Quelqu’un peut-il m’expliquer comment peut-on être sûr que des données ne sont plus collectées, même si l’opérateur affirme la main sur le cœur que ce n’est plus où jamais été le cas ? Il me semble bien naïf de croire ces gens dont le fond de commerce est constitué par la collecte de données.
Amusant. Apple se plaint des prescriptions européennes sur connecteur USB C, mais ne se prive pas d’en imposer à ses fournisseurs. Dans les deux cas, la motivation est d’ordre écologique, et ne peut donc être discutée.
Beaucoup de personnes confondent les sources d’énergie, qui augmentent la quantité d’énergie disponible, et les vecteurs énergétiques, qui en permettent le transport et le stockage. Les sources : Le pétrole, le charbon, le gaz, le nucléaire, la biomasse, le soleil, la géothermie, … Les vecteurs : L’électricité (essentiellement transport, ne se stocke pas facilement) Gaz et pétrole sont aussi des vecteurs en ce sens qu’ils se stockent et se transportent facilement L’air comprimé l’hydrogène, qui n’est donc pas une source d’énergie car il faut la fabriquer, sauf dans le futur si on parvient à maîtriser la fusion nucléaire, mais nous n’en sommes pas là pour l’instant.
En externalisant ce que l’Europe, surtout de l’ouest, les mines, les usines, le traitements des déchets et autres basses besognes, nous avons pris les habitants de ces pays pour des imbéciles, en pensant que ce que l’Europe leur fourguait était un cadeau et que ce cadeau allait susciter chez les bienheureux receveurs une reconnaissance éternelle. Et bien non. Les imbéciles sont en Europe, s’apercevant que les soubresauts de l’histoire sont et seront toujours d’actualité et que reprendre la main sur ce qui a été abandonné nécessite à la fois des efforts financiers et politiques. Reprendre du pouvoir à celui qui ne veut pas le céder et toujours compliqué. Et que cet abandon à permit aux pays considérés comme de simples sous-traitant sans envergure font désormais la nique à l’Europe.
L’assemblée nationale vote comme le veut le gouvernement. Le sénat n’a de droit jamais le dernier mot en matière législative. En vertu de la noble et nécessaire séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, de qui se moque-t-on ?
Le nombre pi est défini par une limite d’une suite de nombre rationnels. Chercher les décimales de pi revient à approcher cette limite sans jamais l’atteindre. Pi est un nombre irrationnel inventé pour permettre de calculer la circonférence d’un cercle à partir de son diamètre, cercle appartenant à un plan continu, c’est à dire où il n’existe pas de distance minimale. La physique moderne laisse entrevoir l’existence d’une distance minimale dans le mode réel (distance de Planck). On peut alors se poser la question de la pertinence de l’utilisation d’une constante non quantifiée en physique. En résumé, pi, comme les autres irrationnels plus simple comme la racine de 2, pourraient ne pas avoir de sens physique.
Pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement qui en résulte, il est nécessaire de créer des usines à gaz administratives. Voilà qui va en refroidir plus d’un !
Voilà qui va révolutionner l’informatique. De nouveaux icônes, c’est en effet fondamental ! Le marketing des fournisseurs d’informatique est digne de celui des lessiviers.
Il existe des exceptions, comme dans toutes les règles. L’urgence en est une, comme le secret défense. Les règles se tiennent quand les exceptions sont dûment motivées et utilisées à bon escient. Elles ne se tiennent plus quand les exceptions l’emportent sur le principe premier, par exemple, près de 1500 exceptions pour déroger au principe d’accord tacite de l’administration après deux mois de non réponse à une demande d’un administré. Dans ce dernier cas, nous sommes chez Ubu roi !
C’est amusant. D’un coté, on instaure à forte raison des urnes transparentes, et de l’autre, on veut faire voter à l’aide de boîtes noires. Il y a comme un problème.
A l’instar de l’électricité, l’hydrogène est un vecteur énergétique. Elle n’est en aucun cas une ressource énergétique comme peuvent l’être les énergies fossiles, le nucléaire ou les énergies renouvelables. Le problème de sa production non carbonée reste comparable à celui posé par la production d’une électricité non carbonée. La découverte de ce nouveau vecteur et le problème posé par les émissions de CO2 par la production d’électricité sont concomitants, ou pour être plus trivial, sont à la mode. Ce qui permet de faire apparaître une confusion dans les esprits, l’hydrogène, c’est bien parce que ça ne produit pas de CO2. En bien non, l’hydrogène, c’est comme l’électricité, ça peut produire du C02, dans des proportion très variables, ou pas. C’est lié à son mode de production. Le seul avantage que l’on peut attendre de l’hydrogène, bien que cela ne soit pas gagné, mais soyons optimistes, c’est qu’il est possible de spéculer sur une plus grande facilité de stockage, permettant de mieux valoriser les énergies renouvelables intermittentes et permettant un usage dans les transports.
Un pseudonyme est effectivement une personne qui s’est octroyé une autre nom de celui de son état civil pour s’exprimer, dans un journal, ou comme auteur d’un livre écrit sous un pseudo. Alors oui, dans la plupart des contextes déjà connus de l’usage d’un pseudonyme, il ne s’agit pas d’anonymat. Mais la où l’utilisation d’un pseudonyme peut s’apparenter à de l’anonymat, c’est, comme le dit for à propos Cedric O, lorsqu’il est pratiquement impossible de remonter à la personne qui s’exprime, que ce soit pour des raisons techniques ou juridiques. Cédric O indique que l’usage d’un pseudonyme n’est pas équivalent à de l’anonymat, et il détruit immédiatement son propos en constatant, en reconnaissant la difficulté d’identification d’un auteur sur les réseaux sociaux, que l’usage d’un pseudonyme sur un tel réseau social revient de facto à se présenter de manière anonyme.
