Netflix rachète l’éditeur de comics Millarworld
Wanted : la chronologie des médias, morte ou vive
Le 07 août 2017 à 14h39
4 min
Économie
Économie
Pour la toute première acquisition de son histoire, Netflix a frappé fort. Le groupe américain vient en effet de mettre la main sur Millarworld, l'entreprise créée par Mark Millar pour gérer ses franchises, notamment Kick Ass, Kingsman et Wanted.
Si vous faites partie des amateurs de comics qui se réjouissent dès que l'un de leur héros fait son apparition dans le catalogue de Netflix, la nouvelle qui va suivre devrait vous intéresser. Le géant de la SVOD vient en effet d'annoncer le rachat de Millarworld, pour un montant qui n'a pas été dévoilé.
Kick Ass, Kingsman et les autres...
Si vous n'êtes pas familier avec le monde des comics, sachez que Millarworld est un éditeur indépendant de comics, fondé il y a quinze ans par Mark Millar, un auteur prolifique dans le domaine. L'homme est notamment à l'origine de quelques « arcs » célèbres chez Marvel, comme Old Man Logan et The Ultimates.
Il est également le créateur de quelques franchises connues comme Kick Ass, Kingsman et Wanted, qui à elles trois ont généré plus d'un milliard de dollars au box office. Des propriétés qui ont certainement attiré l'œil de Netflix, qui se verrait bien les adapter dans des formats adaptés à sa plateforme.
Dans son communiqué d'annonce, Netflix va d'ailleurs un peu plus loin que ça. Si le groupe promet d'amener le portefeuille de films et de séries de Millarworld dans le catalogue de sa plateforme de vidéo, il est également question de laisser l'entreprise travailler sur de nouvelles histoires et de nouvelles franchises.
Vers un nouveau bras de fer avec le cinéma français ?
Le hasard faisant bien les choses, ce rachat est bouclé avant le démarrage au cinéma de Kingsman : Le Cercle d'or, attendu dans les salles obscures pour le 11 octobre 2017. Or Netflix a assez nettement pris position contre la sacro-sainte chronologie des médias.
En mai dernier, lors du festival de Cannes, le spécialiste de la SVOD a fait grincer quelques dents sur la croisette lors de la présentation de deux films Okja et The Meyerowitz Stories : « Nous voulons offrir à nos abonnés français la possibilité de regarder ces films où et quand ils le souhaitent, comme le reste de nos abonnés à travers le monde ; nous sommes certains que les amateurs français de cinéma ne veulent pas attendre trois ans après le reste du monde ».
Cette déclaration avait provoqué sifflets et critiques le long des marches du palais des festivals. Le CNC déplorait alors « l'intransigeance de Netflix, qui a refusé toute sortie de ces films en salle ». Un choix qui « empêche les spectateurs français de voir librement ces œuvres dans les cinémas, comme c'est la tradition. Netflix limite ainsi la diffusion de ces films à ses seuls abonnés ».
Si Kingsman a bien peu de chance d'entrer en compétition à Cannes, la question a le mérite de se poser. Est-ce que Netflix poursuivra son bras de fer avec le CNC et les distributeurs en annulant le lancement au cinéma de sa dernière acquisition, afin de le présenter le plus vite possible à ses abonnés, ou bien se pliera-t-il à la chronologie ? Réponse dans quelques semaines.
Anime et possible rapprochement avec les FAI américains
L'investissement de Netflix dans les contenus originaux concerne aussi l'animation, notamment japonaise, le service diffusant déjà le fonds de catalogue d'autres éditeurs et produisant ses propres séries, comme Ajin ou Knights of Sidonia. La semaine dernière, l'entreprise a annoncé l'arrivée prochaine d'une brochette de nouvelles productions, dont une nouvelle série Les Chevaliers du Zodiaque, censée ravir les plus nostalgiques.
Comme l'explique Wired, cette stratégie de production originale permet au service de détenir indéfiniment les droits des œuvres en question, face à des ayants droit qui ont tendance à fragmenter les canaux de diffusion. Le magazine souligne aussi l'intérêt de la niche de l'animation japonaise, le leader mondial Crunchyroll comptant un million d'abonnés et Amazon Prime Video s'étant aussi lancé sur ce créneau.
