Les campagnes anti-piratage incitent les hommes à pirater davantage
Pire to pire
Une étude universitaire indique qu'en matière de promotion du streaming légal et de lutte contre le piratage, les messages pédagogiques ne servent à rien. Les messages menaçants, eux, semblent efficaces chez les femmes, mais contre-productifs chez les hommes.
Le 23 février à 16h48
10 min
Économie
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Une étude du Centre for Cybercrime and Economic Crime (CCEC) de l'université britannique de Portsmouth, publiée dans le Journal of Business Ethics, indique que les messages menaçants visant à prévenir le piratage numérique font certes peur aux femmes, mais ont l'effet inverse chez les hommes.
Les auteurs ont en effet étudié l'efficacité dissuasive des messages anti-piratage en examinant, via une société d'enquête sur Internet (Prolific), l'évolution des intentions de piratage de films et de programmes télévisés chez 962 Britanniques de plus de 18 ans par rapport à leurs comportements antérieurs.
Si l'échantillon, qui présentait une grande diversité d'âges, de revenus et de professions, « reflète grosso modo la population adulte sur Internet », il contenait cela dit « un nombre disproportionné de femmes », ainsi qu' « une proportion relativement élevée de pirates avoués (plus d'un tiers) ».
Les auteurs ont en effet décidé d'avoir plus de femmes que d'hommes dans l'échantillon, car la littérature scientifique « indique que les hommes piratent généralement beaucoup plus que les femmes, ce qui suggère que la part de piratage du groupe masculin serait plus importante ».
Les participants ont notamment été invités à faire part de leur comportement passé à la question « Au cours d'une semaine normale, combien de fois accédez-vous illégalement à la télévision/un film ? ».
Leurs réponses indiquent que 39,1 % des hommes et 35,8 % des femmes ont déclaré avoir piraté des émissions de télévision ou des films au moins une fois au cours de la semaine écoulée, « ce qui ne constitue pas une différence statistiquement significative », souligne les auteurs de l'étude.
Toutefois, si l'on compare la fréquence de consommation, les femmes téléchargent ou visionnent des contenus illicites 4,5 fois par semaine, contre 6,4 fois pour les hommes, une différence « statistiquement significative ».
La figure qui suit montre que ce sont les jeunes hommes qui piratent le plus fréquemment, les hommes de la génération Z accédant au contenu en moyenne 11,3 fois par semaine.
Fréquence moyenne d'accès à des contenus illicites au cours de la semaine écoulée, par âge et par sexe
Un tiers de la population pirate films et émissions TV
Les participants se sont ensuite vus poser trois questions sur une échelle de Likert en cinq points allant de « pas du tout d'accord » (1) à « tout à fait d'accord » (5) :
- Le piratage numérique ne nuit pas de manière significative à la créativité individuelle.
- Le piratage numérique ne nuit pas à la société.
- Le piratage numérique devrait être légal.
Leurs réponses indiquent une différence « statistiquement significative » entre les sexes en réponse aux affirmations « ne nuit pas à l'individu » et « ne nuit pas à la société », ce qui indique que les hommes ont généralement une attitude plus favorable à l'égard du piratage que les femmes.
15 % des hommes sont tout à fait/plutôt d'accord avec l'affirmation selon laquelle le piratage ne nuit pas aux créateurs, contre 10 % des femmes. 29 % des hommes sont tout à fait/plutôt d'accord pour dire que le piratage ne nuit pas à la société, contre 17 % des femmes. Et 17 % des hommes sont tout à fait/plutôt d'accord avec le fait que le piratage devrait être légal, contre 15 % des femmes.
Tous sexes confondus, l'étude montre qu'un tiers de la population admet pirater des émissions de télévision ou des films, et qu'un cinquième de la population pense que le piratage ne nuit pas à la société.
Get It Right, Crimestoppers, Hadopi
L'échantillon a ensuite été divisé de manière aléatoire en deux groupes : un groupe de contrôle, et un groupe exposé à trois messages, « copies conformes » de campagnes antipiratage financées par l'industrie, le gouvernement ou de grandes institutions.
