Véhicules autonomes : « rendre possible ce que la France saura faire de mieux »
Une 2CV ?
Le 17 janvier 2018 à 16h02
8 min
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Ce matin, Anne-Marie Idrac était au Sénat pour revenir sur le cas des véhicules autonomes, leurs expérimentations et le cadre juridique en France. Les attentes sont nombreuses sur le sujet, aussi bien du côté des professionnels que des particuliers et des collectivités.
Fin novembre, le gouvernement nommait « Anne-Marie Idrac haute responsable au véhicule autonome pour coordonner les travaux gouvernementaux français dans ce domaine ». Elle était ce matin à la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat afin de faire un premier point.
Durant plus de 90 minutes, elle a donc détaillé la position de la France sur le sujet, expliqué son rôle et répondu, dans la mesure du possible, aux nombreuses questions des sénateurs. Si elle n'a pas fait de déclarations fracassantes, son intervention permet de faire un (nouvel) état des lieux, de mettre en lumière des points devant être améliorés et enfin d'avoir une idée plus précise de la direction des travaux en cours.
La France est-elle en retard sur le véhicule autonome ? Oui... et non
En guise d'introduction, Hervé Maurey, président de la commission, rappelle à juste titre que « la France n'est pas spécialement en avance sur le sujet ». Un point de vue que ne partage pas vraiment Anne-Marie Idrac qui déclare pour sa part : « Je ne suis pas d'accord avec l'idée que la France serait en retard ».
Elle ajoute même que, « à Las Vegas, nos équipementiers ont tout à fait tenu la route ». Lors de son intervention au Sénat, elle a d'ailleurs affirmé que « sur le véhicule autonome, la France est très bien positionnée ». Si du côté des progrès techniques et du savoir-faire nous ne sommes effectivement pas en retard (de nombreuses expérimentations de sociétés françaises se déroulent actuellement, pas uniquement dans l'Hexagone), ce n'est pas le cas du cadre légal qui doit évoluer rapidement, ce dont Mme Idrac semble être consciente.
Attentes des acteurs : un cadre juridique, l'éthique aux abonnés absents
Elle s'explique ensuite sur son rôle qu'elle présente comme « un travail d'animation autour du projet de stratégie nationale ». Elle organise pour cela une consultation qui se terminera à la fin de la semaine (vendredi 19 janvier). Les conclusions définitives ne sont donc pas encore connues, mais elle peut d'ores et déjà livrer les premiers éléments basés sur les retours dont elle dispose déjà.
Pour la haute responsable, les professionnels ont des attentes très claires. Premièrement, « faire évoluer le cadre réglementaire pour faciliter les expérimentations, et en particulier l'absence de vigilance à un niveau 3 » afin d'avoir « un cadre sécurisé sur le plan juridique ». Deuxièmement, « mettre en place un plan national, non seulement d'expérimentation, mais aussi d'outils permettant d'accélérer l'homologation des véhicules ».
Il ressort également des consultations que la question des véhicules autonomes doit s'intégrer dans une approche globale de la mobilité (elle va notamment de pair avec celle des véhicules partagés). Souhait a également été exprimé que les résultats des expérimentations soient accessibles à tous les acteurs.
Dans tous les cas, cela doit se conjuguer avec « un partage de ce que l'on retient de ces expérimentations ».
Enfin, dernier point abordé par la haute responsable : « les questions d'acceptabilité sociale et éthique »... même si, « en réalité je n'ai pas eu de remontés sur les questions éthiques » précise-t-elle. Avec Élisabeth Borne, ministre chargée des transports, Anne-Marie Idrac souhaite justement définir ces notions éthiques et de responsabilité, ainsi que les problématiques s'y rattachant.
Par exemple, « la question des femmes ou des enfants d'abord, résolue avec les conducteurs humains par nos réflexes et notre culture ». Mais il en existe bien d'autres (lire notre analyse). C'est un sujet sur lequel travaillent notamment les assureurs ajoute-t-elle.
Trois thèmes pour la stratégie publique : expérimenter, sécuriser et accompagner
En février, un document interministériel s'appuyant sur ces travaux sera publié. Il s'agira alors de définir les thèmes importants de la « stratégie publique » pour la période qui arrive, « mettons cinq ans ». Un calendrier en adéquation avec les évolutions prévues par les fabricants automobiles, toujours selon la haute responsable.
