Brave, le navigateur qui voulait protéger la vie privée
Il y a les bonnes pubs et les mauvaises pubs
Notre dossier sur les navigateurs en 2018 :
Le 30 juillet 2018 à 06h30
21 min
Logiciel
Logiciel
Brave est un cas à part dans le monde des navigateurs. Il ambitionne de protéger la vie privée de l’internaute, en se montrant agressif à l’égard des publicités jugées « invasives » et des trackers. Il intègre par ailleurs l’extension HTTPS Everywhere, qu’il active par défaut. Il reste cependant jeune et n'est pas exempt de reproches.
Ce jeune navigateur open source (licence MPL 2.0) a été essentiellement pensé et poussé par Brendan Eich. Si le nom vous semble familier, c’est qu’il est le créateur de JavaScript, dont on connait l’importance dans le web d’aujourd’hui. Il a aussi été l’un des cofondateurs de la fondation Mozilla et, plus récemment, PDG éphémère de Mozilla Corporation. Une polémique sur son opposition au mariage gay en Californie l’avait cependant mené à une démission rapide.
Brave est un projet à surveiller, que ce soit pour son auteur principal, sa philosophie générale ou par ses choix parfois curieux. Le navigateur fait bien ce qu’il annonce, mais présente certaines subtilités, voire contradictions.
- Une brève histoire des navigateurs
- Entre Chrome et Firefox, un large tronc commun et de légères différences fonctionnelles
- D’Edge à Safari, les parcours très différents des deux grands navigateurs historiques
- Opera et Vivaldi, les frères ennemis aux orientations très différentes
- Brave, le navigateur qui voulait protéger la vie privée
Installation, interface et prise en main
L’installation de Brave réserve quelques premières surprises. Déjà, l’internaute devra affronter un site intégralement en anglais. Même s’il connait le sens du mot « Download », c'est un frein potentiel. Ensuite, le poids du téléchargement est surprenant : de 140 à 150 Mo, que ce soit pour Linux, macOS ou Windows, les trois plateformes prises en charge (Brave est fondé sur Chromium, comme Opera et Vivaldi). Contre 30 à 40 Mo habituellement pour la concurrence.
L’installation elle-même se passe sans la moindre question à l’utilisateur, sur aucune des plateformes. Sous Windows, le navigateur va se loger dans le dossier AppData/Local
, quand les concurrents préfèrent Programmes
ou Program Files (x86)
, selon qu’il s’agit d’une version 64 ou 32 bits. Le poids du dossier après installation est tout aussi surprenant : de 450 Mo sous macOS à presque 600 Mo sous Windows. À titre de comparaison, le dossier Firefox pèse 150 Mo.
De tous les navigateurs testés, Brave est en outre le plus lent à se lancer. Rien de problématique pour une machine équipée d’un SSD, mais la différence est clairement perceptible. Sur un PC plus ancien, doté d’un simple disque dur et d’une distribution Linux Mint 19, il a fallu de longues secondes avant que le navigateur daigne s’ouvrir.
Cette « lourdeur » ne se ressent en revanche pas pendant la navigation. Les pages se chargent vite, une impression confirmée par les tests déjà réalisés pour Edge dans notre dossier. Les résultats obtenus sont peu ou prou les mêmes que ceux de Chrome. Ce n’est pas une surprise, Brave utilisant la même base technique.
L’internaute devra en outre composer avec des choix d'interface beaucoup plus marqués. Le navigateur ne fait aucun effort pour s’intégrer dans l'ergonomie du système hôte : il a toujours la même apparence (assez proche de Safari), seuls les boutons d’actions sur la fenêtre changeant de place. Certains apprécieront, d’autres pas, d’autant que la couleur orange choisie est particulièrement vive (et ne peut pas être modifiée).
En dehors de son thème particulier, l’ensemble se manipule comme un navigateur classique. Les onglets sont évidemment là, de même que le menu principal, symbolisé par trois petits traits parallèles. L’icône orange du lion rassemble, elle, les fonctions liées aux spécificités de Brave : blocage des publicités, des trackers, des cookies tiers et des scripts, ou encore HTTPS Everywhere.
Gestion des onglets et utilisation générale
Quiconque s’est déjà servi d’un navigateur retrouvera ses marques dans Brave. Il faudra simplement faire avec une traduction partielle de son interface. Mais que les textes soient en français ou en anglais, on reste sur un modèle classique avec barre d’adresses, onglets, paramètres et ainsi de suite. Les éléments de Chromium sont bien là.
Le maniement des onglets ne réserve aucune surprise, dans un sens comme dans l’autre. On peut donc en épingler, en rendre un muet ou au contraire tous les autres, fermer les onglets à droite ou à gauche ou encore en extraire de la fenêtre en cours pour en créer une nouvelle. Contrairement à Chrome cependant, Brave ne sait pas faire de sélection multiple pour les sortir ensemble dans une nouvelle fenêtre.
Le navigateur propose une prévisualisation des onglets qui, à notre sens, est tout simplement la plus efficace de tous les navigateurs testés. Dès que la souris survole au moins une seconde un onglet inactif (temps réglable dans les préférences), la page qu’il contient remplit la fenêtre. Quitte à explorer ces onglets en effet, pourquoi ne pas fournir un affichage complet pour trouver rapidement ce que l’on cherche ? Les navigateurs concurrents proposent le plus souvent des miniatures, moins pratiques. Seul Opera fait presque aussi bien.
Ceux qui n’apprécient pas cette prévisualisation « pleine page » pourront la désactiver dans les options. Il n’y a cependant pas de solution de remplacement : c’est tout ou rien.