Je ne crois pas qu’il faille modifier la constitution pour réguler, comme elle l’est aujourd’hui, la liberté d’expression. Il existe un certains nombres de limitations dont :
le négationnisme,
l’incitation à la haine
la diffamation,
etc, Les réseaux sociaux ont ajouté une composante qui bouleverse la manière dont s’exerce la liberté d’expression, c’est l’anonymat. Dans une premier temps, je ne pense pas qu’une personne qui s’exprime de manière anonyme puisse être considérée comme quelqu’un qui exprime une opinion. Par ailleurs, il existe déjà des textes qui pénalisent les lettres anonymes qui portent préjudice à autrui. Un post sur un réseau social peut être considéré comme une lettre anonyme, lettre ouverte certes, et donc doit pouvoir être traitée comme telle. Reste à régler la possibilité de débusquer les corbeaux en obligeant les opérateurs des réseaux sociaux, sur commission rogatoire, à aider les autorités à lever l’anonymat des auteurs des posts incriminés.
On peut regarder les choses sous un autre angle. La réglementation est inventée par les pouvoirs publics. C’est donc au pouvoirs publics d’assumer les conséquences de cette réglementation, et en particulier, les frais engendrés par une contestation qui ne saurait être rendue dissuasive, où pratiquement impossible, voire réglementairement sans issue. L’administré est trop souvent considéré comme un auxiliaire de l’administration, ce qui lui permet de multiplier procédures et règlements et d’en faire assumer la facture par la collectivité. Par contre, je ne vois pas d’inconvénients à ce qu’une contestation abusive puisse faire prendre un risque financier à son auteur. Dans le cadre d’un débat contradictoire et équilibré, cela va de soit. Il est du devoir des pouvoirs publics de réglementer de façon intelligente et pertinente pour limiter les déséquilibres et les frais de fonctionnements. Si ce n’est pas le cas, alors il faut retravailler.
On commence par filtrer les contenus interdits (c’est légitime), puis les contenus nuisibles ou dangereux, puis les contenus dérangeants, les contenus inappropriés, pour in fine, n’autoriser que les contenus conformes. C’est la dérive des censeurs. Les premières mesures contres la pédopornographie ou les contenus appelant au terrorisme règlent un problème. Mais une fois que la possibilité de filtrage des contenus s’est immiscé dans le mauvais esprits des régulateurs de tous poils, ceux-ci vont s’inventer de nouveaux défis qui n’ont rien à voir avec les motivations initiales.
Il faut effectivement mettre en avant les menaces sur la liberté d’expression, même si les premières motivations des membres de l’EDiMA ne sont peut-être d’une grande pureté. Mais il faut aussi dénoncer les processus de pollution des esprits chez les régulateurs, qui sont intimement persuadés de bien faire. L’enfer est pavé de bonnes intentions.
Je crois me souvenir que lors de l’exposition universelle de SEVILLE, la ville est restée relativement fraîche, non pas grâce à des climatiseurs, mais en déployant des brumisateurs dans le ville. Cette technique rafraîchie aussi les rues, et pas seulement les bâtiments.
Par ailleurs, autant les économies d’énergie sont un objectif louable, autant l’argument sur les gaz à effet de serre est discutable, l’électricité utilisée pour climatisée est peu carbonnée en France, et encore plus l’été. ET les fuites de gaz frigorigènes sont normalement contrôlées.
Aux états unis, la détention d’un logiciel de contournement de DRM est illicite. La détention d’une arme à feu y est légale dans beaucoup d’états. Chercher l’erreur.
Attention, ne sécurisez pas votre ligne. En effet :
Si vous n’avez pas sécurisé, vos ne pouvez pas être désigné coupable via votre adresse IP.
Si vous avez sécurisé votre ligne, et que c’est réputé solide, et que donc vous soutenez modicus vous ne méritez pas l’amende de 1500 € à laquelle vous encourez faute de sécurisation, c’est forcément que c’est vous-même qui avez piraté, puisque personne d’autre n’a pu le faire. La sécurisation de la ligne vous désigne comme coupable.
Une nouvelle technologie arrive, et tout le monde a peur. Jusque là, rien de nouveau sous le soleil. Certains par contre prétendent qu’un nouvelle solution doit régler tous les problèmes. La voiture autonome n’a pas la possibilité de réduire le nombre de morts sur les route de Californie à zéro.
Par contre, si statistiquement, le nombre de tués sur la route diminue de manière significative avec des voitures autonomes (ce qui est fort vraisemblable), la mise en œuvre de cette technologie apporte un gain significatif. Par contre, l’individu ou ses proches qui ont été victime d’un accident vont vouloir demander des comptes à quelqu’un. Ils n’auront que faire de l’avantage du gain statistique.
C’est le même problème qui est posé par les vaccins. Statistiquement, c’est positif, individuellement, c’est insupportable pour celui qui aura été victime d’un accident de vaccination.
Je ne crois pas qu’il faille parler de durcissement de la réglementation, mais de la recherche d’un solution de recours en cas d’accident. Il ne sera pas possible de dire que les litiges consécutifs aux accidents de la route avec des voitures autonomes pourront se résoudre par “c’est la faut à pas de chance”.
Pour ce qui est du bon sens, je lance souvent la boutade suivante. Il est dit que le bon sens est la chose la mieux partagéeau monde, c’est pour cela que chacun en a si peu.
Le billet imprimé telle que la SNCF le voit du point de vue du voyageur : une facilité pour ne pas avoir à se déplacer. Très bien. On est d’accord.
Le même objet vue par la SNCF du point de vue de son fonctionnement : une economie de moyens de guicheterie, on transfert une partie du coup de l’emission de billet vers le consommateur. Et on en profite de coller de la publicité, c’est toujours de plus de gagné.
