80 % des patrons états-uniens regrettent leurs décisions précipitées de retours au bureau
Le 16 août 2023 à 06h42
2 min
Internet
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Interrogés par la société spécialisée Envoy, plus de 1 000 dirigeants d'entreprises états-uniens avancent qu'ils auraient abordé la fin du télétravail généralisé différemment s'ils avaient eu une meilleure compréhension des modalités d'assiduité des employés au bureau, de leur utilisation des équipements de bureau et d'autres données relatives aux employés, relève CNBC.
En juillet, 59 % des employés à temps plein étaient de nouveau présents à 100 % sur le lieu de travail, tandis que 29 % travaillaient de manière hybride et 12 % à distance, selon les nouvelles données de WFH Research. Et les bureaux ne seraient encore qu'à moitié remplis par rapport à leur occupation d'avant la pandémie.
« De nombreuses entreprises qui ont tenté d'imposer un retour au bureau ont dû se rétracter ou modifier leurs plans en raison de la réticence des employés, et elles n'ont plus l'air très solides », analyse Kathy Kacher, présidente de Career/Life Alliance Services.
Les employeurs se retrouvent coincés entre des pertes financières dues aux espaces payés, mais inoccupés, le risque de voir leurs salariés démissionner s'ils les forcent à revenir travailler, et le fait qu'il est difficile d'effectuer des investissements immobiliers à long terme reposant sur un taux encore incertain de temps de télétravail.
« Les entreprises qui connaissent le plus de succès en matière de retour au bureau semblent être celles qui prennent des décisions avec leurs employés, plutôt que pour eux », conclut CNBC.
Après avoir invité ses salariés à revenir travailler de 40 à 60 % de leur temps de travail au bureau, le responsable du bien-être au travail d'Ernst & Young a ainsi annoncé la création d'un fonds destiné à rembourser jusqu'à 800 dollars par an sur les frais de transport, de garde d'animaux et d'enfants. Depuis, l'entreprise a constaté une augmentation de 150 % de l'assiduité au bureau.
Le 16 août 2023 à 06h42
Commentaires (47)
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Abonnez-vousLe 16/08/2023 à 07h31
Ce qui n’est pas le cas des dirigeants de Zoom ou d’Amazon :)
Le 16/08/2023 à 09h41
Couper le travail à distance, c’est la carte joker magique “les employés démissionnent et on n’a pas à les virer et leur verser une compensation” :-/
Le 16/08/2023 à 07h34
Ah bah c’est certain, si on file du pognon pour garder le cleps ou les chiards, on peut retourner au boulot tranquille.
Le confort c’était pas d’avoir ses gosses près de soi et de pouvoir passer du temps avec eux plutôt qu’avec ses collègues adorés et dans sa bagnole chérie, c’était de ne pas devoir payer pour les assumer
Le 16/08/2023 à 07h34
Le télétravail est vraiment rentré dans les conditions d’acceptation d’un poste, on le voit chez nous, ou certains réclament 3-4 jours par semaine de TT.
On avait fait un sondage sur ce que les salariés considéraient comme à mettre en priorité, et le TT faisait parti du top 3.
Le 16/08/2023 à 07h36
Incroyable, comme si prendre en compte l’avis des gens était un meilleur facteur de motivation que de leur imposer des choix…
Qui aurait pu prédire ça !
Le 16/08/2023 à 07h54
En même temps quand on fait la sourde oreille, on ne peut pas se rendre compte.
Edit:
Grillé
Le 16/08/2023 à 08h08
wow les patrons seraient pas si intelligents que ça ?
Je comprendrais jamais …
Ils cherchent à recruter les meilleurs profils, des gens intelligents, autonomes, responsables, capables … pour les infantiliser dans leurs tâches et postes.
Et ensuite, ces dirigeants ne veulent plus écouter ni prendre en compte les avis des employés.
Le 16/08/2023 à 07h54
Perso dans ma boite, c’est 2 jours par semaine, c’est plutôt sympa.
Le 16/08/2023 à 08h40
RER A x2 / jour x 5 jr/semaine aux “meilleurs horaires”… (ayant expérimenté juste quelques fois seulement, heureusement…)
.
c’est vrai que ça motive pas trop… Bon on n’a pas (encore) des pousseurs professionnels comme au Japon pour compacter le bétail dans les wagons.
.
Wagon: terme réservé pour le transport de marchandise ou de… bétail, sinon c’est voiture de voyageurs… erreur systématique.
Le 16/08/2023 à 08h46
Ah la joie du travail sur Paris
Je fais pas trop de télétravail (à la demande), mais bon, j’ai que 15 min de voiture.
J’avoue que si je devais me farcir 1h de RER tous les jours, je serais à 100% télétravail (ou surtout je changerais de ville )
Le 16/08/2023 à 08h44
L’abréviation de clébard s’écrit “clebs”, soyons précis.
Le 16/08/2023 à 09h33
De toute façon, ça ne va faire que progresser.
