SaveTheInternet.eu : la neutralité du net et la « priorisation » en question
C'est toujours une question de priorité
Le 14 janvier 2014 à 16h49
9 min
Société numérique
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Faudra-t-il un jour payer 5 euros de plus à votre forfait internet ou mobile pour accéder à Facebook, 8 euros pour YouTube et 2 euros pour Wikipédia ? Si nous n'en sommes pas là précisément, ce scénario pourrait néanmoins devenir réalité d'ici peu. La Commission européenne, en voulant préserver la neutralité du net dans tous les pays de l'UE, pourrait au contraire permettre aux opérateurs télécoms de proposer des offres différenciées. C'est en tout cas l'avis de la Quadrature du Net et de SaveTheInternet.eu.
La partie sur la neutralité du net commence vers 1mn52
Pas de blocage, mais des services spécialisés et une gestion de trafic
Depuis de nombreux mois maintenant, nous parlons du fameux paquet télécom qui a pour but de mettre en place un marché unique des télécommunications. Si ce paquet impliquera des avancées évidentes, notamment sur les frais d'itinérance, la question de la neutralité du net fait débat. Officiellement, Bruxelles « se déclare en faveur de la neutralité de l'internet ». Il est vrai que le 11 septembre dernier, la Commission a déclaré que « le blocage et la limitation du contenu internet seraient interdits, garantissant ainsi aux utilisateurs l'accès à un internet ouvert et sans restriction, indépendamment du coût ou de la vitesse prévus par leur abonnement ». Mieux encore, les clients pourront avoir « le droit de vérifier s'ils bénéficient réellement de la vitesse d'accès pour laquelle ils paient, et de renoncer à leur contrat si l'entreprise ne respecte pas ses engagements à cet égard ».
Ces très bons points sont toutefois ternis par d'autres remarques de la Commission. Cette dernière, toujours le 11 septembre dernier, a ainsi annoncé que les opérateurs télécoms pourront toujours proposer des « services spécialisés ». Dans son document, Bruxelles s'est contentée de citer certains services types comme l'IPTV, la VoD, etc. Mais il est aussi clairement proposé que les opérateurs pourront mettre en place « des mesures de gestion du trafic ».
Nous l'avons maintes fois fait remarquer l'an passé, Neelie Kroes, la Commissaire chargée de l’agenda numérique européen, ménage la chèvre et le chou non sans difficulté au sujet de la neutralité du net. Elle a ainsi déclaré en janvier 2013 que « selon moi, l’intérêt public ne s’oppose cependant pas à ce que les consommateurs s’abonnent à des offres internet limitées, plus différenciées, éventuellement pour un prix moins élevé ». Une claque pour les défenseurs de la neutralité, qui sera confirmée par la suite en juin dernier :
« Nous devons favoriser l'innovation. Les nouveaux services à venir ne dépendent pas seulement du contenu, mais aussi de connexions de haute qualité. Par exemple, si vous venez d'acheter un système de vidéoconférences, vous voudrez probablement un accès à Internet qui garantisse une bonne qualité, de bout en bout. Si quelqu'un veut payer un supplément pour ça, aucune règle européenne ne devrait se mettre en travers de son chemin, ce n'est pas mon travail d'interdire aux gens d'acheter ces services, ni d'empêcher les gens de les fournir. Si vous ne voulez pas payer c'est aussi bien, et vous devez absolument continuer de bénéficier du "best efforts internet". »
Une qualité de service garantie qui s'oppose à la neutralité du net ?
Au mois de juillet, le flou sur la neutralité du net a grimpé d'un cran, Le projet annonçait ainsi que les opérateurs « devraient être libres de convenir entre eux du traitement des volumes de données ou de la transmission de trafic avec une qualité de service garantie ». Cette qualité de service garantie est « exactement le contraire de la neutralité du Net garantie » estimait l’association European Digital Right (EDRI) l'été dernier. Cette dernière considérait d'ailleurs que cette disposition laissait surtout le libre champ à la priorisation des flux. Un avis partagé par la Quadrature du Net, mais nié par le porte-parole de Neelie Kroes, qui estime que ces associations mentent ou tout du moins induisent en erreur les internautes et font de mauvaises interprétations.
