Aux États-Unis, le compte X Libs of TikTok influe très directement sur la vie des jeunes LGBT
Le 27 février à 07h00
2 min
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En novembre 2020, l’activiste d’extrême-droite Chaya Raichik a créé le compte Twitter (depuis devenu X) Libs of TikTok.
Après avoir assisté à l’attaque du Capitole en janvier 2021, puis posté des publications niant l’existence du coronavirus ou promouvant de fausses histoires de trafic d’enfants, elle y a acquis une notoriété encore plus importante en concentrant ses attaques sur la communauté LGBTQ+.
Mi-février, le décès de l’élève non-binaire Nex après une bagarre avec trois adolescentes et des mois de harcèlement a attiré l’attention sur les effets concrets des discours que l’influenceuse conservatrice tient en ligne, rapporte le Washington Post.
Non seulement son audience de 2,8 millions de personnes lui permet depuis plusieurs années de modeler le discours en promouvant la haine des personnes LGBT, mais elle lui permet aussi d'agir hors ligne sur la vie des jeunes LGBT.
Chaya Raichik a en effet été promue le mois dernier par le républicain Ryan Walters au Comité consultatif des bibliothèques de l’Oklahoma – quand bien même elle n’a visité l’état qu’une fois dans sa vie. Depuis ce poste, elle s’est publiquement lancée dans une campagne pour l’interdiction de divers ouvrages d’éducation sexuelle ou incluant des personnes homosexuelles ou trans, les associant à de la « pornographie ».
Que ce soit par ses attaques en ligne ou hors ligne, des étudiants et des adultes concernés ou cherchant à parler des questions LGBT décrivent au Washington Post une ambiance devenue en quelques mois irrespirable. Plusieurs expliquent avoir peur pour leur sécurité lorsqu'ils se rendent en classe.
Début février, NBC news rapportait que selon le FBI, au moins 21 alertes à la bombe (réelles ou fausses) contre des écoles, des bibliothèques, des hôpitaux ou des institutions avaient été faites à la suite de publications du compte Libs of TikTok depuis 2020, mobilisant des forces de police pour en vérifier la véracité et assurer la sécurité des citoyens le cas échéant.
Le 27 février à 07h00
Commentaires (68)
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Abonnez-vousLe 27/02/2024 à 08h37
A un moment il faudrait que les gens s'achètent une vie (et un cerveau) plutôt que de s'occuper ou de juger celle des autres.
Quand on n'a que pour seul objectif dans la vie pourrir celle de ceux qui ne pensent ou ne sont pas comme soi, cela frole le vide sidéral. Quand en plus on lit quelques unes de ses publis sur Twitter, on s'aperçoit qu'elle a QI proche du moineau (je m'excuse auprès des moineaux).
Le 27/02/2024 à 09h27
L'avantage, c'est que ça rend d'autant plus simple le fait de se mettre, ainsi que nos enfants, un peu au dessus du lot.
Suffit d'être le moins con des cons pour être intelligent :)
Le 27/02/2024 à 14h13
Un peu comme les religions, lorsqu'elles partent en croisade, il y a de réelles croyances derrière.
Le 27/02/2024 à 09h15
J'espère qu'on arrivera à endiguer ce problème des "social bubbles", créées par les algorithmes et la cupidité (ou le propre intérêt) des fournisseurs de services qui les développent.
Le 27/02/2024 à 09h18
Le marketing et les réseaux sociaux (qui sont finalement plus très loin d'être là même chose) sont l'un des principaux maux de ce début de siècle...
Modifié le 27/02/2024 à 13h21
Modifié le 27/02/2024 à 13h36
Je le vois à plusieurs niveaux perso :
- dans la musique tout le monde se plaint que Spotify et consorts gèrent très mal l'éclectisme et la volonté d'écouter des anciens titres. Quelque soit ce que je lance au départ sur mon YouTube Music, où je fais l'effort de mettre les pouces, etc. il finit toujours par me remettre sur les mêmes titres, ce qui augmente leur nombre de lectures donc selon eux mon intérêt.
- J'ai des dizaines de flux RSS triés dans mon feedly, sur des sujets divers. En face, mes flux Google Discover ou le Widget Windows sont blindés de sujets racoleurs ou de sites putaclic, qui visent pas à me satisfaire mais à satisfaire l'algorithme (on retrouvera d'ailleurs dans un précédent LIDD un bel article sur la façon dont Google avait façonné le web).
