Mission SES-10 de SpaceX : mise à feu statique du premier étage recyclé réussi
Le même en situation réelle maintenant
Le 02 février 2017 à 08h50
3 min
Sciences et espace
Sciences
SpaceX se prépare à envoyer dans l'espace une fusée avec un premier étage recyclé, une première. Alors que la date de lancement se rapproche, le premier test de mise à feu statique s'est déroulé sans encombre. Une étape importante, mais il faut maintenant transformer l'essai.
Il y a un peu plus de deux semaines, SpaceX était de retour dans l'espace après avoir été cloué au sol pendant trois mois à cause d'une explosion d'une fusée Falcon 9 sur son pas de tir (qui n'a pas fait de victime).
Le premier étage recyclé de SpaceX passe le test de mise à feu statique
Depuis, il n'y a pas eu de nouveau lancement (alors que le carnet de commandes déborde), mais la société annonce avoir bouclé avec succès un test de mise à feu statique sur un premier étage récupéré auparavant. Une étape indispensable avant un retour dans l'espace.
Il s'agit de celui de la mission SES-8, le premier que SpaceX a récupéré sur une barge en pleine mer en avril de l'année dernière. Au départ, Elon Musk pensait pouvoir le réutiliser pour une nouvelle mission deux ou trois mois plus tard, mais le délai s'est considérablement rallongé pour arriver à quasi un an maintenant.
Prepping to fly again — recovered CRS-8 first stage completed a static fire test at our McGregor, TX rocket development facility last week. pic.twitter.com/QEtKVJ1Jhc
— SpaceX (@SpaceX) 1 février 2017
Lancement au 1er trimestre, peut-être pour fin février
La première mission à voler avec un étage de propulsion recyclé sera SES-10, qui enverra un satellite de télécommunication éponyme qui couvrira l'Amérique latine (il remplacera AMC-3 et AMC-4). La société SES qui l'exploitera annonce un lancement pour le premier trimestre, sans plus de précision pour le moment. Selon nos confrères de Spaceflight Now qui ont pu obtenir des informations de la part d'un représentant de SES, le lancement pourrait avoir lieu aux alentours du 22 février, probablement pas avant.
Actuellement, le prochain lancement au calendrier est planifié pour mi-février avec la mission de ravitaillement de la Station Spatiale Internationale CRS-10. Il devrait ensuite être question de la mission Echostar, puis de SES-10, mais tout cela restera à confirmer tant que SpaceX n'aura pas révélé le planning exact.
Concernant Echostar, SpaceX ne tentera pas de récupérer le premier étage à cause de la charge trop lourde au lancement, ce qui limite de fait la quantité de carburant qu'il peut emporter pour effectuer son retour sur Terre. Il devrait s'agir de la dernière mission où cet élément de Falcon 9 est « sacrifié » selon Elon Musk, les prochains lancements lourds seront en effet effectués depuis Falcon Heavy, ou une version améliorée de Falcon 9.
@gdoehne Expendable. Future flights will go on Falcon Heavy or the upgraded Falcon 9.
— Elon Musk (@elonmusk) 21 janvier 2017
Mission SES-10 de SpaceX : mise à feu statique du premier étage recyclé réussi
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Le premier étage recyclé de SpaceX passe le test de mise à feu statique
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Lancement au 1er trimestre, peut-être pour fin février
Commentaires (70)
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Abonnez-vousLe 02/02/2017 à 10h58
Le 02/02/2017 à 10h58
A ceux qui disent que SpaceX aurait déja du communiquer sur les couts de la réutilisation, et sur le coté viable ou non, je répondrais que je ne suis pas du tout de leur avis.
Au contraire, et surtout s’ils se sont rendu compte que ca serait viable à long terme, ils ont tout interet à se taire.
J’ai vu plein de commentaires dire que la concurence avait calculé, sans se lancer dans un projet grandeur nature, que ca ne serait jamais rentable, du coup si jamais par miracle ca l’était, SpaceX pourrait leur mettre plusieurs années dans les dents, en ne dévoilant ca que bien plus tard.
A votre avis, si Musk balance les comptes dans la presse, ou il montre ses projections basées sur des resultats concrets, il ne risquerait pas d’inciter les autres à se lancer dans l’aventure?
