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Le coup de pied européen dans la fourmilière de la copie privée

À propos du rapport Vitorino

Le coup de pied européen dans la fourmilière de la copie privée

Le 02 février 2013 à 09h10

Cette semaine, la Commission européenne a publié les conclusions de la médiation sur les redevances pour copie et reproduction privées. Signées António Vitorino - ancien commissaire européen à la justice et aux affaires intérieures - elles contiennent une série de recommandations dont certaines vont à l'encontre du régime en vigueur actuellement en France.

  disque dur

 

Après des mois d’auditions et d’analyses, António Vitorino a remis jeudi dernier sa copie sur la mission que lui avait confiée le commissaire Michel Barnier. « J’ai formulé mes recommandations en tenant soigneusement compte de tous les arguments présentés par les parties intéressées au cours du processus de médiation, ainsi que sur la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne, pour faciliter et faire progresser autant que possible les futures discussions, a déclaré l’auteur de ces recommandations. À mon sens, il faut viser deux objectifs : favoriser la conclusion d’accords de licence sur mesure permettant aux créateurs d’être directement rémunérés, et mettre les divers systèmes de redevances nationaux au diapason des principes du marché intérieur. Je crois en outre que ces systèmes doivent être transparents, plus compréhensibles et légitimes aux yeux des consommateurs comme pour tous les opérateurs concernés. »

 

Ces recommandations contiennent différentes mesures destinées à gommer les difficultés maintes fois soulevées dans ce secteur. En voilà un florilège.

La copie privée perçue là où réside le client final

Ainsi, Vitorino recommande de percevoir la copie privée dans le lieu où réside le client final. Cette mesure évite les effets de double assujettissement potentiel et surtout est la seule à permettre la neutralité du prélèvement.

La copie privée prélevée chez le détaillant, non chez l’importateur ou le distributeur

L'ancien commissaire veut aller plus loin. Il compte modifier le mode de perception afin que ce travail revienne aux détaillants plutôt qu’aux fabricants et aux importateurs. La mesure s’inspire du système de la TVA avec un possible effet salvateur : si la copie privée est prélevée par le détaillant, celui-ci est en capacité de savoir s’il vend à un professionnel ou à un consommateur particulier. Seul ce dernier doit au final payer la copie privée comme l’impose la directive sur le droit d'auteur de 2001.

 

La France a choisi un système nettement plus complexe puisque la copie privée est prélevée chez le fabricant ou l’importateur. Quand l’importateur est consommateur, les achats transfrontaliers passent sous le nez de Copie France, l’organisme collecteur des ayants droit. Celui-ci s’est justement fait taper sur les doigts par le TGI de Nanterre, qui lui a reproché sa passivité (affaire Rue du Commerce, 1 million d’euros de dommages et intérêts infligés, appel en cours).

 

Le choix français est un doux poison puisque l’importateur ou le fabricant ne peut pas toujours deviner s’il va revendre demain à un professionnel ou à un particulier. Pendant 10 ans, Copie France a aspiré de la copie privée sur les circuits professionnels, en opposition avec la lettre et l’esprit de la directive de 2001. Après plusieurs décisions de justice, la loi du 20 décembre 2011 organise désormais leur remboursement pour l’avenir. Mais problème : le formalisme et les conditions sont tels que ces remboursements sont quasi illusoires. Avantage pour Copie France (Sacem, SCPP, etc.), la manne sur le dos des professionnels reste intacte.

 

Dans son rapport, Vitorino rappelle que dans une affaire pendante, la CJUE examine justement si un régime de remboursement après paiement de la copie privée est conforme à l'obligation de ne pas appliquer cette redevance indistinctement à tous les utilisateurs.

Pas de copie privée, même transitoire, sur le dos des professionnels

Vitorino sait qu’en collectant la copie privée chez le détaillant, tout ce bourbier sera simplifié « Il est préférable d'avoir un système où l'obligation de payer le prélèvement est limité aux entités qui vendent à une personne physique en tant qu'utilisateur privé. Un tel système semble être plus simple, plus clair et économiquement plus justifiable qu’un système où les achats à des fins non privées (professionnelles, NDLR) peuvent aussi attirer une redevance pour copie privée ».

 

L’auteur du rapport insiste sur ce point : « ceux qui ne vendent pas des équipements ou des supports à des utilisateurs privés ne doivent pas supporter le risque financier et l'effort administratif d'être remboursés à un stade ultérieur. La redevance pour copie privée ne devrait tout simplement pas s'appliquer à ces transactions ».

