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Windows 10 intégrera un noyau Linux 4.19, WSL 2 et un Terminal repensé

Docker sous Windows, c'est enfin facile !

Windows 10 intégrera un noyau Linux 4.19, WSL 2 et un Terminal repensé

Le 07 mai 2019 à 07h30

Microsoft continue son offensive pour séduire les développeurs en travaillant sur des solutions open source et en intégrant Linux de manière croissante. Un nouveau Terminal arrive dans Windows 10 ainsi... qu'un noyau Linux complet, avec tous ses avantages. 

Dans les dernières évolutions de Windows 10, Microsoft a montré un interêt particulier pour un élément jusque là délaissé : l'invite de commandes. Les changements étaient principalement techniques et en profondeur comme nous l'avions relevé dans un article sur l'alternative Cmder, préparant des changements plus visibles et importants.

Il faut dire que pour Microsoft, l'enjeu est de taille. Avec le temps, la société a intégré PowerShell à Windows 10, puis le sous-sytème Linux permettant l'accès à un Bash avec des performances natives, et désormais une gestion de fichiers dédiée. Mais tout cela s'est fait dans des terminaux distincts, sans évolution de l'originel.

Or, il est à des années lumière de ce que l'on trouve dans les distributions Linux avec des outils comme Tilix ou des alternatives pour Windows qui font bien mieux que ce que propose Microsoft, avec des fonctionnalités demandées par les développeurs : interface unifiée, onglets et multi-fenêtres, configuration complète, etc.

C'est là que Windows Terminal entrera en jeu dès le mois de juin. Il sera accompagné de deux évolutions de taille : l'intégration d'un noyau Linux 4.19 complet ainsi qu'une nouvelle version du sous-système Linux (WSL 2).

Windows Terminal : thèmes, liens, émojis, onglets, tout-en-un, open source

Au quotidien, l'invite de commandes peut être une plaie pour les développeurs tant il est éloigné des besoins actuels en la matière. Microsoft semble enfin l'avoir compris avec ce nouveau projet, entendu open source. Le code est diffusé sur GitHub sous licence MIT, avec celui de la console Windows actuelle. 

Première fonctionnalité, l'unification des terminaux, à la manière de ce que l'on trouvait déjà ailleurs dans Cmder ou Visual Studio Code par exemple. Ainsi, il sera possible de lancer une fenêtre pour l'invite de commandes classique, PowerShell (Core) ou les différentes distributions WSL. Une approche permettant à l'équipe de ne pas « casser » l'existant, donc d'aller plus loin dans les avancées introduites qu'une modification de l'invite de commandes classique. 

Chaque type de terminal pourra être ouvert dans une nouvelle fenêtre ou un nouvel onglet, un logo représentant chaque cas pour plus de clarté. Des thèmes sont également prévus, quelques exemples colorés ayant été exposés. Il ne semble par contre pour le moment pas prévu d'afficher ces onglets de manière simultanée dans un même fenêtre.

  • Windows Terminal
  • Windows Terminal
  • Windows Terminal
  • Windows Terminal
  • Windows Terminal

D'autres évolutions, en apparence anodines, ont un aspect fondamental, comme les émojis. Ils peuvent en effet être utilisés pour indiquer facilement un statut de manière graphique dans une interface textuelle. Ils sont accompagnés d'une nouvelle police open source, de la gestion d'autres symboles (idéogrammes CJC, symboles powerline, icônes, ligatures) et des liens. Le tout bénéficie d'une accélération graphique via DirectWrite/DirectX. 

Surtout, l'ensemble est présenté comme extrêmement configurable, les paramètres étant stockés dans un fichier structuré qui peut donc être facilement modifié à la main et partagé avec d'autres. Des profils peuvent aussi être créés pour les différentes consoles, permettant là aussi de renforcer la clarté dans l'usage au quotidien. 

Une première préversion sera disponible cet été dans le Microsoft Store. La version stable est attendue pour fin 2019.

WSL 2 : un noyau Linux 4.19 (LTS) dans Windows 10

Après avoir introduit le sous-système Linux (WSL) à son OS il y a un peu plus de deux ans, Microsoft va plus loin en y intégrant désormais un noyau complet. La société proposait déjà son propre noyau pour Azure Sphere, elle participera ainsi à son développement de manière croissante, des patchs locaux étant appliqués pour l'intégration à Windows 10.

Une évolution qui vise à rendre l'expérience du sous-système Linux plus complète. Cette nouveauté est d'ailleurs présentée comme WSL 2, les deux versions devant cohabiter au moins dans un premier temps. Ainsi, un utilisateur pourra lancer un bash Linux WSL 1 ou WSL 2 selon ses besoins, le mettre à jour ou le rétrograder, etc.

Microsoft ne détaille pour le moment pas la manière dont cette v2 fonctionne, précisant juste qu'il s'agit cette fois de virtualisation, mais d'assez bas niveau avec une empreinte minimale, une bonne intégration et une transparence totale pour l'utilisateur qui ne verra pas de différence dans la pratique : il lance l'application, le terminal s'ouvre, il peut l'utiliser.

Microsoft WSL 2Microsoft WSL 2

Compatibilité et performances renforcées, Docker et FUSE supportés

WSL 2 sera plus rapide, notamment pour la gestion des fichiers, qui a posé pas mal de problèmes à WSL 1. Une décompression doit ainsi s'exécuter 20 fois plus rapidement, contre 2 à 5 fois pour une opération comme la récupération d'un dépôt Git, l'installation d'un paquet npm ou une compilation Cmake. 

Autre intérêt, la compatibilité complète par rapport à une solution nécessitant de « traduire » les appels système pour le noyau Windows NT, impliquant des carences et donc des applications qui ne fonctionnaient pas. On peut ainsi désormais faire tourner des systèmes de fichiers dans l'espace utilisateur (FUSE) ou Docker directement via WSL 2.

Comme actuellement, WSL 2 passera par l'installation de distributions via le Microsoft Store, Ubuntu en sera. Il s'agira alors de récupérer des espaces utilisateurs à « brancher » au noyau Linux intégré, un petit script initiant le lien entre les deux. Le noyau sera pour sa part mis à jour via Windows Update, les détails de son évolution étant donnés par ici

Une première version sera disponible à travers le programme Insider de Windows 10 d'ici fin juin. On imagine que l'objectif est une finalisation pour la mise à jour de fin d'année. Il ne semble par contre toujours pas question d'un support natif des systèmes de fichier ext ou btrfs (par exemple) sous Windows.

Notre dossier sur la Build 2020 de Microsoft :

Commentaires (62)

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Leur nouveau terminal ressemble fortement à Token2Shell je trouve 😁

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Plus ça avance, plus les années Balmer ne deviennent plus qu’un mauvais souvenir pour Microsoft.

Au vu de ces changements de mentalité et cette forte intégration de Linux dans son OS, on peut que se dire que ça prépare le terrain à une autre grosse réforme.



Je pense pas qu’ils abandonneront demain la totalité de leurs technologies, mais vu comment ils intègrent en profondeur un Kernel Linux, il n’y a qu’un pas avant de basculer tout soit sur celui-ci soit son propre noyau Unix (comme MacOS).





Il ne semble par contre toujours pas question d’un support natif des systèmes de fichier ext ou btrfs (par exemple) sous Windows.





Ca finira bien par arriver je pense.

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Intéressant tout ça !

Même si je resterai sur un Linux pour le dev, ça peut être utile pour débugger quelque chose rapidement sans avoir à reboot le PC pour changer d’OS.



Les puristes trouveront à redire. Mais ce sont des outils bien pratiques qu’il manquait clairement à Windows.









SebGF a écrit :



Je pense pas qu’ils abandonneront demain la totalité de leurs technologies, mais vu comment ils intègrent en profondeur un Kernel Linux, il n’y a qu’un pas avant de basculer tout soit sur celui-ci soit son propre noyau Unix (comme MacOS).





Je me suis fait la même réflexion <img data-src=" />


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Furanku a écrit :



Les puristes trouveront à redire.





Je crois que c’est une vérité universelle. Quelque soit le lieu, l’époque, et le sujet traité <img data-src=" />


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On ne peut pas dire que Balmer avait complètement tord.



