FAI : quelle réglementation pour éviter la surcharge ?
Télétravail vs Netflix
Le 17 mars 2020 à 16h14
7 min
Internet
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« Coronavirus : les opérateurs n'excluent pas de limiter l'accès à Netflix et YouTube au profit du télétravail » (le JDD). « Opérateurs et hébergeurs se préparent à une augmentation du trafic Internet » (Le Monde). « Des mesures peuvent être prises de manière temporaire pour éviter que la consommation de certains pénalise celle des autres », dixit Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des télécoms (LCI) . Qu’en est-il sur le terrain juridique ?
Le confinement, qu’il soit conseillé ou recommandé, couplé au basculement massif vers des solutions de télétravail, va nécessairement engendrer des pics de consommation (voir la situation en Italie).
Sur ce point, les opérateurs sont en mesure d'adapter le dimensionnement sur le réseau « pour pouvoir absorber le mieux possible les pics de consommations » assure le numéro 1 de la FFT. « Cependant, cela ne dispense pas les Français de faire preuve de civisme et d'être raisonnables quant à leur consommation ».
Que disent les textes sur ces points particuliers ? Le règlement européen du 25 novembre 2015 « établissant des mesures relatives à l’accès à un Internet ouvert » pose un principe simple : les FAI ne peuvent traiter différemment des situations comparables, ni même d’ailleurs traiter de la même manière des situations différentes, sauf si ce tel traitement est « objectivement justifié ».
Dans le détail, le règlement n’interdit pas aux fournisseurs de services d’accès à l’internet « de mettre en œuvre des mesures raisonnables de gestion du trafic ». Cependant, elles doivent être transparentes, non discriminatoires et proportionnées, ni fondées sur des considérations commerciales.
Si elles existent, elles doivent en outre reposer « sur des différences objectives entre les exigences techniques en matière de qualité de service de certaines catégories spécifiques de trafic ».
Contre la congestion, les FAI peuvent aller au-delà de la gestion raisonnable
Toutefois, la situation actuelle nous fait sortir peu à peu de ce cadre normal. Des mesures permettent d’aller au-delà de cette « gestion raisonnable ». Elles sont explicitement prévues pour « éviter une congestion imminente du réseau » ou en atténuer ses effets.
Le cas typique ? Celui d’une « congestion exceptionnelle » à savoir « des situations imprévisibles et inévitables de congestion, tant des réseaux mobiles que des réseaux fixes ».
Les causes possibles sont multiples : défaillance technique, modifications inattendues dans l’acheminement du trafic, mais aussi « d’importantes augmentations du trafic sur le réseau dans des situations d’urgence ou d’autres situations échappant au contrôle des fournisseurs de services d’accès à l’internet ».
Mais même dans ces situations, les FAI n’ont pas la liberté de tout faire. Le règlement les oblige à respecter un principe de proportionnalité. Il « exige que les mesures de gestion du trafic fondées sur cette exception traitent de manière égale des catégories de trafic équivalentes ». En clair, une saturation autoriserait certes les fournisseurs à serrer la vis par catégorie, sans cibler tel ou tel service commercial déterminé.
Déshabiller Pierre pour habiller Paul
« Globalement le réseau tient plutôt bien », commente Me Alexandre Archambault, autrefois directeur des affaires règlementaires de Free et qui concède que « des problèmes peuvent se produire en bout de chaine, à des niveaux qui ne relèvent pas nécessairement de la responsabilité des FAI, comme le dimensionnement par le fournisseur de service de ses liens d'interconnexion et/ou de sa plateforme de serveurs informatiques ».
Les stratégies diffèrent selon les services en ligne. Netflix sait adapter son flux sans imposer systématiquement la 4K sur tous les écrans. Côté opérateur, les pistes sont multiples : augmentation des capacités, ou « déshabiller Pierre pour habiller Paul ». « Et si on ne le fait pas, le réseau peut saturer, être finalement hyper déceptif. Le plus grand danger ? Les comportements irresponsables, comme dans la vraie vie ».