 

Conséquence logique : « ni la fabrication ni l’importation d'un produit capable de copier ne doivent en soi être considérées comme suffisantes pour déclencher une redevance pour la copie privée. La redevance devrait plutôt s'appliquer exclusivement aux achats effectués par des personnes physiques en tant qu'utilisateurs privés. Distinguer ces personnes d'autres utilisateurs devrait être relativement facile. L'utilisation d'un numéro de TVA d'un achat pourrait, par exemple, être une forte indication que le produit ne sera pas utilisé à des fins privées. Les achats par les personnes morales peuvent également être exonérés facilement. »

 

Cette analyse est une remise en cause directe et immédiate du régime français. Évidemment, dans le même temps, les fabricants et les importateurs seraient obligés d’informer les sociétés de gestion collective sur leurs transactions portant sur des biens soumis à un prélèvement, histoire d’avoir une traçabilité et de permettre aux sociétés de perception… de percevoir. Celles-ci verraient leurs efforts se démultiplier puisqu’au lieu d’avoir quelques fabricants et importateurs à traiter, elles auraient à gérer informatiquement des centaines de milliers de commerçants.

Une copie privée visible aux yeux du consommateur

Dans cette mission, l’auteur du document estime nécessaire que la copie privée soit plus visible aux yeux des consommateurs, redevables finaux du prélèvement. Cela apporterait plus de transparence et une meilleure sensibilisation. De plus, les pros sauraient parfaitement qu’en achetant ces produits, ce supplément de prix ne leur sera pas applicable.

Harmoniser la notion de préjudice

Sur le terrain de la méthodologie, il ne milite pas pour une harmonisation complète de la copie privée en Europe. Cependant « plus de clarté, de simplicité et de cohérence (…) sont nécessaires dans toute l’Europe. » Comment ? Par une certaine uniformisation de la notion de « préjudice », laquelle est la pierre angulaire et la justification de la copie privée.

 

Une analyse que réfutent Aurélie Filippetti ou encore Patrick Bloche pour qui « la rémunération pour copie privée ne doit pas être considérée comme la réparation d’un préjudice », mais une rémunération..., mais la ministre et le député sont contredits par la CJUE et la directive de 2001.

 

Vitorino considère ce préjudice à la base de tout et donc « afin de garantir une plus grande cohérence et prévisibilité dans le processus de fixation des tarifs, il serait judicieux de faire en sorte que la notion de «préjudice» soit interprétée uniformément dans toute l'UE ». Cela évitera des différentiels délirants sur les montants de la copie privée en Europe, aux effets qu’on imagine sur le marché européen.

 

Dans un communiqué officiel, la Commission européenne prend d’ailleurs quelques exemples : « En 2010, un DVD vierge était soumis à une redevance de 1 € en France, de 0,48 € au Danemark, de 0,0139 € en Allemagne, de 2,5 % du prix de vente en Pologne et de 6 % du prix d’importation en Lituanie. Toujours en 2010, un lecteur MP3 était exonéré de redevance au Danemark ; il était soumis à une redevance de 1 à 20 € selon sa capacité en France, de 5 € en Allemagne, de 3 % du prix de vente en Pologne et de 0,43 à 11,58 € selon sa capacité en Lituanie. Pour un téléphone portable doté d’une mémoire interne de 32 Go, la redevance était de 36 € en Allemagne (dès lors qu’il était muni d’un écran tactile), de 18 € en Hongrie, de 10 € en France, de 4,34 € en Lituanie, de 0,9 € en Italie et de 0,5 % de son prix de vente en Roumanie ».

 

L’auteur du document donne quelques pistes pour cette harmonisation : par exemple évaluer la valeur que les consommateurs accordent aux copies additionnelles d’un contenu légalement acquis et utilisé à des fins personnelles. On devrait ainsi estimer les pertes subies par les titulaires de droits du fait de ces ventes non réalisées, et donc « le paiement supplémentaire qu'ils auraient perçus pour ces copies supplémentaires s'il n'y avait pas eu une exception. »

Transparence et rapidité dans la fixation des barèmes

Dans le même temps, il réclame une transparence dans la fixation des barèmes « avec tous les acteurs représentés à parts égales ». En France, la commission copie privée est composée de 12 ayants droit, 6 importateurs et distributeurs, et 6 consommateurs. 12 qui parlent d’une seule voix, 6 et 6 qui ont des intérêts divergents. Une situation qui a été dénoncée par plusieurs députés lors de la dernière audition à l'Assemblée nationale quand Pascal Rogard (SACD) devinait dans ces chiffres une parité.

 

Vitorino pense aussi que le processus de fixation des barèmes doit intervenir rapidement. Par exemple, lorsqu’un nouveau produit arrive sur le marché, il doit être possible de fixer un barème provisoire dans les trois mois. Ensuite, un barème définitif doit intervenir dans les trois mois suivants.

