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Internet fixe : l’Arcep prépare son arsenal pour contrer la domination d’Orange

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Internet fixe : l'Arcep prépare son arsenal pour contrer la domination d'Orange

Le 10 février 2017 à 15h22

Dans une large analyse de marché, le régulateur des télécoms propose ses remèdes pour casser les « verrous » du marché fixe et prévenir d'éventuels comportements anti-concurrentiels d'Orange. Des mesures ciblées, qui ne vont parfois pas aussi loin que certaines propositions tierces.

L'Arcep vient de mettre en consultation publique son analyse des marchés fixes, jusqu'au 15 mars. Elle va diriger la régulation du secteur dans les prochaines années. En 363 pages d'étude, l'autorité cite plus de 1 800 fois le nom de l'opérateur historique, Orange, qui est l'une de ses premières cibles.

La place de l'entreprise sur le marché français y est grandement détaillée, justifiant ainsi les mesures que prévoit (enfin) l'institution, notamment sur le génie civil et la fibre. L'analyse suit, sans surprise, les orientations données il y a quelques semaines, qui ont provoqué une levée de boucliers chez l'opérateur historique. Le régulateur y détaillait déjà ses plans, par exemple ouvrir les infrastructures d'Orange en zone très dense, ou imposer une offre de gros passive sur le marché entreprises.

Sur ce dernier point, l'autorité tente de construire les conditions de l'arrivée d'un troisième grand opérateur, alors qu'Orange et SFR se partagent environ les deux tiers du gâteau.Il faut dire qu'en plus de la majeure partie du réseau cuivre, Orange dispose d'une grande part de la fibre déployée jusqu'ici.

L'Arcep estime qu'en zone très dense, 44 % des prises déployées l'ont été par l'opérateur historique, qui pourrait déployer plus de trois des six millions de lignes de la zone à terme. En zone moins dense, il pourrait installer 82 % des 12 millions de lignes prévues, alors qu'il en était à 91,5 % fin septembre. Enfin, l'entreprise a obtenu la gestion de 23 % des 3,8 millions de prises fibre attribuées sur les réseaux publics, en zone peu dense.

Une nouvelle fois, les mots d'ordre de l'Arcep sont l'investissement, la non-discrimination, la garantie de qualité de service et le maintien des obligations. Elle insiste également sur une séparation comptable entre les branches réseau et de détail (FAI) d'Orange, pour éviter toute distorsion du marché.

Orange dans le collimateur du régulateur

« On peut estimer qu’Orange bénéficie d’une avance telle qu’il est impossible pour un opérateur alternatif de déployer un réseau haut ou très haut débit d’envergure nationale, couvrant l’ensemble des NRA, à l’horizon du nouveau cycle d’analyse des marchés » estime ainsi l'autorité. L'ex-France Télécom est en tête, que ce soit en termes d'infrastructure (génie civil), de réseau cuivre (DSL) ou de la fibre. À la lire, l'autorité semble presque prise de court par cette situation.

Pour l'Arcep, le groupe exerce « une influence significative » sur la plupart des marchés nationaux. L'autorité insiste sur le besoin d'une séparation comptable entre la partie réseau et la branche de détail (la partie FAI). D'éventuelles distorsions de concurrence, comme des subventions croisées entre les deux branches, « peuvent être mises sous surveillance grâce notamment à l’imposition d’une obligation de séparation comptable ».

Stéphane Richard Orange
Stéphane Richard, PDG d'Orange- Crédits : Guénaël Pépin (licence: CC by SA 3.0)

L'Arcep nous précise que la mesure est déjà en place, demandant simplement à Orange de simuler une séparation comptable et de lui communiquer les chiffres. Le groupe doit également fournir le détail de ses coûts, pour expliquer comment sont construites ses offres de détail et que le régulateur s'assure que les offres de gros proposées aux concurrents ont un prix tourné « vers les coûts ». En clair, sans marge excessive.

Autre cheval de bataille du régulateur : la qualité de service. Que ce soit dans les processus de commande, la livraison ou le temps de traitement des pannes, l'Arcep tente de renforcer par petites touches les obligations de l'opérateur historique. Déjà scruté de près, peu importe la technologie, ce dernier risque de devoir se montrer encore plus transparent envers l'autorité. Cela même si les mesures en place et celles envisagées ne sont pas toujours claires.

La fibre, nouveau front de la régulation d'Orange

Avec une domination sans partage de la fibre, en termes de réseau et d'abonnés, Orange est désormais la première cible de l'autorité sur le sujet. Une montée qu'elle n'a pas anticipée, le « blitzkrieg » de l'opérateur historique s'étant déroulé ces trois dernières années (voir notre analyse). De manière générale, l'Arcep plaide pour le maintien des offres de gros d'Orange, considérées comme des « briques élémentaires » pour nombre de concurrents.

Sur le reste, les orientations données en janvier sont suivies. En zone très dense, l'institution propose de faciliter le déploiement entre point de mutualisation et pied d'immeuble. « La position particulière d’Orange en tant que principal opérateur d’infrastructure rend critique la question de l’effectivité de l’accès des autres opérateurs commerciaux aux immeubles équipés par Orange » écrit-elle, alors que l'entreprise raccorde déjà la plupart des immeubles en zone très dense.

Le gendarme compte aussi renforcer les obligations pour qu'il ne favorise pas sa branche fournisseur d'accès Internet (FAI), notamment en zone très dense. Trois pistes complémentaires sont envisagées : une « obligation générique de non-discrimination sur les processus opérationnels FTTH », une obligation détaillée sur certains éléments du processus (équivalence des extrants) et une obligation de fournir les mêmes processus opérationnels que ceux utilisés par la branche de détail d'Orange (équivalence des intrants).

Le cas des fibres surnuméraires en zone très dense

Plus timidement, l'institution suggère une non-discrimination dans l'adduction des points de mutualisation en zone très dense. Elle demande aux acteurs leur avis sur la pertinence de la mesure, pourtant réclamée à cor et à cri par certains opérateurs. L'objectif : qu'Orange fournisse en zone très dense un accès à ses fibres surnuméraires (quitte à en redéployer), soit sous la forme d'une non-discrimination, soit comme une « obligation d'accès ».

Pour mémoire, Free estime que situer le point de mutualisation en pied d'immeuble favorise Orange dans ces zones. L'opérateur répond que cela ne l'avantage aucunement, et blâme Free pour ses choix technologiques. Pourtant, pour l'Arcep, ouvrir la partie du réseau juste avant ce point de mutualisation pourrait bien aider le marché.

Un marché entreprises « concentré depuis 20 ans »

Les télécoms pour entreprises sont un autre dossier épineux. Considéré comme « le parent pauvre de la régulation » par l'Arcep, avec un marché fibre réduit et qualifié « de luxe », l'urgence est à l'ouverture. Pour cela, l'institution affiche depuis plusieurs mois deux pistes : amener un troisième opérateur d'infrastructure et permettre l'arrivée d'offres « Pro » abordables sur le réseau fibre grand public (FTTE). De quoi diviser de plusieurs fois les prix.

Arcep marché entreprises fibre 2015
Crédits : Arcep

Comme elle l'explique, la migration des entreprises d'un opérateur à un autre est sensible. Couper Internet peut signifier une lourde perte de chiffre d'affaires, et préparer ces opérations peut être complexe, surtout en multi-sites. Cela sans compter une « concurrence très insuffisante ». « Le marché entreprises est resté concentré depuis 20 ans » résume l'Arcep.

Pour référence, Orange et SFR se partagent environ 60 % sur le marché de détail, dont 35 % à 40 % pour l'opérateur historique. Sa domination est encore plus affirmée sur les offres fibre pour entreprises fondées sur le réseau grand public (FTTH).

Sur les 211 000 lignes sur réseau DSL, avec garantie de rétablissement en 4 heures en cas de panne (GTR 4 h), Orange dispose de 65 % à 70 % du marché de gros, suivi de SFR avec 20 % à 25 %. Sur fibre, 39 000 lignes disposent d'un accès à « « haute » qualité », fournies à 53 % via un réseau public, à 35 %/40 % par Orange et au moins 7 % par d'autres opérateurs que SFR (situé entre 0 % et 5 %).

Entreprises : offre de gros passive et qualité de service en FTTE

L'Arcep craint que le fait qu'Orange déploie lui-même la majorité de la fibre commercialisée en France contribue à étouffer l'émergence d'une concurrence. Cela même si SFR pourrait le rejoindre nationalement sur certains segments, comme « le marché de gros des offres de haute qualité ». Dans tous les cas, il faut créer les « conditions » d'un marché de gros à au moins trois opérateurs d'infrastructure.

L'analyse insiste sur le « besoin en offre de gros passive », où Orange fournirait un accès à son réseau de desserte fibre. Autrement dit, l'opérateur historique ne fournit que les tuyaux, pas la lumière. Des opérateurs loueraient ces lignes et vendraient, eux-mêmes, des offres actives (clés-en-main, idéales pour les petits opérateurs). Une chaine d'intermédiaires que le régulateur n'a pas cru bon de simplifier, en imposant à Orange une offre activée. Des opérateurs comme Kosc (OVH) devraient servir d'intermédiaire, donc de rustine au problème.

Sur le réseau mutualisé avec le grand public (FTTE), le gendarme prépare la création d'offres avec qualité de service renforcée. En clair, il s'agit d'offrir une partie des garanties des lignes dédiées aux professionnels, extrêmement coûteuses, sur un réseau qui permet de réduire les prix. Charge donc à l'ex-France Télécom de fournir des options de qualité de service sur ce réseau.

« Il apparaît qu’Orange a d’ores et déjà présenté son projet d’offre « FTTE » à plusieurs opérateurs commerciaux en envisageant une disponibilité prochaine » note l'un des documents. Que sont ces options de qualité pour les pros ? Une garantie de temps de rétablissement (GTR) de 4 heures, par exemple, ou « une priorisation de certaines commandes ou interventions ». Une fois Orange lancé, l'Arcep s'attend à ce que d'autres opérateurs suivent le pas. Si ce n'est pas le cas, des obligations pourraient émerger pour d'autres acteurs lors d'une prochaine analyse de marché.

Ces recommandations semblent presque timorées face à celles de la Cour des comptes, qui avait salué le travail du régulateur (voir notre analyse). Le gardien des deniers publics recommandait d'imposer à Orange une offre de gros activée sur le marché entreprises, une option autrement plus lourde qu'une « simple » offre passive.

Des remèdes spécifiques pour fluidifier le marché entreprises

Une offre de gros de référence doit aussi faire son apparition pour couvrir les offres actuelles, en cuivre et fibre (« LPT, DSL-E, CE2O, C2E et CELAN »). Dans quelques zones couvertes par la fibre optique dédiée (la plus coûteuse, opposée à celle mutualisée avec le grand public), la réglementation pourra être allégée du moment que les concurrents sont suffisamment présents. Une situation qui semble encore rare. Sur d'autres, où l'opérateur n'a que peu de concurrence, des mesures doivent être prises pour éviter des prix de gros excessifs. Elles sont poétiquement nommées « ZF1 » et « ZF2 ».

Sans grande surprise, l'Arcep déclare que des évolutions pourront intervenir dans le prochain cycle de marché, surtout pour fluidifier les migrations. Par exemple, l'opérateur « dominant » devra proposer à ses concurrents un moyen de migrer de ses offres cuivre activées à des offres dégroupées, en masse.

À l'extinction du cuivre pour privilégier la fibre (dans une « zone fibrée »), il doit prévenir les opérateurs alternatifs et « leur propose[r] des prestations de migration depuis ses offres de gros sur cuivre vers des offres de gros sur fibre dans des conditions techniques et économiques raisonnables ». Il ne pourra d'ailleurs pas éteindre le cuivre si des offres équivalentes n'existent pas sur fibre dans la zone.

Le groupe historique devrait aussi fournir régulièrement des données brutes, ainsi qu'un accès aux outils de commande internes et proposés aux tiers. Les informations sur ses offres doivent aussi être complétées, et tout changement devra être anticipé par un préavis suffisant.

Le génie civil, une gestion à simplifier

Le plus grand avantage de l'opérateur historique sur ses concurrents reste son génie civil, unique en France avec ses 450 000 km d'artères. « Depuis 2010, l’accès aux infrastructures de génie civil de boucle locale d’Orange devient un élément de plus en plus structurant qui revient souvent dans les échanges avec les acteurs, qui expriment un besoin de prévisibilité des tarifs » écrit sans détour l'autorité.

