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Par prudence, un sénateur veut rendre temporaire la loi sur l’état d’urgence permanent

Le droit commun d'urgence

Par prudence, un sénateur veut rendre temporaire la loi sur l'état d'urgence permanent

Le 12 juillet 2017 à 09h30

Le Sénat va-t-il reléguer des pans de la loi sur la sécurité contre le terrorisme à une simple expérience temporaire jusqu’au 31 décembre 2021 ? C’est en tout cas le vœu du rapporteur Michel Mercier.

À l’approche des débats en séance les 18 et 19 juillet, la Commission des lois du Sénat va examiner le projet destiné à transférer plusieurs dispositions de la loi sur l’état d’urgence dans le droit commun. On retrouvera notamment les perquisitions administratives, rebaptisées « visites et saisies », qui permettront aux autorités d’alpaguer l’ensemble des appareils trouvés sur un lieu fréquenté par une personne présentant un risque.

Cette contamination, destinée à assurer un relais entre cette situation exceptionnelle et le droit commun, ne satisfait pas l’ensemble des parlementaires. Au Sénat, le rapporteur UDI Michel Mercier a déposé un amendement pour rendre temporaires ces nouveaux outils. 

Légiférer avec prudence

 

Il souhaite que les futurs chapitres VIII et IX (du titre II du livre II du code de la sécurité intérieure) ne soient applicables que jusqu'au 31 décembre 2021. Cette mention juridique vise précisément les assignations dans un périmètre géographique, les mesures individuelles de surveillance dont la remise des identifiants et la surveillance par bracelet électronique et enfin les visites et saisies domiciliaires. 

À la lecture de ces mesures, considérées comme « particulièrement dérogatoires au droit commun », Michel Mercier juge « souhaitable de légiférer en la matière avec prudence afin d'éviter la pérennisation de dispositifs attentatoires aux libertés individuelles ». Et plutôt qu’un saut dans l’inconnu, il propose en complément que chaque année, le Gouvernement adresse au Parlement un rapport détaillant l'application de sa loi sécuritaire.

Démontrer l'intérêt avant de renouveler

Un tel calendrier, rythmé par ces explications détaillées, est, selon ce sénateur, une bonne solution pour « mesurer les effets d'un mécanisme novateur en imposant que le Gouvernement démontre l'intérêt qu'il présente, avant de le renouveler. Il permet également de s'assurer de l'information régulière du Parlement sur sa mise en œuvre ».

Dans son amendement, Michel Mercier rappelle d’ailleurs que cette technique est fréquemment utilisée par le législateur pour avancer avec une certaine retenue. Le fichier PNR, le régime de réquisition administrative des données de connexion, les caméras mobiles des agents de sécurité privée de la SNCF et de la RATP, tous ces chapitres ont d’abord fait l’objet d’une expérimentation.

Dans la loi sur le renseignement elle-même, la détection des possibles menaces terroristes par traitement algorithmique a tout autant été lestée d’un verrou calendaire. En l’état, les fameuses boites noires ne sont applicables sur les réseaux que jusqu’au 31 décembre 2018. D’ici là, le gouvernement devra remettre un rapport d’application au Parlement au plus le tard le 30 juin 2018. Autant dire que si leur efficacité n’est pas démontrée, l’exécutif, qui est maître cependant des informations classées, n’aura aucune bille pour justifier leur pérennisation.

Commentaires (47)

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odoc a écrit :



Incroyable que ça ne choque absolument plus personne ….





C’est pas parce qu’il existe une poignée d’intégristes barbus au fond d’un garage qui ne pensent qu’à leurs libertés, qu’il faut sacrifier MA sécurité !!


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Intégrons tout ça dans la constitution et n’en parlons plus.



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Par prudence, on pourrait faire le bilan de ce qui a été fait actuellement. Au lieu de demander le bilan du futur.



Ils sont au courant les sénateurs qu’ils doivent contrôler le gouvernement?



La loi passe quand devant les députés? Je dois contacter le mien.

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Les députés représentant toute la nation et pas uniquement la circonscription dans laquelle ils ont été élus, tu peux même tous les appeler !