Pour l’instant, seuls les métiers difficile à recruter peuvent se permettre de l’imposer (puisque ce sont eux qui ont le pouvoir dans la négo), mais ça va s’étendre puisque dans ces entreprises qui les cherchent “à tout prix”, il y a aussi des salariés aux profils “plus faciles à trouver” qui vont demander l’égalité de traitement.
Puis quand la majorité de ces salariés sera également en télétravail, ça sera plus facile de l’exiger puisque lors de leurs changements de poste, ils choisiront d’office l’entreprise qui le propose… incitant donc les autres à suivre le mouvement pour pas se taper les “mauvais” du métier, qui seront les seuls à accepter.
Perso, c’est plus le temps perdu que le coût qui m’importe. En temps normal pour moi, c’est 1h30 de trajet perdu d’être au bureau. Je suis passé à 3h de trajet hebdomadaire contre 7h30 auparavant grâce aux 3j de TT.
Au delà du coût de transport, c’était surtout d’arriver au bureau déjà fatigué et énervé des embouteillages tous les matins, alors que t’avais même pas encore consulté ton premier mail. Là, tu relativises car tu sais que c’est 2 fois dans la semaine…
Le 16/08/2023 à 09h44
Le coup des locaux vides il n’y a pas qu’aux USA, en France c’est en train de devenir aussi un problème, rien que sur Paris et environs il y a de plus en plus de tours de bureau vides car les employés sont passés en télétravail, d’ailleurs certains grands groupes revendent des locaux devenus inutiles à tour de bras (et les pancartes “bureaux à louer” fleurissent partout) ce qui est même plus rentable pour eux (payer l’équipement informatique à son salarié pour qu’il bosse de chez lui c’est que dalle par rapport au prix M² de bureau en centre ville)
Et faut pas oublier que pour les employeurs le télétravail c’est potentiellement un bon plan sur le long terme car sans présentiel obligatoire il n’y a plus d’obligation d’utiliser “de la main d’œuvre locale” et que tout ce qui est administratif peut facilement être sous traité plus loin pour beaucoup moins cher et ce de façon totalement transparente
Le 16/08/2023 à 10h45
seulement administratif ou alors d’autres choses utilisant exclusivement du numérique ?
Le 16/08/2023 à 12h34
Je confirme et sans révéler de grave secrets, ayant travaillé 8 ans aux Achats chez Schneider Electric, tout le service facturation - paiement fournisseurs a d’abord été regroupé sur un seul site au lieu que par usine et quelque temps après (rapidement en fait), tout le service a été délocalisé près de… Varsovie en Pologne.
Mais bon, à chaque fois que j’ai eu besoin d’appeler le service paiement fournisseurs chez S.E… pour râler parce que mes fournisseurs étaient payés en retard, à chaque fois, une charmante demoiselle polonaise au téléphone qui parlait en Français avec un délicieux accent. (j’ai appris après que c’était un des critères indispensables de recrutement aussi… de savoir pratiquer la langue… française).
Le 16/08/2023 à 10h08
CA représente assez bien la mutation là où je bosse.
On s’est regroupé en 3 espaces:
un gros tiers de l’espace total est inoccupé.
Le 16/08/2023 à 10h56
Ce qui confirme le mensonge de certains au sujet de la baisse des émissions de CO2 liée au TT.
Ce qui est sinon logique puisque le nombre d’emplois est le seul critère d’émissions…
J’en conclus que les patrons ne sont pas toujours responsables de la hausse des émissions de CO2 de leur boite lorsque la collectivité empêche de prendre le temps de proportionner les moyens d’adaptation de l’entreprise à un risque extérieur.
La culpabilité de l’imprécision prescriptive de la lutte contre ces émissions est donc largement sous-évaluée. Ce n’est pourtant pas aux médecins de prescrire des mesures cohérentes entres-elles à l’économie…
Le 16/08/2023 à 16h22
Ca serait pas mal d’avoir des comparaisons avec la situation en France. De ma fenêtre, je vois qu’un certain équilibre s’est créé malgré les fortes réticences à un moment.
C’est même devenu une des clauses de sélection d’entreprise pour les métiers en tension.
Le 16/08/2023 à 16h27
Vraiment ? J’en tombe des nues 😋
Le 16/08/2023 à 16h33
Je suis en 100% télétravail et perso, les interactions avec les collègues me manquent beaucoup. Comme quoi, difficile de satisfaire tout le monde…
Le 17/08/2023 à 07h27
«celles qui prennent des décisions avec leurs employés, plutôt que pour eux»
Bizarrement ça foncionne mieux quelque soit la décision à prendre…
Le 17/08/2023 à 07h43
Je suis à 100% en TT depuis début 2022 et ça me convient parfaitement, pas besoin de se taper 2x 1h de transports par jour (RER, métro). Dans les faits je suis allé 3-4 fois au bureau pour des occasions particulières, et on est libre d’aller sur place (même tous les jours si on veut) ou de bosser de chez soi (mais il faut réserver sa place, les bureaux ne sont pas prévus pour recevoir tout le monde en même temps).