Aujourd'hui, la Quadrature met justement en avant le site SaveTheInternet.eu, qui a pour rôle d'informer les internautes sur les risques de cette future version de la neutralité du net made in Bruxelles, et de pousser les citoyens à alerter leurs députés européens sur cette question. Sachant que l'ITRE, la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, travaille actuellement sur ce dossier et qu'elle amendera fin février cette proposition, le temps presse estime l'association française.
« À moins que nous n'agissions rapidement, une proposition de règlement de la Commission va réduire la liberté d'expression sur Internet, augmenter les prix et entraver l'innovation déclare LQDN. Les citoyens doivent contacter les députés européens de la commission Industrie et les appeler à défendre un Internet ouvert. » L'association pointe d'ailleurs aussi du doigt la possibilité que pourrait donner le texte de la Commission aux opérateurs afin de mettre en place des activités « volontaires » de surveillance et de filtrage ad hoc du réseau.
« Une sorte de "méconnaissance organisée" du principe de neutralité de l'internet ! »
Il faut de plus noter que l'Organe des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE), qui représente sur le continent les différents régulateurs télécoms (comme l'ARCEP), n'a pas caché ces derniers mois ses nombreuses critiques au sujet de la proposition de Bruxelles. Si ses reproches visent essentiellement les nouvelles réglementations pour le marché unique et la volonté de concentrer un maximum d'opérateurs (ce qui pourrait réduire la concurrence), l'ORECE s'est aussi intéressé au volet propre à la neutralité. Et pour l'organe, le manque de précisions sur les « services spécialisés » est déjà un problème en soi, tout comme la clarification des pratiques qui doivent être interdites aux opérateurs. Qui plus est, les régulateurs regrettent de ne pas avoir tous les pouvoirs afin de bien mesurer les actions des opérateurs et agir en conséquence.
Sur ce sujet, Jean-Ludovic Silicani, le patron de l'ARCEP, a clairement donné son avis en octobre dernier lors du colloque annuel de l'autorité sur le thème « Quelles perspectives de création et de répartition de la valeur pour les télécoms ? ». Le président a ainsi affirmé que la neutralité « est une garantie du maintien de relations équilibrées entre les maillons de la chaîne, ne devant freiner l'innovation ni des OTT ni des opérateurs ». Et surtout, il a clairement déclaré qu'il « apparaît tout à fait exclu que, comme certains l'ont suggéré, les FAI se réduisent à être les " garde-barrières " de l'accès à internet, ou, à l'inverse, se voient contraints de distribuer, voire de prioriser, certains contenus sur internet ».
Cette dernière remarque est majeure dès lors qu'elle démontre que l'ARCEP souhaite bien un respect strict de la neutralité du net. « Cela reviendrait à instaurer une sorte de " méconnaissance organisée " du principe de neutralité de l'internet ! » a même insisté le haut fonctionnaire français. « L'ARCEP ne pourrait en aucun cas souscrire et participer à une telle opération. Mais je fais confiance au Gouvernement et au Parlement pour ne pas se lancer dans une telle aventure proposée par certains » a-t-il conclu, non sans une certaine méfiance donc.
Le risque de vouloir limiter les effets de congestion du réseau
Le débat autour du principe de la neutralité du net, qui fait rage depuis de nombreuses années déjà, est donc loin d'être terminé. Officiellement, selon la Commission européenne, le futur Paquet Télécom compte encadrer les fameux « services spécialisés » ainsi que la possibilité donnée aux opérateurs de gérer leur trafic, ceci afin de rassurer les opposants au texte. Mais cela suffira-t-il ?
