant en termes de GES que les éoliennes ou

l’hydraulique.

&nbsp;

Plus précisément, en appliquant la méthode de l’ACV, l’impact du nucléaire est&nbsp; en termes de GES est plus important que l’éolien (terrestre et mer) et l’hydraulique. (rapport de l’ADEME 2015).

Si l’on cherche la petite bête, le nucléaire serait même plus polluant que le photovoltaïque: les émissions étaient estimées à 66 gr CO2/kWh en 2008 car prenant en compte un parc nucléaire général ancien.



&nbsp;Sachant que le nucléaire est soumis aux aléas de constructions (tous les derniers chantiers nucléaires ont posé des problèmes), aux problèmes de sécheresse et température (6 réacteurs arrêtes cet été en France), ainsi qu’à une durée de construction longue (7 ans en moyenne), problèmes auxquels n’ont pas à faire face les ENR, le nucléaire n’est pas la solution miracle annoncée.



&nbsp;



OlivierJ a écrit :



…l’intermittence est un énorme frein.





Effectivement.

&nbsp;

Au final, il n’y a pas vraiment d’autres solutions que de réduire notre consommation électrique


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OlivierJ a écrit :



Rien que capter le CO2, c’est un processus énergivore et qui demande éventuellement des ressources en minerai ; et si on voulait capter une fraction significative du CO2 atmosphérique on n’aurait pas les moyens.









Sur ce point, si la technologie évolue, c’est assez possible. Climeworks vient à peine d’être lancée et estime pouvoir diviser par près de 10 son prix.

Après je pense également qu’une bien meilleure solution pour capter le dioxyde de carbone s’appelle un arbre. Le reboisement à grande échelle n’est pas très technologique mais est plutôt efficace.

Évidemment, pour que ça ne nuise pas à la biodiversité, il faut alterner les essences et les entretenir correctement.


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Il faut arrêter de croire que d’hypothétique technologies ou nouvelles ressources pourront remplacer l’existant, en mieux.

Le pétrole devait remplacer le charbon ultra polluants et le bois surexploité. Aujourd’hui, on n’a jamais autant consommé de pétrole, de charbon et de bois. Et le nucléaire était aussi une solution “à la place de”.

&nbsp;

Comme le dit js2082: il faut arrêter le gâchis, consommer moins et partager plus.

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js2082 a écrit :



Et là, tu tombes dans le piège des lobbyistes du pro-nucléaire:

contrairement à leurs affirmations, le nucléaire n’est pas moins

polluant en termes de GES que les éoliennes ou

l’hydraulique.

 

Plus précisément, en appliquant la méthode de l’ACV, l’impact du nucléaire est  en termes de GES est plus important que l’éolien (terrestre et mer) et l’hydraulique. (rapport de l’ADEME 2015).

Si l’on cherche la petite bête, le nucléaire serait même plus polluant que le photovoltaïque: les émissions étaient estimées à 66 gr CO2/kWh en 2008 car prenant en compte un parc nucléaire général ancien.





Le chiffre de l’ADEME est faux pour la France : voir ici et ici







js2082 a écrit :



Sachant que le nucléaire est soumis aux aléas de constructions (tous les derniers chantiers nucléaires ont posé des problèmes), aux problèmes de sécheresse et température (6 réacteurs arrêtes cet été en France), ainsi qu’à une durée de construction longue (7 ans en moyenne), problèmes auxquels n’ont pas à faire face les ENR, le nucléaire n’est pas la solution miracle annoncée.







Perte de compétence après des dizaines d’années sans constructions, problème pas propre au nucléaire mais à toutes les industries en général…

Les panneaux photo ont aussi des problemes de rendement qui se casse la gueule avec la chaleur hein <img data-src=" />

20% 25% c’est quand tout va bien, pas de nuage, chaleur idéal, panneau propre, bref rarement le cas



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tazvld a écrit :



Pour pouvoir faire quelque chose, il faut être socialement stable. Pour être socialement stable, il faut être économiquement stable. Pour être économiquement stable, il faut être concurrent. Pour être concurrent, il faut se battre avec au moins les mêmes avantages que les autres. Or l’écologie est un désavantage.



On voit bien que les USA, voyant leur hégémonie se casser la gueule face à la Chine, parmi leur première mesure pour accélérer leur pas, c’est d’abandonner l’écologie (Trump est le résultat de cette prise de conscience que les USA sont en train de perdre leur statut de maître du monde).





c’est plus simple que ça : pour pouvoir “faire quelque chose”, il faut ne pas avoir autre chose à faire, comme par exemple trouver de quoi se remplir l’assiette au prochain repas. Les préoccupations environnementale sont pour les pays suffisamment riches pour que ce sujet ne soit pas un problème - en tout cas pas plus grave que choisir si tu veux manger des pâtes ou du riz.

&nbsp;



gg40 a écrit :



Et pourtant, pour le GIEC (et pour moi), le nucléaire peut être une solution de “court” terme pour réduire drastiquement les émissions de GES&nbsp; (la moitié est produite par des centrales électriques au charbon) en attendant la généralisation des énergies renouvelables.



Le problèmes des déchets à vie longue et moyenne sera à gérer effectivement (envoie dans l’espace ?) mais cela peut se faire plus tard.



Perso et contrairement à certain ici je ne pense pas que l’on va y arriver. Cela se terminera en guerres multiples qui pourraient signer la fin de nos civilisations telles qu’on les connaît aujourd’hui.





Les déchets ultimes, c’est depuis le début du nucléaire en France l’équivalent du contenu d’une piscine olympique, ils représentent 1 dé à coudre par français et par an. Il faut une solution pour eux… mais si on part du postulat que le CO2 est l’ennemi à abattre, se focaliser sur ces déchets ultimes pour rejeter le nucléaire, c’est un peu se tromper de combat.


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Le meilleur énergie est celle que l’on ne consomme pas effectivement.

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gwado a écrit :



Il faut arrêter de croire que d’hypothétique technologies ou nouvelles ressources pourront remplacer l’existant, en mieux.







Il ne faut pas croire aux solutions magiques, mais celles qui sont dans les cartons et pour lesquelles on a des connaissances scientifiques solides ?





Le pétrole devait remplacer le charbon ultra polluants et le bois surexploité.





D’office, le bois à brûler est de moins en moins utilisée, et la surface de forêt augmente (par chez nous en tout cas).

Pour le pétrole vs charbon, c’est effectivement difficile, par exemple dernièrement le soutien de Trump au pétrole de schiste a eu pour effet… une baisse des émissions, en raison du recul du charbon !





Et le nucléaire était aussi une solution “à la place de”.





D’office, toute l’électricité produite en nucléaire n’est pas produite en charbon, pétrole, ou gaz.





il faut arrêter le gâchis, consommer moins et partager plus.





ça veut dire quoi « partager plus » ? Ça ? En quoi ça va réduire les émissions ?

Émettre moins de gaz à effet de serre je suis totalement pour, l’idée de taxation carbone est efficace et transpartisane, il est tout à fait utile de la mettre en place.


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js2082 a écrit :



&nbsp;Superphenix n’a pas été arrêté à cause des écolos mais à cause du cout financier que ça représentait, des problèmes et incidents de construction entourant la centrale et du faible rendement qui n’aurait jamais permis d’équilibrer les comptes.



L’idiotie eut été de persévérer dans le gouffre qu’a représenté cette centrale.