La perception de “pertes financières” concernant les locaux inoccupés, ça porte un nom : “biais des coûts irrécupérables”. En réalité ça leur coûte la même chose, qu’ils soient vides ou remplis, mais si ils proposent un approche comme celle choisie par mon employeur, ils peuvent opter pour des locaux plus petits et potentiellement réduire ces coûts.
De mon point de vue, une entreprise qui propose autre chose que respecter le souhait de l’employé (100% TT possible, hybride possible, 100% bureau possible), ça met en avant le fait que les patrons n’ont pas su prendre le virage et n’ont pas confiance dans leurs employés. C’est un red flag.
Le 17/08/2023 à 08h07
Mouais, tout dépend si tu as besoin d’une cohésion d’équipe ou pas.
Personnellement, en management matriciel, j’ai résolu de nombreux problèmes à la machine à café.
Je pense qu’une présence sur site de l’ensemble de l’équipe devrait être obligatoire au moins 1 jour par semaine.
Je me dis qu’une société qui a identifié des activités 100% télétravail, elle doit pouvoir envisager de les externaliser vers des pays à mains d’œuvre moins onéreuse, histoire de réduire d’avantage les coûts.
Le 20/08/2023 à 21h45
Une règle ne peut pas satisfaire tout le monde, c’est impossible. L’idée c’est d’être ouvert à tout. Si une boîte permet le 100% télétravail et 100% au bureau, tout le monde peut être satisfait.
Même lorsqu’un besoin de cohérence d’équipe est là, le télétravail n’est pas nécessairement un problème. Avec une ancienne équipe on travaillait tous à distance pendant deux semaines avec un créneau dédié chaque jour pour discuter et travailler ensemble (mob programming). Et on était avant en approche 2 jours sur place 3 jours à distance, aucun changement entre les deux. Tout dépend de ce qui peut être mis en place et qui convient à tout le monde. Mais la présence même d’une journée par semaine n’est pas indispensable systématiquement.
Exactement, et toute structure travaillant intelligement débrief si des réunions match avec tout le monde pour, par la suite, faire le découpage, ce qui permet de faire la suivante dans un ordre plus pertinent afin que ceux qui ne sont plus concernés par la suite puisse quitter la réunion (on avait ça en place sur un projet, très pratique !).
Je dirai en plus que, comme pour les écoles, ils ont créer une espèce d’élitisme merdique. Quand tu discutes avec des gens et qu’ils entendent que tu travailles chez Accenture, Sopra etc. tout de suite ça sonne comme si tu avais un titre de noblesse, alors qu’en terme de compétences (pas forcément technique), j’ai personnellement été assez déçu de prestations de Capgémini et Sopra, alors qu’une petite ESN qui n’a pas de nom (du moins jamais je n’avais entendu parlé d’elle) a été très agréable à bosser et grandir avec.
Le 18/08/2023 à 19h18
Un bon gros +1 ! J’ajouterai que la liberté de choisir son OS et son matériel serait parfait.
En quoi tu trouves tes réunions plus pratiques en présentiel ? Perso, j’ai remarqué qu’en distanciel les réunions sont plus efficaces, moins de dispersion sur des sujets annexes et surtout tu peux continuer à bosser tranquillement en écoutant en arrière-fond les discussions ennuyantes;
Ce que tu décris concernant l’entreprise me fait penser simplement que l’écran de fumée concernant les valeurs de l’entreprise se sont envolés avec le COVID. J’ai aussi remarqué ça dans les quelques grosses ESN que j’ai bossé. L’enfumage des RH lors du recrutement disparaît et finalement il n’y a pas de valeurs ni autres choses. Pour citer Adam Smasher dans CP : “Tu es un bout de viande baisable”.
Les valeurs de l’entreprise ? Du vent comme n’importe quel modèle de language ou homme politique sait en faire.
Alors forcément tu as deux choix : 1.Partir pour un meilleur endroit (pour ma part, j’ai finalement trouvé que les petits PMEs sont bien plus agréables pour bosser que les grosses multinationales, certes les sujets sont pas les même mais au moins tu rencontres beaucoup moins d’incompétents / m², de bullshiter et de brasseur d’air). 2. Rester (car tu n’as pas le choix ou envie de partir) et essayer d’inverser la vapeur. Et le TT a permi à une catégorie de personne de justement pouvoir retrouver un peu de bonheur au travail en TT.
L’individualisme a toujours existé dans notre modèle occidental à influence US. La différence est qu’avant le TT, l’entreprise était un gigantesque pantomime. Maintenant, les masques sont tombés.
Mais rassure-toi, les moments de déconades existent toujours, même en full-TT (j’en suis). La différence est que la forme est différente, mais tu peux toujours aussi rigoler. Et surtout, tu peux le faire sans être juger par les bas de plafonds et ni déranger les autres (j’aime l’humour noir et caustique mais je comprends parfaitement que lors de la machine à café tout le monde n’a pas envie de l’entendre). L’autre avantage c’est que le café est meillieur .
