Apple : de l’après Steve Jobs à sa capacité à faire rêver
Tim Cook fait-il le Jobs ?
Le 27 avril 2013 à 07h09
8 min
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Parti au début du mois d'octobre 2011, Steve Jobs est encore bien présent dans les esprits. Aujourd'hui, avec 18 mois de recul, nous pouvons déjà remarquer ce qui a changé et n'a pas changé chez Apple. À l'heure où certains se demandent si Tim Cook est bien l'homme de la situation, faire un premier bilan peut être intéressant.
L'iPad mini est le seul « nouveau » produit sorti par Apple depuis le décès de Steve Jobs.
Fin août 2011, Steve Jobs annonça officiellement sa démission de son poste de PDG du fait de ses ennuis de santé. Tim Cook le remplaça à la volée. Cette démission, moins d'un mois et demi avant son décès, eut aussi lieu deux semaines après un exploit retentissant : Apple était devenue durant quelques heures la société la mieux cotée au monde, devant le géant pétrolier Exxon Mobil. Quand on connait les difficultés financières traversées par Apple lors des années précédentes, atteindre la plus haute marche de la bourse devant des monstres pétroliers, bancaires, pharmaceutiques et automobiles était plus qu'une performance. Aujourd'hui, après des résultats exceptionnels en 2012, l'action se rapproche d'ailleurs du niveau qui était le sien en août 2011. Preuve que la roue tourne ? Pas forcément.
Pas de réelles nouveautés, mais une forte croissance
Mais depuis le départ de Steve Jobs, que s'est-il passé concrètement ? Concernant les produits, Apple a lancé l'iPhone 4S, l'iPhone 5, les troisième et quatrième générations d'iPad ainsi que le premier iPad mini. Les Mac ont aussi eu le droit des évolutions, la plupart l'an dernier. Il ne s'agit toutefois pas de vraies nouvelles familles de produits. Même logique pour OS X, mis à jour en juillet dernier (Mountain Lion). Bref, depuis la disparition de Steve Jobs, Apple s'est contenté de se reposer sur ses produits actuels. Il serait toutefois difficile de le lui reprocher, ceci pour deux raisons principales.
Tout d'abord, aucune société au monde ne propose de réels nouveaux produits tous les six mois ou même tous les ans. Il n'y a bien que des actionnaires impatients pour demander des nouveautés tous les trois jours. Or le premier iPad ne datant que depuis 2010, il aurait été précipité de lancer autre produit l'an passé par exemple. Enfin, depuis le décès de Steve Jobs, Apple a tout fait pour faire croître ses ventes et garder de fortes parts de marché dans les secteurs où il était établi. Il suffit de comparer les chiffres de 2011 à ceux d'aujourd'hui pour se rendre compte que capitaliser sur les produits actuels était la meilleure stratégie à appliquer.
Entre le troisième trimestre 2011, dernière période où Steve Jobs a officié, et aujourd'hui, Apple a multiplié ses ventes d'iPhone et d'iPad, et stabilisé ses ventes de Mac dans un secteur des ordinateurs très difficile. Depuis ce troisième trimestre 2011, c'est-à-dire en 18 mois, la Pomme a ainsi vendu 210 millions d'iPhone et plus de 100 millions d'iPad, sans oublier les plus de 30 millions de Mac et plus de 60 millions d'iPod écoulés. Hormis du côté du baladeur numérique, il s'agit tout simplement du meilleur bilan pour Apple de son histoire.
Financièrement, la Pomme a d'ailleurs signé une année fiscale 2012 exceptionnelle avec 156,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires et un bénéfice net de 41,66 milliards de dollars. Des résultats inégalés dans le secteur high-tech. À titre de comparaison, cela a représenté trois fois le chiffre d'affaires de Google pour l'année 2012, et quatre fois ses bénéfices. À lui seul, Apple a d'ailleurs réalisé les bénéfices nets cumulés de Google, IBM et Microsoft.
De ce point de vue, il est donc bien difficile d'affirmer que l'après Steve Jobs a été mal négocié par Tim Cook et ses employés. Bien sûr, nous ne parlons ici que de 18 mois, une période encore bien courte pour tirer de réelles conclusions. En octobre 2014, soit dans 18 autres mois, l'analyse sera probablement différente. Mais pour l'heure, le bilan de Tim Cook est excellent à tous points de vue. Pourquoi alors est-il si critiqué, au point d'être comparé à Steve Ballmer par le New York Times ? Plusieurs articles dans la presse américaine (ici et là) ont d'ailleurs tout fait pour défendre Tim Cook, expliquant pourquoi il devait rester à la tête d'Apple. Or on ne défend ou n'excuse pas quelqu'un qui n'est pas inquiété.