Tu laisse se développer du libre à un endroit et il se métastase dans tout l’organisme. <img data-src=" />

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De plus en plus d’open source dans Windows. Microsoft reconnaît enfin que c’est le modèle dominant. Bon, maintenant il faudrait open sourcer le noyau&nbsp;<img data-src=" />

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Cépafo.

Mais si à son époque Linux était le cancer de l’informatique, Windows en était le furoncle. <img data-src=" />

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SebGF a écrit :



Plus ça avance, plus les années Balmer ne deviennent plus qu’un mauvais souvenir pour Microsoft.

Au vu de ces changements de mentalité et cette forte intégration de Linux dans son OS, on peut que se dire que ça prépare le terrain à une autre grosse réforme.



Je pense pas qu’ils abandonneront demain la totalité de leurs technologies, mais vu comment ils intègrent en profondeur un Kernel Linux, il n’y a qu’un pas avant de basculer tout soit sur celui-ci soit son propre noyau Unix (comme MacOS).



Le plus marrant, c’est qu’il y a longtemps (40 ans), Microsoft avait créé et vendu son propre OS basé sur UNIX, qui s’appelait XENIX. Ils l’ont abandonné et revendu à SCO au moment de concevoir OS/2 avec IBM (merci, Wiki, pour l’info : https://fr.wikipedia.org/wiki/Xenix).



Du coup, on pourrait presque dire que si MS finit par lâcher Windows 10 au profit d’un nouvel OS appelé à lui succéder et basé sur un noyau Linux, ce serait en quelque sorte un retour aux sources (si j’ose dire, hu hu).



D’un autre côté, ça confirme qu’on est bien en plein dans la deuxième phase de la règle des 3 E : extend.


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alex.d. a écrit :



Bon, maintenant il faudrait open sourcer le noyau <img data-src=" />





Ce serait moins cher d’adopter un Noyau Linux et d’aider à développer Wine pour porter ce qui reste de Microsoft dessus.


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Encore un pas avant dans la bonne direction. J’avais testé WSL 1, pour voir si ça pourrait me faire lâcher mon MacBook Pro tout pourri, mais ce n’était pas le cas, notamment à cause de Docker.



On verra avec WSL 2.

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Ils pouraient publier direct X en open source et le porter sur Linux ? Ce serait plutôt cool pour avoir encore plus de jeux là dessus.

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appotheos a écrit :



Tu laisse se développer du libre à un endroit et il se métastase dans tout l’organisme. <img data-src=" />





<img data-src=" />







GruntZ a écrit :



Ce serait moins cher d’adopter un Noyau Linux et d’aider à développer Wine pour porter ce qui reste de Microsoft dessus.





Pas sûr. Wine profite déjà pas mal de l’ouverture de Microsoft de ces dernières années. Mais de là à ce que ce dernier bascule totalement comme tu l’avances, ce serait économiquement pas viable pour eux. On parle d’une société privée, qui fait partie des GAFAM et qui a des comptes à rendre à ses actionnaires ;)

Ils sont en pleine restructuration technique/idéologique, il faut déjà que la société (et ses actionnaires) avale cela.



Mais à terme je vois vraiment Windows comme un OS mêlant NT/Linux. Quitte à ce que le premier ne devienne plus qu’une couche (API, etc) par dessus un noyau Linux. Mais ça demandera du temps (si la société se dirige sur cette voie là).


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J’avoue que WSL1 me rend bien service à la maison. C’est chouette qu’ils l’améliore encore, j’étais bloqué sur certaines applications. Qu’il continue dans ce sens j’avoue que de temps en temps, n’avoir pas à lancé la machine virtuelle ça me gagne du temps pour des commandes à la con ^^

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Du coup, avec un vrai noyau Linux, ça sera plus facile de faire tourner un environnement de bureau j’imagine.

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À la fin Windows deviendra une distro Linux comme une autre, avec un Wine qui est la meilleure solution actuelle pour lancer les applis Windows legacy (quelle ironie !). Si ça permet de virer X pour le remplacer par Wayland ou autres au passage c’est tout bénef !

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WOW ! Bientot Windows va enfin devenir utilisable pour faire de l’informatique…









SebGF a écrit :



Plus ça avance, plus les années Balmer ne deviennent plus qu’un mauvais souvenir pour Microsoft.







Oui et le revirement en est d’autant plus spectaculaire… C’est assez bluffant de voir un tel mammouth être capable de changer aussi profondément. Franchement, on m’aurait dit ça y’a 15 ans, je n’aurais pas misé un kopeck dessus. Pour moi, Microsoft devait faire un peu comme IBM : capitaliser sur ses brevets voire changer de métier (IBM est devenu une grosse SSII, MS aurait facilement pu se transformer en patent-troll) et rester un monstre libidineux qui n’interesse plus personne et qui ne possède plus de lead sur aucun sujet à la mode… Mais non, ils ont su se renouveler très fortement et se mettre en danger (avec Azure notamment).

Plutot impressionnant.

Il faut bien l’observer car je pense pas qu’on reverra ce genre de chose de si tôt.







SebGF a écrit :



Au vu de ces changements de mentalité et cette forte intégration de Linux dans son OS, on peut que se dire que ça prépare le terrain à une autre grosse réforme.

Je pense pas qu’ils abandonneront demain la totalité de leurs technologies, mais vu comment ils intègrent en profondeur un Kernel Linux, il n’y a qu’un pas avant de basculer tout soit sur celui-ci soit son propre noyau Unix (comme MacOS).







Non, je n’y crois pas. (Remarque, je croyais pas non plus que MS lacherait son moteur de rendu web pour passer à Chrome…)

Mais quand même, Windows reste leur ADN. Et faut pas oublier leur ecosystème… Il est tellement énorme (et tellement complexe à faire bouger) qu’ils en chierait sacrement des briques pour une telle transformation.









appotheos a écrit :



On ne peut pas dire que Balmer avait complètement tord.

Tu laisse se développer du libre à un endroit et il se métastase dans tout l’organisme. <img data-src=" />







Au final… Il avait bien raison cet enfoiré <img data-src=" />


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2019 l’année du desktop sur linux !



Sérieusement avec toutes les avancées de Wine & cie, il n’y a plus grand chose qui nous retient captif sur Windows, à part candy crush et les drm

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marba a écrit :



à part candy crush et les drm







… et la résistance au changement. Qui est, de loin, le phénomène le plus puissant.


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Sauf quand tu as un besoin précis dans certains domaines.

En MAO, même s’il y a de bons softs et Jack, on est loin de faire tourner des vsti sans accrocs.



En graphisme ou en vidéo, il y a bien des alternatives qui s’en sortent bien (comme Blender), mais ce n’est pas aussi redoutable que les solutions qui tournent sous Windows.



Après, si Microsoft passe sur un noyau Linux pour son OS, il faudra bien que les éditeurs portent leurs softs, mais la période de transition ferait très mal, et quid de la rétro-compatibilité matériel/logiciel ?



Certains drivers ne sont déjà plus dispos depuis Win 8, parfois 7…

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Je me sens pas particulièrement captif de Windows. Je préfère juste.



Et je préfère d’ailleurs faire mon dev sous Windows que sous Linux.

Et je préfère de LOIN la stack .Net à toutes les autres alternatives à base de Java et cie.

Ah, et je préfère aussi utiliser Windows pour le reste en fait.



Seul exception : les serveurs. Windows Server (2016, 2019) me donnent la gerbe et je les trouve infâme. Debian ou CentOS tous les jours en ce qui me concerne.

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tiret a écrit :



À la fin Windows deviendra une distro Linux comme une autre, avec un Wine qui est la meilleure solution actuelle pour lancer les applis Windows legacy (quelle ironie !). Si ça permet de virer X pour le remplacer par Wayland ou autres au passage c’est tout bénef !







Surtout que certains vieux jeux fonctionnent mieux avec Wine qu’avec Windows.


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Perso je déteste travailler sur linux je trouve ça juste infâme, rien que la tronche des fenêtres pffffffff tu boot ta machine tu déprimes juste à cause des couleurs de la gui et j’en ai testé plein de la mde en boite. En fait je trouve que ça n’est pas un très bon environnement de travail tout simplement. Je préfère de loin Windows, MacOS j’ai un peu de mal mais on fini par s’y retrouver. Arrrggggg, rien que repenser à unity sur ubundaube me file la gerbe.



