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Netflix rachète l’éditeur de comics Millarworld

Wanted : la chronologie des médias, morte ou vive

Netflix rachète l'éditeur de comics Millarworld

Le 07 août 2017 à 14h39

Pour la toute première acquisition de son histoire, Netflix a frappé fort. Le groupe américain vient en effet de mettre la main sur Millarworld, l'entreprise créée par Mark Millar pour gérer ses franchises, notamment Kick Ass, Kingsman et Wanted.

Si vous faites partie des amateurs de comics qui se réjouissent dès que l'un de leur héros fait son apparition dans le catalogue de Netflix, la nouvelle qui va suivre devrait vous intéresser. Le géant de la SVOD vient en effet d'annoncer le rachat de Millarworld, pour un montant qui n'a pas été dévoilé.

Kick Ass, Kingsman et les autres... 

Si vous n'êtes pas familier avec le monde des comics, sachez que Millarworld est un éditeur indépendant de comics, fondé il y a quinze ans par Mark Millar, un auteur prolifique dans le domaine. L'homme est notamment à l'origine de quelques « arcs » célèbres chez Marvel, comme Old Man Logan et The Ultimates.

Il est également le créateur de quelques franchises connues comme Kick Ass, Kingsman et Wanted, qui à elles trois ont généré plus d'un milliard de dollars au box office. Des propriétés qui ont certainement attiré l'œil de Netflix, qui se verrait bien les adapter dans des formats adaptés à sa plateforme.

Dans son communiqué d'annonce, Netflix va d'ailleurs un peu plus loin que ça. Si le groupe promet d'amener le portefeuille de films et de séries de Millarworld dans le catalogue de sa plateforme de vidéo, il est également question de laisser l'entreprise travailler sur de nouvelles histoires et de nouvelles franchises. 

Vers un nouveau bras de fer avec le cinéma français ?

Le hasard faisant bien les choses, ce rachat est bouclé avant le démarrage au cinéma de Kingsman : Le Cercle d'or, attendu dans les salles obscures pour le 11 octobre 2017. Or Netflix a assez nettement pris position contre la sacro-sainte chronologie des médias.

En mai dernier, lors du festival de Cannes, le spécialiste de la SVOD a fait grincer quelques dents sur la croisette lors de la présentation de deux films Okja et The Meyerowitz Stories : « Nous voulons offrir à nos abonnés français la possibilité de regarder ces films où et quand ils le souhaitent, comme le reste de nos abonnés à travers le monde ; nous sommes certains que les amateurs français de cinéma ne veulent pas attendre trois ans après le reste du monde ».

Cette déclaration avait provoqué sifflets et critiques le long des marches du palais des festivals. Le CNC déplorait alors « l'intransigeance de Netflix, qui a refusé toute sortie de ces films en salle ». Un choix qui « empêche les spectateurs français de voir librement ces œuvres dans les cinémas, comme c'est la tradition. Netflix limite ainsi la diffusion de ces films à ses seuls abonnés ».

Si Kingsman a bien peu de chance d'entrer en compétition à Cannes, la question a le mérite de se poser. Est-ce que Netflix poursuivra son bras de fer avec le CNC et les distributeurs en annulant le lancement au cinéma de sa dernière acquisition, afin de le présenter le plus vite possible à ses abonnés, ou bien se pliera-t-il à la chronologie ? Réponse dans quelques semaines.

Anime et possible rapprochement avec les FAI américains

L'investissement de Netflix dans les contenus originaux concerne aussi l'animation, notamment japonaise, le service diffusant déjà le fonds de catalogue d'autres éditeurs et produisant ses propres séries, comme Ajin ou Knights of Sidonia. La semaine dernière, l'entreprise a annoncé l'arrivée prochaine d'une brochette de nouvelles productions, dont une nouvelle série Les Chevaliers du Zodiaque, censée ravir les plus nostalgiques.

Comme l'explique Wired, cette stratégie de production originale permet au service de détenir indéfiniment les droits des œuvres en question, face à des ayants droit qui ont tendance à fragmenter les canaux de diffusion. Le magazine souligne aussi l'intérêt de la niche de l'animation japonaise, le leader mondial Crunchyroll comptant un million d'abonnés et Amazon Prime Video s'étant aussi lancé sur ce créneau.

Cette production en propre doit s'accompagner d'une diffusion plus large aux États-Unis, le marché phare de Netflix. Selon Reuters, le troisième fournisseur d'accès du pays, Charter, devrait bientôt annoncer l'intégration du service de vidéo à la demande à ses box TV. L'entreprise verrait un relai de croissance important dans le bundling de ses offres avec d'autres services, selon l'agence de presse.