L'objectif est de recalculer les coûts du génie civil et aider les opérateurs à prévoir leur évolution. Le calcul peut s'avérer complexe, selon la zone (mutualisée ou non), le type de support (aérien ou sous terre, possible sans protection ou dans une conduite...), selon le type de câble ou encore par technologie (cuivre ou fibre). Pour référence, la méthode de tarification pour les déploiements en conduite est la suivante :

Calcul génie civil conduite Orange Arcep
Le génie civil sur les déploiements en conduite, tarifé selon les usages - Crédits : Arcep

Généralement, l'Arcep veut caler les coûts du génie civil aérien sur celui souterrain et calculer la répartition du génie civil entre cuivre et fibre selon l'année en cours (prévision), plutôt que deux ans auparavant ; un besoin aux débuts de la fibre. En zone non-mutualisée, la distinction entre câbles de transport et de distribution (classés selon leur capacité) devrait disparaitre, d'autant qu'en fibre, les câbles ne limitent pas vraiment le débit.

En zone mutualisée, plusieurs pistes sont proposées. L'autorité compte « tenir compte de l’inégale utilisation de génie civil d’Orange par les acteurs », par exemple entre ceux exploitant plus de 50 % du génie civil à leur disposition, ou moins.

Accès au génie civil, calculs et aspirine

Jusqu'ici, le tarif d'accès au génie civil en aval d'un point de mutualisation était calculé en fonction du nombre de lignes desservies. Selon le régulateur, certains opérateurs se disaient lésés car payant pour des capacités inutilisées. L'Arcep propose donc soit un tarif unique au volume, un forfait réduit pour les petits consommateurs (qui signerait une augmentation pour les gros) ou de ne plus facturer les prises raccordables à terme par un fournisseur d'accès, mais ceux qui le sont au moment présent.

Autres pistes : étendre la tarification à la prise jusqu'au nœud de raccordement (PRDM ou NRO), plus éloigné du client que le point de mutualisation, ou supprimer les frais d'accès aux installations en aval du PM. Des solutions qui doivent, encore, rendre les coûts plus lisibles pour les opérateurs, malgré plusieurs cas particuliers selon le type de client raccordé.

Plus généralement, avec le passage du cuivre à la fibre, les coûts de génie civil risquent d'augmenter fortement dans les prochaines années, pense le régulateur. Il propose un calcul pour « déverser progressivement les coûts de génie civil du cuivre vers la fibre ». La méthode : des coûts fibre bas en début de déploiement, qui grimpent avec le taux d'accès actifs, donc d'abonnés concrets dans la zone.

De quoi garantir que les coûts de déploiement de la fibre suivent les revenus des fournisseurs d'accès qu'elle génère. Une meilleure collecte des informations sur la boucle locale est aussi demandée. « Bien entendu, les évolutions envisagées ne doivent pas déstabiliser les équilibres financiers des acteurs » précise l'Arcep dans son communiqué.

Une fois les projets de mesures finalisés, l'ensemble sera transmis à l'Autorité de la concurrence, qui rendra son avis. Le régulateur des télécoms se lancera dans un cycle d'analyse de 18 mois. En parallèle, il doit proposer un cahier des charges au gouvernement sur les « zones fibrées », dont le décret d'application tarde depuis plus d'un an.

Contacté, Orange n'a pas encore répondu à nos sollicitations sur ces propositions.

Commentaires (88)

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En gros n’ayant pas les compétences pour imposer une séparation d’Orange en 2 au niveau de la France (infra et détail), l’ARCEP essaie de l’imposer au niveau comptable. Pourquoi pas mais à condition de jouer le jeu aussi en questionnant l’investissement des autres acteurs.



Parceque quand je vois des offres ADSL complètes à 2€/mois je me demande comment un opérateur peut investir…

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van25fr a écrit :



J’aimerais bien que Orange différencie la fibre (technique) de son offre FAI.

Car quand la fibre Orange est dans ton immeuble, tu n’a pas le droit de l’utiliser si tu es chez un concurrent.

Il refuse d’installer la fibre (réseau) dans mon appartement si je ne vais pas chez eux comme FAI (détail).

Je veux bien payer l’installation de la fibre mais non toujours refuser.





Si Orange a bien été choisi comme opérateur d’immeuble, c’est bien à eux de te raccorder, ils ont une obligation vis à vis de la copropriété de fibrer tous les logements.

Tu n’as pas de boitier fibre dans ton appartement ?


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Je reste hyper-dubitatif.



Déjà ils parlent de la collecte aux NRA : Mais les NRA c’est fini, la clé du problème ce sont les NRO (souvent les même; pas toujours et surtout moins nombreux). Or, justement l’un des gros problèmes pour les opérateurs tiers de petite taille c’est les conditions d’accès réglementaire à ces locaux : Autorisation qui prennent des mois, couverture d’assurance rédhibitoire, droit de regard sur le type d’équipement & d’interco inter-opérateurs, prix & conditions des adductions fibre,…. Le tout en bénéficiant de subventions publiques pour déployer du FTTH à partir de ces infrastructures. Et là on parle même pas de prix, encore, mais juste de conditions d’accès.



Ensuite la séparation comptable c’est cool - ça n’empêchera pas un mec “Orange-Infra” d’aller tuyauter un commercial de “Orange-Business” quand un opérateur tiers demande une fibre pour un client pro, histoire que ledit commercial aille tamponner le client final…  (vécu).  C’est pas 2 lignes comptables au lieu d’une qui y changeront quoique ce soit.



 Ensuite, pour Altair & les autres qui imaginent qu’orange fait les invest pendant que les autres trainent :



 Faudrait quand même pas oublier que le nerf de la guerre de la pose de fibre, c’est la présence de fourreaux télécom (ou de poteaux) : En effet, on a pas le droit actuellement de tirer de la fibre au hasard dans les gaines électrique, encore moins d’eau ou de gaz. Et dans les villes, on va pas remettre des poteaux.



Or, et c’est l’un des arguments de Free, Orange est particulièrement retord sur le partage d’informations sur ces fourreaux (plans, occupation, usabilité, …) , et encore plus particulièrement sur les adductions aux immeubles.

 

A Paris (et d’autres villes) ce qui a fait la force de numéricable c’est que dans beaucoup de quartiers , ils avaient eux-même un réseau de fourreaux parallèles à ceux de FT. Et pour le reste yavais les égouts de paris, très utilisés également. Ailleurs…. bien souvent ya que du FT.



Et vu le prix et la gêne occasionnée, non les autres opérateurs vont pas commencer à péter toute les rues de toutes les villes de france, ils sont donc obligé de s’en remettre à FT pour ces plans & droits d’usage.

Et bien souvent, FT a soit “hérité” de ces fourreaux après 1996 ,soit ont profité de leur situation & de la méconnaissance des mairies pour faire signer des rétrocessions à titre gratuit lors des travaux de réfection de chaussés.



En plus comme l’ARCEP recommande de placer les NRO dans les NRA de FT, ça s’est transformé de fait en un adoubement de la part des coll. territoriales, donc tout projet de NRO tiers est bien souvent bloqué , et on en retourne à la situation évoquée précédemment : Pkoi un opérateur tiers irais financer des travaux pour un NRO dans lequel il faudra qu’il paie son concurrent pour entrer… ?



 Ici  Orange dispose de tous les jokers en main : Les locaux (NRA) , les plans des réseaux de collecte et de desserte, et ils utilisent bien souvent leur position pour entrer en partie privée sans trop demander (“Oh on a déjà des cables de cuivre dont on peux poser en facade des câbles fibre - c’est pareil”. Bah non , en théorie c’est

nouvelle convention - mais bon….)



Et j’ai pas parlé des poteaux , où alors là c’est carrément l’arnaque, puisque les opérateurs tiers doivent les changer eux-même , à leurs frais, mais en les achetant à Orange à 10x le prix du marché…

 

 La pose de la fibre elle-même , les armoires, c’est facile et économique à coté de ça.



 Pour moi il aurait soit fallu faire une séparation fonctionnelle (une sorte de “France Fibre” qui aurait géré toute ces infra à prix fixe y compris pour Orange) , soit confier ça aux collectivités territoriales comme les routes , avec des specs claires & exigeantes, mais bon il aurait fallu leur filer le budget avec….)



Ca fait longtemps que l’ARCEP est au courant de ces pratiques, mais en même temps ils sont pas con ils savent très très bien que c’est le nerf de la guerre, que toucher à ça c’est explosif. Donc ils vont faire 23 trucs à la marche, ça va rien changer fondamentalement tout en calmant les esprits chagrins quelques mois.

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van25fr a écrit :



J’aimerais bien que Orange différencie la fibre (technique) de son offre FAI.

Car quand la fibre Orange est dans ton immeuble, tu n’a pas le droit de l’utiliser si tu es chez un concurrent.







 

Il refuse d’installer la fibre (réseau) dans mon appartement si je ne vais pas chez eux comme FAI (détail).

Je veux bien payer l’installation de la fibre mais non toujours refuser.









Ca c’est faux : Ils ont l’obligation de mutualiser cette fibre FTTH c’est l’une des condition fondamentales du plan FTTH en France (et l’une des conditions de l’obtention de subventions en zone non dense).



Par contre , pour que ça marche il faut que les autres opérateurs desservent ta zone :

* En zone dense jusqu’à ton immeuble

* Ailleurs jusqu’a l’armoire de rue dont tu dépends ,ou, parfois, au NRO (si l’opérateur décide de louer cette prestation de fibres entre armoires & NRO à Orange).



Or il arrive souvent que les opérateurs tiers ne soient pas présent, par choix ou par calendrier.



En particulier, SI un FAI autre qu’orange qui a passé une convention (aujourd’hui, c’est le cas pour Freee Bouygues & SFR/NC) , dessert ta zone, et que Orange a installé la fibre dans ton immeuble (ou zone), ils ont l’OBLIGATION de poser la prise quelque soit l’opérateur final (qui , d’ailleurs, financera Orange pour cette prestation et louera à orange 16€/mois ton câble fibre).



Si tu as une lettre de refus envoyé par Orange sur le sujet, tu l’envoie en LRAR à l’ARCEP, et Orange risque une grosse amende. 


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carbier a écrit :



En gros n’ayant pas les compétences pour imposer une séparation d’Orange en 2 au niveau de la France (infra et détail), l’ARCEP essaie de l’imposer au niveau comptable. Pourquoi pas mais à condition de jouer le jeu aussi en questionnant l’investissement des autres acteurs.



Parceque quand je vois des offres ADSL complètes à 2€/mois je me demande comment un opérateur peut investir…





Simple: Ils perdent de l’argent, vu que les lignes cuivres sont louées à Orange 9€/mois.

C’est un prix d’appel, souvent valable qu’un an d’ailleurs, c’est une stratégie commerciale.


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Si le boitier est dans l’immeuble. mais seul orange y a accès. Free dis ne pas svoir la ligne et ne veulent pas faire venir la fibre dans l’appartement c’est à orange de le faire. Orange ne le fais que si je vais chez eux pour un an mais je ne peux pas j’ai trop de service qui ne sont pas présent (ou payant) chez orange.

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Merci, très instructif et limpide&nbsp;<img data-src=" />

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Je note cela car c’est pas ce que orange m’as dit : fibre avec obligation de prendre l’abonnement pendant 1 an chez eux. Free refuse de faire l’installation chez moi.



Note la fibre est dans mon immeuble depuis septembre 2016 et je suis j’ai free en dégroupage totale (quadruplay pour 32 €)

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van25fr a écrit :



Si le boitier est dans l’immeuble. mais seul orange y a accès. Free dis ne pas savoir la ligne et ne veulent pas faire venir la fibre dans l’appartement c’est à orange de le faire.

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C’est bien à Free d’intervenir , pour le compte de l’opérateur d’infra (ici orange) et avec son accord.



Là c’est Free qui te balade. A moins que ce soit Orange qui n’aient pas transmis les informations requises (en particulier le n° de la fibre sur laquelle te relier dans les boitiers , ce qu’on appelle la “route optique” .