Légalement, insiste le juriste, « le règlement européen prévoit cette possibilité en l’assortissant de garde-fous, des mesures qui ne sortent pas du cerveau des opérateurs », mais plutôt des autorités. « Si on dégrade la vidéo, c’est toute la vidéo pas seulement Netflix. Au niveau national, le cadre est déjà là. Les quatre principaux fournisseurs d’accès sont des opérateurs d’importance vitale. Ils doivent se conformer aux directives et instructions des autorités. La situation actuelle rentre dans cette hypothèse, celle d’un péril sanitaire qui met en jeu la continuité de l’activité et l’indépendance de la nation. On est dans une situation majeure ».
Dans cette situation de crise, « les cadets des soucis des opérateurs sont bien ces éléments colportés par le complotisme, celui qui laisse penser qu’ils vont tuer la neutralité du net. Ces mesures sont actées et sont dans la loi tant nationale qu’européenne ».
Faire face aux augmentations de trafic
Pour faire respecter ce principe de neutralité, la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique a conféré à l'Arcep de nouveaux pouvoirs d'enquête et de sanction à l'encontre des opérateurs.
« Nous avons des échanges avec les opérateurs pour veiller à ce qu’ils puissent faire face à ces augmentations de trafic », nous concède l’Autorité de régulation des télécommunications. C’est le secrétariat d’État au numérique qui gère ces questions. De notre côté, nous voudrions plutôt apaiser, ne pas entrer dans de la politique-fiction. On ne parle pas de choses qui pourraient ne pas se poser ».
« Nous ne constatons pas de surcharge des réseaux liée à l’augmentation du télétravail et des usages. Ils sont, à ce stade, correctement dimensionnés. Le gouvernement suit la situation avec l'Arcep, garante de la neutralité du net, et les opérateurs » a d’ailleurs réagi Cédric O, sur son compte Twitter. .
Du côté de l'autorité, « les échanges restent nourris entre les opérateurs sur l’évolution de la situation. Le principe de neutralité doit être respecté, le règlement européen prévoit des modalités particulières en cas de congestion pour les prévenir ou limiter leurs effets. Si des mesures sont mises en œuvre, c’est sous le contrôle étroit de l’autorité. Mais nous n’en sommes pas là ».
Au passage, « le rapport sur l'état de l'internet en France de l'Arcep montre qu'il existe une marge entre le trafic constaté aux interconnexions et le dimensionnement desdites interconnexions, même si évidemment on ne peut pas exclure des congestions ponctuelles impactant certains opérateurs » (pages 28/29).
Cyber : aucun événement d’importance à signaler
Opérateurs d'importance vitale, les FAI doivent aussi être à l'écoute de l'ANSSI. Commentaire de l'Agence nationale pour la sécurité des systèmes d'information sur ces questions : « La crise sanitaire que nous vivons n’est pas une crise cyber et, pour le moment, aucun événement d’importance en lien avec la crise n’est à signaler dans ce domaine. L'ANSSI reste très attentive, la période étant propice à la conduite d’attaques d’opportunité ».
Pour l'heure, donc, « les organismes du secteur privé et du secteur public (et donc les opérateurs de télécommunication), restent chargés d'assurer la sécurité de leurs systèmes d'information. Les différentes recommandations de l'ANSSI sont accessibles à tous et à tout moment sur le site de l'agence » (lien).
« Dans la période actuelle durant laquelle la priorité est naturellement la gestion de la crise sanitaire, le fonctionnement habituel des organisations est perturbé et de nombreuses personnes ont recours au télétravail grâce aux facilités qu’offre le numérique ». Elle nous rappelle au passage l’existence de son guide sur le nomadisme numérique « qui donne des recommandations sur le télétravail et la sécurisation des accès distants au système d’information d'une entité ».
Le 17 mars 2020 à 16h14
FAI : quelle réglementation pour éviter la surcharge ?
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Contre la congestion, les FAI peuvent aller au-delà de la gestion raisonnable
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Déshabiller Pierre pour habiller Paul
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Faire face aux augmentations de trafic
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Cyber : aucun événement d’importance à signaler
Commentaires (51)
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Abonnez-vousLe 17/03/2020 à 16h50
#1
Et les malins passeront par un VPN qui ne sera pas limité.
