L’accélération de l’IA pose déjà des questions de pénuries d’eau et d’énergie
De l'eau dans le gaz
Le Royaume-Uni comme les États-Unis viennent de présenter de nouveaux plans pour soutenir la mise en place d'infrastructures pour l'IA dans leurs territoires. Mais actuellement, aux États-Unis, de nouvelles centrales au gaz sont ouvertes pour répondre aux demandes d'énergie de l'IA. Au Royaume-Uni, l'implantation par le gouvernement de sa « première zone de croissance de l'IA » près d'un nouveau réservoir pose la question des priorités d'accès à l'eau.
Le 15 janvier à 09h08
6 min
IA et algorithmes
IA
Ce mardi 14 janvier et six jours avant la passation de pouvoir à Donal Trump, Joe Biden a publié un décret pour l'investissement des États-Unis dans des infrastructures. « Je signe aujourd'hui un décret historique visant à accélérer la vitesse à laquelle nous construisons la prochaine génération d'infrastructures d'IA ici aux États-Unis, de manière à renforcer la compétitivité économique, la sécurité nationale, la sécurité de l'IA et l'énergie propre », affirme-t-il.
Selon certaines estimations, la consommation énergétique de l’IA devrait être multipliée par 4 à 9 d’ici 2050 et la consommation d'énergie des data centers aux États-Unis est déjà très carbonée.
Le gaz comme source d'énergie future aux États-Unis
Mais, malgré les différentes annonces d'investissements dans le nucléaire par les géants du numérique, les États-Unis seraient plutôt à l'aube d'un boom de la construction de centrales électriques au gaz naturel, selon le Financial Times. Le journal économique américain explique que « les grandes entreprises technologiques se tournent vers les combustibles fossiles pour répondre aux énormes besoins en électricité de la révolution de l'intelligence artificielle, ce qui met en péril les objectifs en matière de climat ».
Le journal cite le cabinet de conseil en énergie Enverus qui prévoit qu'au moins 80 centrales électriques au gaz seront construites aux États-Unis d'ici à 2030. Le Financial Times estime la capacité supplémentaire de ces centrales à 46 gigawatts, « soit la taille du réseau électrique norvégien et près de 20 % de plus que ce qui a été ajouté au cours des cinq dernières années ». Et selon Corianna Mah, analyste pour Enverus interrogée par le journal, « le gaz croît en fait plus rapidement aujourd'hui, et à moyen terme, que jamais auparavant ». Aucun des projets qu'Enverus a listés ne prévoit d'être équipé d'un système de capture de dioxyde de carbone.
Approvisionnement de l'eau dans un lac de barrage prévu pour la population britannique
De son côté, le gouvernement du Royaume-Uni vient d'annoncer une stratégie nationale pour faire de son pays un leader en matière d’intelligence artificielle. Dedans, il prévoit entre autres des « Zones de croissance de l'IA » (IA growth zones), « des zones bénéficiant d'un meilleur accès à l'électricité et d'un soutien pour les autorisations de planification, afin d'accélérer la mise en place d'une infrastructure d'IA sur le sol britannique », comme l'explique le communiqué du Secrétariat d'État à la science, à l'innovation et à la technologie.
Mais des questions se posent sur l'emplacement prévu de la première « zone de croissance ». Situé à Culham, au siège de l'Autorité britannique de l'énergie atomique (UKAEA), cet endroit est aussi celui du premier nouveau lac de barrage construit depuis 30 ans aux Royaume-Uni, « qui était censé fournir de l'eau aux habitants du sud-est de l'Angleterre, qui souffre d'un grave problème d'approvisionnement en eau », explique le Guardian.
Le journal britannique souligne que cette région est celle qui, selon l'agence environnementale nationale, est la plus sensible du pays aux manques d'eau. Entre les réserves d'eau disponibles et la demande attendue sans compter les data centers, le sud-est du pays sera confronté à un déficit potentiel de plus de 2,5 milliards de litres par jour d'ici 2050.