Des recommandations pour le futur du droit d’auteur européen

Michel Barnier a de son côté rappelé que l’objectif est « de mettre en place un marché unique numérique fonctionnant correctement et de permettre le développement de nouveaux modèles économiques tout en répondant aux nouvelles attentes et aux nouvelles préférences des consommateurs. » Il promet que les recommandations Vitorino seront prises en compte « dans le cadre des prochaines étapes dans ce dossier des redevances pour copie et reproduction privées, et notamment dans le contexte du réexamen en cours du cadre juridique européen sur le droit d’auteur. »

Commentaires (50)

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fred131 a écrit :



Les étiquettes vont devenir incompréhensibles pour 80% de la population, il va y avoir la référence, le prix (sans les taxes), la taxe recyclage, la taxe copie privée, le diagnostic énergétique, le prix avec les taxes, les dimensions et capacités du produit, le logo du magasin, le logo de la marque, le nom du produit etc.<img data-src=" />



Et malgré tout ça on se fera <img data-src=" /> quand même…





Le diagnostic énérgétique d’un disque dur externe ou d’un iPod ? <img data-src=" /> <img data-src=" />


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Voila une personne avec qui je partage completement ma vision des choses. Ca fait plaisir.


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chaton51 a écrit :



la seule raison pour laquelle je suis contre l’europe.. c’est qu’on paie encore avec nos impots des “euro des putés” à se les branler sur notre dos. Que ca m’arrange ou pas cette europe me file la gerbe !



et qu’elle se casse la tronche me ravirait.. j’ai zero économie a perdre.





L’Europe en quelques chiffres :





  • budget total : 147.200.000.000 euro/an

  • contribution de la France à hauteur de 16% alors qu’il y a 27 pays : 24.000.000.000 euro/an

  • frais de fonctionnement : 9.000.000.000 euro/an

  • coût d’un fonctionnaire européen : 250.000 euro/an

  • coût moyen pour chaque français : 365 euro/an



    Et tout ça pour faire du lobbying qui rapporte aux USA, à leurs entreprises, à leurs banques, à leurs assureurs, à leurs fonds de pension,…

    Tout en plongeant des pays dans la faillite et en entrainant ceux qui se portaient bien avant, eux aussi tirés vers le fond par les moins sérieux.



    Et se rappeler que si l’ACTA n’est pas passée (momentanément), ce n’est que par la mobilisation du peuple à descendre dans la rue dans de nombreux pays.

    Sans cela, ça serait passé.


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Le diagnostic énérgétique d’un disque dur externe ou d’un iPod ?





Ben, pour eux non, mais ils ne sont pas les seuls concernés, genre tableau 9…<img data-src=" />

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La copie privée perçue là où réside le client final

(…)

La copie privée prélevée chez le détaillant, non chez l’importateur ou le distributeur



Donc le detaillant devra

1- demander leur passeport a tous ses acheteurs

2- connaitre les tarifs CP de tous les pays

3- reverser les redevances nationales separement a chaque organisme (a la limite, les organismes de prelevement peuvent aussi s’arranger entre eux, comme ils le font souvent et moyennant des frais de gestion supplementaires, evidemment.)

Joli. Voyons la suite…





Mais problème : le formalisme et les conditions sont tels que ces remboursements sont quasi illusoires.



Le “formalisme” n’est pas le pire. On en est ou avec le “bug de TVA”? Celui-la ne rend pas le remboursement difficile, mais carrement impossible.





Une copie privée visible aux yeux du consommateur



Ca on est deja cense en avoir discute, et meme je crois que ca avait ete adopte. Evidemment, l’application n’est pas encore en place. Curieux comme les trucs qui rapportent des sous est une urgence, ce qui en coute est… disons juste “oublie”.





Harmoniser la notion de préjudice

(…)

Une analyse que réfutent Aurélie Filippetti ou encore Patrick Bloche pour qui « la rémunération pour copie privée ne doit pas être considérée comme la réparation d’un préjudice », mais une rémunération…, mais la ministre et le député sont contredits par la CJUE et la directive de 2001.



Ils feraient mieux de relire le droit ces deux “representants du peuple”. (directs ou indirects, peu importe.) Leur “interpretation” est la porte ouverte a une n-ieme amende de la CJUE envers la France, et je commence a fatiguer de lire la liste des claques qu’on se prend alors qu’ils sont parfaitement avertis des problemes.





Vitorino considère ce préjudice à la base de tout (…) il serait judicieux de faire en sorte que la notion de «préjudice» soit interprétée uniformément dans toute l’UE.