Le 17/03/2020 à 17h10
#2
et voilà je finis de lire l’article et ma box décide de se mettre à tousser de saturer " />
Le 17/03/2020 à 17h14
#3
A noté que les outils microsoft gèrent trés mal les “bas” débits.
Mon adsl se traine (mesuré à 2-3mbps) ma freebox révolution est synchronisé à 11méga, la tv est utilisable.
Comme d’hab avec les fbox, je suppose une synchro trop optimiste avec un marge de bruit minimale entrainant des pertes de paquets (ou alors le réseau Free rame, ou ma fbox est en fin de vie)
Bref, Teams (ou Skype) sont inutilisables en dehors de l’audio avec une unique personne : Partage du bureau, le son hâche. En conf-call à plusieurs si plusieurs parlent en même temps idem ça hache je ne comprens plus rien.
Bref on est à des années lumières du vrai Skype racheté par MS à l’époque qui optimisait l’audio et permettait toujours des appels correct avec les lignes de l’époque (maxi 512k + la couche P2P)
J’ai abandonné l’ADSL pour la 4G (mesuré à 20mbps) ça marche mieux à part une latence sensible : ping de 200ms ! SFR galère aussi je crois :)
Bref content de pouvoir télé-taffer mais les conditions sont loin de celles du bureau !
Le 17/03/2020 à 17h16
#4
c’est le résultat d’avoir complètement défoncé la technologie P2P d’origine de Skype " />
Le 17/03/2020 à 17h17
#5
Le 17/03/2020 à 17h55
#6
Cela ne marchera car si tout le monde passe par un VPN se sera le VPN qui statuera un premier.
Après si seule une minorité utilise un VPN je pense pas que cela soit très gênant.
Le 17/03/2020 à 17h55
#7
Quand Warzone call of duty c’est juste 96 Go à télécharger… Forcément en ADSl c’est se foutre du monde
Le 17/03/2020 à 18h07
#8
Le 17/03/2020 à 18h20
#9
Je ne connaissait pas cette version de la « ligne ADSL écrasée par erreur », elle est pas mal !
Le 17/03/2020 à 18h43
#10
Le 17/03/2020 à 18h47
#11
Me Alexandre Archambault, autrefois directeur des affaires règlementaires de Free et qui concède que « des problèmes peuvent se produire en bout de chaine, à des niveaux qui ne relèvent pas nécessairement de la responsabilité des FAI, comme le dimensionnement par le fournisseur de service de ses liens d’interconnexion
Encore cette blague éculée de free consistant à laisser penser que c’est le fournisseur de service qui n’est pas capable de s’interconnecter.
Le 17/03/2020 à 19h02
#12
Supprimer la diffusion de Netflix et de YouTube (qui bouffent une part pas possible de le bande passante) en cette période de crise pour permettre la fluidité du télétravail est une solution facile à mettre en oeuvre.
J’espère que les opérateurs y songent …
Le 17/03/2020 à 19h03
#13
Le 17/03/2020 à 19h20
#14
Alors là je dis rien à branler!
Je devais bosser. Pas un emploie qui nécessite d’etre dans les locaux, pas un emploie justifiant de me coller en chômage partiel. Mon patron en a décidé autrement soit c’est son droit…même si il m’a demandé gentiment si je pouvais bosser un peu qu’en même (on se fout de la gueule du monde là). Donc okay tu brides ma connexion netflix de 30% tu me fais une réduction de 30% comme mon salaire qui va être emputé de 30%
Sinon je m’en branle on sait tous ici comment encombrer méchamment les réseaux ! Et avant que vous veniez brailler a l’egoiste qui détruit l’econplié du pays, j’ai un pote à qui son patron a dit voilà un portable tu fais du tt je dis que tu peux pas en faire et je vais te filer des primes en plus
ÇA C’EST DEGUEULASSE ET DÉTRUIT L’ECONOMIE
Le 17/03/2020 à 19h23
#15
Le 17/03/2020 à 19h27
#16
Malheureusement, c’est la période des gros coups de pub faciles avec des client faciles car confiné :
Connexion VPN pour le boulot mais je vois quelques lenteurs qui viennent clairement de ma connexion (et non du concentrateur VPN au taff)…
Le 17/03/2020 à 19h54
#17
Le 17/03/2020 à 20h03
#18
« Cependant, cela ne dispense pas les Français de faire preuve de civisme et d’être raisonnables quant à leur consommation »
Comme pour les pâtes et le PQ ! " />
Le 17/03/2020 à 20h15
#19
Le 17/03/2020 à 20h34
#20
Le 17/03/2020 à 20h41
#21
Euh… d’habitude les lecteurs de NXI ont des connaissances en réseau, en informatique et lisent les articles.