Tu veux dire que le premier réacteur nucléaire de 4e génération au monde, construit 40 ans avant que le reste du monde ne réfléchisse sérieusement à cette 4e génération, a été un gouffre financier ? En même temps, c’est un peu le problème avec tous les prototypes, non ? Mais ils sont censés permettre de voir “en grandeur nature” les limites d’une technologie et les améliorations à y apporter pour la rendre intéressante à long terme.

Avec Superphénix, on a un peu raté le coche, les personnes qui l’ont construit sont à la retraite depuis belle lurette, les connaissances sont perdues. C’est clairement un coût net, parce-que la politique a décidé de ne pas profiter de cette expérience.


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anagrys a écrit :



c’est plus simple que ça : pour pouvoir “faire quelque chose”, il faut ne pas avoir autre chose à faire, comme par exemple trouver de quoi se remplir l’assiette au prochain repas. Les préoccupations environnementale sont pour les pays suffisamment riches pour que ce sujet ne soit pas un problème - en tout cas pas plus grave que choisir si tu veux manger des pâtes ou du riz.







Même pour les “pays riches”, l’écologie est une variable d’ajustement dans leur course à conserver leur place (on court pour rester statique par rapport aux autres, car tout le monde court). On ne peut pas risquer de tendre vers une situation absurde qu’un pays soit ruiné en poussant des mesure écologique forte mais très contraignante (ce qui peut arrivé assez rapidement, il suffit de quelques mauvaises notes chez des agences de notations), mais qui pour se remettre sur pied devra faire machine arrière sur leur mesure.



L’exemple des USA est assez typique : l’écologie est passé au dernier plan car ça sera se tirer une balle dans le pied dans la course pour conserver (tout du moins retarder) leur place de leader mondial face à la Chine.


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“il se passe beaucoup de choses aujourd’hui dans l’innovation ”

&nbsp;Ah parce qu’hier, il n’y avait pas d’innovation ? Pas de chercheurs ? Pas de scientifique ? Zéro innovation depuis 30 ans ?Et subitement aujourd’hui, l’innovation viendrait nous sauver ? C’est curieux.



“technologies de captation du CO2”

&nbsp;Comme dit précédemment, c’est très coûteux en énergie… là où on a déjà dépassé le pique du pétrole conventionnel (2008)… et si on parlait du ROI ?



“nouvelles sources d’énergie”

&nbsp;Ah bon, lesquelles ?



“nouveaux matériaux”

&nbsp;Idem ?



“meilleurs connaissances du vivant”

&nbsp;Nous vivons la 6ème exctinction de masse… il faut qu’on se dépêche de l’étudier !



“un changement de mode de vie (tri sélectif, recyclage”

&nbsp;Les objets ne sont pas conçu pour être recyclé… sur la quarantaine de métaux dans un téléphone, combien sont recyclés ? Avec quel taux de récupération ?Imaginons 1000kg, recyclé à 80% / an (80% c’est déjà très bon !). Après 1 an 800kg… après 2 ans 640kg… après 3 ans 512kg. En 3 ans l’humanité perd ~50% de sa matière première !Bref, le recyclage aujourd’hui, c’est du green washing… pour dire aux gens de continuer à consommer comme si de rien était…. “on recycle on vous dit !”.



“reboisement”

&nbsp;On parle de l’amazonie “poumon du monde” ? On parle du reboisement “en huile de palme” ? Ou on ferme les yeux ;-)



“protection de la biodiversité”

&nbsp;Fallait oser le dire… alors même que nous vivons la 6ème exctinction de masse ! On continue à fermer les yeux ?



“circuits alimentaires courts”

&nbsp;Quelle quantité passe vraiment en circuit court ? Vs combien continue de se promener à rungis, aux platformes de distribution, puis aux grandes surfaces ?



“mobilité douce”

&nbsp;C’est le jeu de la novlangue ? Combien de vélo et trottinette électrique ? Pour quelle distance parcourue ? Vs l’écrasante majorité en voiture, de plus en plus loin de leur travail à cause d’un coût de l’immobilier de plus en plus cher.



“je ne suis pas inquiet pour le futur.”

&nbsp;Vous avez bien de la chance ! J’espère que votre bulle sera résistante et longtemps… mais quand la réalité se rappellera à vous… ça risque d’être désagréable.



“ce type de prospective nous permet de prendre conscience de certaines choses et donc de réagir à temps”

&nbsp;Le GIEC existe depuis, quoi 30 ans ? Rien n’a changé. Les trajectoires des models “business as usal” se confirment…



“pour ceux qui rêvent d’un effondrement”

&nbsp;Je crois que vous ne comprenez pas le mot effondrement. Qui peut rêver d’un effondrement !? Qui peut rêver d’être en guerre (pas mal de prévision évoque des guerres… les printemps arabes en sont un exemple) ?



Et on ferme aussi les yeux sur:

&nbsp;- la croissance exponentielle de la population mondiale ?

&nbsp;- la pollution plastique / l’acidification des océans (34 de l’humanité se nourrissent grâce aux océans) ?

&nbsp;- la disparition des terres arables ?…



Je vous invite à regarder les travaux de

&nbsp;- Jared Diamond

&nbsp;- Jean Marc Jancovici

&nbsp;- Philippe Bihouix

&nbsp;- Pablo Servigne

&nbsp;- Gaël Giraud

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niok35 a écrit :



“reboisement”

&nbsp;On parle de l’amazonie “poumon du monde” ? On parle du reboisement “en huile de palme” ? Ou on ferme les yeux ;-)



L’Amazonie, au Brésil, se fait défricher pour planter du soja. Le soja est planté pour produire de l’huile végétale, qui vient notamment en remplacement de… l’huile de palme. Mais avec des rendements à l’hectare 6 fois moindres. Pour 1ha de forêt indonésienne non remplacé par des palmiers à huile, on coupe 6ha d’Amazonie. C’est ballot… et une bonne partie de cette huile de soja ira dans nos moteurs pour entre respecter les “normes environnementales” européennes. Encore plus ballot !

&nbsp;





niok35 a écrit :



“circuits alimentaires courts”

&nbsp;Quelle quantité passe vraiment en circuit court ? Vs combien continue de se promener à rungis, aux platformes de distribution, puis aux grandes surfaces ?





Est-ce qu’il vaut mieux produire des tomates dans des serres chauffées du Nord ou les faire venir d’Espagne, où le climat y est plus favorable ? Attention, du point de vue du CO2 la réponse n’est pas intuitive…

(en fait c’est un peu une fausse question, il n’y a pas de raison de consommer des tomates en hiver et c’est tout ! Mais qui est prêt à revenir aux années 50, où manger une orange quand on ne vivait pas au bord de la Méditerrannée était une fête ?

&nbsp;





niok35 a écrit :



“mobilité douce”

&nbsp;C’est le jeu de la novlangue ? Combien de vélo et trottinette électrique ? Pour quelle distance parcourue ? Vs l’écrasante majorité en voiture, de plus en plus loin de leur travail à cause d’un coût de l’immobilier de plus en plus cher.





si tu veux être “doux” pour l’environnement, tu ne mets pas de batterie ou de moteur électrique dans ton vélo ou dans ta trottinette. Les seuls moyens de transport “doux” se font à la force du molet, le reste c’est effectivement du bullshit de politique qui veut faire de greenwashing avec le pognon du contribuable. +1 pour le coût de l’immobilier, une solution peut passer par une vraie promotion du télétravail, pour les métiers le permettant. Mais comme le législateur vient à peine de réaliser que ça existe ça va prendre un peu de temps…

&nbsp;





niok35 a écrit :



Et on ferme aussi les yeux sur:

&nbsp;- la croissance exponentielle de la population mondiale ?