Trois thèmes sortent du lot pour Anne-Marie Idrac : « expérimenter », comme le font déjà d'autres pays, « sécuriser, qu'il s'agisse de la sécurité juridique ou de la sécurité routière », et enfin « accompagner, que ce soit en termes de formation des conducteurs, de politique urbaine, de mobilisation des autorités ».
La haute responsable explique que 2022 sera une « étape importante » avec des voitures proposant de hauts niveaux de services et certainement la possibilité pour le conducteur de déléguer tout ou partie de la conduite (non-vigilance). Certains constructeurs comme Renault sont plus optimistes et pensent proposer des voitures de niveau 4 dès 2020 (lire notre interview), à condition que la législation évolue.
Pour rappel, même si des voitures proposent déjà une assistance parfois très évoluée, avec la possibilité de changer de voie, d'accélérer ou de freiner, le conducteur doit toujours rester vigilant et prêt à reprendre le contrôle à tout moment, comme le rappel l'accident mortel d'une Tesla avec le pilotage automatique activé.
La responsabilité en cas de délégation de conduite
Le 3 août 2016, une ordonnance visant à autoriser les expérimentations de voitures autonomes sur route était présentée afin que la France puisse rattraper son retard sur le sujet... mais, 18 mois plus tard, le décret d'application est toujours aux abonnés absents. Anne-Marie Idrac revient sur ce sujet et explique que « la loi qui fonde aujourd'hui les expérimentations pose des questions de responsabilité ».
En effet, « tout récemment, nous nous sommes rendu compte que cette base légale n'était pas suffisante pour traiter des questions de responsabilité en cas de vigilance partielle et donc qu'il faudrait sans doute en passer par la loi pour que, même dans des cas d'expérimentation, permettre que la vigilance partielle soit autorisée ».
En effet, dans le Code de la route il est actuellement indiqué que « tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent », ce qui n'est pas en adéquation avec la délégation de conduite, même partielle.
La question est notamment de savoir qui est responsable en cas d'incident. « Faute de socle suffisant sur la loi de transition énergétique », l'articulation juridique reste donc encore à trouver note Mme Idrac. Pour le moment, les assureurs ne soulèvent pas de question particulière liée à la responsabilité ajoute-t-elle, ces derniers considérant apparemment que « la loi Badinter est suffisante » en France.
Quel est le plan d'action ?
Après l'état des lieux, place à l'action. Anne-Marie Idrac explique qu'elle ne pilote « pas une mission dans laquelle on rend un rapport [...] je n'ai pas l'intention d'en faire ». Un document interministériel est par contre en préparation pour février et le gouvernement attend les premières conclusions pour le mois de mai.
Anne-Marie Idrac explique aussi que, dans le cadre de loi de mobilité, elle « a proposé au ministre de prendre quelques dispositions permettant d'avancer d'ici 2022 sur le plan de la capacité à expérimenter, sur le plan de la responsabilité ». « Nous allons cette année déployer un programme d'expérimentations soutenu, nous l'espérons de manière large, par les différents financements disponibles » ajoute-t-elle.
Interrogée par les sénateurs sur les délais d'arrivée de la voiture autonome, la haute responsable se contente de rappeler qu'« il n'y a pas d'échéance dans le sens ou l'État dans sa grandeur dirait : en telle année la conduite sera soulagée de toute vigilance ou d'un morceau de vigilance ». L'avancement de la technologie et des véhicules autonomes se fera avec les industriels et les opérateurs.
« La volonté de l'état, c'est de rendre possible ce que la France saura faire de mieux », lâche-t-elle, pas d'imposer un calendrier. La mise en place se fera de toute façon de manière progressive avec des voitures proposant d'abord de l'assistance (c'est déjà le cas), puis une délégation de conduite partielle avant d'être entièrement autonomes. Ces différentes générations de véhicules cohabiteront sur la route et il faudra donc penser l'infrastructure en fonction.
Le 17 janvier 2018 à 16h02
Véhicules autonomes : « rendre possible ce que la France saura faire de mieux »
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La France est-elle en retard sur le véhicule autonome ? Oui... et non
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Attentes des acteurs : un cadre juridique, l'éthique aux abonnés absents
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Trois thèmes pour la stratégie publique : expérimenter, sécuriser et accompagner
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La responsabilité en cas de délégation de conduite
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Quel est le plan d'action ?