On est plus dans les années 90, ta ville entière peut regarder netflix ou youtube à fonds (connexion adsl/ftth) tu ne verras pas la différence chez toi (d’ailleurs ils ont leurs propres réseaux et infra).
Par contre que les entreprises aient mal dimensionnées leurs vpn, leurs infrastructures, leur réseau ça c’est une réalité que les gens découvrent.
Pire des gens passent par la 3G/4G pour partager leur connexion (surtout les étudiants n’ayant qu’un seul abo.) tu rajoutes de la visio en up/down et là ça va mal parce que ce réseau à du mal à tenir la charge.
Mais ton réseau adsl/ftth chez toi il va toujours à la même vitesse (à part si tu as des problèmes sur ta ligne).
Le 17/03/2020 à 20h53
#22
Ce n’est pas ça, c’est MS qui a mal dimensionné son infra et commence à limiter des trucs un peu partout.
Le 17/03/2020 à 20h54
#23
Trop gros troll, passera pas. ;)
Le 17/03/2020 à 21h14
#24
Je crois qu’il y a eut une panne microsoft aujourd’hui, notamment avec teams
Le 17/03/2020 à 21h16
#25
Perso j’ai vu que les gens dévalisaient de façon selective, perso plus aucunes pates normales mais il restait des crozets alpina ! Tant mieux, c’est très bon
Le 17/03/2020 à 21h17
#26
Le 17/03/2020 à 21h29
#27
Le 17/03/2020 à 22h16
#28
Le 17/03/2020 à 22h43
#29
Soudainement, ça parait tellement évident de prioriser le trafic pour ceux qui en ont impérieusement besoin (hôpitaux, et dans une moindre mesure, les télétravailleurs d’activités critiques)
Mais du coup, la neutralité du net abordée de manière trop extrémiste, c’est contre-productif non ?
Le 18/03/2020 à 01h14
#30
Le 18/03/2020 à 04h00
#31
Le 18/03/2020 à 06h14
#32
Pfff si déjà tout ceux qui utilisent YouTube pour juste écouter de la musique utilisaient deezer ou d,‘autres services “audio-only” ça economiserait de la bande passante !
Le 18/03/2020 à 06h16
#33
Le 18/03/2020 à 07h38
#34
Il me semble que les hôpitaux, sont comme les instituts de recherche et les universités, sur un réseau fibre dédié, Renater.
Quelqu’un peut il confirmer ou infirmer?
Le 18/03/2020 à 07h41
#35
Comme certains l’on dit, je ne pense pas que ce soit le réseau qui sature mais plutôt les infras des entreprises sous-dimensionnées pour autant d’utilisateurs connectés en simultané.
Quand je vois la data que prend le RDP chez nous via le VPN, environ 30Go par jour, et on est que 15 connectés.
Bon, pas de ralentissement heureusement on a la fibre 1Gb symétrique " />
Le 18/03/2020 à 08h16
#36
Clairement : un VPN ne peut pas avoir un débit supérieur ta connexion.
Si ton FAI bride ton débit mettons à 5M (au pif), un VPN plafonnera à 5M dans le meilleur des mondes.
Le 18/03/2020 à 08h36
#37
+1
C’est complètement dingue la bande passante utilisé (10x plus) juste pour faire passé de l’audio.
Le 18/03/2020 à 09h06
#38
Le 18/03/2020 à 09h07
#39
C’est surtout un problème d’usage… Chez nous, le gigabit de bande passante Internet a été pas mal sollicité (+ de 1400 utilisateurs simultanés) le temps que des messages simples passent (comme privilégier le téléphone ou prioriser l’audio quand la visio n’est pas nécessaire)
Le 18/03/2020 à 09h33
#40
Il faut que le point de sortie ne soit pas dans un pays qui filtre ou dans un FAI non soumis au filtrage comme hébergeur par exemple.