Le 18/08/2023 à 19h59
Je viens justement de la PME ou j’ai passé 3 supers années et subir un changement de DG … Après j’ai fait une société de service avec justement de la PME. Je pense que justement c’est ça qui me manque … Pouvoir discuter directement avec le DG, comme tu le dis, ne pas croiser des incompétents ou des personnes qui sont restés au collège mentalement… Ne pas tourner en rond, changer de décision 10 fois et j’en passe.
Après j’ai de la chance d’être Archi maintenant et de pouvoir toucher à tout là où je suis actuellement. Mais bordel que notre modèle de société est chiant … Et je n’arrive pas à m’y faire et à agir comme les autres
Le 19/08/2023 à 07h43
Au sujet des “valeurs de l’entreprise”, ça me rappelle la dernière SSII dans laquelle j’étais avant de partir en Freelance.
Dans le document d’entretien de carrière bullshit annuel il y avait une section sur “comment vous vivez les valeurs de l’entreprise”.
La dernière réponse que j’avais faite n’a pas été très appréciée par le manager :
Le 19/08/2023 à 08h48
Perso je n’ai jamais aimé les managers ! Je les trouvent inutiles et très souvent nuisible à la réussite d’un projet. En plus d’être souvent incompétents sur ton domaine de travail. Le truc où ils sont doués c’est le discours bullshit et le “pas faire de vague”. Ils m’ont souvent fait pensé ses recteurs d’académies, préfets qui veulent pas faire de vague pour leur carrière et disant à leur supérieure que tout va bien. Forcément, quand la réalité les rattrapent ça ne plaît pas.
Je me souviens d’un épisode de C ce soir à propos du risque de grandes démissions dans les entreprises françaises (qui a eut lieu mais sous une forme différente de celle des US). L’un des invités, sociologues de formation, expliquait que si la Tech française (comprendre toutes les entreprises qui ont un coeur de métier technique/scientifique) était la plus touchée ça provenait du fait (en autres) que ces entreprises se sont fait “parasités” par les écoles de gestions/managements qui ont fini par remplacer les techos. Entrainant un changement de mentalité qui ne correspond plus aux profils techniques des dites boîtes. Ce changement ayant entrainé une valorisation (nottament salariale) du manager au profit de l’ingénieur.
Je rajouterai à son discours, que les ingénieurs (qu’ils soient issus d’écoles, universités ou de la recherche car en France tout ce qui a bac >=5 est un ingénieur) n’ont pas besoin de managers pour travailler. Ils ont appris à se coordonner eux-même et entre eux en développant ou améliorant leur intelligence collective. Et la gestion collective est souvent du ressort du chef de projet. L’ajout du manager est dès lors plus inutiles et souvent nuisibles car entrainant des conflits avec le chef de projet.
Le 19/08/2023 à 09h22
Le fait que je ne sois pas “manageable” est aussi une des raisons pour lesquelles je suis parti en Freelance. Pas d’objectif à côté de la plaque ou de truc bidon (on m’avait foutu un objectif de cooptation une fois… Bullshit !), je discute en direct avec mon client et la relation avec ma boite de portage s’arrête à : tu factures, tu fais l’administratif, tu me payes, et je te remonte les éventuelles opportunités terrain pour d’autres freelances ou d’évolution de ma propre mission. Donnant-donnant.
Et comme j’ai toujours bossé en forte autonomie, j’ai déjà eu un manager côté client qui a été perturbé par ça car j’attendais rien de lui. Perso je vais les voir pour valider une orientation, une ligne directrice ou arbitrer des choix. Sur le reste, autonomie et relation de confiance, y’a rien de mieux pour avancer vite.
Les autres raisons sont que j’ai été 90% de ma carrière en régie client. Ma boîte m’était pour ainsi dire étrangère et j’étais un inconnu là bas. Aucun intérêt de continuer ainsi. Et les commerciaux qui disent n’importe quoi et que tu te retrouves face au client qui est mécontent de s’être fait bullshité.
Le 19/08/2023 à 09h58
Le Freelance me plairait bien. Mais je sais qu’il y a peu d’élu. Mais j’avoue que la liberté de pouvoir choisir ses sujets seraient cool (en vrai je peux choisir dans ma boîte mais l’industrie prèfere souvent la règle de 3).
Les seuls “clients” que je pourrais avoir sont principalement des chercheurs qui délèguerer leur dev. Mais certains instituts ne sont pas de bons payeurs (i.e., en temps et en heure) et elles considèrent des SSII (e.g., Atos ou CapGé) comme plus compétentes…
Reste à l’étranger, mais faire la paperasse pour bosser avec des pays hors-UE ne m’attire guère surtout que l’administration française est une vraie plaie.
En tout cas, c’est bon de savoir qu’il y a des élus Pour le moment, je suis pas prête à faire le pas.