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des incultes n’ayant jamais lu Montesquieu?

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Oui alors pas tout à fait : les mesures prises pendant l’état d’urgence sont attaquables devant le tribunal administratif, et plusieurs ont été annulées déjà.



L’exécutif n’a pas encore la main sur le judiciaire.

Et&nbsp;éviter la pérennisation de dispositifs attentatoires aux libertés individuelles&nbsp; … ça passera pas le CC de toute façon. Ou au pire la CEDH.

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Laisse, il faut pas arrêter les réflexions qui amènent à croire que la France se situe au niveau de la Corée du Nord, de la Chine ou du Venezuela niveau dictature.

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On avait l’illimité limité maintenant on vise le permanent temporaire



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Natsume a écrit :



Oui alors pas tout à fait : les mesures prises pendant l’état d’urgence sont attaquables devant le tribunal administratif, et plusieurs ont été annulées déjà.



L’exécutif n’a pas encore la main sur le judiciaire.

Et&nbsp;éviter la pérennisation de dispositifs attentatoires aux libertés individuelles&nbsp; … ça passera pas le CC de toute façon. Ou au pire la CEDH.





tu veux dire qu’il est normal d’enlever les libertés ou causer des dommages (pour certains irrémédiables), et après seulement si les gens gueulent et son capable d’ester en justice, regarder si ça correspond bien à la procédure ?&nbsp;



Ah ben je suis rassuré d’un coup.



Le concept juridique d’égalité des armes ça cause à quelqu’un ou à personne ?


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Ayak973 a écrit :



C’est pas parce qu’il existe une poignée d’intégristes barbus au fond d’un garage qui ne pensent qu’à leurs libertés, qu’il faut sacrifier MA sécurité !!









Tout à fait d’accord ils se prennent pour qui pour vouloir nous enlever le peu de sécurité que nous avons dans notre beau pays qu’est la France.

En plus, je m’en fiche d’être surveillé j’ai rien à caché !


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wpayen a écrit :



Laisse, il faut pas arrêter les réflexions qui amènent à croire que la France se situe au niveau de la Corée du Nord, de la Chine ou du Venezuela niveau dictature.







Tu peux lancer un petit coup d’oeil sur la position de la france dans les différents rapports d’amnesty ou de rsf stp ?&nbsp;



C’est clair qu’on est tellement bien placé…



Enfin reste bien fier d’être une si belle démocratie qui respecte si bien les “droits de l’homme”*.



&nbsp;* : ah dans mon oreillettes, on me dit que la france depuis quelques années dit qu’elle n’a pas besoin de les respecter. Mais c’est qu’on est tellement supérieur aux autres. La fameuse ‘exception française’


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+1.

principe de précaution oblige. ^^

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J’ai pas le temps de passer + 300 coups de fils.

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wpayen a écrit :



Laisse, il faut pas arrêter les réflexions qui amènent à croire que la France se situe au niveau de la Corée du Nord, de la Chine ou du Venezuela niveau dictature maturité démocratique.







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Tu sous-traite à une société de spam.😈

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Ai-je dit que la situation était parfaite ?

Non, mais la France n’est clairement pas une dictature.



Quant aux différents classement que tu cites :




  • Pour RSF, la chute est due à la grande concentration des médias en France. Je ne vois pas ce que l’état a à faire là-dedans.

  • Pour Amnesty, ils dénoncent : Les mesures de privation de liberté issue de l’état d’urgence ? ça tombe bien, la justice est revenu sur la plupart, montrant une séparation des pouvoirs et une autonomie. Les expulsions de migrants ? Pareil, les arrêtés contestés ont été supprimés.



    La situation n’est pas rose, la France a un exécutif qui est en mode réponse non-contrôlée (dans le domaine sécuritaire, mais pas que) mais la Justice a systématiquement assumé son rôle de contre pouvoir chaque fois que cela a été nécessaire. La France n’est pas une dictature, c’est par contre un pays dans lequel plusieurs camps se déchirent de plus en plus violemment.&nbsp;

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Jarodd a écrit :



Ca ressemble à ce qu’avaient demandé les députés FI





De rien <img data-src=" />


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wpayen a écrit :



Ai-je dit que la situation était parfaite ?