Au mois de septembre, nous rappelions que quatre cas bien précis pouvaient entrainer une gestion du trafic :
- en cas de loi ou d'une ordonnance d'un tribunal, ou afin d'empêcher des crimes graves
- afin de préserver l'intégrité et la sécurité du réseau, ainsi que les services fournis et les appareils des clients (en cas d'attaques, de virus ou d'espionnage par exemple)
- afin de réduire les communications non sollicitées pour les clients ayant donné leur consentement préalable (cela concerne le SPAM par exemple)
- afin de limiter les effets de congestion du réseau
Bien entendu, le quatrième point est celui qui fait grincer le plus de dents tant il ouvre une boite de Pandore et peut mettre à terre tout le discours de la Commission sur l'impossibilité de bloquer et de ralentir des services en ligne. Le paquet note que cette situation concerne les congestions temporaires ou exceptionnelles et qu'une gestion du réseau ne peut être réalisée « qu'à condition que tous les types de trafic équivalents soient traités de manière égale », ce qui signifie que les contenus devront normalement ne pas être discriminés. Cela interdit donc techniquement tout ralentissement durable, mais cela se vérifiera-t-il dans les faits ?
Cette problématique, rajoutée à celle des services spécialisés, avait d'ailleurs fait bondir La Quadrature du Net, qui avait estimé à l'époque que ce texte est « biaisé » car il « prétend protéger la neutralité du Net en interdisant le blocage et le ralentissement des communications en ligne mais vide ce principe de son sens en autorisant explicitement la discrimination commerciale par le biais de priorisation. (...) Le Parlement doit remplacer cette section du texte par des mesures garantissant l'application réelle et inconditionnelle de la neutralité du Net afin de défendre l'intérêt général » expliquait ainsi l'association.
SaveTheInternet.eu : la neutralité du net et la « priorisation » en question
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Pas de blocage, mais des services spécialisés et une gestion de trafic
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Une qualité de service garantie qui s'oppose à la neutralité du net ?
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« Une sorte de "méconnaissance organisée" du principe de neutralité de l'internet ! »
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Le risque de vouloir limiter les effets de congestion du réseau
Commentaires (55)
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Abonnez-vousLe 14/01/2014 à 16h51
-9-5-3-15 = abonnement gratuit
Le 14/01/2014 à 17h01
Je propose de faire comme les bonnets rouges, avec les radars et les portiques, à savoir foutre le feu à tous les NRA/DSLAM pour bien marquer notre désaprobation avec cette marchandisation à outrance de notre accès internet ! " />
Le 14/01/2014 à 22h17
Zhis couldeuh bee ah goude idéea tou wouarn eusse zhat he haze seuch ah strong french akssent forre ze second vidéo.
Djeuste saying.
Le 14/01/2014 à 22h34
Quand même je suis pas sur que il va avoir foule qui vont payer pour Facebook (ça bouffe tant que ça en bande passante??), là ça marche bien car l’accès est gratuit.
Pour youtube c’est un peu pareil (certes il y’a peu être des gens qui paieront) mais pas une majorité…
Un abonnement en non dégroupé c’est déjà entre 30 et 37€ par mois.
Je pense que les services qui vont se voir facturés vont avoir une baisse de visites.
J’ai quand même un doute que ça se produise… bon après qu’ils nous pondent des quotas…
Le 14/01/2014 à 22h43
Le 14/01/2014 à 22h45
Le 14/01/2014 à 23h17
toujours pensé qu’il faudrait montrer aux technocrates de bruxelles la faiseuse de veuves nationale….c’est pas avec ce genre de news que je vais changer d’opinions!
Le 14/01/2014 à 23h31
Le 14/01/2014 à 23h34
Le 15/01/2014 à 00h09
Le 15/01/2014 à 00h24
Le 15/01/2014 à 05h07
La neutralité du net est mort hier aux US
http://fr.scribd.com/doc/199616222/DC-Net-Neutrality-ruling
Le 15/01/2014 à 05h45
Le 15/01/2014 à 06h26
Mais au fait, qui est Neelie Kroes, que personne n’a élu, et qui régente nos vies :
YouTube
Le 15/01/2014 à 06h32
C’est quand même un peu problématique la neutralité à tout prix.
Par que dans ce cas on fait quoi des flux de la téléphonie des box et de leur flux tv ?