Il ne devrait pas être nécessaire de légiferer pour ne pas avoir de publicité. Les entreprises de gargarisent d’éthique. Cette affaire est une occasion pour joindre le geste au discours. Un comportement éthique consiste à ne pas saisir l’opportunité de placer de la pub à l’insue du consommanteur sous prétexte qu’il s’agit d’un service rendu, mais aussi d’un dispositif qui permet des économie de moyens à la SNCF. Vouloir le beurre et l’argent du beurre est depuis toujours une faute de goût.
A moi même qui installe des machines indus, certains clients me demandent de les relier au net….
Et oui, le client veut une installation reliée au net et des postes de supervision qui ressemblent a ce qu’il a dans son bureau … Et là, il s’étonne d’être exposé.
Le
10/04/2015 à
10h
00
Dans une installation industrielle, on peut avoir du contrôle commande construit à partir de systèmes informatiques, mais :
ceux-ci ne sont pas physiquement reliés à l’internet.
ils ne sont pas construits à partir de logiciels de machines à écrire.
Manifestement, ces deux règles simples ne sont pas appliquées à TV5monde. Ce qui à permis de faire tomber un système de production. Quelles que soient les motivations des auteurs de l’attaque, il fallait s’attendre un jour à un événement de ce type.
C’est quoi cette manie de vouloir mettre des machines partout. Machine à timbrer, machine à café, machine à payer, … et machine à voter. Les liens sociaux sont détruits par les machines lorsqu’elles se placent entre les hommes pour communiquer, échanger, entretenir les rites …
Le rite républicain qui consiste à voter une fois tout les deux ans en moyenne doit être préservé. C’est peut-être le seul qui nous reste.
Et puis, équiper en machines des bureaux de votre pour une opération tout les deux ans, ceci me semble plus prosaïquement économiquement stupide. Des machines informatiques, de plus, rapidement obsolètes. Durée de vie : deux votes … C’est nul.
Bon, désolé si je te froisse mais tu parles de composants discrets plutot on dirait.
Je ne vois pas où tu vois que je parle de composants discrets. Il s’agit bien de VLSI.
Un cahier des charges ne fait pas tout. C’est un papier. Le circuit intégré obéit à des lois physiques et non à une spécification. Disons seulement qu’il est étudié pour respecter une spécification, cela ne veut pas dire que des phénomènes non contrôlés sont alors exclus.
Voici une liste non exhaustive dont peut souffrir un circuit intégré
Electromigration,
Porteurs chauds,
Diffusion
Diaphonie
…
Tout cela est d’autant plus sensible que les gravures sont fines et que la température de fonctionnement est élevée.
Les fabricants ont intérêt à pousser leurs produits aux limites physiques pour proposer à moindre coût des circuits de plus en plus puissants. Il n’est donc pas dans leur projet de limiter la température de fonctionnement à fonctions égales, mais d’intégrer dans le même composant plus de fonctions à température de fonctionnement égale.
Le
10/09/2014 à
08h
44
Je pense que tu connais assez mal le sujet, parce que c’est assez bien caractérisé justement l’usure de chaque point du circuit.
Je connais très bien le sujet. Je m’occupe avec les fabricants de semi-conducteurs des problèmes posés par les composants utilisés dans l’industrie pour qui la fiabilité et la durée de vie des équipements est fondamentale. Dans les années 60 70, l’industrie électronique est guidée par les besoins des industriels qui représentaient alors la majorité du marché en valeur. Avec le développement explosif du marché grand public de ces dernières décennies, l’essentiel du chiffre d’affaires des fabricants de semi-conducteurs est réalisé avec ce marché grand public. Les industriels sont désormais obligés de se servir des composants grand public pour fabriquer des automates industriels. La preuve en est que les gammes de composants dits “militaires” ou “industriels” ne sont plus dans les catalogues. Il fut une période (années 80 et 90) où les composants grand public et industriels étaient confondus, ce qui à permis de faire baisser les coûts des applications industrielles.
C’est donc le marché grand public qui oriente la recherche et le développement des composants. Et là, c’est la course en avant, comme le montre cet article. Les technologies des semi-conducteurs ne seront jamais matures parce qu’en perpétuelle évolution, et ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les fabricants eux-mêmes. Cette fiabilité relative des composants électroniques actuelle n’est par en soi gênante pour un marché qui se renouvelle rapidement, mais elle est très gênantes pour les utilisateur qui ont besoin de matériels sérieux. Et cette distance entre les besoins des industriels et les disponibilités du marché augmente d’années en années.
Et pouvoir graver a 16nm n’empêche pas de graver des mos de 1um bien au contraire.
Non, les usines ont disparu pour la plupart. Et s’il en reste pour des raisons évoquées plus haut (fiabilité), les coûts de production sont d’un tout autre ordre.
Il est possible en effet que dans l’avenir, on retrouve comme dans les années 60 deux marché séparés, un marché industriel, avec des technologies éprouvées fabriquées avec des process rares et chers, et un marche grand public où la durée de vie des composants n’est pas une affaire puisque l’on jette une fois que c’est en panne.
Le
10/09/2014 à
05h
27
Remercions l’éco-taxe, que le client paie et qui permet aux entreprises et avec la complicité de nos chers politocards, de prendre notre planète pour une poubelle géante en incitant à la sur-consommation et à la prolifération de déchets électronique.
Et oui ! D’autant plus que plus les gravures sont fines (16 nm, c’est une grosse centaine d’atomes …) plus la durée de vie des ces circuits est limitée. Bref, attendez-vous à remplacer assez souvent ces inutiles gadgets.
En tout cas, l’administration ne se mouille pas dans cette affaire. Elle envoie au charbon un responsable syndical qui n’a d’autre pouvoir s’il parle en son nom de défendre ses collègues, pas de dire le droit, et de façon maladroite de surcroit.
Ceci me fait penser aux syndicats de fonctionnaires des impôts qui se s’autorise à jauger les lois fiscales alors que leur responsabilités est de les appliquer, pas de les commenter.