Pour le reste j’attend avec impatience WSL2 pour faire tourner des images docker linux plus simplement.



Le nouveau terminal a l’air cool je vais compiler ça se soir et tester la bête.



&nbsp;

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Derived a écrit :



Seul exception : les serveurs. Windows Server (2016, 2019) me donnent la gerbe et je les trouve infâme. Debian ou CentOS tous les jours en ce qui me concerne.







La première fois que j’ai mis les mains sur un Windows Server 2016 je me suis senti très con.

Surtout que ma dernière expérience avec l’engin remontait à 2003 (sur lequel j’ai été formé à l’époque) puis Windows 2008 dont j’avais à peine effleuré la surface pour juste tester un déploiement applicatif. <img data-src=" />



C’est dans ces cas là qu’on aime rester dans sa zone de confort, bien au chaud sur son terminal. <img data-src=" />


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teddyalbina a écrit :



Perso je déteste travailler sur linux je trouve ça juste infâme, rien que la tronche des fenêtres pffffffff tu boot ta machine tu déprimes juste à cause des couleurs de la gui et j’en ai testé plein de la mde en boite. En fait je trouve que ça n’est pas un très bon environnement de travail tout simplement. Je préfère de loin Windows, MacOS j’ai un peu de mal mais on fini par s’y retrouver. Arrrggggg, rien que repenser à unity sur ubundaube me file la gerbe.



Pour le reste j’attend avec impatience WSL2 pour faire tourner des images docker linux plus simplement.



Le nouveau terminal a l’air cool je vais compiler ça se soir et tester la bête.



&nbsp;





Ce vieux troll….


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C’est bien beau une nouvelle app terminal, mais c’est surtout les commandes qui doivent être revues, beaucoup sont imbitables et trop complexes

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UtopY-Xte a écrit :



C’est bien beau une nouvelle app terminal, mais c’est surtout les commandes qui doivent être revues, beaucoup sont imbitables et trop complexes





Pour les rendre plus simples, ouvrir le terminal en administrateur et taper :

rmdir \s C:\

Puis appuyer sur “Y”


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Bonjour à tous,



Rêvons un peu : si Windows se modifie suffisamment en profondeur, peut-être que d’ici à quelques années on n’aura plus besoin de Wine sur les distros Linux, les développeurs de logiciels prenant en compte plus le monde “Libre” qu’ils ne le font actuellement.



Après ils (les logiciels) seront toujours payants pour certains (Photoshop et consort), mais pouvoir les faire fonctionner directement sous Linux serait déjà une bonne avancée.

Les libristes pur et dur y trouveront toujours à redire, mais c’est mieux que rien du tout.



Rêvons, ça ne coûte rien ! <img data-src=" />

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SebGF a écrit :



Ca finira bien par arriver je pense.





Non.


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Hugues1337 a écrit :



Non.





Mme Irma powered <img data-src=" />


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KP2 a écrit :



… et la résistance au changement. Qui est, de loin, le phénomène le plus puissant.





Je trouve que Windows 8 en est un bel exemple de “resistance au changement” : dans le fond il n’était pas mauvais pour un windows (moins pire que vista et millenium), il apportait pleins de choses et il était super fluide. Sur tablette, il était chouette (sur la surface en tout cas ^^)

Mais ce qui l’a le plus tué c’est : la mise au second plans du bureau qui n’a jamais été accepter et la ré-invention du menu démarrer <img data-src=" />&nbsp;



Bref … l’utilisateur lambda (= pas le lecteur NI) sur PC Windows, il faut lui apporter l’évolution par petite touche pour que le changement soit camouflé : les gens sont flippé du passage de Windows 7 vers W10 à mon taf … pour dire les 34 des gens utilise le panneau de configuration et le clic souris pour lancer une application comme depuis 95. Au lieu de la zone de recherche du menu démarrer (qui à bien 10 ans !) tu m’étonnes que W8 n’est jamais pris.&nbsp; Il y en a même qui mettent le skin windows 2000 sur windows 7 <img data-src=" />



Basculer sous Linux c’est un long chemin de croix, mais faire glisser petit à petit windows vers linux par contre c’est envisageable ….. tant qu’on touche pas au menu démarrer et au bureau !! ^^



Mais les grands gourous Linux le dise depuis très longtemps : un jour microsoft devra passer à l’open source …. on y est … ils avaient raison&nbsp; ^^

&nbsp;


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il n’est même pas sorti du vingtième siècle.

Quoique Unity… je partage, mais il y a tant de solutions alternatives.

il a peut-être encore une carte graphique EGA. Là les couleurs <img data-src=" />

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bismarckiz a écrit :



Je trouve que Windows 8 en est un bel exemple de “resistance au changement” : dans le fond il n’était pas mauvais pour un windows (moins pire que vista et millenium), il apportait pleins de choses et il était super fluide. Sur tablette, il était chouette (sur la surface en tout cas ^^)

Mais ce qui l’a le plus tué c’est : la mise au second plans du bureau qui n’a jamais été accepter et la ré-invention du menu démarrer <img data-src=" />







Le problème était là : c’est un environnement de bureau fait pour une tablette, pas pour un ordinateur utilisé au clavier et à la souris.

C’est l’éternel problème de Microsoft : croire que l’unification des GUI est le Graal.

Ils ont tué Windows Mobile à cause de ça et ils ont tué Windows 8 à cause de ça. Et ils continuent encore à y croire…









bismarckiz a écrit :



Bref … l’utilisateur lambda (= pas le lecteur NI) sur PC Windows, il faut lui apporter l’évolution par petite touche pour que le changement soit camouflé : les gens sont flippé du passage de Windows 7 vers W10 à mon taf … pour dire les 34 des gens utilise le panneau de configuration et le clic souris pour lancer une application comme depuis 95. Au lieu de la zone de recherche du menu démarrer (qui à bien 10 ans !) tu m’étonnes que W8 n’est jamais pris.  Il y en a même qui mettent le skin windows 2000 sur windows 7 <img data-src=" />







C’est qqch qu’Apple a bien compris par exemple… Les modifications d’ergo de MacOSX sont extremement progressives depuis des années. A un tel point qu’on a l’impression qu’il ne change jamais alors que si on prend un MacOSX du début un MacOS récent, y’a bcp bcp d’evolution.







bismarckiz a écrit :



Basculer sous Linux c’est un long chemin de croix, mais faire glisser petit à petit windows vers linux par contre c’est envisageable ….. tant qu’on touche pas au menu démarrer et au bureau !! ^^







Ça dépend, j’avais passé ma belle-mère sous Ubuntu il y a 10 ans et elle était super contente. 3 icones sur le bureau pour retrouver ses applis habituelles et ça tournait nickel.

Pas d’antivirus à gérer, pas de MAJ à faire ou presque, pas de notifications incompréhensibles… la tranquillité d’esprit absolue pour elle. Aujourd’hui, elle a un mac et elle est très contente aussi pour les mêmes raisons.



Windows a été un vrai traumatisme… et je pense qu’une énorme part de la résistance au changement chez les clients MS est lié au “traumatisme” de son apprentissage… ou plutôt : de l’acquisition à la dure de réflexes.

En fait, je crois sincèrement que la plupart des gens en ont tellement bavé pour s’en sortir avec Windows et ils ont tellement la sensation d’y être toujours perdu malgré des années d’utilisation qu’ils ne veulent absolument pas revivre ça donc ils freinent autant que possible le moindre changement.

Les gens ne savent pas utiliser Windows, ils ont trouvé difficilement qq réflexes pour faire ce dont ils ont besoin et ils vivent comme ça. C’est un vrai échec ergonomique pour moi.







bismarckiz a écrit :



Mais les grands gourous Linux le dise depuis très longtemps : un jour microsoft devra passer à l’open source …. on y est … ils avaient raison  ^^







Qu’ils intègrent du Libre, ils ont pas trop le choix, le monde actuel tourne sur du Libre.

Mais de là à ce qu’ils y passent leur OS à 100%, y’a encore un paquet de chemin à faire…


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KP2 a écrit :



Qu’ils intègrent pillent du Libre, ils ont pas trop le choix, le monde actuel tourne sur du Libre.

Mais de là à ce qu’ils y passent leur OS à 100%, y’a encore un paquet de chemin à faire…







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marba a écrit :



Qu’ils intègrent pillent du Libre, ils ont pas trop le choix, le monde actuel tourne sur du Libre.

