Planète 9, la reine du cache-cache galactique, refait parler d’elle. Il n’est toujours pas question d’une observation directe – et donc d’une preuve ultime de son existence –, mais de nouvelles hypothèses scientifiques. Des astronomes ont pris le problème théorique à l’envers : « l’absence d’un tel astre serait statistiquement impossible… ». Soyons clairs : cela ne prouve toujours pas qu’elle existe.
Il y a maintenant plus de huit ans, les astronomes du monde entier parlaient d’une hypothétique neuvième planète. Elle n’avait pas été observée directement, sa « découverte » était le fruit d’une « modélisation et de simulations mathématiques ». Depuis, personne ne l’a vue et elle reste donc hypothétique.
Ce ne serait pour autant pas la première fois qu’une planète serait « découverte » par des calculs. C’était déjà le cas d’Uranus, de Neptune et de Pluton. On les a depuis observées par des télescopes et même des sondes spatiales. Pluton a été « déclassée » comme planète naine en 2006 et on ne compte donc plus que huit planètes dans notre système solaire : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton. Il y a plein de phrases pour les retenir dans l’ordre.
Toujours pas vue, mais son absence serait « statistiquement impossible »
Depuis huit ans, la neuvième planète donc fait parler d’elle par épisodes, sans grosse révolution depuis 2016 puisque personne ne l’a vue. C’est pour rappel la seule manière de confirmer officiellement son existence. On peut faire le parallèle avec les ondes gravitationnelles. Même si on savait qu’elles existaient depuis longtemps, les voir « pour de vrai » (en 2016 également) c’est autre chose.
Concernant Planète 9, le CNRS se fait l’écho d’une récente étude qui « affirme que l’absence d’un tel astre serait statistiquement impossible… ». Plutôt que de démontrer son existence, les scientifiques ont pris le problème dans l’autre sens. Pour autant, cela ne prouve toujours pas l’existence de cette planète « perdue » qui se baladerait loin dans le système Solaire.
La publication en 2016 de l’hypothétique neuvième planète a soulevé de nombreuses questions. Notamment, car elle se fonde sur l’analyse des orbites d'objets transneptuniens, c’est-à-dire croisant ou se trouvant au-delà de celle de Neptune. Problème.
« On ne dit pas qu’il n’y a pas de Planète 9 », mais…
« Ces objets sont trop peu nombreux et les effets de sélection qui accompagnent les découvertes des relevés astronomiques n’auraient pas été correctement prises en compte », explique le CNRS. « Une dizaine d’objets n’est peut-être pas suffisante pour établir une statistique fiable », ajoute le Centre.
Pour ne rien arranger, les relevés provenaient d’une multitude de campagnes de mesures et de scientifiques différents, comment donc « s’assurer que tous les biais observationnels sous-jacents à ces détections ont été correctement modélisés ? ».
« On ne dit pas qu’il n’y a pas de Planète 9 […] mais que l’argument qu’ils mettent en avant n’est pas assez fort », résume Jean-Marc Petit (astronome à l’Institut Univers, Théorie, Interfaces, Nanostructures, Atmosphère et environnement, Molécules). Un nouvel argument a été publié par d’autres chercheurs.
Konstantin Batygin, Alessandro Morbidelli, Michael Brown et David Nesvorný ont décidé non pas de se concentrer sur des objets avec des orbites très elliptiques qui n’approchent jamais Neptune, mais sur des objets transneptuniens qui croisent l’orbite de Neptune. Ils sont plus proches de nous et on peut donc avoir des mesures plus précises. De plus, les incontournables biais d’observation sont plus faciles à modéliser.
