L’Éducation nationale songe à faire de la tablette « une fourniture scolaire à part entière »
Cahier à spirale, compas, iPad...
Le 27 février 2018 à 15h46
4 min
Droit
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Poursuivre le « plan numérique » cher à François Hollande coûterait près de 240 millions d’euros par an, rien qu’en tablettes. Le ministère de l’Éducation nationale réfléchit ainsi à demander aux collégiens d’apporter leur propre matériel, à l’image de ce qui prévaut par exemple pour les calculatrices.
L’épisode 2 du fameux plan numérique, promis en octobre dernier par Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au Numérique, passera-t-il par le « BYOD » (pour « bring your own device » ou « apportez votre équipement personnel ») ? C’est en tout cas l’une des pistes évoquées mercredi 14 février par Mathieu Jeandron, le Directeur du numérique pour l’éducation.
Auditionné par la mission d’information de l’Assemblée nationale sur le numérique à l’école, l’intéressé a confirmé que ses services travaillaient, en lien avec le cabinet du ministre de l'Éducation nationale, à « redéfinir une feuille de route du numérique pour l'éducation ». Celle-ci prévaudra pour les politiques des « prochaines années ».
« Évidemment, ça ne veut pas dire qu'on abandonne tout ce qui a été fait [jusqu’ici] », a néanmoins lancé Mathieu Jeandron.
L'épineux renouvellement de 800 000 tablettes par an
Invité justement à faire un point sur le déploiement du plan numérique, progressivement mis en œuvre depuis la rentrée 2015, le Directeur du numérique pour l’éducation a indiqué que « plusieurs centaines de milliers d'élèves » profitaient à ce jour d’équipements individuels – de type tablette ou ordinateur portable. Un chiffre plutôt vague, à rapporter quoi qu’il en soit au trois millions de jeunes qui vont actuellement au collège.
« En nombre d'élèves, on va être plutôt à une dizaine de pourcent équipés par le plan numérique », a ainsi poursuivi Mathieu Jeandron.
Le taux d’établissements participants à l’opération avoisinerait quant à lui les 50 %. Soit bien moins que ce qui avait été prévu initialement (70 %). Cela laisse surtout à penser que la généralisation totale, annoncée pour la rentrée 2018 par François Hollande, semble plus que jamais inatteignable.
Derrière la piste du BYOD, des problématiques financières, techniques et pédagogiques
Sur la question des tablettes, Mathieu Jeandron a expliqué aux députés que la question de leur renouvellement allait rapidement se poser. « Il y a clairement une durée de vie qui va être de l'ordre de trois à quatre ans », a-t-il prévenu. S’il fallait continuer d’équiper tous les collégiens, cela reviendrait donc à racheter « grosso modo 800 000 tablettes chaque année ».
À 300 euros par appareil (si l’on inclut certains équipements de type coque de protection), l’addition atteindrait 240 millions d’euros par an, a ainsi annoncé Mathieu Jeandron. « C’est substantiel », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Et donc il faut trouver un modèle qui pourrait peut-être se substituer à ça. »
« Une des pistes que nous explorons, c'est la piste dite du BYOD », a poursuivi le Directeur du numérique pour l’éducation : « Nous pourrions considérer que c'est une fourniture scolaire à part entière, que l'élève amène. » Exactement comme la calculatrice ou sa tenue de sport.
« On y travaille aujourd'hui », a souligné le haut fonctionnaire, insistant sur le fait qu’il fallait néanmoins trouver un « cadre » pour qu’une telle réforme puisse être mise en œuvre. Il y a « évidemment » des difficultés techniques et pédagogiques, « parce que ce n'est pas si simple [pour un enseignant] d'arriver dans la classe et d'avoir des flottes de tablettes avec des équipements différents ».
Il faudrait également « trouver les moyens d'aider les familles » n’ayant pas forcément la possibilité de payer une tablette à leur(s) enfant(s). Certains se souviendront d’ailleurs qu’en 2013, une élue membre du Conseil national du numérique avait proposé une revalorisation de l’allocation de rentrée scolaire à cette fin (voir notre interview).
Selon Mathieu Jeandron, le sujet est actuellement discuté au sein de groupes de travail avec les collectivités territoriales, les associations de parents d’élèves, etc. La feuille de route du nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, devrait être finalisée dans les « prochaines semaines ».
L’Éducation nationale songe à faire de la tablette « une fourniture scolaire à part entière »
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L'épineux renouvellement de 800 000 tablettes par an
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Derrière la piste du BYOD, des problématiques financières, techniques et pédagogiques
Commentaires (112)
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Abonnez-vousLe 27/02/2018 à 22h27
Ouai enfin quand tu vois la “modernité” de certains établissements, avoir des choses aussi “avancés” que ça pour les courts, j’en doute très très fortement hein " />
Le 28/02/2018 à 00h05
J’annote aussi des documents bureautique (Word essentiellement), mais ça n’empêche pas que j’ai aussi recours au papier pour moi seul, régulièrement. J’ai une bonne vue et même si j’avais 2 écrans 1920x1200 ça m’arriverait aussi ; peut-être parce que j’ai connu l’écrit jusqu’à mes études (l’ordi aussi avant mes études, mais pas les mêmes définitions d’écran :-) ).
Faire un schéma sur papier est souvent bien plus rapide que sur ordi, je trouve (quand je dois faire sur Visio, supposé être un bon outil, ben je trouve ça long). Pratique pour expliquer à la volée en réunion aussi, sur un tableau blanc ou assimilé.