Reverser des dividendes, un bien pour un mal ?
La raison principale pour laquelle Tim Cook est critiqué ne concerne pas les ventes d'Apple, ni même ses résultats financiers ou les marges réalisées (malgré leurs baisses), mais bien l'action de la société et les dividendes reversés. Concernant ces dernières, c'est bien simple, aucun dollar n'a été reversé aux actionnaires durant de longues années. Apple profitait de sa croissance folle et surtout de sa capacité à faire rêver et donc à donner confiance pour tirer la valeur de son action vers le haut. Mais mi-mars 2012, la société annonça certainement l'évènement le plus important de l'après Steve Jobs : Apple mettra en place un programme de rachat d'actions et surtout, elle versera enfin des dividendes à ses actionnaires. Pour rappel, les derniers dividendes reversés par Apple dataient de l'an 2000, soit avant même la sortie du premier iPod.
Cette nouvelle majeure, à l'heure où l'action atteignait les 600 $ et valorisait donc Apple à plus de 560 milliards de dollars (première société au monde), était toutefois à double tranchant. D'un côté, cela récompensait enfin des actionnaires qui pour beaucoup détenaient des actions d'Apple depuis des années sans recevoir aucune contrepartie. De l'autre, une telle nouvelle, malgré son côté attendu et prévisible, impliquait un coup d'arrêt à la bulle Apple. En effet, une entreprise qui reverse peu voire pas du tout de dividendes est généralement une société en confiance, qui croit en son avenir et estime donc que ses investisseurs peuvent bien encore patienter. A contrario, et nous le voyons tous les jours, les entreprises stagnantes voire en régression n'hésitent pas à arroser leurs actionnaires très régulièrement afin de les forcer à garder leurs actions. Ce qui maintient plus ou moins artificiellement la valeur d'une action et donc d'une société.
À titre d'exemple, tout en restant dans le secteur high-tech et d'internet, Google ne reverse toujours pas de dividendes à ses actionnaires. Et son action est à son plus haut historique. Pourtant, les pressions pour que le géant du web reverse des dividendes se multiplient ces dernières années, d'autant plus que sa croissance ralentit. En 2009, le consultant américain Jeff Segal expliquait ainsi que « Google ferait mieux de se décider à verser des dividendes », ce qu'il n'a toujours pas fait quatre ans plus tard. Avant de rajouter : « dans le domaine des nouvelles technologies, les entreprises sont réticentes à franchir ce pas, car pour elles, ce serait reconnaître que leur marché est maintenant arrivé à maturité. » Une remarque qui rejoint ainsi la nôtre.
A contrario, Microsoft, dont l'action stagne voire régresse selon les périodes, reverse régulièrement des dividendes aux actionnaires. Mieux encore, le niveau de ces dividendes est très élevé par rapport à la moyenne du secteur. Et ces hausses de dividendes sont toutes arrivées depuis l'arrivée de Steve Ballmer à la tête de Microsoft. Cela explique ainsi pourquoi ce dernier est vivement critiqué, ces dividendes n'étant en réalité que l'arbre cachant une forêt d'incertitudes et de croissance molle.
Apple peut-il encore faire rêver ?
Tim Cook ne s'est toutefois pas contenté d'annoncer en mars 2012 la redistribution de 45 milliards de dollars entre 2012 et 2015 (dont 10 milliards de rachats d'actions). Il a aussi annoncé cette semaine une augmentation du dividende pour les actionnaires, et des rachats d'actions à hauteur de 60 milliards de dollars. En somme, en un peu plus d'un an, Apple a revu ses plans et dépensera finalement près de 100 milliards de dollars d'ici 2015. Là encore, la nouvelle est à double tranchant. Certes, pour les actionnaires, la nouvelle est bonne financièrement. Mais cela démontre surtout qu'Apple n'est plus capable de maintenir son action à des niveaux élevés sans utiliser ces stratagèmes. Ce n'est pas pour autant un aveu d'échec, car prévoir un tel plan sur plusieurs années démontre qu'Apple sera capable de générer beaucoup d'argent d'ici 2015, ce dont personne ne doute par ailleurs.