&nbsp;Ce problème arrive assez souvent, comme en ADSL à l’époque où FT refusais les dégroupage ou les réparations et où Free conseillait de se ré-abonner à orange pour régler le souci :-)



Si Orange persiste il faudra envoyer un courrier à l’ARCEP pour signaler le blocage.



Orange n’a PAS le droit de monopoliser les infrastructures ainsi.



Ce serait intéressant d’avoir un écrit de la part de Free sur le sujet.



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Quel panier de crabe ! Quel sac de noeud !

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Vivement que la fibre horizontale (fibre de rue) soit mutualisée comme la fibre verticale (fibre d’immeuble), et le grand public pourra avoir un débit symétrique même dans les agglomérations de quelques dizaines d’habitants et dans les banlieues pavillonnaires.



Le seul soucis est que les opérateurs ne sont pas capable à se mettre d’accord sur un réseau mutualisé (GIE ou filiale commune), et ce sera encore Orange qui fera le “grand frère” sous l’oeil du médiateur Arcep.

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En fait il y a confusion sur les terme :



La prise chez toi appartiendra bien à Orange , qui pourra la rentrer dans ses comptes en tant que “patrimoine”. Il est donc obliger d’installer cette prise.



Mais cette installation peux être déléguée : Soit à un sous-traitant d’Orange, soit, comme ici , à un sous-traitant de Free. Dans les 2 cas, Orange paiera la prestation d’installation, et en contrepartie ce sera sa prise, et il en reste le responsable (notamment pour la maintenance, le suivi du numéro,…)



En particulier cette obligation de prendre la fibre chez eux est une grosse connerie de la part d’orange mais si t’a appelé le service commercial “normal” de Orange, je suis pas étonné qu’ils aient répondu ça.

Je suis plus étonné de la réaction de Free qui prétends que c’est à Orange d’installer la prise : Même si EUX décide de demander à Orange de faire cette installation, c’est certainement pas à toi de t’occuper de ça, c’est leur tambouille.

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joma74fr a écrit :



Quel panier de crabe ! Quel sac de noeud !

&nbsp;

Vivement que la fibre horizontale (fibre de rue) soit mutualisée comme la fibre verticale (fibre d’immeuble), et le grand public pourra avoir un débit symétrique même dans les agglomérations de quelques dizaines d’habitants et dans les banlieues pavillonnaires.



Le seul soucis est que les opérateurs ne sont pas capable à se mettre d’accord sur un réseau mutualisé (GIE ou filiale commune), et ce sera encore Orange qui fera le “grand frère” sous l’oeil du médiateur Arcep.





Haha ! Je crois que tu rêves :-) Il n’y a pas de débit symétrique pour le grand public (maintenant que Free a stoppé ses déploiements en P2P), et surtout pas de droit à la fibre, je vois donc pas pkoi diable Orange, monopole ou pas, irais fibrer “les agglomérations de quelques dizaines d’habitants” à moins que l’état ne le finance pour.



&nbsp;Le seul soucis est que les opérateurs ne sont pas capable à se mettre d’accord sur un réseau mutualisé (GIE ou filiale commune), et ce sera encore Orange qui fera le “grand frère” sous l’oeil du médiateur Arcep.



C’est bien mal connaitre le dossier… ça fait des années que les opérateurs essaient de faire valider par l’ARCEP des normes & spécifications pour le réseau mutualisé. Sur la partie physique c’est a peu près bon, maintenant ce qu’il manque c’est un système commun de prise de commande / abonnement , réparation et résiliation.

Le seul qui freine sur ce sujet c’est - évidemment - Orange , qui voudrait que tout le monde utilise son système antédiluvien en payant un droit d’accès (pour info c’est basé sur des fichiers CSV échangés en FTP) , alors que des solutions existent à base d’API web en REST avec géoloc & tout.

Du coup Orange bloque, et comme c’est le plus gros pourvoyeur de lignes FTTH ça bloque toutes tentatives d’avancés sur le sujet.



A l’époque du portage téléphonique ça avait été pareil. Jusqu’à ce que l’état mette une grande baffe dans la gueule de Orange, force la création d’un GIE, force Orange à y adhérer, à financer, et a s’impliquer dans le projet. Et encore ça n’a pas été tout seul au début. Mais maintenant ça marche bien, c’est pratique et ça contribue pas mal au churn :-)



Le “grand frère”, c’est plutôt un “grand père” qui s’accroche a ses breloques….

&nbsp;


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OB a écrit :



[…]

&nbsp;Pour moi il aurait soit fallu faire une séparation fonctionnelle (une sorte de “France Fibre” qui aurait géré toute ces infra à prix fixe y compris pour Orange) , soit confier ça aux collectivités territoriales comme les routes , avec des specs claires & exigeantes, mais bon il aurait fallu leur filer le budget avec….)



Ca fait longtemps que l’ARCEP est au courant de ces pratiques, mais en même temps ils sont pas con ils savent très très bien que c’est le nerf de la guerre, que toucher à ça c’est explosif. Donc ils vont faire 23 trucs à la marche, ça va rien changer fondamentalement tout en calmant les esprits chagrins quelques mois.





Bien d’accord, la concurrence par les infrastructures est à la fois une hérésie économique et un défi technique et logistique que la rivalité des investisseurs en présence annihile.



En revanche, à petits pas on s’avance plutôt vers une mutualisation du réseau local en zones de population moins denses – avec une prédominance d’Orange savamment conservée sans mettre en danger la présence de 4 ou 5 concurrents (le but ultime de l’Arcep et des Autorités de la Concurrence est le dogme de la Sainte Concurrence, en dépit de toute rationalisation des moyens).


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L’opérateur qui pose la fibre n’a pas un monopole pendant 6 mois ou quelque chose comme ça ?

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L’opérateur d’immeuble doit attendre 3 mois avant de commercialiser ses propres offres d’abonnement afin de permettre aux concurrents éventuels d’avoir le temps de déployer leur fibre de rue et de raccorder le point de mutualisation de l’immeuble.



Il n’y a aucune exclusivité, aucun monopole (vous êtes resté coincé dans les années 1980 avec Marty McFly ? Ou c’est E Macron qui vous a fait croire qu’il avait inventé le libéralisme ?).

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Tirnon a écrit :



L’opérateur qui pose la fibre n’a pas un monopole pendant 6 mois ou quelque chose comme ça ?





En aucun cas , c’est absolument interdit.&nbsp;



Ce qui existe et qui est obligatoire en revanche , c’est un “gel” de commercialisation de 3 mois, le temps que l’opérateur qui pose la fibre informe les autres opérateurs de ces nouvelles prises (cette information étant automatique, informatisée, et c’est ce qui permet ensuite ton éligibilité sur le site des autres opérateurs).&nbsp;



Durant ces 3 mois, AUCUN opérateur n’a le droit de commercialiser, même celui qui a posé la fibre. En théorie ils ont même pas le droit de poser la plaque dans le hall, en pratique ils le font quand même vu que c’est fait par les techniciens qui déploient et qu’ils vont pas revenir dans chaque immeuble 3 mois après pour juste une plaque…&nbsp;

En théorie aussi doit pas y avoir de flyers, de promo, de démarchage. Mais bon, la encore ….



Ce que j’ai vu souvent de la part des opérateurs, c’est qu’ils prennent ton abonnement mais décalent le rdv du technicien pour dans 3 mois - entre temps ils te prélèvent pas et tu peux résilier sans frais. C’est un peu limite , mais bon…



En tous cas cette histoire de “monopole” était très répandu il y a quelques temps, curieux que ça resurgisse !





Added : Comme le dit joma74fr ce délai permet aussi aux opérateurs de fibrer de la rue à l’immeuble, mais en réalité désormais bien souvent ils louent ces fibres-là à Orange (quand c’est Orange l’OI).

&nbsp;Et le délai d’exclu joue aussi en zone non dense, où les points de mutualisations sont dans les armoires de rue (PMZ).



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Pazns a écrit :



Je me permets de rajouter qu’un service public n’a pas pour objectif systémique de faire du bénéfice pour agir.

Cela change beaucoup les motivations.







C’est clair, c’est systématiquement en retard et en pertes monstrueuses…&nbsp;<img data-src=" />


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Ouais bon, tu peux attendre 3 mois; y en a d’autres qui n’auront pas la fibre avant 2030 ou qui ne l’auront pas du tout…



C’est lourd les Caliméro&nbsp;<img data-src=" />

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Orange ou SFR sont présents que dans les zones AMII (Appel à Manifestation d’Intentions d’Investissement) donc pas partout. Ailleurs on a des Réseaux d’Initiative Publique :http://arcep.fr/index.php?id=11040



Y-a personne qui demande l’accès aux fourreaux de Numéricable ?

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D’abord, l’opérateur d’immeuble (fibre verticale) n’est pas au service des habitants de l’immeuble, mais il est au service des opérateurs de fibre de rue (fibre horizontale) qui sont susceptibles de raccorder les logements de cet immeuble.




Ensuite, en quoi attendre 3 mois soit si long lorsqu'on a attendu plus d'un an pour acquérir un logement neuf ou lorsqu'on a attendu plus d'un an qu'un opérateur daigne proposer une convention de fibrage de l'immeuble (vote en AG annuelle de copropriétaires + 6 mois maximum de travaux de fibrage de la colonne montante de l'immeuble) ?
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Oh pas forcément : Les zones AMII désignent les zones où un opérateur privé&nbsp; est censé investir sur ses fonds propres, sans subventions nationales, pour des raisons qui le regarde (Bien souvent pour emmerder un concurrent, ou pour en tirer des avantages indirects genre saisir le marché de service des bâtiments publics, …).



Il y a des zones où Orange intervient hors zone AMII , par exemple :http://www.thdbretagne.bzh/ . Et où , du coup, ils vont toucher de l’argent du Fond de Soutient Numérique pour ce déploiement…&nbsp; Orange agit donc ici comme “opérateur délégataires” de RIP.



&nbsp;

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xillibit a écrit :



Y-a personne qui demande l’accès aux fourreaux de Numéricable ?





C’est une bonne question, et c’est hyper-politique : L’ARCEP (ancêtre : ART) a été créer pour “controler” Orange principalement, au départ, après 96, sous la forme d’une régulation asymétrique : Orange d’un coté, tous les autres de l’autre. A l’époque, yavais très très peu “d’autres” , et les réseaux câblés étaient rares et disparates, en général détenus par les communes.



&nbsp;Aujourd’hui pas mal de voix s’élèvent pour demander une régulation symétrique - donc de tous les acteurs pareil, que ce soit orange ou les autres, mais y compris par exemple les liens fibres & fourreaux détenus par la SNCF le long des voies , les autoroutiers, les fourreaux public et/ou détenus par les opérateurs privés “tiers”, EDF, GDF (qui utilisent des fibres & fourreaux pour leurs usages propres de monitoring),…

&nbsp;&nbsp;

Bref, rien qu’en recensement de ces infrastructures ce serait le bordel, par contre intégrer tout ça dans le patrimoine utilisable en FTTH ferait gagner plusieurs années & des centaines de millions d’euros sur le projet FTTH . Par contre t’imagine facilement les pressions politiques et lobbiste qu’il doit y avoir dans les cabinets parisiens sur le sujet :-)


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OB a écrit :



Simple: Ils perdent de l’argent, vu que les lignes cuivres sont louées à Orange 9€/mois.

C’est un prix d’appel, souvent valable qu’un an d’ailleurs, c’est une stratégie commerciale.





C’est une stratégie commerciale qui est donc normalement interdite (vente à perte)…

Qui de plus plombe toute idée d’investissement à court terme sachant que ces réductions d’un an sont proposées… tous les ans.


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En même temps, les investissements d’Orange ont pendant longtemps été les nôtres et l’ensemble du génie civile construit est irrattrapable par n’importe quel acteur privé du secteur au stade de développement d’Orange.



Par ailleurs, Orange se porte très bien, merci pour elle, à la vue de ses parts de marché et ce malgré son élargissement.



Alors soit on veut effectivement un marché ouvert et le travail de l’Arcep consiste effectivement à en créer les conditions soit on retourne au monopole avec ses conséquences fâcheuses.


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Ils peuvent avoir une exclusivité de commercialisation pendant 6 mois, mais ils ne peuvent t’obliger à t’abonner chez eux si les autres opérateurs disposent d’un NRO pouvant être raccordé au point de collecte mutualisé de l’immeuble.