Logique: un accord europeen portant sur une notion precise doit voir celle-ci definie et interpretee de maniere identique, sans quoi l’accord n’a aucun sens. Dommage que le bon sens soit si rare en politique.





Une situation qui a été dénoncée par plusieurs députés lors de la dernière audition à l’Assemblée nationale quand Pascal Rogard (SACD) devinait dans ces chiffres une parité.



Totalement paritaire dans une vision du monde “nous contre tous les autres”. Moui. Et encore, c’est a considerer que “nous” a autant de poids que “tous les autres”. Ce type merite des baffes. Ou un manuel d’histoire, de sociologie… ou un bon psy… ou juste un soupcon de bonne foi. Je penche pour ce dernier, mais je ne sais comment en offrir.



Bref, tout ceci ressemble effectivement a un gros dossier a charge contre le modele francais, mais pas seulement. C’est une vision lucide via un point particulier (la “Copie Privee”) d’une Union Europeenne… qui n’a d’union que le nom.

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MarcRees a écrit :



Car un acheteur privé est présumé faire un peu de copie privée.

Et un acheter professionnel est présumé ne pas en faire du tout.



En France, l’un et l’autre payent.









Donc on considère que le pro ne copie rien, le particulier le fait tout le temps (puisqu’il paye cette taxe sur chaque support acheté).

C’est ça que je trouve aberrant.

Le patron intelligent fera commander ses cd vierges perso à travers son entreprise et ne paiera rien.

Le particulier qui achète uniquement pour des sauvegardes de fichiers perso va payer la taxe et rémunérer des ayants droits sur des copies d’oeuvres qui n’ont pas eu lieu…


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D’ailleurs c’est pas pour rien qu’en France, notre Gouvernement chéri ne veut pas parler de “réparation de préjudice” mais de rémunération. Ils savent très bien qu’avec le système actuel, on taxe tout le monde sans se soucier de savoir si oui ou non le média sert à copier une œuvre soumises à droits d’auteur…

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Peut-on déclarer aux contributions qu’on paie une taxe injustifiée en y faisant un listing des fichiers de photos, films de vacances familiales sur un CD-R ou DVD-R (puisqu’on ne sait plus les effacer et toujours présentable à un contrôleur en cas de contrôle ou demande) ?

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Le problème avec les CD-R ou DVD-+R, c’est que si on a raté la gravure, on n’a payé la redevance pour rien <img data-src=" />

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baldodo a écrit :



je me suis souvent posé la question : cette présomption n’est que ça, une présomption : si j’apporte la preuve en tant que personne privée que le DVD-R acheté ne contient que du libre de droit, je peux me faire rembourser ?







C’est une approche forfaitaire. La preuve dont tu fais cas a été établie et calculée à partir des études d’usages.


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methos1435 a écrit :



Donc on considère que le pro ne copie rien, le particulier le fait tout le temps (puisqu’il paye cette taxe sur chaque support acheté).

C’est ça que je trouve aberrant.







Non, on considère que le particulier copie parfois, selon un certain ratio, et qu’il doit donc y avoir prélèvement sur les supports achetés par lui.



Quant au pro, il est hors champs. En principe, car en pratique, il paye. Et pas qu’un peu. Selon l’étude d’impact de la loi du 20 décembre, 60 millions d’euros de la copie privée proviennent des flux pros. C’est peut être plus, c’est peut être moins.



Dans tous les cas, j’ai du mal à penser à l’Exception Culturelle Française, quand des sommes sont prélevés sur des supports pro, par exemple ceux des cabinets de radiologie.



Gravure sur DVD vierge de l’IRM d’une jolie et dodue tumeur ? Hop , près d’1 euro pour la culture.


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MarcRees a écrit :



Dans tous les cas, j’ai du mal à penser à l’Exception Culturelle Française, quand des sommes sont prélevés sur des supports pro, par exemple ceux des cabinets de radiologie.







Meuhhh non c’est normal. Sont tellement dans leur trip ceux qui calculent tout ça, pire que des robots: Radiologie ? -&gt; radio -&gt; musique … Taxes taxes taxes ! <img data-src=" />


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Si encore c’était pour la culture, l’euro prélevé sur le DVD de l’IRM… Mais la majorité finit dans les poches des dirigeants de la SACEM et compagnie, en frais administratifs des ces mêmes sociétés de perception et autres dépenses farfelues de “fonctionnement” de ces mêmes sociétés…

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L’auteur du document donne quelques pistes pour cette harmonisation : par exemple évaluer la valeur que les consommateurs accordent aux copies additionnelles d’un contenu légalement acquis et utilisé à des fins personnelles.