Cette production en propre doit s'accompagner d'une diffusion plus large aux États-Unis, le marché phare de Netflix. Selon Reuters, le troisième fournisseur d'accès du pays, Charter, devrait bientôt annoncer l'intégration du service de vidéo à la demande à ses box TV. L'entreprise verrait un relai de croissance important dans le bundling de ses offres avec d'autres services, selon l'agence de presse.
Netflix rachète l’éditeur de comics Millarworld
-
Kick Ass, Kingsman et les autres...
-
Vers un nouveau bras de fer avec le cinéma français ?
-
Anime et possible rapprochement avec les FAI américains
Commentaires (56)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 07/08/2017 à 14h47
Encore des séries pour ados…
Le 07/08/2017 à 14h50
Le 07/08/2017 à 14h51
Vive la France, je finance un film, si je le sors au cinéma, je ne peux pas le diffuser sur mes services avant 3 ans (à moins qu’il n’y ait une ristourne quand on est vod et producteur, mais j’ai l’impression qu’il y avait juste le spécial canal+ pour chaîne spécialisée payante et producteur)…
On peut se connecter avec son compte netflix français à travers un VPN ailleurs pour voir ce qui est sensé être dans netflix sans la chronologie des médias française ? (à de pures fins de recherche scientifique bien évidemment)
Le 07/08/2017 à 14h52
Le 07/08/2017 à 14h54
Le 07/08/2017 à 14h57
c’est justement pour ca que je parle de série pour ado… Le mec de Kick Ass et sa copine (une actrice de 13 ans lors du tournage) vont encore au lycée…
Le 07/08/2017 à 14h59
Y’a Reborn de Millar et Capullo qui serait sympa en série justement " />
Le 07/08/2017 à 14h59
Le 07/08/2017 à 15h00
Le 07/08/2017 à 15h02
Le 07/08/2017 à 15h07
A terme, la question restera la fragmentation de l’offre pour les consommateur.
Pour le moment une exclu amazon/netflix implique d’aller chez eux. (pour le moment pas de disponibilité externe, même après une période d’exclusivité)
S’il sont plusieurs à faire ca, c’est impensable de cumuler tous les abonnements .
On va face a une nouvelle forme de fragmentation de l’offre de contenu, au moment ou l’on commençait a voir des offres globale émerger…
Le 07/08/2017 à 15h08
comme c’est la tradition.
aaaah les traditions, une longue histoire dans l’hexagone. " />
Le 07/08/2017 à 15h10
Le 07/08/2017 à 15h11
Je me pose également la question.
Vu comme c’est parti, on risque d’avoir un monopole ou pasnombreux-opole avec chacun des kilotonnes d’exclusivité, empêchant de facto les nouveaux entrants d’accéder au marché. À long terme, ça me semble une menace pour la concurrence.
Peut-être qu’ils vont nous pondre de nouvelles lois anti-monopole, qui sait ?
Le 08/08/2017 à 11h24
Je vais te paraître assez sec et dur mais, et alors ?
Je comprends l’intérêt qu’avaient les cinéma de quartiers pour offrir une diversité de films, notamment les films indépendants. Et je suis entièrement d’accord pour préserver cette diversité.
Cependant, à l’aire du numérique, les plateformes de SVOD (ou autre) ne pourraient-elles pas prendre le relais et, au passage, augmenter considérablement le public potentiel ?
Et si ce système doit signer la mort des plateformes de VOD, je ne vois pas où est le problème.
Tout comme on a des UGC/Gaumont et des salles indépendantes, ne pourrait-on pas voir des Netflix/Amazon et des plateformes plus spécialisées ?
On râle suffisamment ici contre les ayants-droit de la musique qui ont refusé obstinément de franchir le cap du dématérialisé pour inciter le cinéma à en faire de même.
Il faut accepter que les nouvelles technologies changent notre quotidien et notre façon de consommer, y compris les biens culturels.
Le 08/08/2017 à 11h25
Le 08/08/2017 à 11h27
A ceux qui craignent la fragmentation : elle existe déjà pour les séries. Ca n’empeche pas tout le monde de les regarder par des canaux plus ou moins légaux.
Tant que le piratage restera “aisé”, la fragmentation ne sera pas vraiment un obstacle à la diffusion des films.
Ca sera même une bonne chose, on pourra écupérer un flux en bonne qualité a J+1 par rapport à un un enregistrement caméra en salle " />
Enfin, vu le fric les films brassent en salle, je vois mal les grands producteurs miser sur ce business model à ce jour. On verra en période de crise.