&nbsp;- la pollution plastique / l’acidification des océans (34 de l’humanité se nourrissent grâce aux océans) ?

&nbsp;- la disparition des terres arables ?…





  • croissance de la population : où est l’exponentielle ? On se dirige plutôt vers un plateau (hausse de la prospérité ==&gt; baisse de la mortalité ==&gt; baisse de la natalité quelques années plus tard), pour les “gros” l’Occident l’a dépassé depuis longtemps, la Chine aussi, l’Inde y entre.



    • pollution plastique : elle se réduira quand les populations qui vivent au bord des grands fleuves asiatiques (Fleuve jaune / Yangzi / Mékong / Gange / Brahmapoutre) auront atteint un niveau de prospérité suffisant pour commencer à faire gaffe à leur environnement - on entre dans cette phase pour les fleuves chinois.

    • terres arables : où ? (vraie question)



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fr.wikipedia.org Wikipedia&nbspfr.wikipedia.org Wikipedia:Population_curve.svg





  • pollution plastique :&nbsp;Parce qu’en occident, il n’y pas de pollution plastique ? (qu’on exporte d’ailleurs dans les pays pauvres)Vous avez vu le film idiocratie ?&nbsp; L’Inde a une décharge de 60 m de haut, sur une surface de 40 terrains de foot… même si ce n’est pas dans les océans… on n’arrive pas a traiter le plastique. Et même chez nous c’est le bordel.&nbsp;“&nbsp;auront atteint un niveau de prospérité”augmentation de la prospérité = augmentation de la consommation énergétique = augmentation de la consommation de bien/services = augmentation de la pollutionLes graphes en milieu d’article sont très parlanthttps://jancovici.com/transition-energetique/l-energie-et-nous/lenergie-de-quoi-… la prospérité, mesuré en PIB / $ / € … qui n’inclut ni les ressources naturelles, ni la pollution, ni l’humain (esclavagisme 2.0) n’est pas la solution.&nbsp;

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M’enfin ! a écrit :



Ca reste de la prospective, c’est à dire toutes choses égales par ailleurs. Or il se passe beaucoup de choses aujourd’hui dans l’innovation et qui vont nous éviter ces scénarios catastrophes : technologies de captation du CO2, nouvelles sources d’énergie, nouveaux matériaux, meilleurs connaissances du vivant qui permet de meilleurs rendements agricoles bio, etc…





Tellement mignon :3 :3 Encore un qui croit que la technologie va tous nous sauver et qui ne connait pas le paradoxe de Jevons nommé aussi “effet rebond”





jpaul a écrit :



C’est pas tout le bullshit et la paranoïa autour du nucléaire qui va arranger nos affaires, et quand bien même, il faudrait construire un paquet de centrales pour compenser le pétrole dans nos sociétés.





Je vois pas ou est le bullshit et la paranoïa. Si tous les pays du mondes se mettaient à la fission nucléaire, on se retrouverait face à un monstrueux problème géostratégique conduisant quasi inévitablement (a moins de mettre tous les dirigeants de la planète sous ritaline) à une guerre nucléaire. Au mieux il finira par y avoir des Tchernobyls à répétition (les pays en développement ne sont pas des modèles de maintenance comme la France l’est) et on va se retrouver avec les déchets nucléaires devenant un problème majeur (Un exemple : Bolsanero les balancerait en Amazonie lol).


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js2082 a écrit :



Superphenix n’a pas été arrêté à cause des écolos mais à cause du cout financier que ça représentait, des problèmes et incidents de construction entourant la centrale et du faible rendement qui n’aurait jamais permis d’équilibrer les comptes.

L’idiotie eut été de persévérer dans le gouffre qu’a représenté cette centrale.





N’importe quoi.

Phoenix quant à elle a fonctionné une quarantaine d’années.

Superphoenix était aussi un prototype, ça n’a pas du tout vocation à être rentable.







js2082 a écrit :



Et là, tu tombes dans le piège des lobbyistes du pro-nucléaire:





Arf, dit le gars qui écoute les anti-nucléaires, qui racontent la plupart du temps des faussetés.

Moi j’écoute les ingénieurs et les physiciens.







js2082 a écrit :



contrairement à leurs affirmations, le nucléaire n’est pas moins polluant en termes de GES que les éoliennes ou l’hydraulique.





Cette blague.

L’impact des différents moyens de production est assez connu. Je te laisse aller regarder les chiffres par exemple sur le site complet de Jancovici, qui ne fait que reprendre des études existantes, en plus de les avoir affinées en partie.

Pour une centrale nucléaire, ce qui coûte en GES c’est la construction (béton et acier), après concernant le “combustible” c’est faible, extraction et raffinage compris. Tout ça est vérifiable.

Un barrage c’est beaucoup d’énergie et de CO2 à cause du béton (et ça a un impact écologique vu qu’on noie des surfaces plus ou moins grandes).

Concernant les éoliennes, c’est très demandeur en CO2 indirectement, surtout par MW et MWh produit, sans parler des métaux divers et du béton.







js2082 a écrit :



Plus précisément, en appliquant la méthode de l’ACV, l’impact du nucléaire est  en termes de GES est plus important que l’éolien (terrestre et mer) et l’hydraulique. (rapport de l’ADEME 2015).





Le rapport de l’ADEME (qui comporte des gens plutôt sérieux au départ) est fantaisiste, il fait des hypothèses pas tenables. Jancovici en parle dans son cours aux Mines de cette année.



Je rappelle que la production éolienne et solaire est une nuisance pour un réseau car il faut gérer l’intermittence. Donc le coup de l’électricité PILOTEE dans ces cas-là n’est pas le “gentil” coût pas trop élevé de départ, il faut appliquer un facteur multiplicatif.

Les centrales à charbon, pétrole, gaz et uranium sont elles pilotables, c’est majeur.







js2082 a écrit :



Sachant que le nucléaire est soumis aux aléas de constructions (tous les derniers chantiers nucléaires ont posé des problèmes), aux problèmes de sécheresse et température (6 réacteurs arrêtes cet été en France), ainsi qu’à une durée de construction longue (7 ans en moyenne), problèmes auxquels n’ont pas à faire face les ENR, le nucléaire n’est pas la solution miracle annoncée.





Mais ce n’est pas un miracle. Tu ressors des clichés en plus.

En cas de sécheresse ou chaleur, les centrales en bord de fleuve doivent baisser leur puissance, mais ça concerne TOUTES les centrales de production d’électricité, pas seulement les nucléaires.

Pour l’EPR, parmi les raisons qui font que c’est plus long que prévu, c’est :




  • la perte de connaissance puisqu’on a construit les derniers réacteurs dans les années 80

  • les normes ont été durcies entre le début de la construction et après, à cause de la centrale japonaise, même si ça n’a pas trop de sens (les chinois eux ont déjà 2 EPR en route).

  • c’est un nouveau type de réacteur donc c’est usuel que ça coûte plus cher (le “facteur Pi” comme disent les ingénieurs)



    Une fois construit, on a une centrale qui peut durer 60 ans et produire d’énormes quantité d’électricité, avec une bon facteur de charge (le temps de production sur l’année), une empreinte au sol faible, et un coût modéré.







    js2082 a écrit :



    Au final, il n’y a pas vraiment d’autres solutions que de réduire notre consommation électrique





    Mais comme personne n’a envie de le faire, ça va être bien compliqué. Cette consommation joue aussi sur l’appareil productif, et donc sur l’économie.







    tpeg5stan a écrit :



    Sur ce point, si la technologie évolue, c’est assez possible. Climeworks vient à peine d’être lancée et estime pouvoir diviser par près de 10 son prix.