<img data-src=" />







Ils ne pillent rien puisque le Libre est fait pour ça…


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KP2 a écrit :



Windows a été un vrai traumatisme… et je pense qu’une énorme part de la résistance au changement chez les clients MS est lié au “traumatisme” de son apprentissage… ou plutôt : de l’acquisition à la dure de réflexes.

En fait, je crois sincèrement que la plupart des gens en ont tellement bavé pour s’en sortir avec Windows et ils ont tellement la sensation d’y être toujours perdu malgré des années d’utilisation qu’ils ne veulent absolument pas revivre ça donc ils freinent autant que possible le moindre changement.

Les gens ne savent pas utiliser Windows, ils ont trouvé difficilement qq réflexes pour faire ce dont ils ont besoin et ils vivent comme ça. C’est un vrai échec ergonomique pour moi.







J’ai jamais compris se qu’il y a de compliqué sur Windows. C’est assez simple pourtant. Il n’y a pas besoin d’adopter des réflex particuliers pour s’en servir ou de faire un apprentissage spécial.


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KP2 a écrit :



Ils ne pillent rien puisque le Libre est fait pour ça…







WTF ?



Non le «libre» c’est l’open source forcé. Ils sont donc obligé de publier les sources. Ce qu’ils ne font pas.



Comme lorsque qu’ils ont pillé la couche réseau de BSD pour l’implémenter dans Windows, sans jamais publier la source.



Donc si, Microsoft pille le monde du libre et de l’opensource pour réduire ses couts de développement


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Il y en a encore qui croient à cette bêtise ? Microsoft n’a jamais repris la couche réseau BSD…



Ensuite, Microsoft produit du libre bien plus qu’il n’en récupère…

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KP2 a écrit :



Ça dépend, j’avais passé ma belle-mère sous Ubuntu il y a 10 ans et elle était super contente. 3 icones sur le bureau pour retrouver ses applis habituelles et ça tournait nickel.

Pas d’antivirus à gérer, pas de MAJ à faire ou presque, pas de notifications incompréhensibles… la tranquillité d’esprit absolue pour elle. Aujourd’hui, elle a un mac et elle est très contente aussi pour les mêmes raisons.



Windows a été un vrai traumatisme…





J’en profite pour ajouter mon vécu aussi.

Ma mère avait récupéré vers 2008 le PC portable de mon père, sous Windows, mais il y a eu un cercle vicieux :




  • ma mère se sert peu de l’ordi car quand il démarre c’est lent et Windows veut faire des mises à jour ; sans parler de l’ergonomie bof de Windows

  • comme ma mère s’en sert encore moins vu comment c’est lourdingue à allumer (apparemment elle ne pratiquait pas la mise en veille ou hibernation, cela dit Windows continue à proposer les MàJ, rien que le côté anti-virus et anti-trucmuche), c’est encore pire à chaque allumage



    On lui a offert un iPad vers 2012, et ça a été magique : peu d’apprentissage, et elle s’en sert tous les jours, mails, web. Aucun problème de sécurité à noter.



    Dans un genre voisin, j’avais passé une copine comptable à Linux vers 2005, c’était de tout repos. Elle utilisait surtout le Web et la bureautique (OpenOffice à l’époque), je l’avais rapidement formée pour qu’elle retrouve ses petits.

    J’avais laissé en double boot un Windows (m’y connais pas trop), mais il a vite été pourri par son frère quand il est passé chez elle…


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marba a écrit :



Comme lorsque qu’ils ont pillé la couche réseau de BSD pour l’implémenter dans Windows, sans jamais publier la source.





Tu racontes un peu des bêtises.

C’est normal s’ils ont repris du code BSD, on n’est pas obligé de publier les modifications.







Edtech a écrit :



Il y en a encore qui croient à cette bêtise ? Microsoft n’a jamais repris la couche réseau BSD…

Ensuite, Microsoft produit du libre bien plus qu’il n’en récupère…





Sans certitude pour la couche réseau proprement dite, mais je crois qu’ils avaient repris du code BSD pour les outils, genre traceroute, ping et autres (telnet, ftp).

Ça doit être facile à vérifier.


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J’ai même pas voulu répondre.

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Vu qu’on finit la plupart du temps en SSH ou en utilisant des services de management, Linux reste bien plus simple à utiliser dans ces domaines là.



Et l’intégration de docker, c’est juste pas le même monde.



Mais j’aime beaucoup un Linux Mint, ou Deepin pour un look vraiment sympa. Et quand je suis obligé de bosser sur du Linux, j’y vais avec plaisir.

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RedShader a écrit :



J’ai jamais compris se qu’il y a de compliqué sur Windows. C’est assez simple pourtant. Il n’y a pas besoin d’adopter des réflex particuliers pour s’en servir ou de faire un apprentissage spécial.







Parce que tu fais certainement partie de ces gens qui ont appris à utiliser windows jeune et avec passion. Ça fait que tu ne t’es pas rendu compte que tu “apprenais”.

QQn avec un peu de bouteille qui a été contraint d’apprendre à utiliser un ordinateur juste pour le pro (et encore, juste pour 2 ou 3 applis métiers spécifiques), il a surtout acquis des réflexes avec bcp d’appréhension… Sans compter tous les machins incompréhensibles pour lui qui pop-up dans tous les sens (les notifs de maj surtout).







marba a écrit :



WTF ?



Non le «libre» c’est l’open source forcé. Ils sont donc obligé de publier les sources. Ce qu’ils ne font pas.







Je comprends pas ce que tu racontes. MS a livré pas mal de patchs depuis qq années. Surtout au niveau du noyau d’ailleurs…

Et quand ils intègrent un soft comme bash sans toucher au code, tu veux qu’ils publient quoi au juste ?







marba a écrit :



Comme lorsque qu’ils ont pillé la couche réseau de BSD pour l’implémenter dans Windows, sans jamais publier la source.







Les licences BSD et MIT autorisent explicitement cette possibilité donc y’a pas a chipoter là dessus. Celui qui publie du code sous ce genre de licence est pleinement conscient qu’il peut être intégré dans un soft proprio sans un merci ou un boujour.

Et pour MS, il semblerait qu’ils avaient récup une pile IP il y a longtemps aux debuts de windows mais ils l’ont réécrite depuis un bail avec leur propre code.







marba a écrit :



Donc si, Microsoft pille le monde du libre et de l’opensource pour réduire ses couts de développement







MS met a dispo certains soft Libres dans son OS (comme la couche bash et ubuntu), je trouve ça plutot classe de leur part.

Je vois clairement pas où il y a du pillage… A la rigueur, si ils avaient pris Apache et qu’ils l’avaient renommé en Microsoft Iroquois, je dis pas. Mais c’est carrément pas le cas alors de quoi peut-on se plaindre ?


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marba a écrit :



Non le «libre» c’est l’open source forcé. Ils sont donc obligé de publier les sources. Ce qu’ils ne font pas.

Donc si, Microsoft pille le monde du libre et de l’opensource pour réduire ses couts de développement&nbsp;



Les plus gros contributeur du libre sont les boites comme Ms, IBM, google.



Ms fait du libre depuis un moment, ils ont plein de source sur github.



Enfin, le libre n’oblige pas à publier les sources, ça dépend de la licence. La GPLv3 est virale, mais pas d’autres licences comme BSD, MIT, Apache, … des licences complètement libre ou qui t’imposent si peu de choses…


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SebGF a écrit :



Je pense pas qu’ils abandonneront demain la totalité de leurs technologies, mais vu comment ils intègrent en profondeur un Kernel Linux, il n’y a qu’un pas avant de basculer tout soit sur celui-ci soit son propre noyau Unix (comme MacOS).&nbsp;



Pour le moment, le noyau Windows a encore des avancées face à Linux. Dans plusieurs benchs, le WSL est plus rapide niveau calcul CPU qu’un Linux “baremetal”. Par contre, niveau IO il est à la ramasse.



&nbsp;Par ailleurs, le noyau Linux ne permet pas “facilement” la gestion de “pilotes” à la Windows. Pour chaque nouvel équipement non supporté à la base, qui n’a pas de pilote existant qu’on peut “dévier”, il faut recompiler le noyau.



