Le logiciel libre arrive au sein de la Centrale d’achat de l’informatique hospitalière
Du neuf, docteur
Le 14 août 2020 à 15h00
8 min
Droit
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La CAIH vient de lancer un appel d’offres. Objet ? Proposer des logiciels sous licence libre à ses 1 200 membres établissements de santé. Un mouvement qu’avait réclamé Olivier Véran, du moins lorsqu’il était député.
En février 2018, Olivier Véran questionnait la ministre de la Santé Agnès Buzin sur l'accord-cadre en vigueur jusqu’à fin 2019, passé entre Microsoft et la Centrale d'achat de l'informatique hospitalière (CAIH). Le parlementaire LREM voulait alors savoir si sa reconduction était toujours prévue, « et si oui dans quelles conditions ».
Il interrogeait surtout la ministre sur l’éventualité d'un calendrier de migration des systèmes d'informations des établissements publics de santé vers des logiciels libres outre « la généralisation et la rationalisation de l'utilisation des formats ouverts ».
En guise de plaidoyer, il s’armait de la loi pour une République numérique, qui « appelle les administrations à encourager l'utilisation des logiciels libres et des formats ouverts ». Il citait le RGI, ou référentiel général d'interopérabilité, qui « a déclassé le format propriétaire OOXML de Microsoft lui assignant le statut "en observation" et recommande le format ouvert Open Document ». Non sans se souvenir de la validation par la Cour des comptes du recours aux logiciels libres au sein de l'État.
Le parlementaire y ajoutait des considérations plus politiques, mâtinées de RGPD et sécurité : « À l'aune des débats sur les données personnelles, dont celles de santé sont particulièrement sensibles, et considérant les enjeux de sécurité informatique notamment mis en exergue par la faille Wannacry qui avait affecté de nombreux hôpitaux à travers le monde utilisant des logiciels Microsoft, cette question de souveraineté informatique des établissements publics de santé mérite une attention particulière ».
L’attention est devenue moins particulière au fil des mois. Sa question fut automatiquement retirée le 31 mars 2020 pour cause de « fin de mandat ». Et jamais elle n’a trouvé de réponse, pas même lorsque le même Olivier Véran fut nommé… ministre à la place d’Agnès Buzin, un mois et demi plus tôt. Fin 2019, l’accord-cadre avec Microsoft était dans le même temps reconduit jusqu’en 2023.
En plein mois d’août, le mouvement est toutefois enfin engagé. La décision revient non au ministère, mais à la Centrale d’achat de l’informatique hospitalière. L’association loi 1901, intervenant en matière de nouvelle technologie pour le compte plus de 1 200 établissements de santé, a en effet lancé un appel d’offres, sous forme d’un accord-cadre conclu pour 4 ans en faveur du libre.
Une alternative libre aux standards de fait Microsoft et Oracle
Selon les documents consultés par Next INpact, la CAIH « souhaite mettre en œuvre une alternative technologique crédible aux standards de fait que sont les technologies Microsoft et Oracle avec des services d’accompagnement au changement, de migration d’application, de formation, et de support ». Et elle compte à cette fin « permettre à ses adhérents de s’appuyer sur l’expérience et les compétences de sociétés autour de l’ensemble des logiciels libres ».
L’idée n’est pas d’imposer une migration brutale vers le libre, mais d’intégrer dans le catalogue des solutions proposées aux établissements, des logiciels sous licences ouvertes aux côtés des produits Microsoft ou Oracle. Il reviendra ensuite à chacun de faire son choix en jaugeant les intérêts en présence : coût, fonctionnalités, confort, modulo le poids des habitudes.
« L’objectif n’est pas, dans un premier temps, de totalement remplacer MS Office sur l’ensemble des postes de travail, mais d’offrir une alternative pour certains usages en simple consultation par exemple » reconnaît en ce sens le marché.
Une démarche est aussi un certain défi puisque dans le cahier des clauses techniques particulières (CCTP), le CAIH reconnaît que « la quasi-totalité des systèmes d’information hospitaliers repose sur les technologies Microsoft pour l’infrastructure, les serveurs bureautiques, les postes de travail et les services en ligne bureautique ». Et s’agissant des applicatifs métiers, sont là encore imposées « l’utilisation de base de données Oracle et/ou de la suite bureautique Microsoft Office ».
Pour donner une chance à la migration, l’accord-cadre réclame par exemple une distribution « proche de Windows » et une suite bureautique comprenant un traitement de texte, un tableur, un outil de présentation, une messagerie avec partage d’agenda interconnectable à Exchange, outre une ribambelle d’utilitaires « nécessaires au quotidien à l’ensemble des utilisateurs (lecteur PDF, décompresseur, lecteur vidéo, correcteur d’images…) ». D’autres pistes logicielles sont fournies. Outre LibreOffice, sont cités par exemple Iceweasel (Firefox), Thunderbird ou Gimp.
Un accord-cadre placé dans un contexte particulier
« On travaille avec Microsoft qui a une vraie valeur ajoutée », reconnaît Guillaume Deraedt, en charge de la stratégie à la CAIH. « Néanmoins, on est aussi une centrale d’achat et nous conseillons nos adhérents »
Plusieurs briques décisionnelles ont joué. « Avec l’annulation du Privacy Shield et la législation du Cloud Act aux États-Unis, on a estimé judicieux de proposer des solutions alternatives ». S’il admet n’y avoir eu « ni demande, ni écho du ministère de la Santé », le représentant de la CAIH nous rappelle que « les données sont de plus en plus prégnantes. Elles se révèlent de plus en plus utiles à travers la recherche médicale, le Big Data et autres projets au sein des CHU ». D’où l’intérêt aussi de proposer un marché national, ce afin d’éviter « l’effet dispersion ». Comprendre des établissements qui se fourniraient à titre individuel auprès de fournisseurs locaux pour des solutions hétérogènes pas toujours simples à harmoniser.
« Pour que l’open source marche, poursuit le délégué à la stratégie interrogé par Next INpact, on se doit aussi d’éviter la solitude du DSI en cas de souci. Et avec la "consummérisation" des services et l’essor des abonnements en ligne, on veut amorcer la pompe pour un équivalent à Office 365 auprès des utilisateurs qui n’auraient pas besoin de toutes les fonctionnalités de cette solution ».
Les obligations pesant sur les prétendants sont donc aussi multiples que logiques : fiabilité des systèmes d’informations, confiance, services associés avec une réponse à incident qui soit la plus complète et rapide possible, économies, retours sur investissement, sans omettre un solide volet accompagnement des utilisateurs et des équipes.
De même, un benchmark permettra de mesurer la satisfaction des utilisateurs et les inévitables analyses d’impact s’intéresseront à la question des données personnelles, au son du privacy by design et autre security by design.
Voilà ce qui ressort des détails du marché public, qui vise la fourniture :
- « D’une étude de faisabilité, de chiffrage et d’analyse de risque de migration d’un pan fonctionnel du système d’information de santé vers de l’Open Source
- De solutions clients, serveurs, et services en ligne Open-Source agréés HDS ou opérés sur des cloud HDS de nos adhérents
- De prestations de migration depuis les technologies « Oracle » et « Microsoft » vers de l’Open source
- De services de maintenance, de tierce maintenance applicative, de prestations autour de technologies Open Source
- De services d’infogérance de solutions Open Source »
« On est dans le long terme »
Une fois la procédure publique achevée, Windows, Office et les autres de ses logiciels devraient donc avoir pour voisins de rayons des solutions comme Firefox, Thunderbird, des distributions et autres solutions.