Le 08/08/2017 à 12h19
Là encore, je comprends ton pessimisme, mais regarde : de toutes les chaînes de TV (de mémoire, ça fait longtemps que je ne regarde plus), seule arte sort du lot. Les autres chaînes publiques ne sont pas géniales en termes de qualité de production. Netflix a une cargaison de documentaires, finance des films indépendants à côté des séries à gros budget…
Pour l’instant, je ne pense pas que netflix menace la diversité culturelle. À terme, c’est effectivement une menace. Par contre, le cinéma français übersubventionné qui accouche de films qui ne sont jamais diffusés, je paierais presque pour le voir crever " />
Le 08/08/2017 à 17h48
à lire : République Françaisenotamment les parties suivantes :
Concernant le cinéma, c’est la même problématique. Ceci-dit, je suis d’accord avec toi sur le fait que le mode de production du cinéma français a effectivement des défaillances (de grosses défaillances), notamment la production par les chaînes de TV de la TNT comme TF1, M6, FranceTV : on retombe dans les excès de la production en masse de produits qui ne servent qu’à plaire au plus grand nombre. En d’autres termes, des films qui sont voués à être diffusés à la TV devant tout public, à heure de grande écoute le dimanche soir, en dépit de la diversité (TF1 ne produira jamais un film de zombies, par exemple).
Le 09/08/2017 à 08h41
Je te rejoins sur la plupart de ton commentaire, mais je suis également de l’avis de cowboo.
problème ne fait qu’en rajouter une couche: en choisissant de ne pas
diffuser ses films dans les salles, il restreint encore plus l’accès au
contenu.
Pourtant, il me semble que ce n’est pas Netflix qui choisit ça… Enfin je sais pas pour tous les films, mais par exemple pour Okja, le film est sorti dans la plupart des salles de cinéma (e.g., Corée) mais pas en France car, s’il le sortait au cinéma, il ne pouvait pas le sortir en simultané sur sa plateforme à cause de la chronologie des médias. Du coup, dans ce cas précis (à voir si c’est généralisable), c’est pas vraiment Netflix qui rajoute une couche en empêchant l’accès au contenu…et je rejoins donc cowboo là-dessus (et pourtant je ne suis pas un “amoureux de Netflix”, je n’ai même pas d’abonnement chez eux).
Le 09/08/2017 à 08h48
Mince, je ne sais plus éditer. Vérification faite, je ne trouve pas de pays dans lesquels il a été diffusé au cinéma, sauf en Corée (où il a été boycotté par beaucoup de salles). Du coup, si c’est effectivement le cas, mon commentaire devient totalement inutile…
Le 09/08/2017 à 20h36
Le 09/08/2017 à 20h42
Le 09/08/2017 à 20h54
Le 07/08/2017 à 19h42
Le 08/08/2017 à 05h25
Cette déclaration avait provoqué sifflets et critiques le long des marches du palais des festivals. Le CNC déplorait alors « l’intransigeance de Netflix, qui a refusé toute sortie de ces films en salle ». Un choix qui « empêche les spectateurs français de voir librement ces œuvres dans les cinémas, comme c’est la tradition. Netflix limite ainsi la diffusion de ces films à ses seuls abonnés ».
Pourtant y’a une réponse simple si c’est juste pour un principe d’exclusivité.
C’est celui qui finance l’oeuvre qui décide le vecteur de diffusion privilégié de celle-ci. La chrono des médias en soit n’est pas le Mal Absolu, mais elle a besoin d’être revue, rien de plus. Moi ça ne me choque pas que les producteurs de cinéma (au sens média) aient l’exclusivité de la diffusion sur la première période d’exploitation. Tout comme ça ne me choquerai pas que les producteurs de films liés au SVOD l’aient aussi. Et passé un certain délai, l’oeuvre devient disponible via tous les moyens classiques sans distinction.
Attendre 3 ans n’a plus aucun sens et favorise le piratage à coup sûr. Alors que 4 mois après l’exploitation exclusive, disponible chez tous ceux qui ont envie de diffuser et hop, roule ma poule.
Alors certes le marché du physique fera la gueule (et à titre perso j’y suis encore attaché) car de plus en plus préféreront l’abonnement à une plateforme de SVOD. Mais rappelons que Netflix était avant un loueur de DVD qui s’est transformé. Donc les vendeurs physique savent ce qui leur reste à faire en cas de déclin.