Des simulations avec et sans Planète 9
Ces objets ont un autre avantage surprenant au premier abord : ils sont très instables. Lorsqu’ils passent près des planètes géantes comme Neptune, leur orbite change et leur espérance de vie n’est « que » de quelques dizaines de millions d’années. Ils sont donc réalimentés par la population d’objets transneptunienne :
« On a comparé un système avec une Planète 9 et un système sans, pour voir à quel taux on peut renouveler cette population d’objets qui croisent l’orbite de Neptune. Et on a trouvé que sans Planète 9, ce taux est trop faible, trop peu d’objets croisent l’orbite de Neptune. Avec la Planète 9, en revanche, nos modèles reproduisent beaucoup mieux les observations ».
Ce résultat est donc le fruit de simulations établies à partir des données recueillies d’objets relativement proches de nous. Ces simulations sont ensuite confrontées au monde réel, seule certitude tangible des scientifiques. Il en ressort que la présence d’une Planète 9 correspondrait bien mieux à notre réalité.
Des indices, mais toujours pas de preuves
Le CNRS marche sur des œufs : « en d’autres termes, cette nouvelle étude a priori moins biaisée que les précédentes, conclut également fortement à l’existence d’une planète cachée ». Deux scientifiques apportent leur caution à cette étude : « C’est une très jolie idée, et leur résultat est assez clair », reconnait ainsi Sean Raymond (Laboratoire d'Astrophysique de Bordeaux). « C’est du très beau travail et je pense qu’ils tiennent quelque chose », ajoute Jean-Marc Petit.
Rien n’est joué pour autant. « En principe, dans cette étude, il y a moins de biais observationnels, mais c’est vraiment difficile de dégager tous les biais. Rien ne dit qu’il n’en reste pas qui sont cachés », ajoute rapidement Sean Raymond. Même retenue pour Jean-Marc Petit concernant les biais : « Par exemple, les relevés qu’ils utilisent ne sont pas dédiés aux objets transneptuniens. De plus, la taille des objets, dont ils ne tiennent pas compte, peut avoir son importance ».
« C’est pourquoi, même si on a de bonnes raisons de penser que la Planète 9 est là, on ne devrait jamais croire que quelque chose existe avant de l’avoir trouvé », rappelle très justement Sean Raymond. Seule l’observation directe permettra de confirmer l’existence de Planète 9.
De nouvelles observations en 2025
Un nouveau télescope viendra jouer les arbitres en 2025 : Vera-Rubin (anciennement LSST) qui est en train d’être construit au Chili. Il regardera pas moins de la moitié du ciel tous les deux ou trois jours, « avec une profondeur sûrement aussi bonne que l’observatoire spatial Hubble ».
« Il est vraiment conçu pour trouver des objets sombres et qui bougent dans le ciel, comme la Planète 9. Ce n’est pas sûr à 100 % qu’il la trouvera même si elle existe, mais s’il ne la trouve pas, ça sera difficile de continuer à croire qu’elle est bien là », explique Sean Raymond.
Il y a peu, France Culture a mis en ligne un podcast sur Vera Rubin et le télescope du même nom. NVIDIA lui a aussi rendu hommage avec le nom de son futur GPU « Rubin » qui succédera à Blackwell.
Commentaires (53)
#1
#1.1
#1.2
Édit : zut grillé ^^'
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Posté le 08/07/2024 à 11h47
Et comme elle nous fait face par sa tranche, impossible de la voir
#1.3
#2
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Posté le 08/07/2024 à 11h41
Suggestion : ajouter une catégorie "SF Writer Fuel" avec ce genre d'article
#2.1
Merci 😊
#2.3
https://www.limfic.com/category/writer-fuel/
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Posté le 08/07/2024 à 12h53
@Ferd @SébastienGavois un éditeur nord-américain a une section sur son blog qui s'appelle "Writer Fuel" en listant des articles science / tech qui peuvent inspirer les auteurs de SF. C'était ça l'idée
https://www.limfic.com/category/writer-fuel/
#2.2
#3
#4
#4.1
Et qui sait, ça sera pas classé comme planète mais autre chose, car justement le voisinage n'est pas clean. Les US vont relancer le débat sur Pluton !