La valeur que j’accorde à la copie d’un MP3 que j’ai acheté sur mon PC et placé (la copie) sur mon portable ? 0€. Je l’ai acheté. Je peux le copier sur mes supports comme je déplaçais mon CD de ma chaîne Hi-Fi à mon baladeur pour m’en servir. Ne vous en déplaise voleurs d’ “ayant droit”.

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Bonjour,

Comme toujours : moins d’état sauf pour protéger les intérêts des industries privées.

Elle est où la logique du libéralisme ?

Cette taxe est inique.

@+


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usky a écrit :



C’est quoi le plus important, s’occuper de l’harmonisation de la copie privée ou harmoniser les droits du travail, les charges sociales, les impots des sociétés ?







Si harmonisation il y a, elle ne se fera pas selon le modèle français, qui a largement montré son échec, et donc aucun européen ne veut.



Étudiez donc ce qui se fait ailleurs, en Suède, Danemark, Allemagne, ou Italie. Effectivement, une adoption de leur(s) modèle(s) serait une bonne chose pour le France.



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Deep_INpact a écrit :



Et donc c’est nous citoyens, qui payons des amendes à l’Europe pour que les amis des politiciens puissent continuer leurs magouilles.







la seule raison pour laquelle je suis contre l’europe.. c’est qu’on paie encore avec nos impots des “euro des putés” à se les branler sur notre dos. Que ca m’arrange ou pas cette europe me file la gerbe !



et qu’elle se casse la tronche me ravirait.. j’ai zero économie a perdre.


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methos1435 a écrit :



Le patron intelligent fera commander ses cd vierges perso à travers son entreprise et ne paiera rien.





Abus de biens sociaux dans ce cas.


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Ce paragraphe me fait halluciner



L’auteur du document donne quelques pistes pour cette harmonisation : par exemple évaluer la valeur que les consommateurs accordent aux copies additionnelles d’un contenu légalement acquis et utilisé à des fins personnelles. On devrait ainsi estimer les pertes subies par les titulaires de droits du fait de ces ventes non réalisées, et donc « le paiement supplémentaire qu’ils auraient perçus pour ces copies supplémentaires s’il n’y avait pas eu une exception. »





si tu achètes en ligne une musique, le fait de la mettre sur cd ou lecteur MP3 est en aucun cas une perte ou un préjudice pour l’ayant droit. <img data-src=" /> C ‘est quoi ce raisonnement complètement pourri <img data-src=" />



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

je suis contre la licence global, pour payer un prix juste pour la culture et pour l’interdiction de ponction pour tout ces assister de la culture <img data-src=" />

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usky a écrit :



C’est quoi le plus important, s’occuper de l’harmonisation de la copie privée ou harmoniser les droits du travail, les charges sociales, les impots des sociétés ?



L’Europe comme nos gourvernement s’occupe surtout du superflux





Si tu passes à un un modèle fiscal et social Européen, autant supprimer la France car son gouvernement n’aurait plus aucun pouvoir. Or, une nation Européenne, très peu pour moi. C’est de toute façon impossible : des pays comme le Luxembourg ont tout intérêt à ce qu’une harmonisation fiscale ne se produise jamais et nos démographies sont trop différentes pour une harmonisation sociale (et on ne paiera pas pour les Allemands).







adnstep a écrit :



Étudiez donc ce qui se fait ailleurs, en Suède, Danemark, Allemagne, ou Italie. Effectivement, une adoption de leur(s) modèle(s) serait une bonne chose pour le France.





Ah ah ah.

Oui, l’Allemagne et sa coûteuse décentralisation, et son modèle de dumping salarial qui, par définition, ne peut pas être généralisé. Ou l’Italie, ce modèle de gestion, comme chacun le sait. Reste enfin le modèle Suédois, qui nous conviendrait parfaitement si seulement nous avions une culture et un tempérament Suédois. Je ne parlerai pas du Danemark, je ne connais pas, mais ils ont l’avantage de ne pas être dans la zone euro.


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scrobe a écrit :



Ce paragraphe me fait halluciner





si tu achètes en ligne une musique, le fait de la mettre sur cd ou lecteur MP3 est en aucun cas une perte ou un préjudice pour l’ayant droit. <img data-src=" /> C ‘est quoi ce raisonnement complètement pourri <img data-src=" />



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

je suis contre la licence global, pour payer un prix juste pour la culture et pour l’interdiction de ponction pour tout ces assister de la culture <img data-src=" />







Oui, mais <img data-src=" />, 1 CD perdu, équivaut à 3,5 places perdues au concert (pour une famille) <img data-src=" /><img data-src=" /> ———-&gt; déjà très loin



<img data-src=" /><img data-src=" />


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On appelle ça une baffe dans la gule, je crois <img data-src=" />

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C’est quoi le plus important, s’occuper de l’harmonisation de la copie privée ou harmoniser les droits du travail, les charges sociales, les impots des sociétés ?