Non, mais la France n’est clairement pas une dictature.



Quant aux différents classement que tu cites :




  • Pour RSF, la chute est due à la grande concentration des médias en France. Je ne vois pas ce que l’état a à faire là-dedans.

  • Pour Amnesty, ils dénoncent : Les mesures de privation de liberté issue de l’état d’urgence ? ça tombe bien, la justice est revenu sur la plupart, montrant une séparation des pouvoirs et une autonomie. Les expulsions de migrants ? Pareil, les arrêtés contestés ont été supprimés.



    La situation n’est pas rose, la France a un exécutif qui est en mode réponse non-contrôlée (dans le domaine sécuritaire, mais pas que) mais la Justice a systématiquement assumé son rôle de contre pouvoir chaque fois que cela a été nécessaire. La France n’est pas une dictature, c’est par contre un pays dans lequel plusieurs camps se déchirent de plus en plus violemment.







    Mouais, pour que la justice fasse son boulot de contre pouvoir faut quand même que les journaux s’en emparent et que sa gueule.

    Un exemple au hasard? Ferrand, un juge mate le dossier (de mémoire ça devait etre un pavé de 170pages) et en 34 d’heure déclare qu’il n’y a pas d’affaire et qu’il ne donnera pas suite……bun c’est balot, les journaux ont continué a déballer et maintenant ils s’y intéressent. Marrant nan cette manière de fonctionner et d’enquêter.


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Il souhaite que les futurs chapitres VIII et IX (du titre II du livre II du code de la sécurité intérieure) ne soient applicables que jusqu’au 31 décembre 2021





Autant voter une prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 31 décembre 2021…



Ca fera moins de boulot.

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Natsume a écrit :



Oui alors pas tout à fait : les mesures prises pendant l’état d’urgence sont attaquables devant le tribunal administratif, et plusieurs ont été annulées déjà.





Si ça rentre dans la loi, ça ne sera plus possible



L’exécutif n’a pas encore la main sur le judiciaire.

Et éviter la pérennisation de dispositifs attentatoires aux libertés individuelles  … ça passera pas le CC de toute façon. Ou au pire la CEDH.





encore faut-il que le CC soit saisi (et pas sur qu’il s’auto-saisisse …), et pour la CEDH, il faut un procès en france avant.



Effectivement nous ne sommes pas en Chine ou en Corée du Nord, mais on met en place les outils pour y aller. si on regarde l’histoire, on ne tombe jamais du jour au lendemain dans une dictature, c’est bien souvent un glissement petit à petit et là on est sur la pente descendante : suffit de voir comment l’état d’urgence a été utilisé pour assigner à résidence des contestataires lors de la COP21.



Où avez vous vu qu’en démocratie on peut utiliser l’argument de la lutte contre le terrorisme pour empêcher des personnes qui n’ont rien à voir avec ça de manifester ?



Nous ne sommes pas en dictature mais on est en train de faire sauter les plus petits garde-fous qu’y restaient, et ça c’est inquiétant.


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l’enquête préliminaire a été ouverte après dépôt de plainte d’Anticor.

Sans plainte, pas d’enquête. donc ils s’y intéressent pas tout à coup parce que les journaux en parlent, enfin pas directement.

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Pour que la justice fasse son boulot de contre-pouvoir, il faudrait qu’elle ait un budget digne de ses missions ce qui est loin d’être le cas&nbsp;&nbsp; …<img data-src=" />

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wpayen a écrit :



Ai-je dit que la situation était parfaite ?

Non, mais la France n’est clairement pas une dictature.



Quant aux différents classement que tu cites :




  • Pour RSF, la chute est due à la grande concentration des médias en France. Je ne vois pas ce que l’état a à faire là-dedans.

  • Pour Amnesty, ils dénoncent : Les mesures de privation de liberté issue de l’état d’urgence ? ça tombe bien, la justice est revenu sur la plupart, montrant une séparation des pouvoirs et une autonomie. Les expulsions de migrants ? Pareil, les arrêtés contestés ont été supprimés.



