Ces derniers jours, le petit écran est parti en voyage partout dans le monde, pour revenir sur les pas de nos ancêtres. Elle a aussi parcouru les premiers lieux accueillant l'homo sapiens, avant de se demander quels effets peuvent avoir les anti-douleurs.
Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder en replay ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).
Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités :
- Publiez un tweet en mentionnant @nextinpact avec le hashtag #Replay
- Contactez directement la rédaction en mentionnant #Replay dans votre message
Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos suggestions, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)
LinkedIn, océans et sexualité
Cette semaine, Le Tube de Canal+ s'est rendu chez LinkedIn, le réseau social préféré des cadres, qui y publient de plus en plus de contenus professionnels. Chez Quotidien, le journaliste William Audureau du Monde décortique le succès du jeu de tir gratuit Fortnite, dont les statistiques de jeu dépassent bien des records. Sur TF1, Sept à huit se demande « comment protéger les ados face à l'invasion du porno ».
Pour sa part, Arte a déterré la civilisation celte et est allée au contact du Régalec, le plus grand poisson osseux au monde (jusqu'au 12 mai). Ambiance fonds des mers aussi sur RMC Découverte, qui rediffuse « Naissance d'un océan » (sur Ocean Park, le plus grand aquarium du monde) et « Nausicaa, le plus grand aquarium d'Europe ». Les deux sont en ligne jusqu'au 17 mai. France 5 propose « La Terre perd le Nord », revenant sur les possibles effets du déplacement du pôle Nord, entre autres sur l'équilibre magnétique de la planète.
En parallèle, Arte lance une séquence sexualité, avec une série de documentaires thématiques. « Ménopause, andropause : quand les hormones s’affolent » est visionnable en ligne jusqu'au 10 juin. « Sexe et amour 3.0 » explore les nouvelles formes d'amour jusqu'au 5 août. Enfin, « Puberté : la métamorphose » est proposé jusqu'au 10 juin .
Les voyages, de l'antiquité à nos jours (jusqu'au 20 mai)
Dans une série de trois documentaires, la chaine franco-allemande revient sur les principaux voyages de l'humanité, par ordre chronologique. D'abord des premiers hommes à la Rome antique, ensuite les explorations au-delà des mers, pour finir par les migrations modernes. Par des entretiens avec des scientifiques, de documents d'époque et de (classiques) reconstitutions, la série trace les gains et les défis de ces mouvements souvent massifs.
D'une première émission au fort goût de cours d'histoire à la dernière, plus présenté comme un reportage, elle apporte surtout un point de vue historique, mentionnant les changements techniques qui ont permis ces migrations, avec une dimension sociale plus marquée sur les dernières parties.
Contre-enquête sur les anti-douleurs (jusqu'au 7 mai 2019)
Dans une « contre-enquête », Arte se propose d'étudier les effets individuels et sociétaux des anti-douleurs, des médicaments consommés en grande quantité dans l'Hexagone. L'auto-médication est un des sujets de préoccupation de l'émission, notamment pour les Allemands. La chaine se demande surtout quel intérêt l'industrie pharmaceutique pourrait avoir à une telle consommation.
Sur le mode du reportage, l'équipe interroge des chercheurs, pharmaciens et consommateurs sur ce marché. L'émission attaque surtout l'opacité du milieu médical, en particulier en ce qui concerne les liens entre laboratoires et médecins, même si une base de données publique a été mise en place.
L'Afrique, berceau de l'humanité (jusqu'au 15 mai)
Sur France 5, Science grand format débute une série en trois épisodes sur l'évolution de l'Homme, en commençant par l'Afrique. Les documentaires suivent les pas de l'anthropologue Niobe Thompson, qui interroge de nombreux spécialistes pour comprendre comme l'homo sapiens a réussi à voyager et s'adapter à toutes les conditions.
L'équipe se rend entre autres sur certains sites archéologiques, jouant toujours sur la majesté des lieux pour illustrer son propos. Une série idéale pour réviser son histoire.