Le 19/08/2023 à 14h19
Ca dépend des secteurs en effet. Dans le Nord, même si en ce moment c’est un peu moribond (le retail fait la gueule, et c’est un des gros moteurs de la région), le secteur reste en tension et il y a une de plus en plus de freelance dans l’IT. Après il y a le quickstart : portage salarial. Perso je suis resté ainsi par facilité.
J’ai toujours amené mes missions, mais c’est aussi le taff des porteurs d’affaire avec différentes sociétés (avec des comm’ variables) ou des plateformes comme Malt.
Par contre il me semble que sur la région parisienne c’est moins évident, beaucoup plus de monde sur le marché pour moins de demande. Je le constate parce qu’on a de plus en plus de sociétés ou de freelances de cette région qui sont ici. Par contre ça morfle sur les TJ…
Le 20/08/2023 à 09h01
Disons que c’est normal que à un moment tu regardes ce qui te reviens. Les ESN se gavent fortement … Quand je suis arrivé dans le Nord, je n’ai pas forcément fait gaffe et je suis arrivé avec mes prétentions Normandes … Quand je me suis rendu compte que mon ESN faisait 57% de marge entre le CA et mon Super Brut j’ai essayé de renégocier mais comme d’hab c’est compliqué blabla ouin ouin … Dans mon ESN actuelle, c’est 37%. De mon point de vue c’est encore trop, cela devrait tourner autour des 15% vu ce qu’elle me fourni. En Freelance si tu t’en sors bien tu peux descendre à 8% de ton CA mais il va falloir gérer pas mal par toi meme. Heureusement maintenant il y a pas mal de boîte qui font du clé en main.
Le pire là-dedans c’est que à la base les ESN vendent un accompagnement sans faille avec de la formation, une assistante qui va te permettre de te concentrer sur ton travail etc etc. Dans les faits il n’y a rien, on est juste là pour engraisser les “business manager” et les cadres de la direction. On te promet une prime annuelle à l’embauche et finalement il n’y a rien. De mon point de vue, c’est le début de la fin des ESN qui vont avoir de plus en plus de mal à garder les profils séniors. Ils vont devenir des boites ou il y aura une grosse partie de l’effectif en junior sortant de l’école pour se faire une première expérience et ensuite ces mêmes juniors passeront freelance une fois qu’ils auront compris le fonctionnement.
Le 20/08/2023 à 11h02
Oui, en Freelance tu peux récupérer une très grosse partie de ton CA (même si l’Etat en récupère la moitié dans tous les cas ), et ces taux varient en fonction du degré d’assistance qu’on t’apporte.
Tu citais dans les 8%, c’est effectivement une bonne moyenne. En fourchette haute, les porteurs d’affaire peuvent monter jusqu’à 15% en général (ce qui est TRES élevé) et le portage salarial coûte entre 4 et 6% du CA (après comm du porteur d’affaires). Ca varie selon les boites, au même titre que la prestation peut varier. Certains sont très simplistes (ils gèrent l’administratif, versent le salaire, point), d’autres apportent les plus de l’entreprise (CSE, lissage du salaire permettant d’avoir l’équivalent des congés payés, ticket resto, etc). Perso la boîte de portage salarial par laquelle je passe a ouvert un CSE, c’est pratique de retrouver les reducs cinéma et compagnie que j’avais perdu. J’ai des collègues dont la boite fait aussi ticket resto, mais perso je trouve que c’est inutile tellement c’est contraignant.
Pour le coup, le portage salarial a une vraie valeur ajoutée à mes yeux là où la comm’ des porteurs d’affaire est moins justifiée. Raison pour laquelle je les fait niveler par le bas.
Et perso j’ai pas envie de gérer une entreprise, je garde le easy mode du portage salarial car mon objectif de base était : faire mon taff, le faire bien, sans parasitage annexe (comme les “tu viens plus aux soirées”, “after work” de merde où faut juste faire la java devant le patron avec une plume dans le cul, animer des trucs alors que t’es à temps plein en régie et qu’on te regarde avec des gros yeux quand tu parles d’heures sup, etc…).
Pour le côté porteur d’affaires, à moins d’avoir du bol et d’avoir ses entrées, les grands comptes travaillent par référencement avec des critères excluant les indep généralement (minimum du nombre de clients, de CA, etc). Donc le passage par le porteur commercial reste souvent obligé.
Le 17/08/2023 à 10h59
@Tandhruil je suis d’accord sur le fait que le télétravail n’est ni applicable de façon généralisée, ni la solution miracle pour tout le monde.
C’était plutôt une expérience personnelle et un choix : si j’estime qu’il est nécessaire pour moi d’aller au bureau 2 jours par semaine, je peux le faire.
La dernière fois que j’y suis allé, c’était une demande de mon manager pour un travail de groupe qu’il aurait été difficile de réaliser à distance.
Le 17/08/2023 à 11h51
De toutes les façons, la boite de Pandore a été ouverte et je ne vois pas comment elle pourrait être refermée. Je ne suis pas RH mais ce serait intéressant de voir la proportion de TT demandée par les candidats. Dans l’édition logicielle, on devrait pas être loin de 100%, ceux qui n’en souhaitent pas ou un minimum sont sans doute ceux qui ne peuvent pas travailler à distance (domicile ou centre local de TT) dans des conditions satisfaisantes.