L’Europe comme nos gourvernement s’occupe surtout du superflux

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en espérant que les ayants droit n’y harmonisent pas les tarifs vers le haut comme ils en ont l’habitude…

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usky a écrit :



C’est quoi le plus important, s’occuper de l’harmonisation de la copie privée ou harmoniser les droits du travail, les charges sociales, les impots des sociétés ?



L’Europe comme nos gourvernement s’occupe surtout du superflux







Avec un raisonnement comme celui-là, on obtient une seule chose : ne jamais s’occuper de rien.

Les chantiers n’ont pas la même ampleur et ne nécessitent ni la même nombre de négociations, ni les mêmes acteurs.



Bon après, on sait comment ça se passe avec le droit européen en France : on est bien content de l’appliquer quand ça nous arrange, mais sinon on s’assied dessus gentiment jusqu’à ce qu’on ait plus le choix. <img data-src=" />


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ette analyse est une remise en cause directe et immédiate du régime français. Évidemment, dans le même temps, les fabricants et les importateurs seraient obligés d’informer les sociétés de gestion collective sur leurs transactions portant sur des biens soumis à un prélèvement, histoire d’avoir une traçabilité et de permettre aux sociétés de perception… de percevoir. Celles-ci verraient leurs efforts se démultiplier puisqu’au lieu d’avoir quelques fabricants et importateurs à traiter, elles auraient à gérer informatiquement des centaines de milliers de commerçants.



Comme celà les salariés des sociétés de perception pourraient enfin justifier leurs salaires mirobolant <img data-src=" />

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Gleipnir a écrit :



…sinon on s’assied dessus gentiment jusqu’à ce qu’on ait plus le choix. <img data-src=" />





Et donc c’est nous citoyens, qui payons des amendes à l’Europe pour que les amis des politiciens puissent continuer leurs magouilles.


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usky a écrit :



C’est quoi le plus important, s’occuper de l’harmonisation de la copie privée ou harmoniser les droits du travail, les charges sociales, les impots des sociétés ?



L’Europe comme nos gourvernement s’occupe surtout du superflux







Tu sais pas que l’Europe, comme n’importe quel organisme, est multi-tache ? <img data-src=" />


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usky a écrit :



C’est quoi le plus important, s’occuper de l’harmonisation de la copie privée ou harmoniser les droits du travail, les charges sociales, les impots des sociétés ?



L’Europe comme nos gourvernement s’occupe surtout du superflux







en effet, la Commission Européenne va être bloqué à cette loi uniquement pendant les 5 prochaines années.



oui. les 34 000 personnes et 27 commissaires y travaillant seront uniquement dessus.





kill yourself. <img data-src=" />


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KP2 a écrit :



Tu sais pas que l’Europe, comme n’importe quel organisme, est multi-tache ? <img data-src=" />





multi-tâche préemptif mais à une seule file d’exécution. <img data-src=" />


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Et encore une fois, pas un seul n’a eu l’idée de proposer de débiter la copie privée sur les originaux copiables non protégés… Ce qui permet de garantir que seuls ceux qui disposent de la possibilité de copier leur original paient la redevance, et pas les autres, qui peuvent acheter leurs support pour autre chose que de la copie privée.

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V_E_B a écrit :



On appelle ça une baffe dans la gule, je crois <img data-src=" />



OSEF, ici on a une exception culturelle donc copie privée exceptionnelle. Donc inapplicable.


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TBirdTheYuri a écrit :



Et encore une fois, pas un seul n’a eu l’idée de proposer de débiter la copie privée sur les originaux copiables non protégés… Ce qui permet de garantir que seuls ceux qui disposent de la possibilité de copier leur original paient la redevance, et pas les autres, qui peuvent acheter leurs support pour autre chose que de la copie privée.





Sauf que dans l’esprit des ayants droits et des pouvoirs publics cette taxe est surtout faite pour récupérer un peu d’argent sur tout ce qui n’est pas payé par l’utilisateur, avec ou sans DRM.

L’imposer uniquement sur les originaux copiables non protégés n’a pas de sens car il y a de moins en moins de DRM mis en place par les industriels et ça reviendrait à désavantager ceux qui paient leurs biens culturels sans DRM par rapport ceux qui achètent des articles avec DRM, certes, mais aussi par rapport à ceux qui récupèrent gratuitement et qui stockent ça sur supports personnels. Ces derniers étant encore une fois la cible principale.