Le premier message s'inspirait d'une campagne pédagogique financée par le gouvernement britannique à hauteur de 2 millions de livres sterling (soit 2,34 millions d'euros) en 2018, Get It Right from a Genuine Site, qui indique aux consommateurs qu'ils doivent s'éloigner des sites de piratage et se tourner vers des plateformes légales telles que Spotify ou Netflix.
Les participants étaient ensuite confrontés à deux messages « menaçants », inspirés de la campagne Crimestoppers, qui alerte sur les risques posés par les sites de streaming illégaux, et la riposte graduée en trois temps menée par le gouvernement français, selon laquelle les contrevenants recevaient deux avertissements écrits avant que leur accès à l'internet ne soit interrompu.
Un message suggérant qu'une peine de prison est possible
Les auteurs rappellent qu'une étude de 2014 ayant comparé les tendances des ventes sur iTunes en France et dans cinq pays ayant des marchés similaires (Royaume-Uni, Italie, Espagne, Allemagne et Belgique) avant et après la mise en œuvre de l'HADOPI avait conclu que la sensibilisation du public à la loi avait entraîné une augmentation des ventes d'iTunes de 22 à 25 % en France.
Rappelant que la coupure d'accès à Internet avait finalement été abrogée parce qu'elle était trop sévère, les auteurs précisent s'être inspirés d'un message envoyé aux étudiants d'une université ayant été pris, pour la première fois, en train d'enfreindre le droit d'auteur afin d'empêcher les utilisateurs de télécharger illégalement des contenus à partir d'un réseau Wi-Fi public.
Un message « très menaçant », suggérant qu'une peine de prison est possible : « si une deuxième infraction au droit d'auteur vous est imputée dans les 12 mois, vous recevrez un dernier message d'avertissement. Une troisième infraction au droit d'auteur entraînera le blocage de votre ordinateur sur le réseau. Les violations ultérieures des droits d'auteur peuvent donner lieu à des poursuites judiciaires ».
Des streamers (illégaux) victimes de virus, piratages et vols
La communication diffusée par l'organisation caritative de réduction de la criminalité Crimestoppers avait de son côté été financée par la British Association for Screen Entertainment (BASE), un organisme britannique représentatif de l'industrie audiovisuelle.
La campagne mettait l'accent sur les risques de virus informatiques, d'usurpation d'identité, de vol d'argent ou de données et de piratage, en utilisant des chiffres précis sur les cas signalés pour légitimer ses affirmations.
On peut y lire qu'en 2022, « près de 2,7 millions de streamers illégaux ont été victimes d'un virus, d'une fraude ou d'un vol de données personnelles », « plus de 2,1 millions de streamers illégaux ont été piratés », « plus de 1,5 million de streamers illégaux se sont fait voler de l'argent en regardant des streams illégaux » et que « plus de 3,2 millions de streamers illégaux ont eu des problèmes avec leurs appareils ».
Étrangement, la campagne ne fournissait pas de lien vers l'étude en question, empêchant donc d'en vérifier la méthodologie, se bornant à inviter les personnes désirant en savoir plus à contacter son commanditaire, l'Industry Trust for Intellectual Property Awareness, un organisme créé par l'industrie vidéo britannique pour promouvoir le rôle du droit d'auteur dans la création de contenu cinématographique et télévisuel, quitte à chercher à faire peur.
Les femmes réduisent leurs piratages de 52 %, les hommes l'augmentent de 18 %
Les résultats indiquent que le message pédagogique « Get it Right » n'a pas d'effet significatif de diminution du piratage, quels que soient le sexe et les positions et pratiques en matière de piratage, les hommes augmentant leurs intentions de piratage de 16 % et les femmes de 15 %.