De tout façon, l’accès à Internet n’est pas du tout neutre puisque les FAIs ne sont pas connectés de manières équivalentes à tous les parties du net. Et que ça dépends d’accords commerciaux.
Par ailleurs, quid de La 4G disponible chez RED de SFR avec YouTube illimité
Le 15/01/2014 à 07h06
Le 15/01/2014 à 07h38
La folie des services centralisés… toutes ces questions ne se poserais pas avec du bon P2P
Le 15/01/2014 à 08h26
Va y avoir un paquet d’actions qui vont prendre le bouillon " />
Le 15/01/2014 à 08h27
Le 15/01/2014 à 08h56
Le 15/01/2014 à 08h59
Le 15/01/2014 à 09h01
Le 15/01/2014 à 09h09
Le 15/01/2014 à 09h39
En terme d’intérêt pure, c’est complètement con de faire payer YouTube, Facebook ou autre : Ça permet à la fois un développement culturel assez énorme et aussi (surtout ?), la propagande de certains politiques, journalistes, entreprises, artistes, associations etc… Pas sur que ceux-ci soient d’accord.
EDIT : (Bon, faudrait que certains essayent de comprendre aussi…)
Le 15/01/2014 à 10h25
Le 15/01/2014 à 10h53
Le 15/01/2014 à 12h50
Le 15/01/2014 à 14h06
Le 15/01/2014 à 14h21
salut
il est dit …
Si quelqu’un veut payer un supplément pour ça, aucune règle européenne ne devrait se mettre en travers de son chemin
..et un peu plus loin …
Si vous ne voulez pas payer c’est aussi bien, et vous devez absolument continuer de bénéficier du “best efforts internet”. »
..contradiction ! " />
Le 15/01/2014 à 15h00
« Nous devons favoriser l’innovation. Les nouveaux services à venir ne dépendent pas seulement du contenu, mais aussi de connexions de haute qualité. Par exemple, si vous venez d’acheter un système de vidéoconférences, vous voudrez probablement un accès à Internet qui garantisse une bonne qualité, de bout en bout. Si quelqu’un veut payer un supplément pour ça, aucune règle européenne ne devrait se mettre en travers de son chemin, ce n’est pas mon travail d’interdire aux gens d’acheter ces services, ni d’empêcher les gens de les fournir. Si vous ne voulez pas payer c’est aussi bien, et vous devez absolument continuer de bénéficier du “best efforts internet”. »
Et comme ça a déjà été dit plusieurs fois depuis plusieurs années : si tu veux une connexion garantie (donc mieux que le “best effort”) tu passes pas par Internet.
Elles ont fait quoi les banques quand elles ont voulus gagner 5ms pour le HFT, bin elles ont tiré leur propre cable au travers de l’atlantique, et le câble est dédié à ça. C’est plus de l’internet, mais au moins ils ont une connexion garantie. Et le mieux, c’est qu’elles ont payé pour ça, exactement comme le dit la madame.
Donc on peut déjà le faire, faut juste pas passer par Internet (qui est juste 1 système pour interconnecter des réseaux, il y en a des milliers d’autres, mon université utilisait sa propre fibre entre ses 2 sites pour pas avoir de problèmes de saturation), ils avaient aussi un laser sur le toit (c’était plus pour le fun/backup mais ça marchait super bien aussi).
Nan parce que là ils sont gentils mais ça veut dire qu’il faudrait complétement modifier l’architecture d’Internet, les protocoles de routage, etc… parce que free peut faire tout ce qu’il veut sur son réseau si un paquet doit passer par l’Australie une fois sorti de son réseau, il passera par l’Australie, ça mettra peut-être 3 jours (" />) mais si à un instant X c’est la route la plus rapide, tu peux pas y faire grand chose…
J’aimerais bien si l’IETF a déjà envisagé des solutions de priorisations de flux au passage …
Le 15/01/2014 à 16h31
Le 15/01/2014 à 17h08
Le 15/01/2014 à 20h15
Le 15/01/2014 à 21h58
Si ça continue ainsi, je prendrais mon abo Internet le plus bas, à quoi ça sert de payer plus ces " /> . " />" />" />
Le 14/01/2014 à 17h09
Twitter
Le 14/01/2014 à 17h09
C’est n’importe quoi on paye pour Internet tout entier pas pour ce que les opérateurs nous autorisent à regarder " />
Le 14/01/2014 à 17h10
A supprimer désolé " />
Le 14/01/2014 à 17h31
Tout ça parce que Google ne veut pas payer, avec ses milliards, l’amélioration des tuyaux pour le surplus de bande passante consommée par son service mondial Youtube blindé de publicités (qui elles ne rament jamais et sont en qualité HD direct)….