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usky a écrit :



C’est quoi le plus important, s’occuper de l’harmonisation de la copie privée ou harmoniser les droits du travail, les charges sociales, les impots des sociétés ?



L’Europe comme nos gourvernement s’occupe surtout du superflux







Mr travaille pour les ayants droits ? C’est sur que si la France applique ces recommandations, ça va leur faire un petit trou dans leur bas de laine.

Et comme dit précédemment, la CE arrive à traiter de nombreux dossiers en parallèle, heureusement pour nous.


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TBirdTheYuri a écrit :



Et encore une fois, pas un seul n’a eu l’idée de proposer de débiter la copie privée sur les originaux copiables non protégés… Ce qui permet de garantir que seuls ceux qui disposent de la possibilité de copier leur original paient la redevance, et pas les autres, qui peuvent acheter leurs support pour autre chose que de la copie privée.







Le problème c’est qu’ils souhaitent que chaque copie soit rémunérateur.

En ne payant qu’une fois à l’achat de l’original, ils ne peuvent plus nous ponctionner pour chaque copie…


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usky a écrit :



C’est quoi le plus important, s’occuper de l’harmonisation de la copie privée ou harmoniser les droits du travail, les charges sociales, les impots des sociétés ?



L’Europe comme nos gourvernement s’occupe surtout du superflux







L’Europe comme nos gouvernement s’occupe de ce qui a une chance d’aboutir dans un délai raisonnable.



la redevance pour copie privé est quelque chose de relativement neuf et qui se cherche encore : c’est plus facile de proposer une alternative, que pour des domaines comme le droit du travail ou les impôts où chaque état a une législation quasi séculaire qu’on ne peut pas remettre en cause en 2 jours.


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usky a écrit :



C’est quoi le plus important, s’occuper de l’harmonisation de la copie privée ou harmoniser les droits du travail, les charges sociales, les impots des sociétés ?



L’Europe comme nos gourvernement s’occupe surtout du superflux







“Superflux” c’est le mot.

l’Europe veut juste en faire des flux normaux et légaux.


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MarcRees a écrit :



“Superflux” c’est le mot.

l’Europe veut juste en faire des flux normaux et légaux.









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MarcRees a écrit :



“Superflux” c’est le mot.

l’Europe veut juste en faire des flux normaux et légaux.







Ma qué tou dit,on est d’honnête gens,des citoyens responsables qui participons à la grandeur dou la coulture francia,faut juste pas toucher à la famille,sinon tou va avoir des problèmes,un accident c’est vite arriver,capishe?



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Définition : Pisser dans un violon

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usky a écrit :



C’est quoi le plus important, s’occuper de l’harmonisation de la copie privée ou harmoniser les droits du travail, les charges sociales, les impots des sociétés ?



L’Europe comme nos gouvernement s’occupe surtout du superflux







Quand les différentes taxes sur la copie privée rapportent/coutent plusieurs centaines de millions d’euros en France, s’en occuper est déjà une priorité qui n’est pas superflue !!!


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Les étiquettes vont devenir incompréhensibles pour 80% de la population, il va y avoir la référence, le prix (sans les taxes), la taxe recyclage, la taxe copie privée, le diagnostic énergétique, le prix avec les taxes, les dimensions et capacités du produit, le logo du magasin, le logo de la marque, le nom du produit etc.<img data-src=" />



Et malgré tout ça on se fera <img data-src=" /> quand même…

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Le problème c’est qu’ils souhaitent que chaque copie soit rémunérateur.

En ne payant qu’une fois à l’achat de l’original, ils ne peuvent plus nous ponctionner pour chaque copie…





Et, oui. C’est pour cela qu’il ne veulent pas admettre qu’il y aurait un préjudice. Celui-ci serait évalué de manière forfaitaire. De plus, qui dit préjudice, dit compensation. Par contre sans préjudice, comment justifier la contrepartie d’une redevance destinée à des acteurs privés. Seul l’impôt peut être exigé sans que celui qui s’en acquitte puisse demander une contrepartie ou en diriger l’usage.

Une acteur privé, n’a pas le droit de se faire payer une chose sans contrepartie. Or quand j’achète un support inscriptible, c’est la personne rémunérée qui doit faire la preuve que le support a été utilisé pour faire une copie d’une œuvre qui lui appartient. Une fois cette preuve en main, il peut légitimement demander une rémunération. Sinon, il ne peut rien exiger. C’est la présomption de non utilisation du support par les professionnels (qui ont d’autres chats à fouetter que d’enregistrer de la sous-culture) qui font que ceux-ci doivent être exonérés.

A ce titre là, la frilosité des ayants droit pour l’exonération des professionnels est une maladresse, puisque cette exonération est justement construite sur la notion de juste rémunération. “Juste” pour les uns (le grand public) signifie forcément injuste pour les autres (les professionnels).