De plus, avec une chrono de médias réduite, ils auront accès au même catalogue que tout le monde (selon les accords de distribution avec les ayants droits, évidemment, libre à eux de négocier des exclues comme OCS l’a fait avec HBO par exemple) et ce qui jouera la concurrence sera la qualité des productions maison exclusives, les accords exclusifs et celle du service. Un peu comme aujourd’hui entre les plateformes de SVOD.
Après, ça demande aussi de ne pas camper sur ses positions et d’éviter de rester fermé à toute discussion comme un débile mental psychorigide, mais ça c’est une autre histoire.
Le 08/08/2017 à 05h49
Le 08/08/2017 à 07h34
Que de simplification (y compris dans l’article) sur un problème complexe.
Le problème de la chronologie des médias est à la fois un problème de fragmentation de l’offre et de financement des créations.
Imaginons 2s que 4⁄5 grandes majors de cinéma, fondent leur propre appli pour faire la même chose: super, il faudrait payer 3 ou 4 abonnements différents pour avoir accès à tout (un peu comme ce qui se fait pour le sport en France actuellement).
Et certains ici applaudissent des 2 mains Netflix pour son initiative " />
Si ce sont juste des plateformes comme Netflix, on va revenir au 1er point avec une fragmentation d’un autre type + une augmentation du tarif des abonnements.
Pour rappel, pour les amoureux de Netflix: pour l’instant il s’agit d’un ogre qui veut encore grossir pour tuer toute concurrence: en gros c’est le principe de toute société qui rentre dans un marché.
Posez vous simplement la question: une fois que la concurrence sera morte et qu’on aura un acteur à la Google dans le cinema/séries TV, est-ce que cela sera une bonne chose et est-ce que les prix resteront aussi bas ?
Le 08/08/2017 à 07h54
Aaron Taylor-Johnson?
Il a 27 ans, j’espère quand même qu’il a fini le Lycée
Le 08/08/2017 à 08h22
dont feed the " />
Le 08/08/2017 à 08h22
Tu as raison, il ne faut surtout pas que Netflix soit seul (ou quasiment) en position ultra dominante. Ce ne serait pas bon du tout pour la diversité de la création.
A l’opposé, il ne faut pas non plus qu’il y ait trop d’acteurs en concurrence ayant chacun un catalogue en exclusivité car on ne pourrait pas avoir accès à toutes les oeuvres sans prendre un abonnement chez chacun.
Pour la chronologie des médias, il ne s’agit nullement de l’abolir complètement car, effectivement, elle permet tout de même un certain équilibre dans la répartition de l’accès aux oeuvres par les différents types de diffuseurs. Non, il faut simplement l’adapté aux nouvelles offres et producteurs.
Netflix, Amazon & Co deviennent des producteurs de contenu de plus en plus actifs. Si on leur interdit de diffuser sur leurs plateformes les oeuvres qu’ils produisent dès que ça passe par la case cinéma, ils vont tout simplement sortir leurs oeuvres directement sur leurs plateformes et zapper tout le reste de la chaîne (cinéma, DVD/BR, VOD, C+,…). Du coup, il faut leur offrir une solution intermédiaire.
Le 08/08/2017 à 08h43
Le 08/08/2017 à 08h48
Le 08/08/2017 à 09h55
Le 08/08/2017 à 09h58
ça me paraît pas mal." />
Mais ça c’est uniquement pour les films, avec les séries, le problème c’est que même plusieurs années après production, elles restent exclusivité :/
Le 08/08/2017 à 10h40
Sauf erreur de ma part, je trouve qu’il y a quelque chose de paradoxal dans ton commentaire. La chronologie des médias sert avant tout à protéger la diversité des oeuvres. Sinon, en laissant faire la “loi de l’offre et de la demande”, le marché du cinéma se retrouverait dans la même situation que dans la grande distribution (les supermarchés) avec un nombre de références réduit, des prix de gros tirés vers le bas qui ne financent pas la production et des offres au détail qui vantent l’abondance mais qui proposent une diversité de choix réduite avec des exclusivités qui servent de produits d’appel pour vendre des abonnements mensuels.
Le 08/08/2017 à 10h44
Et ce serait la fin des salles de cinéma indépendantes, la fin de la VOD à l’unité et surtout la fin des productions indépendantes. Netflix et UGC seraient ravis de cette proposition.