Du côté énergétique, le gouvernement britannique a mis en place un Conseil de l'énergie de l'IA qui doit travailler avec les entreprises du secteur pour « pour comprendre les demandes et les défis énergétiques » liés à l'intelligence artificielle. Il parie encore sur la possibilité de mettre en place des SMR (réacteurs nucléaires modulaires).
« L'expansion de l'IA a été un sujet de préoccupation pour National Grid [entreprise de distribution de l'électricité et du gaz notamment au Royaume-Uni], mais la vitesse à laquelle la demande de calcul de l'IA augmente a pris tout le monde par surprise et, à moins que nous n'équilibrions correctement les compromis ci-dessus, avec des politiques appropriées, toute l'énergie verte et bon marché dont nous disposons sera utilisée par les grandes entreprises technologiques, ce qui privera les familles qui souffrent déjà de la pauvreté énergétique », explique Gopal Ramchurn, chercheur de l'université de Southampton, interrogé par le Guardian.
La France s'appuie sur son nucléaire, mais des tensions sont présentes
Quant à la France, l'instabilité politique ne permet pas d'y voir très clair dans la politique du pays concernant l'IA. Lors de son discours de politique générale, le premier Ministre François Bayrou a évoqué l'IA lorsqu'il a annoncé la création d’un fonds spécial « entièrement [consacré] à la réforme de l’État ». Ce fonds sera financé par des actifs « en particulier immobiliers, qui appartiennent à la puissance publique, de façon à pouvoir investir, par exemple, dans le déploiement de l’intelligence artificielle dans nos services publics ».
Lors de ses vœux, le Président de la Région Normandie Hervé Morin a évoqué la volonté de sa région d’être référente en matière d’intelligence artificielle et d’accueillir des data centers sur trois ou quatre points du territoire. Il a mis en avant « son potentiel énergétique décarboné », faisant référence aux centrales nucléaires de Flamanville, Paluel et Penly et à l'EPR situé lui aussi à Flamanville.
Mais RTE tirait récemment un signal d'alarme sur le foisonnement de projets de data centers prévus pour l'IA. Si l'entreprise affirmait en novembre à l'Usine Nouvelle avoir « assez d’électricité pour répondre à la croissance des besoins », elle pointait aussi du doigt une « course à la capacité » et un manque de planification :« plusieurs projets ont été abandonnés en raison de tensions sur la distribution de l’énergie », ajoutait-il.
L’accélération de l’IA pose déjà des questions de pénuries d’eau et d’énergie
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Le gaz comme source d'énergie future aux États-Unis
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Approvisionnement de l'eau dans un lac de barrage prévu pour la population britannique
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Commentaires (32)
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Abonnez-vousModifié le 15/01/2025 à 11h01
Avant deTout en parlant d'IA, il serait bon que quand les gens songent à l'eau qu'ils utilisent pour se doucher, ils prennent conscience de combien d'eau a nécessité tout ce qu'ils utilisent/achètent au quotidien...On parle d'énergie grise, mais rarement d'eau grise...
1kg de coton : ~10 000 litres
1kg de viande de bœuf : ~15 400 litres
1kg de maïs : ~1800 litres
1kg d'aluminium : ~15 000 litres
1kg de cuivre : ~ 350 litres
1kg d'acier : ~200 litres
1kg de verre : ~35 litres
1l de gazole : ~3 à 4 litres
1kg de polyuréthane : ~2 500 à 3 000 litres
1 parpaing : ~12,5 litres
1 voiture : ~150 000 litres
1m2 de bitume : ~40 litres
1 douche par jour et par an : ~25000 litres
Aujourd'hui à 09h45
Modifié le 15/01/2025 à 10h14
Et pour les Jean's un lavage par mois suffit, même les fabricants le disent.
Aujourd'hui à 12h09
Aujourd'hui à 13h43
Ha délavé ? Jean's délavé !? mais c'est pour ça en fait. Pas pour la propreté inatteignable de 99,98%, mais plus pour se faire "rebel" à la récré avec "Regardez trop mon Jean's !"
