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Winamp Classic devient open source, mais pas trop

Le 26 septembre à 16h20

Hier, presque en grande pompe, une annonce a retenti : le bien-aimé – mais très âgé – Winamp Classic est devenu open source. Une annonce qui suivait une volonté affichée au printemps dernier.

Dans l’annonce officielle, publiée hier, Winamp claironne : « Le code source du lecteur Winamp est maintenant ouvert ! Développeurs et amateurs de rétro, c’est votre chance de façonner l’avenir du lecteur emblématique. Explorez, modifiez et développez le Classic que vous connaissez et aimez ».

Seulement voilà, la licence adoptée pour le code déposé sur GitHub n’est pas open source. Winamp n’a pas choisi une licence existante comme la GPL, la LGPL, la MIT ou la BSD. L’éditeur a créé la sienne, nommée WCL, pour Winamp Collaborative Licence.

Les personnes intéressées par d’éventuelles contributions peuvent ainsi « visualiser, accéder et étudier le code source ». La modification, elle, n’est autorisée que dans un cadre privé. Il est donc interdit de distribuer des versions modifiées et « seuls les responsables du dépôt officiel sont autorisés à distribuer le logiciel et ses modifications ».

Une précédente version interdisait également les forks, mais cette mention a disparu dans la version 1.0.1 de la licence. Reste que la modification n’est autorisée que pour un usage privé.

Sur X, les réponses à l’annonce sont particulièrement critiques et fustigent la licence. L’éditeur donne l’impression de n’annoncer des sources ouvertes que pour obtenir gratuitement une main d’œuvre, sans respecter l’esprit de l’open source. Devant les réactions hostiles, il n'est pas impossible que Winamp finisse par changer d'avis.

Le 26 septembre à 16h20

Commentaires (57)

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En résumé, Winamp Classic devient bien Open Source. Mais par contre, ce n'est pas un logiciel libre pour autant.
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Voilà. Enfin quelqu'un qui rappelle la différence fondamentale, en dépit du prosélytisme forcené de beaucoup d'entreprises américaines mais aussi européennes pour brouiller cette distinction en qualifiant leurs solutions de "libres" quand elles ne sont réellement qu'open source.
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Attention, Open Source est un terme protégé par la Open Source Initiative qui désigne la même chose que le libre (grosso modo, si on fait abstraction des aspects philosophiques). Il ne doit pas être confondu avec les licences dites source available.

Open source = possibilité de lire, modifier, exécuter et distribuer
Source available = possibilité de lire

Winamp Classic ne devient donc pas open source (car restriction sur la modification et la diffusion). Il est juste source available.

edit]
Cela dit, cette confusion autour de open source montre à quel point ce terme est vraiment très mal choisi.

[edit 2] Pour les plus curieux, [la définition d'open source d'après l'Open Source Initiative
.
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Merci pour la précision, je ne savais pas...

Donc dans ce cas, il aurait fallu dire "sources disponibles".

De toute façon, je ne sais pas s'il y a aura encore beaucoup de monde pour maintenir Winamp.
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Tu remarqueras que, justement, ils disent bien source code now available.
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C'est inexact, et le lien que tu as mis vers le OSI Trademark Guidelines l'explique bien: ce qui est copyrigthé c'est Open Source Initiative, OSI et le logo associé.
Le terme "open source" ou "sources ouvertes" en français est une expression du langage courant qui ne peut être protégée.
Comme l'ont rappelé d'autres intervenants il n'y a pas de définition officielle de ce terme. L'OSI aimerait bien que sa propre interprétation devienne la définition officielle, mais ils n'ont pas plus de légitimité que qui que ce soit pour l'imposer.
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Non. Toujours cf mon lien, section 2 (Usage That Does Not Require Written Permission)
the use of the term “Open Source” is used solely in reference to software distributed under OSI Approved Licenses.
[edit]
Et les termes du langage courant peuvent être déposé, que ce soit en français ou dans d'autres langue. Windows, Orange, Apple, etc...

Même "olympique" est déposé alors qu'il existe depuis plus de 2500 ans...
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Tu fais une mauvaise interprétation de la section 2: elle indique que les termes protégés (donc OSI, Open Source Initiative et le logo, c'est très clair dans la section 1) peuvent être utilisés sans autorisation de l'OSI dans les contextes ou "open source" désigne une licence approuvée par OSI. En aucun cas elle n'indique que le terme "open source" est protégé.