    La situation n’est pas rose, la France a un exécutif qui est en mode réponse non-contrôlée (dans le domaine sécuritaire, mais pas que) mais la Justice a systématiquement assumé son rôle de contre pouvoir chaque fois que cela a été nécessaire. La France n’est pas une dictature, c’est par contre un pays dans lequel plusieurs camps se déchirent de plus en plus violemment.&nbsp;







    La justice n’est absolument pas revenus sur la plupart des cas , et est intervenu à postériori, c’est à dire _après_ que la mesure ait été prise… Ah et ce n’était pas le JAP ni le pouvoir judiciaire qui l’a fait mais le juge administratif, donc la balle est restée dans le camp de l’executif.

    &nbsp;



    Quant à RSF, il dénonce entre autre les violences policières faites aux journalistes

    https://rsf.org/fr/actualites/france-rsf-denonce-les-violences-policieres-commis… )&nbsp;



    La justice a systématiquement assumé son rôle ? Vraiment ?&nbsp; Tu veux dire que lorsque le CSM dit “c’est franchement n’importe quoi” il est écouté ? Tu veux dire que lorsqu’on assigne à résidence quelqu’un, et que la justice casse cette assignation 3 semaines après, après qu’il ait perdu son taff etc… c’est que la justice a rempli son role de “contre pouvoir de l’executif” ?



    &nbsp;&nbsp;Enfin si ça te fait plaisir de le croire.







    Quant à savoir si la france est une dictature , c’est comme savoir si la france est une démocratie. Non elle n’est pas comme la dictature idéale ou un homme a tous les pouvoir. Mais elle n’est pas comme la démocratie idéale ou le peuple a le pouvoir. Il faudrait définir ce qu’est une démocratie ou une dictature…



    Mais , dans ma définition, à partir du moment où on a dit “fuck” à la DUDH, on n’est automatiquement plus une démocratie.

    Et quand on concentre des pouvoirs executifs, législatif, et judicaire&nbsp; au sein du même groupe restreint de personne, on est dans une dictature.



    &nbsp;


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C’est sexiste ça monsieur !

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Bien sur que si.



Le fait que cela soit dans l’état d’urgence ou non, une mesure administrative est toujours susceptible de recours devant le tribunal administratif.

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a.besly a écrit :



Bien sur que si.



Le fait que cela soit dans l’état d’urgence ou non, une mesure administrative est toujours susceptible de recours devant le tribunal administratif.





Oui, c’est exact mais c’est à posteriori et donc on applique la peine avant d’appliquer le jugement judiciaire…



Et c’est parfaitement anormal de procéder dans cet ordre.&nbsp; <img data-src=" />

&nbsp;

Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu’au temps de la peine de mort, il n’y a pas si longtemps en fait, cela aurait posé quelques soucis majeurs.

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Non, c’est français, mécréant <img data-src=" />

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parce qu’une à une toutes les autorités administratives et judiciaires refusaient le dossier et c’est quoi se délire de sans plainte pas d’enquête, personne n’avait porté plainte contre fillon quand la justice a commencé à chercher des poux dans sa tete, c’est leur boulot.

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Ce n’est pas une peine, mais une décision administrative qui est appliquée. Et je ne crois pas que l’on aurait pu décider la mort de façon administrative, quoi que, l’élimination de terroristes à l’étranger, c’est un peu ça.

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on n’est pas dans le même cadre.

l’affaire fillon est traitée par le parquet financier qui a possibilité de s’auto-saisir.

je crois que ce n’est pas le cas du parquet de Brest…

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L’Etat peut avoir quelque chose à faire dans les groupes de médias en empêchant, comme dans plusieurs secteurs, les gros conglomérats/regroupements/groupes avec peu d’acteurs au final?

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Il n’y a pas de lois anti-trust en France. Uniquement une obligation de concurrence (quand un acteur dépassera 30% du marché).&nbsp;L’état n’a qu’un pouvoir dans les entreprises qu’il contrôle.