Aujourd'hui à 15h27
Aujourd'hui à 16h34
Aujourd'hui à 10h09
L'eau, contrairement à beaucoup de chose comme l'électricité, est un besoin vital. 3j sans boire, on n'est pas "très très bien" généralement.
Je me dis que, dans un sens, c'est peut être une bonne chose que cela arrive (la pénurie), si cela permet enfin à certains de comprendre que non, les ressources ne sont pas infinies et illimités, qu'on ne peut pas espérer une croissance ad vitam eternam et de repenser les véritables priorités de la vie (et non, l'IA, surtout la générative, n'en est pas une pour moi).
Aujourd'hui à 10h21
Le liquide de refroidissement dans une voiture tourne bien lui en circuit fermé ?
Aujourd'hui à 10h36
Modifié le 15/01/2025 à 10h54
Le cas le plus fréquent, c'est d'utiliser l'eau d'un cours d'eau (fleuve, rivière, etc). Cette eau peut être utilisé à plusieurs fins :
- refroidissement de centrales (nucléaire, thermique, etc.) : une partie est rejetée sous forme de vapeur dans l'atmosphère, l'autre est réinjectée dans le cours d'eau à une température plus élevée
- refroidissement de datacenter : même problème que pour les centrales. Les datacenter ont tendance à privilégier maintenant les refroidissements "basse consommation énergétique", ce qui nécessite très souvent un fluide caloporteur (souvent de l'eau)
- usage agricole
- usage "robinet" (alimentation d'une ville)
Sachant que l'usage que j'appelle "robinet", c'est celui en bout de chaine. Il y a d'ailleurs des règlementations sur l'usage de l'eau, notamment sur la quantité "pompable" et sur la température de sortie de l'eau réinjectée dans le cours d'eau (pour les centrales sûr, pour les datacenter, je ne sais pas).
Maintenant, avec un été un peu chaud et sec, on va avoir :
- des centrales qui veulent produire plus donc refroidir plus (les gens allument la climatisation)
- des datacenters qui veulent refroidir plus (il y a eu le cas il y a quelques années, avec un datacenter de Microsoft qui avait consommé beaucoup plus d'eau que prévu)
- des agriculteurs qui veulent arroser pour éviter la perte de leur culture
- nous qui voulons plus boire, remplir les piscines, etc.
Sans compter que le débit d'un cours d'eau n'est pas constant. Il est généralement plus faible en été, et à une température plus élevée (donc le refroidissement des centrales et des datacenters va nécessiter de prélever plus d'eau qu'en plein hiver).
Donc quand on met tout bout à bout, d'un côté, un cours d'eau dont le débit ne va pas magiquement croitre, nos usages qui eux, croissent (et de manière presque exponentielle !), il y a forcément un moment où on va avoir un souci et on ne pourra pas contenter tout le monde.
Aujourd'hui à 10h52
Pas forcément, en été les installations solaires produisent beaucoup et couvrent une bonne partie de la consommation. Les installations thermiques sont pour partie à l'arrêt pour maintenance.
Aujourd'hui à 11h09
L'eau évaporée est faible (je crois que c'est de l'ordre de 2% de mémoire), et le reste est effectivement remis dans le cours d'eau. Ce qui augmente la température du cours d'eau, et à un impact négatif sur les prélèvements pour refroidissement en aval (sans compter sur la perturbation des écosystèmes).
Par eau consommée, j'entendais dans mon commentaire l'eau évaporée (bien évidement), mais aussi l'eau réinjectée (car à une température différente avec un impact sur l'écosystème et tout ce qui se trouve en aval).
Oui, comme tu le dis, ça couvre une partie. Le reste est géré par des sources pilotables, donc des centrales ou des barrages hydroélectriques (dont l'utilisabilité de ces derniers va dépendre de leur niveau, généralement plus bas en été). Cela limite en partie les besoins.
Aujourd'hui à 11h42
Il n'y a jamais eu de problème de disponibilité en été. Et raison de plus pour construire des nouvelles centrales nucléaires ET des installations renouvelables.