Concernant la protection de termes du langage courant, c'est en effet possible mais compliqué: par exemple Orange est déposé en tant que marque pour un certain type de produits, et Orange ne pourra donc rien revendiquer si on parle du fruit. Les organismes nationaux ou internationaux de protection des marques sont très regardants lorsqu'une société tente de déposer comme marque une expression du langage courant.

Enfin concernant l'utilisation générale du terme "olympique", il ne s'agit pas d'une protection de marque (même si le logo et un certain nombre de termes comme "Jeux Olympiques" sont protégés comme marque) de mais d'une loi spécifique que chaque pays organisateur de JO (ou peut-être même participant, je ne suis pas certain...) se doit de mettre en place, à la demande du CIO. Il s'agit pour la France de l'article 141-5 du Code du sport.
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Tu fais une mauvaise interprétation de la section 2:
Merdouille. Je crois bien que tu aies raison sur ce point. En relisant avec ton interprétation, je me dis que tu as sans doute raison.
Enfin concernant l'utilisation générale du terme "olympique", il ne s'agit pas d'une protection de marque [...]. Il s'agit pour la France de l'article 141-5 du Code du sport.
Effectivement, merci. Je ne savais pas que c'était une loi spécifique. Les termes protégés sont donc :
- jeux Olympiques
- olympisme
- olympiade
- le sigle “ JO ”

et hors usage commun :
- olympique
- olympien
- olympienne
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mais ils n'ont pas plus de légitimité que qui que ce soit pour l'imposer.
À te lire on croirait que l'IETF n'a pas plus de légitimité à définir les standards des protocoles, que nous utilisons pour échanger, que qui que ce soit. C'est pas malin.
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À te lire on croirait que l'IETF n'a pas plus de légitimité à définir les standards des protocoles, que nous utilisons pour échanger, que qui que ce soit. C'est pas malin.
J'ai dit qu'ils n'avaient pas la légitimité de l'imposer. Tout comme l'IETF n'a pas la légitimité pour imposer quelque standard que ce soit. Le fait que les standards développés via l'IETF soient largement utilisés ne vient pas du fait qu'ils aient été imposés. Idem pour l'IEEE ou l'Ecma, qui ont très certainement une légitimité technique pour définir des normes mais qui ne peuvent pas les imposer.
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Oui, mais du coup c'est ça qui n'est pas malin. On s'en fiche qu'un standard soit imposé, l'idée c'est de se fédérer sur un choix de standards. Comme l'IETF fait un très bon travail sur les protocoles, ils ont la légitimité de proposer tel standard. Au même titre que l'OSI semble légitime à proposer cette définition de l'open-source, et que n'importe qui n'a pas cette légitimité à en proposer une.

D'ailleurs à peu près n'importe quel groupe de travail a plus de légitimité qu'un seul individu.
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et quelle est alors la différence - dans les faits - entre le logiciel libre selon la FSF et l'open source selon l'OSI ?
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Dans les faits, aucune.

En l'état actuel de mes connaissances :
- toute licence libre est open-source (autrement dit, je n'ai pas connaissance d'une licence dite libre par la FSF mais non open-source par l'OSI).
- la très très grande majorité des licences open source par l'OSI sont libres pour la FSF. Je ne connais que 2 exceptions à ce jour (mais il peut y en avoir d'autre) : la Reciprocal Public Licence et la Artistic Licence. Et encore, pour la seconde, seule la première version n'était pas libre pour la FSF.

Les raisons pour lesquelles la FSF considère la RPL comme privatrice (= non libre) sont :
- elle impose un prix maximum qui peut être demandé pour la fourniture d'une copie
- chaque version modifiée doit être notifié au développeur initial
- chaque version modifiée doit être publiée, y compris si la version modifiée est utilisée à des fins privées uniquement

La licence respecte donc les 4 libertés fondamentales, mais ce sont plus pour des raisons philosophiques que la FSF refuse de considérer cette licence comme libre. La FSF considère que cela est trop contraignant pour parler de libre diffusion.

En fait, les 4 libertés des licences libres et les 10 règles de l'OSI pour l'open source se recoupent. Ce qui peut faire qu'une licence soit open source et non libre sont uniquement des questions philosophiques. L'OSI se fichant de ces aspects contrairement à la FSF, il n'y a, en théorie, pas de licence libre non open source.