Le 02/02/2017 à 10h59
Le 02/02/2017 à 10h59
Tu as tords et tu n’as pas lu ce que j’ai écris. Arianespace au moins et d’autre je crois ont fait des etudes dans ce sens. Le réutilisable est dans les bureaux d’etudes depuis des années. Et cela est connu.
Si personne ne se jette sur ces technos c’est simplement pout les raisons que j’ai evoque. La plus grosse c’est d’arriver a soutenir 30 lancements par ans pour une seule compagnie. Actuellement personne ne peut assurer ce rythme car le marche n’est pas suffisamment gros et la reduction des temps d’une campagne restent difíciles.
Et pour les moteurs réutilisable on sait faire mais la encore quel intérêt de faire et payer pour un moteur réutilisable que tu vas jeter ensuite? La France bosse sur un moteur réutilisable depuis l’an dernier et qui sera au banc d’essai dans 2 ans avec la possibilité de le réutiliser au moins 10 fois. On est clairement pas dans l’infaisable et vu des montant investit et du temps de dev c’est clairement pas un point dur.
Et la navette spatiale est hors sujet ici (plus la meme époque, pas les meme besoins et contraintes).
Le 02/02/2017 à 11h02
Le 02/02/2017 à 11h05
Tu bosses chez SpaceX et tu as des infos sur comment ont été conçus leur lanceurs, les coûts de contrôles ?
Si oui, envoie les infos. Si non, tu te tais et attends de voir la suite.
La navette c’est années 80, Soyouz les années 60 (en lancement, donc la conception doit dater de la décennie précédente). La technologie à évolués depuis. Les méthodes de conceptions aussi. Comparer SpaceX qui à été conçu récemment et la navette/soyouz c’est comme comparer une F1 des années 60 et de 2010. Ca n’as rien à voir (si ce n’est la forme et le fait qu’elles ont un moteur, un volant et 4 roues).
Attendons les retours de SpaceX avant de dire si c’est rentable ou pas. Les expériences précédentes n’ont rien démontrer vu que c’était des lanceurs pour des missions habitées. Et pas pour des satellites.
Le 02/02/2017 à 11h09
Bon on a bien compris que t’aimais pas SpaceX mais si à l’avenir tu pouvais laisser aux optimistes leur motivation et permettre aux autres de suivre l’avancé de la réutilisation d’un 1er étage ce sera sympa de ta part.
Le 02/02/2017 à 11h14
Le 02/02/2017 à 11h17
Le 02/02/2017 à 11h18
Il y a de sacrés experts en aérospatial ici !
Le 02/02/2017 à 11h23
Il y en a qui semble au fait des contraintes spatiales dites moi…
Juste un point, qu’un lancement soit habité ou pas, si vous en faites exploser un seul, c’est minimum 3 à 6 mois pour en déterminer la cause avant de repartir.
Si de plus la cause provient d’un non-controle de certains composants, vous pouvez dire adieu à votre carnet de commandes: le propriétaire d’un satellite n’a pas forcément envie de jouer à la roulette, car outre le cout du satellite, il y a aussi le retard dans la mise en orbite et donc de l’argent supplémentaire de perdu.
Pour l’instant personne se sait si c’est rentable ou pas et surtout si c’est sur ou pas.
Attendons, mais par contre si SpaceX continue à garder le silence sur ce sujet, cela pourrait devenir inquiétant connaissant leur propension à chercher le buzz systématiquement…
Le 02/02/2017 à 11h36
Le 02/02/2017 à 11h41
Le 02/02/2017 à 12h41
Le 02/02/2017 à 12h55
Je ne suis pas expert en aérospatial, mais d’après un documentaire que j’ai vu il y a longtemps, quand on réutilise trop un vieil engin pas suffisamment révisé ou réparé faute de temps ou d’argent, même s’il est aussi performant que le Millenium Falcon, des fois l’hyperpropulsion tombe en rade.
Le 02/02/2017 à 13h08
Le 02/02/2017 à 09h46
Le mystère ne plane pas vraiment. On sait que le réutilisable peut être rentable. Mais pour cela il faut atteindre un bon rythme de lancement: Arianespace parle de 30 lancements/ans pour que ce soit rentable. Je suppose que SpaceX doit avoir ses propres evaluations.