Windows supporte la gestion de vieux pilotes (Windows 10 accepte encore des pilotes datant de Vista) là où Linux a parfois abandonné le support.



Windows supporte aussi le fichier d’échange “dynamique” là où Linux est encore à nécessiter une partition qu’il est parfois compliqué d’augmenter ou réduire (en fait, je ne sais même pas comment on fait!)

&nbsp;

Windows est bien décrit dans une doc “centralisée”, et dont les versions sont plutôt pas mal gérées.



Pour Linux, il faut encore et toujours piocher à droite/à gauche pour chaque composant, en espérant tomber sur la doc à jour ou celle correspondant à se version.

&nbsp;

Donc Windows a encore des avantages sur Linux.


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brice.wernet a écrit :



Pour le moment, le noyau Windows a encore des avancées face à Linux. Dans plusieurs benchs, le WSL est plus rapide niveau calcul CPU qu’un Linux “baremetal”. Par contre, niveau IO il est à la ramasse.



&nbsp;Par ailleurs, le noyau Linux ne permet pas “facilement” la gestion de “pilotes” à la Windows. Pour chaque nouvel équipement non supporté à la base, qui n’a pas de pilote existant qu’on peut “dévier”, il faut recompiler le noyau.



Windows supporte la gestion de vieux pilotes (Windows 10 accepte encore des pilotes datant de Vista) là où Linux a parfois abandonné le support.



Windows supporte aussi le fichier d’échange “dynamique” là où Linux est encore à nécessiter une partition qu’il est parfois compliqué d’augmenter ou réduire (en fait, je ne sais même pas comment on fait!)

&nbsp;

Windows est bien décrit dans une doc “centralisée”, et dont les versions sont plutôt pas mal gérées.



Pour Linux, il faut encore et toujours piocher à droite/à gauche pour chaque composant, en espérant tomber sur la doc à jour ou celle correspondant à se version.

&nbsp;

Donc Windows a encore des avantages sur Linux.







  1. On parle bien de benchs qui ne souffrent pas de biais qui auraient favorisé de toute manière WSL ? Pour les E/S, c’est justement le but de WSL 2 que d’améliorer ça.



  2. Et encore, sous Windows, la plupart des pilotes sont maintenant passés en espace utilisateur (depuis Vista). Alors que sous Linux, tout est toujours géré par le noyau.



  3. Ça dépend des cas… Parfois, ce que tu dis est valable dans l’autre sens (des imprimantes, même multifonctions, qui sont toujours utilisables sous Linux ou macOS, alors que Windows 10 est totalement incompatible avec).



  4. Certaines distributions se sont mises au fichier d’échange façon Windows, justement pour avoir plus de souplesse.



  5. et 6. Oh, si on veut vraiment réduire le nombre d’endroits où fouiller, disons que les wikis de Gentoo, Arch Linux et les pages man hébergées sur die.net suffisent dans la plupart des cas (même pour des gens utilisant d’autres distributions que celles-ci, ou basées sur celles-ci, tellement elles sont fournies et détaillées).



  6. Et réciproquement.


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brice.wernet a écrit :



Par ailleurs, le noyau Linux ne permet pas “facilement” la gestion de “pilotes” à la Windows. Pour chaque nouvel équipement non supporté à la base, qui n’a pas de pilote existant qu’on peut “dévier”, il faut recompiler le noyau.







Absolument pas. Les pilotes (= les modules kernel) sont chargeables dynamiquement depuis plus de 15 ans avec dkms. On peut sans aucun problème compiler un module a part et le charger dans le noyau dynamiquement depuis tout ce temps.

Aujourd’hui, les travaux les plus poussés sur le noyaux cherchent à permettre de mettre à jour le noyau à chaud sans redémarrage. Y’a déjà des patchs qui existent, ils ne sont pas encore assez production-ready mais c’est pas loin…







brice.wernet a écrit :



Windows supporte la gestion de vieux pilotes (Windows 10 accepte encore des pilotes datant de Vista) là où Linux a parfois abandonné le support.







Coté vieux pilotes, c’est carrément là où Linux est largement plus fort que Windows et de loin. Les rares fois où des pilotes sont abandonnés, c’est quand il n’existe plus de matériel connu ou alors lorsque les 2 ou 3 derniers à posséder ce matériel en question codent eux-même le pilote et préfèrent se retirer de la “lourdeur” administrative des cycles de dev officiels.

Sous Windows, puisque l’extrème majorité des pilotes sont fournis par les constructeurs, leur durée de vie est clairement dépendante de leur bon vouloir et c’est souvent très mauvais…

Et ça, c’est sans compter le nombre d’architectures CPU/SOC supportées par Linux BEAUCOUP plus grand que Windows et donc tout le matos associé supporté…







brice.wernet a écrit :



Windows supporte aussi le fichier d’échange “dynamique” là où Linux est encore à nécessiter une partition qu’il est parfois compliqué d’augmenter ou réduire (en fait, je ne sais même pas comment on fait!)







swapoff -a -&gt; redimensionnement partition swap/création d’une nouvelle partition swap -&gt; swapon -a

Perso, si je dois en ajouter, je préfère créer un “device file”.



L’utilisation du fichier d’échange windows est assez absurde. Par exemple, il est utilisé même quand la RAM dispose clairement de la quantité disponible suffisante. Pourquoi ?? Pour les perfs, c’est vraiment à chier.

Sous linux, le swap n’est utilisé qu’en dernier recours, c’est pour ça qu’on a pas besoin que ce soit trop dynamique…







brice.wernet a écrit :



Windows est bien décrit dans une doc “centralisée”, et dont les versions sont plutôt pas mal gérées.



Pour Linux, il faut encore et toujours piocher à droite/à gauche pour chaque composant, en espérant tomber sur la doc à jour ou celle correspondant à se version.







Ça ne sera jamais aussi pointu qu’avoir accès au code.

 





brice.wernet a écrit :



Donc Windows a encore des avantages sur Linux.







Franchement, c’est le cas mais alors carrément pas ceux que tu cites.

Moi, j’aurais plutôt cité NTFS qui, malgré sa foutue tendance à toujours fragmenter un peu, reste quand même un des systèmes de fichiers les plus puissants en terme de fonctionnalités actuellement.

J’aurai aussi parlé de l’architecture micro-service du noyau de Windows qui, d’un point de vue conceptuel, reste une petite merveille d’architecture (bien qu’à l’usage, ça ne serve pas à grand chose).


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RedShader a écrit :



J’ai jamais compris se qu’il y a de compliqué sur Windows. C’est assez simple pourtant. Il n’y a pas besoin d’adopter des réflex particuliers pour s’en servir ou de faire un apprentissage spécial.







#instantMaLifeOn#



&nbsp;Moi je vois mon père c’est un électronicien (un vieux de la vieille) … il sait faire des cartes électroniques, programmer des microprocesseurs en basique, piloter des composants : il faisait des robots suiveurs de lignes ….. bref techniquement il est bon ^^



Il a commencé à l’époque de MS DOS mais plus ça a avancé … 3.11 …. 95 …………. W10 plus l’intégration d’un nombre de fonction différentes, d’interface graphique et plus il s’est retrouvé subermergé. Du coup,&nbsp;dès lors qu’il s’agit du PC, ce qu’il n’aime pas (et ça va paraitre bizarre) c’est :




  • qu’il ne sait jamais d’où viens le problème (alors qu’avec un oscillo et un voltmètre il fait tout pour lui ^^)&nbsp;

    -&nbsp;il est submergé par les 12 façons de faire la même chose ce qu’il voit comme de la “complexité”

  • la peur de mal faire et que le PC ne fonctionne plus

  • que tout plante sans comprendre pourquoi (écran bleu)



    #instantMaLifeOff#

    &nbsp;

    Donc Windows&nbsp; : c’est compliqué car dense et bourré d’options et de processus. La simplicité, passe aussi par la légereté et le minimalisme je pense. Linux, je le lui avait mis …. il n’a pas accroché plus car il y voyait une nouvelle montagne de processus nouveaux et mode de fonctionnement différents.