Et histoire d'avoir un point de vue autre que le mien, je propose celui de Richard Stallman, père de la FSF et des logiciels libres :
En pratique, l'open source défend des critères un peu moins stricts que ceux du logiciel libre. À notre connaissance, le code source de tous les logiciels libres publiés existants répond aux critères de l'open source. Presque tous les logiciels open source sont des logiciels libres, mais il y a des exceptions.
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Clairement, la RPL subordonne l'exercice des libertés de modifier et de redistribuer à des contraintes qui ne sont pas dans l'esprit du libre et nécessitent des interactions pouvant être difficiles à remplir. On passe de liberté à obligation un peu trop agressivement.

Aussi, peut-on encore modifier un logiciel RPL si son auteur est décédé? Le spiritisme, ça compte pour le notifier des changements?
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Tout à fait. On peut rapprocher ça du comportement d'Apple avec le DSA avec le side loading par exemple. Il répond aux obligations, mais d'une manière tellement difficile que cela va à l'encontre de l'esprit de ce règlement, et rend quasiment impossible en pratique une véritable liberté de choix.
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Merci de la réponse détaillée. Je faisais naïvement une différence entre l'accès aux sources, qui faisait d'un logiciel un logiciel open source et le logiciel libre.
Par exp, pour moi, Red Hat était Open Source parce que les sources étaient accessibles, mais pas libre, puisqu'il n'y avait pas de liberté d'obtention ni de redistribution. J'ai l'impression que même les sources sont de plus en plus difficiles à obtenir.
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Ce que tu pensais être une licence open source est en fait une licence source available.

A noter également que logiciel libre / open source ne signifie pas que les sources soient disponible à tout le monde (même si c'est souvent le cas pour des raisons de commodité). Les licences libre/open source imposent que l'utilisateur (celui qui reçoit) ait accès aux sources.
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Techniquement, ce que RedHat/IBM distribue est absolument sous licence libre... RedHat ne vend pas de licences d'utilisation car les logiciels en question sont déjà couverts par des licences libres, par contre RedHat/IBM vend des contrats de support et les utilise pour sanctionner ses utilisateurs dans le cas où ils exerceraient certaines libertés conférées par les licences libres. C'est très, très tordu. Ils donnent d'une main et reprennent de l'autre en jouant les vertueux.
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Existe-t-il une version "pas classique" de Winamp ?
Pourquoi s'appelle-t-il "Classic", et par rapport à quoi?

EDIT : d'après Wp, toutes les versions sorties après la version 3 (donc la 5, vu qu'il n'y a jamais eu de version 4) étaient en fait basées sur la 2, avec quelques fonctions de la 3.

Bien que fortement remanié et modernisé, il semblerait donc que ce logiciel demeure compatible avec la 2, notamment avec ses plugins. C'est peut-être cela qu'ils appellent "classic"...?
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c'est ça. La v2 était super légère et faisait très bien ce qu'on lui demandait (lire des MP3). Avec la v3 ils ont ajouté plein de trucs qui ont énormément alourdi l'outil, notamment et de mémoire des skins qui permettaient de complètement modifier le layout.
La v5 a été appelée "Winamp classic" parce-qu'elle essayait de ramener la simplicité et la rapidité de la v2, avec quelques petits trucs en plus (sur l'idée que 5=2+3).
Le tout de mémoire, par rapport notamment à mes souvenirs des brèves sur Clubic à l'époque, donc pas 100% fiable non plus. Pas Clubic, ma mémoire :D
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Merci pour ta réponse, j'ai tout compris ! :yes:

Il me semble que WA a été pas mal imité, notamment sous Linux, il y avait une app qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, et permettait même d'utiliser les plugins !

Je crois que s'il y a une vraie réponse à ce problème de "faux open source" bien hypocrite, ce serait de développer "from scratch" (ou à partir de sources vraiment libres, telles que celles de mpv ou même pourquoi pas de VLC) un lecteur 100% compatible avec les skins et les plugins WA.

Je crois que c'est la seule manière de lui faire fermer sa grosse boite à camembert, à la firme, NAH !
(je sais, je régresse en maternelle, mais j'ai horreur qu'on se foute de la gueule du monde !)
:brice: :bisous: :mike:
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Je crois que s'il y a une vraie réponse à ce problème de "faux open source" bien hypocrite
Je peux me tromper, mais pour le coup, je n'ai pas vu Winamp claironner que le logiciel était open source. Ce sont les commentateurs qui le font... comme sur Next, avec ce titre "accrocheur" à la limite du putaclic (désolé, je vous aime bien, vous le savez, mais il faut appeler un chat un chat).