Le problème c’est qu’ils souhaitent que chaque copie soit rémunérateur.
En ne payant qu’une fois à l’achat de l’original, ils ne peuvent plus nous ponctionner pour chaque copie…
Et, oui. C’est pour cela qu’il ne veulent pas admettre qu’il y aurait un préjudice. Celui-ci serait évalué de manière forfaitaire. De plus, qui dit préjudice, dit compensation. Par contre sans préjudice, comment justifier la contrepartie d’une redevance destinée à des acteurs privés. Seul l’impôt peut être exigé sans que celui qui s’en acquitte puisse demander une contrepartie ou en diriger l’usage.
Une acteur privé, n’a pas le droit de se faire payer une chose sans contrepartie. Or quand j’achète un support inscriptible, c’est la personne rémunérée qui doit faire la preuve que le support a été utilisé pour faire une copie d’une œuvre qui lui appartient. Une fois cette preuve en main, il peut légitimement demander une rémunération. Sinon, il ne peut rien exiger. C’est la présomption de non utilisation du support par les professionnels (qui ont d’autres chats à fouetter que d’enregistrer de la sous-culture) qui font que ceux-ci doivent être exonérés.
A ce titre là, la frilosité des ayants droit pour l’exonération des professionnels est une maladresse, puisque cette exonération est justement construite sur la notion de juste rémunération. “Juste” pour les uns (le grand public) signifie forcément injuste pour les autres (les professionnels).
L’avantage pour le grand public du préjudice et qu’il ouvre aussi la voie à la licence globale qui pourrait être mise en place selon le même schéma.
Que faites vous du principe de précaution ? On tire d’abord, on réfléchi après. Vous rendez vous compte que le maintien de cette vidéo aurait pu avoir des conséquences extrêmement graves.
Oui enfin typiquement, le gonze on lui demande de mettre en place un site de torrent avec tout plein de catégories et tout le tintouin. Le gars se préoccupe même pas de savoir a quoi çà va servir.
Mais le problème ne se situe pas au niveau de la présomption d’utilisation de l’outil mis en place.
Le programmeur programme, l’hébergeur héberge, le pirate pirate. Et les deux première gagnent de l’argent pour leurs activités. Je reviens la situation faite aux concepteurs, fabricants, revendeurs et utilisateurs d’armes à feu.
L’ingénieur conçoit une arme, il n’est pas poursuivi parce qu’un utilisateur à tuer quelqu’un avec. Idem pour le fabricant, le revendeur … Et ils gagnent de l’argent avec. Et en toute connaissance de cause sur la dangerosité de l’objet.
Ceci ne veut pas dire que je suis de tout cœur avec les fabricants et marchants d’armes. Je constate seulement que des dispositions législatives et des jugements tordus sont inventés pour protéger des droits d’auteurs, et que par ailleurs, des dispositions analogues, c’est à dire impliquant l’amont de la chaine de production des outils permettant de perpétrer des crimes, n’existent pas en ce qui concerne les armes pour protéger un concept bien plus important qu’un droit d’auteur, des vies humaines
Le
22/12/2012 à
16h
44
La firme ayant conçu et fabriqué le fusil d’assaut utilisé lors de la tuerie de Newtown ne se doutait pas qu’un tel engin pourrait servir à tuer des gens. Il s’agissait en effet de la version “civile”, forcément inoffensive.
Pas de poursuite pour les marchands d’armes certainement dangereuses et létales, alors pourquoi des poursuites pour les marchands de logiciels éventuellement malveillants ?
Pourquoi ne pas utiliser l’argument de la NRA (ce sont les gens qui tuent, pas les armes) aux logiciels de partage (ce sont les gens qui échangent des fichiers protégés par le droit d’auteur, pas les logiciels) ?
34 commentaires
Géolocalisation : Google accepte de payer un règlement record (près de 400 millions de dollars) pour atteinte à la vie privée
15/11/2022
Le 15/11/2022 à 07h 15
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment peut-on être sûr que des données ne sont plus collectées, même si l’opérateur affirme la main sur le cœur que ce n’est plus où jamais été le cas ?
Il me semble bien naïf de croire ces gens dont le fond de commerce est constitué par la collecte de données.
Apple réclame à ses fournisseurs la neutralité carbone d’ici 2030
27/10/2022
Le 27/10/2022 à 08h 42
Amusant. Apple se plaint des prescriptions européennes sur connecteur USB C, mais ne se prive pas d’en imposer à ses fournisseurs. Dans les deux cas, la motivation est d’ordre écologique, et ne peut donc être discutée.
L’hydrogène comme réponse ultime aux problèmes de pollution ? Pas si vite, répond l’AFP
27/06/2022
Le 27/06/2022 à 09h 15
Beaucoup de personnes confondent les sources d’énergie, qui augmentent la quantité d’énergie disponible, et les vecteurs énergétiques, qui en permettent le transport et le stockage.
Les sources :
Le pétrole, le charbon, le gaz, le nucléaire, la biomasse, le soleil, la géothermie, …
Les vecteurs :
L’électricité (essentiellement transport, ne se stocke pas facilement)
Gaz et pétrole sont aussi des vecteurs en ce sens qu’ils se stockent et se transportent facilement
L’air comprimé
l’hydrogène, qui n’est donc pas une source d’énergie car il faut la fabriquer, sauf dans le futur si on parvient à maîtriser la fusion nucléaire, mais nous n’en sommes pas là pour l’instant.