Je suis curieux de voir ce qu’il en sera pour mon fils à l’âge adolescent ou adulte, s’il aura parfois du papier ou pas (il a 6 ans).
Le 28/02/2018 à 07h11
Le 28/02/2018 à 07h42
Le 28/02/2018 à 08h12
800.000 tablettes par an avec un bon appel d’offres je pense qu’on peu tomber plus bas que 300€… un matos unique, un support unique, un développement unique et surtout l’affichage d’une marque sur une génération entière d’élèves!
Même Apple peut se positionner la dessus. C’est énorme de pouvoir mettre le grapin sur des gamins de 11⁄15 ans et de leur imposer une marque dans les mains pendant 4 ans à un âge où ils sont sensibles et en plus être payé pour celà !
Le 28/02/2018 à 08h20
Le 28/02/2018 à 08h24
Le 28/02/2018 à 08h28
L’intérêt de l’écriture manuscrite est qu’on peut écrire “Aline sur le sable” ou n’importe quoi d’autre sur n’importe quel support avec n’importe quel outil sans électricité. C’est donc une liberté absolument fondamentale. Par ailleurs, l’écriture manuscrite étant tellement diversifiée, cela permet aussi une meilleure maitrise de la lecture.
Donc non, l’écriture manuscrite n’est pas dépassée. Est-il nécessaire, par exemple, de se servir de l’artillerie lourde pour écrire le contenu d’une boite, d’un sac de congélation ou d’un bocal sur une étiquette ?
Le 28/02/2018 à 08h30
On pourrait même envisager une caution raisonnable pour s’assurer qu’elle soit rendue en bon état. C’est, effectivement, une bonne solution économique et rationnelle. Et si ce sont des Booken, c’est aussi bon pour l’économie française.
Ça ne marchera donc pas.
Le 28/02/2018 à 08h33
Le 28/02/2018 à 08h40
Il y a « évidemment » des difficultés techniques et pédagogiques, « parce que ce n’est pas si simple [pour un enseignant] d’arriver dans la classe et d’avoir des flottes de tablettes avec des équipements différents ».
" />
Traduction : le MEN a tout à fait conscience que sa proposition de BYOD est une idiotie qui va rendre impossible le travail des enseignants mais il s’en moque…
Le cauchemar d’une classe de 30 élèves avec une dizaine de tablettes différentes " />
Le 28/02/2018 à 08h44
Il y a du matériel français figure toi, pas forcément si mal placé même si plus d’ipads sont vendus :)
Le 28/02/2018 à 08h50
Le problème est dans ton commentaire. Les “spécialistes” : de qui parle-t-on exactement?
Il se trouve que je travaille pile dans ce secteur. Des études sur le numérique / tablettes dans l’éducation, j’en vois passer des tripotées. Et les auto-proclamés experts de la question me font souvent bien rigolés, autant que leurs études qui se basent sur des échantillons ridicules, et des configurations bien particulières.
Je peux te dire ce que je vois sur le terrain : des situations extrêmement hétérogènes selon les collectivités et selon les établissements d’une même collectivité. Des problèmes et des obstacles énormes, mais aussi des cas d’usages hyper intéressants.
Pour moi de toute façon les études commandées manquent pour la plupart leurs objectifs. Plutôt que regarder à l’instant t l’usage des tablettes dans un collège, il faudrait plutôt regarder un collège qui est équipé depuis quelques années (au moins 3) et voir comment les choses ont évolué. Un projet tablettes met souvent tellement de temps à porter quelques fruits. Mais j’en suis venu à évoluer un peu sur la question. N’importe quel nouveau matériel dans l’Education Nationale prend des années avant d’être vraiment utilisés et de se faire une route dans les habitudes des enseignants, c’est un peu inhérent au secteur..
Le 28/02/2018 à 08h51
la tablette devra avoir un mode “examen” qui supprime irrémédiablement les données de l’utilisateur, avoir une led qui clignotte en permanence (et de fait avoir une autonomie de 20mn) pour montrer qu’elle est bien en mode examen
Le 28/02/2018 à 08h51
Le 28/02/2018 à 08h55
Le 27/02/2018 à 15h54
Dans tous les cas c’est pas avec des tablettes que les élèves vont apprendre à faire de l’informatique ça c’est sûr. Encore une lubie de politiciens.
Le 27/02/2018 à 16h00
Quelle belle idée. Imposer aux familles l’achat d’une table à plusieurs centaines d’euros par enfant.
Le 27/02/2018 à 16h08
Et prenez du materiel francais ! :howait:
Le 27/02/2018 à 16h11
Sans parler de l’énorme impact sur l’écriture manuscrite, je pense que c’est une très mauvaise idée vu le pouvoir de distraction de ce type d’appareil sur n’importe qui (enfant et adulte).
Le 27/02/2018 à 16h13
C’est pour qui l’open bar cette fois ? Apple ?
Le 27/02/2018 à 16h18
donc les parents devraient payer encore plus pour l’école, les enfants joueraient plus facilement en cours (au lieu de les suivre) et le raquette sera plus profitable qu’au par avant…
c’est une superbe idée que voila
Le 27/02/2018 à 16h22
Je ne suis pas un spécialiste, mais il me semble que les spécialistes indiquent que la tablette n’apporte rien de particulier à un élève du point de vue pédagogie et apprentissage.