Avec quels effets escomptés ? « Clairement, on est dans le long terme, commente encore Guillaume Deraedt. Le système d’information d’un CHU compte en moyenne 270 applications distinctes. La quasi-totalité requiert Microsoft, et Oracle s’agissant des solutions majeures de prise en charge médicale. Le marché ne va pas supprimer ces partenariats essentiels, mais on veut initialiser pour faire évoluer les choses ».
« Le futur de ces marchés dépendra de l’appétence des acteurs locaux » sachant que leurs ressources ne sont pas illimitées et qu’il n’est jamais simple d’envoyer en formation des équipes sur de nouvelles technologies, tout en gérant dans le même temps celles déjà en place.
Cruel rappel : « Quand on dit que les établissements de santé reviennent à l’équilibre, cela signifie concrètement qu’ils sont déficitaires. Et qu’il est nécessaire de diminuer les coûts ».
Si « nos adhérents sont satisfaits des services opérés sur ces technologies, insiste sur la même veine le document de ce marché, la situation de retour à l’équilibre financier de la majeure partie [d’entre eux] impose de trouver des axes de réduction de coût tout en garantissant la fiabilité, la sécurité et la disponibilité des solutions mises en œuvre ».
Autant de messages adressés au monde du libre et aux établissements pour qu’ils se saisissent des opportunités. Et tout autant de signaux adressés aux éditeurs propriétaires lorsque viendra le temps des négociations tarifaires.
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Un accord-cadre placé dans un contexte particulier
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« On est dans le long terme »
Commentaires (59)
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Abonnez-vousLe 14/08/2020 à 16h39
C’est du bon tout ça.
Ce sera clairement pas pour demain, les habitudes et les SI se sont construits autour de ces deux éditeurs mais il faut bien commencer quelque part.
En tout cas, ça fait clairement plaisir de voir qu’on prend le libre comme alternative (et pas comme remplacement, Word est a des années-lumières de LibreOffice) mais je suis convaincu que si on impose LO, Firefox, Thunderbird et co, peu sont ceux qui retourneront sur des logiciels proprios autrement que pour des fonctionnalités spécifiques.
Bref, il reste plus qu’à espérer que cette volonté “contamine” les autres services de l’Etat.
(et puis, quitte à dépenser du pognon, autant que ça partent dans des structures de formations ou de supports locaux …)
Le 14/08/2020 à 17h23
L’open source n’est pas nécessairement libre. Ce qui signifie que des contributeurs vont voir leur travail revendu sans toucher un codec de l’opération.
Bon après cela ne change pas grand chose en pratique comparé aux licences libres, mais ce serait bien de ne pas trop confondre les deux. On détaille d’ailleurs des SAAS dans l’appel d’offre… on est loin du libre il me semble. La chaleur peut-être ?
Le 14/08/2020 à 17h10
Qu’est-ce que tu fais sur Word qui larguerait à ce point-là LibreOffice ?
Le 14/08/2020 à 17h36
Le sujet est loin d’être nouveau, libre versus non libre, sachant que ce dernier a un temps d’avance… Après tout, le succès de Microsoft ne vient-il pas du fait qu’il a été facilement copié à ses début (MS-DOS, Win 3.1) avec Word et Excel qui ne l’étaient pas moins ? Après les accords avec les fabricants de PC et le verrouillage progressif des logiciels (N° de série) ont tout de même laissé le champ libre notamment à la petite entreprise de Bill Gates. Le libre est venu bien plus tard, et les débuts étaient assez folkloriques en termes d’installation et de maintenance. Aujourd’hui installer une Debian est d’une simplicité presque enfantine, ce qui n’était pas du tout le cas auparavant, n’en déplaise à certains… Mais bon au niveau personnel, le libre est vraiment une alternative intéressante, d’autant plus que l’une des barrières à son utilisation (les jeux) est progressivement levée. Mais la condition est que tout le monde y vienne de plus en plus…
Reste l’aspect professionnel ou encore trop de “progiciels” sont dépendants d’Office/Oracle (éditions, modèles de documents, champs de fusion, macros,…) ; et puis entre LibreOffice, OpenOffice, il y a déjà des différences…
Le 15/08/2020 à 18h05
Nonnon.
Ce qui a fait l’essor de Microsoft Office, c’est leur savoir-faire pour générer de nouvelles versions non rétro-compatibles forçant ainsi par “pression sociale” (extrêmement forte en milieu professionnel) l’ensemble du marché à acheter les nouvelles versions, le tout avec une marge complètement outrancière… A une époque où seuls les gens réellement initiés à l’informatique étaient en état de réaliser la profondeur de l’enculade. Du coup c’est passé crème (crème… Dans le fion… Tout se tient, tout est cohérent).
Ca plus la grande escroquerie du “standard” de format documentaire OOXML (même aujourd’hui je suis encore époustouflé que les membres du Comité soient pas allés en tôle tellement le lobbying était flagrant et la décision illogique).
Après, en soi ce sont pas de mauvais logiciels pour ce que j’ai pu en essayer.
Et Libreoffice, la qualité de ses différents composants est elle aussi très variable (texte: excellentissime, tableur: bien pour les usages lambda, présentation: pourri à chier tristement, dessin : sert essentiellement à se motiver pour apprendre Inkscape XD).
Sauf que quand, au lieu de faire du journalisme de base et de regarder uniquement les apparences actuelles (petite pique pour quelqu’un qui se reconnaîtra XD), on compare en prenant en compte l’ensemble des paramètres présents et historiques, et notamment les budgets alloués des deux côtés…
Bah on ne peut que constater qu’on se fait vraiment enfler sur le rapport qualité/prix/pérennité/sécurité/confidentialité. Et être impressionnés et reconnaissants, en comparaison, par la qualité de service que fournit un logiciel développé par une équipe extrêmement hétéroclite et variable dans le temps, avec des process et outils de collaboration plus ou moins maîtrisés.
Tu donnerais le dixième du budget alloué à MS Office à Libreoffice (la fondation LibreOffice a 1 million pour 100% de son fonctionnement, vu les revenus de Microsoft il me paraît pas aberrant de tabler sur un grand minimum de 50 millions annuels pour la seule équipe de MS Office), avec 6 mois d’anticipation le temps de planifier l’utilisation des fonds et d’embaucher une équipe complète (notamment de stylistes pour créer des modèles)… En trois-quatre ans LibreOffice comblerait tous ses manques.
Le 14/08/2020 à 17h46
“et qu’il n’est jamais simple d’envoyer en formation des équipes sur de nouvelles technologies”
StarOffice, l’ancêtre d’OpenOffice puis de LibreOffice date de début 2000, et la logique de la suite n’a pas changée depuis. Quant à la fondation Mozilla, elle est née en 2003 suite au torpillage de Netscape par microsoft. Donc “nouvelles technologies” pour vous peut-être. Mais pour un libriste, vous avez juste 17 ans de retard minimum au compteur !
Enfin : qui parle d’envoyer les équipes en formation, alors que la formation à distance explose, et qu’elle permet à l’entreprise de récupérer son salarié au bout de 2h ? Vous croyez sérieusement que les professionnels qui font de la formation sous LibreOffice sont des arriérés qui ne fonctionnent qu’en présentiel ?
Ensuite tout changement dans une entreprise est difficile. Si vous commencez avec ce type de raisonnement débile et conservateur par pur carriérisme, changez de métier : vous ne faites que nuire à votre société !