Les messages menaçants, en particulier celui de Crimestoppers, qui met l'accent sur le risque de virus informatiques, ont de leur côté eu « un effet polarisant » sur le groupe ayant une attitude favorable à l'égard du piratage.
Ils ont en effet « incité les femmes à moins pirater et les hommes à pirater davantage », résument les auteurs de l'étude.
Pourcentage de changement des intentions de piratage par rapport au comportement antérieur après l'exposition au message, par sexe
La riposte graduée a incité les femmes à réduire leur comportement de piratage de 52 %, et les hommes à l'augmenter de 18 %. Le message de Crimestoppers a pour sa part incité les femmes à réduire leur comportement de piratage de 23 %, et les hommes à l'augmenter de 31 %.
Les auteurs relèvent que le message qui a suscité le plus de réactions (Crimestoppers) était le plus détaillé en termes de risques techniques. Ils supposent que ce niveau de détail a accentué leurs réactions, car il y a plus d'informations sur lesquelles s'appuyer pour ne pas être d'accord, ce qui déclenche un biais de confirmation.
Il est recommandé d'éviter les messages menaçants
La figure ci-dessous illustre les différences de réaction par rapport au groupe de contrôle en fonction du sexe et de l'opinion (favorable ou défavorable) au regard du piratage.
Elle indique que les messages ont généralement été aussi efficaces pour les hommes et les femmes ayant une attitude moins favorable à l'égard du piratage, peut-être parce qu'ils ne sont précisément pas habitués à pirater.
A contrario, les hommes et les femmes ayant une attitude favorable à l'égard du piratage ont eu tendance à donner des réponses plus polarisées, en particulier en réponse au message de Crimestoppers.
Les résultats de cette recherche indiquent qu'en « ciblant soigneusement les femmes » dans les messages anti-piratage menaçants, en particulier le message de riposte graduée, ils « peuvent être efficaces pour réduire le piratage en général ».
A contrario, et si les messages ne peuvent pas être ciblés avec précision sur des sexes spécifiques, « il est recommandé aux décideurs politiques d'éviter les messages menaçants », concluent les auteurs.
« La recherche montre que les messages anti-piratage peuvent involontairement augmenter le piratage, ce qui est un phénomène connu sous le nom de réactance psychologique », explique Kate Whitman, du Centre for Cybercrime and Economic Crime : « du point de vue de la psychologie évolutionniste, les hommes ont une réaction plus forte lorsque leur liberté est menacée et ils font donc le contraire ».
« Cette étude montre que les hommes et les femmes traitent différemment les messages menaçants », conclut Whitman : « il est évident que les messages antipiratage doivent être adaptés, mais s'ils ne peuvent pas être ciblés avec précision en fonction du sexe, il vaut mieux les éviter, car ils risquent de faire exploser le piratage ».
Les campagnes anti-piratage incitent les hommes à pirater davantage
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Un tiers de la population pirate films et émissions TV
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Get It Right, Crimestoppers, Hadopi
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Un message suggérant qu’une peine de prison est possible
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Des streamers (illégaux) victimes de virus, piratages et vols
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Les femmes réduisent leurs piratages de 52 %, les hommes l’augmentent de 18 %
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Il est recommandé d’éviter les messages menaçants
Commentaires (54)
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Abonnez-vousLe 23/02/2024 à 17h05
Pour la musique, je pense pouvoir dire qu'on est pas mal. Les différents services de streaming propose un catalogue plus ou moins complet.
Pour la vidéo, c'est la catastrophe. Tant que les catalogues seront aussi fracturés entre les Disney+, Netflix, Amazone Prime, Canal+, CBO et j'en passe, le piratage a de beaux jours devant lui.
A noter également le paradoxe de la personne qui achète un film légalement (en BlueRay ou DVD) :
- se tape les annonces anti-piratage (alors que le support est acheté légalement)
- se tape les bandes annonces (alors qu'il veut juste voir le film) (et parfois, on ne peut pas les passer)
- se tape les animations du menu (alors qu'il veut juste voir le film)
- bilan : temps pour lancer le film : de 1 à 10min
Paradoxe de celui qui pirate :
- double clic sur film
- visionne le film.