Commentaires (56)

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Encore des séries pour ados…

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Fyr a écrit :



Encore des séries pour ados…





As-tu seulement vu les films Kick-Ass et Kingsman ? Parceque c’est deux bonnes franchises et qui me semblent un peu “crues” pour des ado jeunes …. Sauf si c’était un troll (mais c’est pas Dredi)


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Vive la France, je finance un film, si je le sors au cinéma, je ne peux pas le diffuser sur mes services avant 3 ans (à moins qu’il n’y ait une ristourne quand on est vod et producteur, mais j’ai l’impression qu’il y avait juste le spécial canal+ pour chaîne spécialisée payante et producteur)…



On peut se connecter avec son compte netflix français à travers un VPN ailleurs pour voir ce qui est sensé être dans netflix sans la chronologie des médias française ? (à de pures fins de recherche scientifique bien évidemment)

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ArchangeBlandin a écrit :



Vive la France, je finance un film, si je le sors au cinéma, je ne peux pas le diffuser sur mes services avant 3 ans (à moins qu’il n’y ait une ristourne quand on est vod et producteur, mais j’ai l’impression qu’il y avait juste le spécial canal+ pour chaîne spécialisée payante et producteur)…



On peut se connecter avec son compte netflix français à travers un VPN ailleurs pour voir ce qui est sensé être dans netflix sans la chronologie des médias française ? (à de pures fins de recherche scientifique bien évidemment)





C’est encore possible je crois mais ça devient de plus en plus dur car Netflix combat fortement la pratique des VPN (pourquoi ? je pense pour pas que les ayants droits lui tombent sur le coin de la gueule mais c’est de la spéculation pure)


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ArchangeBlandin a écrit :



On peut se connecter avec son compte netflix français à travers un VPN ailleurs pour voir ce qui est sensé être dans netflix sans la chronologie des médias française ? (à de pures fins de recherche scientifique bien évidemment)





Alors : 




  • Oui, ton compte fonctionne sur toutes les versions de Netflix

  • Non, l’usage des VPN est interdit par Netflix, et ils ont déjà bloqué une partie des IP “connues” des principaux fournisseurs de VPN.



    Si tu loues un serveur dédié (Kimsufi ?) au canada, ou même aux USA, en revanche, et que tu installe ton propre serveur de VPN dessus, j’imagine que ça peut passer, ça demande confirmation.


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c’est justement pour ca que je parle de série pour ado… Le mec de Kick Ass et sa copine (une actrice de 13 ans lors du tournage) vont encore au lycée… 

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Y’a Reborn de Millar et Capullo qui serait sympa en série justement <img data-src=" />

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Fyr a écrit :



c’est justement pour ca que je parle de série pour ado… Le mec de Kick Ass et sa copine (une actrice de 13 ans lors du tournage) vont encore au lycée…&nbsp;





Et l’age de lecteur fait l’age du public visé ? Donc comme Alex personnage principal D’Orange Mécanique doit avoir genre 16 ans dans le film(dans l’histoire) ==&gt; le film n’est que pour ado pas encore majeur ?



Ça me parait très “limité” comme raisonnement


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Fyr a écrit :



Je dirais plutôt “Jeunes adultes” que “Ados”, c’est un univers de comics, c’est pas American Pie.


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Fyr a écrit :



Encore des séries pour ados…





Si les ados ont la trentaine, OK, sinon, faut revoir le positionnement du commentaire et mettre le petit smiley qui va bien ;)



Sinon, la pompe à fric françaises qui se fait une nouvelle foi rattrapée par la modernité des choses…



C’est vrai que le cinéma ailleurs dans le monde est moribon.. ou pas.

Par contre, les acteurs sont pas payés avec ds deniers public dans ses pays là justement.

Ca me fait penser à une interview de Gérard Lenvin…


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A terme, la question restera la fragmentation de l’offre pour les consommateur.



Pour le moment une exclu amazon/netflix implique d’aller chez eux. (pour le moment pas de disponibilité externe, même après une période d’exclusivité)

S’il sont plusieurs à faire ca, c’est impensable de cumuler tous les abonnements .



On va face a une nouvelle forme de fragmentation de l’offre de contenu, au moment ou l’on commençait a voir des offres globale émerger…

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comme c’est la tradition.

&nbsp;aaaah les traditions, une longue histoire dans l’hexagone.&nbsp;<img data-src=" />

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alliocha1805 a écrit :



Ça me parait très “limité” comme raisonnement





Non c’est toi qui generalise. Le scenar est un scenar pour ados. Apres que des adulescents les regardent ils sont libres.


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Je me pose également la question.

Vu comme c’est parti, on risque d’avoir un monopole ou pasnombreux-opole avec chacun des kilotonnes d’exclusivité, empêchant de facto les nouveaux entrants d’accéder au marché. À long terme, ça me semble une menace pour la concurrence.



Peut-être qu’ils vont nous pondre de nouvelles lois anti-monopole, qui sait ?&nbsp;

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Je vais te paraître assez sec et dur mais, et alors ?



Je comprends l’intérêt qu’avaient les cinéma de quartiers pour offrir une diversité de films, notamment les films indépendants. Et je suis entièrement d’accord pour préserver cette diversité.