Commentaires (48)
« En 68, il fallait effectivement fermer la télé pour ouvrir les yeux. Pour Sonia Devillers, aujourd’hui, c’est l’inverse : le service public audiovisuel, dont le financement est menacé, est un trésor dont nous devons prendre conscience, et que nous devons aider à sauver. » - par @Sonia_Devillers - #utopies68
Sur TF1, Sept à huit se demande « comment protéger les ados face à l’invasion du porno ».
Dans la famille “et si on faisait un reportage racoleur”, je demande TF1.
Actuellement, la pornographie sur le web, c’est le Far West : open bar + contenus “fast food”. On se croirait presque dans la série TV “Westworld” où tout est permis pour les visiteurs. Mais que fait la police !
« En parallèle, Arte lance une séquence sexualité, avec une série de documentaires thématiques. (…) « Sexe et amour 3.0 » explore les nouvelles formes d’amour jusqu’au 5 août. » 
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On vit vraiment une époque formidable.
Sur les liens mytf1 et canal on se retrouve avec des message du genre :
Un bloqueur de publicité empêche la lecture. Veuillez le désactiver pour démarrer la vidéo.Marre de ces chaines !
t’auras le droit de continuer à explorer après le 5 août
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Le documentaire sur les celtes est pas mal, avec trois parties, germanique, gauloise et britannique. Très complet !
Sinon, jeudi dernier sur TF1, il y avait aussi un docu-fiction sur la guerre gallo-romaine .
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La chaine se demande surtout quel intérêt l’industrie pharmaceutique pourrait avoir à une telle consommation.
Exactement le même qu’Arte quand elle commet des documenteurs alarmistes et/ou complotistes.
L’émission attaque surtout l’opacité du milieu médical, en particulier en ce qui concerne les liens entre laboratoires et médecins
Ces mêmes liens et opacité entre les États qui financent son staff et sa politique éditoriale.
Comme quoi quand on veut creuser un peu, les liens d’intérêts sont partout. Et heureusement.
Pour ceux que le sujet des anti-douleurs intéresse, le Monde Diplomatique a publié un bon article (payant) sur le sujet.
Merci de l’avoir relancé. On va enfin pouvoir profiter de son avis agro-patronal. 
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Sur TF1, Sept à huit se demande « comment protéger les ados face à l’invasion du porno ».
Ils vont parler des clichés sexuels utilisés par la publicité pour vendre ?
Parce que c’est la seule invasion exploitant que le sexe que je vois. Perso du porno, j’en ai jamais à moins d’en chercher. Alors que la pub, elle saute à la gueule sans rien demander, elle.
Les 30 premières secondes débutent par 2 filles qui listent les effets indésirables de l’Ibuprofen 400 mg, lecture immédiatement suivie par une voix off qui nous assènent que “ces effets indésirables sont occultés”. Ah ?
Les 15 secondes qui suivent nous apprennent qu’un “expert” non nommé qui semble-t-il travaille dans une salle de rédaction, semble penser que bien que le Paracétamol dispose évidemment d’une AMM pour pouvoir être vendu sur le marché, s’il passait devant cette même commission d’AMM qui l’autorise, il ne serait pas autorisé. Ah ?
On prend vraiment les gens pour des cons chez Arte.
Le texte sous la vidéo énonce :
" /> Arte est complètement à côté de la plaque : le seul point intéressant à observer dans ce marché est que, si ce chiffre est véridique, cela signifie les consommateurs en sont les principaux bénéficiaires parce que ces médicaments sont vendus si peu chers pour un service rendu si élevé !
En réalité, une surconsommation d’antalgiques peut mener à un empoisonnement et à de graves insuffisances rénales.
Cette phrase est trompeuse : n’importe quelle molécule exogène ou endogène est susceptible d’empoisonner à trop haute dose, et pas seulement les reins.
Si la méconnaissance de ces produits subsiste, c’est que l’automédication est un business lucratif : en Allemagne, ces cachets disponibles sans ordonnance rapportent plus de 500 000 euros par an.