#4.2
#5
Autant chercher une aiguille dans une botte de foin, ou de paille, ce que vous voulez, ça ne changera pas grand chose.
#5.1
#5.2
#5.3
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Posté le 08/07/2024 à 17h10
D'après Wikipedia, les calculs pour P9 donnent une masse de 6 fois la Terre. Aucun trou noir n'existe de cette masse, à ma connaissance. Ils ont toujours une masse multiple de la masse du Soleil, ça ne collerait pas.
#5.4
Mais en théorie, il n'y a pas de masse minimale pour qu'un trou noir puisse exister.
#5.5
Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, nous n'avons expérimentalement trouvé que des trous noirs ayant au minimum plusieurs masses solaires qu'il n'en existe pas de plus petit. Ne pas oublier que nous ne voyons pas les trous noirs directement, mais via les effets qu'ils ont sur leur environnement. Un petit trou noir serait donc difficilement détectable.
Et comme on dit, l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
#5.6
D'ailleurs quand je me documentais sur une façon relativement crédible de décrire la gravité artificielle pour un récit en cours, c'était une option que j'avais trouvé durant mes recherches. Comme l'un des moyens de reproduire la gravité terrestre est d'avoir un objet de la même masse (donc plutôt lourd), l'idée proposait un micro trou noir qui la reproduirait.
(bon, j'ai préféré la bonne vieille rotation façon cylindre O'Neill, ça me paraissait overkill sur le moment )
#5.7
Attention, seulement si tu es à la même distance (par rapport au centre de la masse) !
Si tu es plus proche, la gravité sera plus forte !
Et vu que la distance intervient au carré, si tu peux être deux fois plus proche, il faudra quatre fois moins de masse pour obtenir la même pesanteur.
Et donc en te plaçant à 1 km, une masse de 1,47×10^17 kg est suffisante (soit 4,064×10^7 fois moins que la Terre).
Par contre, il faut faire attention aux effets de la force de marée…
#5.8
#5.9
il est vrai qu’il faut un minimum de masses solaires pour créer un trou noir. les trous noirs stéllaires pèsent au moins 3 à 5 masses solaires. S’il existait, le soleil aurait toute les chances de créer un couple pour notre plus grande peine.
#5.10
Bon après j'écris pas de la hard SF non plus. Merci pour les précisions
#5.11
Pour un trou noir de l'ordre de masse solaire, la durée d'évaporation est supérieure à 10^57 fois l'âge de l'univers (donc oui, on a le temps ^^).
Pour un trou noir qui serait de l'ordre du milliards de tonnes, on commence à avoir des durées d'évaporation inférieur à l'âge de l'Univers. Mais ça représente encore quelques milliards d'années !
Pour l'Etoile de la Mort, elle pèserait environ 907.184.740.000.000 de tonnes et ferait 120km de diamètre.
Sachant qu'un trou noir qui serait issu de l'effondrement de notre soleil aurait une taille d'environ 6km, il est tout à fait envisageable qu'il y ait un trou noir au coeur de l'Etoile Noir (qui porterait presque bien son nom du coup).
Pour conclure, même avec un petit trou noir en son centre, la durée d'évaporation serait très certainement plus importante que la durée de vie de l'Etoile Noire elle même. Et même s'il fallait l'alimenter, cela ferait très certainement un très bon moyen de "recycler" les déchets non valorisables, déchet qui serait en quantité très certainement bien plus importante que nécessaire, que l'on pourrait esayer de calculer en se basant sur une densité de population, de droïdes, etc. connaissant les dimensions de ladite Etoile.