Commentaires (60)
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Abonnez-vousLe 17/01/2018 à 16h12
#1
En bref : on attend, on ne fait rien et on légiférera en temps voulu. Comme pour NDDL quoi! " />
Le 17/01/2018 à 16h20
#2
Exactement bref la politique classique de la france. Ne rien faire, se voiler la face, bloquer à coup de lois débiles puis ensuite pleurer …
Le 17/01/2018 à 16h20
#3
Intéressant tout ça, c’est rassurant de voir que c’est le job de quelqu’un de réfléchir à tout ça, même si visiblement pour le moment c’est principalement pour les expérimentations.
C’est pas un sujet facile, en particulier celui de la responsabilité.
Le 17/01/2018 à 16h30
#4
la loi débile c’est une loi qui date d’avant les voitures autonomes.
le but de cette dame est visiblement d’éviter que le législateur ne vote des lois débiles sur le sujet, en préparant le terrain à l’avance…
Le 17/01/2018 à 16h34
#5
Une 2CV ?
j’aurais dis un pétrolette mais c’est tout comme…
Anne-Marie Idrac haute responsable au véhicule autonome pour coordonner les travaux gouvernementaux français dans ce domaine
il faut au moins 2 cartes de visites pour placer sa fonction " />
Il s’agira alors de définir les thèmes importants de la « stratégie publique » pour la période qui arrive, « mettons cinq ans ».
en général ‘stratégie publique’ et une date buttoir ne font pas bon vraiment bon ménage chez nous …
« Nous allons cette année déployer un programme d’expérimentations soutenu, nous l’espérons de manière large, par les différents financements disponibles »
des fonds en billets de Monopoly ça ne compte pas…
Bref… tout ça c’est de l’enfumage, la France est léthargique (voire catatonique) sur ce sujet qu’ils en ont les boules. Il est quasi certains qu’ils s’y mettront après que ça soit assez répandu et revenir la bouche en coeur en clamant “vous voyez on y est enfin arrivé, nous aussi ” " />
Le 17/01/2018 à 16h41
#6
Par exemple, « la question des femmes ou des enfants d’abord […]
L’origine vient d’une pratique maritime, principalement issue des naufrages dans les mers du sud. En effet, quand les femmes et les enfants ont été mis à l’eau les premiers, généralement les requins (et autres prédateurs carnassiers) n’ont plus faim et les hommes peuvent nager tranquilles…
" /> " />
Le 17/01/2018 à 16h44
#7
Ah? Je me demandais pourquoi viser les femmes et les enfants d’abord en cas de sortie de route…
" />
Le 17/01/2018 à 16h50
#8
Le 17/01/2018 à 17h06
#9
Le 17/01/2018 à 17h09
#10
De toutes façons on voit bien qu’on est à la ramasse sur ce sujet.
La preuve, sur la photo le mec dans la voiture autonome il a même pas un smartphone ou une tablette pour se muscler les pouces, juste un vieux bouquin, complètement has-been le mec… " />
" /> " /> (on sait jamais)…
Le 17/01/2018 à 17h20
#11
Et puis sa voiture n’est même pas passé au système métrique ! Y a bien qu’en France où on utilise pas encore le système métrique, pfff, toujours 2 siècles de retard la France.
Le 17/01/2018 à 17h51
#12
“puis une délégation de conduite partielle avant d’être entièrement autonomes”
J’en rêve, finir rond comme une queue de pelle et ramené au chaud par un bidule à volant que j’ai pas à conduire !
Le 17/01/2018 à 17h59
#13
Le 17/01/2018 à 17h59
#14
Il ne faut pas rêver. Il n’y aura pas d’innovation technologique en France (avec une application commerciale derrière s’entend). Il y aura comme d’habitude tout un tas de lois et d’interdis en tout genre. Les entreprises qui développeront avec succès ce genre de véhicules le feront dans un premier temps à l’étranger, deviendrons des mastodontes du secteur et nos politiques viendront ensuite pleurer pour les taxer afin de financer la recherche, le développement et l’innovation dans notre pays. La French Tech.
Le 17/01/2018 à 18h07
#15
Le 17/01/2018 à 18h17
#16
Le 17/01/2018 à 19h01
#17
Le 17/01/2018 à 19h29
#18
Par exemple, « la question des femmes ou des enfants d’abord […]
On lui dit qu’il faut voir au delà de la maxime ? " /> " />
Edith : changement du lien.