- bilan : temps pour lancer le film : 1s
Le 23/02/2024 à 18h06
Parce que sur ce dernier point, c'est clairement pas garantie quand on voit ce que les maisons US sont prêtes à faire pour gagner un peu de blé.
Le 24/02/2024 à 09h37
Le 24/02/2024 à 14h08
Le 23/02/2024 à 18h50
Tant qu'on reste du du mainstream, admettons.
Mais dès que l'on écoute autre chose, les catalogues sont volatiles. C'est vraiment pénible.
Sur la vidéo, on voit apparaître des offres groupées, Canal en tête, Amazon derrière (pour la France). Mais le coût devient excessif. On y perd le multi écran et parfois la 4K. Si on peut parler de 4K comparé à un BR...
Mais les catalogues de vidéos sont bien vides. Il faudrait un article sur le sujet : pourquoi ne trouvons-nous pas TOUT en ligne ? Exemple : Les Choristes :)
On le trouve à la location. Pas via abonnement. Et il n'est plus dispo sur support physique. Et ce n'est qu'un exemple.
Le 24/02/2024 à 00h45
Le 24/02/2024 à 16h39
Le 26/02/2024 à 10h59
Ben du coup, tipiak...
Le 23/02/2024 à 17h08
Le 23/02/2024 à 18h50
Quelle horreur ces gens.
Le 23/02/2024 à 17h18
Modifié le 23/02/2024 à 17h30
L'homme se dit : "Super, j'ai 3 cartouches, on verra quand j'en aurais grillé une ou deux"
Le 23/02/2024 à 17h51
Le 23/02/2024 à 17h52
Le 23/02/2024 à 18h36
Modifié le 23/02/2024 à 19h36
"À rien"
YouTube
3min42
Edit : Quelqu'un sait-il comment insérer un lien "proprement" (je n'ai plus le terme technique) plutôt que de mettre l'URL en entier ?
Le 23/02/2024 à 19h53
Le 24/02/2024 à 07h16
Le 23/02/2024 à 22h42
Le 24/02/2024 à 00h22
Modifié le 24/02/2024 à 12h00
Mais forcément, aujourd'hui, ça marche ...
Ah la la, dans l'temps, à l'époque NextInpact, y'avait un bouton pour insérer la bonne syntaxe ...
Le 24/02/2024 à 12h17
Et en plus, sur NXI, ça ouvrait dans un nouvel onglet, ce qui manque d'autant plus ici que si on ne fait pas attention, en cliquant sur le lien, on perd la page de Next et en y revenant, on n'a plus le même contexte (navigation sur les commentaires non lus en particulier parce qu'ils sont considérés comme lus).
Le 24/02/2024 à 03h19
Bon ok, ça ne sert à rien
Le 24/02/2024 à 17h28
Je me demande la part de Kimsufi en France qui sert de seedboxes.
Le 26/02/2024 à 10h41
test
Modifié le 26/02/2024 à 12h07
Le 04/03/2024 à 00h44
Le 23/02/2024 à 21h08
Le 23/02/2024 à 22h36
Modifié le 23/02/2024 à 22h47
Mais pour le reste, tant qu'il n'auront pas compris que les protections (et la multiplication des abonnements), ça n'emmerde que les gens honnêtes ...
NB: je fais partie des vieux qui de temps en temps achètent un CD en pétrole. CD lu une et une seule fois pour le RIP en FLAC. Direction le NAS et le bigo, terminé bonsoir ...
RIP dans un Plextor bien sûr. Vieux j'vous dis ...
Le 23/02/2024 à 23h04
Même si je suis d'accord sur ce qui a été dit plus haut et que tu relayes ici, on a besoin d'une vraie offre complète, ou d'une bonne petite licence globale avec des tarifs adaptés en fonction des situations et des revenus (pitié laissez moi rêver)
Le 26/02/2024 à 11h10
J'avais émis une hypothèse/idée dans les commentaires de NextInpact il y a très longtemps.