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Je sais bien et franchement c’est fort regrettable…

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Il y avait eu dépot d’un dossier de 170pages qui a été repoussé par le juge d’un beau circulez rien à voir, et si le parquet financier s’en ait saisi, c’est de mémoire, sur demande de tout le monde, y compris fillon dans le but d’aller vite, sinon c’était procédure normale.

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j’imagine que le juge en question avait de bonnes raisons de ne pas enquêter… quelles sont les justifications apportées?

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aucune et meme pas 34 d’heures pour mater le dossier, ils en ont même parlé sur RMC, j’étais coincé dans les bouchons quand j’ai entendu parlé de ça

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fred42 a écrit :



Ce n’est pas une peine, mais une décision administrative qui est appliquée. Et je ne crois pas que l’on aurait pu décider la mort de façon administrative, quoi que, l’élimination de terroristes à l’étranger, c’est un peu ça.





Tu veux dire qu’une amende, une coupure d’accès à internet, une interdiction de circuler ne sont pas des “peines”.



Et pour la petite histoire le concept “mort administrative” existe en UE, même si elle représente autre chose (l’incapacité de faire une quelconque démarche, donc pas de passeport, pas la capacité d’avoir un compte en banque, etc…)



&nbsp;


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Ayak973 a écrit :



C’est pas parce qu’il existe une poignée d’intégristes barbus au fond d’un garage qui ne pensent qu’à leurs libertés, qu’il faut sacrifier MA sécurité !!









Tout à fait, d’ailleurs tu t’en fiche d’être surveillé car tu n’a rien à cacher !





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Sans jugement de valeur sur cette loi, en toute objectivité, cette proposition me semble juste justifiée, logique et non rejetable.



… mais bon, elle le sera hélas.

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Mais non, l’état d’urgence, ça sera d’autres lois!

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Ayak973 a écrit :



C’est pas parce qu’il existe une poignée d’intégristes barbus au fond d’un garage qui ne pensent qu’à leurs libertés, qu’il faut sacrifier MA sécurité !!



On est tellement plus en sécurité dans les dictatures… <img data-src=" />


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Par prudence, il serait mieux de prendre le projet de loi et de le mettre à la poubelle (et pendre ses auteurs par les digitaux) :)

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Il veut jouer avec la sécurité des Français?

On ne badine pas avec la première des libertés dans le pays des Lumières!

Au cachot sénateur Mercier!

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Et plutôt qu’un saut dans l’inconnu, il propose en complément que chaque

année, le Gouvernement adresse au Parlement un rapport détaillant

l’application de sa loi sécuritaire.





Ca ressemble à ce qu’avaient demandé les député-e-s FI, mais l’amendement a été rejeté à l’AN. Si la proposition vient de leur rang, elle devient tout-à-coup intéressante ?



De plus, il propose de suspendre les mesures de l’état d’urgence permanent 4 mois avant les prochaines présidentielles, c’est sûrement une coincidence ? Je ne peux pas imaginer que ce soit de la simple tactique, pour arrêter les frais au cas où ces mesures seraient devenues impopulaires, après presque 6 ans d’application… Et c’est indéniable qu’on a sûrement besoin d’autant de temps pour savoir si ces « dispositifs [sont] attentatoires aux libertés individuelles », moins que ça on n’aurait pas assez de recul !

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Est-ce qu’après il y aura une loi pour rendre permanente la loi temporaire sur l’état d’urgence permanent ?

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En gros il veut changer une LDI en LDD renouvelable, l’inspiration du monde du travail.<img data-src=" />

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Le quinquennat et l’inversion des élections présidentielle et législatives ont permis de donner à l’exécutif le pouvoir législatif, l’état d’urgence permet de confisquer à la justice son pouvoir judiciaire qui se retrouve de facto confié à l’exécutif.



Comment on appelle ça déjà ?



Incroyable que ça ne choque absolument plus personne ….

Par prudence, un sénateur veut rendre temporaire la loi sur l’état d’urgence permanent

  • Légiférer avec prudence

  • Démontrer l'intérêt avant de renouveler

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