Ensuite l’idée c’est d’opérer une fusée comme un avion. A partir du moment ou tu sais que tes moteurs peuvent tenir X cycles tu n’as plus besoin de les passer a des verification poussée a chaque vol, mais tout les X vols/cycle. Le tout étant d’arriver a determiner X et avoir un X au moins supérieur a 5 ou 10.
Pour les clients ils poussent pour avoir de bon prix car le lancement represente un coût non négligeable du total.
Bref tout ca est possible mais il faut y mettre les moyens, pouvoir fiabiliser les moteurs et surtout pouvoir tenir le nombre de vols par ans pour que ce soit rentable.
Le 02/02/2017 à 10h02
Le 02/02/2017 à 10h03
En même temps c’est un peu hors de propos.
Il faut bien comprendre entre les lignes que Musk fait surtout de la prospective pour financer de la R&D avec son plan pour la conquête de Mars.
Le but est que ça fonctionne un jour et que sa boite en soit un acteur majeur, tant qu’il n’y a pas de faillite les retards et délais sont hors de propos pour ce genre de projet. On parle quand même d’une première dans l’histoire de l’humanité, pas d’un retard de 6 mois dans la construction d’un immeuble à cause de la météo et des fouilles archéologiques.
Du coup, oui le plus tôt sera le mieux, oui s’il est en retard “tout le monde” se foutra de sa gueule, et oui peut être qu’avant de voir une colonie humaine sur Mars, SpaceX fera partie du passé, mais je pense que tout ça est hors de propos dès lors que l’on sort de la position de l’investisseur recherchant une rentabilité.
Le 02/02/2017 à 10h15
Le 02/02/2017 à 10h17
Le 02/02/2017 à 10h20
Peut-être que tu t’en fous que ça prenne du temps, mais moi j’aimerais bien voir la conquête de mars avant de clamser.
De là à affirmer que c’est hors de propos… " />
Le 02/02/2017 à 10h21
Le 02/02/2017 à 10h25
Le 02/02/2017 à 10h27
Le 02/02/2017 à 10h28
Le 02/02/2017 à 10h31
Le 02/02/2017 à 10h39
Le 02/02/2017 à 10h46
Non je ne m’en fous pas.
Oui j’aimerai la voir aussi avant de clamser.
Maintenant c’est un projet de longue haleine qui concerne l’espèce et pas nos petites personnes, donc oui en dehors des contraintes économiques, commenter de potentiels retards de quelques années ou décennies est un peu hors de propos (surtout si justement, ça dessert la cause).
Mais relativiser ne signifie absolument pas que ça ne me décevrait pas ou que je m’en fou. Il s’agit simplement de remettre les choses en perspectives; on ne parle pas de la sortie d’un jeu ou d’un smartphone, ni de la construction d’un super centre commercial.
Le 02/02/2017 à 10h47
KP2 j’aimerai bien te répondre mais si tu découpe mes messages et tes réponses, sur une tartine et que je dois en faire autant pour contre argumenter on va finir par des tartine des 10 pages chacun et ce sera indigeste pour tous.
Je vais donc me limiter à réponse sur ton argument “la navette ce n’est pas comparable avec un lanceur Falcon 9”. En fait, oui et non.
La navette c’est une fusée dans le fond et ce qui a été le plus couteux du coté maintenance ont été les moteurs. Les tuiles ont surtout été un problème de temps, long à controler.
Mais sans aller jusqu’à la navette elle meme, meme les boosters, réutilisable eux aussi, ne l’était quasiment plus car la Nasa a compris que la remise en état, le controle et le stockage était plus couteux.
Sais tu par exemple qu’une cpasule Soyouz pourrait faire plusieurs vols également ? et oui mais les russes ne le font pas car le controles des milliers d ecables et de pièces entre chaque vols ne serait pas viable économiquement. Et pour une Falcon 9 c’est pareil, c’est 9 turbopompes (c’est complexe une turbopompe, regarde une photo) à désosser, controler, vérifier la structures du 1er étage, des réservoir, etc. C’est un gros boulot, et contrairement à Musk qui parlait à une époque d’un simple cout de chiffon on est bien loin de cette image pour faire le buzz médiatique.