Si c’était le cas, je te conseilles de contacter la DGCCRF car ce serait une pratique anti-concurrentielle.



Néanmoins, la pose de la prise peut-être payante.

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La vente à perte consiste à acheter quelque chose pour le revendre en l’état à un prix de vente inférieur au prix d’achat (activité de négoce). Je ne suis pas sûr que les dépenses d’investissement fassent partie du problème, à part peut-être lorsque le fournisseur d’accès revend en marque blanche une offre de gros d’un opérateur.

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Argonaute a écrit :



Ils peuvent avoir une exclusivité de commercialisation pendant 6 mois, […]









Tirnon a écrit :



L’opérateur qui pose la fibre n’a pas un monopole pendant 6 mois ou quelque chose comme ça ?






   De quelle exclusivité de 6 mois s'agit-il ? Vous répétez des rumeurs ou c'est quelque chose de réel ?         






  Pour qu'il y ait une exclusivité de 6 mois, il faudrait alors qu'il existe  une sorte de dégroupage de la fibre ou une mutualisation obligatoire de  la fibre de rue (fibre horizontale). Or, sauf erreur de ma part, ça n'existe pas (ou alors il faut me donner des détails).      






  Il y a bien une mutualisation de la fibre d'immeuble (fibre verticale) par le  premier opérateur arrivé dans un immeuble. Mais pour qu'un autre  opérateur puisse l'utilisée, il faut qu'il soit présent dans le quartier (NRO, fibre horizontale dans la rue) et qu'il soit présent au point de  mutualisation de la fibre verticale de cet immeuble (dans la colonne  montante de l'immeuble).        

&nbsp;



(arrêtez de croire aveuglément les télévendeurs des opérateurs qui vendent ce qu’ils peuvent et qui noient le poisson pour protéger la réputation de leur marque commerciale quand ils sont incapable de vendre du vent)


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OB a écrit :



Pour ma part je pense que l’une des solutions qui auraient permis un meilleur déploiement sur tout le territoire aurait été de confier ces réseaux aux collectivités territoriales, notamment via un système de péréquation et avec plusieurs éléments inexistants aujourd’hui :





  • Des normes de pose / déploiement / maintenance extrêmement strictes et guidée, avec une neutralité technologique imposée,



     - Un système d’information prévu _dès le départ_ pour donner accès à ces lignes FTTH , avec un reporting en open-data de l’éligibilité et des statistiques vs prévisionnel,



     - Obligation stricte de complétude géographique (pas de “Oh tiens c’est une ZAC, on va pas la fibrer comme ça ils seront obligé de prendre de la fibre pro à 3000 euros les 100Mbps)

     

  • L’obligation stricte des opérateurs commerciaux destinés au public de venir sur ces réseaux (plutôt que d’en construire en parallèle - ce qui reste possible si ils veulent mais alors 0 subventions)



    … il y a sans doute autres choses.

     

    Les collectivités territoriales sont déjà habituées à gérer des projets d’infrastructure : Mise aux normes élec, réseaux d’eau, … . C’était certes un nouveau métier pour elles , donc de nouveaux postes à créer. Et dans les entreprises de TP, là aussi de nouvelles opportunités.

    Mais rapprocher ces décisions locales des citoyens, c’est aussi donner à ces derniers une meilleure vision et un meilleur impact sur ces déploiement. Aujourd’hui, quel est l’impact d’une mairie ou d’une communauté de commune sur Orange… ?



    Avoir voulu centraliser ça à Paris, et pire encore dans une (seule) boite privée c’est à mon sens un manque de confiance et de responsabilisation de la part des décideurs de la capitale envers les territoires. Bon, le lobby d’orange n’y est pas pour rien j’en conviens.







    Merci pour ce commentaire plein de bon sens. <img data-src=" />



    J’ai jamais compris comment on a pu en arriver là aujourd’hui, sans qu’il y ait eu une réelle volonté de nuire de la part d’Orange et consorts.


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l’Etat s’y est mal pris DES LE DEPART, pas étonnant que 8 ans après…“leur Offre Fibre”

n’ait pas avancée de bcp., je trouve !



&nbsp;- on en est à, seulement, 50% de la couv. du “Plan THD 2022”, c’est dire ……

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Je n’ai pas eu l’impression que l’Arcep essayait de faire la séparation entre les infrastructures qu’orange doit partager parce que ce sont des biens communs et le reste, ils indiquent juste les domaines où les autres sont en retard, donc Orange doit partager.

Par exemple, j’ai du mal à voir pourquoi orange devrait partager son réseau fibre, c’est une infrastructure récente qui a peu de lien avec les investissements d’état historiques.

Par contre, orange doit donner accès aux endroits où ils ont passé leur fibre pour que les autres opérateurs en passent aussi s’ils appartiennent à orange de longue date, c’est un bien commun issu de son historique.

Concernant le réseau cuivre, ils doivent le partager à coût raisonnable, lui fait partie de l’héritage.



Pour tout le reste, un passage par l’autorité de la concurrence est le meilleur chemin à suivre, non ?

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Alors on devrait changer ce qu’on a mis en place et faire d’orange le seul opérateur de réseau, officiellement.

Dans la même optique, on peut faire pareil pour la téléphonie mobile, aucun intérêt à déployer 3 réseaux distincts, on fait un réseau français et tout le monde tape dedans, mais on l’annonce à l’avance…

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OB a écrit :



Pour ma part je pense que l’une des solutions qui auraient permis un meilleur déploiement sur tout le territoire aurait été de confier ces réseaux aux collectivités territoriales, notamment via un système de péréquation et avec plusieurs éléments inexistants aujourd’hui :





Dans un monde de bisounours peut-être mais dans la réalité scinder Orange en 2 avec gestion de l’infra par une entreprise nationalisée me semble plus judicieux.

Parceque parler de compétences et de QoS avec les collectivités territoriales relève du gag. Il n’y a qu’à voir la gestion des trains au niveau régional ou la gestion des routes au niveau départemental…


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Il y a souvent de l’abus un peu partout, ton exemple est magnifique…

En général, on arrive pas à savoir pourquoi ça ne marche pas, ça prend du retard, on dit qu’ils sont nuls à la mairie, et c’est tout, toi tu as su. Alors oui, ça retombe sur les maires, mais avec le nombre de député-maire en France, si ça n’est pas eux qui font une loi pour dire à Orange de refourguer les plans, je ne sais pas qui peut le faire.

Peut-être qu’ils n’ont pas compris, qu’ils ne se sont pas concertés, ou sinon, on peut tomber dans le moche et se dire que la situation leur va très bien, pour une raison peu avouable.



Mais avoir un vrai opérateur de réseau indépendant, ça pourrait être intéressant, l’Arcep pourrait mieux faire le ménage dans les dysfonctionnements.

Si c’était tout le temps les mêmes qui branchent les abonnés, ça pourrait aussi éviter que je me fasse débrancher ma fibre par un type qui est venu et a eu la flemme d’ouvrir la boite d’à côté pour trouver une prise libre (il y en avait une cassée sur 8 dans la boite). J’ai encore du mal à voir comment ce genre de choses peut arriver, il devrait y avoir un système d’amendes au niveau du régulateur pour dissuader ce type d’incident.

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ArchangeBlandin a écrit :





Peut-être qu’ils n’ont pas compris, qu’ils ne se sont pas concertés, ou sinon, on peut tomber dans le moche et se dire que la situation leur va très bien, pour une raison peu avouable.



&nbsp;Pour moi c’est un peu tout ça, il faut y ajouter le fait que ça fait 40 ans qu’on leur répète que les télécom c’est compliqué, c’est une expertise et que seul France Télécom Orange sait gérer ça. En plus de ça, la fibre reste , là encore non seulement dans l’esprit des élus mais _aussi_ dans celui des agents de France Télécom quelque chose d’élitiste, de luxueux , le fait de fournir ça à la “plèbe” est contre-nature (D’où à mon sens le début un brin stérile sur la fibre “dédié” vs la fibre “mutualisé” - il faut bien essayer de sauver les apparences…).



&nbsp;

C’est pas le cas de tous les élus - certains ont saisi le problème , et devant l’inertie / immobilisme des acteurs privés sont commencé le boulot eux-même (Les RIP, au départ , c’est ça) , avec biens des oppositions de toutes part que ce soit Orange, hierarchique , parisien, …

&nbsp;

Mais avoir un vrai opérateur de réseau indépendant, ça pourrait être intéressant, l’Arcep pourrait mieux faire le ménage dans les dysfonctionnements.

&nbsp;

&nbsp;L’arcep c’est très “varié” , il y a des zones dans l’ARCEP où c’est un peu les revolving doors avec Orange…



Dans l’absolu je suis d’accord, sauf qu’on est 10 ans trop tard pour dire ça. Il y a 10 ans des gens le disaient déjà (Joel Mau, par exemple, ex FT, ex Arcep). Mais voila, ce choix n’a pas été fait à l’époque.



&nbsp; J’ai encore du mal à voir comment ce genre de choses peut arriver, il devrait y avoir un système d’amendes au niveau du régulateur pour dissuader ce type d’incident.



Il y en a …. si c’est avéré , c’est c’est répété,&nbsp; si c’est prouvé…

&nbsp;

Il y a aussi un certain contrôle des sous-traitants : Un sous-traitant ou une équipe qui fait de la merde, elle sera virée et “blacklistée” de la part ds opérateurs.



Après on trouve aussi des trucs aberrants : Par exemple on demande aux sous-traitants de raccorder des clients mais sans leur donner les clés des armoires de rue pour faire le patch, et avec des pénalités (financières) en cas d’échec : Forcément certains sont tentés de péter les serrures pour finaliser le raccordement, sachant qu’il sera difficile de retrouver qui a fait ça. Mais il est tellement facile pour un opérateur de planter un sous-traitant comme ça… notamment quand on demande des restrictions budgétaires…

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C’est pas toujours facile pour les sous-traitants qui font les connexions, mais dans mon immeuble, c’est super simple, c’est accessible, et c’était vraiment de la flemme de pas ouvrir la porte du boitier 20cm au dessus, en plus ils sont bien placés, on est en face quand on les ouvre, pas besoin de se plier en deux ou de monter sur un escabeau.



Par contre, c’est mal étiqueté… Je crois qu’on ne peut pas tout avoir. Mais débrancher une prise abonné, c’est inadmissible, même si l’étiquetage n’aide pas, ils n’ont rien à débrancher. Et c’est pas comme s’il manquait des fibres, j’ai compté, et il y en a plus que le nombre d’appartements.

Il y a des lieux où c’est moins bien, chez mon père, il n’y avait pas suffisamment de prises dans les boites de raccordement pour l’ADSL, du coup, un jour, ça coupe pendant qu’il regarde la télé, il va à sa box, a clignote rouge, il sort de chez lui, va jusqu’au type devant le boitier de raccordement et trouve un tech qui vient de le débrancher. Il n’y avait plus de prises, il en a débranché une au hasard… Du coup, il rebranche mon père, et là il va pour en débrancher un autre au hasard ! Le tech est parti quand mon père lui a dit qu’il allait appeler les flics face à ce sabotage manifeste.

Les gars, ils ont pas honte, alors oui, c’est un échec, mais s’il n’y a plus de prises, il faut monter de nouveaux équipements et pas se reposer sur le principe des chaises musicales jusqu’à ce qu’un abonné orange se plaigne et qu’ils viennent monter de nouveaux boîtiers de raccordement.

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J’ai contacté Free qui à bien un accord avec Orange.

Mais Orange ayant posé la fibre et que personne d’autre (et donc Free) ne s’est “accordé” dans les 3 mois après l’ouverture, orange possède une exclusivité allant de 6 mois à un an.

Une fois ce temps, free pourra me proposer la fibre et me contactera le jour où l’exclusivité sera terminée.



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À mon avis, tu vas attendre longtemps, avant que Free ne se décide à fibrer ta rue, ou avant que Free n’obtienne une sorte de “dégroupage” de la fibre d’Orange de la part de l’Arcep. À ta place, je tablerais plus sur un délai de 2 à 3 ans.




    Actuellement, à partir du moment où la fibre d'immeuble est installée, tout opérateur a droit de connecter sa fibre de rue au point de mutualisation en pied d'immeuble et de raccorder les appartements de l'immeuble dans les armoires de palier.          