Gestion des signets : de quoi agacer l’utilisateur
C’est ici que le statut de préversion de Brave apparait nettement. Le navigateur ne démérite pas sur les fonctions, mais toutes ne sont pas exemptes de défauts, qu’il s’agisse de bugs ou de soucis logiques.
La gestion des favoris – pardon, signets – est par exemple perfectible. En utilisant la dernière préversion, l’import depuis Firefox plantait (malgré plusieurs essais), celui depuis Edge ne donnait aucun résultat, tandis qu’il a fonctionné immédiatement depuis Chrome. Peut-être le navigateur comprend-il mieux ses congénères basés sur Chromium.
Brave propose un panneau dédié aux signets, avec une séparation classique entre dossiers à gauche et contenu à droite. Mais ces signets ont visiblement un problème avec les favicons des sites : l’import depuis Chrome a laissé la presque totalité des sites sans icônes, ce qui pose un évident problème de repérage à l’utilisation.
Ce problème s’accentue avec la barre personnelle, qui réserve une autre surprise. À l’instar de Safari – dont il semble décidément beaucoup s’inspirer – Brave n’inscrit par défaut que les noms des sites. Dans notre cas, ils avaient été gommés sous Chrome, pour ne laisser que les favicons. Dans ce cas, suite à l'import Brave n’affiche… que les URL, tout du moins une partie. C’est en l’état illisible.
Pour passer outre ce problème, il faut fouiller dans la section Général des Préférences. On trouve un réglage Barre de signets. Il suffit d'y sélectionner Favicons seulement, ou Accompagnées de leur texte descriptif (quand il existe). On retombe sur les favicons vides, soit une série d’icônes par défaut identiques. Cliquer sur l’une pour lancer la page web associée ne rafraîchit pas la favicon, un comportement pourtant classique dans les navigateurs concurrents.
Cette partie mérite clairement du travail, l’expérience utilisateur étant loin d’être idéale. Le paramètre de la barre de signets devrait par ailleurs être répercuté dans la gestion des signets. En l’état, l’ensemble a de quoi agacer l’utilisateur, qui ne sera pas aidé par une interface partiellement en anglais.
Un néophyte pourrait même renoncer à Brave tant il peut ne pas se sentir « bienvenu ». Cela ajouté au fait qu’il est pour l'instant impossible de faire une sélection multiple via un cadre dessiné à la souris, forçant à passer par le clavier.
Blocage des publicités/trackers et vie privée
Passons maintenant à la véritable spécificité de Brave. Sur son site officiel, l’équipe part d’un constat : le marché de la publicité a dégénéré. On connait l’éternelle question de l’œuf et de la poule dans ce domaine. Les régies publicitaires arguent que les bloqueurs ont provoqué l’escalade actuelle, tandis que les bloqueurs jugent au contraire qu’il fallait réagir face à une publicité omniprésente et intrusive. À bon chat, bon rat.
Quelle que soit l’origine, la situation actuelle est ce qu'elle est. Brave y concentre son message : l’utilisateur n’a pas à être un produit. C’est encore plus vrai pour les versions mobiles. L'équipe évoque une moyenne de 23 dollars par mois aux États-Unis pour télécharger des publicités et des trackers, sans que l'on sache vraiment d'où vient ce chiffre.
Une présentation partiale des choses qui n'arrange surement pas le débat apaisé sur la question, mais qui arrange bien l'argumentation de Brave. On retrouve d'ailleurs en général de tels arguments chez les défenseurs du tout publicitaire.
Ainsi, Brave bloque tout – ou presque – et promet un chargement plus rapide des pages. Une pratique de plus en plus courante chez les navigateurs qui voient leur public demander des fonctionnalités de protection de la vie privée, mais aussi une ligne de défense contre les abus publicitaires.
Dans la pratique, Brave bloque par défaut les publicités, trackers et cookies tiers. Après le chargement d’une page, on peut cliquer sur la tête de lion pour obtenir des statistiques. Brave fournit alors le nombre agrégé de publicités et trackers bloqués (on ne peut pas détailler), les passages en HTTPS (via HTTPS Everywhere), les scripts bloqués (si l’option a été activée) et le nombre prises d’empreintes (fingerprinting) stoppées.
Dans ce même panneau se trouvent les options pour le site visité. On peut influer sur le blocage des publicités, le contrôle des cookies, HTTPS Everywhere, les logiciels malveillants ou les scripts.
En plus de cette orientation sur le filtrage, Brave propose un mode de navigation privée plus complet que la concurrence. Il reprend les bases connues, en ne laissant pas de trace locale d’une session de navigation. L’historique, les identifiants utilisés, les cookies et autres données de sites ne sont pas enregistrés.
Brave va cependant plus loin : les onglets de navigation privée peuvent passer par le réseau Tor. La barre d’adresse affiche le statut de la connexion, et il est arrivé d’ailleurs que celle-ci échoue. Quand elle se fait avec succès, Brave assure autant que possible l’anonymat de la navigation via Tor, même si bien sûr aucune défense dans ce domaine n’est absolue.
Comme toujours avec Tor, il est possible que l’affichage des pages soit ralenti. Dans ce cas, l’utilisateur peut désactiver Tor, Brave ayant le bon goût de placer l’interrupteur en plein milieu de la page Nouvel onglet. Un autre est d’ailleurs présent pour remplacer la recherche Google (utilisée par défaut) par celle DuckDuckGo en navigation privée. Ces interrupteurs, une fois actifs, le restent jusqu’à leur coupure pour toutes les prochaines sessions privées.