Le 14/08/2020 à 18h04
@trit
Il est tellement à des années lumières qu’aujourd’hui encore, j’ai pu ouvrir un document word avec mot de passe sous Writer, là où word est toujours et encore incapable d’ouvrir un simple document Writer également protégé…
En outre, c’est bien beau de faire des assistants à outrance, mais ce n’est pas ça la vraie bureautique interopérable en entreprise. LibreOffice/OpenOffice sont bien les seules suites à fonctionner sous les 3 OS desktop majeurs, et quand je regarde la version ms office sous mac, amputée de tout un tas de fonctions de base, je remercie le ciel que ces crétins chez microsoft n’aient jamais fait une version pour OS libre !
Je vous épargne la vision des styles sous word qui part en sucette complète, là où LibreOffice a une logique complètement structurée, fiable, efficace et pérenne depuis les premières version de StarOffice début 2000. Comme quoi quand la logique de conception est bonne, elle perdure et évolue naturellement.
Sinon on va pas non plus être chauvin : chaque produit a bien entendu ses avantages et inconvénients respectifs. Mais il faut arrêter le délire de croire que microsoft aurait encore de l’avance. Déjà 90% des usagers n’utilisent que 10% des possibilités réelles de l’outil, et en entreprise, le fait est que les deux suites sont aujourd’hui à égalité.
Ce qui va surtout changer, c’est la location de drogue logicielle à coups d’abonnement, qui va plomber de plus en plus le budget des camés. Et de côté là, LibreOffice a une bonne carte à jouer.
Le 14/08/2020 à 20h34
Libreoffice peut surtout être remplacé par OnlyOffice, bien plus proche de Word en visuel, plus user friendly et infiniment meilleur que Word en online!
Le 14/08/2020 à 22h30
OnlyOffice, le truc qui ne supporte toujours pas les formats OpenDocument et qui commence à passer des fonctionnalités dans la version payante une fois qu’ils ont réussi à attirer assez de monde ? https://www.reddit.com/r/selfhosted/comments/fpurk6/stop_recommending_onlyoffice/
Le 14/08/2020 à 22h02
Perso après des années à devoir faire avec open office ou libre office, ça a été un réel plaisir de retrouver Microsoft office imposé par le nouveau logiciel médicale non compatible avec les autres.
Ne pas voir la différence entre le suite de microsoft et les équivalents en libre, c’est quand même avoir de sacrées œillères.
Le 14/08/2020 à 23h08
Ah ca pour faire de l’animation de transition jolie dans MS Office, MS sait faire, mais rendre inutilisable leur logiciel pour une partie des utilisateurs dans le domaine pro, ils savent faire aussi #MARCH1 , et puis changer l’interface quand ca leur chante aussi (vous avez mis des années a vous habituer au rubans? mais maintenant ca va? ok on l’enlève. Vous trouvez trop simple de mettre 2 fenêtres cote a cote? ok on va complexifier)
Je dit pas que MS Office n’est pas plus poussé mais c’est assez rare qu’on arrive jusqu’à la limite des alternatives a MS office (libre ou pas)
Le 15/08/2020 à 08h27
Il ne faut pas melanger impression personnelle (et habitudes bien ancrées) avec la réalité.
Sur un parc d’une centaine d’utilisateurs, aucun n’exploite les fonctionnalités avancées des suites bureautiques (ou des différences se feraient sentir), en revanche la plupart indiquent que libre office à moins de fonctions (lesquelles, mystère, c’est surtout une “impression”…).
Préférer l’interface plus brossée de ms office d’accord (c’est une affaire de goûts et d’habitudes), dire que la suite est à des années lumières de libre office c’est un énorme mensonge.
Rien que la gestion calamiteuse des images par ms office et la lourdeur du formatage conditionnel indiquent que c’est très loin d’être le cas…
Le 15/08/2020 à 09h07
À titre professionnel l’exploitation de données via les tableaux croisés dynamiques c’est un réel plaisir sous Excel alors que c’est la croix et la bannière sous Calc. Sans compter le temps d’exécution sur des grosses séries (le moteur d’Excel a l’air mieux optimisé). Sinon les graphiques sont plus dans le temps sous excel mais c’est un critère très objectif.
Sur le traitement de texte en lui même je trouve Writer plus cohérent dans la gestion des styles et la partie mise en page plus intuitive par contre l’outil de publipostage est plus accessible sous Word.
À titre personnel, je n’ai aucun intérêt à utiliser la suite Office n’ayant pas de publipostage à faire, ni des suites de dizaines de milliers de nombres à analyser et des graphiques basiques me sont largement suffisant.
Le 15/08/2020 à 12h13
je me suis toujours interrogé pour les fan de excel avec ses tableau croisé un peu partout et ses fichiers eparpillé avec des formule qui se transforme en ##### sans raison, ne pas pouvoir faire des recherches simple sur tous les fichiers, obligation de les ouvrir, ajouter une colonne au milieu du bouzin car j’ai oublié de le mettre ? du coup ajouter des ! dans les formules pour que le decalage soit pris en compte, quand le fichier est ouvert OH ! plus personne ne peut travailler dessus. Le fichier qui disparait par ce que c’est comme ça, la gestion des revisions foireuse etc …
vous prenez réellement du plaisir a cela ? c’est une vrai question car j’ai un collègue qui passe des heures sur son/ses tableau excel, alors que je passe max 30mn/jour sur la base de donnée, j’ai un travail moi, peut pas jouer avec des logiciel toute la journée.
lorsque le volume de donnée est important rien de mieux qu’une bonne base relationnel en SQL, entre nous hein !, et pour faire des statistiques R est 2000 fois plus adapté pour manipuler des nombreuse données que excel ou ça peine a calculer une mediane. Et la plupart des gens font a peine des % ou des moyennes car je cite ‘c’est la merde sinon’
Le 15/08/2020 à 20h04
Mais alors je suis 1000 fois d’accord avec toi. Mais sur mon pc pro j’ai juste Excel donc je me contente de ce que j’ai (on ne peut rien installer sur nos PC sans y être approuvé par x personnes).
Notre direction des statistiques et des études à le droit à R et effectivement c’est plus adapté.
Après pour des données simples et régulièrement actualisées pour alimenter le bête PowerPoint de la réunion du mardi sans se prendre la tête je trouve ça pas mal car c’est facilement accessible.
Le 15/08/2020 à 08h34
Cette décision va dans le bon sens:
Le 15/08/2020 à 09h44
“aux standards de fait que sont les technologies Microsoft et Oracle”*
La faute à qui ? J’ai beaucoup vu la préférence vers Microsoft avec des acheteurs qui s’auto-congratulaient dans l’ascenseur en se tapotant sur l’épaule alors qu’ils venaient de se faire démonter le fion avec la mèche de 78 montée sur un mandrain titane.
Alors quand on leur dit que c’est une bêtise ces acheteurs et DSI rétorquent qu’au moins il y a le support. Rien de mieux pour se déresponsabiliser.
Bref le marché des piscines a de beaux jour devant lui.
Il y en a bien évidement. Maintenant une secrétaire n’a pas vraiment besoin d’un logiciel payant pour produire un document comme une lettre ou un mémoire. Cela ne requiert pas de fonctions bien évoluées. Les icônes des fonctions de base sont les mêmes. On pourrait d’ailleurs parler d’idéogramme tellement c’est commun.
Il ne faut pas confondre non plus les usages inter logiciel (un logiciel appelant un autre avec une liasse de donnée à traiter) plus ou moins bien supportés par TOUS les acteurs du secteur. Et ce n’est pas forcément le logiciel cible qui est le problème, l’émetteur à sa part de responsabilité aussi.