L’avantage pour le grand public du préjudice et qu’il ouvre aussi la voie à la licence globale qui pourrait être mise en place selon le même schéma.

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TBirdTheYuri a écrit :



Et encore une fois, pas un seul n’a eu l’idée de proposer de débiter la copie privée sur les originaux copiables non protégés… Ce qui permet de garantir que seuls ceux qui disposent de la possibilité de copier leur original paient la redevance, et pas les autres, qui peuvent acheter leurs support pour autre chose que de la copie privée.





Et c’est logique. Lorsqu’on achète de la musique ou du film -c’est amusant, grâce à l’exception culturel on a l’impression d’acheter de la bière ou des patates- original ce n’est pas forcément pour le copier, la taxe se fait donc sur le support de destination.

Maintenant si j’ai bien compris l’article, si j’achète mes support vierge en Allemagne actuellement je ne paie pas la CP en France -illégalement- mais avec ce projet je serais importateur <img data-src=" />.

Plus sérieusement le système actuel en France pénalise les revendeurs ; Cette recommandation peut leur faire espérer un rééquilibrage qui inciterait à acheter les support vierges en France.


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fred131 a écrit :



Les étiquettes vont devenir incompréhensibles pour 80% de la population, il va y avoir la référence, le prix (sans les taxes), la taxe recyclage, la taxe copie privée, le diagnostic énergétique, le prix avec les taxes, les dimensions et capacités du produit, le logo du magasin, le logo de la marque, le nom du produit etc.<img data-src=" />



Et malgré tout ça on se fera <img data-src=" /> quand même…





Surtout si c’est écrit en police taille 6 et en gris clair sur fond blanc écru ! <img data-src=" />


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En dehors du point sur l’estimation du Préjudice, c’est au final pas très bon pour le consommateur français…



Plus moyen de payer ses médias au prix “estimé juste”, en achetant en dehors du territoire français si le vendeur applique directement la taxe au tarif en vigueur dans le pays du client…



Et comme on est absolument pas sure que l’harmonisation au niveau européen tirera la taxe vers le bas …



En plus, comme déja indiqué, on ne peut pas parler de système juste car il n’est fait aucune différence entre copie privée et stockage perso. Je vois pas pourquoi je devrait payer cette taxe sur des supports me servant à archiver des photos perso…

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<img data-src=" /> La France fait des choses illégales depuis 2001 et ne veut pas changer ?



Mais dites moi.. depuis qu’on à changé de président, les esprits dirigeant n’ont pas vraiment changés, si ? <img data-src=" />

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je pige pas la copie pourquoi une taxe ???<img data-src=" /> pourtant on peux recopier sans arrêt sur une feuille d e papier sans que ça porte préjudice pour les documents qui sont faite .. on va inventer une taxe sur ma copie d e ma carte d’identité et sur le s autres autres aussi <img data-src=" /> comme c a ça va me faire des sous sous <img data-src=" />pour tout les organisme qui me le demande . qui vous dit il font pas du piratage avec notre copie de carte d’identité ou autres feuille justifie comme facture de gaz ou électrique ou permis ( qui serve pour certain escroc <img data-src=" /> ) usurpent d’identité . pour ouvrir des compte bancaire factices et apres ca nous retombe sur le citrons . ou plaque numeralogiques des voitures ( doublette se que fait la police vu Emissions et le propriétaire qui a été flache par plusieurs fois <img data-src=" />. bon voila je pense reflection a tous se bazars qui a bon sens a pas lieus . la taxe supprime . de toutes façon . un bon chanteur ou bonne chanteuse verra bien decoler ses ventes . mai une daube verra pas un centimes . <img data-src=" />

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methos1435 a écrit :



En plus, comme déja indiqué, on ne peut pas parler de système juste car il n’est fait aucune différence entre copie privée et stockage perso. Je vois pas pourquoi je devrait payer cette taxe sur des supports me servant à archiver des photos perso…







Car un acheteur privé est présumé faire un peu de copie privée.

Et un acheter professionnel est présumé ne pas en faire du tout.



En France, l’un et l’autre payent.





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MarcRees a écrit :



Car un acheteur privé est présumé faire un peu de copie privée.

Et un acheter professionnel est présumé ne pas en faire du tout.







je me suis souvent posé la question : cette présomption n’est que ça, une présomption : si j’apporte la preuve en tant que personne privée que le DVD-R acheté ne contient que du libre de droit, je peux me faire rembourser ?


Le coup de pied européen dans la fourmilière de la copie privée

  • La copie privée perçue là où réside le client final

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