Mais faire de l'argent est-il suffisant ? Le monde de la bourse n'est pas des plus rationnels, il l'a maintes fois prouvé. Plus que le présent et même le futur proche, ce sont les perspectives à long terme et la capacité à faire rêver qui comptent pour de nombreux investisseurs. Quand un Google développe ses lunettes high-tech, ce n'est pas uniquement dans une perspective d'en écouler des millions d'unités à plus ou moins long terme. C'est aussi et surtout un moyen de faire rêver et d'alimenter l'imagination (certains diront illusion) de la population, et par conséquent des actionnaires. Mais Apple, lui, a-t-il les capacités de faire rêver comme au temps de Steve Jobs ? Là est toute la question.
Apple : de l’après Steve Jobs à sa capacité à faire rêver
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Pas de réelles nouveautés, mais une forte croissance
Commentaires (80)
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Abonnez-vousLe 27/04/2013 à 08h26
Le 27/04/2013 à 08h29
Toute la question est de savoir si il y aura un nouveau “one more thing” révolutionnaire après Steve Jobs…
personnellement je pense que oui et que ce nouvel objet révolutionnaire sera une imprimante 3D.
Ce produit répond au 3 lois qui font un produit révolutionnaire apple
Le 27/04/2013 à 08h30
Le 27/04/2013 à 08h35
Le 27/04/2013 à 08h36
Édito intéressant mais l’on y apprend pas grand chose.
Les dividendes qui ne se reverses pas c’est comme Google et ses produits béta. Il tente de faire un très très long chemin pour éviter les ennuis et lorsque ca a prouvé que ca tenais la route, il les valide. Reverser des dividendes n’est pas obligatoirement signe, pour moi, de mauvais vision de l’avenir mais simplement une récompense, et peut-être, une meilleur fidélité de leurs actionnaires.
Le 27/04/2013 à 08h50
Reverser des dividendes aux actionnaires c’est (parfois) mal interprété alors que reverser une prime aux salariés c’est toujours très bien vu!
Le 27/04/2013 à 08h57
Le 27/04/2013 à 09h19
Le 27/04/2013 à 09h59
Le 27/04/2013 à 10h00
Édito intéressant.
Par contre, je ne vois pas l’impact réelle de la cotation boursière sur la vie d’une entreprise. En effet, d’après ce que j’en sais, la valeur boursière est utile pour l’entreprise quand elle veut faire une levée de fond via la création d’actions. Hors Apple a suffisamment d’argent de côté pour ne faire aucune levée de fond. " />
Quelqu’un aurait une explication ? " />
Je suis tout à fait d’accord avec l’édito pour dire qu’une révolution ne peut pas se faire tous les 6 mois ! Je pense qu’on verra les véritables compétences de Tim Cook et de Steve Ballmer sur leur capacité à trouver la prochaine révolution (comme la convergence technologique tant rêvée). Jusque là, c’est dur de les critiquer en sachant qu’ils font augmenter le chiffre d’affaire de leur entreprise " />
Le 27/04/2013 à 10h31
Chacun peut bien rêver avec ce qu’il veut, perso l’informatique ne se résume pas à un objet de consommation courante, c’est pour moi un outil bien évidemment, et aussi un objet de recherche qui me passionne, d’où mon intérêt pour Linux.
Je suis donc bien loin de l’univers Apple qui ne m’émeut en rien, d’autant que la concurrence ne manque pas, et qu’elle est moins onéreuse et bling-bling.
Le 27/04/2013 à 10h35
Le 27/04/2013 à 10h47
Le 27/04/2013 à 10h54
Je trouve ça dingue la manière dont est perçu Apple depuis la sortie de l’iPhone… tout d’un coup c’est devenu une autre entreprise au yeux du monde, alors que dans le fond, Apple est resté Apple…. les critiques qu’on peut lire aujourd’hui, on les lisait déjà y’a 10 ans.
Tout d’un coup Apple serait devenu une machine qui vend du rêve, et uniquement du rêve, et la sortie d’un produit qui ne représenterait pas cet idéal de rêve, représenterait le début de la fin…, le début d’un changement, etc… alors que non… Apple a toujours fonctionné comme ça.