Cependant, à l’aire du numérique, les plateformes de SVOD (ou autre) ne pourraient-elles pas prendre le relais et, au passage, augmenter considérablement le public potentiel ?

Et si ce système doit signer la mort des plateformes de VOD, je ne vois pas où est le problème.



Tout comme on a des UGC/Gaumont et des salles indépendantes, ne pourrait-on pas voir des Netflix/Amazon et des plateformes plus spécialisées ?



On râle suffisamment ici contre les ayants-droit de la musique qui ont refusé obstinément de franchir le cap du dématérialisé pour inciter le cinéma à en faire de même.



Il faut accepter que les nouvelles technologies changent notre quotidien et notre façon de consommer, y compris les biens culturels.

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carbier a écrit :



Que de simplification (y compris dans l’article) sur un problème complexe.





  • Sur le problème du financement, les 3 ans dans la chronologie des medias ont été mis en place pour favoriser les financeurs des projets et un retour sur investissement. Si vous supprimez cela sans rien faire derrière, il faudra juste me dire qui va financer les productions







    Oui, mais à ce que je vois de l’autre côté de la Manche, il n’y a pas besoin d’y avois une loi pour que les producteurs gèrent la distribution de leurs films sans se cannibaliser. Les mecs vont attendre d’avoir généré assez de revenus au cinéma avant de sortir les films en DVD/VoD à l’acte, puis peut être 1 ou 2 mois plus tard sur Sky Cinema (qui combine diffusion linéaire et VoD par abonnement - tout le catalogue Sky Cinema est dispo à la demande depuis les box Sky avec l’abonnement qui va bien, sinon c’est dispo via NowTV, qui est leur service OTT sans engagement), avant que ça ne finisse sur les chaines gratuites, des fois seulement 18 mois après la sortie (surtout si c’est Channel 4 qui coproduit via Film 4).



    Quel intérêt de continuer à attendre avant la sortie en DVD alors que le film n’est plus en salle depuis déjà plusieurs mois ?


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A ceux qui craignent la fragmentation : elle existe déjà pour les séries. Ca n’empeche pas tout le monde de les regarder par des canaux plus ou moins légaux.



Tant que le piratage restera “aisé”, la fragmentation ne sera pas vraiment un obstacle à la diffusion des films.



Ca sera même une bonne chose, on pourra&nbsp;écupérer un flux en bonne qualité a J+1&nbsp;par rapport à un un&nbsp;enregistrement caméra en salle <img data-src=" />



Enfin,&nbsp;&nbsp;vu le fric les films brassent en salle, je vois mal les grands producteurs miser sur ce business model à ce jour. On verra en période de crise.

&nbsp;

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Là encore, je comprends ton pessimisme, mais regarde : de toutes les chaînes de TV (de mémoire, ça fait longtemps que je ne regarde plus), seule arte sort du lot. Les autres chaînes publiques ne sont pas géniales en termes de qualité de production. Netflix a une cargaison de documentaires, finance des films indépendants à côté des séries à gros budget…



Pour l’instant, je ne pense pas que netflix menace la diversité culturelle. À terme, c’est effectivement une menace. Par contre, le cinéma français übersubventionné qui accouche de films qui ne sont jamais diffusés, je paierais presque pour le voir crever&nbsp;<img data-src=" />







joma74fr a écrit :



On retrouve la même problématique avec le prix unique du livre qui permet d’éviter que les petites maisons d’éditeurs, des genres littéraires et les auteurs peu connus ou peu populaires se fassent menacer par des plus vendeurs





le prix unique du livre vise à défendre les boutiques contre les gros vendeurs. Pas à aider un genre littéraire en particulier, ça consiste juste à fixer un prix-5% en-dessous duquel tu n’as pas le droit d’aller (?)


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à lire : culture.gouv.fr République Françaisenotamment les parties suivantes :





  • Qu’est-ce que le prix unique du livre ?

  • Pourquoi une loi sur le prix du livre ?

  • Les conséquences d’un abandon du prix unique du livre





    Concernant le cinéma, c’est la même problématique. Ceci-dit, je suis d’accord avec toi sur le fait que le mode de production du cinéma français a effectivement des défaillances (de grosses défaillances), notamment la production par les chaînes de TV de la TNT comme TF1, M6, FranceTV : on retombe dans les excès de la production en masse de produits qui ne servent qu’à plaire au plus grand nombre. En d’autres termes, des films qui sont voués à être diffusés à la TV devant tout public, à heure de grande écoute le dimanche soir, en dépit de la diversité (TF1 ne produira jamais un film de zombies, par exemple).

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Je te rejoins sur la plupart de ton commentaire, mais je suis également de l’avis de cowboo.

&nbsp;




  • Sur le problème de la fragmentation, Netfix plutôt que de résoudre le

    problème ne fait qu’en rajouter une couche: en choisissant de ne pas

    diffuser ses films dans les salles, il restreint encore plus l’accès au

    contenu.