Le code de Winamp a été placé sous une licence de type source available. Pourquoi lui reprocher de faire du "faux open source bien hypocrite" ?
Sur X, les réponses à l’annonce sont particulièrement critiques et fustigent la licence. L’éditeur donne l’impression de n’annoncer des sources ouvertes que pour obtenir gratuitement une main d’œuvre, sans respecter l’esprit de l’open source.
Idem qu'au dessus. Winamp n'a jamais dit que le code était open source. Lui reprocher de ne pas respecter l'esprit de l'open source relève donc, pour le coup, de l'hypocrisie.

Sinon, par extension, toute licence non open source (par exemple, la SSPL) est hypocrite.
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C'est à dire que j'ai trouvé le tweet très ambigu, limite mensonger. A la limite il aurait présenté ça autrement dans sa com' publique en général, que je n'aurait rien trouvé à redire.

Mais effectivement, il suffit d'aller sur le git et de lire attentivement la licence pour en avoir le coeur net. Mais tout le monde ne prends pas le temps de lire... Je crois que beaucoup, comme moi, ont réagi à chaud sans plus de réflexion.
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Honnêtement, je ne vois pas l'ambiguïté, mais c'est sans doute car je connais précisément la définition des termes utilisés.

Dire qu'un code est ouvert ce n'est pas dire que le code est open source. Ce sont deux notions très différentes. Je conçois alors, si on ne connait pas très bien les définitions, qu'on puisse se laisser piéger.

Mais ! Ceux qui réagissent fortement en criant à l'imposture sont sensés connaitre la définition d'open source et ne pas tomber dans le panneau.

Beaucoup ont encore une conception erronée (exemple des premiers commentaires de @augustus ou de @Citan666) pour qui "open source" = "source disponible". On le voit bien, pour eux, pas de scandale.

Ce n'est pas de leur faute. Pour moi, c'est la terminologie même d'open source qui est problématique, car elle véhicule un concept très différent entre la conception "grand public" et la définition spécialisée telle que définie par l'OSI (Open Source Initiative).

Et l'ambiguïté est totale, car on oppose souvent closed source (source non disponible) à open source, ce qui n'est pas le cas. Dans le langage courant, open/close s'oppose bien, mais en réalité, closed source s'oppose à source available.
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"The Winamp source code is now open"... Difficile de ne pas penser à de l'open source avec une telle déclaration, non?
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C'est clair, dans la mesure où opensource est un terme déjà établi, ce genre de phrase peut légitimement être considérée comme trompeuse.
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Le problème vient du terme open-source. Et ce n'est pas nouveau.

Richard Stallman (père de la FSF et des logiciels libres) le disait déjà il y a de nombreuses années (je ne sais pas de quand date précisément ses propos, mais l'Internet Archive a une version de cet URL depuis 2012).
Cependant, la signification évidente de « logiciel open source » est « vous pouvez regarder le code source. » C'est apparemment ce que comprennent la plupart des gens, à tort (l'expression « source disponible » serait plus explicite si c'était le cas). Ce critère est beaucoup beaucoup plus faible que celui du logiciel libre, et aussi beaucoup plus faible que la définition officielle de l'open source. Il inclut beaucoup de programmes qui ne sont ni libres, ni open source.
Pourquoi les gens font-ils cette erreur d'interprétation ? Parce que c'est la signification naturelle des mots « open source » (source ouverte). Mais le concept pour lequel les défenseurs de l'open source cherchaient un autre nom était une variante de celui de logiciel libre.
La signification évidente d'« open source » n'étant pas celle qu'entendent ses défenseurs, la plupart des gens comprennent mal cette expression. Selon Neal Stephenson, « “Linux est un logiciel open source” signifie simplement que n'importe qui peut obtenir des copies de son code source ». Je ne pense pas qu'il ait délibérément cherché à rejeter ou à remettre en cause la définition officielle. Je pense plutôt qu'il s'est simplement basé sur les conventions de la langue anglaise pour trouver un sens à cette expression. L'état du Kansas a publié une définition similaire : « Utiliser des logiciels open source (OSS). Les logiciels open source sont des logiciels pour lesquels le code est librement et publiquement disponible, bien que les accords de licence spécifiques varient sur ce que l'on peut faire avec ce code. »
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Je suis d'accord avec toi que le terme open source est problématique, maintenant ça n'exonère pas le choix des mots de Winamp.
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Le clone sous Linux était xmms :
https://fr.wikipedia.org/wiki/XMMS
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...C'est ça, merci beaucoup ! :yes: Je crois bien que je l'ai découvert... il y a très, très longtemps sous... Mandrake ! J'étais épaté par la ressemblance, du coup je me suis senti moins intimidé par Linux...