Le 14/01/2014 à 17h39
En anglais, le mot « agenda » signifie « ordre du jour », « programme », c’est bien de ça dont Mme Kroes est chargée, pas de définir et noter les dates des réunions (au sens français d’agenda)
http://www.noslangues-ourlanguages.gc.ca/bien-well/fra-eng/angl-engl/agenda-fra….
Le 14/01/2014 à 17h56
" /> " /> " />
Le 14/01/2014 à 18h19
C’est un non-problème.
Les opérateurs payent à la donnée échangé, et pas au protocole/service qui transite. D’ailleurs personne les empêches d’augmenter leurs prix . Mais de toute façon vu l’investissement, les prix n’augmenteront qu’en île de France. ;)
Si demain on paye au GO ou au TO ça me choque pas, c’est normal. Mais pas d’enfumage comme sur mobile. L’illimité, c’est oui ou non pas à moitié.
Le problème c’est que l’état-nation bascule dans l’état-libéral, avec comme contrepartie un état tourné vers les entreprises, et non pas vers les consommateurs citoyens. Et c’est là que les dérivent commencent, quand plus personne n’encadre les entreprises.
Le 14/01/2014 à 18h27
Le 14/01/2014 à 18h28
en meme temps, bien que les combats de la quadrature soient fondés, il ne faut pas tout le temps hurler au loup.
y’a trois ans, y’a une doc secrete d’orange qu’a fuité avec des tarifs de fragmentation des abonnements d’accés internet.
y’a deux ans, je sais plus quelle agence super connue avait predit la fragmentation des abonnements d’accés internet dans l’année.
y’a un an c’est l’autre neelli kros qui s’y est mit.
dans pas longtemps va y’avoir un autre idiot (je sens bien un truc qui fuite de SFR sans faire expres) qui va en remettre une couche.
etre vigilant oui, mais en parler a tout bout de champ, bon bof.
parce que au final ils n’ont aucune idée de comment faire un retour en arriere, malgré qu’ils le veuillent tous vraiment.
Le 14/01/2014 à 18h41
« le droit de vérifier s’ils bénéficient réellement de la vitesse d’accès pour laquelle ils paient, et de renoncer à leur contrat si l’entreprise ne respecte pas ses engagements à cet égard »
ça c’est du foutage de gueule, si l’entreprise ne respecte pas ses engagements, elle rompt déjà le contrat. Ce droit à renoncer au contrat, c’est de la poudre au yeux…
Le 14/01/2014 à 18h44
Le 14/01/2014 à 18h46
Le 14/01/2014 à 18h47
Le 14/01/2014 à 19h51
Tous les riches ont intérêt à ce que la neutralité disparaisse. Son sort est donc scellé, hélas.
Le 14/01/2014 à 20h22
" /> La fibre à 100Mb pour surfer sur des skyblogs. " />l’innovation en Europe.
Le 14/01/2014 à 21h43
Faudra-t-il un jour payer 5 euros de plus à votre forfait internet ou mobile pour accéder à Facebook, 8 euros pour YouTube et 2 euros pour Wikipédia ?
Je me démerderais toujours pour trouver quelques piécettes pour Wiki. " />
" /> Facebook et YouTube peuvent toujours courir avant que je mette la main à la poche, même si j’aime bien les chats du second. " />
Le 15/01/2014 à 22h05
" />
Le 15/01/2014 à 22h15
Le 15/01/2014 à 22h20
Le 15/01/2014 à 22h56
Le 16/01/2014 à 00h10