Le 27/04/2013 à 10h56
Le 27/04/2013 à 11h03
Le 28/04/2013 à 06h40
Le 28/04/2013 à 06h41
Le 28/04/2013 à 06h42
Le 28/04/2013 à 06h51
Il n’y a qu’un système où j’ai pris mon pied : c’est OS/2. Il a bien trop tôt disparu. Belle interface, et possibilité de se plonger dans la bête et d’en sortir plein de cambouis après optimisation. Est-ce un relent de désir de gosse de démonter le train électrique pour le remonter ensuite ? Sans doute.
Le truc le plus frustrant, avec les produits Apple ? On n’accède à rien. Tout est sous le capot scellé. Même pas drôle. C’est sans doute ce qui en fait l’intérêt pour les néophytes. On est dans la même position aujourd’hui, ou presque avec les Fenêtres de Redmond.
Rêver… chacun a sa manière pour ce genre d’occupation.
Le 28/04/2013 à 06h52
Le 28/04/2013 à 07h19
J’dirais plutôt que nous avons affaire ici à une inertie considérable. Apple bénéficie encore (mais ca change deja) de l’effet mass-market du switch oréolé par l’iPad et l’iPhone. C’est plus pour faire comme le “voisin”. On en est cliarmeent au stade ou papa/maman de peur d’etre largué et devant cet alien de WIN 8 prefere investir dans la pomme. La est tout le paradoxe car le geek est dors et deja parti pour ce qui est de la partie “mobile” . Moi même je carbure à l’Android (S3 et depuis peu une TF d’Asus) suite à la stagnation mortelle d’Apple sur ce segment et a son manque d’ouverture qui aujourd’hui lui coute et exacerbe les sentiments negatifs à son egard…
Cook bénéficie de cet inertie mais ils se sont deja rendu compte qu’il fallait dors et deja triché avec la bourse pour maintenir l’illusion que le bateau ne sombre pas. Les resultats catastrophique de T3 2012 et T1 2013 (absence de produit desktop sur le marché , pénurie d’ipod et d’ipad mini depuis milieu novembre ont précipité le conseil d’Apple a prendre cette decision). Actuellement la situation devient carrement catastrophique avec l’absence depuis 3 semaines de notebook dans les APR (macbook air , macbookpro) en dehors des retinas et le retour à l apenurie d’iMac (problemes de prod encore?). Je vois aucunecolonne relaté cet état de fait qui ENERVE prodigieusement les centrales d’achats Europeenes. Apple n’ayant (cerise sur le gateau) pas pour habitude de communiquer sur quoique ce soit et encore moin sur ses livraisons aux comptes gouttes (tout en previlegiant son propre reseau de maniere honteuse). Beaucoup voit deja le debut d’un declin rapide du à la fuite des clients à fort pouvoir d’achat (clients pro , client iphone de la premiere heure).
Le Mass market a ses limites d’ailleurs la plupart des sociétés stars de l’informatique on vu leur benefices s’effondrés (ex Sony -80% de benef).
A titre de comparaison Samsung ecoule aujourdui 3X plus de smartphone qu’Apple et va degager une marge meme superieure au vu de la tarification des S4 et future note 3…
Le 28/04/2013 à 07h25
Le 28/04/2013 à 07h44
N’est pas developpeur qui veut The true mask… Pardonne à notre ami qui pensait surement connaitre le sujet…
Le 28/04/2013 à 07h54
Apple ne me faisait pas rêver du temps de l’Appeul ][e, j’avais un C64 à l’époque. Le MAC LC ne me faisait pas rêver non plus, j’avais un Amiga. Puis j’ai eu des PC, puis j’ai connu Linux et la joie de plonger dans les entrailles de la bête, comme du temps du C64 et de l’Amiga, d’ailleurs… Concernant la mobilité, j’ai un vieux walkman MP3 Sony 2GB avec un sympathique écran couleur, et qui mange des MP3 tout bêtes sans besoin d’une application iTunes, j’ai un téléphone Motorola RazrHD qui fait passer les iPhones 4 de mes proches pour un échantillon à coté, et une tablette 10 pouces MPMAN qui n’est certes pas un iPad, mais au moins je n’ai pas l’air ridicule en prenant des photos avec vu que j’ai un Canon EOS, qu’elle m’a couté 4 fois moins cher avec 3 ans de garantie totale, et dessus j’ai Android et je profite de la logithèque Google Play comme avec mon téléphone, et elle a un lecteur de carte SD. Tout ça pour dire que ce n’est pas Tim Cook qui me fera changer d’avis sur Appeul, et je me suis toujours méfié des gouroux : ils veulent toujours vendre quelque chose.