    Le délai de 3 mois est uniquement un délai qui empêche l'opérateur d'immeuble (l'opérateur arrivé le 1er en bas d'immeuble) de commercialiser ses propres offres avant que les autres opérateurs soient disponibles dans cet immeuble. Après ces 3 mois, tout opérateur est libre de se raccorder ou non à cet immeuble dans les délais qui lui convient.          






    Donc, ce que t'a raconté ce vendeur de Free, c'est que Free n'est pas disponible dans ton immeuble pour le moment (et pour un bon moment). Et si Orange avait une exclusivité quelconque, celle-ci serait due au fait qu'Orange a d'ors et déjà déployé de la fibre dans ta rue jusqu'au pied de ton immeuble (ce que Free est libre de faire ou non également).
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van25fr a écrit :



J’ai contacté Free qui à bien un accord avec Orange.

Mais Orange ayant posé la fibre et que personne d’autre (et donc Free) ne s’est “accordé” dans les 3 mois après l’ouverture, orange possède une exclusivité allant de 6 mois à un an.

Une fois ce temps, free pourra me proposer la fibre et me contactera le jour où l’exclusivité sera terminée.



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C’est Free qui a dit ça ? C’est un pur mensonge !

Je peux t’assurer que l’exclusivité Fibre ça n’existe pas, et ceci pour n’importe quel opérateur.

&nbsp;La seule notion qui existe, c’est le gel commercial des 3 mois dont tu parles, durant laquelle AUCUN opérateur ne peux commercialiser d’offre, y compris celui qui a fibré l’immeuble.



Par contre la fibre ça ne fonctionne pas comme en ADSL où les opérateurs tiers viennent se raccorder au central.

Ici le “central” c’est ton immeuble (valable en zone très dense), si Free veux te commercialiser la fibre chez toi, il doit apporter son infrastructure fibre au pied de ton immeuble et il utilisera le raccordement vertical effectué par Orange pour desservir ton appartement.

(dans certaines zones [AMII], Free cofinance les investissements d’Orange et en contre partie effectue sa mutualisation dans le réseau d’Orange…)



&nbsp;Bref en gros ici, si tu ne peux pas bénéficier de Free en fibre, c’est uniquement parce que Free n’a pas fibré ton immeuble.


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scientifik_u a écrit :



C’est Free qui a dit ça ? C’est un pur mensonge !

Je peux t’assurer que l’exclusivité Fibre ça n’existe pas, et ceci pour n’importe quel opérateur.

&nbsp;La seule notion qui existe, c’est le gel commercial des 3 mois dont tu parles, durant laquelle AUCUN opérateur ne peux commercialiser d’offre, y compris celui qui a fibré l’immeuble.



Par contre la fibre ça ne fonctionne pas comme en ADSL où les opérateurs tiers viennent se raccorder au central.

Ici le “central” c’est ton immeuble (valable en zone très dense), si Free veux te commercialiser la fibre chez toi, il doit apporter son infrastructure fibre au pied de ton immeuble et il utilisera le raccordement vertical effectué par Orange pour desservir ton appartement.

(dans certaines zones [AMII], Free cofinance les investissements d’Orange et en contre partie effectue sa mutualisation dans le réseau d’Orange…)



&nbsp;Bref en gros ici, si tu ne peux pas bénéficier de Free en fibre, c’est uniquement parce que Free n’a pas fibré ton immeuble.





Je rappel que Free à un accord de mutualisation avec Orange mais Orange impose un délai parce que c’est aux qui ont fait tout le boulot (installation de la fibre dans la rue et dans l’immeuble).



Free n’apportera jamais la fibre jusqu’à l’immeuble car la fibre de Free est totalement absente de ma ville (Besançon).

Je connais du monde qui sont passé par le FAI orange pendant 1 an pour avoir la fibre chez Free après donc je vais faire pareil mais sans passé par la case orange.&nbsp; les personne en question ont été ravi de revenir à Free, pour payer beaucoup moins chère et pour retrouver les services gratuits de Free qu’il fallait payer chez orange)

&nbsp;

Je ne suis pas hyper pressé, j’ai un débit down correct (16 Mbps), paye pas cher pour du quadruplay (rappel 32€)&nbsp; et je n’ai aucun problème en plus de 10 ans chez Free. Le seul regret c’est que mon up est très lent (120 kbps) pour mon serveur.


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Pour information :



&nbsp;      

&nbsp;http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/numerique-franche-comte/2015/03/09/f...

&nbsp;

Principe de fonctionnement de la mutualisation en Franche-Comté (09/03/2015) :

« En Franche-Comté, c’est l’opérateur privé Orange (ex-France Télécom) qui déploie son réseau de nouvelle génération FTTH dans les zones «&nbsp;AMII&nbsp;».





Ces zones ont été créées dans le cadre du programme national&nbsp;France Très Haut Débit et couvrent 3600 communes. Elles sont représentées en gris foncé dans la cartographie ci-dessous issue de la stratégie de cohérence régionale pour l’aménagement numérique (SCORAN) de Franche-Comté. Il s’agit pour l’essentiel des 59 communes du Grand Besançon, des villes de Pontarlier, Dole, Lons le Saunier, l’agglomération de Vesoul, et l’Aire Urbaine (Belfort-Montbéliard).



...]      

Les règles fixées par l’ARCEP, le régulateur des télécoms français, prévoient une mutualisation du tronçon final pour garantir que tout opérateur puisse venir offrir ses services à n’importe quel client.





Lorsqu’une nouvelle armoire blanche appelée «&nbsp;Point de Mutualisation&nbsp;» est construite à proximité de votre logement comme&nbsp;
ci-dessus aux Chaprais à Besançon, il y a de fortes chances que la fibre se rapproche enfin de chez vous. C’est donc le moment de vous préoccuper sérieusement de la convention qui vous permettra de faire raccorder votre immeuble (puis votre logement)&nbsp;à la fibre.

&nbsp;



Dans les zones «&nbsp;AMII&nbsp;» en Franche-Comté, il n’y aura  pas le choix : ce sera Orange qui sera votre opérateur d’immeuble,  exception faite d’un quartier de Besançon (Planoise) dans lequel un  litige oppose Orange et son concurrent Free qui a déployé [un bout de réseau sans le terminer&nbsp;pour le moment. Le cas serait en cours de règlement (dans un délai qui n’est pas communiqué).     



&nbsp;[…]



Lorsque l’étape du choix de fournisseur d’accès arrive, c’est que  votre immeuble est fibré. Souvenez vous de la sémantique dans le schéma  ci-dessus : Vous êtes donc devenu «&nbsp;raccordable&nbsp;» !    





Si Orange est désigné comme opérateur d’immeuble, son infrastructure est réglementairement ouverte à la concurrence grâce à la mutualisation de la partie terminale. En clair : vous n’êtes pas obligé d’utiliser Orange comme fournisseur d’accès.

&nbsp;



Dans le cas où votre opérateur actuel (Free, SFR, Bouygues, etc) est  présent sur l’infrastructure déployée par Orange, il sera en mesure de  vous proposer sa propre offre FTTH.    





Or, dans les quelques villes fibrées de Franche-Comté, seuls Orange et SFR (dans quelques poches seulement) proposent leurs services en attendant l’arrivée d’autres acteurs comme Free. Cela pourrait être le cas d’ici la fin d’année 2015 dans plus de 50 agglos françaises selon des bruits de couloir. »

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En résumé de l’article de France 3 Franche-Comté :





  • le point de mutualisation ne se situe pas au pied de ton immeuble, mais dans ton quartier.

  • tu seras éligible aux offres Freebox lorsque la fibre de Free sera raccordée au point de mutualisation de ton quartier (puisque les 3 mois suivant le fibrage mutualisé de ton quartier et de ton immeuble sont passés).



    à noter : aucun délai d’exclusivité n’est mentionné dans cet article de presse.

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ArchangeBlandin a écrit :



C’est pas toujours facile pour les sous-traitants qui font les connexions, mais dans mon immeuble, c’est super simple, c’est accessible, et c’était vraiment de la flemme de pas ouvrir la porte du boitier 20cm au dessus, en plus ils sont bien placés, on est en face quand on les ouvre, pas besoin de se plier en deux ou de monter sur un escabeau.



Par contre, c’est mal étiqueté… Je crois qu’on ne peut pas tout avoir. Mais débrancher une prise abonné, c’est inadmissible, même si l’étiquetage n’aide pas, ils n’ont rien à débrancher. Et c’est pas comme s’il manquait des fibres, j’ai compté, et il y en a plus que le nombre d’appartements.

Il y a des lieux où c’est moins bien, chez mon père, il n’y avait pas suffisamment de prises dans les boites de raccordement pour l’ADSL, du coup, un jour, ça coupe pendant qu’il regarde la télé, il va à sa box, a clignote rouge, il sort de chez lui, va jusqu’au type devant le boitier de raccordement et trouve un tech qui vient de le débrancher. Il n’y avait plus de prises, il en a débranché une au hasard… Du coup, il rebranche mon père, et là il va pour en débrancher un autre au hasard ! Le tech est parti quand mon père lui a dit qu’il allait appeler les flics face à ce sabotage manifeste.

Les gars, ils ont pas honte, alors oui, c’est un échec, mais s’il n’y a plus de prises, il faut monter de nouveaux équipements et pas se reposer sur le principe des chaises musicales jusqu’à ce qu’un abonné orange se plaigne et qu’ils viennent monter de nouveaux boîtiers de raccordement.





Je serais curieux de voir des photos. Les boitiers sont “normalement” posés avec 30% de surcapacité au minimum… Débrancher quelqu’un pour brancher un autre client à la place c’est grave, on branche pas au hasard, et ce type de comportement est détecté au niveau de l’OLT.



Ce manque de boitier dans un réseau neuf est incroyable , c’est le retour aux tournantes du cuivre… :-(



&nbsp;



&nbsp;


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Je comprends pas pourquoi on parle encore “d’exclusivité”



Après si l’on considère que quand un opérateur qui ne vient pas sur une zone laisse “l’exclusivité” à un autre, OK… mais on peux pas dire que ce soit l’opérateur d’immeuble le “responsable”.



A savoir que Free (dans ce cas) peux très bien, et il le fait, louer les fibres à Orange entre le PMI (point de mutualisation d’immeuble) et le NRO, ce qui lui évite de lui-même arriver sur _chaque_ immeuble de la ville surtout si ils ont pas de fibres dans cette ville.



Pour ce faire faut effectivement qu’il soit présent au NRO, et effectivement pour Free c’est pas systématiquement le cas (ou alors ça arrive aussi qu’ils y soient pour l’ADSL mais pas pour le FTTH, surtout en province).



&nbsp;Là c’est stratégique : Comme les gens restent de toute manière en ADSL chez eux plutôt que de passer en FTTH, ils ont _aucun_ intérêt à investir…

Qu’ils commencent à perdre des clients en masse, et hop ! Bizarrement les contrats se signent, les collectes se montent, et les choses avancent.



C’est peut-être ça que les conseillers veulent dire par “abonnez-vous chez orange d’abord” : Eux savent bien, pour l’avoir constaté, que si les clients se barrent pas de chez Free, les Free-corp n’ont aucun intérêt à prioritiser la zone.

C’est pas réglementaire , mais purement commercial…

&nbsp;



&nbsp;

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Intéressant, je garde cela sous la mina et je vais recontacté Free sur ce point.

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Réponse de Free :

les équipements Free censés vous fournir les services sur la fibre en question ne sont pas encore installés pour votre adresse. raison pour laquelle, nous ne sommes pas encore en mesure, techniquement

parlant, de vous fournir les services sur la Fibre en question; mais ce

qui ne saurait tarder



en effet, au regard des accords de mutualisation et des éléments que

vous nous fournissez, si l’installation verticale et la mise à

disposition des PTO (points de terminaison optiques) dans les étages a

été finalisée par l’opérateur du marché, le raccordement Free devrait

suivre bientôt

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Chez moi, c’est bien en surcapacité… C’est ça qui est grave.



Chez mon père, on peut appeler ça une tournante du cuivre ! Il est en ADSL en zone pas super dense, et la gestion du câblage d’ailleurs, c’est pas ça non plus !