    Je ne suis pas un expert mais de toute façon les quantités sont telles que c’est quasi impossible. Je suis hautement dubitatif, faudrait que je regarde à nouveau la présentation que j’en ai vue (par Jancovici).







    anagrys a écrit :



    […] Les déchets ultimes, c’est depuis le début du nucléaire en France l’équivalent du contenu d’une piscine olympique, ils représentent 1 dé à coudre par français et par an. Il faut une solution pour eux… mais si on part du postulat que le CO2 est l’ennemi à abattre, se focaliser sur ces déchets ultimes pour rejeter le nucléaire, c’est un peu se tromper de combat.





    Carrément même.

    Je n’arrive pas à piger cette obsession sur es déchets. Enfin, si un peu quand tu vois qu’on ne donne quasiment jamais la paroles aux spécialistes. Tristesse du traitement médiatique des sujets scientifiques.

    (et d’accord avec ce que tu as dit avant aussi)







    anagrys a écrit :



    Tu veux dire que le premier réacteur nucléaire de 4e génération au monde, construit 40 ans avant que le reste du monde ne réfléchisse sérieusement à cette 4e génération, a été un gouffre financier ? En même temps, c’est un peu le problème avec tous les prototypes, non ? […]





    <img data-src=" />



    En plus, quand tu vois que la Cour des Comptes s’y est mise aussi, à dénoncer le gouffre financier des aides à l’éolien et au photovoltaïque. Les montants sont énormes sur plusieurs années, bien plus que le coût de l’EPR par exemple, mais ça les pseudo-écolos n’en parlent pas.


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niok35 a écrit :



“il se passe beaucoup de choses aujourd’hui dans l’innovation ”

 Ah parce qu’hier, il n’y avait pas d’innovation ? Pas de chercheurs ? Pas de scientifique ? Zéro innovation depuis 30 ans ?Et subitement aujourd’hui, l’innovation viendrait nous sauver ? C’est curieux.



“technologies de captation du CO2”

 Comme dit précédemment, c’est très coûteux en énergie… là où on a déjà dépassé le pique du pétrole conventionnel (2008)… et si on parlait du ROI ?



“nouvelles sources d’énergie”

 Ah bon, lesquelles ?



[…]



Je vous invite à regarder les travaux de

 - Jared Diamond

 - Jean Marc Jancovici

 - Philippe Bihouix

 - Pablo Servigne

 - Gaël Giraud





<img data-src=" />







niok35 a écrit :





  • pollution plastique : Parce qu’en occident, il n’y pas de pollution plastique ? (qu’on exporte d’ailleurs dans les pays pauvres)





    Honnêtement en occident on traite bien plus nos ordures qu’ailleurs.

    Quand on voit des photos choc avec du plastique en mer ou dans les cours d’eau, c’est pas trop du côté européen (par exemple), mais plutôt en Afrique, Asie et probablement Amérique du Sud.







    CowKiller a écrit :



    Je vois pas ou est le bullshit et la paranoïa. Si tous les pays du mondes se mettaient à la fission nucléaire, on se retrouverait face à un monstrueux problème géostratégique conduisant quasi inévitablement (a moins de mettre tous les dirigeants de la planète sous ritaline) à une guerre nucléaire.





    Hypothèse improbable pour plusieurs raisons. Pour l’instant l’uranium n’est pas une ressource rare, et on a de la marge avant que beaucoup de pays aient des centrales chez eux.

    En plus, si on passe à la surgénération (on y viendra probablement), ça multiplie les stocks par 50 environ. La France dispose déjà de 300 000 tonnes d’Uranium fertile par exemple.







    CowKiller a écrit :



    et on va se retrouver avec les déchets nucléaires devenant un problème majeur (Un exemple : Bolsanero les balancerait en Amazonie lol).





    Ça ne peut pas devenir un problème majeur vu la faible quantité globale.

    Si c’est entreposé quelque part (Amazonie) ça ne bouge pas. Même un pays dirigé par un Bolsonaro ne fera pas n’importe quoi avec ce qui sort de ses centrales.


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OlivierJ a écrit :



Arf, dit le gars qui écoute les anti-nucléaires, qui racontent la plupart du temps des faussetés. Moi j’écoute les ingénieurs et les physiciens.







Il y a des scientifiques au GSIEN


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Idiocracie est un film de fiction, pas un documentaire !



Et concernant la population, regarde les estimations de l’ONU :https://population.un.org/wpp/Graphs/Probabilistic/POP/TOT/900 -&gt; stabilisation probable d’ici 5 ans

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-Vlad- a écrit :



Le chiffre de l’ADEME est faux pour la France : voir ici et ici



&nbsp;

Contester les chiffres officiels de l’ADEME, organisme public, qui s’est elle-même basée sur les données des rapports du GIEC pour dire que les vrais sont ceux fournis par… l’industrie nucléaire elle-même…<img data-src=" />

&nbsp;

Tu te rends compte de la mauvaise foi qu’implique ton “argument”, j’espère?



&nbsp;





-Vlad- a écrit :



Perte de compétence après des dizaines d’années sans constructions, problème pas propre au nucléaire mais à toutes les industries en général…





On va quand même se risquer à dire que le risque de pertes de compétence est bien moindre pour les ENR que le nucléaire, et que leur construction est moins problématique.

&nbsp;



Les panneaux photo ont aussi des problemes de rendement qui se casse la gueule avec la chaleur hein <img data-src=" />

20% 25% c’est quand tout va bien, pas de nuage, chaleur idéal, panneau propre, bref rarement le cas



Il paraitrait, mais c’est une rumeur, que les panneaux photovoltaïques sont bien moins difficiles à refroidir qu’une centrale nucléaire…



‘Fin, je dis ça, je dis rien…<img data-src=" />



&nbsp;





anagrys a écrit :



Tu veux dire que le premier réacteur nucléaire de 4e génération au monde, construit 40 ans avant que le reste du monde ne réfléchisse sérieusement à cette 4e génération, a été un gouffre financier ?







OlivierJ a écrit :



N’importe quoi.

Phoenix quant à elle a fonctionné une quarantaine d’années.

Superphoenix était aussi un prototype, ça n’a pas du tout vocation à être rentable.



&nbsp;

Dites les gars, quand on vous parle d’un truc, c’est de truc dont on parle, pas d’autre chose:

&nbsp;Superphénix, il n’y a qu’un, pas 36 et sa mission de base était bien de produire de l’électricité. Ce n’est que quand ses promoteurs se sont aperçus que ça ne serait jamais rentable que c’est devenu un”&nbsp; laboratoire de recherche et de démonstration”.



Faut pas inverser le sens de l’histoire comme ça, ça fait pas très fair-play comme argument.



&nbsp;





OlivierJ a écrit :



Arf, dit le gars qui écoute les anti-nucléaires, qui racontent la plupart du temps des faussetés.

Moi j’écoute les ingénieurs et les physiciens.



Faussetés pourtant très clairement documentées.

Contrairement à toi, avec tes “ingénieurs” et “physiciens” inexistants.



&nbsp;





OlivierJ a écrit :



Cette blague.