Le 17/08/2023 à 16h51
Dans ma (grosse) société, on est à 2 jours de télétravail par semaine, je trouve ça bien car ça maintient aussi les relations en direct (dont café et déjeuner), et pour certaines réunions j’attends d’être au bureau pour faire ça en personne avec mes interlocuteurs, c’est un peu plus pratique (suis dans l’informatique je précise). La présence est aussi un “+” quand il faut aller négocier avec quelqu’un. On a un jour par semaine où on est censé être tous présents, c’est le lundi.
Parfois je passerais bien à 3 jours de télétravail par semaine, mais pas plus.
Le 18/08/2023 à 10h40
Même si c’est ton coeur de métier ?
Le 18/08/2023 à 16h46
Je suis partagé quand même sur le télétravail (TLT) et ça va certainement faire réagir. Je suis dans une boite et dans l’IT ou il y a 2 jours de TLT. Bizarrement, c’est le lundi et vendredi … Alors loin de moi l’idée de dire que c’est pour prolonger le weekend mais bon faut pas non plus prendre les gens pour des idiots.
Pour moi ça n’est qu’une continuité de notre société … Individualisme, pas d’esprit de société ou de groupe. Depuis le COVID et le télétravail j’ai vraiment vu la différence ou je bosse. Il y a plus d’esprit de groupe ou d’équipe. Plus d’envie d’être présent au bureau sur les plateaux pour la déconne et les échanges comme ça parce qu’on a une oreille qui traine ou une demande d’un collègue sur le plateau qui est en galère. L’effet machine à café/plateau s’est perdu. Chacun est dans son microcosme et ne pense plus qu’une entreprise c’est un groupe de personne et pas des individualités …
Bref il y a du pour pour l’aspect trajets, empreinte carbone etc c’est indéniable mais est-ce qu’on en ressortira grandi de toussa je ne pense pas …
Le 19/08/2023 à 07h26
Je te comprends ! Chez nous le DG, tu peux même lui parler dans le jacuzzi avec un Ricard, une fois par an (Et c’est pas une blague, je suis sérieuse. J’ai essayé de le convaincre que Windows c’st juste bon à faire tourner Fornite).
Cherche pas à agir comme les autres. Essaye de les imiter, donne leur l’illusion que tu es comme eux (un peu comme si tu revetais la peau d’un zombie pour te faire passer pour un zombie), mais pour le reste il ne faut pas changer. Certaines boîtes nécessite de faire l’acting (car c’est dans leur mode de recrutement de te faire croire que chez elle c’est la Silicon Valley… mais avec des salaires de clodos). Technique perso : Choisis un personnage à jouer (comme une partie RPG) et dès que tu passes le seuil de la boîte, tu fais du RP avec ce personnage. Et quand sonne la débauche, tu termines ta partie de RP. ça m’a aidé à tenir quelques temps chez différentes ESN peu recommendables (mais prête à embaucher des gens qui ne reste que la durée de la période d’essais), le temps de trouver un meilleur job.
Le 19/08/2023 à 08h55
C’est intéressant de voir que tu qualifies la société d’individualiste, en écrivant deux commentaires centrés autour de ta personne.
Pour en revenir au sujet initial, ce qu’il faut bien comprendre c’est que le système qui prévalait avant la crise sanitaire de 2020, à savoir qu’être salarié d’une entreprise du tertiaire ça signifiait pour 99% des gens être présents dans les locaux de l’entreprise 100% du temps; c’est une situation que subissaient des millions de travailleurs.
Certains, comme toi, s’y sentaient bien, tandis que d’autres trouvaient ça insupportable. Mais devaient faire avec car c’était comme ça et pas autrement.
Aujourd’hui, une brèche s’est ouverte, et il est normal que tous les gens qui ne se sentaient pas bien dans une situation en 100% présentiel, cherchent à en profiter pour améliorer leur existence.
Mais ça ne veut pas dire que l’on doit évoluer vers l’exacte opposée du système précédent. Passer de 99% de salariés en 100% présentiel à 99% de salariés à 100% télétravail.
Non. Il n’a jamais été question de cela. Et personne n’a souhaité cela.
Oui, des gens souhaitent ne plus travailler qu’en 100% télétravail. Tout comme des gens, comme toi, étaient parfaitement convaincus du 100% présentiel.
Oui, des entreprises décident de passer en 100% télétravail. Tout comme des entreprises décident de rester en 100% présentiel.
Personne n’oblige quelqu’un qui veut du 100% présentiel à rejoindre et/ou rester dans une entreprise que passe en 100% télétravail. Et inversement.
Et il n’y a pas de bon ou de mauvais système. Il y a différents systèmes, qui conviennent à différentes entreprises et différentes personnes.
Tout comme il existe des chapeaux, des casquettes et des bonnets. Ce n’est pas parce que je me trouve ridicule à porter un chapeau que je dois dire que ceux qui portent des chapeaux sont des personnes antisociales.