    Pourtant, il me semble que ce n’est pas Netflix qui choisit ça… Enfin je sais pas pour tous les films, mais par exemple pour Okja, le film est sorti dans la plupart des salles de cinéma (e.g., Corée) mais pas en France car, s’il le sortait au cinéma, il ne pouvait pas le sortir en simultané sur sa plateforme à cause de la chronologie des médias. Du coup, dans ce cas précis (à voir si c’est généralisable), c’est pas vraiment Netflix qui rajoute une couche en empêchant l’accès au contenu…et je rejoins donc cowboo là-dessus (et pourtant je ne suis pas un “amoureux de Netflix”, je n’ai même pas d’abonnement chez eux).

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Mince, je ne sais plus éditer. Vérification faite, je ne trouve pas de pays dans lesquels il a été diffusé au cinéma, sauf en Corée (où il a été boycotté par beaucoup de salles). Du coup, si c’est effectivement le cas, mon commentaire devient totalement inutile…

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joma74fr a écrit :



&nbsp;La chronologie des médias sert avant tout à protéger la diversité des oeuvres.&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

Tu y crois vraiment à ce Credo ?


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joma74fr a écrit :



Et ce serait la fin des salles de cinéma indépendantes, la fin de la VOD à l’unité et surtout la fin des productions indépendantes. Netflix et UGC seraient ravis de cette proposition.







La fiiiinn du mooooonde !&nbsp; Ca fout la trouille !



En attendant vous pouvez toujours vous taper le chef d’oeuvre interstellaire de la diversité culturelle : Marseille sur Netflix.



PS Rogard ! Sors de ce corps !


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Fyr a écrit :



Tu y crois vraiment à ce Credo ?





C’est l’objectif visé en tout cas. Ceci-dit vu que la chronologie des médias est remise en question par la profession elle-même, l’objectif ne semble pas atteint.


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Fyr a écrit :



Non c’est toi qui generalise. Le scenar est un scenar pour ados. Apres que des adulescents les regardent ils sont libres.





Tu généralises l’oeuvre de Millar sur une série en même temps, et même si l’univers de Kick-ass se passe chez les ados, ils n’étaient pas la cible première, mais pour le savoir il faut l’avoir lu, de même si tu bases tes connaissances de Wanted sur le film tu vas avoir des surprises <img data-src=" />



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Cette déclaration avait provoqué sifflets et critiques le long des marches du palais des festivals. Le CNC déplorait alors « l’intransigeance de Netflix, qui a refusé toute sortie de ces films en salle ». Un choix qui « empêche les spectateurs français de voir librement ces œuvres dans les cinémas, comme c’est la tradition. Netflix limite ainsi la diffusion de ces films à ses seuls abonnés ».





Pourtant y’a une réponse simple si c’est juste pour un principe d’exclusivité.



C’est celui qui finance l’oeuvre qui décide le vecteur de diffusion privilégié de celle-ci. La chrono des médias en soit n’est pas le Mal Absolu, mais elle a besoin d’être revue, rien de plus. Moi ça ne me choque pas que les producteurs de cinéma (au sens média) aient l’exclusivité de la diffusion sur la première période d’exploitation. Tout comme ça ne me choquerai pas que les producteurs de films liés au SVOD l’aient aussi. Et passé un certain délai, l’oeuvre devient disponible via tous les moyens classiques sans distinction.

Attendre 3 ans n’a plus aucun sens et favorise le piratage à coup sûr. Alors que 4 mois après l’exploitation exclusive, disponible chez tous ceux qui ont envie de diffuser et hop, roule ma poule.

Alors certes le marché du physique fera la gueule (et à titre perso j’y suis encore attaché) car de plus en plus préféreront l’abonnement à une plateforme de SVOD. Mais rappelons que Netflix était avant un loueur de DVD qui s’est transformé. Donc les vendeurs physique savent ce qui leur reste à faire en cas de déclin.

De plus, avec une chrono de médias réduite, ils auront accès au même catalogue que tout le monde (selon les accords de distribution avec les ayants droits, évidemment, libre à eux de négocier des exclues comme OCS l’a fait avec HBO par exemple) et ce qui jouera la concurrence sera la qualité des productions maison exclusives, les accords exclusifs et celle du service. Un peu comme aujourd’hui entre les plateformes de SVOD.



Après, ça demande aussi de ne pas camper sur ses positions et d’éviter de rester fermé à toute discussion comme un débile mental psychorigide, mais ça c’est une autre histoire.

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the_Grim_Reaper a écrit :



Sinon, la pompe à fric françaises qui se fait une nouvelle foi rattrapée par la modernité des choses…



C’est vrai que le cinéma ailleurs dans le monde est moribon.. ou pas.