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van25fr a écrit :



Je rappel que Free à un accord de mutualisation avec Orange mais Orange impose un délai parce que c’est aux qui ont fait tout le boulot (installation de la fibre dans la rue et dans l’immeuble).



Free n’apportera jamais la fibre jusqu’à l’immeuble car la fibre de Free est totalement absente de ma ville (Besançon).

Je connais du monde qui sont passé par le FAI orange pendant 1 an pour avoir la fibre chez Free après donc je vais faire pareil mais sans passé par la case orange.&nbsp; les personne en question ont été ravi de revenir à Free, pour payer beaucoup moins chère et pour retrouver les services gratuits de Free qu’il fallait payer chez orange)

&nbsp;

Je ne suis pas hyper pressé, j’ai un débit down correct (16 Mbps), paye pas cher pour du quadruplay (rappel 32€)&nbsp; et je n’ai aucun problème en plus de 10 ans chez Free. Le seul regret c’est que mon up est très lent (120 kbps) pour mon serveur.





Libre à toi <img data-src=" />



Je ne connais pas les zones où Free fait du cofinancement. Mais en l’occurrence ça n’a pas l’air d’être le cas pour ton immeuble et ta réponse obtenu de Free confirme la chose :)



Profite bien de Free


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La con curence en l’ o currence doit jouer son rôle.

Quand Orange détiendra, de nouveau, la boucle terminale d’ accès au client,&nbsp; j’ espère bien qu’ils feront pleurer tous les autres bons à rien d’ opérateurs qui&nbsp; ouvrent la bouche et attendent juste que cela leur tombe tout cuit dedans.

Comme pour la boucle cuivre en Adsl.

Sauf que là, impossible pour&nbsp; eux de faire les pleureuses en parlant de monopole d’ état.

Si Orange voulait, je pense qu’ ils les mettraient tous par terre en quelques mois.

Quand on veut gagner des clients, on se bouge point barre.

Sinon on mérite pas le salaire pour lequel on est payé.

Dans un développement d’ entreprise, tu as deux choix.

Distribuer des dividendes pour maintenir le cours de tes parts ou augmenter la valeur de celles ci en augmentant la valeur de l’ entreprise par l’ investissement c’ est à dire en redirigeant d’ éventuels dividendes vers la case investissement.

Faute de couilles ou de foi, ils veulent le beurre & l’ argent du beurre en se gratifiant de dividendes sans investir nulle part.

Minables.

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selon moi : l’ARCEP va dans la mauvaise direction*, mais bon… !

espérons que leurs Conseillés voient loin (30 ans) –&gt; visionnaires !



* c’est pas comme ça qu’il faudrait faire

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Moi ce que je trouve malsain c’est d’obliger Orange à partager son réseau fibre.

Autant pour l’ADSL ils étaient en position de monopole pour l’infrastructure autant pour la fibre, Orange a monté sont réseau après l’arrivé de ses concurrents qui eux ont trainé des pieds pour installer la fibre.



Je ne vois pas en quoi Orange devrait mettre ses fibres à disposition des autres qui eux n’ont fait aucun effort.

Par contre, l’ARCEP n’a pas fait son boulot en obligeant les autres à déployer leur réseau fibre dans les conditions dans lesquelles ils s’étaient engagés.

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Un détail qu’oublie l’article, très détaillé, voire trop pour moi, ce sont les maires des vill(ag)es qui transforment cette politique de développement du territoire en argument électoral. Ils font souvent n’importe quoi par méconnaissance du dossier et surtout par précipitation.



Un citoyen peut attendre 12 mois de plus pour un Internet de qualité suite à une négociation bien menée.



Bref, j’attends de voir les résultats.

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Orange fait son boulot, c’est gênant…

On a quand même surtout les autres qui glandent rien dans plein d’endroits. A part pour des avantages issus de l’historique nationalisé de l’opérateur, qui devraient être partagés avec les autres, soit on y va sérieusement et soit on parle d’abus de position dominante, soit c’est seulement que les concurrents ne veulent pas investir.

Pour une société, partager ses investissements à un prix défini par une entité autre qu’elle même, c’est quand même bizarre.



Les zones peu denses n’intéressent pas les autres opérateurs, ils ne veulent pas investir dedans… Orange le fait, et on peut être bien content quand on est raccordé dans un trou, on préfère avoir orange que rien du tout.



J’espère juste que le contrôle de l’arcep ne pourra pas se transformer en frein à la vitesse de déploiement de débits plus élevés pour tout le monde, qu’ils ne diront pas à orange de freiner dans les zones moins denses en espérant que les autres vont s’y coller alors qu’ils n’y vont jamais.



La vraie solution, c’est que les autres investissent et fassent leur propre réseau, pas qu’ils vivent de la location des investissements d’orange.

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et ben la pleureuse des télécoms a encore eu ce qu’elle voulait

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Ce n’est effectivement pas du tout le sujet de l’article, vraiment centré sur la régulation des acteurs du secteur. Ceci dit, pour la part plus politique, effectivement les collectivités ont des efforts à faire. Certaines cèdent aussi aux sirènes d’acteurs privés, en oubliant presque les plans des départements et régions.



Plus globalement, on était revenus sur les grandes promesses politiques sur le très haut débit, bizarrement souvent liées aux élections.&nbsp;<img data-src=" />

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J’aimerais bien que Orange différencie la fibre (technique) de son offre FAI.

Car quand la fibre Orange est dans ton immeuble, tu n’a pas le droit de l’utiliser si tu es chez un concurrent.

Il refuse d’installer la fibre (réseau) dans mon appartement si je ne vais pas chez eux comme FAI (détail).

Je veux bien payer l’installation de la fibre mais non toujours refuser.

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ArchangeBlandin a écrit :



La vraie solution, c’est que les autres investissent et fassent leur propre réseau, pas qu’ils vivent de la location des investissements d’orange.







Absolument pas. Je ne vais pas m’étendre sur l’intérêt d’un aménagement du territoire national cohérent et dimensionné correctement, autant en terme d’économie que de qualité de service, sachant que de tels adjectifs ne peuvent être réalisés que par un acteur unique et publiquement contrôlé.





Peut-on rappeler qu’aux États-Unis la dérégulation des réseaux de télécom est un calvaire pour les clients ?

Abus commerciaux, qualité technique déplorable pour une telle puissance mondiale économique et technologique, …



Autant techniquement que commercialement, ce que vous dites est une absurdité.


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darkbeast a écrit :



et ben la pleureuse des télécoms a encore eu ce qu’elle voulait







La pleureuse ???



L’ARCEP est le régulateur public des télécoms !

Encore heureux qu’elle fasse son travail ! <img data-src=" />


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van25fr a écrit :



Je note cela car c’est pas ce que orange m’as dit : fibre avec obligation de prendre l’abonnement pendant 1 an chez eux. Free refuse de faire l’installation chez moi.




Note la fibre est dans mon immeuble depuis septembre 2016 et je suis j'ai free en dégroupage totale (quadruplay pour 32 €)











Je m’interroge quand même sur cette situation:



La réponse de Free semble indiquer qu’ils n’ont pas reçu les informations technique sur le logement, après plusieurs demandes à Orange (raison pour laquelle ils “refusent” de faire l’installation - en réalité c’est pas eux c’est un sous-traitant, et ces commandes sont automatisées).&nbsp;

Quel qu’en soit la raison : Que orange refuse de fournir ces données (curieux - normalement c’est automatisé) , que ces données soient incomplètes / incohérente (possible - la saisie initiale reste manuelle…) &nbsp; , ou , plus vicieux, que Free ne soit eux-même pas prêt (ex : le NRO n’est pas équipé Free. Est-ce qu’il y a d’autres abonnés à Free en FTTH dans l’immeuble ou le quartier ? ).



Dans tous les cas , les offres orangeboutique.orange.fr Orangesemblent sans engagement, sur la fiche d’information standardisée. Du coup je comprends pas cette exigence d’un an , qui me parait être du bluff : Est-ce que vous ne pouvez pas prendre Orange, attendre qu’ils aient posé la prise puis tout ramener à la boutique en prétextant que ça marche pas - au pire vous ne payerez qu’un mois.

Ensuite avec votre prise toute neuve, vous pouvez migrer l’abo Free.



Dans tous les cas la pose de la fibre n’impacte pas l’ADSL, l’abonnement Free peux donc rester en place.



Je me trompe ?



&nbsp;


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Pazns a écrit :



La pleureuse ???



L’ARCEP est le régulateur public des télécoms !

Encore heureux qu’elle fasse son travail ! <img data-src=" />





J’pense que darkbeast parlais de Free :-)&nbsp; &nbsp;


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OB a écrit :



J’pense que darkbeast parlais de Free :-)







Ça tient quand même.

La “pleureuse” a eu “gain de cause”, mais peut-être parce que si l’ARCEP sort de telles régulations c’est avant tout parce que les pleurs sont fondés.


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Pazns a écrit :



Absolument pas. Je ne vais pas m’étendre sur l’intérêt d’un aménagement du territoire national cohérent et dimensionné correctement, autant en terme d’économie que de qualité de service, sachant que de tels adjectifs ne peuvent être réalisés que par un acteur unique et publiquement contrôlé.



Je ne pense pas les deux incompatibles, si les normes techniques & règles de déploiement sont stricts et contrôlées.



&nbsp;Pour les autres réseaux (Eau, Electricité BT, routes) ce sont pourtant des acteurs différents qui s’en chargent sur le territoire et ça se passe toute de même bien - un chauffe-eau acheté chez casto à Toulouse explosera pas si installé à Paris.

&nbsp;

Je ne vois pas en quoi , dans les réseaux télécom comme dans les autres réseaux la 1ère partie de votre&nbsp; phrase implique la seconde.



Il peux y avoir des arguments économiques - par exemple les économie d’échelles via les centrales d’achat , contrebalancée par le bénéfice de maintenir un emploi et surtout une expertise technique locale - indispensable pour la qualité de service - on voit actuellement ce que ça donne sur le cuivre un réseau géré purement économiquement depuis Paris.


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OB a écrit :



Pour les autres réseaux (Eau, Electricité BT, routes) ce sont pourtant des acteurs différents qui s’en chargent sur le territoire et ça se passe toute de même bien - un chauffe-eau acheté chez casto a toulouse explosera pas si installé à Paris.







Je ne vois pas le rapport…

Quel lien entre la gestion des conduites souterraines d’eau et un chauffe-eau branché chez quelqu’un ??

Le chauffe-eau s’apparente à un banal routeur.


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Pazns a écrit :



Je ne vois pas le rapport…

Quel lien entre la gestion des conduites souterraines d’eau et un chauffe-eau branché chez quelqu’un ??

Le chauffe-eau s’apparente à un banal routeur.





Ben du coup c’est pareil , justement - tant que la lumière passe du NRO au PMZ et du PMZ à l’abonné, tout opérateur peux s’y brancher, si le dimensionnement est fait correctement (et en cela les normes existent, et les rapport de photo / réflectométrie sont là pour le valider).

Du coup derrière , n’importe quel FAI peux y brancher son ONT + routeur…



OK la technologie optique est plus complexe (et encore - les contraintes sont différentes, c’est tout, regarde les conduites au plomb qu’on change à tour de bras dans mon département…) mais en aucun cas hors de portée d’acteurs locaux…&nbsp;


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OB a écrit :



Je ne vois pas en quoi , dans les réseaux télécom comme dans les autres réseaux la 1ère partie de votre phrase implique la seconde.







Il est déjà bien assez compliqué au sein d’une seule entreprise d’avoir un plan d’action cohérent avec lui-même.



Alors si des entreprises concurrentes, aux bénéfices privés, doivent agir de concert… Sans groupe d’intérêt commun, c’est un miracle si cela arrive.

Quand ce n’est pas un concours de qui utilisera l’investissement de l’autre, c’est pire : un concours de qui bloquera l’autre le mieux, et tant pis si les clients sont ennuyés.

De nombreuses normes, dans des domaines industrielles ou informatiques, peinent à s’installer justement parce que les acteurs essaient d’enfermer leurs clients via des incompatibilités avec les concurrents.

Cela n’est jamais à l’avantage du client.



D’un point de vue plus technique/qualité, on peut citer le réseau commercial télécom aux USA, ou le réseau ferroviaire britannique rendu dangereusement maladroit par son ouverture mal-gérée.