Le 02/02/2017 à 10h50
La nasa a participe au financement du développement de la F9 oui, après que les couts des ravitaillements CRS sont chers ca reste a montrer. En plus du lancement faut ajouter le cout du Dragon, le cout de la mission pendant environs un mois. Une mission CRS est loin d’être uniquement un lancement.
Et non la nasa paie pas très largement les couts de CRS, mais tous les couts, vu que c’est le client…
Quand au niveau militaire SpaceX n’a pas encore eu beaucoup de missions ( 1 je crois ) et donc niveau financement ca doit pas aider beaucoup.
Par contre tu réponds pas sur le fait que la majorité des revenus de SpaceX ne sont ni de la NASA, ni de l’armée, ni des deux réunis mais des clients prives, ce qui est difficilement conciliable avec la théorie que les lancements de la NASA financent les autres lancements.
Le 02/02/2017 à 10h53
Le 02/02/2017 à 13h32
Le mec qui l’a réparé aurait dit : RWGWGWARAHHHHWWRGGWRWRW
enfin un vrai avis d’expert " />
Le 02/02/2017 à 13h35
Les agences gouvernementale ne se lancent pas encore la dedans, parecequ’elles n’ont pas l’agilité de Space X. Regardez le bazar pour se mettre d’accord entre pays de l’UE pour faire Ariane 6 qui n’est qu’une évolution d’Ariane 5. C’est comme les satellites électriques au départ une seule compagnie a proposée le concept puis quand des clients ont commencés à en acheter tous les constructeurs ont voulu l’ajouter à leur catalogues et on ressortiles vieux projets des tiroirs.
On peut poser la question autrement, c’est quoi le projet de balancer à la mer des boosters coutant plusieurs millions dedollars,alors qu’ils ont volés quelques secondes, qu’ils peuvent êtrerequalifier à moindre cout et qu’ils ont déjà prouver leur fiabilité en vol ?Et on ne parle pas de réutiliser le bouzins une oudeux fois mais plutôt d’utiliser les même boosters sur plusieurs dizaines detirs.
Le 02/02/2017 à 13h39
Parce que pour toi faudrait réinventer la roue à chaque fois ?
Et pour Mustard27, à ton avis sur les programmes Ariane, Soyuz ou Angara par exemple, aucun denier public ou sponsoring de ce type n’aurait été injecté ? Allons bon, tous les complexes aéro-spatialo-militaro-industriels sont gavés de deniers public…
Et comparer Falcon au Shuttle, sérieux, la pauvre navette a été torpillé dès sa conception par l’USAF. Qui ne s’en ai jamais servi (le comble).
Ou même à Soyuz, euh franchement vu les emmerdes qu’ils ont les Russes sur Proton et Soyuz en ce moment c’est pas une référence niveau contrôle qualité non plus…
Et oui SpaceX a eu 2 échecs en 30 vols, c’est pourri face à Arianespace bien sûr. Mais si SpaceX passait 15 heures à vérifier la moindre vis comme on fait dans le reste de l’industrie (et ce n’est pas une critique), ils leur faudrait des décennies pour les rattraper…
Je pense que leurs clients doivent s’y retrouver financièrement sinon ils n’utiliseraient pas leur service.
Le 02/02/2017 à 13h41
Le 02/02/2017 à 13h44
Le 02/02/2017 à 13h49
Si ta fusée était intacte à l’arrivée, non. C’est que tu n’as pas respecté les règles de KSP.
Le 02/02/2017 à 13h53
Le 02/02/2017 à 14h00
Le 02/02/2017 à 14h21
Pas de secret: Pour réutiliser, faut faire plus solide. Pour faire plus solide, faut faire plus lourd.
Jusque là, tout va bien.
Et là, le drame: c’est une fusée, un machin qu’on envoie lutter contre la gravité terrestre encore plus fort qu’un avion avec ses ailes. Donc la masse, c’est l’ennemi (NB: pas de e, c’est un neutre).
Alors on doit faire tout un peu plus gros, c’est-à-dire pas seulement les moteurs, mais aussi les réservoirs, parce qu’il va falloir plus de carburant pour pousser cette masse supplémentaire (et aussi pour pousser la masse supplémentaire de carburant venue pour pousser la masse supplémentaire des moteurs…)
Le premier pari, avant de commencer à fabriquer concrètement quoique ce soit, et de supposer que l’itération d’ajout de masse ne diverge pas. Pour ça, il y a des moyens de calcul et du savoir faire d’ingénieur qui permettent d’avoir une réponse en laquelle on peut avoir confiance.