Parce que tu penses sincèrement que c’est une problématique franco-française ? La chronologie des médias existe partout (qu’elle soit contractuelle, réglementaire ou légale) et à peu près partout Netflix fait un intense lobbying pour tenter de l’assouplir ou l’abolir à son profit.

Il ne faut pas perdre de l’esprit que ces services de svod dévalorise assez significativement les œuvres distribuées.


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Que de simplification (y compris dans l’article) sur un problème complexe.



Le problème de la chronologie des médias est à la fois un problème de fragmentation de l’offre et de financement des créations.





  • Sur le problème de la fragmentation, Netfix plutôt que de résoudre le problème ne fait qu’en rajouter une couche: en choisissant de ne pas diffuser ses films dans les salles, il restreint encore plus l’accès au contenu.

    Imaginons 2s que 45 grandes majors de cinéma, fondent leur propre appli pour faire la même chose: super, il faudrait payer 3 ou 4 abonnements différents pour avoir accès à tout (un peu comme ce qui se fait pour le sport en France actuellement).

    Et certains ici applaudissent des 2 mains Netflix pour son initiative <img data-src=" />



  • Sur le problème du financement, les 3 ans dans la chronologie des medias ont été mis en place pour favoriser les financeurs des projets et un retour sur investissement. Si vous supprimez cela sans rien faire derrière, il faudra juste me dire qui va financer les productions ?

    Si ce sont juste des plateformes comme Netflix, on va revenir au 1er point avec une fragmentation d’un autre type + une augmentation du tarif des abonnements.



    Pour rappel, pour les amoureux de Netflix: pour l’instant il s’agit d’un ogre qui veut encore grossir pour tuer toute concurrence: en gros c’est le principe de toute société qui rentre dans un marché.

    Posez vous simplement la question: une fois que la concurrence sera morte et qu’on aura un acteur à la Google dans le cinema/séries TV, est-ce que cela sera une bonne chose et est-ce que les prix resteront aussi bas ?

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Aaron Taylor-Johnson?

Il a 27 ans, j’espère quand même qu’il a fini le Lycée

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dont feed the <img data-src=" />

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Tu as raison, il ne faut surtout pas que Netflix soit seul (ou quasiment) en position ultra dominante. Ce ne serait pas bon du tout pour la diversité de la création.

A l’opposé, il ne faut pas non plus qu’il y ait trop d’acteurs en concurrence ayant chacun un catalogue en exclusivité car on ne pourrait pas avoir accès à toutes les oeuvres sans prendre un abonnement chez chacun.



Pour la chronologie des médias, il ne s’agit nullement de l’abolir complètement car, effectivement, elle permet tout de même un certain équilibre dans la répartition de l’accès aux oeuvres par les différents types de diffuseurs. Non, il faut simplement l’adapté aux nouvelles offres et producteurs.

Netflix, Amazon & Co deviennent des producteurs de contenu de plus en plus actifs. Si on leur interdit de diffuser sur leurs plateformes les oeuvres qu’ils produisent dès que ça passe par la case cinéma, ils vont tout simplement sortir leurs oeuvres directement sur leurs plateformes et zapper tout le reste de la chaîne (cinéma, DVD/BR, VOD, C+,…). Du coup, il faut leur offrir une solution intermédiaire.

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carbier a écrit :





  • Sur le problème du financement, les 3 ans dans la chronologie des medias ont été mis en place pour favoriser les financeurs des projets et un retour sur investissement. Si vous supprimez cela sans rien faire derrière, il faudra juste me dire qui va financer les productions ?&nbsp;&nbsp;

    &nbsp;



    Je ne suis pas sûr que l’objectif était de permettre un retour sur investissement/plus de sous. Avec la loi de l’offre et de la demande, un fournisseur diffuse son film en vhs (je me mets il y a 20 ans), à la tv payante, gratuite, quand il le souhaite, afin de maximiser ‘argent. La chronologie des médias a été mise en place afin de protéger certains secteurs (notamment le cinéma).



    &nbsp;C’est une mesure plus ou moins protectionniste envers certaines professions.



    Je serais plutôt pour laisser les professionnels décider ça comme des grands dans l’offre et la demande, et que les secteurs qui doivent mourir (la VàD sans abonnement) meurent face aux secteurs les mieux adaptés (vàd à abonnement).&nbsp;



    carbier a écrit :



    Pour rappel, pour les amoureux de Netflix: pour l’instant il s’agit d’un ogre qui veut encore grossir pour tuer toute concurrence: en gros c’est le principe de toute société qui rentre dans un marché.

    Posez vous simplement la question: une fois que la concurrence sera morte et qu’on aura un acteur à la Google dans le cinema/séries TV, est-ce que cela sera une bonne chose et est-ce que les prix resteront aussi bas ?





    On disait ça aussi pour les supermarchés à l’époque. Je suis pour la concurrence, et contre les monopoles. Je partage tes inquiétudes, et je n’aimerais effectivement pas avoir un monopole de la diffusion. C’est pourquoi, je pense que les exclusivités devraient être fortement limitées en nombre ou avec une limite de temps, afin de permettre à d’éventuels nouveaux entrants de profiter de la concurrence.