Je pense aussi que tous les jeunes d’un certain âge (collège et plus certainement lycée) ont un mobile et sont donc familiarisés avec ce genre d’interface et connaissent les usages, sans parler du fait que les enfants en général sont très rapides à se familiariser avec tout ça.
Le 27/02/2018 à 16h22
C’est même pas envisageable, rien que vis à vis des prix pratiqués par apple… Ils pourraient recommander un modèle type (sous android), pas hors de prix, mais bon, une tablette à 200 boules, généralement, ça tient pas bien longtemps et niveau suivi logiciel… En plus, comme dit plus haut, aucun intérêt…
Le 27/02/2018 à 16h23
Le 27/02/2018 à 16h23
Le ministère de l’Éducation nationale réfléchit ainsi à demander aux collégiens d’apporter leur propre matériel, à l’image de ce qui prévaut par exemple pour les calculatrices.
Bah, 300 euros c’est rien. En France on est tous riches.
D’ailleurs ne dit-on pas que Macron est le président des riches ?
C’est bien la preuve que les français sont riches.
Le 27/02/2018 à 16h28
Ça va être marrant aussi les batteries qui prennent feu en classe…
Le 27/02/2018 à 16h38
C’est vraiment n’importe quoi.
Entre les problèmes d’égalité (d’accès), le manque de moyens de l’EN, l’efficacité vraiment pas démontrée, et les soupçons de corruption sur ce genre de contrats… Sans parler du souci écologique… Non, vraiment je ne vois aucun intérêt.
Qu’on commence déjà à éduquer au logiciel libre et la bidouille (je veux dire avec une véritable volonté politique), pour faire des économies et apprendre les concepts plutôt que la maitrise d’un logiciel spécifique (genre “Word”).
Le BYOD en entreprise est déjà une plaie, ça ne peut PAS bien se passer dans le cadre de l’éducation nationale, avec zéro support (quand l’informatique est déjà souvent laissé au bon vouloir et surtout au bon pouvoir de profs un peu geeks).
Concernant l’apprentissage, par exemple de l’algo, n’importe quel BTS apprend ça en langage naturel (si / et / alors) etc, et passe ensuite à des langages spécifiques. Aucun besoin d’aucun matos informatique la première année, ou presque. Enfin ce n’est pas vraiment le sujet ici concernant les tablettes.
Après concernant l’écran, il y a quand même plusieurs soucis dont on peut débattre (personnellement ayant connu l’avant et l’après je vois ce que ça a changé sur moi). Comme l’attention, l’effet hypnotisant, la modification du fonctionnement de la mémoire (plus lié à internet je pense, où l’on se souvient d’où retrouver l’info au lieu de l’info elle même).
De plus il est tout à fait possible de faire de l’informatique (tech, dev ou autre), sans avoir quasi eu un PC sous la main avant un age avancé (Lycée), donc pour moi c’est l’apprentissage qui est important, ou disons l’apprentissage de l’apprentissage, dont on se servira ensuite en informatique comme pour n’importe quelle matière.
C’est pour ça que je suis très dubitatif sur les apprentissages du code en primaire par exemple.
Bon évidemment concernant une tablette on est vraiment plus dans le “multimédia” comme on disait, et pas du tout dans la bidouille / hack. Et ça aussi je ne sais pas si c’est beaucoup mieux (un poly de cours choisi avec soin par le/la prof fait aussi bien niveau sources la plupart du temps).
Le seul point positif : le poids des cartables. Mais là il y a aussi des solutions de bon sens qui sont rarement mises en pratique. Du genre séparer le livre d’histoire et de Géo (souvent le plus lourd… Je portais certains jours un quart, voire plus de mon poids niveau cartable en 6ème de mémoire), d’avoir des exemplaires en cours (un pour deux par exemple) qu’on n’a pas besoin de ramener de chez soi. Qu’on ne me dise pas que ça coûte plus cher qu’une tablette qu’on change tous les 4 ans (les bouquins on les achetait à la classe d’avant, d’occasion).
Le 27/02/2018 à 16h51
Bah, ça aurait pû être pire… Genre cours d’équitation obligatoire.
BYOD…. Yiiiihaaaa." />
Le 27/02/2018 à 17h07
Personnellement, je ne suis pas fan de la tablette. Je préfère mille fois mieux que l’on utilise une grosse liseuse à la place comme celle que Sony avait présenté, un écran e-ink est largement suffisant. Derrière, on vire tout les manuels scolaires et on fournis à tous une copie numérique. De même, les bouquins chiants d’auteurs morts et bouffé par les vers qu’on nous demande de lire en français, c’est déjà dans le domaine public, donc ça ne coute rien à les fournir en ebook (au lieu d’avoir à acheter 4 fois une version bien spécifique de Bel-Ami).
Derrière, avec un logiciel bien spécifique, les prof peuvent contrôler les liseuses (bloquer par exemple les documents accessibles durant leur cours), fournir directement les exercice dessus, les élève peuvent gribouiller autant qu’il veulent les copies numériques des livres, remplir les exercice donné par les prof et les envoyer directement.
Le 28/02/2018 à 08h57
Tu confonds deux choses bien différentes. L’apprentissage de l’informatique et l’équipement (en tablettes ou ordis), qui n’est absolument pas limité à cela même s’il peut être nécessaire / aider bien sûr.
Par ailleurs en quoi une tablette, qui te donne accès à tout ce que tu veux sur le web (milliard de tutos, encyclo, sites d’apprentissage / entraînement classiques, etc.), qui possède une bibliothèque bien fournie en termes d’applis d’initiation à l’algo voire au code (en commençant par un Scratch Junior par exemple) ne serait absolument pas pertinente?