C’est tout ? Faire toute cette histoire pour si peu
Etc. Un documenteur Arte typique.
Lol.
Quand on en diffuse le soir sur TMC, on est un peu mal placé pour en faire un reportage :p
Vous en avez d’ailleurs une illustration dans cette « contre-enquête sur les anti-douleurs » d’ARTE.
NB: pour une personne normalement constituée, il va falloir faire fort pour mourir avec de l’eau, au pire on risque d’être très malade, pas de mourir. Préférez l’abus de tabac ou d’alcool, ce sera un peu plus rapide.
Pourtant, TMC respecte la législation française sur la pornographie, contrairement à des sites web largement connus du grand public, notamment des publics ados et pré-ados (et pas uniquement les sites spécialisés dans cette thématique porno).
Personne d’autre ne l’a relancé, c’est juste un de ses comptes secondaire.
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C’était de l’humour ;)
Je me doute qu’il respectent la législation, sinon le CSA aurait sucré les revenus publicitaires depuis un moment.
Ah, je suis découverte. Merci à NextInpact de supprimer tous mes comptes secondaires : DarkBeast, Drepanocytose, Patch, Carbier, Professeur Machintruc.
C’est pas impossible. Vu son emphase habituelle, il est bien capable de faire des dialogues avec lui-même. Et à chaque fois, les discussions finissent en parlant de lui-même. Et comme il aime qu’on parle de lui, on va lui faire plaisir une fois de plus…
Je me plais à penser qu’ils sont plutôt plusieurs rédigeant des commentaires à partir d’un seul et même compte. Cette manie de parler parfois au masculin, parfois au féminin… Ils sont même peut-être plusieurs dans sa tête ??
La violence m’inquiète aussi car elle est présente à la télévision de toutes façons.
Mais là je parlais des enfants de 10-11 ans qui ont de plus en plus des mobiles et il y aura toujours un camarade avec un accès Internet et pour montrer des trucs pornos à des camarades.
Et il y aura encore plus d’occasion pour incarner un tueur dans un jeu vidéo, avec en prime un système de compétition/récompense pour celui qui sera le plus doué pour trucider les autres.
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Bref, je suis plus inquiet pour les enfants de 10-11 ans qui connaissent le nom des armes et les techniques de guerre, que pour ceux qui connaissent le nom des actrices ou des pratiques porno.
Pas de ma faute si la morale américaine vous a convaincu que le Q est plus dangereux que les armes.
Je n’aime pas trop les gens vidéos où on est censé flinguer des gens (jamais joué à ça, mais à de bons vieux “shoot them up” où tu tires sur des vaisseaux et pas des gens, ce qui est différent), cela dit je ne crois pas que ce soit néfaste, ça sert aussi de défouloir.
cela dit je ne crois pas que ce soit néfaste, ça sert aussi de défouloir.
Même remarque pour le porno, non ?
Bref, dans les deux cas ca banalise un comportement qu’on aurait tendance a trouver immoral en temps normal. Et je ne vois pas en quoi l’un serait plus excusable que l’autre.
J’adore cette caricature qui confine l’interlocuteur dans la pudibonderie. Une scène de sexe peut être violente pour un enfant (surtout dans une pérégrination solitaire dans le web). Ce n’est pas parce qu’on s’intéresse à un sujet que les autres sont ignorés.
la question n’est pas d’aimer ou pas des jeux vidéos violents (avec des armes à feu, du sang, etc). La question est : à quel public s’adresse ce genre de jeux vidéos ? Dans quelles circonstances sont utilisés ces jeux ? et ceci afin d’éviter que des publics sensibles y aient accès (surtout hors la présence d’un adulte responsable).
Je ne dis pas que c’est “anodin” non plus, Je dis simplement que le jeu vidéo n’est pas l’instrument qui transforme un innocent en machine à tuer.
Quoique… quand la personne est mature, à un minimum de jugeote et de second degrés, finalement là c’est anodin.