Ce qu’on voit, c’est que SpaceX a franchi cette première étape.
Le deuxième pari, c’est de supposer que les surcoûts amenés par la réutilisabilité seront compensé par les économies de la réutilisation.
Le verdict est encore loin dans le futur.
Le 02/02/2017 à 14h27
Le 02/02/2017 à 14h44
Je suis le seul a attendre impatiemment le test en condition reel de l’EM Drive ? Ca pourrait aussi changer l’equation dans le bon sens aussi. :)
:sort:
Le 02/02/2017 à 14h46
Les autres acteur ne pensent pas (enfin pas tous) que ce n’est pas possible mais que cela n’est pas viable financièrement pour eux. Pour Arianespace, ils ont evalué a 30 lancements par ans pour rentabiliser. Ariane 5 c’est dans le meilleur des cas 8 lancements par ans et la Futur Ariane 6 ~16. Du coup le compte n’y est pas.
Le 02/02/2017 à 14h48
Le 02/02/2017 à 14h52
C’est bien que je dis: Le point important n’est pas la faisabilité mais le prix.
Le 02/02/2017 à 14h59
Le 02/02/2017 à 15h02
Je trouve que j’était bien parti pour faire une tartine, alors j’ai simplifié.
Trop apparemment, donc je reprends:
Pour faire plus solide toutes choses égales par ailleurs, …
Le 02/02/2017 à 09h09
Ils ont dû avoir une sacrée ristourne pour accepter que leur satellite serve de cobaye ^^
Le 02/02/2017 à 09h10
J’imagine que l’étage a subit quelques réparations tout de même : est-ce qu’on sait combien coute la remise en état ?
En tout cas c’est bien de voir que celà fonctionne.
Le 02/02/2017 à 09h26
Un an pour réutiliser le même matos, on est encore loin de leur objectif d’atterrir sur Mars pour ensuite redécoller.
Le 02/02/2017 à 09h30
Le 02/02/2017 à 09h34
Le 02/02/2017 à 09h34
Le 02/02/2017 à 09h38
Le 02/02/2017 à 09h44
https://www.extremetech.com/extreme/214299-spacex-dragon-capsule-could-be-used-to-return-mars-samples-to-earth
Le 02/02/2017 à 15h26
Le 02/02/2017 à 15h34
Le 02/02/2017 à 18h14
Le 02/02/2017 à 21h16
Le 02/02/2017 à 22h20
https://www.wsj.com/articles/congressional-investigators-warn-of-spacex-rocket-defects-1486067874
On ne peut pas dire que ce soit rassurant pour les prochains lancements avec étages réutilisés …
Le 03/02/2017 à 02h16
Le fait que l’étage récupéré après avoir lancé JSAT-14 aie deja effectue sans problème 5 ou 6 tests, dont plusieurs a durée égale a celle d’un lancement, sans problèmes n’indique pas que tu t’inquiètes trop?
Le 03/02/2017 à 02h23
30 lancements, 10 moteurs par lancement, sachant qu’un lancement implique au minimum 4 utilisations par moteur (test du moteur, test de l’étage, re-test de l’étage avant le lancement, lancement) et au plus 7 (on ajoute le boost back, l’entree atmospherique, et l’atterrissage). Certains moteurs ayant eu encore plus d’utilisations (on doit être a 12 ou 13 pour les moteurs du lanceur de JSAT-14), donc plus de 1200 utilisations des moteurs et pas encore une foi ils n’ont eu de problème. De plus ils sont conscient du risque et en train de concevoir un upgrade pour éviter ce problème, et que l’article est écrit par un auteur qui a l’habitude de faire du SpaceX bashing, on s’inquiète un peu moins.
Le 03/02/2017 à 07h04
Pourquoi les autres agences ne s’y mettent pas ? Car elles n’y ont pas d’intérêt !
Le jour ou on trouvera du Tiberium sur Mars tout le monde courra après mais pour le moment envoyer des trucs dans l’espace ça coute du pognon pour…
La science ? MDR
Les satellites ? Ah oui là il faut faire un petit effort.