Précisons enfin que le menu général propose de créer directement un onglet de navigation privée via Tor. Dans ce cas, DuckDuckGo est obligatoirement utilisé, comme si l’interrupteur de Tor avait été activé dans une session privée.
Brave veut influer sur la répartition des gains publicitaires
C’est une autre spécificité de Brave, qui n'est pas sans rappeler la position d'Eyeo (derrière Adblock Plus) ou d'autres tentatives passées : le navigateur estime être en position de redistribuer les cartes des gains générés par la publicité. Ce mécanisme, totalement optionnel, demande bien sûr quelques explications.
Brave propose un portefeuille, sobrement baptisé Wallet. On l’active dans les Préférences, section Paiements. Une fois en place, on lui attribue un budget mensuel via des jetons spécifiques (les BAT, pour Basic Attention Token), bâtis sur la cryptomonnaie Ethereum. Par exemple, pour 5,60 dollars, on obtient 15 BAT.
Le solde du compte va ensuite être dépensé entre les sites visités. Brave bloque donc d’un côté la grande majorité des publicités, mais en profite pour se placer en intermédiaire de paiement pour les sites. Une situation qui pourrait mener certains éditeurs à se retourner contre Brave qui leur bloque une source de revenu pour mieux proposer ses services.
La formule retenue est au prorata sur un mois. Plus un site est visité par l’utilisateur, plus il peut prétendre à un gros pourcentage du portefeuille de l’internaute. Par défaut, le nombre de visites et le temps passé sont pris en compte par un algorithme maison, l'objectif étant d'éviter de ruiner l'effet vertueux recherché en favorisant les « sites à clic ». On peut également modifier la répartition à sa guise, chaque mois.
La chaine fait participer aussi bien l’utilisateur final que le gestionnaire du site. Ce dernier peut contacter spontanément Brave pour obtenir un statut « vérifié ». Auquel cas il entre dans les petits papiers du navigateur et les paiements sont débloqués. Sinon, Brave attend qu’un site ait cumulé au moins 100 dollars de gains pour envoyer un email à l’éditeur, une fois l’adresse extraite de la base « whois » (l’information peut donc être fausse).
L’idée de Brave est donc de supprimer les publicités proposées par des tiers et tout ce qui piste l’internaute en ligne, mais en « redistribuant les richesses ». Problème, cette redistribution se fait sur la base du volontariat.
Si Brave assure qu’un « fort pourcentage des internautes souhaite payer pour du contenu et soutenir Internet », on sait également que beaucoup sont bien trop heureux d’être débarrassés de toute publicité sans s’inquiéter outre mesure. Est-ce que cela sera suffisant pour faire vivre les sites dans la pratique ? En l'état, il y a assez peu de chances.
D'ailleurs, il ne s’agit là que de la première phase de ce que l’équipe de Brave a en tête. Il y a quelques semaines, le navigateur a commencé à tester son propre... réseau publicitaire. Avec l'accord de l’utilisateur, les publicités choisies par Brave s’affichent alors sur les sites visités, sur la base d’un catalogue de 250 contenus téléchargé chaque mois.
L’argent ainsi généré est réparti comme suit : 55 % pour les éditeurs, 15% pour les réseaux publicitaires partenaires, 15 % pour Brave et 15 % pour l’utilisateur, sous forme de BAT crédités dans son Wallet. Ils servent alors à alimenter d’autres paiements aux sites selon les visites. Le test est actuellement circonscrit à 1 000 testeurs au sein du programme Brave Early Access. Au cours des prochains mois, cette phase sera élargie à d’autres personnes souhaitant participer.
L'attitude de Brave, pouvant être perçue comme du parasitisme, déplaît forcément à une partie du secteur. Au printemps 2016, alors qu’il venait tout juste d’être lancé, 17 membres de la NMA (News Media Alliance) se sont ainsi unis aux États-Unis pour une pétition contre Brave.
À l’époque, le navigateur n’était connu que pour son blocage intégré des publicités, mais prévoyait déjà le second mode, avec « redistribution des richesses ». Les médias, visiblement choqués par les ambitions de Brave, ont publié une pétition lui demandant de se rétracter. « Votre plan d’utiliser notre contenu pour vendre vos publicités est indiscernable d’une volonté de voler notre contenu pour le publier sur votre site web » indiquaient-ils alors.
Une plainte avait été déposée devant la FTC, mais on est sans nouvelle depuis. Si Brave venait à gagner en popularité, il y a fort à parier que de telles actions viendront à se répéter, tant que le modèle choisi n'évoluera pas sur le fond.
Brave ne peut installer aucune extension
L’un des gros intérêts d’une base Chromium est d’être immédiatement compatible avec le stock d’extensions utilisables sous Chrome. Opera et Vivaldi en disposent et offrent en conséquence un argument de poids quand il s’agit de convaincre l’internaute de migrer : celui de retrouver ses repères.
Brave ne le fait pas. En fait, Brave ne propose aucune boutique d’extensions. Un choix pour le moins étonnant à moins bien sûr que l’équipe n’en ait fait un objectif à plus long terme. Pourtant, Brave intègre bien plusieurs extensions. Elles ont simplement été choisies et empaquetées pour limiter la casse.
Dans les Préférences, on les trouve dans la section Extensions. Elles sont au nombre de neuf, dont quatre gestionnaires de mots de passe : 1Password, bitwarden, Dashlane et LastPass. Leur présence pourra débloquer ceux qui s’imaginaient déjà sans leurs mots de passe. Les autres extensions sont Honey (gestion de coupons), MetaMask (applications liées à la cryptomonnaie Ethereum), PDF Viewer, Pocket et Torrent Viewer (visionnage de films via WebTorrent).