C’est sûr que si tu pars de ton point de vue d’informaticien qui envoie de la ligne de codes on va pas réussir à introduire autre chose qu’un gros truc indigeste dans les programmes. La réflexion à ce sujet est je trouve un peu plus pertinente et prend un peu plus de hauteur. PAs besoin aujourd’hui de connaôtre la syntaxe de tel ou tel langage informatique pour comprendre ce qu’est une boucle, un script, une instruction, etc.
Et si personnellement y a plein de trucs que je ne me verrais pas faire sur tablette, gros pécéiste que je suis, je ne généraliserai pas à tout et à tout le monde.
Le 28/02/2018 à 08h58
Si y a Unowhy et d’autres. Pourquoi ca te fait tant marrer ca me rend vraiment curieux :)
Le 28/02/2018 à 09h02
Y a pas du tout d’open bar. Chaque collectivité (pour rappel, les mairies pour les écoles, les Conseils Départementaux pour les collèges, et la région pour ls lycées) lance des appels d’offre au moment de s’équiper ou passe par l’UGAP où plusieurs offres sont référencées. Il y a une très grande diversité dans les équipements.
Même Apple ne vend pas en direct : ce sont des distributeurs (qui ont souvent une échelle assez locale) qui packagent des offres faisant intervenir l’ipad, mais avec chacune ses spécificités : tel ou tel MDM, logiciel de pilotage de la classe, telle ou telle valise dans le cas de classes mobiles, etc.
Le 28/02/2018 à 09h11
Le 28/02/2018 à 09h14
Le 28/02/2018 à 09h16
Le 28/02/2018 à 09h16
Le 28/02/2018 à 09h18
Le 28/02/2018 à 09h24
Le prix de Unowhy n’est en fait absolument pas à ramener au matériel. Quand tu regardes la page du catalogue de l’UGAP sur les offres de classe mobile, ça fait peur parce que la tablette SQOOL reviuent jusqu’à 25% plus chère que l’offre avec l’ipad. Mais si on s’en tient au prix et à la quantité de matériel, on passe à côté d’une bonne partie de l’offre, notamment toute la surcouche Android de SQOOL (launcher + applis embarquées), leur solution intégrée de pilotage des tablettes, le MDM mais aussi (et surtout) la qualité de l’accompagnement. Bine qu’étant une petite boite (moins de 100 salariés) ils ont toute une équipe dédiée qui passe son temps dans les établissements scolaires par exemple (j’en connais plusieurs).
Le 28/02/2018 à 09h36
Le 28/02/2018 à 09h41
Le 28/02/2018 à 09h55
Le 28/02/2018 à 09h58
Le 28/02/2018 à 10h00
Ha si seulement le prix des tablette était la seul chose à prendre en compte… Il faudra également :
. Amener du courant pour chaque élèves histoire que la tablette ne tombe pas en rade en plein cours.
. Monter un réseau wifi pour chaque classe.
. Coder des apps et les maintenir à jours.
Tout ça pourquoi ? Y à t’il déja des classes pilote avec tablette et ça apporte de la valeur ajouté ? Sans compter que si les tablette sont utilisées non stop 8h par jours au moins il est clair que la durée de vie ne sera 3 ou 4 ans mais plus 2.
Le 28/02/2018 à 10h15
Le 28/02/2018 à 11h01
Oui et non. Pour un enseignant, il est pratique d’avoir un “manuel” qui donne à la fois la base du programme à faire apprendre et des exercices types sur lequel se reposer. Tu le dis toi-même, le programme change tout le temps (bon à chaque fois c’est 2 pas en avant pour 3 en arrière). Autant dire que pour un prof, c’est pas forcément facile à suivre.
Après, en effet, on peut tout à fait imaginer shunter l’éditeur de la boucle et que le manuel soit directement réaliser par l’éducation national et fournis directement par cette dernière à tous. Du coup, on aurait qu’un seul manuel, le manuel officiel en direct de l’éducation national (après, on peut toujours à contester et nous sortir je ne sais quel truc de 1984).
Après, toute la force d’une liseuse, c’est que justement elle n’est pas limitée à afficher des bouquins. Tu peux l’utiliser pour consulter internet avec. Elles possèdent un écran tactile qui permet quelques interactions. C’est assez dynamique une liseuse. Aujourd’hui, j’ai vu quelques ecran e-ink d’assez bonne qualité pour afficher des animations sont trop avoir une bouillie d’artéfact, et même certain peuvent être en couleur (par exemple le petit écran de la pebble time)
Mais contrairement à une tablette, la liseuse est adaptée à la consultation de documents textes, l’écran e-ink est bien plus agréable à la lecture (on ne se bouffe pas de contestations pour les histoire des écran qui détruise les yeux de nos enfants), l’autonomie est largement présente. Et surtout, quand bien même le prof est totalement hermétique aux nouvelles technologies et nouvelle méthode pédagogique, il peut toujours se limiter à utiliser la liseuse pour ouvrir le manuel. Pour lui, ça ne lui change pas la vie.
Après, effectivement, on ne peut pas vraiment consulter de vidéo avec une liseuse… mais sérieusement, est c’est vraiment souhaitable en cours ?
En terme de cout, si l’on produit un modèle spécifique, on peut très certainement avoir un coup plus faible qu’une tablette (ça n’a pas besoin d’énormément de puissance, ce n’est pas le SoC qui va couter le plus cher et la batterie n’a pas besoin d’être immense, à l’heure actuelle, je dirais que le point limitant reste l’écran).