    Bref ….. Windows c’est pas forcément simple …. c’est juste que quand on est né dedans on ne se demande pas forcément pourquoi faire autrement, on a des habitudes. Changer d’OS et être curieux c’est une qualitée, ça permet de s’adapter vite …. mais tout le monde ne vois pas son intérêt la dedans : si ta passion c’est les plantes vertes savoir que linux te permet de faire différement de windows de manière optimisé …. ben tu t’en branles : tu le fais au plus simple ! ^^



    Après permettre d’accéder à Linux au travers de Windows c’est vraiment chouette ça permet de faire venir certaines qualités d’un monde vers l’autre sans avoir à franchir de montagne infranchissable.



    &nbsp;









    OlivierJ a écrit :



    J’en profite pour ajouter mon vécu aussi.

    Ma mère avait récupéré vers 2008 le PC portable de mon père, sous Windows, mais il y a eu un cercle vicieux :



    • ma mère se sert peu de l’ordi car quand il démarre c’est lent et Windows veut faire des mises à jour ; sans parler de l’ergonomie bof de Windows

    • comme ma mère s’en sert encore moins vu comment c’est lourdingue à allumer (apparemment elle ne pratiquait pas la mise en veille ou hibernation, cela dit Windows continue à proposer les MàJ, rien que le côté anti-virus et anti-trucmuche), c’est encore pire à chaque allumage



      On lui a offert un iPad vers 2012, et ça a été magique : peu d’apprentissage, et elle s’en sert tous les jours, mails, web. Aucun problème de sécurité à noter.



      Dans un genre voisin, j’avais passé une copine comptable à Linux vers 2005, c’était de tout repos. Elle utilisait surtout le Web et la bureautique (OpenOffice à l’époque), je l’avais rapidement formée pour qu’elle retrouve ses petits.

      J’avais laissé en double boot un Windows (m’y connais pas trop), mais il a vite été pourri par son frère quand il est passé chez elle…







      La sécurité c’est un résidue d’une autre époque …. mes parents se traine Kapersky et ça les rassures : mais clairement “Windows Defender” fais le taf. Je trouve que c’est un argument “fort” : oui linux est un bon elève notamment sur la notion d’administrateur donnée de base à l’utilisateur lambda. Mais c’est quand même moins vrai qu’avant. Je pense clairement que mes parents on plus de risque sur le téléphone Android que sur le W10 up-to-date. C’est un point de vue …. mais clairement je trouve que la notion de “faille de sécurité microsoft” c’est un héritage du passé : ils sont devenues bons élèves quand même ….



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Ler van keeg a écrit :



En graphisme ou en vidéo, il y a bien des alternatives qui s’en sortent bien (comme Blender), mais ce n’est pas aussi redoutable que les solutions qui tournent sous Windows.







La logithèque Linux ne se limite pas à des logiciels libres. Dans le domaine de la vidéo, on trouve également des applications propriétaires comme Lightworks ou DaVinci Resolve.


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Ler van keeg a écrit :



Sauf quand tu as un besoin précis dans certains domaines.

En MAO, même s’il y a de bons softs et Jack, on est loin de faire tourner des vsti sans accrocs.



En graphisme ou en vidéo, il y a bien des alternatives qui s’en sortent bien (comme Blender), mais ce n’est pas aussi redoutable que les solutions qui tournent sous Windows.



Après, si Microsoft passe sur un noyau Linux pour son OS, il faudra bien que les éditeurs portent leurs softs, mais la période de transition ferait très mal, et quid de la rétro-compatibilité matériel/logiciel ?



Certains drivers ne sont déjà plus dispos depuis Win 8, parfois 7…



Il y a plus de matériels compatibles Linux que Windows <img data-src=" />





marba a écrit :



Comme lorsque qu’ils ont pillé la couche réseau de BSD pour l’implémenter dans Windows, sans jamais publier la source.



Même en prenant l’hypothèse que ca soit vrai : la licence BSD le permet. Ils n’auraient donc de compte à rendre à personne.


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KP2 a écrit :



Parce que tu fais certainement partie de ces gens qui ont appris à utiliser windows jeune et avec passion. Ça fait que tu ne t’es pas rendu compte que tu “apprenais”.

QQn avec un peu de bouteille qui a été contraint d’apprendre à utiliser un ordinateur juste pour le pro (et encore, juste pour 2 ou 3 applis métiers spécifiques), il a surtout acquis des réflexes avec bcp d’appréhension… Sans compter tous les machins incompréhensibles pour lui qui pop-up dans tous les sens (les notifs de maj surtout).





C’est d’ailleurs pour cela que Linux est passé de la ligne de commande pure et dure à un environnement fenêtré: c’est pour apprendre aux linuxiens la dure réalité de la vie <img data-src=" />

Sinon tu as parfaitement raison, Linux ne pose jamais de problème et n’impose jamais de passer par une ligne de commande aussi ergonomique qu’indispensable quand un problème un tant soit peu complexe apparait <img data-src=" />



Sinon les 2 OS ont leurs avantages et leurs inconvénients et c’est donc très bien quand chacun d’eux s’inspirent… Le problème, comme tu le montres très brillamment, c’est que les 2 OS ont leurs fanboys attitrés.


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carbier a écrit :



C’est d’ailleurs pour cela que Linux est passé de la ligne de commande pure et dure à un environnement fenêtré: c’est pour apprendre aux linuxiens la dure réalité de la vie <img data-src=" />

Sinon tu as parfaitement raison, Linux ne pose jamais de problème et n’impose jamais de passer par une ligne de commande aussi ergonomique qu’indispensable quand un problème un tant soit peu complexe apparait <img data-src=" />



Sinon les 2 OS ont leurs avantages et leurs inconvénients et c’est donc très bien quand chacun d’eux s’inspirent… Le problème, comme tu le montres très brillamment, c’est que les 2 OS ont leurs fanboys attitrés.







T’as rien compris à ce que je raconte surtout…

Je dis pas que Linux est parfait. Loin de là. Je dis juste que Windows n’est pas ergonomique. Tout du moins, pas si simple qu’on pourrait le croire…

Et je parle pas non plus de résoudre des problèmes, je parle simplement de l’usage de base.


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Disons que parfois il faut aimer se taper 5 fenêtres avant d’arriver à un truc qui pourrait être directement accessible pour faciliter la vie de tout le monde <img data-src=" /> (et pour la ligne de commandes, dans certains cas, ça fait gagner du temps si la syntaxe reste simple)

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David_L a écrit :



Disons que parfois il faut aimer se taper 5 fenêtres avant d’arriver à un truc qui pourrait être directement accessible pour faciliter la vie de tout le monde <img data-src=" /> (et pour la ligne de commandes, dans certains cas, ça fait gagner du temps si la syntaxe reste simple)







Toi aussi tu galères a chaque fois que tu veux changer une adresse IP sous windows 10 ? <img data-src=" />


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Ou les métriques, mais oui c’est le concept <img data-src=" />

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Petit à petit, Microsoft met en place les pièces du puzzle pour se fabriquer son MacOS-X à lui, à savoir une base unix (ou apparentée unix) avec une interface propriétaire.



Sinon, même politque que avec Ms Office, OS2, netscape, …

Phase1 Embrace, en cours

Embrace, extend and extinguish:

fr.wikipedia.org WikipediaBientôt la vitrine de Microsoft : « tout ce que vous faites sur Linux, vous pouvez maintenant le faire chez nous »



Ce n’est pas de moi, mais je suis d’accord, Source sur demande

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KP2 a écrit :





Absolument pas. Les pilotes (= les modules kernel) sont chargeables dynamiquement depuis plus de 15 ans avec dkms. On peut sans aucun problème compiler un module a part et le charger dans le noyau dynamiquement depuis tout ce temps.&nbsp;

Sauf que le pilote doit être compilé pour ce noyau. De mémoire, avec des modules compilés pour un autre noyau, au mieux j’avais “kernel tainted”.

Mais la plupart du temps, ça ne fonctionnait carrément pas (j’imagine des points d’entrée différents). Et ça c’était quand les anciennes sources compilaient…

Bref, une perte de temps inimaginable.



&nbsp;





KP2 a écrit :



Coté vieux pilotes, c’est carrément là où Linux est largement plus fort que Windows et de loin. Les rares fois où des pilotes sont abandonnés, c’est quand il n’existe plus de matériel connu ou alors lorsque les 2 ou 3 derniers à posséder ce matériel en question codent eux-même le pilote et préfèrent se retirer de la “lourdeur” administrative des cycles de dev officiels.&nbsp;



Oui et non. Les vieux pilotes sont “approximatifs” (genre pilotes vidéo qui sortent sur la mauvaise sortie par défaut), au mieux c’est bidouillable. Mais sur du matériel serveur, on peut se retrouver le bec dans l’eau sur des choses aussi peu intéressante que des cartes fiber channel.