J'expliquais que j'aurais aimé une sorte de licence globale à pris fixe mais gérée par l'état.
Toute entreprise voulant mettre en ligne une vidéo doit passer par cet organisme.
Une sorte de portail unique qui permettrait de bien comptabiliser les vues et il y aurait une rémunération en fonction des vues.
Le 27/02/2024 à 11h15
Le 27/02/2024 à 12h40
Le 01/03/2024 à 12h47
Donc le risque d'infection est réellement présent avec un film également.
Le 01/03/2024 à 21h05
Donc steam est un mauvais exemple de mon point de vue
Le 24/02/2024 à 00h07
Bien évidemment, il faudrait que ça soit à un prix décent : typiquement entre 6 et 8 euros environ pour une version en multilingue (V.O./V.F + sous-titres français/version originale).
Je ne dis pas que ça fera forcément baisser de manière drastique le piratage mais ça le rendrait moins attrayant.
C'est juste mon avis...
Modifié le 24/02/2024 à 12h04
https://www.01net.com/actualites/des-films-sur-cle-usb-a-la-sortie-des-salles-de-cinema-519719.html
Le 24/02/2024 à 21h27
Sur Cinémutins, on peut télécharger le film au format .mp4 mais ça reste tout de même plus cher (10 euros environ). Vimeo le permet aussi pour certains distributeurs.
Le 24/02/2024 à 13h38
Je sais que la propagande consistant à qualifier le partage de ressources culturelles, à force d'être répétée, a embrumé nos esprit et modifié notre fenêtre d'Overton sur ces notions, mais il s'agit bien à la base d'un champ lexical inventé pour lutter contre ces échanges.
Souvenez-vous qu'au début, c'était le champ lexical du vol qui était utilisé, mais qui n'a pas résisté à sa définition légale, qui consiste à déposséder : cela ne tenait pas face à) une copie de fichier qui ne dépossède pas.
"Piratage" est donc arrivé pour connoter négativement l'acte, pour tuer dans l’œuf toute possibilité de débat sur la positivité ou la négativité de l'acte.
Par extension, cet usage a aussi tué dans l’œuf dans les débats autour de la rémunération des artistes (car c'est, au fond, bien de cela dont il est question) toutes les options qui remettaient en cause le fonctionnement actuel (et la notion même de "propriété intellectuelle", inventé dans la même veine que le "piratage"), et qui proposaient des approches plus globales permettant aux artistes d'être rémunérés sans empêcher le partage des œuvres.
Adossées à ces réflexions se trouvaient d'ailleurs des études démontant le discours consistant à affirmer que le partage d’œuvres était antinomique avec la volonté de rémunération des artistes, et que les plus gros partageurs étaient statistiquement aussi les plus gros consommateurs.
Faisons attention au vocabulaire employé : les mots ne sont pas neutres, et l'imprégnation perfide de discours manipulateurs est si facile, inconsciemment, dans notre plastique cervelle, qu'une vigilance permanente est malheureusement nécessaire.
Le 24/02/2024 à 14h56
Tu ne peux pas partager quelque chose qui ne t'appartient pas (ici une œuvre intellectuelle). et ce n'est pas parce que tu possède un support pour cette œuvre que l'œuvre elle-même t'appartient.
La propriété intellectuelle existe en terme de droit d'auteur depuis Beaumarchais. Elle n'a pas été inventée récemment comme tu essaies de le faire croire.
N'essaie pas de manipuler toi non plus, tu ne t'en rends peut-être pas compte mais tu utilises les méthodes que tu reproches aux autres.
Le 26/02/2024 à 15h54
Mais si on veut rester factuel, « diffusion non autorisée » est effectivement un peu plus neutre.