L’impact des différents moyens de production est assez connu. Je te laisse aller regarder les chiffres par exemple sur le site complet de Jancovici, qui ne fait que reprendre des études existantes, en plus de les avoir affinées en partie.



Chiffres qui sont ceux de l’ADEME, ceux que je donne.

Il reprend aussi les chiffres fournis par EDF, qui sont étrangement superfaibles, surtout en comparaison de leurs homologues étrangers disposant pourtant de centrales similaires voire plus jeunes.



Tu comprendras qu’on doute de la véridicité des chiffres fournis par edf lui-même et qu’on préfèrera ceux d’études indépendantes.



&nbsp;



Pour une centrale nucléaire, ce qui coûte en GES c’est la construction (béton et acier), après concernant le “combustible” c’est faible, extraction et raffinage compris. Tout ça est vérifiable.



Concernant les éoliennes, c’est très demandeur en CO2 indirectement, surtout par MW et MWh produit, sans parler des métaux divers et du béton.

<img data-src=" /><img data-src=" />

Dans la construction, il est clair que l’éolien est bien moins émetteur que le nucléaire, ne serait-ce qu’en raison de la complexité de fabrication , des divers métaux demandés et bétons utilisés: c’est sans commune mesure pour le nucléaire.



Quant à l’extraction du combustible nucléaire, son “raffinage”, son transport (ça vient pas de France le truc), c’est aussi sans commune mesure avec le combustible de l’éolien (le vent quoi).

Rajoute à ça le cout de retraitement des déchets, leur stockage et surtout le cout de démantèlement de la centrale en fin de vie, le cout écologique et le cout financier du nucléaire explosent tout (sans mauvais jeux de mots)



Le nucléaire, c’est exactement la fausse bonne idée qui te pête à la gueule au moment où te ne veux surtout pas.

&nbsp;





Le rapport de l’ADEME (qui comporte des gens plutôt sérieux au départ) est fantaisiste, il fait des hypothèses pas tenables. Jancovici en parle dans son cours aux Mines de cette année.&nbsp;

&nbsp;

Ça tombe bien, je n’ai pas pris ce rapport pour parler de l’éolien mais du nucléaire.



&nbsp;



Je rappelle que la production éolienne et solaire est une nuisance pour un réseau car il faut gérer l’intermittence. Donc le coup de l’électricité PILOTEE dans ces cas-là n’est pas le “gentil” coût pas trop élevé de départ, il faut appliquer un facteur multiplicatif.

Dommage qu’on ait pas la possibilité de prédire la météo, le vent, l’ensoleillement, de mettre des capteurs et récepteurs et de lier tout ça avec un ordinateur qui gèrerait le système de façon automatisée…

&nbsp;

… Ha c’est vraiment bête que la France soit restée coincée au 19 siècle…

<img data-src=" />



&nbsp;



Mais ce n’est pas un miracle. Tu ressors des clichés en plus.

En cas de sécheresse ou chaleur, les centrales en bord de fleuve doivent baisser leur puissance, mais ça concerne TOUTES les centrales de production d’électricité, pas seulement les nucléaires.

Même l’éolien??

Ha c’est vraiment pas de bol…

(attention, ironie inside)



&nbsp;


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Résumé en 4 lettres : GIGO.

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OlivierJ a écrit :



La France dispose déjà de 300 000 tonnes d’Uranium fertile par exemple.







<img data-src=" /> Saga Africa ! <img data-src=" />


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js2082 a écrit :



Dommage qu’on ait pas la possibilité de prédire la météo, le vent, l’ensoleillement, de mettre des capteurs et récepteurs et de lier tout ça avec un ordinateur qui gèrerait le système de façon automatisée…

 

… Ha c’est vraiment bête que la France soit restée coincée au 19 siècle…

<img data-src=" />







Ouais mais non <img data-src=" />, le problème c’est qu’il faut produire la puissance elec quand elle est demandée pas quand “la météo” est disposée à en fournir, mon train/hôpital/frigo/etc je veux pas attendre qu’il fasse beau ou qu’il y ai du vent pour l’utiliser…



C’te mauvaise foi c’est dingue <img data-src=" />


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niok35 a écrit :



On parle de l’amazonie “poumon du monde” ?



Faut arrêter avec cette LU.

L’Amazonie n’est pas plus le poumon du monde que Macron est écolo. L’Amazonie produit énormément d’oxygène oui, mais elle en consomme énormément aussi. A peu près tout ce qu’elle produit…


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-Vlad- a écrit :



Ouais mais non <img data-src=" />, le problème c’est qu’il faut produire la puissance elec quand elle est demandée pas quand “la météo” est disposée à en fournir, mon train/hôpital/frigo/etc je veux pas attendre qu’il fasse beau ou qu’il y ai du vent pour l’utiliser…



C’te mauvaise foi c’est dingue <img data-src=" />





Ben avec tout le barda, tu prédis la puissance qui sera dispo.

Sachant que tu connais déjà à peu de chose près la puissance dont tu auras besoin (avec plus de 50 ans de données sur la consommation française, on a de quoi faire des prédictions très fiables), par une simple soustraction tu peux établir la consommation à prévoir et faire produire les centrales en conséquence.



L’ajout des ENR ne change techniquement pas grand chose à la production électrique, si ce n’est que cela implique de faire des ajustements de production pour les centrales.

Mais cela ne représente rien qu’on ne puisse automatiser.


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Imagine un pays comme la France avec 50% de puissance “renouvelable” (éolien à 30% + solaire à 20%).

&nbsp;

Imagine que les prévisions météo annoncent une situation anticyclonique pour les 2 prochaines semaines.

Tu seras content, en journée tu auras une belle production de ton solaire. Pas de bol, anticyclone donc pas un pet de vent, tu peux mettre tes moulins au repos.

Tu as déjà perdu 30% de ta capacité de production.

À ton avis, qu’est-ce qui va se passer en journée ? Et la nuit ? C’est bien de pouvoir prédire la puissance dont tu auras besoin, mais si tes capacités de production ne suivent pas, tu es vraiment dans la mouise. Réellement. Ça s’appelle un “blackout”, et c’est au-mieux saignant, poses la question aux londonniens.

&nbsp;

Bon, tu as de la chance, les producteurs ne sont pas idiots, ils ont des centrales pilotables en backup. Cf. l’exemple allemand.



Quant à l’ADEME, elle dépend du Ministère de l’Écologie et du “Développement Durable”. Elle a aussi son agenda, qui est politique avant d’être technique. Et la politique aujourd’hui dit qu’il faut mettre des éoliennes, pas des réacteurs nucléaires.

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Oui tout à fait, je ne faisais que donner un exemple de la difficulté de changer des modes de vie ou des façons de faire. Je n’ose même pas imaginer si j’avais proposer que l’on arrête de prendre la voiture, ou l’avion (l’un d’entre nous vient de Genève une fois de temps en temps).

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js2082 a écrit :



&nbsp;

&nbsp;

Même l’éolien??

Ha c’est vraiment pas de bol…

(attention, ironie inside)





Un petit article intéressant, parce-que basé sur des faits réels et récents (canicule de fin juin 2019) :lemonde.fr Le MondeAu passage, le site de RTE donné en référence dans l’article permet de varier les dates.