Personnellement, je suis contre mettre une tablette entre les mains d’élèves en plein cours. Autant dire que là, le prof pourra toujours espérer avoir l’attention des élèves. (il suffit de voir à la fac les étudiants qui “prennent leur cours” sur PC)
Le 01/03/2018 à 09h27
Alors déjà pas de droits admin ça évite un bon paquet de virus (on est passé en 2012-13 de XP full admin à W7 zéro droits ben ça a soulagé le support de manière assez violente). Ensuite ça ne pose quasi pas de problème puisqu’on peut prendre la main sur n’importe quelle machine en interne ou externe pour installer quelque chose (typiquement un imprimante à la maison). On installe notepad++ & Co à la demande, c’est l’affaire d’une minute.
On a déjà eu audits Adobe et Microsoft, on est propres. J’ai l’impression que de ton côté tu n’as juste aucune possibilité de savoir si tu es dans la légalité. Comment tu vois qu’un Photoshop n’est pas cracké si tu ne gères pas la licence ? Comment tu empêches un de tes utilisateurs d’utiliser un utilitaire gratuit comme irfanview… mais gratuit que dans un usage perso ? Aucun poste n’a installé Teamviewer pour un usage Pro ?
Pour moi ce n’est pas une question de novices ou pas (justement un non novice sera plus enclin à pirater, tandis qu’un novice téléchargera sur Softonic.
Le 01/03/2018 à 10h52
Le 27/02/2018 à 18h11
Le 27/02/2018 à 18h19
Il faut un compte google pour utiliser une tablette android, non ? Donc interdit avant 13 ans (âge minimum pour la création d’un compte google).
Le 27/02/2018 à 18h22
Le 27/02/2018 à 18h23
Le 27/02/2018 à 18h26
Le 27/02/2018 à 18h27
Pour tous les exemples que tu mentionnes l’utilisation du papier va progressivement être grandement réduite voire disparaitre et ça a déjà commencé.
Perso je n’ai pas eu à écrire à la main depuis des semaines. C’était pour remplir une étiquette à la poste, j’aurai pu la faire imprimer..
Le 27/02/2018 à 18h27
Le 27/02/2018 à 18h29
Le 27/02/2018 à 18h32
On n’aura plus de papier dans les bureaux quand on n’en aura plus dans les toilettes.
" />
Enfin, c’est ce qu’on disait quand je bossais dans les imprimantes.
Le 27/02/2018 à 18h33
Le 27/02/2018 à 18h33
Le 27/02/2018 à 18h37
Pas besoin d’être prophète, déjà aujourd’hui toute l’information est en ligne ou presque. Quand le papier est encore utilisé c’est pour des raisons historiques, ou de manière intermédiaire.
La France est plutôt une exception à ce niveau mais oui globalement le livre papier est en train de diminuer significativement.
https://infographic.statista.com/normal/ChartOfTheDay_1159_eBook_Sales_to_Surpas…
Le 27/02/2018 à 18h42
Pas sur que ce qui compte le plus dans la vie soit de remplir les cases dans une offre d’emploi (quelque soit ta conception de la réussite ou du bonheur). Jamais vu d’offre d’emploi mentionnant que savoir lire ou écrire est requis, c’est simplement évident pour tout le monde. Ça n’est pas pour autant moins important de l’apprendre à l’école.
Le 27/02/2018 à 18h48
Le 27/02/2018 à 18h52
Pour info, ces machines ne servent en fait qu’à ouvrir de vulgaires livres au
format PDF, et lancer 2-3 logiciels inutiles de mon point de vue en sciences. L’internet ? Il y a tellement d’appareil déjà connectés dans le foyer - à quoi sert-il de pousser les gens à acheter un jetable de plus ?
Demande au contribuable de payer la note ? C’est déjà ce qu’on fait, puisque les régions, prostituées à Bruxelles, elle même prostituée aux GAFAM, n’arrêtent plus de signer des contrats cadres, empêchant les PME/PMI locales de se développer normalement. Il ne faut surtout pas que l’impôt français créé des emplois en France, voyons ! Et pour la libre concurrence GNU/Linux, on en parle même pas : avec des grandes régions taillées pour les GAFAM, il n’y plus aucune concurrence possible !
J’arrête là : il faudra bien comprendre un jour qu’Asselineau a raison : tant qu’on ne sort pas de l’UE, il n’y a aucune souveraineté possible, y compris dans l’éducation nationale, et les GAFAM continueront à nous bouffer tout cru. Et je parle bien ici du président de l’UPR, et non de l’ex-FN qui singe actuellement son discours, dans le but d’ancrer la tête des cons sans cervelle que sortir de l’UE serait une idée d’extrême droite - comme si les anglais étaient des extrémistes ou des racistes pour avoir voter le Brexit ! La bonne blague !
Sinon vous pouvez toujours croire que cette nouvelle attaque contre la neutralité de l’école est le fruit du hasard - dormez bien.
Le 27/02/2018 à 18h59
Le 27/02/2018 à 19h05
Le 27/02/2018 à 19h13
Et financer l’économie anglaise ?! Non mais oh ! " />
Edit : correction du coup intéressant en coup douteux ;-)
Le 27/02/2018 à 19h43
Je vois la tablette comme une chance pour reduire/supprimer le poid/depenses liée aux fournitures scolaires
Le 27/02/2018 à 19h44
La première phase de l’informatisation a consisté à prendre les process “papiers” et les convertir en process/documents numériques équivalent (doc, pdf, xls..).