Quelle belle distri c'était quand même ! Accueillante pour les débutants, avec des fichiers d'aide en Français très clair, et je trouve toujours le KDE de l'époque bien plus esthétique que les versions actuelles. Je sais qu'on peut le customiser à mort mais... désolé, c'est pas ça.

Quant à Mandrake, je sais qu'elle a fait des petits qui fonctionnent encore très bien, mais... là encore, j'ai l'impression que le coeur n'y est plus. Peut-être les versions historiques étaient-elle "trop" bien et "trop" populaire ?
(toutes proportions gardées, une popularité comparable à Ubuntu aujourd'hui, sans les inconvénients),

Cette popularité a peut-être pu attiser une certaine jalousie, en tout cas les procès en copyright ainsi que quelques divisions internes (donnant lieu à des forks très différents) ont fini AMHA par épuiser le schmilblick.
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Et Audacious permet toujours d’utiliser les skins de Winamp 2.
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Dans les lecteurs audio qui permettent d’utiliser des skins de winamp 2 je connais :
- XMMS
- Audacious (descendant de XMMS)
- QMMP
- WACUP (pour windows, compatible wine)
- re:AMP (pour macOS)
- SpotiAmp (client Spotify pour windows)

Il y a aussi des réimplémentation pour le web :
- webamp (js + html5, il existe aussi une version desktop)
- Retro Winamp Block (plugin wordpress)
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Merci pour tout ces liens ! J'ai déjà croisé plusieurs fois la route d'Audacious au cours de mes pérégrinations sous Linux, mais ne m'en suis jamais vraiment servi, en tout cas pas comme je peux me servir de VLC par ailleurs.

Mais maintenant que je sais que je peux customiser ces lecteurs avec des plugins WA, ils éveillent soudainement mon intérêt !

(Tous ces lecteurs me sont bien utiles aussi en tant que musicien, pour parcourir d'interminables librairies de plusieurs milliers de samples afin de décider quel est le meilleur, ce qui me prends parfois une éternité... L'avantage, c'est que je n'ai pas à sortir l'artillerie lourde juste pour les écouter !)
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Suffit pas d'être compatible avec l'écosystème. Le logiciel lui-même est vraiment bon, encore aujourd'hui. Extrêmement polyvalent, ultra léger et rapide, et quand on garde son interface classique, minimaliste mais super utilisable.

Bien sûr, ils ont ajouté tout un tas de fonctions qui ne servent à rien avec les années, mais étonnamment, ça ne se fait sentir ni dans sa taille, ni dans son occupation de la ram, ni en encombrant son interface. Donc ça gêne pas vraiment non plus. C'est là, on sait que ça existe, mais ça dort dans un coin. Et malgré ça le logiciel reste un des plus légers qui soient.

VLC est largement plus puissant sur certains usages, mais aussi nettement moins sur d'autres. Par exemple, à ce jour, VLC ne gère toujours pas proprement le gapless sur les fichiers audio (c'est apparemment prévu pour la version 4.0... il était plus que temps). Winamp le gère depuis quasiment le début, non seulement sur les formats qui le permettent nativement (flac, vorbis, cdda), mais même sur le mp3 correctement encodé à cet effet, où c'est pourtant un bricolage non-standard de l'encodeur lame.