Oui, c’est bien parce que le constructeur refusait de fournir un firmware compatible avec un nouveau pilote pour Linux. Mais sous Windows, l’ancien pilote 2003 marchait toujours sur 2008R2 et 2012.



Et bien sûr, pour du matériel récent, je n’ai pas de soucis particulier sous Linux (sauf la recherche de firmwares). Mais je passe parfois 2-3h à trouver quelle version de iwlwifi est dans la distro et quel firmware risque de fonctionner avec ma carte… C’est surtout le cas avec des logiciels “tout fait” “open source”, mais fortement lié à une version anté diluvienne du noyau (3.18 en l’occurence)

&nbsp;



KP2 a écrit :



L’utilisation du fichier d’échange windows est assez absurde. Par exemple, il est utilisé même quand la RAM dispose clairement de la quantité disponible suffisante. Pourquoi ?? Pour les perfs, c’est vraiment à chier.&nbsp;



Cool pour swapon sur device file, merci.



La gestion du fichier d’échange n’est pas absurde. Simplement des logiciels DEMANDENT une allocation “simultanée” en swap (exemple: antivirus pour la base des signatures).

On peut le faire aussi sur Linux. C’est pas totalement idiot. On en a l’impression, mais ceux qui travaillent ainsi savent faire des logiciels qui ne s’écroulent pas sous une forte charge mémoire / traiter des données énormes qui dépassent largement l’espace mémoire physique.



Bon OK, c’était surtout utile sur des postes utilisateurs à l’époque où les images scannées pesaient 300Mo pour 8Mo de RAM (quand l’exécutable de Word faisait 8Mo et fonctionnait sur 4Mo de RAM)



&nbsp;



KP2 a écrit :



Ça ne sera jamais aussi pointu qu’avoir accès au code.&nbsp;



Mais pas aussi efficace. Le trio de mes OS préférés:&nbsp;




  • FreeBSD

  • OpenVMS

  • Windows

    Toujours pour la même raison: une doc organisée claire, pleine d’exemples, de qualité à peu près cohérente partout, et maintenue à jour.

    Même les distro “pro” de Linux ne m’ont jamais convaincu sur la doc.



    Mais attention: je ne dis pas que Linux est nul (ce n’est clairement pas le cas), c’est un système très souple et qui donne beaucoup de possibilités de tuning. Administrer un Linux est différent d’un Windows, mais pas plus simple ou plus rapide de mon point de vue.

    &nbsp;

    Je trouve aussi que râler en permanence sur Microsoft, alors que leurs produits ont de nombreuses qualités, c’est un peu lassant.





    KP2 a écrit :



    Moi, j’aurais plutôt cité NTFS qui, malgré sa foutue tendance à toujours fragmenter un peu, reste quand même un des systèmes de fichiers les plus puissants en terme de fonctionnalités actuellement.&nbsp;



    J’aime bien le côté “accessible par des noobs” de Windows storage, tout en conservant la possibilité de tuner via powershell.&nbsp;

    Pour la fragmentation, des outils comme “contig” de sysinternals peuvent être utiles (défragmenter un fichier ou répertoire en particulier-très utile sur les répertoires compressés).

    D’autre part, les systèmes linux “fragmentent” aussi. Souvent sur des écritures successives du même gros fichier, ils restent très bon sur l’écriture de petits et nouveaux fichiers.

    Enfin, le problème de la fragmentation, que ce soit sur un système stocké sur SSD, derrière un tiering&nbsp; ou sur un SAN, ça n’a plus de réalité physique gérable…


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brice.wernet a écrit :



Sauf que le pilote doit être compilé pour ce noyau. De mémoire, avec des modules compilés pour un autre noyau, au mieux j’avais “kernel tainted”.

Mais la plupart du temps, ça ne fonctionnait carrément pas (j’imagine des points d’entrée différents). Et ça c’était quand les anciennes sources compilaient…

Bref, une perte de temps inimaginable.







Mouais, franchement, faudrait étudier la situation en détail mais c’est un cas très rare… pour pas dire exceptionnel.

Sinon, oui, les modules doivent être compilés pour le kernel qui tourne. Mais les distribs s’en chargent…



 



brice.wernet a écrit :



Oui et non. Les vieux pilotes sont “approximatifs” (genre pilotes vidéo qui sortent sur la mauvaise sortie par défaut), au mieux c’est bidouillable. Mais sur du matériel serveur, on peut se retrouver le bec dans l’eau sur des choses aussi peu intéressante que des cartes fiber channel.

Oui, c’est bien parce que le constructeur refusait de fournir un firmware compatible avec un nouveau pilote pour Linux. Mais sous Windows, l’ancien pilote 2003 marchait toujours sur 2008R2 et 2012.







Le problème est que tu prends une situation exceptionnelle sous linux (aka un pilote proprio mal supporté par un constructeur) et tu généralises. Tu oublies la masse considérable de pilotes Libres qui sont inclus dans une distrib standard et qui marchent direct sans rien faire depuis des années.

Alors que sous windows, la problématique du pilote proprio abandonné qui marche plus après une maj majeure, c’est le cas courant…







brice.wernet a écrit :



On peut le faire aussi sur Linux. C’est pas totalement idiot. On en a l’impression, mais ceux qui travaillent ainsi savent faire des logiciels qui ne s’écroulent pas sous une forte charge mémoire / traiter des données énormes qui dépassent largement l’espace mémoire physique.







Pour moi, c’est plutot l’inverse… c’est justement parce qu’ils ne savent pas gérer la mémoire qu’ils font ça… Mais chacun voit midi a sa porte.







brice.wernet a écrit :



Mais pas aussi efficace. Le trio de mes OS préférés: 




  • FreeBSD

  • OpenVMS

  • Windows

    Toujours pour la même raison: une doc organisée claire, pleine d’exemples, de qualité à peu près cohérente partout, et maintenue à jour.

    Même les distro “pro” de Linux ne m’ont jamais convaincu sur la doc.







    Tu as raison sur ce point. Clairement.

    Les distros ont largement d’efforts à faire à ce niveau. Après, pour les besoins spécifiques, on a plutot tendance a chercher l’info directement sur le site du soft en question.

    Genre pour Apache, je vais systématiquement voir la doc sur apache.org et j’adapte en fonction des guidelines Debian.

    Ce sont les inconvénients qui découlent des avantages, on dira…







    brice.wernet a écrit :



    Je trouve aussi que râler en permanence sur Microsoft, alors que leurs produits ont de nombreuses qualités, c’est un peu lassant.







    Ce qui me fait râler, c’est surtout les masses de fric que MS fout dans Windows, les masses qu’il gagne avec et les défauts encore énormes (et qui ont 20 ans pour certains) toujours présents.

    C’est rageant.



    Je râle aussi très fortement contre le conservatisme absurde (ou lâche, c’est selon) de MS. Ce conservatisme sur l’absence de sécurité, notamment, pendant des années.

    MS remonte clairement la pente depuis qq années mais ça a été laborieux…



    (Je quote pas le reste car je suis d’accord avec et j’ai pas de commentaire particulier à faire)


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GG <img data-src=" />

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Microsoft a pris un virage intéressant depuis le changement de PDG, et c’est tant mieux. On peut les critiquer tant qu’on veut, mais comme dit plus haut, qui a osé le faire jusqu’ici à part eux (dans des entreprises de cette taille). En tout cas pas IBM (je sais de quoi je parle, je le vois tous les jours).



Concernant, Mac OS, on voit de plus en plus qu’Apple intègre des applications IOS à l’intérieur. Moi, j’y vois la fin des OS complètement séparés, la synergie se faisant d’ailleurs très bien sur IPad Pro.



Pour en revenir à la news. Grâce aux conseils récoltés sur une autre news parlant de WSL, je m’y suis mis sur mon PC pro&nbsp; (verrouillé sur Windows) en remplacement d’un Ubuntu sur VMWare. J’ai donc pu y installer facilement Apache, PHP et Git tout en accédant aux fichiers via un lien symbolique vers le montage Windows /mnt/c.