Autrement:
On ne peut déplorer que ce mouvement vers le libre soit bien trop timide et tardif. M’est avis qu’on devrait avoir des fondations financées par les états (à plusieurs) pour produire et soutenir des solutions libres de qualité.
Quand on voit le fiasco de la start-up nation on se dit qu’il aurait mieux valu faire un chèque à ces fondations directement (sauf Linux).
Aujourd’hui on ne peut plus que constater que la fondation Linux est belle et bien noyautée. Que les logiciels libres majeurs (Mozilla, Blender, Libre Office etc.) sont des trapézistes qui se passeraient bien de dépendre des sources financières dont ils disposent actuellement. Et c’est pas d’hier qu’on le dit.
Le 15/08/2020 à 11h54
Bah, prends les sources et fige. De toutes façons, actuellement je remble à chaque déploiement de logiciel en SAAS: ces logiciels changent régulièrement d’aspect, de fonctionnalités (avec souvent des fonctionnalités en moins ou qui changent de comportement), donc il faut se former et former les utilisateurs (par dizaines, centaines, voire milliers) en permanence.
Donc un logiciel qu’on peut recompiler et installer chez soi, quitte à ne pas avoir de support de sécurité, ça commence à me donner plus confiance que les abonnements.
Le 15/08/2020 à 13h28
Ca me dérange un peu personnellement, dans la mesure où les fichiers bureautique sont des vecteurs courants d’infection ou de ransomware. Même moi qui suis dans les services IT reçois des fishings et attaques par ce biais sur les adresses mail qui me sont mises à dispo par les clients avec un PDF ou docx vérolé qui est censé être “mon bon de commande” ou “ma facture”, “comme convenu lors de notre précédent échange”, évidemment.
On ne peut pas compter uniquement sur des solutions de sécurité tierces (antivirus, etc) et à côté utiliser des outils potentiellement troués.
Le 15/08/2020 à 12h21
Le travail collaboratif sur un document (façon Google Doc) mais où tu peux être d’un côté en client lourd (Windows…) et de l’autre en client web (on the go, Linux…) via Office365 je dois avouer que ça m’a grandement impressionné.
J’avais l’habitude de tout faire via LibreOffice et de dire aux autres de se débrouiller (…) mais depuis que j’ai vu les fonctionnalités de travail collaboratif intégrées dans Office, j’ai désinstallé LO.
Pour le reste je n’en sais rien, mais comme j’utilise les outils de bureautique pour communiquer avec d’autres, c’est typiquement une killer feature absolue. Et dans le libre je n’ai encore rien trouvé qui s’approche de la puissance de Google Doc/Office365.
Le 15/08/2020 à 16h51
Des entreprises comme Collabora, qui participent activement au développement de LibreOffice, proposent également du support et du développement personnalisé pour répondre aux besoins du client.
Mais ça implique d’arrêter de voir le libre uniquement comme un produit gratuit, choisi dans le seul but de réduire les dépenses de l’entreprise ou du service public (même si, au final, ça coûtera sans doute moins cher).
Tu n’as pas pensé à tester Collabora Online ? C’est basé sur LibreOffice Online (qui propose le travail collaboratif), mais avec du support aux entreprises et qui permet d’héberger ses données où l’on veut.
Le 15/08/2020 à 17h44
Tu as raison tristement, Word fait très pâle figure comparé à LibreOffice Writer… Mais il faut dire que Microsoft n’a jamais aidé les utilisateurs à acquérir une vraie compétence d’édition de texte, du coup ils se sont coincés eux-mêmes… XD
Le 15/08/2020 à 17h50
Sinon pour en revenir à la news…
Ca ne marchera pas. Pas en l’état.
Et c’est un libriste convaincu qui le dit.
Déjà, partir en mode demi-molle ça sert à peu près jamais à rien.
Ensuite partir en mode “proposez nous des trucs un peu partout et on verra après” ça va juste aboutir à un capharnaüm incohérent.
Enfin, et c’est bien là le pire point, les structures hospitalières sont tenues par les couilles, mais en plus dans un étau chauffé au rouge. Entre les macros moisies conservées depuis Word 2003 côté Microsoft, et les bases de données conçues pour exploiter à outrance les spécificités propriétaires côté Oracle (en plus d’avoir un applicatif de qualité, dirons nous poliment, très très variable mais rarement optimale, selon un de mes potes qui a dû mettre les mains dans le cambouis dans un hôpital)…
Ce n’est pas une petite amourette d’été qui va changer quoi que ce soit. Il serait bien plus efficace de cibler UNE application, en mode “celle-là on la migre quoiqu’il arrive”, et progresser par petits coups de crocs comme ça… Sauf que ce pose le problème de l’interopérabilité des données.
Bref, il faudrait un vrai coup de marteau, pas une lettre d’intention.
Qu’ils commencent au moins par remplacer Outlook par Thunderbird et IE par Firefox dans un périmètre limité histoire de voir les soucis les plus évidents, avant d’ensuite le populariser.
Ca permettra déjà de sensibiliser la population au fait que le libre ça peut être bien.
Ensuite, trouver un chef de projet compétent et burné pour s’attaquer à Libreoffice (sachant que, soyons honnêtes, le module de présentations vaut pas un clou, et à mon avis migrer toutes les macros Word/Excel vers l’équivalent Libreoffice ça doit être un remède miracle pour devenir chauve en 3 mois).
Le 16/08/2020 à 20h02
Je te rejoins en partie. Il y a un manque criant de formation minimale de base en informatique et les responsable informatique ne s’en préoccupent pas.
Ex: Au boulot, une secrétaire scannait les mails qu’elle venait d’imprimer pour les placer dans la GED. Quel fut sa joie quand je lui ai fait découvrir l’imprimante PDF…
Ainsi Les gens fonctionne avec une recette pour utiliser leur outil et le moindre changement est une catastrophe. Si la France avait mis les moyens dans l’éducation de l’informatique et dans le promotion effective de standard, il aurait une vrai dynamique entre logiciel.
Au boulot, notre logiciel métier ne sait pas une image si vous n’avez pas sélectionner paint comme lecteur de photo par défaut …
Et je ne compte plus le nombre de fois ou la GED est rempli de .doc, ou de fichiers lisibles uniquement par outlook (le format des archives c’est le PDF …).
Je vais regarer le vers à moitié plein: il va y avoir une publication offcielle des besoins plus précis d’outils informatique dans les hôpitaux.
Le 15/08/2020 à 18h40
Quand tu auras eu des problèmes de synchro avec le client Onedrive (parce que en télétravail, les gens sauvegardent, ferment office, éteignent le poste … mais en ADSL il faut parfois plusieurs minutes pour remonter le fichier).
Sans compter que le client lourd ne ressemble plus à rien: les utilisateurs ne savent plus comment sauvegarder un nouveau fichier. L’interface de choix entre l’ordi, One drive, Sharepoint est complètement invraisemblable.
J’ai énormément de grief contre O365 qui pose des problèmes permanents aux utilisateurs et aux informaticiens (genre toutes les limitations fonctionnelles que Sharepoint sur O365 a par rapport à un sharepoint on premise) + les outils lancés par Microsoft qui semblent de bonnes idées mais ne vony pas au bout des choses + la guéguerre intra microsoft entre Office lourd, Office Web et Office mobile qui mène à des fonctionnalités spécifiques à certaines (XLOOKUP, qu’on attendait depuis si longtemps, n’existe pas sur client lourd - Powerpivot installé et utilisé par pas mal de monde n’existe ni en Web ni en mobile)
Bref, en ce moment je hais Microsoft sur O365 - un outil absolument pas professionnel en fait, ça ressemble à une suite de petites évolutions et désévolutions (genre le replaçant web de Access, arrêté au bout de 6 mois sans successeur ni retour en arrière possible) sans direction claire…
Ne pas se mouiller de trop avec O365 pour le moment.