- Sur Facebook, je consomme majoritairement des contenus de personnes que je connais (comme avant, quoi). Sauf qu'UNE personne m'a partagée en privé des contenus qui m'intéressent un peu sans être une passion, je suis désormais harcelé par ça et uniquement par ça.
Le 27/02/2024 à 09h29
Le 27/02/2024 à 10h03
Mais elle est promue par des politiciens. 😶
Le 27/02/2024 à 10h21
Vraie question. Si on faisait la norme pour les pays en fonction de la majorité/moyenne des pays du monde, je ne suis pas sûr que tu aimerais y vivre.
Aux USA, le premier amendement garantit la liberté d'expression avec cependant quelques réserves jurisprudentielles. Avec ses appels à la haine entraînant des attaques physiques contre des personnes et peut-être la mort (Je dis peut-être parce que ce cas est très récent et toute l'enquête reste à faire.), elle sort probablement de la protection du premier amendement.
Le 27/02/2024 à 10h27
Ou l'appel à la haine, contre les minorités sexuelles, de genres, d'ethnies, sont punies.
Et ou la Constitution qui sanctionne ces comportements est respectée, pas comme aux USA.
Le 27/02/2024 à 10h30
Le 27/02/2024 à 10h42
La France ne la respecte pas, sinon, TwiX serait déjà interdit.
Le 27/02/2024 à 10h50
Par contre rechercher trouver et punir sévèrement ceux qui dépassent les normes autorisées par la société et donc la loi devrait être un absolu.
Dans le cas qui nous intéresse ne pas aimer les LGBT est parfaitement le droit de cette personne et elle a parfaitement le droit de le dire. Par contre, il est inacceptable qu'elle puisse par tous les moyens chercher à réduire leurs droits, les agresser, les insulter ou chercher à pousser les autres à les agresser.
C'est cela qui devrait être sévèrement réprimé sans aucun laxisme.
Le 27/02/2024 à 11h00
Et non, il est interdit de dire que l'on "aime pas les LGBT".
Être contre l'existence d'une personne, en France, c'est illégal.
Modifié le 27/02/2024 à 22h38
Cela me rappelle une expérience. On demande à des sondés de retirer dans une liste de smileys tous ceux qui sont « négatifs » (ils seront remplacés par d'autres qu'il faudra aussi trier) jusqu'à ce que les gens estiment que c'est bon. Beaucoup ont été jusqu'à retirer les smileys neutres, qui ne sont pourtant pas « négatifs » en soi. Mais à force de chercher de la négativité jusque là où elle n'existe pas, on censure des positions plus neutres.
Un exemple justement, c'est qu'il est possible de trouver des articles et colonnes d'opinion sur des sites US disant le plus sérieusement du monde que si l'on ne se voit pas/ne veut pas sortir avec une personne trans alors c'est de la transphobie, et donc choisis bien tes mots... C'est pourtant juste l'application de l'orientation sexuelle personnelle de chacun et c'est donc une position plutôt neutre.
Mais c'est aussi le cas si on critique le militantisme pro-trans que j'estime parfois aller trop loin au point de nuire aux trans eux-même par ricochet. Peu importe sources et divers, cela m'a valu des bans de plusieurs semaines alors que je ne visais pas l'existence, je visais la tactique. D'ailleurs LibsOfReseaudemerde n'aurait pas de contenu pour cracher son venin si les militants pro-trans avaient un peu plus de bon sens... (oui je n'aime pas TikTok... et là oui je veux la fermeture des serveurs )
Et on peut appliquer cette tendance déviante sur tout sujet. L'exemple alternatif le plus courant : je n'aime pas l'Islam. Résultat et on me l'a souvent dit, je suis un islamophobe parce que si je critique l'islam alors je critique FORCEMENT les musulmans eux-même. C'est du n'importe quoi, bien entendu.
Le résultat est une obligation de se taire, et donc une impossibilité d'être confronté rationnelement, qui pourrait pourtant peut-être faire changer son opinion.
Certes le fait de débattre de nos jours a extrémement souffert depuis la création des réseaux sociaux qui ont entraîné une binarisation des opinions avec des mots TRES durs, mais à un moment il va falloir reprendre de la NUANCE.
NUANCE qui semble être devenu un terme problématique. Même être apolitique est considéré comme étant d'extrème-droite aujourd'hui.
Le 27/02/2024 à 20h41
On ne choisit pas d'être gay, trans, noir, petit, grand, blond, brun.