Matières premières : Thierry Breton insiste sur la nécessité d’une indépendance européenne
13/06/2022
Le 13/06/2022 à 10h 06
En externalisant ce que l’Europe, surtout de l’ouest, les mines, les usines, le traitements des déchets et autres basses besognes, nous avons pris les habitants de ces pays pour des imbéciles, en pensant que ce que l’Europe leur fourguait était un cadeau et que ce cadeau allait susciter chez les bienheureux receveurs une reconnaissance éternelle. Et bien non. Les imbéciles sont en Europe, s’apercevant que les soubresauts de l’histoire sont et seront toujours d’actualité et que reprendre la main sur ce qui a été abandonné nécessite à la fois des efforts financiers et politiques. Reprendre du pouvoir à celui qui ne veut pas le céder et toujours compliqué. Et que cet abandon à permit aux pays considérés comme de simples sous-traitant sans envergure font désormais la nique à l’Europe.
Redevance copie privée sur les produits reconditionnés : des regrets, mais un vote conforme
25/10/2021
Le 25/10/2021 à 09h 36
L’assemblée nationale vote comme le veut le gouvernement. Le sénat n’a de droit jamais le dernier mot en matière législative. En vertu de la noble et nécessaire séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, de qui se moque-t-on ?
Nouveau record de Pi : 62 800 milliards de décimales
03/09/2021
Le 03/09/2021 à 09h 32
Le nombre pi est défini par une limite d’une suite de nombre rationnels. Chercher les décimales de pi revient à approcher cette limite sans jamais l’atteindre. Pi est un nombre irrationnel inventé pour permettre de calculer la circonférence d’un cercle à partir de son diamètre, cercle appartenant à un plan continu, c’est à dire où il n’existe pas de distance minimale.
La physique moderne laisse entrevoir l’existence d’une distance minimale dans le mode réel (distance de Planck). On peut alors se poser la question de la pertinence de l’utilisation d’une constante non quantifiée en physique.
En résumé, pi, comme les autres irrationnels plus simple comme la racine de 2, pourraient ne pas avoir de sens physique.
Impact.gouv.fr : une plateforme pour que les sociétés publient leurs « données de performance environnementale »
28/05/2021
Le 28/05/2021 à 09h 20
Pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement qui en résulte, il est nécessaire de créer des usines à gaz administratives. Voilà qui va en refroidir plus d’un !
Windows 10 : la préversion 21343 fournit toute une flopée de nouvelles icônes
25/03/2021
Le 25/03/2021 à 10h 11
Voilà qui va révolutionner l’informatique. De nouveaux icônes, c’est en effet fondamental !
Le marketing des fournisseurs d’informatique est digne de celui des lessiviers.
Application TousAntiCovid : Anticor saisit la Cour de justice de la République
23/03/2021
Le 23/03/2021 à 10h 25
Il existe des exceptions, comme dans toutes les règles.
L’urgence en est une, comme le secret défense.
Les règles se tiennent quand les exceptions sont dûment motivées et utilisées à bon escient.
Elles ne se tiennent plus quand les exceptions l’emportent sur le principe premier, par exemple, près de 1500 exceptions pour déroger au principe d’accord tacite de l’administration après deux mois de non réponse à une demande d’un administré. Dans ce dernier cas, nous sommes chez Ubu roi !
Présidentielle 2022 : le gouvernement veut un vote par anticipation via des machines à voter
17/02/2021
Le 17/02/2021 à 11h 12
C’est amusant. D’un coté, on instaure à forte raison des urnes transparentes, et de l’autre, on veut faire voter à l’aide de boîtes noires. Il y a comme un problème.
Hydrogène décarboné : le gouvernement annonce l’ouverture de deux appels à projets
27/10/2020
Le 27/10/2020 à 17h 11
A l’instar de l’électricité, l’hydrogène est un vecteur énergétique. Elle n’est en aucun cas une ressource énergétique comme peuvent l’être les énergies fossiles, le nucléaire ou les énergies renouvelables. Le problème de sa production non carbonée reste comparable à celui posé par la production d’une électricité non carbonée.
La découverte de ce nouveau vecteur et le problème posé par les émissions de CO2 par la production d’électricité sont concomitants, ou pour être plus trivial, sont à la mode. Ce qui permet de faire apparaître une confusion dans les esprits, l’hydrogène, c’est bien parce que ça ne produit pas de CO2.
En bien non, l’hydrogène, c’est comme l’électricité, ça peut produire du C02, dans des proportion très variables, ou pas. C’est lié à son mode de production.
Le seul avantage que l’on peut attendre de l’hydrogène, bien que cela ne soit pas gagné, mais soyons optimistes, c’est qu’il est possible de spéculer sur une plus grande facilité de stockage, permettant de mieux valoriser les énergies renouvelables intermittentes et permettant un usage dans les transports.
« L’anonymat » : fustigé par Gérald Darmanin, un bien « mauvais combat » pour Cédric O
21/10/2020
Le 21/10/2020 à 17h 44
Un pseudonyme est effectivement une personne qui s’est octroyé une autre nom de celui de son état civil pour s’exprimer, dans un journal, ou comme auteur d’un livre écrit sous un pseudo. Alors oui, dans la plupart des contextes déjà connus de l’usage d’un pseudonyme, il ne s’agit pas d’anonymat.
Mais la où l’utilisation d’un pseudonyme peut s’apparenter à de l’anonymat, c’est, comme le dit for à propos Cedric O, lorsqu’il est pratiquement impossible de remonter à la personne qui s’exprime, que ce soit pour des raisons techniques ou juridiques.
Cédric O indique que l’usage d’un pseudonyme n’est pas équivalent à de l’anonymat, et il détruit immédiatement son propos en constatant, en reconnaissant la difficulté d’identification d’un auteur sur les réseaux sociaux, que l’usage d’un pseudonyme sur un tel réseau social revient de facto à se présenter de manière anonyme.
Contre la haine en ligne, François de Rugy a une solution
21/10/2020
Le 21/10/2020 à 17h 17
Je ne crois pas qu’il faille modifier la constitution pour réguler, comme elle l’est aujourd’hui, la liberté d’expression. Il existe un certains nombres de limitations dont :
Les réseaux sociaux ont ajouté une composante qui bouleverse la manière dont s’exerce la liberté d’expression, c’est l’anonymat. Dans une premier temps, je ne pense pas qu’une personne qui s’exprime de manière anonyme puisse être considérée comme quelqu’un qui exprime une opinion.