Le meilleur des mondes étant les entreprises qui cherchent à accommoder le bien-être de chacun et laissent chaque employé s’organiser au mieux pour lui, dans le respect des contraintes de ses missions.
Oui, un mode hybride nécessite des adaptations de la part tout le monde, que ce soit les 100% présentiel, les 100% télétravail ou ceux entre les deux.
Mais au moins ça permet à chacun d’organiser son temps comme il le souhaite et c’est d’autant plus juste que dans ce système les efforts d’adaptation sont consentis par tout le monde; et pas uniquement par les personnes qui ne sont pas à l’aise avec un système unique régissant l’organisation de l’entreprise.
Enfin, pour revenir à ton propos sur l’individualisme et sur la notion d’entreprise.
Là encore, tu as ta propre vision de la chose.
Mais d’autres personnes ont une autre vision.
Il n’est pas nécessaire que chacun s’épanouisse dans sa vie par le travail. Certains, et ils sont nombreux, s’épanouissent en dehors du travail. Le travail n’étant qu’un moyen de subvenir à leurs besoins extérieurs à celui-ci.
Et le télétravail, en supprimant les temps de déplacement, permet à certains (encore une fois, ce n’est pas une vérité générale qui s’applique à l’ensemble des salariés) de s’investir plus dans ces activités annexes.
Ces activités annexes pouvant être bien plus sociales (associations, clubs, ONG…)
Tu as ta vision de la société, du travail, et de l’épanouissement. Par chance, ta vision était alignée avec l’organisation de la société et du travail jusqu’à il y a peu.
Mais c’était totalement différents pour d’autres qui subissaient chaque jour cela.
Aujourd’hui une réorganisation se produit, afin de permettre à tout un chacun de s’épanouir comme il l’entend.
Forcément, de ton point de vue, tu sembles perdant car tu te retrouves forcé à quitter un système qui était parfait pour toi, pour aller vers un système où tu perds un peu de tes privilèges au profit d’autres qui avaient jusqu’à présent une existence bien moins confortable que la tienne.
Là, tu as deux choix : soit tu restes dans une posture conservatrice car tu préfères conserver tous tes privilèges plutôt que de partager avec les autres pour améliorer l’existence de l’ensemble de tes semblables; soit tu reconnais ce changement comme positif pour la société et décide de t’adapter au profit d’un monde plus juste.
Nous sommes tous différents, nous avons tous des attentes et des besoins différents. Qualifier d’individualiste une personne qui souhaite modifier un système qui lui est majoritairement défavorable, ce n’est probablement pas une posture très ouverte et respectueuse envers son prochain.
Le 20/08/2023 à 07h17
J’expose mon point de vue donc il est normal que j’utilise le je. Par contre tu es partis du postula que je suis pour le 100% présentiel hors ce n’est pas le cas. Ce que j’ai constaté surtout c’est que depuis le télétravail, les gens ce sont encore plus refermé qu’avant. Le télétravail est une bonne chose sur plein d’aspects mais il faut reconnaître également qu’il amène des mauvaises choses.
Le 20/08/2023 à 09h25
Dans mon ESN (taille PME), c’est 17%. Le reste va aux salaires et aux primes (qui font facilement du 15ème voir 16ème mois).
Il faut oublier les grosses ESN. Elles n’attirent que parce qu’elles font le chalutier sur LinkedIn et qu’elles profitent encore un peu de naïveté des jeunes diplomés ou les gens dans le besoin.
C’est-à-dire, en mode plateforme ? Tu fais la technique, elles font l’administratif ?
C’est déjà le cas. Les profils seniors sont rarements des techniques. Ils sont devenus managers machin-truc et c’est comme ça qu’elles empêchent leur fuite (car des managers machin-truc ça se trouve facilement). Les gens techniques restent grand max. 4 ans dans une ESN avant de partir chez leurs clients. On m’avait dit : “Si tu restes 4 ans, c’est que tu es mauvais. Oublie la technique et fait du management pour sauver tes fesses”.
Les seules ESN qui sont en “difficultés” sont les grosses ESN qui se plaigne de la tension et de la difficulté de trouver des “vierges” (aka des jeunes diplomés un peu naïfs.).
Mais c’est leur choix de managements, conditions de travail, salaires qui les mets dans cette situation. Les ESN qui ont compris ça et qui se sont adaptées aux changements n’ont pas de soucis.
Les dinosaures vont “mourrir” et les mammifères vont survivre et occuper le paysage. La météorite dans l’histoire, c’est le sras-cov-2.
Le 21/08/2023 à 05h24
Le principal problème des “grosses” SSII, c’est justement qu’elles le soient et donc le personnel est traité comme du bétail et le turn-over les aide à maintenir le vivier. Là où une petite entreprise à taille humaine va avoir tout intérêt à chercher à garder la compétence sinon elle n’a rien à vendre.