Brave s’assure ainsi de couvrir les besoins les plus élémentaires. L’utilisateur n’est pas censé avoir besoin d’un bloqueur de publicités, de trackers ou de scripts puisque ces fonctions sont intégrées au navigateur. Il n’est non plus censé chercher HTTPS Everywhere, elle aussi présente.
N'en demandez cependant pas plus. Si vous appréciez avoir une icône vous avertissant d’un nouveau courrier dans Gmail, un raccourci vers les principales fonctions d’Evernote, la création de listes avec todoist, télécharger des vidéos depuis YouTube ou un outil plus complet de capture d’écran comme Notebook Web Clipper, il faudra affronter un vrai manque. C’est tout aussi vrai pour les extensions de personnalisation, les thèmes et ainsi de suite.
Notez que l’intégration d’une dizaine d’extensions ne peut qu’expliquer en partie le poids global de Brave. LastPass, pour ne citer que cet exemple, pèse à lui seul 10 Mo environ.
Autre précision : il n’est pas complètement impossible d’installer des extensions provenant de Chrome. Une page est même consacrée au sujet sur le site de Brave. Cependant, les instructions données décourageront vite ceux souhaitant avant tout un produit fini et complet.
Synchronisation et applications mobiles
Le navigateur a eu le bon goût de proposer très tôt un service de synchronisation. Il est spécifique à Brave et ne repose donc sur aucune autre architecture. Il faudra créer un compte, la synchronisation prenant en charge l’ensemble des paramètres que l’on est en droit d’attendre d’une telle fonction : signets, paramètres des sites et historique de navigation. Brave ne possédant ni thèmes ni extensions installables, ces aspects ne sont évidemment pas pris en charge.
La synchronisation évite à Brave le syndrome « île solitaire », qu’Edge a connu pendant longtemps et dont Vivaldi est toujours affublé. Si vous utilisez Brave sur plusieurs ordinateurs, vous aurez bien les mêmes données partout.
Malheureusement, la synchronisation n’est pas présente dans les versions mobiles pour Android et iOS. Brave précise dans ses versions « desktop » qu’elle est cours de travaux et est donc bien prévue. En attendant, il faudra faire sans.
Les applications mobiles sont, en l’état, très bonnes. Elles sont (presque) complètes et embarquent la plupart des spécificités du navigateur. Depuis l’interface principale, on trouve deux panneaux latéraux. À gauche, on accède aux signets, à l’historique et aux paramètres. À droite, via l’icône de la tête de lion orange, on trouve les fonctions caractéristiques de Brave : statistiques des éléments bloqués, blocage des publicités, HTTPS Everywhere, blocage des tentatives d’hameçonnage ou encore des scripts.
Les traductions sont là encore assez aléatoires. Dans la version Desktop, Brave parle ainsi de boucliers pour les différentes protections. Sur Android, ce terme est remplacé par Blindages, tandis que la version iOS garde tout simplement le mot anglais Shields. Une preuve supplémentaire que le navigateur est toujours en cours de développement et qu’il ne faut pas se montrer exigeant sur les finitions.
Mais que l’on parle de la version Android ou iOS, un point ressort particulièrement : la rapidité à charger des pages. Brave est clairement performant, le blocage intrinsèque des publicités jouant évidement un grand rôle. L’ensemble est agréable et ne réserve pas de surprise.
On notera que le problème de poids des versions pour ordinateurs est peu présent dans ces déclinaisons mobiles. Les bases installées pour Android et iOS sont respectivement de 130 et 40 Mo. La mouture Android pourrait certainement perdre un peu de poids, sans pour autant sortir de l’ordinaire. Après tout, Chrome pèse 133 Mo et Firefox 149 Mo. À titre de comparaison, Opera fait moins, avec 74 Mo pour la version classique et seulement 35 Mo pour la mouture Touch.
Un joli potentiel, mais des efforts à mener et une concurrence très active
Brave est clairement un cas à part, se focalisant largement sur la protection de la vie privée. Seulement, il n’est pas le seul à vouloir se battre sur ce créneau et d’autres n’ont pas hésité à y aller tout aussi franchement.
Brave bloque les publicités et les trackers. Certes, mais Opera le propose depuis presque aussi longtemps. La vitesse de chargement des pages est en fait équivalente entre les deux concurrents, Opera ayant l’avantage – pour une partie des utilisateurs – de moins brusquer les habitudes avec une ergonomie plus classique et une plus grande personnalisation.
Les versions mobiles ont beau être très bonnes, elles ne s’en démarquent pas pour autant des autres navigateurs. L’inertie dans ce domaine étant très forte, Brave devra s’atteler à porter son mécanisme Sync sur Android et iOS, aucun navigateur ne pouvant plus rester isolé aujourd’hui. Même Edge a fini par arriver sur les deux plateformes mobiles, et se paye lui aussi le luxe d’intégrer un bloqueur de publicités (désactivé par défaut).
Difficile en l’état de porter un jugement définitif sur Brave, tant les travaux restent nombreux, comme en témoigne d’ailleurs son numéro de version à l’heure où nous écrivons ces lignes : 0.23.39.
Les pistes d’améliorations sont multiples : finalisation de la traduction dans toutes les versions (les termes traduits ne sont même pas les mêmes d’une plateforme à une autre), davantage d’options de personnalisation, une ouverture aux extensions externes, une réduction significative du poids, des efforts sur le temps de lancement, etc. En outre, il est curieux qu'un navigateur luttant pour la vie privée se repose sur Google comme moteur de recherche par défaut.