On a des données là dessus ? Si on va sur eco2mix et qu'on prend des années chaudes en France (2022 et 2023 par exemple), le pic de conso est <60 GW, très loin des 85 et plus qu'on peut observer en hiver (avec un record historique autour de 110).
La clim a un immense avantage, c'est que son usage est bien corrélé à la production du solaire photovoltaïque.
Aujourd'hui à 11h27
https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere#
Par exemple en cas d'été chaud elles produisent fortement (ex été 2023 pointe à 4600Mw)
Aujourd'hui à 11h42
Modifié le 15/01/2025 à 14h09
Je pense que la difference entre un circuit ouvert et un circuit fermé est l'efficacité.
J'ai par exemple un kit watercooling pour CPU complètement scellé. Le liquide (glycol) ne faisant office que de caloporteur vers 3 ventilos sur une grille... Zéro évaporation de liquide.
En circuit ouvert, en effet une usine va jeter les calories, pas trop besoin de ventiler pour les extraire et les sortir d'un kit ou circuit.
Et puis aussi si on a un changement d’état eau liquide --> évaporation, ça aussi ça aspire un max de calories, genre brumisateur ou tour aero-réfrigérante.
D'ailleurs j'avais lu que:
- centrale nucléaire sans tour: 50m3/s d'eau consommée
- centrale nucléaire avec tour: 5m3/s d'eau consommée
Après les datacenters pourraient peut-être au prix d'une consommation électrique supplémentaire pour les ventilos, de ré-injecter une partie de l'eau dans le circuit surtout si les villageois d'à côté ont très soifs.
Aujourd'hui à 11h11
Aujourd'hui à 11h18
Donc si pénurie d'eau sévère pour les habitants, peut-être qu'on régler le curseur "ventilos" du datacenter selon les conditions climatiques du moment ?
Aujourd'hui à 11h23
Mais cela revient à ce que je disais précédemment : on ne fait que déplacer le problème ;)
Aujourd'hui à 11h45
Modifié le 15/01/2025 à 14h06
"Mais dans cet mé
tga site d'IA, y-a-t-il un sélecteur pour choisir la part d'eau potable octroyée et réservée pour les Machines et donc le restant pour les Humains?"(John Connors - 2042)
Une association écologiste militant pour le développement durable, la décroissance et contre la sur-exploitation des ressources naturelles avait dit il y a quelques années :
"Une civilisation humaine qui utilise de l'eau potable pour s'en servir pour l'eau des toilettes - plus exactement ils avaient dit: " une civilisation qui chie dans de l'eau potable - est condamnée à disparaitre à long ou moyen terme"
(Les toilettes sèches !)
Aujourd'hui à 10h34
Aujourd'hui à 10h46
Aujourd'hui à 11h00
Aujourd'hui à 11h49
Aujourd'hui à 13h42
En plus, je sais que ça cadre pas avec le narratif de beaucoup, mais les économies de carbone faite grâce à l'IT ont vite été mises sous le tapis. Les millions de km non parcourut en voiture grâce au télétravail ou à l'administration en ligne, les optimisations de circuits logistiques, etc...
Pour les projections, évite de sortir des chiffres de nul part. Ça me rappelle des publications d'organismes reconnus qui, chiffres et calculs à l'appui, nous prouvaient que le bitcoin consommerait autant d'électricité que les état-unis d'ici fin 2019, la totalité de l'électricité de la planète début 2020 et que ça ferait bouillir les océans fin 2020... Next tente de nous faire le coup avec l'IA. Mais moi, depuis lors, les projections de chiffre partisanes, à l'emporte-pièce, c'est poubelle direct !
Aujourd'hui à 14h43
Ça ne concernait pas que l'électronique (loin de là), c'est un label poussé par l'EPA, et les conditions pour l'obtenir sont loin d'être drastiques. Les exemples donnés dans la version 8 sont d'ailleurs édifiants.