Le 15/08/2020 à 18h55
Surtout que les réponse du support Ms, c’est:
… j’en ai encore une bonne dizaine - jamais Ms n’a réglé un seul de mes problèmes, alors qu’ils étaient plutôt basiques: erreur en ouvrant un fichier/une version depuis sharepoint avec le client lourd suite à une màj de Windows, changement dan l’accès depuis les fichiers Excel aux listes sharepoint online qui m’a cassé des fichiers, …)
0, nada. C’est même pas Microsoft qui répond.
En plus, chaue fois qu’on doit renouveller les licences, on se prend un coup de massue: “la dernière fois vous aviez profité de telle offre, donc ces licences c’est +25% et c’est normal - mais si vous ajoutez le pack superblabla inutile, on vou le fait au même prix, c’est une affaire”. Et donc au renouvellement suivant: “oui, mais le pack superblabla vous était offert - mais on peut faire une offre si vous prenez de nouvelles licences mégarnak”
Le 16/08/2020 à 08h21
Ah ouais, carrément ? Faudrait voir dans quel sens alors. Parce que j’utilise peu ce genre d’outil, mais quand je dois le faire sur Office au lieu de LibreOffice, c’est pas la joie. Déjà les rubans c’est bien mais c’est fouillis (mais critère subjectif) et puis surtout ils sont où les raccourcis claviers qu’on trouve habituellement quand c’est des menus, autant ceux du menu lui-même quand il est ouvert (lettre soulignée), que le raccourci général sans ouvrir le menu, indiqué dans le menu à côté de la fonction et qui permet de les apprendre graduellement ?
Le copier/coller dans Excel est absolument horrible, je le rate une fois sur 2 avec souvent perte de données alors que je fais des copier/coller sans problème depuis 25 ans dans toutes sortes de logiciels. Quand on fait copier sous Excel, ça fait une sorte de sélection pointillée qui dit ce qui a été copié. Sauf que cette sélection pointillée se désactive pour un oui ou un non (modification ou suppression de la source, appui sur Echap une fois de trop quand on quitte un truc qu’on a ouvert, appui sur Entrée qui en plus fait Coller alors qu’habituellement ça descend juste d’une case, et aussi d’autres cas où je ne sais pas pourquoi), et que quand elle se désactive, ça efface le presse-papier et on ne peut plus coller.
Du coup, on ne peut par exemple pas faire Copier, puis se dire qu’on aurait du faire Couper et donc supprimer le contenu de la source de la copie tant qu’on est dessus, puis faire Coller, si on fait ça, on perd simplement ce qu’on avait voulu copier et on doit faire Annuler jusqu’à le retrouver. Même chose si on fait Copier, qu’on modifie la source, et qu’on veut Coller ensuite, perdu, obligé d’annuler la modification, il fallait coller d’abord. Quand on fait Couper, on ne peut pas Coller plusieurs fois. Et parfois la sélection pointillée se désactive sans raison, il faut revenir à la source pour refaire Copier, pratique quand c’est dans une autre page et qu’il y en a plein. Juste, pourquoi ils pouvaient pas faire un truc normal ?
Il y a aussi toujours une intrication étrange entre Windows et Office. Je le vois quand je fais du debug pas à pas avec Visual Studio, il arrive parfois que ça perturbe Windows et que ça mette en pause temporairement certains programmes intégrés comme l’explorateur. Eh ben ça met aussi pause aussi les programmes Office, là où toutes les autres programmes du monde ne sont absolument pas gênés. Quand est-ce qu’ils vont arriver à faire un logiciel totalement séparé ? C’est peut-être pour ça que sur la version Mac il manque des fonctions.
Et pour finir, ça crashe de temps en temps (surtout Visio), même sans faire de debug perturbant à côté.
Le 17/08/2020 à 08h35
Question à tous les fondus de Linux, est ce qu’il existe aujourd’hui un shell qui permet comme sous Windows de copier facilement sur le bureau du contenu ou des liens vers des fichiers ou des répertoires ?
Perso je suis une dizaine de projets en même temps, certains de quelques semaines, d’autres de plusieurs mois voir années… Le fait de faire évoluer mon bureau en temps réel me facilite grandement la vie (en plus il est sauvegardé sur le réseau).
Typiquement lorsque je dois animer une réunion avec projection de fichiers, je place des copies de tous les fichiers nécessaires à la réunion sur le bureau, en fonction des questions je les ouvre en live sans passer 50 ans à les chercher dans la GED ou dans mon plan de classement et à l’issue de la réunion j’efface tout.
Je n’ai jusqu’à présent jamais trouvé cette fonctionnalité sous Linux.
Autre question, est ce qu’il existe des solutions de disques virtuels cryptés sous Linux (type stormshield) ?
Le 17/08/2020 à 11h26
Je pense que tu peux faire ça via le gestionnaire de fichiers de ton environnement de bureau, dans les favoris.
Tu peux y mettre en favori des points de montage vers un NFS, un Google Drive, ou autre WebDav, ou encore du sftp juste avec l’URL normée (ex : sftp://server:/point/de/montage). Sinon si le serveur qui héberge tes fichiers propose du ssh, tu peux regarder du côté de sshfs. Personnellement je l’utilise beaucoup pour éditer depuis mon PC des ressources sur des serveurs distants ou même copier facilement des données, ça évite la surcouche Filezilla ou autre scp / sftp manuel.
Techniquement, le Desktop n’est qu’un dossier parmi tant d’autres donc tu peux gérer sa disposition via l’explorateur de fichiers comme Windows le permet aussi je pense.
Si ce sont des points de montage distants, il y a aussi une possibilité avec autofs qui montera la ressource lorsque tu iras dans son point de montage et la démontera automatiquement passé un certain délai d’inactivité. (j’utilise ça pour mon NAS en NFS)
Le 17/08/2020 à 11h37
OK Merci… Je testerai si j’ai accès à une machine Linux avec un OS récent.
J’avais essayé il y a une dizaine d’années et le Bureau était quasiment inutilisable (alors que cette fonctionnalité existe nativement depuis WIN95, peut-être avant sur MACOS je ne sais pas)…
J’ai testé il y a peu sur du Redhat 6 et ça n’avait toujours pas l’air simple (j’avoue je n’ai pas testé RHEL 7 ou 8).
Je dis ça parce que pour la majorité des utilisateurs (surtout en entreprise), la seule chose importante c’est l’IHM et sa facilité d’utilisation.
Le 17/08/2020 à 12h36
Pourquoi faut-il que ce soit absolument sur le bureau ? Si c’est juste pour tout avoir au même endroit et tout supprimer à la fin de la réunion, pourquoi ne pas se contenter de tout copier dans un dossier, quel qu’il soit ? Il suffirait d’avoir le gestionnaire de fichiers ouvert au bon endroit.
Je demande, parce qu’avec certains environnements de bureau, par défaut, on ne peut désormais plus rien mettre sur le bureau (après, un truc bien sous Linux, c’est le choix et la disponibilité de nombreux environnements de bureaux différents, aux philosophies différentes. Il y en aura donc toujours un pour permettre ce que tu désires).