Brave est quoi qu'il en soit un navigateur à surveiller de près. Son projet de « redistribution des richesses » plaira à une partie des internautes, mais repose sur une action volontaire et une stratégie discutable. Il sera d'ailleurs intéressant de voir si un « fork » qui n'intègre pas un tel dispositif ne finit pas par voir le jour.
Au final, il y a des chances que Brave reste pour le moment cantonné à un public particulier, à la manière d’un Vivaldi s’adressant surtout aux utilisateurs expérimentés.
- Télécharger Brave pour ordinateur (Linux, macOS, Windows)
- Télécharger Brave pour Android
- Télécharger pour iOS
- Dépôt GitHub
Brave, le navigateur qui voulait protéger la vie privée
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Gestion des onglets et utilisation générale
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Gestion des signets : de quoi agacer l’utilisateur
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Blocage des publicités/trackers et vie privée
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Brave veut influer sur la répartition des gains publicitaires
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Brave ne peut installer aucune extension
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Synchronisation et applications mobiles
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Un joli potentiel, mais des efforts à mener et une concurrence très active
Commentaires (101)
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Abonnez-vousLe 30/07/2018 à 12h41
Ma question est sans doute naïve, mais pourquoi ?
Le 30/07/2018 à 12h50
Le 30/07/2018 à 12h53
> Cite nous une raison d’être (activement) opposé au mariage gay, autre que par homophobie ?
“On leur ôte bien des attraits
Le 30/07/2018 à 13h01
Le 30/07/2018 à 13h09
Les propos d’Eich sur le mariage gay :
" />
Le 30/07/2018 à 13h20
Ouais mais c’est à la mode de condamner à vie une personne pour des propos qu’elle aura tenue à un instant donné (peu importe le contexte, la motivation, etc).
Bientôt on inscrira sur notre casier judiciaire les “caca prout " /> ” qu’on a dit à la maitresse en CP.
Tout comme les bébés seront fichés à vie délinquants sexuel parce qu’ils se sont triturés le zboubi devant la nounou pendant qu’elle changeait la couche.
Le 30/07/2018 à 13h50
Sur les autres systèmes non-Windows non-macos aussi, il y a deux dossiers : ~/.mozilla et ~/.cache/mozilla. Similaire à sur Windows.
Sur macos je crois que c’est un peu pareil, mais au moins Application Support n’est pas un dossier caché.
Le 30/07/2018 à 13h52
Si tu savais le nombre de requêtes que Firefox fait vers Google au premier démarrage.
Le 30/07/2018 à 13h58
Le 30/07/2018 à 13h59
Plutôt que de fork Chromium ou d’utiliser Node.js, il y a aussi CEF qui est entre les deux.
Le 30/07/2018 à 14h05
En gros tu mets un chromium dans ton logiciel pour afficher du html5 et te simplifier la vie ?
Le 30/07/2018 à 14h10
Le 30/07/2018 à 14h17
San Francisco, ton univers impitoyable. Glorifie la loi des GAFA (…) Malheur à celui qui n’a pas compris. Un jour il y perdra la vie. … " />
Le 30/07/2018 à 14h19
Le 30/07/2018 à 14h30
Le 30/07/2018 à 14h46
Le 31/07/2018 à 13h56
Comme toute mode.
En revanche, ne généralise pas, il n’y a pas qu’un effet de mode. Un végan par mode c’est comme un bouddhiste par mode, c’est un non-sens puisque ce genre de philosophies de vie ne se limite pas à un “j’aime les dauphins et les bébé phoques”.
(mais on glisse dans le HS là. Bon, ça fait 3 pages que tout le monde est HS en débattant sur un type dont je me fiche.)
Le 31/07/2018 à 14h00
Il n’a pas cité de pitié.
Il a cité de l’intelligence, du bon sens.
Le 31/07/2018 à 14h10
Le 31/07/2018 à 14h16
Le 31/07/2018 à 14h39
Le 31/07/2018 à 14h53
À tous ceux qui sont hors-sujet, profitez-en car la sword est en vacance.
Quant à Brave, je le connaissais, mais je l’ai jamais essayé pis je ne suis pas sûr qu’il va remplacer mon Opera. J’ai déjà Firefox et Vivaldi sur mon PC en plus.
Le 31/07/2018 à 15h08
Excellente question. J’aimerais moi aussi avoir une réponse …
Le 31/07/2018 à 16h58
Le 31/07/2018 à 17h35
Le 31/07/2018 à 17h42
La sword progressiste est en vacance quand elle veut " />
Le 31/07/2018 à 21h53
J’ai fait de brave mon navigateur par défaut, et ce sur toutes les plateformes depuis quelques mois déjà. Pour avoir testé plusieurs navigateurs « privacy by design », brave est de loin le moins lourd et le plus performant. Je ne savais pas qu’il était encore en phase de développement, cela explique les bugs (et oui il y en a un certain nombre) et les fonctions de base absentes (le manque de détails, etc).
Perso, je trouve ça pas mal de permettre aux utilisateurs de payer les sites qu’ils visitent, même si j’avoue ne pas utiliser cette fonction..
Merci pour cet article! J’attendais justement un retour sur brave, les comparaisons de navigateurs étant faites un peu partout mais brave étant abonné absent .. :P
Le 01/08/2018 à 07h18
Le 01/08/2018 à 07h24
https://www.challenges.fr/monde/8-multi-milliardaires-detiennent-autant-de-richesse-que-la-moitie-de-la-population-mondiale-selon-oxfam_448242
@ href="https://www.nextinpact.com/inpactien/199105" target="_blank">dematbreizh
“Il a cité de l’intelligence, du bon sens.