Je cite in extenso le passage concernant l’éolien (j’ai souligné certains passages en gras), je te laisse aller lire l’article pour avoir les détails concernant le nucléaire :



L’éolien ? Cela va dépendre de la configuration météo. Si la canicule provient du passage d’une masse d’air très chaud – comme pour celle de la semaine dernière – il y aura donc du vent. Pas nécessairement beaucoup, puisque les éoliennes ont produit entre 800 et 5600 MW de mercredi à samedi dernier (sur une puissance installée de 15 475 MW , soit entre 2 et 10% de la production totale.&nbsp; Au pic de la canicule, le vendredi 28 juin, la production éolienne fut particulièrement médiocre, environ 1500 MW à 15h. Ajouter des éoliennes n’aurait pas changé grand chose aux productions les plus basses. En revanche, si c’est l’installation d’un anti-cyclone qui est la cause de cette canicule, inutile de compter sur elles. Elles seront pour la plupart paralysées, faute de vent, et sur une surface d’autant plus vaste que la canicule sera forte et de longue durée. Ce fut le cas en 2003 en Europe.



&nbsp;


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Personne ne nie la problématique de l’intermittence des ENR.

Mais dire qu’on ne peut/sait pas intégrer les ENR dans la production électrique globale, c’est faux.

Ça complexifie un peu les choses, mais ce n’est rien d’insurmontable.



Par contre, les ENR, ça nécessite de penser différemment, plus local, voire de prévoir plus d’indépendance énergétique des consommateurs (chose contre laquelle EDF s’oppose de toutes ses forces).



A vrai dire, avec le réchauffement climatique, c’est l’ensemble de notre système économique qu’il faut revoir: en moins d’un siècle, le consumérisme à outrance a réussi à mettre à mal notre propre survie. Il est désormais nécessaire de sortir de cette logique et d’opter pour des solutions plus logiques pour notre écosystème.

&nbsp;

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“Idiocracie est un film de fiction, pas un documentaire !”

&nbsp;Sans blague&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;Vous connaissez beaucoup de documentaire… réalisé dans le futur&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;?



&nbsp;Cette courbe de la population mondiale ressemble à une exponentielle, non ?



&nbsp;Une croissance infinie dans un système fini est impossible… donc ça va forcément se calmer… avant de fortement se réduire.&nbsp;Quand le jour du dépassement&nbsp;est atteint en juillet… et que l’humanité tape dans les stocks… à un moment, il n’y a plus de stock et bonjour les problèmes (sans parler que taper trop dans un stock, par exemple les poissons, limite d’autant plus son renouvellement)&nbsp;

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niok35 a écrit :





  • pollution plastique :&nbsp;Parce qu’en occident, il n’y pas de pollution plastique ? (qu’on exporte d’ailleurs dans les pays pauvres)Vous avez vu le film idiocratie ?&nbsp; L’Inde a une décharge de 60 m de haut, sur une surface de 40 terrains de foot… même si ce n’est pas dans les océans… on n’arrive pas a traiter le plastique. Et même chez nous c’est le bordel.&nbsp;“&nbsp;auront atteint un niveau de prospérité”augmentation de la prospérité = augmentation de la consommation énergétique = augmentation de la consommation de bien/services = augmentation de la pollutionLes graphes en milieu d’article sont très parlanthttps://jancovici.com/transition-energetique/l-energie-et-nous/lenergie-de-quoi-… la prospérité, mesuré en PIB / $ / € … qui n’inclut ni les ressources naturelles, ni la pollution, ni l’humain (esclavagisme 2.0) n’est pas la solution.&nbsp;





    &nbsp; Je le rappelle, il existe une théorie folle qui dit que quand tu n’as pas à te préoccuper de ce que tu pourras manger au prochain repas tu as tendance à lever la tête et à regarder un peu autour de toi. C’est à ce moment là que tu commences à te préoccuper d’environnement, pas avant. Donc si tu veux que les africains y fassent attention, ne va surtout pas t’aviser de leur dire : “écoutez, nous on s’est développés et on vit bien confortablement, mais on s’est rendu compte que ça ne serait pas soutenable pour la planète que vous fassiez comme nous alors vous allez rester dans la misère. Double effet kiss cool, ça sera d’autant meilleur pour la planète que votre espérance de vie restera basse, comme ça l’impact carbone de votre population sera plus faible.”


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Tu confirmes mon propos sur l’éolien. La température n’a aucun effet.



Par contre pour le nucléaire, j’ai été surpris des propos tenus par l’auteur, jusqu’à lire la date de publication: 1er juillet 2019, et&nbsp; des dates de réflexion 2000 à 2017.

Elle ne parle pas des problèmes rencontrés cet été, ni l’été dernier, ni et surtout des problèmes de sècheresse et du manque d’eau pour refroidir les réacteurs.



&nbsp;En fait, l’article est bien incomplet: c’est dommage, il aurait mérité mieux.



&nbsp;

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niok35 a écrit :



“Idiocracie est un film de fiction, pas un documentaire !”

 Sans blague <img data-src=" />

 Vous connaissez beaucoup de documentaire… réalisé dans le futur <img data-src=" /> ?







Donc tu ne l’utiliseras plus jamais comme un argument sérieux dans une discussion sur Internet, si tu es honnête intellectuellement ?

C’est un point important. Sinon ça ne sert à rien d’échanger.





Cette courbe de la population mondiale ressemble à une exponentielle, non ?





Cette courbe est beaucoup trop resserrée pour être lisible. C’est une imposture de prétendre y voir une exponentielle.

En sciences, on apprend que seule une droite est identifiable. Si on veut prouver une relation quadratique, on doit tracer le graphe de la racine carrée et trouver une droite (et un bon coefficient de corrélation), de même pour prouver une relation exponentielle on doit tracer le graphe du logarithme, trouver une droite et un coeffcicient de corrélation satisfaisant.



Sur le fond, la croissance démographique a vraiment décollé avec l’industrialisation, qui a accompagné les mesures d’hygiène, de vaccination, d’alimentation suffisante, etc.

On a vu ensuite un mécanisme de transition démographique : après une génération plus ou moins, le taux de natalité baisse dans les pays développé. C’est même menaçant pour l’Europe qui risque de basculer vers un déclin démographique.



Et ça n’enlève surtout rien au fait que les estimations prévoient une stabilisant de la population mondiale d’ici 100 ans.





Une croissance infinie dans un système fini est impossible…





Beaucoup de gens répètent cette phrase sans vraiment l’avoir comprise. Je te suggère cet article pour clarifier le sujet.


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Quel intérêt d’intégrer des ENR dans une électricité déjà décarbonée (nucléaires et barrages) ?



Le but est de réduire les émissions de carbone, et cela n’aide en rien.



Si c’est pour compenser des centrales thermiques, bravo mais on ne sait pas aller à plus de 35 % d’énergie fatale dans un réseau sans gros problème. Reste 65 % au bas mot de dioxyde de carbone. Que faire alors ?

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niok35 a écrit :



&nbsp;Cette courbe de la population mondiale ressemble à une exponentielle, non ?





Tu prends la fonction 1/(1+exp(-5x)) et tu la coupes à 0. Ça aura la tête d’un début d’exponentielle… mais si tu la continues tu verras qu’elle se calme, et toute seule en prime.

Si mes souvenirs de cours de Chimie sont bons, c’est le cas pour un bon paquet de courbes de cinétique chimique.

L’accroissement d’une population, c’est pareil. Le passage nécessite soit une politique extrêmement autoritaire (pose la question à un chinois), soit une baisse de la mortalité liée à l’amélioration des conditions de vie.


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Pour le coup, c’est justement ces points-là qui sont importants.