Prenons l'exemple de la France : on considère qu'on a produit 5,1t de déchets par habitant en 2018. A ce niveau, et pour atteindre une masse d'un milliard de tonne, il faudrait donc près de 200 millions d'habitants sur l'Etoile Noire pour produire, en une seule année, un trou noir dont la durée de vie serait de l'ordre de l'âge de l'Univers (13 milliards d'années et des cacahuètes au moment d'écrire ces lignes). Si on fait une simple règle de trois, non plus pour créer un trou noir, mais pour alimenter un trou noir afin de compenser son évaporation, on se rend alors compte que les déchets d'une seule personne sont plus que suffisants pour alimenter un trou noir par an afin de compenser son évaporation.
Si, de plus, on prend en compte la procédure Impériale standard consiste à évacuer les déchets dans l'espace avant de réaliser un saut en hyperespace, il sera beaucoup plus utile et très aisé de venir alimenter ledit trou noir pour compenser son évaporation.
En bref : alimenter un trou noir, c'est pas un problème !
Vous pouvez maintenant retournez vaquer à vos occupations
#5.12
il évaluait le Ø de l’étoile de la mort à 396km
pour le laser il faut compter 2×10³² J au moins en supposant qui Alderande ressemble physiquement à la Terre
pour un trou de la masse du soleil le diamètre est d’environ 3km.
M. Lehoucq explique selon les travaux de M. Hawking que la courbe de la température rayonnée par un trou nolr varie à l’inverse de sa masse. Ainsi un milliard de tonnes fait rayonner le trou noir à cinq milliards de Watt.
pour l’alimenter il faut en effet peu de matière 2kg/an pour notre trou à un milliard de tonnes.
pour détruire une planète, il faut une telle puissance que le trou noir doit être si petit qu’il s'évapore en un instant.
masse 10kg
température 10 000×10¹⁸°K unité pas précisée
temps de "vie" 0.001 ps. pico seconde.
Le projet est intéressant, il reste beaucoup de progrès à faire aujourd’hui
#6
#6.1
#6.2
#6.4
- soient fausses
- soient en accord avec les observations.
Mais en aucun cas la science ne montre qu'une théorie est vraie (ce qui est intrinsèquement impossible).
Donc la science ne montre pas qu'une théorie est vraie, elle peut seulement montrer qu'elle n'est pas (totalement) fausse.
#6.3
#6.5
10 ans plus tard, cette même "Science™" explique désormais le plus tranquillement du monde qu'une 9ème planète est à peu près une évidence.
La science moderne n'est qu'un consensus de mafieux. Les mêmes qui saupoudraient nos enfants de DDT à l'école (oui, ça s'est bien passé) ou injectaient de l'arnm sûr-et-efficace (que personne ne regrette de ne pas avoir pris) continuent de déblatérer avec arrogance et certitude ce que vous devez croire pour leur bilan comptable à eux, sans égard aucun pour l'objectivité ou le bien commun.
Dans 10 ans, ils expliqueront que les pyramides de gizeh n'ont pas été construite avec des esclaves, des marteaux et des burins, mais oublieront, comme d'habitude, de réhabiliter ceux qu'on a traité de complotistes/idiots/racistes sur le chemin...
Les mafieux défendent bec-et-ongles le monopole du narratif, n'hésitant pas à détruire socialement (ou pire) ceux qui pourraient s'en approcher, même lorsqu'ils disent vrai.
#6.6
C'est sûr que ceux qui sont morts de ne pas en avoir pris, comme les frères Bogdanoff ne peuvent pas le regretter. Leurs proches, eux le peuvent.
#7
Historique des modifications :
Posté le 08/07/2024 à 14h06
La dernière fois que l'absence d'une planète etait "statistiquement impossible", le modèle de Newton s'est cassé la gueule, et un moustachu allemand (pas celuil-là, l'autre) à révolutionné la physique. Et il n'y avait pas de planète.
#7.1
#7.2
Donc oui indirectement ça pourrait être un défaut de théorie (très peu probable quand même), de la matière noire pourquoi pas... Ou en effet une autre planète. Ça s'était aussi déjà vu encore avant avec Neptune (je crois aussi ?)