L’intelligence? Regarde se que font les humains. La pire espace aux mondes.
Le 01/08/2018 à 07h28
Le 01/08/2018 à 07h34
1-Le fait que les plus riches soient plus riches n’est pas contradictoire que les plus pauvres soient plus riches également. En fait, c’est tout le monde qui s’enrichit.
2-Oxfam est une association politique et ses rapports sont en carton. Par exemple, pour faire partie des 1% à plus haut revenus de l’humanité, il faut gagner 2500€ par mois. C’est largement faisable en Europe de l’Ouest/Amérique du Nord sans faire partie de la jet set. Autre exemple, la personne la « plus pauvre du monde » selon l’étude était Jérôme Kerviel (bon, plus maintenant, si le jugement a été cassé)
On n’est pas loin du négationnisme économique avec de telles déclarations ultradémago à l’emporte-pièce
Le 01/08/2018 à 08h16
D’accord.
Le 30/07/2018 à 07h23
Licence MPL 2.0, mais il n’est pas proposé sur Fdroid, dommage.
Je pourrais me laisser tenter par la version mobile. J’utilise actuellement Firefox Klar (la version de Focus sans télémétrie), mais il manque toujours des fonctionnalités de base, comme la recherche de texte dans une page, l’affichage des émoticons (certaines sites s’affichent avec plein de croix), voire la simple ouverture d’un nouvel onglet (pas de bouton “+”, il faut passer par un autre site et faire “Ouvrir le lien dans un nouvel onglet”… ridicule !), pas de possibilité de fermer un seul onglet (c’est tout ou rien), bref il n’est pas mûr.
D’après cet article Brave est bien plus en avance que Mozilla sur la protection de la vie privée, un comble… Il ne va rien rester à la MoFo si ça continue.
Sinon, cette partie n’est pas très claire :
La chaine fait participer aussi bien l’utilisateur final que le
gestionnaire du site. Ce dernier peut contacter spontanément Brave pour
obtenir un statut « vérifié ». Auquel cas il entre dans les petits
papiers du navigateur et les paiements sont débloqués. Sinon, Brave
attend qu’un site ait cumulé au moins 100 dollars de gains pour envoyer
un email à l’éditeur, une fois l’adresse extraite de la base « whois »
(l’information peut donc être fausse).
Admettons que je visite souvent Next INpact. Il faut donc que le site se déclare chez Brave pour avoir ce statut “vérifié” ? Mais combien de sites le font vraiment ?
S’il ne le fait pas, une fois atteint le palier de 100 dollars, ils envoient un e-mail, mais pour quoi faire ? Pour dire “hey, donne-moi ton RIB que je te verse te thunes” ? " />
Est-ce que Brave communique sur le nombre/le pourcentage d’utilisateurs qui utilisent ce Wallet ? Ou si tout le monde bloque la pub sans rien rémunérer derrière…
Et ici, vous avez les stats d’utilisation ? Ou bien c’est mélangé avec Chrome et les autres navigateurs basés sur Chromium et Blink ?
Le 30/07/2018 à 07h24
Chrome aussi s’installe (installait ?) dans AppData/Local/, ça n’a pas choqué grand monde. Même VS Code le faisait, mais apparemment ça a changé.
Le 30/07/2018 à 07h28
Il est inutilisable ce browser. Avec sa couleur, sa lourdeur et ses bugs, on le croirait développé par Orange
Le 30/07/2018 à 07h45
+1 pour les cookies tiers, mais ça n’en fait pas une révolution, et j’ai quelques doutes que la liste de filtrage n’utilise pas les serveurs de google par défaut, comme c’est le cas pour firefox. Donc pour la vie privée…
Maintenant si firefox et chromium n’offraient pas des outils de développement JS, Falkon ou Midori suffiraient largement à la plupart des usagers.
Le 30/07/2018 à 08h06
” Une polémique sur son opposition au mariage gay en Californie l’avait cependant mené à une démission rapide.”
Je le testerai donc jamais.
Le 30/07/2018 à 08h08
Le 30/07/2018 à 08h18
Normalement avec Chrome c’est uniquement quand on n’a pas les droits Admin, mais je trouve ça très sale et peu efficace, de manière générale…
Pour moi ça devrait servir uniquement pour des cas spécifiques.
Le 30/07/2018 à 08h21
Le 30/07/2018 à 08h30
Autant installer un firefox avec les extensions qui vont bien : disconnect, https everywhere, µBlock, kimtrack etc. et ça fait pareil en terme de vie privée et ça marche mieux.
Le 30/07/2018 à 08h32
Le 30/07/2018 à 08h43
Parce qu’il a créé JavaScript, la plaie du web.
" />
Le 30/07/2018 à 08h46
Certains te l’imposent même de force, coucou Blade avec leur client Shadow de PC cloud gaming !
Le 30/07/2018 à 08h47
Perso j’ai trouvé que Brave surpassé Firefox en terme de rapidité sur Android. Avec https everywhere c’est un plus mais c’est vrai qu’il manque la possibilité d’installer quelques addons comme chameleon, privacy badger et autres.
En tous cas c’est devenu mon navigateur favori pour mon smartphone. J’ai en permenance une quarantaine d’onglets et niveau ressource procc c’est du léger.
Par contre en desktop je resterais sur du firefox, c’est niet.