Je me permets de rajouter qu’un service public n’a pas pour objectif systémique de faire du bénéfice pour agir.

Cela change beaucoup les motivations.


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OB a écrit :



Je m’interroge quand même sur cette situation:




 La réponse de Free semble indiquer qu'ils n'ont pas reçu les informations technique sur le logement, après plusieurs demandes à Orange (raison pour laquelle ils "refusent" de faire l'installation - en réalité c'est pas eux c'est un sous-traitant, et ces commandes sont automatisées).&nbsp;       

Quel qu'en soit la raison : Que orange refuse de fournir ces données (curieux - normalement c'est automatisé) , que ces données soient incomplètes / incohérente (possible - la saisie initiale reste manuelle...) &nbsp; , ou , plus vicieux, que Free ne soit eux-même pas prêt (ex : le NRO n'est pas équipé Free. Est-ce qu'il y a d'autres abonnés à Free en FTTH dans l'immeuble ou le quartier ? ).






 Dans tous les cas , les offres orangehttps://boutique.orange.fr/internet/offres-fibre semblent sans engagement, sur la fiche d'information standardisée. Du coup je comprends pas cette exigence d'un an , qui me parait être du bluff : Est-ce que vous ne pouvez pas prendre Orange, attendre qu'ils aient posé la prise puis tout ramener à la boutique en prétextant que ça marche pas - au pire vous ne payerez qu'un mois.       

Ensuite avec votre prise toute neuve, vous pouvez migrer l'abo Free.






 Dans tous les cas la pose de la fibre n'impacte pas l'ADSL, l'abonnement Free peux donc rester en place.       






 Je me trompe ?        






 &nbsp;







La pose de la fibre permet de garder le raccordement cuivre ADSL, cependant il est à noter que, selon mon expérience personnelle, ni Orange ni SFR ne commercialise d’offre ADSL lorsque leur réseau Très Haut Débit est présent dans l’immeuble.

&nbsp;



D'autre part, Je confirme que les offres d'Orange sont sans engagement (ne pas confondre la promotion sur les 12 premiers mois avec un supposé engagement). De plus, Orange prend à sa charge les frais d'affranchissement du retour de la livebox au moment de la résiliation (étiquette à imprimer, à la manière de l'affranchissement des colis de Price Minister).     





Concernant l’abonnement à la fibre de Free dans ce cas particulier :





  • soit Free n’a pas déployé la fibre de rue (fibre horizontale),

  • soit Free ne connait véritablement pas les coordonnées de cet immeuble fibré par Orange ou de cet appartement en particulier (erreur d’adressage volontaire ou non de la part d’Orange),

  • soit Free connait trop bien cet immeuble en ayant connu des déconvenues de raccordement de plusieurs appartements de cet immeuble (contraintes techniques) et se refuse à accepter de nouveaux clients fibre.



    (je ne vois pas d’autre explication)


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Je prend note des remarques.



&nbsp;Je vais contacter Free et Orange et voir ce qu’ils me disent. Mes dernières démarches était fin 2016 (moins de 3 mois après la pause de la fibre).



Affaire à suivre…

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Il est déjà bien assez compliqué au sein d’une seule entreprise d’avoir un plan d’action cohérent avec lui-même. &nbsp;On est d’accord, surtout avec plus de 130 ans d’existence… :-) &nbsp;&nbsp;

De nombreuses normes, dans des domaines industrielles ou informatiques, peinent à s’installer justement parce que les acteurs essaient d’enfermer leurs clients via des incompatibilités avec les concurrents.



D’où l’importance de normes réglementaires extrêmement précises à ce sujet, et de sanctions très importantes en cas de non-respect. C’est déjà arrivé, d’ailleurs dans les télécom.

&nbsp;

D’un point de vue plus technique/qualité, on peut citer le réseau commercial télécom aux USA, ou le réseau ferroviaire britannique rendu dangereusement maladroit par son ouverture mal-gérée.



&nbsp;On est d’accord. Encore que dans les télécom USA, le problème vient essentiellement d’une fracture territoriale très importante et assumée - quand les opérateurs ( privés ou public) ont commencé à tirer de la fibre , bizarrement les cox & autres comcast ont upgradés dare-dare leurs réseaux.. tout en laissant à l’abandon ceux où ils étaient en monopole. Pas de miracles…



&nbsp; Je me permets de rajouter qu’un service public n’a pas pour objectif systémique de faire du bénéfice pour agir.



&nbsp;Non mais il faut un minimum , ne serait-ce que pour assurer la maintenance & l’extension.





Je réagissait plus sur la territorialité que sur l’aspect commercial / public des réseau.



Pour ma part je pense que l’une des solutions qui auraient permis un meilleur déploiement sur tout le territoire aurait été de confier ces réseaux aux collectivités territoriales, notamment via un système de péréquation et avec plusieurs éléments inexistants aujourd’hui :





  • Des normes de pose / déploiement / maintenance extrêmement strictes et guidée, avec une neutralité technologique imposée,



    &nbsp;- Un système d’information prévu _dès le départ_ pour donner accès à ces lignes FTTH , avec un reporting en open-data de l’éligibilité et des statistiques vs prévisionnel,



    &nbsp;- Obligation stricte de complétude géographique (pas de “Oh tiens c’est une ZAC, on va pas la fibrer comme ça ils seront obligé de prendre de la fibre pro à 3000 euros les 100Mbps)

    &nbsp;

  • L’obligation stricte des opérateurs commerciaux destinés au public de venir sur ces réseaux (plutôt que d’en construire en parallèle - ce qui reste possible si ils veulent mais alors 0 subventions)



    … il y a sans doute autres choses.

    &nbsp;

    Les collectivités territoriales sont déjà habituées à gérer des projets d’infrastructure : Mise aux normes élec, réseaux d’eau, … . C’était certes un nouveau métier pour elles , donc de nouveaux postes à créer. Et dans les entreprises de TP, là aussi de nouvelles opportunités.

    Mais rapprocher ces décisions locales des citoyens, c’est aussi donner à ces derniers une meilleure vision et un meilleur impact sur ces déploiement. Aujourd’hui, quel est l’impact d’une mairie ou d’une communauté de commune sur Orange… ?



    Avoir voulu centraliser ça à Paris, et pire encore dans une (seule) boite privée c’est à mon sens un manque de confiance et de responsabilisation de la part des décideurs de la capitale envers les territoires. Bon, le lobby d’orange n’y est pas pour rien j’en conviens.

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Pazns a écrit :



La pleureuse ???



L’ARCEP est le régulateur public des télécoms !

Encore heureux qu’elle fasse son travail ! <img data-src=" />





reguler orange qui va trop vite dan la fibre par rapport aux autres fai ??


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… il y a sans doute autres choses. Tiens par exemple la rétrocession immédiate & sans conditions de la gestion de tout le génie civil de Orange (et des autres opérateurs) dans le giron des collectivités territoriales, y compris les plans (En 1996 Orange s’était engagé à les vectoriser, on attends toujours).

Dit autrement les clés des NRA, Orange les demanderaient à la mairie, comme tous les autres. En contrepartie les opérateurs paieraient la RODP (ni plus, ni moins) et l’usage des NRA . Les collectivités territoriales auraient l’obligation de faire droit à tout opérateur à poser leurs équipements aux NRA/NRO, sans droit de regard sur l’usage ou la destination (ex: plus de “hébergement au NRA pour du DSL uniquement, comme c’est encore le cas chez Orange pour des NRA de campagne) - uniquement des paramètres techniques , genre la chaleur ou la conso en énergie. Les collectivités devraient aussi faire droit à toute demande de pénétration de câbles dans ces NRA/NRO, de la part d’Orange ou d’autres, et pour le même tarif.



Orange pourrait garder ces installations dans leurs comptes en tant que proprio si ils veulent, histoire de pas déstabiliser le volet financier de la boite. Mais ça permettrait de dynamiser des zones où Orange trouve plus rentable de faire marcher le cuivre et bloquer les évolutions plutôt que d’avancer partout.&nbsp;



Reste le GROS problème aujourd’hui de la formation professionnelle - très insuffisante dans le domaine de la fibre - qui explique en bonne partie la vitesse d’escargot des plans THD en dehors des villes.

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Je lis “ Ce qui existe et qui est obligatoire en revanche , c’est un “gel” de

commercialisation de 3 mois, le temps que l’opérateur qui pose la fibre

informe les autres opérateurs de ces nouvelles prises (cette

information étant automatique, informatisée, et c’est ce qui permet

ensuite ton éligibilité sur le site des autres opérateurs). “



Les nouveaux arrivants dans un immeuble neuf 100% fibre peuvent remercier les idiots qui ont pondu cette obligation stupide car confortablement installés dans leur belle appartement tout neuf, ces résidents fraichement installés doivent donc attendre pour avoir Internet par la Fibre, alors que tout est prêt! GAG.&nbsp;



&nbsp; Bravo l’ARCEP…

&nbsp;

&nbsp;

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fabulous_35 a écrit :



Je lis “ Ce qui existe et qui est obligatoire en revanche , c’est un “gel” de

commercialisation de 3 mois, le temps que l’opérateur qui pose la fibre

informe les autres opérateurs de ces nouvelles prises (cette

information étant automatique, informatisée, et c’est ce qui permet

ensuite ton éligibilité sur le site des autres opérateurs). “



Les nouveaux arrivants dans un immeuble neuf 100% fibre peuvent remercier les idiots qui ont pondu cette obligation stupide car confortablement installés dans leur belle appartement tout neuf, ces résidents fraichement installés doivent donc attendre pour avoir Internet par la Fibre, alors que tout est prêt! GAG.&nbsp;



&nbsp; Bravo l’ARCEP…

&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;





Étonnant… Les 3 mois démarrent à la fin des travaux d’installation de la fibre dans les parties communes et la connexion aux fibres dans la rue.

&nbsp;

Donc ça impliquerais que L’opérateur d’infrastructure (Orange dans 99% des cas) viendrait équiper l’immeuble après l’installation des premiers occupants, et non durant les travaux…? Sachant qu’en immeuble neuf, les prises optiques sont installée à coté du tableau électrique en même temps que ce dernier…



Ceci dit ça m’étonne pas.

J’ai vu des immeubles où Orange a mis 1 an 12 à installer les fils téléphones .&nbsp; Donc 3 mois…



&nbsp;


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carbier a écrit :



Dans un monde de bisounours peut-être mais dans la réalité scinder Orange en 2 avec gestion de l’infra par une entreprise nationalisée me semble plus judicieux.

Parceque parler de compétences et de QoS avec les collectivités territoriales relève du gag. Il n’y a qu’à voir la gestion des trains au niveau régional ou la gestion des routes au niveau départemental…





J’avoue que je suis un peu bisounours :-) Et surtout, bien bien trop tard, maintenant…



Après, pour le fait d’opposer entreprise & public… je suis plus partagé : Ya des bon élèves dans les 2 types de structures, et des boulets aussi.



Bien souvent les dysfonctionnement proviennent non pas de l’un ou de l’autre mais de la relation entre les 2: Les trains que tu cites en sont un exemple flagrant (surtout les régionaux, où le public finance mais le privé opère…)



Au niveau des routes je trouve que bon gré mal gré c’est pas si mal !



Dans une entreprise privée de grande taille le risque est toujours de faire face 1) à des pratiques monopolistiques, et 2) au fait que les “clients” de la boite c’est pas les usagers , ce sont les actionnaires .Du coup, quand les intérêts convergent tout va bien, mais quand ça diverge…


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ArchangeBlandin a écrit :



Alors on devrait changer ce qu’on a mis en place et faire d’orange le seul opérateur de réseau, officiellement.

Dans la même optique, on peut faire pareil pour la téléphonie mobile, aucun intérêt à déployer 3 réseaux distincts, on fait un réseau français et tout le monde tape dedans, mais on l’annonce à l’avance…







Précisément. Pas nécessairement Orange, d’ailleurs, mais rien qu’un GIE coordonné par les pouvoirs publics serait déjà une belle évolution.

Mais j’ai l’impression que trop de politicards sont frileux à l’idée de se mettre à dos les mastodontes télécoms qui sont bien contents du manque de l’état actuel…


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Sur le partage de réseau fibre en tant que tel, je suis d’accord. Après oublie pas que les autres opérateurs ne viennent pas gratuitement : ils co-investissent et/ou louent les lignes à l’unité, et dans ce cas 2x plus cher que le cuivre.