SVP, arrêtez avec cet argument tout moisi. Le gros de l'effet de l'IT, c'est des chaînes logistiques de plus en plus complexes et longues (optimisées par unité produite, mais avec de plus en plus de flux), une internationalisation totale du commerce qui tire les prix vers le bas (devine ce que ça a comme incidence sur le volume de biens de consommation), et toutes les économies faites dans l'exemple du TT par exemple, sont réinvesties ailleurs (dans des usages potentiellement plus émissifs, comme partir en WE en avion parce qu'on en a un peu marre de voir les murs de chez soi - moi aussi je peux caricaturer une situation et j'utilise l'avion parce que c'est un secteur, comme l'IT, qui a du mal à aller au delà du greenwashing et qui fait toujours des plans de croissance totalement incohérents avec une quelconque soutenabilité).
Tous les indicateurs commerciaux et environnementaux montrent que ces soi-disants effets positifs sont soit inexistants soit surcompensés par un effet rebond ou une réaffectation des usages.
Ça me rappelle rien vu que personne avec un peu de bon sens n'aurait publié ça. Et il n'empêche que le PoW du BTC et d'autres cryptos est le système le plus débile qui puisse exister vu sous l'angle énergie/climat.
Modifié le 15/01/2025 à 16h20
Les effets positifs (amélioration de l'efficacité énergétique) sont compensés par une augmentation des usages quand ces améliorations font baisser les prix, mais ce n'est pas toujours nécessairement le cas.
Mais c'est clairement un problème politique : les mesures qui font une vraie différences sont celles qui font monter les prix et donc incitent à changer de comportement. Mais évidemment ces mesures sont impopulaires.
Il est plus agréable de penser que tout est de la faute des méchantes industries et des politiciens corrompus, alors que les électeurs et consommateurs sont eux aussi au cœur du problème et consciemment ou non élisent des politiciens qui favorisent la consommation - même à gauche avec la "politique de la demande" promue par LFI, qui signifie subventionner les consommateurs et entreprises publiques pour acheter des chinoiseries et autres biens et services importés - et les électeurs comprennent très bien le message : qui n'a pas envie d'une nouvelle TV ?
Aujourd'hui à 17h06
Il faut bien dire que ça partait de nettement plus bas, l'aérien étant bien plus limité par la physique : l'efficacité énergétique des avions est déjà très bonne, le problème principal, c'est de faire déplacer des millions de passagers par an, sur des milliers de km, à des centaines de km/h.
Oui, et là dedans, l'informatique a clairement un effet catalyseur dans l'autre sens. Et surtout, il faudrait d'urgence sortir de ce mythe où l'IT est la solution à tout : on voit assez clairement les grands groupes du numérique commencer à préempter des ressources (renouvelables mais pas que) pour leur croissance sans s'interroger sur ce qui est prioritaire pour la société (genre cramer du pétrole dans des bagnoles et construire des centrales nucléaires pour encore plus d'IA, ou se calmer un peu sur l'IA et électrifier les usages qui existent déjà et dont on peut difficilement se passer). C'est pas totalement exclusif, mais le all-in sur un sujet au détriment des autres me dérange beaucoup.
Quand on combine les discours sur les supposés bienfaits sans contrepartie du numérique, la concentration des plateformes (et des modèles d'IA) entre les mains de qql milliardaires qui méprisent ouvertement leurs congénères, j'adhère très peu au chemin suivi.
Je suis en particulier assez fâché avec l'expression "pouvoir d'achat" (qui a envahi les médias et toutes les discussions politiques publiques et privées) et surtout son omniprésence dans tous les partis comme si c'était le seul objectif des politiques à mener et d'une société.
Connectée bien sûr !
Aujourd'hui à 12h29
-Augmentation à très cours terme des émissions de CO2 du pays
-Augmentation de CO2 qui durera le temps de vie de la centrale, genre 40/50 ans ?
On accélère la course et on va droit dans le mur climatique, pour tellement rien, c'est invraisemblable.
[https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat-sans-actions-fortes-gros-rechauffement-en-vue-selon-meteo-france_151388]
Aujourd'hui à 12h57