Le 08/08/2017 à 10h51
Le 08/08/2017 à 10h54
Cette histoire de rachat par Netflix, me fait penser à une scène du film Demolition Man :
Pizza Hut en 2032 selon Demolition Man (1993)
(j’aime particulièrement la publicité “Géant vert” en guise de musique d’ambiance)
Le 08/08/2017 à 10h59
Quand je parle de diversité, je parle de diversité culturelle : TF1 et M6 se font concurrence sur des programmes exclusifs mais au final ils vendent à peu près les mêmes programmes - Danone et Nestlé se font concurrence mais ont réduit drastiquement la diversité de la production agro-alimentaire, bien qu’aillant augmenté la rentabilité et inventé des produits innovants.
On retrouve la même problématique avec le prix unique du livre qui permet d’éviter que les petites maisons d’éditeurs, des genres littéraires et les auteurs peu connus ou peu populaires se fassent menacer par des plus vendeurs
Le 07/08/2017 à 15h12
« l’intransigeance de Netflix, qui a refusé toute sortie de ces films en salle ». Un choix qui « empêche les spectateurs français de voir librement ces œuvres dans les cinémas, comme c’est la tradition. Netflix limite ainsi la diffusion de ces films à ses seuls abonnés »
Haha. Facile de prendre le problème dans le sens qui les arrange :
“Le film sort au cinéma et donc, empêche les spectateurs français de voir librement ces œuvres dans leur canapé pendant 3 ans. Le cinéma français limite ainsi la diffusion de ces films aux seules personnes se payant une place au cinéma.”
Non, par contre, sortir le film au cinéma et sur la plateforme en simultané, ça non. Surtout pas. C’est vrai que c’est Netflix qui abuse en étant tellement intransigeant face à la tradition. " />
Le 07/08/2017 à 15h15
Si Kingsman a bien peu de chance d’entrer en compétition à Cannes, la question a le mérite de se poser. Est-ce que Netflix poursuivra son bras de fer avec le CNC et les distributeurs en annulant le lancement au cinéma de sa dernière acquisition, afin de le présenter le plus vite possible à ses abonnés, ou bien se pliera-t-il à chronologie ? Réponse dans quelques semaines.
Ce serait bien plus qu’un signal mais un véritable tremblement de terre dans l’économie du cinéma en France.
Car on ne parle pas d’un petit film indépendant à petit budget mais d’un gros blockbuster très attendu, suite d’un film acclamé par la critique et ayant eu un succès populaire.
Perso, étant abonné à Netflix, j’en viendrais presque à souhaiter qu’ils aient le courage de le faire. " />
Le 07/08/2017 à 15h15
Le 07/08/2017 à 15h16
Le 07/08/2017 à 15h17
Le 07/08/2017 à 15h22
C’est quoi ces spéculations sans bases ? Kingsman est produit par 20Th Century Fox + 3 autres boites et distribué par la Fox. Ils ont achetés les droits à Millarworld.
Ce rachat ne va pas rendre les contrats caduques et ne peux rien changer à la sortie du film.
On est nombreux à vouloir voir la chronologie changer mais ce n’est pas avec ce genre d’article que ça va évoluer…
Le 07/08/2017 à 15h23
Le 07/08/2017 à 15h23
Le 07/08/2017 à 15h24
Tu peux faire pause pour aller aux toilettes ou refaire le stock de bonbons ou de boisson.
Mais le top du top, c’est que tu commences la séance QUAND tu en as envie sans avoir un horaire à respecter.
Le 07/08/2017 à 15h25
Le 07/08/2017 à 15h39
Ne pas confondre la peur du procès aux US et la cible du film… En france c’était tous publics.
Je suis aussi de l’avis que KickAss les films (ne connaissant pas l’univers du comic et ne voulant surtout pas m’aventurer dans une discussion de puriste) sont clairement des produits marketés ado, point barre.
Le 07/08/2017 à 16h12
Si tu cherches à planter la chronologie des médias, c’est simple.
Tu sors le film en SVOD dans un premier temps et ensuite tu le mets au cinéma.
Sur ton service, tu as pu le sortir en avant première et tu plantes les autres qui devront attendre 3ans avec la chronologie des médias.
Simple et imparable…..
Le 07/08/2017 à 16h24
À noter que ça ne marche pas quand je suis à l’étranger et que je tente de passer par mon Kimsuffi en France.
Je ne sais pas si chez d’autres a fonctionne :/
Le 07/08/2017 à 17h23
Le 07/08/2017 à 17h51
Le 07/08/2017 à 19h03