Accessoirement il conserve des fonctionnalités "legacy" abandonnées par VLC, comme la lecture de fichiers MIDI.
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...et les fichiers de vieux trackers Amiga / Atari, tels que les *.xm and co ! :incline:
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Je me souviens de "paint.net", un logiciel de retouche d'image pour Windows (écrit avec .NET). Initialement, il était distribué sous une licence MIT. L'auteur laissait les sources ouvertes pour que chacun puisse lire et apprendre de son code. Cependant, il n'a vraiment pas apprécié que des mecs en ont profité pour redistribuer, voir vendre, son logiciel sous un autre nom, le retirant de tout crédit, provocant de nombreux problème logistique par la même occasion. (https://blog.getpaint.net/2009/11/06/a-new-license-for-paintnet-v35/)

On voit ici que Winamp se protège de ce genre de dérivé.
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Pourtant la solution est très simple : une VRAIE licence libre: GPL, ou Affero GPL si ton logiciel a ex nihilo la capacité à être exploité à travers une interface web (= sans être installé et exécuté directement sur le système de l'utilisateur).
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:troll:
Je ne tomberai pas dans le piège.
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Et pourtant, si on regarde les évolutions, l'AGPL est devenue la licence libre de choix pour les logiciels server, afin de ne pas se faire complètement piller son boulot par Amazon et le reste tout en restant libre. C'est par exemple le choix fait par ElasticSearch qui s'était refermé après un pillage en règle.
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Winamp :phibee:

J'y pensais aussi avec Notepad++
Quand c'est une petite équipe voire une personne compliqué de voire impossible de se défendre contre les abus. Suffit de voir VLC qui est plagié et repackagé avec des cochonneries.

De toute façon l'avenir est tout en SAAS IA pas de quoi paniquer :troll
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Paint.net toujours au top d'ailleurs :yes:
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Avec sumatra PDF, ça fait partie de ces outils sous Windows qui sont bien trop sous-estimés, je trouve.
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Au sujet de SumatraPDF, c'est clair que ce logiciel c'est juste une tuerie tellement il est efficace en plus d'être léger ! Le truc qui te fait oublier Acrobat Reader en même pas une minute d'utilisation.
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Amen !
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L'histoire rappelle surtout combien le choix d'une licence n'est pas anodin. La MIT est une licence très permissive qui autorise parfaitement la récupération du code à titre commercial
sans contrepartie.

Par contre, supprimer le crédit de l'auteur est bien une violation de celle-ci.
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Effectivement, le choix de la licence est extrêmement important, il va conditionner pas mal d'aspects du cycle de vie et des contributions à un logiciel. C'est un choix à bien peser avant d'envoyer son code sur un dépôt public.

Petit résumé perso pour ceux que ça intéresse:

- Les non-copyleft ont comme (dés)avantage de ne quasi rien imposer aux intermédiaires, ce qui leur permet de refermer le code et de l'intégrer à tout et n'importe quoi. On retrouve énormément de code sous MIT dans des produits commerciaux non-libres publiés pas de grandes entreprises comme IBM, ou même dans les consoles de jeu. C'est approche en fait assez pertinente pour des librairies dont le but est de promouvoir un standard ou un protocole, tant qu'une entité suffisamment lourde ne se met pas à faire de l'embrace&extend.

Un exemple de logiciel qui se porte très bien sous une telle licence: Kubernetes (Licence Apache) . Le simple fait que ce logiciel évolue extrêmement vite rend toute tentative d'embrace&extend propriétaire beaucoup trop risquée et onéreuse.

- les licences copyleft 'permissives' comme la LGPL essayent de pallier à ce problème d'embrace&extend sur les librairies en gardant l'obligation de préserver la licence sur le code de la librairie et que de la librairie, permettant toujours l'inclusion du code dans un logiciel non-libre tant que les modifications du code sous licence libre sont traitées correctement. Le principe est de ne pas permettre à un intermédiaire de retirer les libertés aux futurs utilisateurs.

Un exemple de logiciel qui se porte très bien sous une telle licence: 7-Zip, une librairie de compression/décompression

- les licences copyleft strictes comme la GPL: plus difficiles à manipuler, elles imposent strictement la préservation de la licence est des libertés sur tout dérivé de l'application. On pourrait voir ça comme freedom in - freedom out. L'inconvénient est que l'assemblage de code sous une telle licence avec du code sous une autre licence est souvent problématique si on désire redistribuer le résultat. A donc éviter si on désire développer des librairies ayant vocation à promouvoir un format ou un standard.

Un exemple de logiciel libre qui se porte très bien sous une telle licence: Blender, un logiciel de modélisation 3D, d'animation et d'édition video, ...