Le 24/02/2024 à 14h06
Le 26/02/2024 à 08h04
Si non, il faudrait se demander si y était inclus le streaming euh... de TGV (Parce que ça pourrait peut-être expliquer en partie la différence de résultats hommes vs femmes)
Le 26/02/2024 à 11h26
J'avais quasiment arrêté le piratage lors de l'arrivée de Netflix en France car j'y trouvais mon compte entre ça et mon abonnement UGC illimité.
Les plateformes ne font pas le bon mouv' d'après moi en ce moment. Entre les augmentations successives de prix, les restrictions de plus en plus importantes (HD, 4K, pubs, ...). Je suis étonné que celle ci ne perdent pas plus d'abonnés.
Pour ma part, je commence à être très agacé de cette hausse des prix et des publicités imposées.
J'ai réduit mes abonnements et j'ai recommencé à me débrouiller quand j'ai absolument envie de voir une série.
Le 26/02/2024 à 11h42
Le 26/02/2024 à 15h50
Le 26/02/2024 à 16h13
Le 26/02/2024 à 16h35
Le 26/02/2024 à 22h32
Je ne sais pas ce que fred42 a contre moi ou quel image il se fait de ma profession mais bon...
Son message est méprisant.
Le 26/02/2024 à 22h31
Je ne suis pas pauvre, je ne me considère pas comme riche non plus.
Je viens d'une famille modeste, j'ai bossé et fait des études assez longues en travaillant à côté.
J'ai plutôt bien réussi et j'ai une bonne situation. Je continue à bosser dur malgré tout car j'ai des responsabilités.
Je ne vais pas m'excuser de ce que je suis.
C'est dommage cette réflexion, ça ne fait pas avancer le débat et montre un certain mépris envers quelqu'un que tu ne connais pas.
Le 27/02/2024 à 16h15
Comportement légal :
* Être abonné à tous les services de streaming (ça fait plus de 100€/mois)
* Certains films/série ne sont pas dispos en streaming, il faut les louer (3€ par contenu en moyenne ?)
* Dans certains cas il faut acheter le film (même si on ne compte le voir qu'une fois)
* Et pas mal de film ne sont juste plus du tout disponibles légalement, à moins de les trouver en occasion DVD
Comportement Tipiak :
* On configure sa stack Plexarr (Plex+Radarr/Sonarr)
* Si on veut regarder un truc, on va dans son Plex et on regarde
* Si c'est pas encore dispo sur Plex, on va dans Radarr ou Sonarr pour l'ajouter, et quelques minutes après c'est prêt.
* (quasiment) tout peut se trouver en téléchargement illégal
Dans quel cas a-t-on la meilleure expérience utilisateur ?
Modifié le 29/02/2024 à 00h33
* se taper les pubs, les bandes annonces (c'est des pubs aussi), les messages anti-piratage
* subir les horreurs des interfaces de streaming genre pendant la recherche lecture inarrêtable en arrière-plan de bandes annonces avec le son, sortie du mode plein écran dès l'apparition du générique de fin avec affichage en grand et qui pète de suggestions alors que tu es encore dans l'ambiance, renvoi immédiat vers une autre série quand tu viens de la terminer avec lecture inarrêtable en arrière-plan de sa bande annonce avec le son, affichage du résumé qui spoile dès qu'on met pause, etc...
* devoir créer des comptes sur de multiples plateformes de location
* risquer de tomber sur des problèmes techniques sur ces plateformes (DRM moisis, codecs ou protocoles incompatibles, bande passante du serveur trouée) avec le risque de ne pas pouvoir le résoudre et d'avoir payé pour rien
* pour ceux qui ont une connexion Internet pas top, se taper une qualité moisie alors qu'en téléchargement on peut avoir le top en étant un peu patient
Pour ma part, même pour une série disponible sur un service de streaming où je suis abonné, je la regarde rarement en entier dessus, je regarde 1 ou 2 épisodes et si ça me plaît je télécharge illégalement le reste pour avoir la paix entre les épisodes.
Le 28/02/2024 à 10h29