Le 27/02/2024 à 21h46
Déjà, la religion est en grande partie imposée à un âge où la personne ne peut choisir. On lui inculque ça dans son éducation comme faisant partie d'elle et c'est même intégré à son enfance comme étant des étapes. Par la suite elle peut choisir d'être pratiquante ou non, mais ce non choix lui aura été tout de même imposé. Par contre la conversion peut être un choix (ou aussi un non choix car contraint). Pour ma part, j'ai eu la chance de ne pas avoir été baptisé à l'église catholique alors que cela reste une norme social en France imposée aux enfants (177k enfants entre 0 et 7 ans baptisés à l'église catholique en 2019, à rapporter aux 735k naissances la même année, perso j'appelle pas ça un choix).
Quand aux affinités politiques, là aussi j'aurais tendance à dire que c'est aussi une question d'entourage et d'éducation et que ça peut être aussi un non choix car considéré comme étant la normalité selon le contexte culturel.
C'est certes différent de l'orientation sexuelle, de l'ethnie, ou tout autre critère sur lequel on a moins, voire pas du tout, la maîtrise, mais je ne suis pas convaincu que ce soit exclusivement des causes internes.
Le 27/02/2024 à 22h16
Moi perso, je suis baptisé, et je m'en contrefiche de la religion, ça me passe au dessus.
Alors que, si t'es gay, bah t'es gay toi, tu peux te marier avec une personne de ton sexe opposé, faire des enfants avec, tu sera toujours gay, c'est immuable, dès la naissance.
Le 28/02/2024 à 07h36
Sauf un détail dans la religion (et peut-être d'autres qui m'échappent, n'étant pas spécialement intéressé par le sujet), les hommes qui ont subit une circoncision rituelle devront garder ça toute leur vie. Et ça aussi, c'est pas un choix qu'ils ont eut.
Modifié le 27/02/2024 à 22h23
Les opinions politiques, tout le monde en change au cours de sa vie, même les responsables politiques.
Surtout, la remarque portait sur le fait de reprocher une différence à autrui : on ne peut pas reprocher à un individu un élément qui constitue sa personnalité ou sa situation. On peut ne pas être d'accord sur un mode de vie, une opinion, mais reprocher une orientation sexuelle, une couleur de peau, un handicap, … est impossible sans violence, sans haine (ça n'est pas défendable dans une société démocratique).
Modifié le 28/02/2024 à 00h57
Juste que... 1) ça ne veut rien dire car c'est circulaire, et 2) ça voudrait dire qu'être trans est devenu un choix... le rendant ouvert aux critiques, même exagérées façon LibsOfReseaudemerde qui se nourrit de cette situation.
Pas étonnant que la transphobie grimpe de fait, vu que les gens ne vont pas se fatiguer à distinguer les trans "subis" des trans "choisis" même si ces derniers font n'importe quoi. On dirait une OPA hostile par des opportunistes qui a mal tourné, sauf qu'eux pourront s'enfuir tandis que les restants subiront.
C'est un des reproches que je formule contre le militantisme pro-trans. A vouloir faire trop bien ils auront défendu les opportunistes et maintenant il faut lourdement modérer pour que ça tienne encore debout car le retour de bâton est violent. Mais si c'est le cas sur Reddit par exemple, Twitter n'est plus modéré et reste très utilisé. Aouch...
Le 28/02/2024 à 10h37
Le 28/02/2024 à 12h39
Pourquoi il n'en serait pas de même pour les LGBT?
Le 28/02/2024 à 13h02
Après, ça peut facilement être pris pour de l'incitation à la haine suivant les propos.
Par exemple, pour les LGBT, si quelqu'un dit qu'à cause de sa religion, à titre personnel, il n'aime pas ces personnes parce qu'elles ne respectent pas les commandements de cette religion, il ne sera pas forcément condamné (même si par ailleurs, sa religion dit aussi "aimez-vous les uns les autres").
Par contre, s'il ajoute qu'ils brûleront en enfer et qu'il faut tout faire pour les faire revenir "dans le droit chemin", il risque bien d'être condamné.
Remarque, pour les noirs, j'ai plus de mal à trouver des raisons personnelles de ne pas les aimer qui pourraient être retenue par la justice mais je manque peut-être d'imagination. Par contre, pour les Juifs, c'est possible d'en trouver par exemple pour un chrétien en disant que c'est parce qu'ils ont tué le Christ (on peut discuter de l'argument, mais ça en reste un). Là aussi, tant qu'il n'y a pas d'incitation à la haine ou à la violence, on reste probablement dans les clous de la loi.