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cowboo a écrit :



Tu as raison, il ne faut surtout pas que Netflix soit seul (ou quasiment) en position ultra dominante. Ce ne serait pas bon du tout pour la diversité de la création.



&nbsp;

on est d’accord&nbsp;



cowboo a écrit :



A l’opposé, il ne faut pas non plus qu’il y ait trop d’acteurs en concurrence ayant chacun un catalogue en exclusivité car on ne pourrait pas avoir accès à toutes les oeuvres sans prendre un abonnement chez chacun.&nbsp;



J’ai du mal à conceptualiser le « trop de concurrence » <img data-src=" /> mais effectivement, les exclusivités risquent d’être un problème si elles sont trop nombreuses.



cowboo a écrit :



Pour la chronologie des médias, il ne s’agit nullement de l’abolir complètement car, effectivement, elle permet tout de même un certain équilibre dans la répartition de l’accès aux oeuvres par les différents types de diffuseurs&nbsp;

&nbsp;



= elle fait survivre des vendeurs de lampe à huile de baleine ? <img data-src=" />&nbsp;Je grossis le trait, bien évidemment, mais il faut se poser &nbsp;la question : pourquoi et quels diffeurs souhaite-t-on maintenir ? C’était le cinéma à l’époque, maintenant c’est les chaînes cryptées et la vàd à l’acte. Souhaite-t-on effectivement les protéger ? Dans quelles mesure ? Le fait-on parce que des amis de la régulation sont dedans, ou parce que la vàd à l’acte a une importance culturelle ?


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tpeg5stan a écrit :



= elle fait survivre des vendeurs de lampe à huile de baleine ? <img data-src=" /> Je grossis le trait, bien évidemment, mais il faut se poser  la question : pourquoi et quels diffeurs souhaite-t-on maintenir ? C’était le cinéma à l’époque, maintenant c’est les chaînes cryptées et la vàd à l’acte. Souhaite-t-on effectivement les protéger ? Dans quelles mesure ? Le fait-on parce que des amis de la régulation sont dedans, ou parce que la vàd à l’acte a une importance culturelle ?





Attention, je ne parle pas du tout de protéger un mode de diffusion mais simplement de lui “garantir” l’accès à la plupart des oeuvres.



Exemple : modification de la chronologie des médias autorisant Netflix à rendre disponible sur sa plateforme un film qu’il produit à 100% en même temps que sa sortie au cinéma. Puis vient ensuite le reste de la chronologie (DVD, C+,…) toujours en parallèle de la disponibilité sur la plateforme. Ainsi :





  • Netflix permet à ses clients de voir tout de suite leur production

  • Les amateurs de l’expérience ciné y ont accès par ce vecteur

  • Les non abonnés peuvent le voir un peu plus tard via la VOD

  • Les partisans du physique ont aussi accès aux disques DVD et BR.

  • Les abonnés C+ verront le film au bout d’un an au plus tard.

  • Enfin, les chaines gratuites et les plateformes concurrentes de SVOD finiront par le diffuser.







    Il n’y a pas d’exclusivité illimitée dans le temps et chacun a accès au moyen de diffusion qu’il préfère pour voir le film. Cependant, si un mode de diffusion n’est plus populaire, il devra se renouveler ou couler. Rien ne vient le perfuser pour le maintenir en vie au détriment du contribuable/consommateur.


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ça me paraît pas mal.<img data-src=" />



Mais ça c’est uniquement pour les films, avec les séries, le problème c’est que même plusieurs années après production, elles restent exclusivité :/

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Sauf erreur de ma part, je trouve qu’il y a quelque chose de paradoxal dans ton commentaire. La chronologie des médias sert avant tout à protéger la diversité des oeuvres. Sinon, en laissant faire la “loi de l’offre et de la demande”, le marché du cinéma se retrouverait dans la même situation que dans la grande distribution (les supermarchés) avec un nombre de références réduit, des prix de gros tirés vers le bas qui ne financent pas la production et des offres au détail qui vantent l’abondance mais qui proposent une diversité de choix réduite avec des exclusivités qui servent de produits d’appel pour vendre des abonnements mensuels.

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Et ce serait la fin des salles de cinéma indépendantes, la fin de la VOD à l’unité et surtout la fin des productions indépendantes. Netflix et UGC seraient ravis de cette proposition.