Sinon oui, il existe tout ce qu’il faut pour créer un disque virtuel chiffré sous Linux.
Le 17/08/2020 à 13h12
Hep ;)
Certains t’ont déjà répondu mais j’aimerais bien tenter d’apporter ma contribution on sait jamais.
Mais faudrait que je sois sûr de piger ton besoin.
En fait, ce que tu décris comme comportement, c’est…
Et au final, le besoin général c’est… “Pouvoir tout fermer et éteindre à la fin d’une session de travail, mais revenir le plus vite possible à un état de bureau ‘fonctionnel’ (toutes applis et tous documents pertinents pour la tâche ouverts) dès que tu te remets sur une mission particulière ?
Le 17/08/2020 à 09h34
Le gars n’a jamais utilisé LibreOffice de sa vie, n’a même jamais cherché une autre solution que du MS et tente de faire croire que word c’est le meilleur…
Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire comme conneries…
Quant au travail collaboratif…
C’est clair que tu n’as jamais utilisé cette fonction avec MsOffice: si c’était le cas, tu saurais que c’est tout simplement de la merde en barre.
Je n’ai jamais vu un logiciel marcher aussi mal, avec des ralentissements à n’en plus finir (peux plus voir leur onenote de merde), voire des blocages complets si on a le malheur de faire un truc qui sort un peu du cadre limité.
(essaye donc de rajouter un zip en pièce jointe de plus de 5Mo dans outlook avec un pc synchronisé au serveur d’entreprise: ça fait tout planter…)
On comprend que tu ne fais rien de très évolué avec ton ordi et que tu te limites à deux fonctionnalités bien précises.
Attends le jour où tu voudras aller un peu plus loin, tu vas vite déchanter.
Le 17/08/2020 à 09h35
Le 17/08/2020 à 09h46
Ctrl+C
Click droit > Coller le raccourcis (y compris s’il s’agit d’un répertoire local ou mappé) ?
Le 17/08/2020 à 10h27
Ah les bonnes news à troll avec leurs tons péremptoires “Tu es un idiot qui a jamais cherché à faire des trucs compliqués”, “ce truc marche jamais”, “X est mieux parce que raison non-extrapolable”, “ma tata utilise celui-là”.
C’est toujours magnifique, venant des deux camps.
Si tu rajoutes en plus que la plupart des commentaires négatifs sont fait par des gens qui ont aucune idée de comment fonctionne le truc d’en face, c’est à mourir. :popcorn
Le 17/08/2020 à 12h49
Je ne sais pas, c’est une habitude que j’ai fini par prendre, disons qu’en réunion, j’aime bien que toutes mes applications soient fermées. Le fait d’avoir à disposition sur le bureau tout ce que j’utilise régulièrement en accès direct me permet de gagner du temps (après chacun s’organise comme il veut).
La seule restriction dans mon entreprise est le volume de données mais pour des fichiers word ou excel il y a de la marge.
Le 17/08/2020 à 13h03
De graphique et apparemment simple d’utilisation, il y a au moins VeraCrypt. Next INpact avait d’ailleurs publié un dossier à son sujet.
Le 17/08/2020 à 13h18
OK Merci, j’étais passé à côté
Le 17/08/2020 à 13h27
Oui où même je copie une version de travail d’un fichier particulier sur mon bureau, le fait évoluer jusqu’à l’état de livrable, le diffuse et le stock dans le répertoire dédié au projet (jusqu’à sa future évolution)
Je place des raccourcis sur des fichiers ou des répertories partagés sur mon bureau, bref j’adapte mon bureau régulièrement en fonction des tâches que je dois réaliser
Sachant que comme précisé un peu plus tôt le bureau est sauvegardé à chaque fermeture et restitué depuis le réseau (si en réseau) ou localement si utilisation déconnectée.
Disons que je supprime les raccourcis ou archives les fichiers une fois la mission [terminée-en standby-en priorité basse]pour pouvoir me focaliser sur les nouvelles priorités.
Comme je disais, je ne sais pas comment j’en suis arrivé là mais je n’ai pas trouvé mieux…
Le 17/08/2020 à 13h58
Je suis pas certain de comprendre à 100%, mais, si c’est vers des fichiers (et pas dans les fichiers), il ne suffit pas d’utiliser les liens symboliques ? Ca permet d’avoir le fichier symboliquement à deux endroits, mais ça ouvre le même quoiqu’il arrive (comme un raccourci, quoi), il est modifiable etc… Et ça ne prend pas plus de place (un peu comme les sauvegardes TimeMachine qui utilisent ce procédé. Si tu ouvres le dossier de la date untelle, tu as accès à tous les fichiers, même si seulement 2 ont été sauvegardés à cette date). Il peut être mis n’importe où (donc le bureau, si la distribution le permet). Et si le fichier 1 change (déplacé, supprimé, etc.), le fichier 2 le retrouvera ce me semble (pas comme un raccourci Windows, en tout cas à l’époque où je les utilisais)
Le 17/08/2020 à 14h13
Hou là ! Non pas de lien symbolique… La seule fois ou j’ai du utiliser ça c’est sur mon PC perso quand Itunes a failli saturer mon SSD en sauvegardant les Iphones de la famille.
Non vraiment une utilisation très simple avec raccourcis (dans windows un raccourcis peut pointer vers un répertoire, un volume ou un fichier) ou fichiers de travail sur le bureau de façon dynamique.
Moi je suis arrivé à cette organisation après des années de travail mais je crois qu’aujourd’hui ça s’appelle la méthode 5S (un Ingénieur QHSE m’avait expliqué ça un jour).
Le 17/08/2020 à 15h03
Du coup c’est vraiment “juste” la copie de tout un tas de liens à un endroit centralisé, c’est bien ça (ou il y a une nuance que je n’ai pas encore comprise) ?
Si c’est bien le cas, alors il est tout à fait possible de créer des liens sous Linux, y compris en ligne de commande, et y compris sur le bureau (à condition d’avoir une distribution qui le permet, comme par exemple Mint ou Ubuntu pour ne citer que celles-là).
Par contre il me semble (qu’on me contredise si je dis de la merde) que sous Linux, l’équivalent des raccourcis Windows sont d’office des liens symboliques (même quand créé avec l’interface graphique) sous Linux (les liens physiques étant très peu utilisés).
Pour créer un lien symbolique sous Mint (p.ex) : glisser-déposer le fichier en maintenant alt, un menu apparaît, cliquer sur “lier ici” (je crois, je l’ai en Anglais, donc “link here”). Et avec le terminal (donc possibilité d’automatiser, d’utiliser des expressions régulières, ce genre de choses), la création de liens se fait avec la commande ln.
Plus d’infos (en Anglais) par exemple sur computerhope.com, où ils disent (contrairement à moi, donc désolé pour la fausse info) que si le fichier existant est modifié, renommé, etc., alors le lien ne fonctionne plus (j’ai confondu les deux, TimeMachine utilise des liens physiques, justement, au temps pour moi).
Le 17/08/2020 à 15h23
Tu as parfaitement compris.
Mais comme tu le dis, ce sont des commandes alors que sous windows c’est du cliquer/déposer…
Avoue que pour le grand public (ou un gros fainéant comme moi) c’est plus convivial.
A titre perso, je trouve que faire des liens symboliques c’est… “violent” !
En tout cas, merci pour ta réponse.
Le 17/08/2020 à 15h39
Certes si tu as l’habitude du glisser-déposer je comprends que ça puisse te rendre chafouin la perspective de devoir “parler au système” en ligne de commande.