Le 28/02/2024 à 13h21
Le 28/02/2024 à 16h27
Le 28/02/2024 à 17h12
Le 28/02/2024 à 17h42
Le 27/02/2024 à 11h17
Modifié le 27/02/2024 à 11h42
Le 27/02/2024 à 12h47
Le 27/02/2024 à 19h43
Le 27/02/2024 à 19h59
Modifié le 27/02/2024 à 21h57
Le 28/02/2024 à 10h38
Modifié le 28/02/2024 à 11h59
Cela-dit, vous pouvez être misanthrope, du moment que vous laissez vivre les gens que vous n'aimez pas (mais votre vie risque d'être difficile à force de voir ces gens s'épanouir).
Le 28/02/2024 à 13h37
En tout cas félicitations pour être passé au travers de la modération avec des propos aussi graves, les trolls qui ont été bannis par le passé étaient moins fins, tu as trouvé la bonne voie pour pouvoir afficher une intolérance certaine ici
Le 28/02/2024 à 16h50
Et à le lire, ce n'est pas parce qu'il affirme quelque chose qui te déplaît qu'il est pour autant dans la haine des LGBT. Je pense même que c'est le contraire en lisant son premier commentaire.
Ce n'est pas parce que nous disons tous les deux que la loi n'interdit pas de ne pas aimer les trans parce qu'ils sont trans que nous ne les aimons pas non plus.
Les gens merci d'accepter la nuance sur les sujets compliqués, être binaire n'apporte rien à la discussion et est faux juridiquement. Comme je l'ai dit, souvent, dire que l'on n'aime pas une catégorie de gens passera pour de l'incitation à la haine (interdite par la loi), mais pas tout le temps, ça dépendra du contexte.
Allez lire sur service public ce qui est interdit.
En particulier ce passage : Lire aussi l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse pour le texte précis.
auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de, c'est ça "l'incitation" dont on parle dans le langage courant.
Le 28/02/2024 à 17h48
Le 28/02/2024 à 18h00
Le 28/02/2024 à 17h57
Modifié le 28/02/2024 à 21h14
Laissez les gens s'exprimer. On lit toujours les mêmes pseudos qui n'ont pas toujours des choses intéressantes à dire (et je parle de moi aussi, je me doute que mes commentaires sont pas toujours très intéressants).
Pour parler du sujet, il n'y a pas que l'aspect juridique, je pense qu'il est quand même facile de le comprendre. Ce que cauzik essayait de dire précédemment. Dans un débat, il faut d'abord écouter et pas dévier le débat pour soit disant démontrer que l'autre a tort.
Le 29/02/2024 à 11h58
Cependant je pense que toute opinion est bonne à dire tant qu'elle est faites sans violence, ne propage pas de mensonges et ne fait pas de prosélytismes. A force d’empêcher les gens de dire quoi que ce soit vous aller en arriver à punir une personne qui dira ne pas aimer les poireaux sous prétexte que cela nuit gravement à cette plante alors que ce n'est qu'une opinion personnelle que cette personne n'a jamais arraché un plan de poireau ni répandu de mensonges pour les soumettre à la vindicte des ennemis des poireaux.
Ce qu'il faut punir sévèrement ce sont ceux qui vont prétendre fausses preuves à l'appui que les poireaux sont néfaste à la bonne marche du monde et qu'il faut les éradiquer.
Quant aux autres (ceux qui se contentent de dire je n'aime pas) je préfère grandement les entendre dire qu'ils n'aiment pas les poireaux et pouvoir argumenter avec eux pour arriver à les faire changer d'avis que les réprimer et de les voir s'aigrir et devenir des extrémistes agissant dans l'ombre.
Le 27/02/2024 à 12h50
2) Twix, les 2 doigts coupe-faim ?
3) X anciennement Twitter va peut-être finir par se faire interdire avec le DSA s'ils ne changent pas leur politique de modération.
Le 28/02/2024 à 21h17
Merci.
Le 27/02/2024 à 10h54
Ne pas en parler n'a jamais permis à quoi que ce soit de ne pas arriver.
Par contre avoir conscience que cela existe permettra, peut-être, de faire en sorte que l'on puisse arrêter la chose à ses débuts au lieu de se contenter de réagir une fois le mal fait.
Le 27/02/2024 à 11h14
C'est de l'importation brute d'un problème sociétal américano-américain au motif de "ca pourrait arriver en France". Spoiler: ca arrivera en France seulement si on choisit d'importer le problème.