Le 18/03/2020 à 09h39
#41
L’un n’empêche pas l’autre. Y’a des dizaines de point de congestion sur internet.
Au niveau local : les lignes, antennes, et peut-être même les routeurs de collecte.
Au niveau Francais : les backbones et liens d’interconnexions entre opérateurs.
Au niveau Mondial : les CDN, cloudfare, les liens d’interconnexions, les câbles (notamment vers les US), ainsi que les serveurs eux-mêmes.
Mes connaissances datent un petit peu mais y’a quelques années une attaque DDOS pouvaient faire tomber des liens d’interconnexion par exemple.
D’ailleurs plutôt qu’un article de juriste, ça pourrait être intéressant d’avoir l’avis des opérateurs et fournisseurs de service sur l’impact.
Le 18/03/2020 à 10h27
#42
En fait on fait croire au gens avec le marketing que tout fonctionne partout et que les capacités sont illimitées alors qu’elles ne le sont pas (pour les infras).
Il y a le cloudcomputing qui fait que, on peut faire des trucs qui montent en charge plus facilement (en payant plus… ) mais là encore, au bout d’un moment, les boites n’ont pas de budget illimité.
Le 18/03/2020 à 10h40
#43
sinon la TNT ça fonctionne bien, en HD et tout. pourquoi se faire suer sur une boX ADSL pour regarder les chaînes généraliste ?
Le 18/03/2020 à 11h48
#44
Surtout que Netflix a foutu des “pods” chez la plupart des FAIs, donc c’est du trafic interne la plupart du temps.
Pour YouTube c’est différent par contre.
Le 18/03/2020 à 11h50
#45
Le 18/03/2020 à 12h00
#46
Je viens de faire le test vers les serveurs de Netflix juste pour le fun avec fast.com (pour voir si ça change avec tout le monde chez soi). Résultat vers 13h, j’ai perdu environ 2 Gbps de bande passante par rapport à d’habitude, du coup j’suis a 3,1 Gbps.
On verra bien s’ils ont besoin de brider et lisser l’ensemble avec du QoS. Je pense que dans ce genre de cas malheureusement, il faut un peu tailler dans la neutralité uniquement pendant le confinement. On est quand même en situation exceptionnelle, mais pour une durée limité avec un pays à l’arrêt.
Une fois la crise passé, retour à la normal. Après les FAIs se veulent rassurant sur leur réseau, donc on verra bien " />
Le 18/03/2020 à 17h37
#47
Le 18/03/2020 à 18h44
#48
Je peux infirmer. Les hôpitaux sont à la même enseigne que les PME du coin, ils passent par un fournisseur pour entreprise.
Pour les CHU c’est potentiellement différent, j’ai pas d’info à ce sujet.
Le 18/03/2020 à 19h45
#49
Dans le conflit entre Youtube et Free, les deux parties ont réussi à se mettre d’accord pour poser des serveurs de Google chez Free:
https://lafibre.info/peering-google/free-installe-des-ggc/msg211451/#msg211451
Ce type de serveurs sont présents chez de nombreux FAI:
SFR:https://lafibre.info/peering-google/ggc-google-global-cache-chez-sfr/msg208441/#…
K-net:https://lafibre.info/k-net-internet/google-global-cache-k-net/msg169050/#msg1690…
Ou des nœuds de réseau comme Rézopole:https://lafibre.info/peering-google/ggc-rezopole/msg241423/#msg241423
Netflix fait de même, exemple:https://lafibre.info/gix/netflix-peering/msg159629/#msg159629
Dans une moindre mesure, les FAI hébergent gracieusement des dépôts Linux, c’est à la portée de leur équipe technique et cela leur permet de préserver de la bande passante tout ne nécessitant pas d’accord juridique (contrairement à Google ou Netflix).
Le 18/03/2020 à 23h00
#50
3 gbps ?
Les lignes à rayonnements cosmiques synchrones sont très peu sensibles à la QOS
" />
Le 20/03/2020 à 15h09
#51