#7.3
#8
Historique des modifications :
Posté le 08/07/2024 à 14h35
N'empêche c'est marrant de se dire qu'on a pu observer des exoplanètes à des dizaines d'années et qu'on arrive pas à voir une hypothétique dans notre voisinage.
#8.1
Entre 10 000 et 20 000 ans XD
Elle doit même pas être éclairée par le soleil à cette distance la pauvre...
#8.2
#8.4
(ne me remerciez pas)
#8.3
#8.5
#9
#9.1
Là, il faut chercher un truc avec un albédo proche de rien (certaines comètes sont plus noires que le charbon), qui n'est pas dans le plan de l'écliptique (ça fait longtemps qu'on y cherche sans trouver) et qui bouge sur l'arrière plan cosmique, mais très lentement (certaines étoiles voisines bougent de manière mesurable).
Donc un coup de bol, genre cette planète passe devant une étoile fixe au moment où on regarde, est je crois le meilleur à espérer. Ou on arrive avec une théorie en béton pour savoir où regarder.
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Posté le 08/07/2024 à 16h17
Pour les planètes autour d'une étoile, c'est maintenant facile : tu sais où est l'étoile, on observe et mesure.
Là, il faut chercher un truc avec un albédo proche de rien (certaines comètes sont plus noires que le charbon), qui n'est pas dans le plan de l'écliptique (ça faut longtemps qu'on y cherche sans trouver) et qui bouge sur l'arrière plan cosmique, mais très lentement (certaines étoiles voisines bougent de manière mesurable).
Donc un coup de bol, genre cette planète passe devant une étoile fixe au moment où on regarde, est je crois le meilleur à espérer. Ou on arrive avec une théorie en béton pour savoir où regarder.
#10
#10.1
#10.2
#10.3
#11
Je vais faire un brin de sémantique (pardon), mais "statistiquement impossible" ne veut rien. Le bon terme est statistiquement improbable.
A noter que l'étude en question ne fait pas référence à ce statistiquement impossible. C'est, et avec étonnement, l'article du CNRS qui utilise cette formulation erronée.
#12
Pourquoi ne pas envoyer des dispositifs en nombre conséquent dans la direction supposée de l'orbite (un arc) de ce corps présumé ???
* Aujourd'hui la miniaturisation permet d'avoir un dispositif efficace pour un poids réduit (qui a dit SBC?). En fait la batterie et le "casing" de protection serait le plus gros de l'engin. Ca coute moins cher.
* On sait envoyer / déployer des centaines de satellites sinon des milliers en un temps court.
Chaque dispositif envoie un bip dans la direction de la terre permettant de connaitre sa position dans le ciel et sa distance.
C'est un peu comme un LIDAR inversé mais avec des "cailloux". Si le dispositif change de trajectoire c'est qu'il y a quelque chose. Le fait d'en envoyer une bon nombre permet de corréler et de faire une trame. Si le filet se déforme on a un truc. Et si on tombe juste on pourrait éventuellement voir un effet "slingshot" avec de la chance.
A voir a quelle vitesse il faut les envoyer pour que l'effet soit visible quand cela approche l'objet recherché, et combien de temps cela prendrait. Toutefois si la lumière ne fait pas le taf... faut bien trouver quelque chose.
On trouve bien des objets en regardant la déformation qu'ils provoquent dans les anneau des grosses planètes.
Ca ou autre chose, ca mange pas de pain.
#12.1
Sur une orbite basse…
Et selon eux, P9 serait à 500 UA du Soleil, donc plus de 12 fois plus loin que Pluton et avec une inclinaison orbitale de 20°. En supposant que la sonde doive passer à la distance Terre-Soleil pour que sa trajectoire soit suffisamment impactée pour être détectable (et je pense que ça devrait être beaucoup plus proche, mais j'ai la flemme de faire ces calculs…), ça ferait 3142 sondes (2×pi×500) à envoyer dans le plan orbital, à multiplier par environ 364 (2×500×tan 20°) pour balayer les 20° d'inclinaison orbitale, donc un total de 1,144 millions de sondes.