Le 27/02/2024 à 11h37
Modifié le 27/02/2024 à 11h47
Le 27/02/2024 à 12h12
Modifié le 27/02/2024 à 13h24
S'il est vrai que les réseaux-sociaux sont des incubateurs à polémiques stériles, ce n'est pas une raison pour les faire éclore au grand jour dans la presse. Même la presse en ligne.
Je comprend que les réseaux-sociaux puissent être un outil pour les journalistes. Mais pas l'inverse.
Le 27/02/2024 à 13h41
Modifié le 27/02/2024 à 13h52
Et ceux qui postent dessus espèrent que ca sera repris dans la presse.
D'ailleurs, le sujet de cet article (et du Washington-Post) c'est l'existence d'un compte Twitter problématique.
Ni plus, ni moins.
Modifié le 27/02/2024 à 21h48
Dans d'autres articles, d'autres plateformes sont citées. Xtwitter n'est pas un sujet en soi.
Modifié le 27/02/2024 à 14h59
edit : typo
Modifié le 27/02/2024 à 17h09
C'est une constante humaine de toujours, les gens n'aiment pas les gens différents d'eux, ça ne changera pas de sitôt.
Les sociétés qui prétendent que le problème n'existe pas sont généralement les plus violemment homophobes/transphobes (elles ferment les yeux).
Ce genre de polémique a toujours existé et existera toujours dans toutes les sociétés. La différence est à quel point une société est en capacité de rejeter la violence et l'intolérance.
Voilà pourquoi le sujet de ce compte spécifique n'est pas anecdotique.
Le 27/02/2024 à 19h22
Perso, je ne me sens pas impliqué par des problèmes qui n'existent pas (encore) ici.
Et je pense que personne ici n'est légitime à choisir à la place des américains ce qui est le mieux pour eux.
Vous voulez importer en France du binarisme WASP/LGBT, Trump/Biden, Cops/BLM, Likoud/Hamas ?
Faites-vous plaisir. Mais ne venez pas râler ensuite qu'il y a un problème en France.
Modifié le 27/02/2024 à 19h52
Si tu en doutes vraiment () écoutes la chanson "comme ils disent" de Aznavour, par exemple. Il y a aussi eu la manif pour tous & co qui ont montré (si c'était nécessaire) que oui c'est encore aujourd'hui un sujet en France, comme partout.
Le 27/02/2024 à 19h52
La news parle d'un compte twitter d'une abrutie des USA qui trolle et trigger d'autres abrutis aux USA.
Cette news me donne l'impression qu'on me montre un problème uniquement pour que je choisisse un camp.
Je te proposes d'écouter une autre chanson "Né en 17 à Leidenstadt" et de savourer la dernière phrase "Et qu'on nous épargne toi et moi si possible très longtemps, d'avoir choisir un camp."
Modifié le 27/02/2024 à 20h01
C'est un peu toi qui fait une fixette sur les US ou sur le fait de "choisir un camp" alors que ce n'est pas un sujet spécifique aux US.
Le 27/02/2024 à 20h03
Non. il ne faut pas en discuter.
Le 27/02/2024 à 20h08
Par ex., pas de nichons sur l'App Store même en France, c'est Cook qui en a décidé ainsi, même si ça a fortement endommagé la culture de la BD érotique non pornographique française.
Bref on est dans un monde interconnecté, les règles de Twitter s'appliquent aussi en France, et au delà de ça c'est un sujet universel qui n'est en aucun cas spécifique aux US.
Modifié le 27/02/2024 à 20h53
D'une manière générale, on éduque toute une génération avec des règles US parce qu'elle utilise des services US qui ont des règles US. Et on importe des problèmes US pour les mêmes raisons.
Tu veux discuter d'un truc: Est-ce qu'on aurait eu ce genre de news sur NXI si le réseau-social massivement utilisé en France était un truc 100%made-in-france, et donc pas du tout utilisé par les américains ? Moi je pense que non.
Modifié le 28/02/2024 à 22h33
Les politiques de modération des réseaux sociaux du monde entier (ça concerne aussi la Chine avec Tiktok) ont un impact en Europe, et c'est pertinent d'en parler.
Ça serait surement très bien d'avoir des réseaux sociaux locaux, mais c'est un autre sujet, et il y aurait aussi des problématiques liées au harcèlement.
Le 29/02/2024 à 10h24
Et pas de parler de la "sous-législation" en France par rapport à des principes/problèmes spécifiques aux US.
Le 04/03/2024 à 11h46
Le 05/03/2024 à 20h53