La différence par contre est qu’une grosse SSII arrivera plus facilement à rogner sur la marge d’un profil cher en se faisant du beurre sur un profil pas cher, donc facilités de placement. Là où une petite entreprise aura moins de leviers sur ce point et la relation TJ/Salaire sera plus tendue.
Le 21/08/2023 à 09h08
Oui ça j’aimerais, et ne pas me coltiner un PC sous Windows avec ses inconvénients.
Je suis d’accord sur le fait que pour certaines réunions où on n’intervient pas (ou très peu), on peut se permettre d’écouter en diagonale et de continuer à travailler sur un autre sujet.
Cela dit, je parlais de certaines réunions où j’attends d’être présent car c’est parfois plus pratique. On a beau avoir des partages d’écran, le tableau blanc ou bien regarder 2 écrans en même temps c’est parfois plus efficace.
né
Pour avoir bossé dans des ESN et des sociétés autres, autant dans une ESN il ne peut pas trop y avoir de valeur très spécifique, autant chez un client on peut ressentir des ambiances différentes, certaines sont plus tolérantes que d’autres, une forme de bienveillance et solidarité est meilleure qu’ailleurs (évidemment ça a ses limites et il reste toujours la variété des comportements humains).
Le 21/08/2023 à 09h18
Ce n’est pas ce que j’ai constaté dans plusieurs ESN. Il y a des profils seniors qui sont techniques et qui pendant des années font des missions diverses (de quelques mois à 1-2 ans) chez des clients, souvent des grosses boîtes, qui font toujours appel à une proportion non négligeable de prestataires. Ces profils sont pour partie des gens qui pourraient passer “manager” mais qui préfèrent rester dans la technique ou la limite avec l’organisation / chef de projet.
Le 21/08/2023 à 11h20
Le né, c’est bien celui-ci ね ?
Le tableau blanc uniquement pour les équations, je suis d’accord du besoin en présentiel. (Et encore, c’est ça quand tes collègues ou le client ne parle pas couramment le LaTeX).
Pour le reste, je pense que je n’ai pas rencontré ce genre de situation ou que je m’en sois accomondée.
Les vieux profils techniques que j’ai rencontré sont uniquement des gens avec une maîtrise de techno indispensable à l’ESN pour les contracts. Genre un assembleur pour un processeur de satellites ou une connaissance spécifique sur un soft développé par l’ESN qui est utilisé par un très gros client (CNES, Airbus…). En dehors de ces cas, et donc de s’être formé dessus en interne, c’est quasi-impossible d’évoluer en ce sens.
Comme me disait un ex-collègue dans cette situation : “C’est à double tranchant. Je fais de la technique et je suis super bien payé. Par contre, le jour où la techno cesse d’exister je suis foutu”. Et dans une ESN, j’ai vu un “vieux” être “pousser” à partir car le client changait de techno pour un truc US. Soit il restait mais son salaire était renégocié. Soit il partait ailleurs.
En tout cas, et c’était le point de mon propos, si tu rentres dans une ESN tu as rarement la possiblité de faire la technique durant tout ta carrière. A un moment donnée, le management va te ratrapper.
Le 21/08/2023 à 15h42
Ca dépend du statut, en non salarié l’Etat n’en prend qu’un quart. Après c’est à chacun de voir si les avantages d’être salarié vaut l’autre quart.
Une question qui m’intéresse, c’est est-ce qu’on peut avoir les mêmes assistances que tu as en portage salarial, en étant en statut non salarié avec la même collaboration (et les mêmes commissions) avec le même genre que ta boîte de portage salarial. C’est surtout la partie apport d’affaires qui m’intéresse et que tu as évoqué il me semble, parce que l’administratif je m’en charge bien tout seul, en non salarié c’est plutôt simple.
En théorie ça ne devrait pas changer grand chose pour la boîte de portage, elle touche toujours sa commission et elle n’a pas d’avantages à payer des cotisations à l’Etat plutôt qu’à te les donner et que tu payes les tiennes derrière, c’est même moins de contraintes.
Je ne vois strictement aucun intérêt aux tickets restos en portage salarial vu que tout ce qui est prélevé en charges patronales et salariales sera directement déduit de ton CA jusqu’à obtenir ton revenu net final. Donc pourquoi ne pas toucher directement l’argent plutôt que se baisser son net du même montant pour obtenir des tickets qui ne peuvent qu’être sous-utilisés ?
Déjà en tant que salarié classique je trouve que c’est une énorme arnaque alors que la moitié est soi-disant payée par l’employeur (question de point de vue), alors en portage où on les paye en totalité…
En vrai dans l’informatique avec des missions longues, un seul client à la fois et un paiement par mois qui tombe, l’administratif est simple une fois rodé, mais il faut se lancer. Après y a les avantages du salariat en moins, comme j’ai dit au-dessus, chacun voit, mais s’effrayer juste pour l’administratif c’est un peu exagéré je pense.
Tout à fait, et en l’occurrence, ça ne me gêne pas de payer une commission si je n’ai plus ça à faire, c’est mon point faible.