Par ailleurs, il existe déjà des textes qui pénalisent les lettres anonymes qui portent préjudice à autrui. Un post sur un réseau social peut être considéré comme une lettre anonyme, lettre ouverte certes, et donc doit pouvoir être traitée comme telle.
Reste à régler la possibilité de débusquer les corbeaux en obligeant les opérateurs des réseaux sociaux, sur commission rogatoire, à aider les autorités à lever l’anonymat des auteurs des posts incriminés.
Stationnement payant : des députés LREM veulent réintroduire l’obligation de payer pour pouvoir contester
19/10/2020
Le 19/10/2020 à 14h 06
On peut regarder les choses sous un autre angle. La réglementation est inventée par les pouvoirs publics. C’est donc au pouvoirs publics d’assumer les conséquences de cette réglementation, et en particulier, les frais engendrés par une contestation qui ne saurait être rendue dissuasive, où pratiquement impossible, voire réglementairement sans issue. L’administré est trop souvent considéré comme un auxiliaire de l’administration, ce qui lui permet de multiplier procédures et règlements et d’en faire assumer la facture par la collectivité.
Par contre, je ne vois pas d’inconvénients à ce qu’une contestation abusive puisse faire prendre un risque financier à son auteur. Dans le cadre d’un débat contradictoire et équilibré, cela va de soit.
Il est du devoir des pouvoirs publics de réglementer de façon intelligente et pertinente pour limiter les déséquilibres et les frais de fonctionnements. Si ce n’est pas le cas, alors il faut retravailler.
Frapper les contenus nuisibles, sans être illicites : l’alerte d’EDiMA, association des acteurs du Net
13/10/2020
Le 13/10/2020 à 08h 59
On commence par filtrer les contenus interdits (c’est légitime), puis les contenus nuisibles ou dangereux, puis les contenus dérangeants, les contenus inappropriés, pour in fine, n’autoriser que les contenus conformes.
C’est la dérive des censeurs. Les premières mesures contres la pédopornographie ou les contenus appelant au terrorisme règlent un problème. Mais une fois que la possibilité de filtrage des contenus s’est immiscé dans le mauvais esprits des régulateurs de tous poils, ceux-ci vont s’inventer de nouveaux défis qui n’ont rien à voir avec les motivations initiales.
Il faut effectivement mettre en avant les menaces sur la liberté d’expression, même si les premières motivations des membres de l’EDiMA ne sont peut-être d’une grande pureté. Mais il faut aussi dénoncer les processus de pollution des esprits chez les régulateurs, qui sont intimement persuadés de bien faire. L’enfer est pavé de bonnes intentions.
Peut-on faire face aux canicules à Paris sans climatisation ? Le CNRS donne des pistes
29/06/2020
Le 29/06/2020 à 09h 22
Je crois me souvenir que lors de l’exposition universelle de SEVILLE, la ville est restée relativement fraîche, non pas grâce à des climatiseurs, mais en déployant des brumisateurs dans le ville. Cette technique rafraîchie aussi les rues, et pas seulement les bâtiments.
Par ailleurs, autant les économies d’énergie sont un objectif louable, autant l’argument sur les gaz à effet de serre est discutable, l’électricité utilisée pour climatisée est peu carbonnée en France, et encore plus l’été. ET les fuites de gaz frigorigènes sont normalement contrôlées.
Les notions de « liste blanche » et « liste noire » sont racistes, estime le NCSC
05/05/2020
Le 05/05/2020 à 11h 26
Les racistes voient des racistes partout.
Près de 20 millions d’euros pour le brouillage des portables en prison
03/12/2018
Le 04/12/2018 à 07h 15
Je comprends maintenant pourquoi on appelle aussi le GSM téléphone cellulaire. Il sera en effet difficile de le brouiller s’il est dans son élément.
Quand le droit d’auteur devient plus vigoureux que la lutte contre les contenus terroristes
21/11/2018
Le 22/11/2018 à 06h 17
Aux états unis, la détention d’un logiciel de contournement de DRM est illicite. La détention d’une arme à feu y est légale dans beaucoup d’états. Chercher l’erreur.
Accusé à tort d’avoir téléchargé un film, il obtient 17 000 dollars pour couvrir ses frais
06/01/2017
Le 07/01/2017 à 13h 55
Attention, ne sécurisez pas votre ligne. En effet :
Si vous n’avez pas sécurisé, vos ne pouvez pas être désigné coupable via votre adresse IP.
Si vous avez sécurisé votre ligne, et que c’est réputé solide, et que donc vous soutenez modicus vous ne méritez pas l’amende de 1500 € à laquelle vous encourez faute de sécurisation, c’est forcément que c’est vous-même qui avez piraté, puisque personne d’autre n’a pu le faire. La sécurisation de la ligne vous désigne comme coupable.
Ce n’est-t-il pas beau comme entourloupe.
Tesla prévoit une voiture autonome dans deux ans, mais pourrait affronter une législation durcie
22/12/2015
Le 23/12/2015 à 09h 34
Une nouvelle technologie arrive, et tout le monde a peur. Jusque là, rien de nouveau sous le soleil. Certains par contre prétendent qu’un nouvelle solution doit régler tous les problèmes. La voiture autonome n’a pas la possibilité de réduire le nombre de morts sur les route de Californie à zéro.
Par contre, si statistiquement, le nombre de tués sur la route diminue de manière significative avec des voitures autonomes (ce qui est fort vraisemblable), la mise en œuvre de cette technologie apporte un gain significatif. Par contre, l’individu ou ses proches qui ont été victime d’un accident vont vouloir demander des comptes à quelqu’un. Ils n’auront que faire de l’avantage du gain statistique.