Faire du covoiturage pour la voiture permet de diminuer l’impact carbone de chaque personne transportée (même si les émissions du trajet en lui-même ne varient pas)

Essayer de diminuer les trajets au profit du télétravail et de la visioconférence est pertinent également.

Pour l’avion, dans les cas où c’est possible, le train peut être une alternative

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de l’art de ne prendre que la partie qui t’intéresse dans un message plus vaste.

&nbsp;

La température n’a pas d’impact sur l’éolien, c’est un fait, bravo, tu as raison. Le vent, oui. L’article parle de la canicule de 2003 (anticyclone à l’échelle du continent), l’article parle d’un facteur de charge au maximum de 30% (5MW produits sur 15MW installés et 60MW produits, avec quand même pas mal de fluctuations).

Le nucléaire pendant la canicule de juin 2019 ?



Les réacteurs nucléaires, eux, n’ont pas vraiment souffert de la canicule



Le nucléaire, c’est 63GW installés, environ 50GW utilisables (source, un peu ancienne), un peu plus de 40GW produits, sachant que le nucléaire a été rendu pilotable. Où est l’impact de la canicule (note que l’article mentionne aussi qu’en juin 2019 les centrales nucléaires ont bénéficié de la fonte tardive des glaces, au temps pour les données de “2000 à 2017”)

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anagrys a écrit :



de l’art de ne prendre que la partie qui t’intéresse dans un message plus vaste.

&nbsp;

La température n’a pas d’impact sur l’éolien, c’est un fait, bravo, tu as raison. Le vent, oui. L’article parle de la canicule de 2003 (anticyclone à l’échelle du continent), l’article parle d’un facteur de charge au maximum de 30% (5MW produits sur 15MW installés et 60MW produits, avec quand même pas mal de fluctuations).



Tu confonds la canicule (température élevée) et l’évènement météo (un anticyclone) : l’un n’implique pas forcément l’autre.

La température n’a pas d’effet, c’était l’inverse qui était dit au début, j’ai donc corrigé ce point.



&nbsp;





anagrys a écrit :



&nbsp;

Le nucléaire pendant la canicule de juin 2019 ?



Le nucléaire, c’est 63GW installés, environ 50GW utilisables (source, un peu ancienne), un peu plus de 40GW produits, sachant que le nucléaire a été rendu pilotable. Où est l’impact de la canicule (note que l’article mentionne aussi qu’en juin 2019 les centrales nucléaires ont bénéficié de la fonte tardive des glaces, au temps pour les données de “2000 à 2017”)





L’article ne parle que de la 1ere canicule, elle ne parle pas de celles de juillet et aout, ni de la sècheresse, ni des effets cumulés de ces canicules.

Une fois encore, l’article est fort incomplet, notamment en raison de sa date de publication.



Le phénomène est à prendre en entier, pas sur une petite partie qui n’a aucun sens.

&nbsp;


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Tu as toutes les infos concernant les autres canicules de cette année ici :https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique

(je te rappelle que ce lien est donné dans l’article que j’ai cité).

Je suis désolé, je n’ai pas cherché pour toi “canicule juillet 2019 effet mix énergétique” pour trouver des articles plus à jour mais je suis à peu près sûr que si tu t’en donnais la peine tu saurais en trouver aussi. Mais je doute que ça soit utile, ta religion est faite : l’éolien étant indépendant de la température, c’est assurément la seule source d’énergie incontournable pour l’avenir, vivement le 100% (et tant pis pour les allemands qui s’en mordent les doigts)

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anagrys a écrit :



Je suis désolé, je n’ai pas cherché pour toi “canicule juillet 2019 effet mix énergétique” pour trouver des articles plus à jour mais je suis à peu près sûr que si tu t’en donnais la peine tu saurais en trouver aussi.





J’imagine que c’est un peu tôt pour avoir des articles et analyses poussées des effets de la canicule.









anagrys a écrit :



&nbsp;Mais je doute que ça soit utile, ta religion est faite : l’éolien étant indépendant de la température,



Ce n’est pas une religion, c’est un fait: l’éolien est dépendant du vent, pas de la température.

C’est d’ailleurs son principe de fonctionnement.



&nbsp;



c’est assurément la seule source d’énergie incontournable pour l’avenir, vivement le 100% (et tant pis pour les allemands qui s’en mordent les doigts)

Je n’ai jamais dit ça, ni même sous-entendu.

Mais puisque tu l’évoques, oui, l’éolien est une des sources d’énergie incontournable pour l’avenir (et pas la seule), tout comme le solaire et l’hydraulique.

Le tout nucléaire n’est juste pas tenable.


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serpolet a écrit :



Il y a des scientifiques au GSIEN





Le fait est que je n’ai quasiment jamais vu des anti-nucléaires avoir un discours honnête et surtout rationnel, en fonction de nos connaissances et des faits.


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Tu racontes trop de trucs faux, j’ai déjà répondu à une bonne partie de tes affirmations erronées, pas envie de perdre mon temps.

Va regarder ou lire les présentations ou articles de Jancovici, ça nous fera gagner du temps.

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js2082 a écrit :



Personne ne nie la problématique de l’intermittence des ENR.

Mais dire qu’on ne peut/sait pas intégrer les ENR dans la production électrique globale, c’est faux.

Ça complexifie un peu les choses, mais ce n’est rien d’insurmontable.





Il y a aussi Philippe Bihouix qui expliquait concrètement, chiffres à l’appui, toute la difficulté de mettre en place une infrastructure reposant sur une part importante d’intermittence, que ce soit pour les éoliennes proprement dites, mais aussi pour le renforcement du réseau, qui a même un impact sur le cours des matières premières nécessaires, métaux en particulier.







-Vlad- a écrit :



Ouais mais non <img data-src=" />, le problème c’est qu’il faut produire la puissance elec quand elle est demandée pas quand “la météo” est disposée à en fournir, mon train/hôpital/frigo/etc je veux pas attendre qu’il fasse beau ou qu’il y ai du vent pour l’utiliser…



C’te mauvaise foi c’est dingue <img data-src=" />





Il y a des gens comme ça qui pensent qu’il y a des solutions magiques, ou qui de toutes façons ne veulent pas comprendre ce qu’expliquent des gens qui ont réfléchi des années à ces questions et qui savent le présenter (mon cher Jancovici mais pas que lui).







anagrys a écrit :



Un petit article intéressant, parce-que basé sur des faits réels et récents (canicule de fin juin 2019) :lemonde.fr Le MondeAu passage, le site de RTE donné en référence dans l’article permet de varier les dates.



Je cite in extenso le passage concernant l’éolien (j’ai souligné certains passages en gras), je te laisse aller lire l’article pour avoir les détails concernant le nucléaire :





<img data-src=" />


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tpeg5stan a écrit :



Quel intérêt d’intégrer des ENR dans une électricité déjà décarbonée (nucléaires et barrages) ?



Le but est de réduire les émissions de carbone, et cela n’aide en rien.



Si c’est pour compenser des centrales thermiques, bravo mais on ne sait pas aller à plus de 35 % d’énergie fatale dans un réseau sans gros problème. Reste 65 % au bas mot de dioxyde de carbone. Que faire alors ?





Effectivement, les éoliennes n’apportent rien dans un pays comme la France (ou la Norvège), vu le côté bas carbone de notre électricité.



Et notre ami js28 semble ignorer que chaque fois qu’on installe des éoliennes (du moins dans pas mal de pays), on installe autant de puissance en centrales à gaz, pour gérer l’intermittence. Les chiffres sont disponibles, mais dans la presse on n’entend parler que de nouvelles éoliennes, jamais de nouvelles centrales à gaz (ou rarement). Ca fait partie de ce qui fausse complètement la perception du public sur tous ces enjeux énergétiques.