Le 30/07/2018 à 08h51
Du coup je me suis install opera sur mobile (pas la mini); Et bah c’est top. j’avais try ya longtemps j’aimais bien le mode turbo dans les transports où c’est chaud d’avoir de la data continue. Mais c’était lent à l’époque. La c’est top rapide, et adblock intégré. Je vais l’utiliser quelques jours et voir si ça me satisfait vraiment. Déjà les news personnalisable c’est plutôt sympa sur la page d’accueil…Pcq j’en ai tellement marre de voir des news de foot sur chrome alors que je les fait glisser en permanence pour lui dire que je m’en fiche….-_-
Sinon pour le sujet…bof, brave ne m’attire pas du tout. Le principe de la monnaie dispatche est sympa, mais faudrait y avoir accès sans forcément le navigateur
Le 30/07/2018 à 08h55
Pareil, je l’utilise exclusivement sur Android après avoir testé un paquet de navigateurs et c’est celui que j’ai fini par utiliser tous les jours. Le bloqueur de pubs est très efficace, la stabilité est très bonne… Je n’ai pas testé la version desktop mais je suis satisfait de Firefox donc pour l’instant j’en vois pas l’interêt pour moi.
Le 30/07/2018 à 08h57
Les joies des projets en full javascript (" />) ?
(Je subodore, n’ayant pas repris la peine de tester Brave depuis son annonce, mais je suppose que comme tout le monde il exploite un nodeJs ou équivalent en embarquant une tétrachiée de librairies… On arrive assez rapidement à des centaines de librairies, donc le poids grimpe à vitesse grand V)
(Je dis ça en partant du principe qu’un mec ayant participé à la naissance du Javascript va à priori réutiliser ce langage pour un nouveau projet, mais j’admets n’avoir pas été vérifié dans le code ;)).
@Vincent merci beaucoup pour ce dossier présentant le navigateur de manière approfondie.
Juste une remarque, pourquoi l’imparfait dans le titre ?
En le voyant j’ai cru que j’allais lire une rubrique “nécrologicielle”.
Pourquoi pas le présent (le projet existe toujours) ou le conditionnel (pour marquer l’ambiguïté entre la position affichée et la stratégie adoptée) ?
Le 31/07/2018 à 09h42
Le 31/07/2018 à 09h50
Le 31/07/2018 à 10h12
j’aurais plutôt mis ça sur le changement “blocage systématique des pubs” vers “paiement réparti via un wallet¹”
¹ qui implique à mon sens un suivi, même minimaliste, de chaque utilisateur
Le 31/07/2018 à 10h14
Pas mieux.
Le 31/07/2018 à 10h18
La sword est bien sélective en ce qui concerne le “hors-sujet”. " />
Le 31/07/2018 à 10h33
Le 31/07/2018 à 11h12
Le 31/07/2018 à 11h25
Et Lilo qui permet de faire des dons a des associations ? c’est mieux non ^^
Le 31/07/2018 à 11h40
Le 31/07/2018 à 12h01
Merci à toi et à eglyn. :)
Le 31/07/2018 à 12h06
Le 31/07/2018 à 12h16
Pas de pitié. Marre d’être tolérant avec des personnes intolérante.
Le 31/07/2018 à 12h45
Zéro tolérance c’est de l’intolérance.
Prêt pour la guerre ?
«L’ennemi est bête : il croit que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui»
Citation de Desproges
Le 31/07/2018 à 12h46
En ne se focalisant que sur son terrain de jeu de prédilection, à savoir le respect de la vie privée, que vaut-il face à un Firefox pluginné de : uBlock Origin, NoScript, Kimetrak, HTTPSEverywhere, NoGA.js, et Cookie Quick manager (ou Cookie AutoDelete) ?
Ce combo-là est vraiment très stable, pour l’utiliser depuis fort longtemps.
Edit: mise en forme
Le 31/07/2018 à 13h12
Le 31/07/2018 à 13h21
Oui c’est pour cela que le fascisme monte, que l’homophobie monte aussi, les riches deviennent plus riches et les pauvres deviennent plus pauvres. Et que la planète est en train de crever.
Je lutte donc je suis.
Le 30/07/2018 à 07h10
Rien que l’installation dans AppData… au secours. et 600 Mo quand même !
Si chaque utilisateur l’installe (donc dans son propre profil utilisateur) ça bouffe une place juste énorme.
Le 30/07/2018 à 09h04
De toute façon aucun navigateur n’est satisfaisant. Puisqu’on évoque souvent Firefox dans ce dossier, notons que c’est une putain de chierie sans nom sous Windows.
Tu as deux dossiers Mozilla dispatchés dans deux arborescences différentes, juste parce que “pourquoi pas ?”… " /> Et bien évidemment tous deux planqués dans des dossiers cachés, dans un répertoire installé sur la partition système.
Le nombre de gens de mon entourage qui se sont fait avoir parce que “oui on a copié tous les répertoires du dossier personnel” (mais en sélectionnant “à la main” au lieu de copier le dossier parent)…
Alors même qu’ils étaient tout fiers d’avoir pensé, cette fois-ci, à sauver leurs données avant de réinstaller un logiciel/système…
(La ramenez pas svp avec des “y’a qu’à changer le chemin” : outre le fait que ça change rien sous Windows (toujours deux dossiers), ce n’est absolument pas à la portée de l’utilisateur moyen (qui ignore souvent le concept même de profil).
Un autre des (très) nombreux avantages d’un Linux. Home séparé, pas de contrariété (et le répertoire de Mozilla est propre, un seul dossier maître, un seul dossier par profil). :)
Le 30/07/2018 à 09h05
C’est juste un parasite de plus sur le web qui vient grignoter des % de revenus des pubs et cache ca sous forme de “ chevalier blanc d’internet”. On connait la chanson.