C’est le même problème qui est posé par les vaccins. Statistiquement, c’est positif, individuellement, c’est insupportable pour celui qui aura été victime d’un accident de vaccination.
Je ne crois pas qu’il faille parler de durcissement de la réglementation, mais de la recherche d’un solution de recours en cas d’accident. Il ne sera pas possible de dire que les litiges consécutifs aux accidents de la route avec des voitures autonomes pourront se résoudre par “c’est la faut à pas de chance”.
Un sénateur agacé par les pubs sur les billets à imprimer
27/06/2015
Le 28/06/2015 à 10h 08
Pour ce qui est du bon sens, je lance souvent la boutade suivante. Il est dit que le bon sens est la chose la mieux partagéeau monde, c’est pour cela que chacun en a si peu.
Le billet imprimé telle que la SNCF le voit du point de vue du voyageur : une facilité pour ne pas avoir à se déplacer. Très bien. On est d’accord.
Le même objet vue par la SNCF du point de vue de son fonctionnement : une economie de moyens de guicheterie, on transfert une partie du coup de l’emission de billet vers le consommateur. Et on en profite de coller de la publicité, c’est toujours de plus de gagné.
Il ne devrait pas être nécessaire de légiferer pour ne pas avoir de publicité. Les entreprises de gargarisent d’éthique. Cette affaire est une occasion pour joindre le geste au discours. Un comportement éthique consiste à ne pas saisir l’opportunité de placer de la pub à l’insue du consommanteur sous prétexte qu’il s’agit d’un service rendu, mais aussi d’un dispositif qui permet des économie de moyens à la SNCF. Vouloir le beurre et l’argent du beurre est depuis toujours une faute de goût.
TV5Monde piraté : écran noir sur les 11 chaines et propagande sur les réseaux sociaux
09/04/2015
Le 10/04/2015 à 14h 48
Le 10/04/2015 à 10h 00
Dans une installation industrielle, on peut avoir du contrôle commande construit à partir de systèmes informatiques, mais :
Manifestement, ces deux règles simples ne sont pas appliquées à TV5monde. Ce qui à permis de faire tomber un système de production. Quelles que soient les motivations des auteurs de l’attaque, il fallait s’attendre un jour à un événement de ce type.
Le gouvernement refuse d’interdire les machines à voter
26/12/2014
Le 27/12/2014 à 07h 14
C’est quoi cette manie de vouloir mettre des machines partout. Machine à timbrer, machine à café, machine à payer, … et machine à voter. Les liens sociaux sont détruits par les machines lorsqu’elles se placent entre les hommes pour communiquer, échanger, entretenir les rites …
Le rite républicain qui consiste à voter une fois tout les deux ans en moyenne doit être préservé. C’est peut-être le seul qui nous reste.
Et puis, équiper en machines des bureaux de votre pour une opération tout les deux ans, ceci me semble plus prosaïquement économiquement stupide. Des machines informatiques, de plus, rapidement obsolètes. Durée de vie : deux votes … C’est nul.
IDF 2014 : Intel veut profiter des révolutions en cours, et évoque Skylake
09/09/2014
Le 10/09/2014 à 18h 21
Tu aurais un article qui parle du phénomène de cause a effet?
Je pensais que du fait de la finesse ça chauffait plus et donc que c était plus fiable
Il y en a plein :
Google
Le 10/09/2014 à 18h 19
Bon, désolé si je te froisse mais tu parles de composants discrets plutot on dirait.
Je ne vois pas où tu vois que je parle de composants discrets. Il s’agit bien de VLSI.
Un cahier des charges ne fait pas tout. C’est un papier. Le circuit intégré obéit à des lois physiques et non à une spécification. Disons seulement qu’il est étudié pour respecter une spécification, cela ne veut pas dire que des phénomènes non contrôlés sont alors exclus.
Voici une liste non exhaustive dont peut souffrir un circuit intégré
Tout cela est d’autant plus sensible que les gravures sont fines et que la température de fonctionnement est élevée.
Les fabricants ont intérêt à pousser leurs produits aux limites physiques pour proposer à moindre coût des circuits de plus en plus puissants. Il n’est donc pas dans leur projet de limiter la température de fonctionnement à fonctions égales, mais d’intégrer dans le même composant plus de fonctions à température de fonctionnement égale.
Le 10/09/2014 à 08h 44
Je pense que tu connais assez mal le sujet, parce que c’est assez bien caractérisé justement l’usure de chaque point du circuit.
Je connais très bien le sujet. Je m’occupe avec les fabricants de semi-conducteurs des problèmes posés par les composants utilisés dans l’industrie pour qui la fiabilité et la durée de vie des équipements est fondamentale. Dans les années 60 70, l’industrie électronique est guidée par les besoins des industriels qui représentaient alors la majorité du marché en valeur. Avec le développement explosif du marché grand public de ces dernières décennies, l’essentiel du chiffre d’affaires des fabricants de semi-conducteurs est réalisé avec ce marché grand public. Les industriels sont désormais obligés de se servir des composants grand public pour fabriquer des automates industriels. La preuve en est que les gammes de composants dits “militaires” ou “industriels” ne sont plus dans les catalogues. Il fut une période (années 80 et 90) où les composants grand public et industriels étaient confondus, ce qui à permis de faire baisser les coûts des applications industrielles.
C’est donc le marché grand public qui oriente la recherche et le développement des composants. Et là, c’est la course en avant, comme le montre cet article. Les technologies des semi-conducteurs ne seront jamais matures parce qu’en perpétuelle évolution, et ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les fabricants eux-mêmes. Cette fiabilité relative des composants électroniques actuelle n’est par en soi gênante pour un marché qui se renouvelle rapidement, mais elle est très gênantes pour les utilisateur qui ont besoin de matériels sérieux. Et cette distance entre les besoins des industriels et les disponibilités du marché augmente d’années en années.