D’un autre côté, apprendre un minimum ce langage te permet d’aboutir à une efficacité juste impossible à atteindre par interface. :) Et portable sur n’importe quel système qui tient la route (pas Windows donc ) et n’importe quel environnement de bureau. :)
Des trucs genre, au hasard, “prends tous les fichiers que j’ai modifié ces dernières 48h dans le répertoire ‘Projets’ et crée des liens symboliques pour chacun dans le répertoire Bureau” (gaffe à la masse de liens XD).
Ou, toujours complètement au hasard () , “identifie tous les fichiers texte qui n’ont pas été modifiés depuis plus de 15 jours dans Projets et sors m’en la liste dans un fichier ‘docs-a-trier’ sur le Bureau.”
EDIT: avis à notre cher dev NXI, le markup pour l’italique semble récalcitrant, aussi bien indiqué “à la main” qu’en cliquant sur le bouton adéquat.
Le 17/08/2020 à 19h14
si l’explication de SebGF n’est pas claire :
https://openclassrooms.com/fr/courses/43538-reprenez-le-controle-a-laide-de-linux/38696-manipuler-les-fichiers#/id/r-38695
Le 20/08/2020 à 09h15
Je suis content d’avoir bien compris
D’autres ont déjà bien répondu sur les questionnements avancés, mais petite précision : j’ai parlé de la commande ln dans Linux car il m’a semblé que tu parlais de Shell, mais, comme je l’ai indiqué en tout petit dans mon gros pavé, c’est aussi possible avec le glisser-déspoer (en tout cas sous Ubuntu et Mint), en maintenant la touche “alt”
Le 17/08/2020 à 15h22
Je suis pas sûr de comprendre ta réaction face à la suggestion de Loufute, dans la mesure où “raccourci Windows” = “lien symbolique” sous Linux.
Genre, c’est EXACTEMENT la même chose en fait. XD
Du coup c’est assez simple.
En termes d’interface, ça va évidemment dépendre de l’environnement de bureau choisi. Sous Dolphin de Plasma (KDE 5) je ne sais pas ce qu’il en est je te dirai ce soir, mais par exemple sous Thunar (XFCE) tu as le même sous-menu en clic-droit “envoyer vers”.
En ligne de commande tu as “encore mieux”, sous réserve de travailler sur la même partition : les liens “physiques”.
À savoir : tu peux avoir N chemins (au sens “chemin d’accès complet” ex C:\Users\Toto\Desktop\myfile.txt sous Windows ou “/home/toto/desktop/myfile.txt” sous Linux) associés à un même fichier.
Ex : j’ai mon répertoire de travail /home/citan/projects/plan-tres-secret (oui, les espaces et accents dans les noms de fichier c’est le MAL) dans lequel j’ai mon fichier ebauche.txt.
je peux en faire un lien physique vers /home/citan/desktop/Plan-a-detailler.txt
Comme au final ça pointe sur exactement la même portion d’espace disque…
Le tout, sans consommer myriade d’espace ni se prendre le chou pour être bien sûr d’identifier la version la plus à jour… XD
EDIT: largement grillé par Loufute sur ce point. XD
Sinon sous KDE tu avais aussi la notion d’Activités qui est très proche de ce que tu souhaites (en gros, tu associes un mot-clé aux fichiers et applications souhaitées, et quand tu cliques sur un bouton tout s’ouvre automatiquement) mais la dernière fois que j’avais testé, y’avait des trucs pas clairs sur le comportement (mais ça date d’il y a 2 ans je sais pas où ils en sont).
Sous KDE toujours (je ne sais pas pour les autres), tu as plusieurs “widgets” pour directement afficher sur le bureau une arborescence de répertoires ou directement le contenu d’un répertoire N (même enfoui sous 6+ niveaux d’arborescence). Ça paraît gadget au premier abord, mais c’est ‘achement pratique en fait. :)
Le 17/08/2020 à 15h30
Oublié un détail qui n’en est pas un, plus le temps d’éditer (passez le temps à 10mn siouplait b) : les liens physiques ne fonctionnent que sur le même espace physique (à moins que j’aie loupé une évolution) : donc pas avec les fichiers en réseau, ni même pour “lier” un fichier sur deux disques durs différents. Mais il y a toujours les liens symboliques / raccourcis pour ça. :)
Le 17/08/2020 à 15h31
Je ne trouve pas (mais je suis peut être vieux jeu).
J’ai l’impression un lien symbolique te créé un lien qui apparait réellement dans la FAT, alors qu’un raccourcis c’est juste un icône. Je supprime l’icône du bureau (touche suppr) je ne supprime pas le répertoire.
Après je ne dis pas que ma méthode de travail est la bonne, elle est juste le résultat d’une expérience cumulée dans un environnement windows depuis NT4. Avoir un bureau toujours adapté à mes activités.
Le 17/08/2020 à 15h42
En fait sous Windows aussi sauf erreur de ma part, ça te créée un lien, c’est juste que c’est un “fichier caché” ou dans un “répertoire caché” (me souviens plus des détails).
Et les deux ont le même fonctionnement : sous Linux aussi, si tu vires le “fichier de type lien symbolique” le répertoire ciblé n’est pas affecté. Heureusement ! XD
Si tu ne trouves pas (sous Linux donc si je comprends bien ^^), c’est que tu n’as peut-être juste pas un environnement de bureau qui te propose de méthode “par interface” pour créer des liens. Auquel cas effectivement je comprends ta déception, c’est assez basique comme truc en effet.
Le 17/08/2020 à 16h22
Je pense que tu confonds lien symbolique et lien physique.
Un lien symbolique c’est un fichier qui pointe vers un autre (en règle générale : sur Unix, tout est fichier). NTFS de Microsoft a la même possibilité de créer des liens symboliques. Supprimer le vrai fichier ne supprimera pas le lien symbolique, il pointera dans le vide. Supprimer le lien symbolique n’impactera pas le réel fichier. Et le lien symbolique peut pointer vers un fichier appartenant à un autre filesystem (ex : vers un point de montage NFS, le lien deviendra valide une fois le volume monté). C’est typiquement la même chose que les raccourcis de Windows.
Un lien physique, c’est la possibilité de donner plusieurs noms à un même fichier (c’est historiquement le comportement de base, le fichier pointe vers une allocation disque). Ils pointeront tous vers la même allocation physique sur le disque. La portée du lien physique est limitée au filesystem sur lequel le fichier se situe. L’effacement du lien physique n’entraînera pas forcément la suppression du fichier réel tant qu’il existera un pointeur vers l’allocation des données. Pour cela il faut supprimer la dernière référence et à ce moment là le FS sait qu’il peut réutiliser les secteurs.
Pour info, tu peux générer des liens symboliques sans ligne de commande. Les explorateurs de fichiers des différents Desktop Linux ont souvent une fonction “Créer un lien” lorsqu’on clic droit sur un fichier ou bien dans les menus. A partir de là, tu déplaces le fichier lien (marqué d’une petite flèche, comme les raccourcis Windows) où bon te semble.
Exemple tout bête de cas d’usage personnel : mon PC fixe a un disque système de moyenne capacité (un SSD de 256G) et un SSD data de 1To. La quasi totalité de mon /home est composé de liens symboliques vers le disque data car tout est synchronisé via Nextcloud. (ex : ~/Documents est un lien symbolique vers /media/data/Nextcloud/Documents, ~/Musiques est un lien symbolique vers /media/nas/Musiques, qui est automonté à la demande, etc).