Le 30/07/2018 à 09h08
Même choix pour moi. Bien que je trouve que Firefox ait deux avantages (Les extensions possibles + le fait de pouvoir choisir un autre moteur de recherche à chaque recherche) sur Brave sur android, je reste sur ce dernier, bien plus léger " />
Le 30/07/2018 à 09h36
Il existe bien une version Linux, mais à la différence des autres navigateurs, l’installation n’est pas aussi facile :/
Le 30/07/2018 à 09h40
Le 30/07/2018 à 09h43
Le 30/07/2018 à 09h47
Le 30/07/2018 à 09h50
2 dossiers ? non il n’y en a qu’un seul qui importe quand tu veux faire transiter des profiles d’un ordi à l’autre c’est celui de “Roaming”, c’est d’ailleurs ce dossier qui est synchronisé quand tu actives la synchrnonisation cloud de Windows :
%appdata%\Mozilla\Firefox\
Celui dans %localappdata% n’a aucune vocation à transiter entre les machines : c’est uniquement des trucs en cache.
Le 30/07/2018 à 10h02
Bonjour les raccourcis, à ce rythme de simplification on peut quitter le forum «fasciste» de Neximpact " />
Le 30/07/2018 à 10h54
A tout hasard, ce n’est pas un projet Electron ? Cela expliquerait :
Après, une fois lancé, c’est le moteur de Chrome " /> Donc évidemment que c’est plutôt rapide. Et ça a toutes les propriétés de Chrome (polices parfois dégueux, consommation un poil élevée, …).
Le 30/07/2018 à 11h04
Quel rapport entre l’homophobie et le refus du mariage gay ?
Tu plaisantes ?
Cite nous une raison d’être (activement) opposé au mariage gay, autre que par homophobie ?
Après, refuser d’utiliser un produit créé ou dont le développement est dirigé par un homophobe, un raciste ou autre connard, c’est une autre question.
Le 30/07/2018 à 11h07
Le 30/07/2018 à 11h19
Ça me fait penser à l’ami Fritz Haber. L’enflure niveau 99, mais qui a sauvé des millions de vies grâce à l’utilisation de son procédé de synthèse de l’ammoniac " />
Le 30/07/2018 à 11h41
ublock origine, pas le simple ublock
https://framapiaf.org/@booteille/100459511130196827
Le 30/07/2018 à 11h58
Le 30/07/2018 à 12h17
Le 30/07/2018 à 14h52
J’avais brave sur android mais en installant une rom, il y avait Via navigateur, et il est encore plus rapide et léger et ils se disent aussi soucieux de la vie privée (mais c’est une entreprise chinoise et je n’ai pas trouvé la licence, a part les traductions sur github)
Par contre je ne savais pas que brave était sur desktop, et en voyant l’article, ca donne zero envie.
Le 30/07/2018 à 15h31
Le 30/07/2018 à 15h36
Le 30/07/2018 à 15h55
Le 30/07/2018 à 16h06
C’est fou le choix de Google en mode pas privé pour un navigateur voulant protéger la vie privée.
Le 30/07/2018 à 17h10
Le 30/07/2018 à 17h22
Le 30/07/2018 à 17h50
Le 30/07/2018 à 22h39
Je t’en prie, viens faire du prosélytisme à ma famille. Je te paye même les repas si tu veux. " />
Contre une obligation de résultat bien entendu.
Bon courage " />
Le 30/07/2018 à 22h40
Il faudrait que je reboote sur mon Linux pour vérifier mais je suis à peu près sûr que non.
La dernière fois que j’avais sauvegardé mes nombreux profils Firefox, j’avais justement dû vider le cache à la main pour limiter la sauvegarde aux seules données réllement utiles et j’avais vu la taille du /home/xxx/.mozilla très nettement diminuer. " />
Par ailleurs, quand bien même tu aurais raison, ça ne me dérange pas parce que c’est clair : .cache, c’est le cache, sauf cas d’usage particulier on s’en branle le seul contenu pertinent est dans le .mozilla.
Sous Windows, entre le AppData/Local et le AppData/Roaming (il me semble même qu’il y a un troisième larron sous W10), comment savoir ?
Le 31/07/2018 à 06h48
Le 31/07/2018 à 07h01
En fait les favicons au niveau des signets s’activent via les préférences.
Le 31/07/2018 à 07h47
Pourquoi? Pourquoi pas.
Ce n’est pas en adéquation avec mes convictions. Et je ne soutiendrais pas.
Le 31/07/2018 à 08h12
On appelle ça un débat public pour savoir dans quelle Société on a l’intention de vivre. On a encore le droit de ne pas être d’accord en France ? Ou il faut vivre dans une Société fermée à la discussion en nihiliste chacun dans son coin en s’indignant sur les réseaux sociaux que l’autre est un con ?
NB: Pour être clair sur les mots :
Le 31/07/2018 à 08h27
Le 01/08/2018 à 08h58
Le 01/08/2018 à 09h16
Je viens d’installer Brave sur Windows 10 et ça me fait vraiment penser à Opera sans l’apparence de Chromium. Concernant la rémunération des sites visités, il faut acheter des crypto-monnaies avec des dollars US (si j’ai bien compris) et le fait que le système de rémunération soit en béta test ne m’engage pas à aller plus loin dans l’expérience.
Le 01/08/2018 à 09h28
Le 01/08/2018 à 12h40
je l’utilise depuis quelques temps sur mobile, un seul problème : les vidéos sont peu souvent compatibles
Le 04/08/2018 à 07h58
Je l’utilise aussi depuis 1 an environ sur mobile ( utilisé sous Nougat et Oreo).
Globalement, j’en suis plutôt satisfait même si la partie crypto me parait obscure.