La valeur ajoutée est alors plutôt faible et se situe dans la vitesse de transmission et la facilité d’édition.
Mais dans la tête des gens c’est toujours des documents papiers, dans l’ordinateur. Les process et systèmes, conçus par des gens qui ont grandi avec du papier, restent globalement les mêmes.
Je pense qu’on entre depuis 10⁄20 ans dans la seconde phase où les process et systèmes d’information eux même vont tirer profit du numérique. Les derniers processus où le papier était historiquement utilisé de manière intermédiaire entre deux systèmes vont alors progressivement disparaitre.
Le 27/02/2018 à 19h53
Le 27/02/2018 à 19h54
Ta supposition est peut-être bonne, à vrai dire je n’ai pas d’idée.
En 2000 par exemple je me disais qu’on en était déjà au stade où 15 ans plus tard on aurait beaucoup moins de papier, et ça n’a pas trop l’air d’être le cas. Il y a aussi le fait qu’on est passé aux PC portables, qui n’ont pas des écrans aussi vaste ou définis que ceux qu’on met avec des fixes, et même pour ceux qui ont des écrans fixes en plus avec leur portable (ça m’a l’air généralisé dans les entreprises) ; en plus on se retrouve avec ces saloperies de 16:9 donc on perd en hauteur pour éditer des documents.
Anecdote perso, mon fils de 6 ans aime pour l’instant beaucoup jouer avec des feuilles A4 (des brouillons imprimés d’un côté) et dessiner ou coller dessus :-) .
Le 27/02/2018 à 19h55
Le 27/02/2018 à 19h58
Le 27/02/2018 à 20h02
Construire des smartphone dans des usines, dormir dehors, fumer de l’herbe, tabasser ces nullos de chefs " />
Le 27/02/2018 à 20h22
Le 27/02/2018 à 20h32
Je vois que tout le monde parle des dites tablettes, mais personne ne parle des applications à utiliser.
Mettons-nous à la place d’un professeur qui veut enrichir son cours en créant de l’interaction via tablette. Qu’utiliser ? Il y a peut-être des solutions propriétaires, mais qui va engendrer des coûts supplémentaires. Il faudrait déjà développer des systèmes de création d’application en collaboration avec ces professeurs pour pouvoir rendre ces tablettes utiles (sinon, il suffit d’une salle informatique, s’il y a de la place pour).
Le 27/02/2018 à 20h38
Le 27/02/2018 à 21h11
Merci, intéressant ton article. " />
Une fois de plus, on voit que c’est MS et Windows qui font chier (pardon de le dire), avec leur peu de respect (ou support) des standards. Et après certains se demandent pourquoi je n’aime pas cet OS… Il y a un tel historique, et pas qu’un historique vu qu’on parle de maintenant.
Le 27/02/2018 à 21h45
La tablette n’est pas forcément un outil pour la prise de note. Ca peut aussi servir de support enrichi pour mieux comprendre certaines notions. Parfois, une vidéo, une animation, un modèle 3D ou un graphique interactif sont beaucoup plus efficaces qu’une simple image (ou qu’une photocopie …)
Le 27/02/2018 à 21h50
Le problème d’outils plus évolués c’est surtout la connaissance du public, d’où l’intérêt de former les jeunes aux outils numériques (et pas seulement à Word/powerpoint).
Il existe de très bons outils de travail collaboratif pour éditer, annoter, partager, et qui font passer l’échange de documents words par mail pour un procédé du passé.
Mais même Office s’y est mis avec leurs outils en ligne.
Franchement dans ma boîte le papier qui reste c’est pour les contrats et ceux qui ne maîtrisent pas bien l’outil informatique, pour tous les “jeunes” c’est ordi uniquement et tout est très fluide.
Le 27/02/2018 à 22h25
Autant je préfère certains correcteurs qui te montrent la règle qui va avec, et pas seulement de la correction bête et méchante.
Le 28/02/2018 à 11h28
Le 28/02/2018 à 11h42
Complètement d’accord avec toi sur le fait que la tablette peut servir pour l’apprentissage. Mais :
* Tu l’as dit “accès à tout ce que tu veux sur le web” encore faut-il que les établissement scolaire dispose de connexion internet descente ce qui n’est pas le cas. Ce n’est le terminal d’accès qui détermine si les élèves pourront accéder à Internet.
* Même si je prends un peu de hauteur " />, savoir installer un OS me parait faire parti de la base de l’informatique, savoir configurer un OS, savoir installer/configurer des programmes. => c’est savoir utiliser et maîtriser l’outil informatique. Les tablettes actuellement envisagé/disponible sur le marché ne permettent pas cela.
* La robustesse des tablettes laisse grandement à désirer et ça reste un produit fragile.
* Les tablettes du marché sont plein de système tracking, donner à Google et Apple et Samsung les données de nos enfants me parait pas très pertinent.
Le 28/02/2018 à 11h57
Le 28/02/2018 à 12h02
Le 28/02/2018 à 12h09
Le 28/02/2018 à 12h09
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Cours de chasse à courre obligatoire, Macron le 19ème siècle autrement " />
Le 28/02/2018 à 12h31
Tu confonds peut-être BYOD et souplesse dans le choix de l’OS ou de logiciels (en rappelant que des licences, du soft à la typo, ne sont pas identiques pour le particulier et l’entreprise).