Le 28/04/2013 à 08h11
Le 28/04/2013 à 09h14
Le 28/04/2013 à 10h05
les artistes copient, les génies pillent …. tout est résumé " />
Le 28/04/2013 à 12h02
Le 28/04/2013 à 19h52
Bof… Mwouis…pour moi, Apple est depuis longtemps devenue une matrice à la vision fermée er enfermante pour pas mal de choses, avec un discours super huilé… Et c’est pas ses superlatifs ou sont pognon qui vont me faire rêver.
Le 29/04/2013 à 14h46
Le 02/05/2013 à 07h13
La distribution de dividendes par Tim Cook est la plus grosse " /> et va tuer Apple bien plus que l’absence de Jobs.
Apple devient une pompe à fric pour le marché et les fonds de pension, qui eux ne réclament que du dividende. Le cours yoyo d’Apple actuellement, avec des baisses incompréhensibles malgré des très bons résultats en hausse, en est le résultat direct.
Avant, Apple était une pompe à fric dont les resultats lui permettaient de prendre des risques, de miser sur des produits même si le “marché” n’y croyait pas.
Elle était libre de se planter grâce à ses réserves et son message aux actionnaires était clair : vous croyez en nous sans contrepartie., point
nous ne sommes pas de l’eau sucrée… nous changeons le monde.
Le 27/04/2013 à 07h18
:popcorn: " />
Le 27/04/2013 à 07h20
Il semble que le test grandeur nature, ce sera au moment de la presentation logiciel (OS mobile & desktop) de cette ete (WWDC). Suite aux fiasco de Maps l’annee derniere, le designer vedette d’Apple Jonathan Ive a pour mission de presenter la nouvelle philosophie logiciel de la marque.
Apple sera certainement attendue sur ce point.
Le 27/04/2013 à 07h26
Hello, édito intéressant dans la mesure où c’est de l’analyse éco dans le domaine de l’IT, j’aime. Sinon j’ai une remarque Nil. J’ai remarqué que ton édito est référencé plusieurs avant publication dans la colonne de droite de PCI, faudra peut être tirer les oreilles à P-A " />
Le 27/04/2013 à 07h26
Le 27/04/2013 à 07h35
C’est sur que si Apple ne présente pas quelque chose de réellement révolutionnaire pour OSX et IOS à la WWDC, je crois que l’action perdra même encore quelques % juste après ça…
C’est fou de voir à quel point la bourse soutenait Apple uniquement pcq Steve Jobs leur disait “aller vous faire voir ailleurs” " />
Le 27/04/2013 à 07h35
Pour reprendre les éléments de l’edito et tourner la conclusion dans un autre sens je dirais que pour qu’une société de ce domaine se passe de dividende il faut qu’elle fasse rêver.
Et de ce côté là en effet apple pêche un peu en ce moment.
Je n’ai d’action ni chez google ni chez Apple mais si aucun ne versait de dividende aujourd’hui je serai plus tenté de vendre mes actions apple pour cette raison.
Ps : le :popcorn: devient le “first” sur pci en ce moment.
Le 27/04/2013 à 07h36
Apple n’est plus, et depuis maintenant longtemps, une PME mais l’illusion a tenu avec Steve Jobs. Sans lui, Apple se réveille et devient “mature”, une multinationale presque “normale”. Il est aussi là le problème, non?
Le 27/04/2013 à 07h37
Je parie que si une personne physique pouvait rentrer en bourse, les investisseurs auraient plus misés sur Steve Jobs que sur Apple " />
Le 27/04/2013 à 07h38
@Leum :
Tu veux dire que seule une pme peut inover ?
Le 27/04/2013 à 07h40
Le 27/04/2013 à 07h48
Le 27/04/2013 à 07h48
Edito intéressant, comme souvent.
Le 27/04/2013 à 08h01
Le 27/04/2013 à 08h04
Comme je le disais dans une autre brève, il se trouve que Steve Jobs a su s’entourer des meilleurs. Et les meilleurs venaient de chez AMD. Mais maintenant, ils sont retournés à la maison donc Apple a certainement du soucis à se faire pour les années à venir.