Historique des modifications :
Posté le 15/07/2024 à 23h01
Sur une orbite basse…
Et selon eux, P9 serait à 500 UA du Soleil, donc plus de 12 fois plus loin que Pluton et avec une inclinaison orbitale de 20°. En supposant que la sonde doive passer à la distance Terre-Soleil pour que sa trajectoire soit suffisamment impactée pour être détectable (et je pense que ça devrait être beaucoup plus proche, mais j'ai la flemme de faire ces calculs…), ça ferait 3142 sondes à envoyer dans le plan orbital, à multiplier par environ 364 (2500tan 20°) pour balayer les 20° d'inclinaison orbitale, donc un total de 1,144 millions de sondes.
#12.2
Le dispositif serait gros comme une balle de tennis fois 2, 3 ou 4 en volume. A la façon de l'étoile noire pour l'antenne. La batterie servirait de bouclier a l'électronique qui pulsera en continu son ID.
A voir s'il y aurait assez d'énergie pour le voyage. Quoiqu'on a plein de déchet nucléaire a recycler...
Bizarre... Plus je louche dessus moins je me dis que c'est impossible.
#12.3
Et il faut les lancer les sondes, assez fort pour qu'elles s'échappent de la gravité terrestre. On a jamais lancé d'objets aussi loin…
Pour rappel, Voyager 1 et 2 ont nécessité chacune une fusée et des trajectoires très spéciales (nécessitant un contrôle, donc des propulseurs sur les sondes) possibles qu'à des moments très spéciaux (conjonction exceptionnelle ne se reproduisant que tous les 176 ans) utilisant les autres planètes comme assistance gravitationnelle. Et au bout d'une cinquantaine d'années elles ne sont qu'à environ 150 UA. Elles n'atteindront donc l'orbite estimée de P9 que dans 150 ans environ et ne seront certainement plus fonctionnelles à ce moment et on ne capterait de toute manière plus leurs signaux depuis longtemps.
Historique des modifications :
Posté le 16/07/2024 à 00h12
« Par là » où ? On ne sait absolument pas où elle est à part « très loin… »
Et il faut les lancer les sondes, assez fort pour qu'elles s'échappent de la gravité terrestre. On a jamais lancé d'objets aussi loin…
Pour rappel, Voyager 1 et 2 ont nécessité chacune une fusée et des trajectoires très spéciales (nécessitant un contrôle, donc des propulseurs sur les sondes) possibles qu'à des moments très spéciaux (conjonction exceptionnelle ne se reproduisant que tous les 176 ans) utilisant les autres planètes comme assistance gravitationnelle. Et au bout d'une cinquantaine d'années elle ne sont qu'à environ 150 UA. Elles n'atteindront donc la position estimée de P9 que dans 150 ans environ et ne seront certainement plus fonctionnelles à ce moment et ont ne capterait de toute manière plus leurs signaux depuis longtemps.
Posté le 16/07/2024 à 00h15
« Par là » où ? On ne sait absolument pas où elle est à part « très loin… »
Et il faut les lancer les sondes, assez fort pour qu'elles s'échappent de la gravité terrestre. On a jamais lancé d'objets aussi loin…
Pour rappel, Voyager 1 et 2 ont nécessité chacune une fusée et des trajectoires très spéciales (nécessitant un contrôle, donc des propulseurs sur les sondes) possibles qu'à des moments très spéciaux (conjonction exceptionnelle ne se reproduisant que tous les 176 ans) utilisant les autres planètes comme assistance gravitationnelle. Et au bout d'une cinquantaine d'années elles ne sont qu'à environ 150 UA. Elles n'atteindront donc la position estimée de P9 que dans 150 ans environ et ne seront certainement plus fonctionnelles à ce moment et on ne capterait de toute manière plus leurs signaux depuis longtemps.