Dans notre entreprise nous avons essentiellement du PC Windows, du PC Mac OS, et quelques Linux. De fait, les personnes sous Linux sont des admins, et gèrent leur machine (avec des droits admins).
Mais les machines sont achetées par l’entreprise, nous avons les factures et le support (HP, Apple). Nous avons un antivirus centralisé pour les Windows et Mac, et 95% des utilisateurs n’ont pas les droits d’administration sur leur poste. Si quelqu’un oublie une alim de portable : on a du spare. Si quelqu’un veut un logiciel : il doit le payer et on lui installe.
Le BYOD c’est 15 types qui viennent chaque jour avec 40 versions d’OS, 15 adaptateurs différents, une machine pourrie avec un proc de merde et un HDD 5400tpm qui se plaint que c’est lent etc. Avec des produits Adobe piratés, pas d’AV, des saloperies dans tous les sens… C’est peut-être possible dans une petite structure (encore que si ça revient à laisser les employés acheter leur matos sans leur payer c’est anormal), et éventuellement sur les téléphones portables quand on ne configure qu’une messagerie (et encore, vu les surcouches et différentes version d’Android…). Pour tout le reste c’est soit un danger, soit un soucis pour les services techniques, ou une baisse de la qualité du support (aka : c’est à toi tu te démerdes on ne fait pas le support).
Le 28/02/2018 à 12h58
Certes, tu touches exactement le fond du problème. La lenteur avec laquelle les choses prennent semble hallucinante. A commencer parce que les problèmes techniques sont légions. C’est un truc du malade. Les quelques très rares établissements que je connais où les usages se passent sans anicroche majeure me semblent touchés par la grâce.
Maintenant depuis quelques années que je suis cela, j’en viens à reconsidérer ma façon de voir les choses. Je pense que quelque soit le nouvel outil, plus son potentiel de changement est fort plus il va falloir du temps pour l’adopter. Entre les établissements qui ont des tablettes depuis 1 an et ceux qui ont commencé il y a 7ans, la maturité face à l’outil n’est pas du tout la même. Ils ont résolu et contourné assez de choses pour se poser un peu plus la question du pédago. Du coup, ce qui peut être perçu (à juste titre je ne dis pas) comme un gros gaspillage peut également être vu comme un investissement en temps : les appareils ne seront jamais utilisés s’il y en a pas. S’il y en a, ça prendra du temps à être intégré dans les pratiques pédagogiques. Et il y aura des échecs : certaines tablettes prendront définitivement la poussière.
Mais il ne faut pas se tromper de débat. Pense-t-on que le numérique pris dans sa globalité vaut-il le coup qu’on y investisse. Pour moi la réponse est oui. La route pour arriver à des résultats satisfaisants est longue, douloureuse et très déprimante. Ce qui est sûr c’est que quand on arrive à un résultat satisfaisant, c’est le moment où dans un bahut équipé depuis plusieurs années personne prof ou élève ne se verrait revenir à “avant”. Le moment où fallait se faire des sessions photocopieuses plutôt qu’envoyer un pdf. Où il fallait réserver une classe informatique pour faire une recherche web ou utiliser un traitement de texte. Où il fallait dans le labo de langue à l’ancienne. LE moment où tu réalises que tu as un support qui présente (enfin ça dépend du contenu) une bonne faculté à s’adapter à des déficiences visuelles. Le moment où tu enlèves au prof de musique l’appli qui permet à ses élèves de composer en direct à partir d’une partition. Etc.
Le 28/02/2018 à 13h24
Le 28/02/2018 à 14h22
Pour le prix des manuels scolaires. Ça dépasse pas les 2 euros par bouquins et encore pour les plus gros, on peut rajouter un euros de distribution et pareil pour les gros volumes.
C’est comme sur un roman l’objet en papier ne dépasse pas les 1 ou 2 euros.
C’est une légende le fait que l’ebook puisse faire faire une économie sur le livre en lui même. En tout cas ça ne rentabilisera jamais le support électronique.
Le 28/02/2018 à 14h23
Le 28/02/2018 à 14h50
Il parle du coût de l’impression et de distribution physique du livre, c’est à dire le rabais maximum qu’un éditeur pourrait faire sur l’ebook par rapport au livre physique. Pas du prix final du livre.
Le 28/02/2018 à 14h55
aaah au temps pour moi et toutes mes excuses.
Le 28/02/2018 à 18h01
Le 28/02/2018 à 18h33
Le 28/02/2018 à 18h48
Le 27/02/2018 à 17h11
Le 27/02/2018 à 17h15
Une belle idée à la con, au moment où les gens se rendent compte des limites de ces appareils et en achètent de moins en moins. Au minimum, un petit hybride avec clavier s’imposerait, au moins pour la prise de notes. Et encore, au niveau secondaire, ça ne me paraît pas très utile, voire contre-productif. Pas mal d’études ont été faites sur la meilleure mémorisation grâce à un meilleur tri de l’information avec stylo/papier (ça apprend à écouter, quoi), et encore ça vaut pour la prise de notes, qui ne commence un peu qu’au lycée. Dans les classes inférieures où la prise de notes est en fait beaucoup de la dictée, autant donner des polycops à lire en cours pour ce qui est du contenu à mémoriser (ou se servir vraiment du manuel qu’on fait acheter aux familles, hein, à tout prendre, même si liberté pédagogique toussa) et s’appuyer sur des innovations pédagogiques (au hasard, les pédagogies actives et autres classes inversées) plutôt que de faire acheter et de compter sur des gadgets. Ils auront bien le temps de désapprendre à apprendre en notant au kilomètre de manière indiscriminée (ou en squattant sur YouTube) dans des amphis bondés une fois dans le supérieur.