Le 17/08/2020 à 18h34
Logiquement ils le permettent tous, mais parfois, ce n’est pas présent par défaut. Sous GNOME, dans les préférences du gestionnaire de fichiers, onglet Comportement, il faut activer l’option « Afficher la fonction pour créer des liens symboliques ».
Sinon, toujours sous GNOME (mais j’imagine que d’autres environnements le proposent aussi), il y a la fonction de favoris. Clic droit sur un dossier ou un fichier, Marquer comme favori, et ça sera ajouté dans le dossier virtuel contenant tous les favoris, histoire de retrouver rapidement, dans un même endroit, tout un tas de fichiers et dossiers qui pourraient être présents un peu partout dans l’arborescence. Une fois la mission terminée, il suffit de sélectionner tous les favoris, de refaire un clic droit et de choisir Démarquer, pour retrouver un état vierge, prêt pour attaquer la mission suivante.
Le 18/08/2020 à 07h19
Tu sais j’ai commencé mon métier dans l’informatique en apprenant le DOS, le MOD400 et l’assembleur et j’étais réfractaire à windows 95 qui ne permettait pas de gérer l’EMM comme on le souhaitait.
J’avoue qu’avec l’age l’utilisation de la souris est devenue naturelle et même si je continue d’utliser les raccourcis clavier pour aller plus vite, taper de la ligne de commande ou éditer un fichier texte avec VIM ne m’enthousiasme pas plus que ça. (exercice que j’ai du réaliser il y a peu sur un synology)
Je me suis aperçu qu’il fallait supprimer les guillemet avant l’utilisation de l’italique ” l’italique “
Je me suis basé sur la version windows MKLINK qui créé des liens différents d’un raccourcis (après, j’avoue, je n’ai pas essayé de supprimer le répertoire créé par MKLINK )
OK comme je disais, les versions de Linux (GNOME je crois) que j’ai testé il y a quelques années ne permettaient pas cette fonctionnalité disponible sous windows depuis plus de 20 ans , d’où ma remarque sarcastique sur l’utilisation d’un OS plutôt orienté ligne de commande pour un grand public qui veut surtout un outil facile à utiliser.
Si aujourd’hui c’est possible peut être que Linux va pouvoir se généraliser dans les entreprises même si à mon avis ce sera sur des solutions type RHEL, ne serait ce que pour les correctifs de sécurité et la gestion des incompatibilités, donc finalement aussi captives que les solutions MS.
Le 18/08/2020 à 10h49
Si tu as vécu par la ligne de commande, mais que la ligne de commande te ferait périr, je n’ai rien à dire.
Après tout est toujours question de goût et d’habitude…
Perso je trouve les environnements de bureaux de Linux, KDE en particulier, infiniment plus pratique que Windows.
HORS ligne de commande. :)
Rien que l’ex Ksnapshot pour les captures (sourcing d’argumentaire, écrans applicatifs pour de la doc, preuve supplémentaire d’acte légal), la présence des onglets dans l’explorateur de fichier, les breadcrumbs à “double axe” également (présent depuis avant Mac OS sous Linux, enfin sous Windows depuis 10), les bureaux virtuels (toujours pratique quand on a pas de multiples écrans), les outils graphiques de gestion de masse de fichiers (Krusader + krename), l’historique de copier/coller, le changement d’affectation des flux audio à la volée entre différents périphériques…
Et je passe sur la personnalisation, car ça je comprends aisément que ça intéresse pas tout le monde (moi-même je me suis largement calmé par rapport à 20 ans, juste un p’tit dossier en vue, un autre fond d’écran, grossir la police et c’est marre).
Mais jusqu’à Windows 10, objectivement l’environnement de bureau était tout moisi en termes fonctionnels, même si t’avais quelques trucs “exclusifs” bienvenus. Même aujourd’hui encore, y’a plein de manques et de trucs incohérents.
Simplement comme partout, quand on utilise un système au quotidien on finit par prendre le pli et contourner les manques ou défauts… :)
(Genre là au taff j’ai pas le choix de l’environnement, je suis sous Xfce… Plein de trucs m’agacent mais bon on apprend à faire avec, ou plutôt sans. XD)
Le 18/08/2020 à 15h40
C’est drôle car tu réponds à un commentaire dans lequel je dis que j’étais utilisateur de LibreOffice depuis des années et que maintenant j’utilise Office365 au quotidien depuis mars; en m’expliquant que je n’ai jamais utilisé LibreOffice et que je n’ai jamais utilisé les fonctions collaboratives de la suite Office.
Le 18/08/2020 à 17h21
Linux sait gérer des liens depuis sa naissance, la commande ln ayant été créée avec les premiers Unix en 71. C’est juste que les environnements de bureau n’avaient pas forcément d’outil graphique pour le faire. Cela dit, j’ai souvenir qu’Ubuntu avait déjà cette fonction en clic droit dans ses premières versions, avec GNOME 2 en Desktop.
Tu n’as aucune captivité avec RHEL. Si tu ne veux pas payer de souscription, tu prends CentOS et ton système sera tout aussi bien maintenu à jour puisque basé sur les sources de la distribution commerciale. Une installation initiale d’il y a deux ans sera à la dernière version disponible pour la branche majeure. (ex : installé initialement en 7.5, sera upgradé en 7.8 par yum lors des mises à jour système, et support jusqu’en 2024 pour cette branche majeure)
Clairement, “captif” et “distribution Linux” sont antinomiques. Le niveau de personnalisation est juste illimité vu que tu peux piocher à droite et à gauche. Un exemple personnel tout con (oui, encore) : l’explorateur de fichiers Nemo de l’environnement de bureau Cinnamon est sympa mais il a un gros défaut : sur un dossier multimédias, il devient vite poussif et rame. J’aime Cinnamon, j’ai pas envie de changer d’env de bureau juste à cause de ce composant. Bah j’ai installé Thunar, l’explorateur de fichiers de Xfce. Intégration native dans la GUI, et à part dire à l’environnement que c’est désormais l’explorateur par défaut, rien à faire. Et c’est stable depuis 3 versions majeures de Fedora sur mon PC Pro (né en Fedora 28, aujourd’hui en 31 sans aucune régression).
Au passage CentOS est même un bon exemple de personnalisation : CentOS 7 est vieille. La distrib est un arrêté de version qui date de 2015 et on a pas spécialement dessus les release majeures de certains composants, juste les intermédiaires. Qu’à cela ne tienne, tu installes le dépôt SoftwareCollection et tu as des middlewares en version très récentes, et packagés proprement pour le système. Et c’est supporté par Red Hat, accessoirement.
Bref, pour être bloqué il faut en vouloir.
Note : je cite CentOS, mais si la famille Red Hat vous défrise, il y a toute la famille Debian et plein d’autres. C’est pas le choix qui manque.
Le 19/08/2020 à 06h43
Par fainéantise, j’ai moddé gnome pour avoir un mac. Je confirme la personnalisation illimité. Bon après le cumul des secondes gagnées à l’usage courant est nul comparé aux heures de personnalisation requises
Le 19/08/2020 à 09h44
Par ailleurs, il me semble que tu peux trouver des environnements de bureaux nettement plus proches “nativement” du look&feel Mac, au moins sur les trucs de base style barre de tâche et couleurs.
Sinon, console toi en te disant que tu l’as fait une fois pour toute puisque si tu changes d’OS il te suffira de (pas oublier de ! XD) copier les répertoires cachés de ton home (.gnome et compagnie) pour tout récupérer en l’état… Sous réserve d’évolutions de Gnome qui induiraient problèmes de rétro-compatibilité.