Or faut pas oublier que&nbsp; Orange a ses détracteurs (ici même sur ce forum bien des gens préfèrent rester chez Free à 2Mbps que passer chez orange en FTTH). Donc louer ces fibre c’est toujours mieux que de les laisser inutilisées. C’est la même chose dans le mobile , Free a payé des milliards à Orange pour l’accord d’itinérance, ce que Orange a perdu en cash-flow d’un coté ils l’ont regagné, largement , de l’autre (c’est même S.Richard qui l’avait dit, que cet accord avait été une excellente chose pour Orange) , avec ce cash ils ont en profité pour aller casser les prix dans d’autres pays, en se positionnant comme challengers des telco historique … (jouer leur Free, quoi)



&nbsp;

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OB a écrit :



Avoir voulu centraliser ça à Paris, et pire encore dans une (seule) boite privée c’est à mon sens un manque de confiance et de responsabilisation de la part des décideurs de la capitale envers les territoires.







Je suis parfaitement d’accord avec cela, je pense même que la privatisation d’Orange a été un un vol pur et simple <img data-src=" />


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Gats a écrit :



J’ai jamais compris comment on a pu en arriver là aujourd’hui, sans qu’il y ait eu une réelle volonté de nuire de la part d’Orange et consorts.





Oh c’est pas vraiment de la volonté de nuire , plutôt celle de garder sa position de monopole historique…

Oublie pas que TOUTES les structures de l’état on intérêt à un monopole:





  • Bercy , un monopole ça gagne plus de blé, donc tu peux demander plus de taxes & de dividendes

  • ARCEP / Telco : Moins d’acteurs c’est moins de boulot

  • Police / Renseignement : Une seule strcuture, c’est plus facile pour aller espionner / surveiller / identifier des individus

  • Politique : Imposer des changements législatifs (surtout polémiques)) c’est plus simple quand t’a déjà des potes dans les hautes fonctions de ce monopole - en plus ca permet de recycler les vieux politiciens usagés après trop de pare-feu OpenOffice,

  • Culture : Pour bloquer les sites “vilains” là encore c’est plus simple

  • Travail / Emploi : Plus facile pour l’URSSAF et les autres pour aller taper du pognon à une grosse boite plutôt qu’a 5000 , en plus t’a des syndicats pour faire passer tes pilules amères,

  • La taille de la société fait que c’est plus facile pour négocier les prix sur le matériel, la sous-traitance, …



    Bref il n’y a que le public qui se trouve lésé par l’immobilisme que provoque ce genre de monopole…


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..et pourtant, je pense qu’il faut CONTINUER à décentraliser un max.

après SI c’est mal manager (ça c’est un autre débat), mais il faut ça !

&nbsp;c’est pas normal&nbsp; “qu’on décide à Paris” COMMENT cela doit fait à :

“Lille; Brest, Bordeaux, etc …”(on l’a vu avec l’Ecotaxe*)

l’Etat fixe Les-Grandes-Lignes, et laisse faire les Régions “du comment…” !



* ici, les portiques pour Poids-lourds n’ont pas été brûlés

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Je suis plutôt d’accord avec ça, d’autant lorsqu’il s’agit de réseaux de distribution (les terminaisons multiples et diverses les plus fines du réseau)&nbsp; sur lesquels les enjeux sont mieux connus et mieux appréhendés sur place localement que dans les grands centres de stratégie qui servent surtout à uniformiser.



les solutions globales de l’État sont plus efficaces sur les réseaux de transport (transit national et international des flux) où les enjeux sont plutôt de coordonner les flux vers les territoires et de lancer des stratégies.



&nbsp;

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Franchement quelle connerie l’ouverture à la concurrence du marché des télécoms…



On payait sans doute cher à l’époque mais le prix de l’adduction était réduite à peau de chagrin et les abonnements s’ils étaient cher offraientt une qualité de service de premier ordre.



Surtout que la baisse d’il y a quelques années est complètement absorbée par les augmentations de ces dernières années et cela s’est fait sur le budget d’investissement des opérateurs de fait on a un des réseaux fixes maintenant les plus pouraves d’Europe.



Les mêmes causes produisant souvent les mêmes effets le haut débit mobile est complètement à la traîne en France également.

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Il faut porter sa&nbsp; croix.

Il ne fallait pas accepter le fibrage de l’ immeuble par Orange.

Je ne vois pas pourquoi Orange fibrerait un immeuble gratuitement sans pouvoir avoir un retour sur investissement c’ est à dire faire payer son travail par l’ acquisition de nouveaux clients.

Sinon, il suffisait juste de payer vous même le fibrage de l’ immeuble par une entreprise indépendante pour pouvoir conserver le droit de choisir l’ opérateur que vous souhaitez.

Tout autour de nous,&nbsp; tous les immeubles ont accepté de se faire fibrer Orange sachant qu’ ils seraient prisonniers de leur offre.

Nous, non.

On a prévu de déployer nous même des gaines d’ accès afin que plusieurs opérateurs puissent indépendamment l’ un de l’ autre déployer leurs technologies fibre.

Free pense déployer une techno fibre particulière qui serait incompatible avec le fibrage de l’ immeuble s’ il était réalisé par Orange.

Donc, non.

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Sauf que c’est le syndic qui à décidé et avec un banque au pied de l’immeuble qui représente plus de la moité du syndic, va faire bouger les choses.

Je veux bien payer le raccordement mais je refuse le FAI, c’est comme pour un PC, j’achète un PC pas un OS, idem pour la fibre, je veux bien payer la fibre (réseau) mais il faut laisser le choix.



Bon aussi il est vrai que les autres opérateurs ne font pas grand chose mais doit-on payer x installations de fibre par opérateurs ou mutualiser la fibre ?

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Ca peut être un modèle économique qu’orange fasse le réseau et les autres le louent, le problème c’est qu’une fois qu’orange aura un presque monopole sur le réseau fibre, on ira lui reprocher alors que l’arcep aura incité les autres opérateurs à ne pas investir dans un réseau propre et à louer de l’infrastructure orange.

Je n’ai aucun doute que ça marchera bien, le problème c’est qu’on met en place un opérateur de réseau sans le dire, et c’est moche de faire ça pour que plus tard les autres opérateurs pleurent (en justice) ou l’arcep lui tombent dessus.

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van25fr a écrit :



Sauf que c’est le syndic qui à décidé et avec un banque au pied de l’immeuble qui représente plus de la moité du syndic, va faire bouger les choses.

Je veux bien payer le raccordement mais je refuse le FAI, c’est comme pour un PC, j’achète un PC pas un OS, idem pour la fibre, je veux bien payer la fibre (réseau) mais il faut laisser le choix.



Bon aussi il est vrai que les autres opérateurs ne font pas grand chose mais doit-on payer x installations de fibre par opérateurs ou mutualiser la fibre ?





Saut que ton PC tu l’as acheté tout seul. Si tu l’avais acheté en lot de 20 avec d’autres personnes, tu n’aurais pas eu tellement le choix, tu aurais voté pour un OS, sans savoir si c’est celui qui allait être retenu…

&nbsp;

Ton PC, tu peux changer l’OS toi même peut être. Ton immeuble, je doute que tu puisse prendre une pioche et commencer à raccorder&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;



&nbsp;


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Je ne comprends pas ta situation.

Si ton immeuble est “fibré”, c’est à dire ouvert à la commercialisation d’offre FTTH. Bien qu’Orange soit l’opérateur ça ne change rien.



Si sur le site de Free, ton immeuble est “commercialisable” à la fibre. Il n’y a aucun point de blocage pour moi.



Tu souscris ton offre fibre chez Free ; Free va contacter Orange pour avoir un point de connexion optique (le boitier généralement posé dans les partis commune ; .Le BP) ; Ca prends environ une quarantaine de jour (délais de comm. entre les services Free et Orange) puis Free (leur prestataire), soude la fibre du PB jusqu’à ton appartement.&nbsp;



Après je sais qu’il y a un délais d’exclusivité quand un immeuble vient juste d’être fibré mais je ne me souviens plus de ce délais.

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Je suis d’accord avec ce commentaire,&nbsp; sauf la phrase de conclusion : qu’est-ce que c’est que cette fameuse “exclusivité” dont tout le monde parle, mais que personne ne définit réellement ?



Sauf erreur de ma part, ça n’existe pas. Il y a un délai de commercialisation à respecter après l’installation de la fibre d’immeuble (fibre verticale), mais AUCUN FAI n’a le droit de commercialiser ses offres avant les autres (ou il faut m’expliquer le pourquoi du comment).



(arrêtez de croire bêtement ce qui se dit sur les forums, sur les résosocio ou ce que disent les télévendeurs ou les vendeurs en boutique/center)

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Si aucun opérateur n’est au PM en bas de l’immeuble à part Orange, tu ne peux pas pas souscrire autre qu’Orange (En Zone très Dense), et le raccordement entre le palier et ton appartement est à la charge de l’opérateur commercial (celui que tu souscris) qui effectue ce raccordement.

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ArchangeBlandin a écrit :



Ca peut être un modèle économique qu’orange fasse le réseau et les autres le louent, le problème c’est qu’une fois qu’orange aura un presque monopole sur le réseau fibre, on ira lui reprocher alors que l’arcep aura incité les autres opérateurs à ne pas investir dans un réseau propre et à louer de l’infrastructure orange.

Je n’ai aucun doute que ça marchera bien, le problème c’est qu’on met en place un opérateur de réseau sans le dire, et c’est moche de faire ça pour que plus tard les autres opérateurs pleurent (en justice) ou l’arcep lui tombent dessus.





La dessus on est d’accord. Ca aurait été largement mieux que les choses soient claire dès le début avec une séparation fonctionnelle, à minima lors du début du FTTH à defaut d’avoir fait ça en 1996.&nbsp;

&nbsp;



En pratique c’est ce qui se passe, réellement : Tous les acteurs veulent que la situation perdure - les autres opérateurs sont en réalité bien content de louer à Orange, ce dernier étant bien content de construire ce réseau, &nbsp;de valoriser ces fibres (et s’en servir de “monnaie d’échange” pour emprunter à coût plus bas que ses concurrents…)



&nbsp;Le seul truc anormal pour moi c’est effectivement le flou entre “Orange - pose de fibre / opérateur d’immeuble &nbsp;/ opérateur d’infra” , et Orange - FAI”, et le fait de ne pas le dire dès le départ .&nbsp;

Mais bon c’est eux qui cherchent aussi le bâton - ils ont _TOUJOURS refusé cette séparation fonctionnelle , sachant très bien qu’ils se servent du levier généré par l’infra (et surtout l’infra historique) comme garantie sur la partie &nbsp;FAI / TV / Contenu , et accessoirement aller tailler des croupières à prix cassés dans les autres pays.&nbsp;



Et je reste sur ma position : C’est plus facile pour eux de poser des fibres que pour les autres, quand on possède les infra, les plans, et la légitimité historique auprès des pouvoirs publics et d’autres institutions:



Je l’ai encore vu chez moi cette semaine, le syndicat d’électrification attends les plans PIT de FT pour enterrer leurs lignes élec (ils attendent depuis 5 mois…) , et veux “respecter les normes FT” pour la partie télécom… alors qu’une telle chose existe pas , les normes sont bien évidemment réglementaires .&nbsp;

Au final , Orange / Resoligne (filiale indépendante de Orange…) vend une prestation 25K€ au syndicat d’élec (juste pour l’étude &nbsp;hein, pas les travaux…) pour tracer 2 traits sur un plan, pour enfouir des lignes télécom qu’ils se sont pourtant engagé à effacé en travaux concertés en 1996… &nbsp;Orange pourrait le faire en direct, mais comme ils répondent pas aux demandes ….&nbsp;



&nbsp;Au final, ce sont des délais & des impôts locaux en plus. Et après on accuse les &nbsp;collectivités locales de gabegie…



&nbsp;

&nbsp;Les plans & l’infra auraient été transférée aux mairie comme les routes & autres réseaux on aurait pas ce problème, et n’importe quel opérateur pourrait utiliser ces fourreaux. Je dit pas qu’a la campagne ce serait mieux, mais au moins ce serait possible. ..


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Le cours d’aveuglement néolibéral a été bien appris on dirait :-)

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