Je ne dis pas qu’il n’y a aucun intérêt au numérique dans les classes, mais là… Surtout au moment où on prétend interdire les smartphones, c’est juste ridicule: pour le coup les gamins en ont déjà un pour la plupart, et effectivement ça peut servir pour certaines pratiques, notamment pour avoir du feedback (genre questionnaires collectifs en live, etc.), le tout sans y mettre des moyens démesurés (une application peut suffire) ni pousser à la surconsommation de produits qui feront doublon ou pire avec les autres équipements.
Je ne parle même pas des gags style “ma tablette est cassée”, “j’ai plus de batterie”, “mes parents veulent pas” (ils auraient raison), “y a plus de Wi-Fi”, “ça bugue” et autres “je peux pas installer le logiciel de Google/Apple/autres, ma maman me force à utiliser Archlinux”. Et encore, ce serait dans les cas, où, en effet, ils ne s’en serviraient pas pour se distraire (mais ça existe aussi avec les dessins dans la marge, pour le coup je crois pas que le problème tienne tant que ça à la technologie).
C’est peut-être l’article qui ne rend pas justice à ces gens, mais j’ai l’impression de lire un débat sur l’équipement des foyers en telle ou telle aménité, en mode élu bourrin classique, sans que jamais ne soit évoqué le contexte pédagogique dans lequel on prétend faire employer ces trucs. Et pourtant, Dieu sait que je ne suis pas rétif à l’informatique et aux outils numériques en général.
Le 27/02/2018 à 17h17
J’avais loupé l’info sur l’existence de cette liseuse, exactement ce qu’il me faut pour lire la biblio sans avoir à l’imprimer…
Sinon totalement d’accord avec toi " />
Le 27/02/2018 à 17h21
Et pour le poids des manuels, plein de solutions existent pour moins cher: les casiers, l’attribution d’une salle par classe (où on peut laisser les affaires dont on n’a pas besoin), les polycops, etc. C’est pas forcément évident à mettre en place non plus, mais entre ça et mettre des dizaines de millions dans des tablettes ou autres… Je ne parle même pas de la possibilité de faire sans manuel, ce qui peut se décider aussi. Beaucoup de profs le font d’ailleurs acheter parce que c’est la décision collective de l’équipe pédagogique, mais ne s’en servent pratiquement pas, parce qu’ils ne sont pas d’accord avec, ou parce qu’ils tiennent à produire leur propre cours de A à Z.
Le 27/02/2018 à 17h30
Ils apprennent moins tout court. Y’a une étude la dessus, ceux qui écrivent “à l’ancienne” retiennent plus rapidement que ce qui “tapent”.
Le 27/02/2018 à 17h33
" /> pour l’effort.
Le 27/02/2018 à 17h41
Les livres ou documents papiers n’ont aujourd’hui plus aucune raison d’exister dans ce type de contexte. Le but de l’école reste de préparer les élèves à la vraie vie. Soyons clairs: un livre physique n’a aucun avantage relativement à un document numérique. Même si c’était le cas c’est simplement ce que les élèves rencontreront plus tard dans la vraie vie. On parle du confort de lecture mais finalement je passe mon temps à lire sur un écran et ne suis pas encore aveugle.
Mais effectivement pas sûr que la tablette soit la meilleure solution du moins à l’heure actuelle.
Le 27/02/2018 à 17h49
C’est une excellente idée, car l’éducation nationale a maintenant surmonté toutes les difficultés; enseigner à tous en dépassant les inégalités sociales, en ne perdant pas son temps à changer de programme tous les 5 ans, à donner le gout des sciences et à transmettre un bagage culturel permettant de faire preuve d’esprit critique …
Alors maintenant c’est normal, il faut une tablette pour chaque élève, c’est la priorité ! En plus c’est un support génial pour faire des recherches et taper des trucs, c’est notamment très adapté pour apprendre à programmer…
(Si encore ils proposaient un raspberry… là on pouvait discuter…, ils ont du prendre le même conseillé qu’à l’époque de Fabus pour le plan informatique et le MO5… )
Le 27/02/2018 à 17h52
Le 27/02/2018 à 17h54
Le 27/02/2018 à 17h54
Le 27/02/2018 à 17h55
Une tablette est un support physique et n’importe quel gamin, bien plus jeune que 7-8 ans, utilise une tablette probablement bien mieux que toi si tu n’a pas grandi avec…
La vraie vie comme son nom l’indique c’est ce que ces enfant vont réellement vivre plus tard.
Le 27/02/2018 à 18h00
Le 27/02/2018 à 18h01
L’écriture manuscrite reste utile, comme le calcul mental, mais ces techniques n’ont simplement plus du tout l’importance qu’elles pouvaient avoir à un époque, et risquent de continuer à perdre progressivement en utilité (sans jamais devenir complètement inutiles).
D’autres techniques, comme savoir tapper au clavier efficacement ou chercher une information en ligne ont pris une importance énorme pour pouvoir fonctionner en société et professionnellement.
Le 27/02/2018 à 18h01
Le 27/02/2018 à 18h08
Probablement un monde où les informations seront en ligne ou dans un système d’information bien plus fréquemment que dans un polycopié ou un bouquin papier.