- les licences copyleft strictes dans le réseau, comme l'AGPL. ... je ne vais pas mentir, j'ai milité contre lorsque l'AGPL3 était en cours d'écriture ... et je sais maintenant que j'avais tort car elle adresse le problème du SAAS. Donc pour résumer c'est une licence copyleft stricte qui confère le statu d'utilisateur du logiciel non-pas uniquement à la personne ou entité qui tourne le logiciel sur son serveur, mais aussi à celle qui l'utilise via un client. Un logiciel sous une licence de ce type devra permettre à toute personne accédant au logiciel à distance de pouvoir obtenir le code source sous cette même licence. Cela pose généralement peu de problème si on utilise le logiciel tel quel sans faire de changements qu'on veut ou doit garder pour sois.

Un exemple de logiciel libre qui se porte très bien sous une telle licence: ownCloud, une plateforme très populaire de services de stockage et d'outils.
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Juste histoire de compléter un petit point, puisqu'il est question de choix de licence. En fonction du type de projet, faire attention aussi à l'aspect contaminant des logiciels à copyleft strict.

Par exemple, l'inclusion d'une bibliothèque sous licence GPL dans un programme impose la GPL pour ledit programme (car ledit programme est alors considéré comme un dérivé de la bibliothèque).

De ce fait, la GPL et assimilés sont rarement utilisés pour les bibliothèques, mais plutôt à destination des programmes. Ce n'est pas simplement un problème de licences incompatibles, c'est un problème de relicensing (si on me permet cet anglicisme).

A noter aussi la possibilité d'inclure des clauses d'exclusion. Par exemple, c'est le cas du noyau Linux, sous GPLv2, où les syscall sont exclus de la GPL (sinon, tout code s'exécutant sous Linux devrait être sous GPL), ainsi que pour les modules (les modules proprio existent, le plus célèbre étant sans doute nvidia).

sinon, +1 pour le reste :)
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C'est bien ce que j'ai dit "elles imposent strictement la préservation de la licence est des libertés sur tout dérivé de l'application"

Donc pas de problème pour de la bidouille sur son propre système ou son propre serveur, pas contre si on compte redistribuer, c'est un autre problème.

D'ailleurs pour les modules propriétaires du noyau, c'est exactement cette situation qui s'applique: personne ne peut redistribuer directement des modules noyau propriétaires nvidia sous forme binaire, donc il est nécessaire d'avoir une transformation/compilation pour finaliser l'installation. (vive dkms pour ça)
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C'est bien ce que j'ai dit "elles imposent strictement la préservation de la licence est des libertés sur tout dérivé de l'application"
Oui, c'est ce que tu disais, mais je trouvais la formulation imprécise pour quelqu'un qui ne connaitrait pas les subtilités des licences. Comprendre que la notion de "dérivé d'application" désigne aussi une application qui utilise une bibliothèque sous GPL par exemple, ça ne coule pas forcément de source ;)
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Un truc pas mentionné, c’est que visiblement ils n’ont pas compris le fonctionnement même de git et github…

Ils avaient laissé du code proprio d’autres structures qu’ils ont supprimé ensuite, sur github, en disant que c’était « corrigé » sauf que via l’historique on y a encore accès…

Ça fait très mise en ligne par un stagiaire ou quelqu’un genre du marketing.
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C'est quoi le code proprio supprimé ? Je ne vois rien.
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Pegasus.
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Je pense que c'était pour le Dolby
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Whow... donc en fait:

- comm pourrie,
- publication du code bâclée et légallement dangereuse

On est sûr qu'ils n'étaient pas bourrés quand ils ont fait cette mise à disposition?
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En fait, il y a aussi du code non proprio, exemple encore aujourd'hui :
https://github.com/WinampDesktop/winamp/commit/5b91e3f697cb6a484b6a63d4fe529e4e15f6dd19

J'aime bien le 1er commentaire sur le commit :
Stop deleting things bro 😭😭😭
Un morceau de musique :
https://github.com/WinampDesktop/winamp/commit/47633753662e3f6b326084ef5928a2c0ba4347aa

L'historique est ici, c'est assez affligeant :
https://github.com/WinampDesktop/winamp/commits/community/
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Bah, je trouve pas ça si dramatique. Un peu de tâtonnements au début, ça arrive, s'ils n'ont pas bcp l'expérience dans travailler en public.
Si ils ont vraiment leaké du code proprio c'est plus gênant mais là dans l'historique ça semble être non proprio (libdiscid, vorbis...)
Par contre va falloir qu'ils améliorent leurs messages de commits 😁

Winamp Classic devient open source, mais pas trop

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