C’est beau de rêver mais il faut passer à la caisse et quand tu veux construire un mur a 12 milliards ou boucher le trou de la sécu, le programme spatial c’est le cadet de tes soucis.
Musk gagne du pognon. Il en perd peut-être avec son doux rêve martien mais en même il vend des conteneurs de Tesla et ça rentre. Donc il continue.
L’ESA, la NASA, Roscosmos tout ça c’est financé par des états qui n’en ont plus rien a foutre depuis que le mur de Berlin est tombé.
Je vous renvoie à la bonne série Comment envoyer l’humanité dans l’espace ? de l’excellent DirtyBiology
Le 03/02/2017 à 09h59
Le 03/02/2017 à 10h03
Le 03/02/2017 à 12h41
Sur le prix total oui. Car ce n’est pas seulement le prix de la matière premiere qui est a prendre en compte mais aussi le coût d’usinage. L’impression 3D permet de plus facilement manipuler le Titane et réduit énormément les pertes de matière.
De plus, mais c’est vrai pour tout, l’impression 3D permet de gros gains de poids sur les pieces fabriqués.
Le 03/02/2017 à 13h07
Pour les pertes de matière, des fois une idée simple suffit: Récupérer ce qui tombe au lieu de le mettre à la poubelle (sérieux).
Pour les gains de poidsmasse, des calculs d’optimisation donnent des formes pour le moins inhabituelles (souvent avec des trous là où le calcul montre que la résultante des contraintes est nulle), et c’est vrai que l’impression 3D peut permettre d’envisager de fabriquer des pièces quand les procédés de fonderie / forge usuels ne le permettent pas directement.
Bémol au dernier point:
Mais ce n’est pas sans conséquence sur les contraintes résiduelles internes à la pièce, et sur l’état de surface.
Autre bémol:
Les procédés de fonderie / forge sont aujourd’hui très pointu, et joue sur la répartition des cristaux dans une pièce mécanique (l’idéal est souvent d’ailleurs d’avoir une pièce mon-cristalline, l’absence de transition entre cristaux est tout bénéfice pour la tenue mécanique). Mais je ne sais pas comment se comparent les procédés d’impression 3D de ce point de vue là.
Le 06/02/2017 à 14h06
Cela aura un impact pour le décollage concernant la charge de carburant a soulever pour les autres etages, en fonction des resultat je me dis que ca pourra enlever qq tonnes de carburant ce qui n’est pas négligeable au finale.
La NASA veulent faire les premier tests dans l’espace en 2018, mais a ce qu’il parait la Chine aurait deja fait des tests et ont annonce que l’EM fonctionnait. http://www.popsci.com/emdrive-engine-space-travel-china-success
C’est a prendre avec des pincettes bien évidemment.
Je suis assez optimiste (de nature), et si cela fonctionne ca pourrait remettre en question quelque lois de la physique " />
Le 06/02/2017 à 15h09
Dans la synthèse de presse de ma boite :
US congressional investigators are raising new safety concerns about SpaceX’s plans for future manned
launches, citing persistent cracking of vital propulsion system components, according to government and
industry officials familiar with the details. The Government Accountability Office’s preliminary findings reveal
a pattern of problems with turbine blades that pump fuel into rocket engines, these sources said. The final
GAO report, scheduled to be released in coming weeks, is slated to be the first public identification of one of
the most serious defects affecting Falcon 9 rockets. The crack-prone parts are considered a potentially
major threat to rocket safety, the industry officials said, and may require redesign of what are commonly
called the Falcon 9’s turbopumps. The National Aeronautics and Space Administration, they said, has
warned SpaceX that such cracks pose an unacceptable risk for manned flights. SpaceX declined to
comment. But the red flags are appearing as the company has delayed for at least two weeks its first
unmanned launch from a newly-renovated Cape Canaveral, Florida, pending further tests of ground
facilities. SpaceX’s initial blastoff is now scheduled no earlier than mid-February. Taken together, the moves
underscore technical and schedule challenges facing SpaceX as it seeks to accelerate its launch tempo.
The Wall Street Journal Europe – 03/02
A priori les criques sont sur moteur neuf.
A suivre..
Edit : j’ai pris la version originale en anglais, le stagiaire qui a traduit n’y connait rien