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js2082 a écrit :



Mais puisque tu l’évoques, oui, l’éolien est une des sources d’énergie incontournable pour l’avenir (et pas la seule), tout comme le solaire et l’hydraulique.

Le tout nucléaire n’est juste pas tenable.





Mon Dieu…

Personne ne parle de “tout nucléaire”.



La France est justement un pays qui a pas mal de barrages et qui a équipé une part importante de ses montagnes (et il y a aussi quelques barrages au fil de l’eau). On a la chance d’avoir et du relief et des précipitations, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. La Norvège est encore mieux lotie que nous je crois.

Mais on ne peut guère progresser dans l’hydraulique car on connait le potentiel théorique et on est déjà à 80 % environ. Dans son cours de cette année aux Mines, Jancovici présente les statistiques pour l’Europe (et un peu plus je crois).



L’éolien ne peut rester qu’une source d’appoint, pour les raisons déjà évoquées.



Quant au solaire, c’est pire que l’éolien. Le solaire vraiment intéressant c’est le solaire thermique : ça coûte relativement peu cher, c’est de la basse technologie et c’est plutôt bas carbone. C’est de l’utilisation directe d’une énergie primaire.


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Ce qui s’énonce sans preuve se réfute sans preuve…



Et encore, je suis gentil, je réfute souvent en te donnant des liens montrant que tu te trompes.



Si tu ne fais pas l’effort de présenter tes “arguments”, tu peux être sur que personne ne te croira.

Dire “va voir un tel, il dit ça”, ce n’est pas un argument, c’est juste du complotiste de bas-étage qui répète à l’envi “regardez internet, vous avez tout faux”.



&nbsp;

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LIS les articles sur le site de Jancovici, regarde de ses cours ou conférences, ou regarde Bihouix (que je trouve passionnant aussi), et tu comprendras ce qu’on est plusieurs à essayer de t’expliquer ici.



NB: c’est 2 types sont des ingénieurs et ça fait des années qu’ils connaissent leur domaine. Et ils sont reconnus parmi les scientifiques.



(tellement ridicule d’avoir mis des guillemets à ingénieur et à scientifique dans une de tes réponses)



Il s’agit d’ordres de grandeur et de calculs (pour l’éolien ou pour d’autres sources). Prends un jour une bonne heure pour regarder une des conférences, tu verras et tu comprendras beaucoup de choses.

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OlivierJ a écrit :



LIS les articles sur le site de Jancovici, regarde de ses cours ou conférences, ou regarde Bihouix (que je trouve passionnant aussi), et tu comprendras ce qu’on est plusieurs à essayer de t’expliquer ici.



NB: c’est 2 types sont des ingénieurs et ça fait des années qu’ils connaissent leur domaine. Et ils sont reconnus parmi les scientifiques.



(tellement ridicule d’avoir mis des guillemets à ingénieur et à scientifique dans une de tes réponses)



Il s’agit d’ordres de grandeur et de calculs (pour l’éolien ou pour d’autres sources). Prends un jour une bonne heure pour regarder une des conférences, tu verras et tu comprendras beaucoup de choses.





Argument d’autorité : ce sont des ingénieurs ils connaissent leur taf.

….

Il y a aussi énormément d’ingénieurs antinucleaires tout aussi bons et respectables que ceux que tu idolatres … l’ingénierie n’est pas une science exacte contrairement a ce que beaucoup croient, si tous les inges etaient d’accord entre eux ca se saurait, crois moi.


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Drepanocytose a écrit :



Argument d’autorité : ce sont des ingénieurs ils connaissent leur taf.





En général, oui.

Faut pas délirer non plus.







Drepanocytose a écrit :



Il y a aussi énormément d’ingénieurs antinucleaires tout aussi bons et respectables que ceux que tu idolatres …





énormément, non, justement c’est une minorité.







Drepanocytose a écrit :



l’ingénierie n’est pas une science exacte contrairement a ce que beaucoup croient, si tous les inges etaient d’accord entre eux ca se saurait, crois moi.





Ce qui compte c’est qu’il existe un état de l’art, et que la plupart s’accorde là-dessus. Ça vaut pour plein de domaines, tout comme la construction de ponts et de gratte-ciels.


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OlivierJ a écrit :



En général, oui.

Faut pas délirer non plus.





énormément, non, justement c’est une minorité.





Ce qui compte c’est qu’il existe un état de l’art, et que la plupart s’accorde là-dessus. Ça vaut pour plein de domaines, tout comme la construction de ponts et de gratte-ciels.





Une minorité ? D’où tu sors ca ?

Dans mon ecole d’ingénieur (que je continue a suivre), dans l’option Environnement (celle que j’ai faite, dans laquelle on etudie le nucleaire 13 du temps, enseigné directement par des gens du CEA), environ la moitié des diplômés est antinucleaire. Après avoir suivi des dizaines d’heures de cours ultraprecis par des ingénieurs du domaine, donc..

J’en suis.



Ta minorité, je pense que c’est un biais. Quand je discute avec mes collegues et anciens collegues consultants, qui eux BOSSENT dans le nucleaire (les grandes boites de consutance en pharma font aussi du nucléaire, il y a des p asserelles entre l es deux), je constate aussi tout sauf une minorité…



Quant à ton etat de l’art, comment dire…A part que c’est de la mauvaise foi ou de l’ignorance, ou a part LOL, je ne vois pas


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Ouf on a évité l’horrible châtiment de devoir faire du vélo !

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Tu as un drôle de biais.



La plupart des gens qui ont bossé dans le nucléaire (il y a différentes sortes, entre les centrales, le retraitement, la recherche) ne sont pas contre la production d’électricité nucléaire.

Et la plupart des physiciens / ingénieurs qui connaissent un peu le domaine concluent que le nucléaire est, toutes choses considérées, tout à fait pertinent (si pas nécessaire), surtout vu la question climatique (mais pas seulement).



Je n’ai encore entendu personne contrarier les faits présentés par un Jancovici (il n’y a pas que lui mais il est un peu connu).

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Ce que je trouve assez amusant c’est ceux qui pensent que les progrès technologiques nous permettront à coup sûr d’éviter un désastre tout en niant les avancées technologiques qui permettent de mettre en évidence l’ampleur du problème…



En résumé, seuls les chercheurs qui pensent “comme moi” sont des bons chercheurs, les autres ne sont que des alarmistes forcément incompétents.



Je ne suis pas devin, je ne prédis pas une catastrophe inévitable mais je ne nie pas qu’il y a un réel problème face à l’inaction totale de la plupart des dirigeants du monde qui se contentent essentiellement de belles paroles pour rassurer les masses.



“La maison brûle et on regarde ailleurs” disait Jacques Chirac en 2002, 17 ans plus tard on en est au même point…



Comme d’habitude entre les prédicateurs de fin du monde et les farouches climatosceptiques qui ne veulent surtout rien changer à leurs petites habitudes, il me semble qu’il devrait y avoir un juste milieu .

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Attention, la captation c’est pour le CO2 émis, capter celui présent me semble aussi impossible que dessaler la mer. Le pb c’est comme dormir avec trop de couvertures l’hiver, sauf qu’elles on peut les enlever.

Changement climatique : les résultats (inquiétants) des nouvelles simulations françaises pour 2100

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