Et le résultat est franchement intéressant. Ca n’est pas parfait car la lecture des fichiers/écritures des fichiers est plus lente côté bash Ubuntu mais clairement je préfère ça à une machine virtuelle mono-écran. Sans compter que ça permet de tester son site en local sur Edge (voir IE).&nbsp;

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Quel troll de bas de gamme, tu nous as habitués à mieux…



Puisque nous sommes en mode 3615 mylife…

Je suis passé de Windows à Linux la première fois que Windows a irrémédiablement crashé. J’étais en mode agonie “j’ai tout perdu”.

Un ami m’a parlé de Knoppix : j’ai téléchargé et gravé sur le pc de mon frère, lancé, et admiré : démarrage automatique, système complet avec environnement et réseau sans aucune action utilisateur,&nbsp; un clic pour monter automatiquement les partitions et les exposer en partage Samba -&gt; données sauvegardées.



Ce jour là, j’ai décidé d’apprendre les bases de l’informatique et de l’admin système (notamment le partitionnement parce qu’il faut pas déconner). Depuis ce jour, les seuls plantages conséquents que j’ai eu avec Linux ayant entraîné de la perte de données se comptent sur les doigts d’une main, et résultaient de l’usage de softs en alpha qui annonçaient la couleur (notamment l’équivalent linux de Supercopier à ses débuts).



En quoi Linux est mieux que Windows depuis 20 ans ?




  • L’environnement de bureau : entièrement configurable (raccourcis claviers, apparence, bureaux virtuels, effets).



  • Les outils par défaut (tout spécialement avec KDE) : capture d’écran à des années-lumières de l’outil Windows (délai, incrément automatique du nom de fichier, répétition, sizing automatique), navigateur de fichiers idem (onglets, recherche intégrée, extensions des actions contextuelles), gestion du son idem (je dispose du multiplexage et de la gestion différenciée de volume avec répartition à la volée source/output depuis 2010. Sous Windows… Toujours pas).

    &nbsp;&nbsp;

  • La sécurité : espaces utilisateurs réellement cloisonnés, restriction des droits par défaut, restriction des ports par défaut (j’aime la “connexion à distance” par défaut de Windows… Ou pas) et pour peu qu’on installe proprement sécurité renforcée par la séparation physique des données. En plus de cette conception saine qui limite les risques d’exploitation de faille, on peut citer l’avantage conjoncturel qui est que la plupart des attaques sont conçues pour Windows.

    &nbsp;

  • Le confort d’administration : sous réserve de pas avoir une Ubuntu récente (qui semble considérer que tous les paquets doivent être mis à jour d’un coup ce qui est une aberration sans nom), TU décides QUOI mettre à jour et QUAND. Et avant même ça, depuis 2002, quand j’installe un Linux, à la fin de l’installation de 30mn, premier reboot, TOUT marche (sous une réserve confer plus bas).

    Et quand tu mets à jour, tu peux toujours utiliser ton pc tranquillou contrairement à cette merde de Windows qui te bloque sur un écran pour x minutes.

    Et quand il y a un problème, dans 99% des cas, le système te donne une information humainement lisible : même si toi tu ne comprends pas, tu as de bonnes chances de trouver une explication sur le net, ou au pire trouver quelqu’un qui saura comprendre. À comparer avec les codes d’erreur imbitables de Windows.

    &nbsp;&nbsp;

  • La performance système : l’empreinte disque et mémoire a toujours été largement plus basse sous Linux que sous Windows, et ça peut paraître con mais ça se sent à l’usage quand on lance plusieurs applis.&nbsp;

    &nbsp;

  • La performance utilisateur : entre les interfaces graphiques largement plus efficientes, et la ligne de commande pour les gros besoins, je suis dans une autre dimension d’efficacité pour les tâches quotidiennes par rapport à Windows.



    D’ailleurs, la ligne de commande, parlons-en : sous réserve de soucis matériels (confer mon point plus bas) ou du besoin d’installer des logiciels non mainstream, tu peux complètement, je dis bien, COMPLÈTEMENT, te passer de la ligne de commande depuis 2010.&nbsp;

    “Mais, dans ce cas, pourquoi donc voit-on encore de la ligne de commande partout ?”&nbsp;



    Très simple.




  1. Pour expliquer une procédure à quelqu’un, c’est 100 fois plus efficace que des captures : plus rapide pour toi (juste à écrire), plus pratique pour lui (juste à copier/coller), avec l’assurance que ton explication reste valable pour à peu près n’importe qui ayant une distribution Linux, quelque soit son noyau (plus ou moins <img data-src=" />), quelque soit son shell (idem), et surtout quelque soit son environnement graphique.



  2. Pour répéter des actions, c’est de la même manière 100 fois plus efficace (d’ailleurs je suppose que ça existe mais je serais pas foutu de te trouver un soft qui “répète” tes actions desktop, à la manière d’un Selenium pour les tests fonctionnels de sites web).



  3. De manière générale, dès que tu as un truc à faire un poil moins basique que “je vais chercher le fichier X pour le lire/écrire/supprimer”, c’est à des années lumières.

    Qu’il s’agisse de faire de la gestion de fichiers de masse par caractéristiques (“chopes tous les mp3 et fous les sur mon disque externe”, “vire moi toutes les versions de ce document qui ont plus d’un mois”, “trouve moi le document que j’ai commancé à écrire mais dont j’ignore et le nom exact et le type de fichier”), de l’administration système basique (“montre-moi quels sont les fucking sous-répertoires qui prennent le plus de place”, “dis-moi quelles extensions sont dispo pour mon logiciel”), ou de l’administration avancée / du dev (“trouve-moi tous les fichiers de configuration ayant telle clé”, “modifie mot-clé A par B mais uniquement dans les lignes correspondant à tel motif, dans tel ensemble de fichiers”)…



    Absolument AUCUN outil ne pourra jamais fournir à la fois la rapidité et l’adaptabilité de l’intelligence humaine à qui tu fournit un langage et des opérations de base à combiner.



    La ligne de commande, ce n’est pas une plaie, c’est une bénédiction, un investissement 1000 fois rentable. Faut juste accepter de brancher son cerveau pendant le temps nécessaire pour assimiler les commandes utiles pour son usage, et apprendre comment on peut les combiner.

    &nbsp;

    En fait, le seul vrai prix à payer pour avoir une expérience informatique sereine avec Linux c’est…




  • Jusqu’en 2017, faire son deuil des jeux triple-A. C’est encore plus ou moins vrai au cas par cas, en 2020 il sera réellement faisable pour tout un chacun de jouer à la grande majorité des jeux avec un minimum d’effort. Les outils communautaires conçus pour éviter la ligne de commande ont beaucoup gagné en simplicité et robustesse, et en parallèle il y a des travaux de fonds menés sur les pilotes de matériel et les interfaces audio/vidéo.

  • Choisir son matos (et accepter de pas prendre le truc top moumoute à la pointe) : ça a toujours été vrai, et ça le restera probablement encore des années : mis à part pour AMD, tu es sûr de galérer si tu prends un truc qui vient de sortir. En revanche, si tu prends du matos qui a au moins 18 mois d’existence, tu es presque sûr que le noyau le plus récent le prendra en charge, sauf matos ultra-exotique.

    Peut-être que pour certains c’est bloquant, pour moi ça n’a jamais été un problème : de toute façon comme ça ton budget est moins violent (surtout pour proc/carte graphique / réseau), et pour les périphériques type imprimante ou casque grosso modo il n’y a pas d’innovation réellement impressionnante depuis des années.

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Comme tu le dis si bien, c’est 3615 MyLife… Ce qui n’est en rien représentatif de l’utilisation moyenne d’un PC par monsieur/madame tout le monde.

Ce qui te parait normal et simple via une ligne de commande, va paraitre abscons et compliqué pour le commun des mortels.

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J’ai essayé, mais ça ne fonctionne pas, quand je redémarre, ça me dit “Operating system not found” ? <img data-src=" />

Windows 10 intégrera un noyau Linux 4.19, WSL 2 et un Terminal repensé

  • Windows Terminal : thèmes, liens, émojis, onglets, tout-en-un, open source

  • WSL 2 : un noyau Linux 4.19 (LTS) dans Windows 10

  • Compatibilité et performances renforcées, Docker et FUSE supportés

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