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joma74fr a écrit :



La chronologie des médias sert avant tout à protéger la diversité des oeuvres.&nbsp;



la diversité des moyens de diffusion : tv gratuite, tv cryptée, vàd à l’acte ou à l’abonnement, support physique, etc. La diversité des œuvres, je ne crois pas, ou alors il faudrait le montrer.



joma74fr a écrit :



un nombre de références réduit&nbsp;



augmentés ? plus tu as d’acteurs (au sens acteurs économiques, pas de gens qui tournent dans un film <img data-src=" />) de la vidéo, plus ils auront tendance à produire pour diversifier, gagner des pdm, toucher des gens, etc. Il n’y a qu’à voir la flopée de séries que netflix a lancée.





joma74fr a écrit :



des prix de gros tirés vers le bas&nbsp;



&nbsp;c’est un des principes de la concurrence : baisser les prix&nbsp;<img data-src=" />



joma74fr a écrit :



qui ne financent pas la production



Netflix a investi 1,75 milliards dans la production européenne ces 5 dernières années, selon paris match, et à l’international j’avais lu dans les 6 ou 7 milliards cette année. Je crois qu’au contraire, netflix finance énormément la production.



joma74fr a écrit :



une diversité de choix réduite&nbsp;



&nbsp;on peut craindre qu’en effet si netflix suit son public, on ne finisse par avoir que des films d’action panpanboumboum avec des femmes apoal et des films sentimentaux à deux balles.

Cependant, ils financent également des films d’auteur (Oukja sur l’écologie, par exemple), mais c’est effectivement un point à suivre.



joma74fr a écrit :



les exclusivités sont effectivement un problème si elles deviennent trop nombreuses et gênent la concurrence.

&nbsp;


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Cette histoire de rachat par Netflix, me fait penser à une scène du film Demolition Man :

&nbsp;Pizza Hut en 2032 selon Demolition Man (1993)



&nbsp; (j’aime particulièrement la publicité “Géant vert” en guise de musique d’ambiance)

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Quand je parle de diversité, je parle de diversité culturelle : TF1 et M6 se font concurrence sur des programmes exclusifs mais au final ils vendent à peu près les mêmes programmes - Danone et Nestlé se font concurrence mais ont réduit drastiquement la diversité de la production agro-alimentaire, bien qu’aillant augmenté la rentabilité et inventé des produits innovants.



On retrouve la même problématique avec le prix unique du livre qui permet d’éviter que les petites maisons d’éditeurs, des genres littéraires et les auteurs peu connus ou peu populaires se fassent menacer par des plus vendeurs

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« l’intransigeance de Netflix, qui a refusé toute sortie de ces films en salle ». Un choix qui « empêche les spectateurs français de voir librement ces œuvres dans les cinémas, comme c’est la tradition. Netflix limite ainsi la diffusion de ces films à ses seuls abonnés »





Haha. Facile de prendre le problème dans le sens qui les arrange :

“Le film sort au cinéma et donc, empêche les spectateurs français de voir librement ces œuvres dans leur canapé pendant 3 ans. Le cinéma français limite ainsi la diffusion de ces films aux seules personnes se payant une place au cinéma.”



Non, par contre, sortir le film au cinéma et sur la plateforme en simultané, ça non. Surtout pas. C’est vrai que c’est Netflix qui abuse en étant tellement intransigeant face à la tradition. <img data-src=" />

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Si Kingsman a bien peu de chance d’entrer en compétition à Cannes, la question a le mérite de se poser. Est-ce que Netflix poursuivra son bras de fer avec le CNC et les distributeurs en annulant le lancement au cinéma de sa dernière acquisition, afin de le présenter le plus vite possible à ses abonnés, ou bien se pliera-t-il à chronologie ? Réponse dans quelques semaines.



Ce serait bien plus qu’un signal mais un véritable tremblement de terre dans l’économie du cinéma en France.

Car on ne parle pas d’un petit film indépendant à petit budget mais d’un gros blockbuster très attendu, suite d’un film acclamé par la critique et ayant eu un succès populaire.



Perso, étant abonné à Netflix, j’en viendrais presque à souhaiter qu’ils aient le courage de le faire. <img data-src=" />

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the_Grim_Reaper a écrit :



Si les ados ont la trentaine, OK, sinon, faut revoir le positionnement du commentaire et mettre le petit smiley qui va bien ;)&nbsp;







Non non je revois rien du tout. Le catalogue de Netflix se remplie de plus en plus de ces séries à la noix. Et ca va devevenir de plus en plus ennuyeux. Les voir filer de la thunes en masse pour racheter des franchises et jeter des séries comme Sense8 ca rassure pas sur la suite. Enfin plutôt ca rassure sur le contenu qui va en résulter et la pertinence de maintenir ou pas son abonnement. &nbsp;


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Vol a écrit :



Je dirais plutôt “Jeunes adultes” que “Ados”, c’est un univers de comics, c’est pas American Pie.







Y a un mot pour ca. adulescent&nbsp;


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cowboo a écrit :



Perso, étant abonné à Netflix, j’en viendrais presque à souhaiter qu’ils aient le courage de le faire. <img data-src=" />





Perso, j’ai un abonnement illimité UGC (environ 18€ parce que j’ai moins de 26 ans), mais sinon la place de cinéma me coute 12€, donc je préfère clairement que le film ne sorte que sur Netflix !