Le 27/04/2013 à 08h08
Le 27/04/2013 à 08h15
Le 27/04/2013 à 11h04
Le 27/04/2013 à 11h19
Tim Cook: un pape qui dirige une église après le départ du prophète.
Le 27/04/2013 à 11h20
Le 27/04/2013 à 11h20
Ça va être dur pour tout le monde d’innover, je doute que l’on puisse espérer des révolutions surtout face à un public de plus en plus blasé que plus grand chose ne fait rêver au niveau du HI-TECH.
Personnellement je trouve que ça tourne un peu en rond depuis pas mal de temps et c’est vrai pour tous les fabricants.
Par exemple, la HD 4K ou 8K et les TV connectées ne sont absolument pas des révolutions, tout au plus des évolutions de ce qui existe et dont l’utilité est loin d’être évidente pour la majorité des consommateurs.
Je ne vois pas trop où est la révolution quand il ne s’agît finalement que d’intégrer un PC et ses fonctions dans une TV, ce n’est pas la place qui manque… " />
Le 27/04/2013 à 11h27
Le 27/04/2013 à 11h30
ca tiendrait qu’a moi j’interdirai mondialement le reversement de dividende … et point final !
Le 27/04/2013 à 11h31
Le 27/04/2013 à 11h48
Le marketing des keynotes, la philosophie du secret … Tout ça ne tient que s’il y a un gourou ultra-charismatique, ce qu’ils n’ont plus.
Tim Cook arrive phase compliquée de la vie d’apple, parce qu’un changement va devoir être opéré pour transformer apple en une société un peu plus conventionnel. Ce qui est inconcevable pour la base de fans d’apple. Et en même temps il doit garder les clés du succès d’apple.
Par exemple, l’iphone 4S (première keynote de Cook) a déçu beaucoup de monde. Je suis certain que Jobs aurait réussi à faire rêver beaucoup plus de monde avec ce même produit. Pareil avec l’iphone 5 (vu qu’il a participé à la conception de ces 2 appareils)
Le 27/04/2013 à 11h59
Le 27/04/2013 à 12h56
Le 27/04/2013 à 13h16
Le 27/04/2013 à 13h39
Le 27/04/2013 à 13h47
Le 27/04/2013 à 14h07
Le 27/04/2013 à 14h08
Le 27/04/2013 à 14h13
Le 27/04/2013 à 14h21
Rappelons une fois de plus que Apple n’a pas inventé la souris et l’interface graphique, c’est une invention des ingénieurs de chez Xerox. Ils ont juste réussi à l’imposer ce qui n’est déjà pas si mal.
Pas plus que Bill Gates n’a inventé le MS DOS qui a fait la fortune de Microsoft, il a acheté pour une bouchée de pain cet OS à un bricoleur qui est resté dans l’anonymat et l’a refourgué à IBM qui cherchait un OS pour ses fameux PC…
Par contre c’est vrai que l’un comme l’autre ils sont doués au niveau marketing, ça on ne peut pas leur enlever, mais ce ne sont pas du tout des inventeurs sur le plan technologique.
Rendons à César… " />
Le 27/04/2013 à 14h51
Le 27/04/2013 à 15h14
Le 27/04/2013 à 15h21
Le 27/04/2013 à 15h25
Le 27/04/2013 à 15h25
Le 27/04/2013 à 15h28
Trop tard, samsung croque progressivement la pomme
Le 27/04/2013 à 15h28
Le 27/04/2013 à 15h35
Le 27/04/2013 à 15h51
Pour ma part, j’étais un “fanboy” Apple, j’ai acheté un iMac G4 “tounesol”, un iMac Intel 24”, un Macbook, un iPod, un iPhone 3g et un iPhone 4s.
Mais depuis bientôt 2 ans … la passion est retombée, j’ai revendu l’iMac 4G “de collection”, l’iMac intel prend la poussière, l’iPod dort dans un tiroir, et l’iPhone ne me sert presque plus.
En effet, je trouve que la magie Apple est retombée avec le temps, et les produits sont beaucoup moins …. attirants.
Le 27/04/2013 à 15h53
Le 27/04/2013 à 18h24
Le 28/04/2013 à 06h30
Le 28/04/2013 à 06h36
Le 28/04/2013 à 06h36
Le 28/04/2013 à 06h40