Le 17/01/2018 à 19h34
#19
Dans l’article il est dit que les équipementiers français sont loin d’être à la ramasse. Et la France a pas mal de startups qui sortent des concepts innovants (tiens par exemple une passée au CES qui a développé une technologie de reconnaissance d’objets tout en respectant la vie privée). Il faut juste sortir ses oeillères et débrancher la machine “c’est français ça pue” de temps en temps.
C’est le contexte légal qui est en retard en France, comme dans les autres pays qui ont commencé les expérimentations de véhicules et qui ont du aménager aussi leurs législations. De mémoire pour les USA c’est la Californie qui a été l’une des premières à autoriser les véhicules autonomes.
Un exemple simple : en France tu dois avoir en permanence tes deux mains sur le volant sauf pour utiliser des commandes du véhicule. Incompatible avec un véhicule autonome.
Plus toute la partie sociétale sur les responsabilités (en cas d’accident qui est responsable ?), les obligations, les aménagements à réaliser, etc. Et comme le principe même des lois est de répondre à l’état social à l’instant où elles sont débattues, c’est plutôt difficile de légiférer par avance.
Et inutile.
Le 17/01/2018 à 19h37
#20
L’A380 est un anachronisme, il est arrivé à une époque où les compagnies ont freiné des quatre fers sur les coûts. C’est pas d’bol quoi. Mais sur le plan technologique, c’est loin d’être de la merde.
Sinon Airbus n’est pas vraiment à plaindre en ce moment.
https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301150422759-airbus-a-en…
Le 17/01/2018 à 19h52
#21
Le 17/01/2018 à 21h38
#22
Avant de faire des voitures autonomes on devrait déjà savoir faire des voitures tout courts lol. Y a pas photos face à la concurrence qu’elle soit allemande ou asiatique. Vaut mieux acheter une Kia qu’une Renault par exemple. C’est désolant mais c’est comme ça.
Le 17/01/2018 à 21h38
#23
French bashing habituel conscient ou inconscient. A force que les Madelin & Co ont répété avec les médias que la France était nulle, beaucoup ont pensé que c’était vrai. Du coup, beaucoup l’ont rendu moins bonne par leur défaitisme.
Dommage que certains cherche à réécrire l’Histoire sinon, il sera simple de démontrer que c’est faux, non, la France n’est pas nulle.
Le 17/01/2018 à 21h39
#24
Rien que le niveau 2, c’est pas mal d’accidents et d’accrochages en moins et rien que pour cela, les constructeurs auront l’appuis des asurances vu les gains. Les pouvoir publics récupèreront bien sur ces gains en vie humaine à leur compte en se félicitant pour les nouveaux radars et les routes à 80 km/h ( bande de crétins).
Personellement, j’espère que le niveau 5 arrivera rapidement pour pouvoir retirer définitivement leurs permis aux vrais danger-publique: vous avez besoin d’une voiture pour aller travailler? Ce sera un véhicule autonome ou rien.
Quand le niveau 5 se sera démocratisé, avoir le droit de contrôler manuellement son véhicule sera un privilège réservé aux gens sérieux et motivés ( et riches pour l’assurance). Mais on pourra enfin envisager d’augmenter la vitesse sur les routes qui s’y prettent, démonter tous les rond-points, faire un joli doigt d’honneur aux radars mal réglés et ne plus consacrer 50% de son attention au compteur de vitesse.
Le 17/01/2018 à 21h53
#25
Le 17/01/2018 à 22h53
#26
Véhicules autonomes : « rendre possible ce que la France saura faire de mieux »
Donc, une nouvelle taxe. " />
Le 17/01/2018 à 23h05
#27
Le 18/01/2018 à 00h38
#28
Le 18/01/2018 à 07h15
#29
Elle est énorme cette image, elle date de quand ? Si le coté “conduite autonome” et “réalité augmentée” sur le parebrise est à la page, le reste de la voiture on retourne 15-20ans en arrière avec ces grilles de ventilations, ces commandes de clim, etc. " />
Le 18/01/2018 à 07h45
#30
Un cheval fait aussi bien l’affaire " />
Le 18/01/2018 à 07h50
#31
Un véhicule sera vraiment autonome quand il pourra faire La Défense Nation en passant par le rond point des Champs Élysées, la Concorde et Bastille. Y compris de nuit et sous la pluie " /> Et plus généralement de circuler sans heurs dans Paris " />
Le 18/01/2018 à 08h11
#32
Mais stop au troll les voitures françaises se vendent comme des petits pains à l’internationnal (notamment les marchés asiatiques), ya bien que les français pour cracher sur les produits français
Le 18/01/2018 à 08h15
#33
Le 18/01/2018 à 08h18
#34
Je n’ai jamais eu une quelconque fierté d’être français mais c’est vrai que ce bashing systématique pour tout et pour rien ça devient un peu lourdingue.