Et pouvoir graver a 16nm n’empêche pas de graver des mos de 1um bien au contraire.
Non, les usines ont disparu pour la plupart. Et s’il en reste pour des raisons évoquées plus haut (fiabilité), les coûts de production sont d’un tout autre ordre.
Il est possible en effet que dans l’avenir, on retrouve comme dans les années 60 deux marché séparés, un marché industriel, avec des technologies éprouvées fabriquées avec des process rares et chers, et un marche grand public où la durée de vie des composants n’est pas une affaire puisque l’on jette une fois que c’est en panne.
Le 10/09/2014 à 05h 27
Remercions l’éco-taxe, que le client paie et qui permet aux entreprises et avec la complicité de nos chers politocards, de prendre notre planète pour une poubelle géante en incitant à la sur-consommation et à la prolifération de déchets électronique.
Et oui ! D’autant plus que plus les gravures sont fines (16 nm, c’est une grosse centaine d’atomes …) plus la durée de vie des ces circuits est limitée. Bref, attendez-vous à remplacer assez souvent ces inutiles gadgets.
DCRI : Un syndicat de police envisage le blocage des pages de Wikipedia
10/04/2013
Le 10/04/2013 à 16h 50
En tout cas, l’administration ne se mouille pas dans cette affaire. Elle envoie au charbon un responsable syndical qui n’a d’autre pouvoir s’il parle en son nom de défendre ses collègues, pas de dire le droit, et de façon maladroite de surcroit.
Ceci me fait penser aux syndicats de fonctionnaires des impôts qui se s’autorise à jauger les lois fiscales alors que leur responsabilités est de les appliquer, pas de les commenter.
Le coup de pied européen dans la fourmilière de la copie privée
02/02/2013
Le 02/02/2013 à 13h 35
Le problème c’est qu’ils souhaitent que chaque copie soit rémunérateur.
En ne payant qu’une fois à l’achat de l’original, ils ne peuvent plus nous ponctionner pour chaque copie…
Et, oui. C’est pour cela qu’il ne veulent pas admettre qu’il y aurait un préjudice. Celui-ci serait évalué de manière forfaitaire. De plus, qui dit préjudice, dit compensation. Par contre sans préjudice, comment justifier la contrepartie d’une redevance destinée à des acteurs privés. Seul l’impôt peut être exigé sans que celui qui s’en acquitte puisse demander une contrepartie ou en diriger l’usage.
Une acteur privé, n’a pas le droit de se faire payer une chose sans contrepartie. Or quand j’achète un support inscriptible, c’est la personne rémunérée qui doit faire la preuve que le support a été utilisé pour faire une copie d’une œuvre qui lui appartient. Une fois cette preuve en main, il peut légitimement demander une rémunération. Sinon, il ne peut rien exiger. C’est la présomption de non utilisation du support par les professionnels (qui ont d’autres chats à fouetter que d’enregistrer de la sous-culture) qui font que ceux-ci doivent être exonérés.
A ce titre là, la frilosité des ayants droit pour l’exonération des professionnels est une maladresse, puisque cette exonération est justement construite sur la notion de juste rémunération. “Juste” pour les uns (le grand public) signifie forcément injuste pour les autres (les professionnels).
L’avantage pour le grand public du préjudice et qu’il ouvre aussi la voie à la licence globale qui pourrait être mise en place selon le même schéma.
La Sacem allemande fait retirer de Youtube la vidéo du lancement de Mega
24/01/2013
Le 24/01/2013 à 09h 40
Que faites vous du principe de précaution ? On tire d’abord, on réfléchi après. Vous rendez vous compte que le maintien de cette vidéo aurait pu avoir des conséquences extrêmement graves.
Un Suédois puni pour avoir participé au développement d’un site de torrents
22/12/2012
Le 26/12/2012 à 14h 47
Oui enfin typiquement, le gonze on lui demande de mettre en place un site de torrent avec tout plein de catégories et tout le tintouin. Le gars se préoccupe même pas de savoir a quoi çà va servir.
Mais le problème ne se situe pas au niveau de la présomption d’utilisation de l’outil mis en place.
Le programmeur programme, l’hébergeur héberge, le pirate pirate. Et les deux première gagnent de l’argent pour leurs activités. Je reviens la situation faite aux concepteurs, fabricants, revendeurs et utilisateurs d’armes à feu.
L’ingénieur conçoit une arme, il n’est pas poursuivi parce qu’un utilisateur à tuer quelqu’un avec. Idem pour le fabricant, le revendeur … Et ils gagnent de l’argent avec. Et en toute connaissance de cause sur la dangerosité de l’objet.
Ceci ne veut pas dire que je suis de tout cœur avec les fabricants et marchants d’armes. Je constate seulement que des dispositions législatives et des jugements tordus sont inventés pour protéger des droits d’auteurs, et que par ailleurs, des dispositions analogues, c’est à dire impliquant l’amont de la chaine de production des outils permettant de perpétrer des crimes, n’existent pas en ce qui concerne les armes pour protéger un concept bien plus important qu’un droit d’auteur, des vies humaines
Le 22/12/2012 à 16h 44
La firme ayant conçu et fabriqué le fusil d’assaut utilisé lors de la tuerie de Newtown ne se doutait pas qu’un tel engin pourrait servir à tuer des gens. Il s’agissait en effet de la version “civile”, forcément inoffensive.
Pas de poursuite pour les marchands d’armes certainement dangereuses et létales, alors pourquoi des poursuites pour les marchands de logiciels éventuellement malveillants ?
Pourquoi ne pas utiliser l’argument de la NRA (ce sont les gens qui tuent, pas les armes) aux logiciels de partage (ce sont les gens qui échangent des fichiers protégés par le droit d’auteur, pas les logiciels) ?