&nbsp;Pourtant j’ai pas un setup home-cinéma, mais l’eau ou les confiseries coutent moins cher chez moi, personne n’allume son téléphone ou ne tape dans mon siège, et j’ai pas à me taper 15min de pubs après m’être assis&nbsp;<img data-src=" />


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C’est quoi ces spéculations sans bases ? Kingsman est produit par 20Th Century Fox + 3 autres boites et distribué par la Fox. Ils ont achetés les droits à Millarworld.



Ce rachat ne va pas rendre les contrats caduques et ne peux rien changer à la sortie du film.



On est nombreux à vouloir voir la chronologie changer mais ce n’est pas avec ce genre d’article que ça va évoluer…



&nbsp;

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Fyr a écrit :



Non non je revois rien du tout. Le catalogue de Netflix se remplie de plus en plus de ces séries à la noix. Et ca va devevenir de plus en plus ennuyeux. Les voir filer de la thunes en masse pour racheter des franchises et jeter des séries comme Sense8 ca rassure pas sur la suite. Enfin plutôt ca rassure sur le contenu qui va en résulter et la pertinence de maintenir ou pas son abonnement.





Si t’es pas heureux avec al programmation de Netfix développe ton propre service.



C’est pas une société caritative, ils sotn là pour se faire du fric.



Pour Sense8, c’est très dommage, maintenant, sur la programmation de nouvelles séries, y’en aqui sont vraiment bien aussi.

Comme pour tout, on ne peut pas faire que tout plaise à tout le monde ;)



Tu as un avis bien tranché sur certaines séries, d’autres, sur les mêmes séries ont un avis totalement opposé.

Netfix gère sa programmation en fonction de la plus large audience, pas de chance si tu n’est pas dedans.

C’est pas la faute de Netfix en soit, mais du public :p


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Fyr a écrit :



Y a un mot pour ca. adulescent&nbsp;





Non, le terme est bien “Jeune adulte”, le divertissement n’est pas un genre de média qui est limité uniquement aux personnes en dessous de 30 ans, et ni le fond ni la forme de ces licences (Kick-Ass[0], Kingsman) ne sauraient les limiter simplement aux adolescents.



[0]: Bon, cette licence là est moins adulte que l’autre, mais encore une fois, ce n’est pas un film pour adolescent. La preuve en est d’ailleurs que l’actrice que tu citais plus tôt, Chloe Moretz, n’avait pas le droit de voir le film (qui n’était pas classé PG13 aux USA) lors de sa sortie. C’est une décision qui va à l’encontre des choix logiques qui seraient fait pour des films qui visent les adolescents, comme Transformers, Spiderman, etc.


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Tu peux faire pause pour aller aux toilettes ou refaire le stock de bonbons ou de boisson.



Mais le top du top, c’est que tu commences la séance QUAND tu en as envie sans avoir un horaire à respecter.

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cowboo a écrit :



Tu peux faire pause pour aller aux toilettes ou refaire le stock de bonbons ou de boisson.



Mais le top du top, c’est que tu commences la séance QUAND tu en as envie sans avoir un horaire à respecter.





Et on peut le regarder en VO et en VF pour le même prix ;)


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Ne pas confondre la peur du procès aux US et la cible du film… En france c’était tous publics.



Je suis aussi de l’avis que KickAss les films (ne connaissant pas l’univers du comic et ne voulant surtout pas m’aventurer dans une discussion de puriste) sont clairement des produits marketés ado, point barre.

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Si tu cherches à planter la chronologie des médias, c’est simple.



Tu sors le film en SVOD dans un premier temps et ensuite tu le mets au cinéma.



Sur ton service, tu as pu le sortir en avant première et tu plantes les autres qui devront attendre 3ans avec la chronologie des médias.



Simple et imparable…..

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À noter que ça ne marche pas quand je suis à l’étranger et que je tente de passer par mon Kimsuffi en France.



Je ne sais pas si chez d’autres a fonctionne :/

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Fyr a écrit :



Encore des séries pour ados…







Encore des commentaires pour snobs…


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Northernlights a écrit :



A terme, la question restera la fragmentation de l’offre pour les consommateur.



Pour le moment une exclu amazon/netflix implique d’aller chez eux. (pour le moment pas de disponibilité externe, même après une période d’exclusivité)

S’il sont plusieurs à faire ca, c’est impensable de cumuler tous les abonnements .



On va face a une nouvelle forme de fragmentation de l’offre de contenu, au moment ou l’on commençait a voir des offres globale émerger…





Oui faudrait qu’il ce partage les saisons n-1 ou leurs film de plus d’un an. Et là la VOD aurait gagné.


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alliocha1805 a écrit :



As-tu seulement vu les films Kick-Ass







Bizzarement, j’adore autant kick ass1 que je déteste kick ass2.


Netflix rachète l’éditeur de comics Millarworld

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