Même si tout est loin d’être parfait en France (très loin même) faudrait un peu arrêter de croire que l’herbe est forcément plus verte ailleurs ou alors carrément déménager ailleurs pour tester…
Un certain trump serait sûrement ravi de vous accueillir si vous êtes bien blancs bien sûr… " />
Le 18/01/2018 à 08h25
#35
Le 18/01/2018 à 08h51
#36
On parle pas d’un smartphone là.
On parle d’une nation, d’une culture et d’un peuple.
Nous avons laissé peu à peu s’installer un discours visant à rabaisser la France pour en faire le petit pays que la société des nations et les EUA en tête ambitionnent.
Certaines élites françaises ont participé activement à ce processus de désintégration de cette spécificité française pour différents motifs et d’autres, tels les partis d’extrême droite se sont emparés du nationalisme laissé à l’abandon par les partis politiques républicains.
L’Histoire est un bon moyen de rafraîchir la mémoire collective des citoyens, et cela démontre que nous avons des raisons d’être fière de notre nation. Pas en tout temps ni en toutes circonstances bien sûr mais nous pouvons affirmer que la liste des points positifs est très largement supérieur à celle des points négatifs.
Il serait temps ainsi de se réapproprier le discours nationaliste (au bon sens du terme) pour redonner à la République des raisons d’espérer pour ses enfants.
Le 18/01/2018 à 09h13
#37
C’est le groupe Renault-Nissan qui est numéro 1 pas Renault tout seul.
https://www.ladepeche.fr/article/2017/08/01/2621225-renault-devient-le-numero-1-…
“c’est bien l’ensemble du groupe Renault qui parvient à réaliser cette performance. La seule marque au losange a vendu quant à elle 1,88 million de voitures. S’ajoutent au portefeuille de marques, le Russe AvtoVAZ, le Coréen Samsung Motors, les Japonais Mitsubishi et bien sûr Nissan, le Chinois Brilliance mais aussi la marque low cost Dacia qui permettent au groupe Renault et à son partenaire Nissan dont il détient 43,4 % de devenir numéro un mondial.”
“Les ventes de Renault ont quant à elles fortement progressé avec une hausse de 10 % notamment grâce à la marque Dacia.”
Ca fait rêver … mais oui ils sont bien premiers, fichtre !
Le 18/01/2018 à 09h22
#38
Avec le titre, j’ai cru que les voitures allaient se mettre en grève " />
Le 18/01/2018 à 09h36
#39
Je conteste le sous-titre !
La 2 CV était effectivement finaliste mais c’est la DS19 qui a été sacrée voiture du siècle (dernier).
" />
Le 18/01/2018 à 09h58
#40
Devant le groupe Volkswagen pas Volkswagen tout seul ;)
Le 18/01/2018 à 10h41
#41
la french tech tu parles d’une déception
Le 18/01/2018 à 10h48
#42
L’A380 n’est pas rentable, Airbus n’a pas vu venir les nouveaux modèles de 777 et ils sont dans la merde. Je peux te dire qu’ils serrent les fesses très très très fort pour avoir une énorme commande d’Emirates sinon le programme sera tout simplement abandonné et ils passeront pour des gros cons.
Sachant que personne n’achète au prix catalogue, et Emirates étant au courant de la situation ils vont pressés Airbus jusqu’à la moelle pour avoir les avions gratis (toutes proportions gardés).
Ils n’ont pas vu venir les innovations industriel de Boeing sur le programme 787, ils pensaient que Boeing n’y arriverai pas. C’était sans compter que Boeing a une expérience gigantesque en matière d’aviation militaire, de drone et en aérospatiale.
Le 18/01/2018 à 11h02
#43
Le 18/01/2018 à 11h02
#44
Raté, le seuil de rentabilité du programme a été atteint il y a deux ans. La marge de chaque appareil est maintenant bénéfique pour le programme.
Je pense que le gros problème d’airbus sur ce programme c’est d’avoir pris de plein fouet la crise de 2008 et la chute de l’aviation qui allait avec. Il y a une version en cours de développement (aux dernières nouvelles) qui doit permettre des gains de consommation et des gains de maintenance (et plus de sièges). Que vient faire le 787 dans cette histoire ? La concurrence est plus sur l’A330. Si tu veux comparer c’est plus sur le 777 sur lequel Boeing annonce une augmentation du nombre de sièges ;)
Le 18/01/2018 à 11h23
#45
Le 18/01/2018 à 11h38
#46
Le 18/01/2018 à 11h42
#47
“à Las Vegas, nos équipementiers ont tout à fait tenu la route”
“nos équipementiers”
“nos”
On est en URSS ?
Le 18/01/2018 à 14h06
#48
cette collection de comm’ “yakafokon” et de french bashing, c’est juste risible.
Y’en a pas un pour se dire que c’est une bonne démarche que de s’intéresser au sujet d’une part, et d’autre part de voir l’Etat prendre la position qui est naturellement la sienne, à savoir encadrer les changements sans pour autant déborder de son rôle en imaginant se substituer aux industriels qui planchent actuellement sur le sujet ?
Franchement. Y’a que du réac’ sur nxi maintenant ?
Le 18/01/2018 à 15h07
#49
Le 18/01/2018 à 16h11
#50
Le 18/01/2018 à 16h28
#51
Le 19/01/2018 à 07h25
#52
Disons donc que tout va bien dans le meilleur des mondes alors. Les entreprises se précipitent en France pour innover et nous avons des champions du marché mondial dans les secteurs des nouvelles technologies.
La France est un pays qui a des atouts à faire valoir. Notamment humains. Regardons donc dans quels pays vivent nos ingénieurs, nos scientifiques…
Tu semble dire que NXI est un repaire de vieux réac; j’aurais tendance à te répondre que ça ressemble plus à un repaire d’autruches.
Le 19/01/2018 à 08h07
#53
Je dirais plutôt que NXI est un repaire de personnes atteintes d’achromatopsie.
Le 19/01/2018 à 08h15
#54
Le 19/01/2018 à 08h31
#55
Le 19/01/2018 à 09h19
#56
Ah mais je suis d’accord. Mais je ne fais pas du bashing, j’essaye juste de dépeindre une réalité. Il fut un temps ou la France était le pays ou il fallait aller pour voir les innovation technologiques et le futur du monde. (pionnière dans l’aviation, l’automobile, le vélo, le nucléaire, le chemin de fer, la radio).
Aujourd’hui quand tu veux voir à quoi ressemblera l’avenir il faut regarder du coté du Japon, de Hong-Kong, de la Californie, de la Corée, pas du coté de Lyon ou de Dunkerque.
Quelles sont les grandes innovations Française de ce dernier siècle? De nombreux cerveaux Français ont contribués à créer certaines de ces innovations, mais pas en France.
Ou sont nos Apple, nos Tesla?
Le 19/01/2018 à 09h25
#57
Le 19/01/2018 à 09h31
#58
C’est pas faux mais il me semble qu’on ne peut pas juger tel ou tel pays sur sa seule puissance au niveau technologique.
Il faut voir aussi comment y vivent les gens en majorité et ce n’est pas forcément terrible pour beaucoup d’entre-eux.
Le temps dont tu parles est révolu car nous sommes entré dans la mondialisation.
Personnellement je ne trouve pas ça dramatique dès lors que le nivellement par le bas voire le très bas ne devient pas la règle absolue et malheureusement il semble bien que ce soit cette règle que certains veulent imposer.
Le 19/01/2018 à 10h02
#59
Le 19/01/2018 à 10h19
#60
Il y a un bon exemple dont on parle beaucoup en ce moment : L’Inde qui a un excellent taux de croissance qui fait rêver bien des affairistes occidentaux…
Mais aussi un phénoménal taux de grande pauvreté dont bizarrement on parle beaucoup moins.
Et il semble que la pauvreté là-bas c’est pas juste des fins de mois difficiles, c’est carrément l’enfer 365 jours/an pour plein de monde.
Ben oui, rien n’est jamais aussi “idyllique” qu’il y paraît et c’est vrai pour plein de pays, même en occident… " />