Prism : pour la NSA, les violations de la vie privée sont « minuscules »
Erreurs sous-évaluées ou quasi-perfection ?
Le 19 août 2013 à 09h10
6 min
Logiciel
Logiciel
En fin de semaine dernière, la NSA a été une nouvelle fois sous le feu des projecteurs à cause de nouvelles informations relevées par les documents d’Edward Snowden. Il s’agissait cette fois des erreurs commises régulièrement par l’agence et la manière dont elle collectait par inadvertance des données de citoyens américains. Pour la NSA cependant, ces erreurs ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan des requêtes.
Crédits : Greg Goebel, licence Creative Commons
Il y a quelques jours, le Washington Post révélait de nouvelles informations sur le fonctionnement de la NSA. Edward Snowden, le lanceur d’alerte qui a propulsé le programme de surveillance Prism sous l’œil des médias, a en effet fourni au journal un rapport d’erreurs datant de mai 2012 et rendant compte des erreurs recensées durant un audit de sécurité.
Le nombre d'erreurs est « minuscule »
Le rapport, vu par une minorité de membres du Congrès américain, était riche d’enseignements. On y apprenait que la NSA s’approchait des 2 776 erreurs sur une période d’une année, et qu’une grande majorité était due à des erreurs humaines, notamment à la saisie des requêtes, soit parce qu’elles étaient malformées, soit parce qu’elles dépassaient les attributions des analystes. Beaucoup provenaient également d’erreurs informatiques, autrement dit des problèmes dans le code qui engendraient une récupération involontaire d’informations. Dans la quasi-totalité des cas, les données des citoyens américains se retrouvaient « simplement » prises dans le filet d’une pêche beaucoup plus grande.
Pour John DeLong, directeur de la conformité de la NSA, il s’agirait cependant de ne pas oublier que le travail de la NSA va bien au-delà de ces quelques erreurs. Lors d'une conférence téléphonique, il a d’abord tenu à rappeler que « personne à la NSA ne pense qu’une erreur n’est pas importante ». Et de rappeler que l’écrasante majorité des erreurs provient d’erreurs humaines non intentionnelles ou techniques. Pour DeLong, les audits sont la preuve que l’agence cherche constamment à repérer et corriger ses erreurs, et le nombre d'erreurs est de toute façon « minuscule ».
Des erreurs qui s'expliquent très facilement pour l'agence
Le directeur de la conformité va plus loin dans sa démonstration en insistant particulièrement sur la goutte d’eau que représentent les erreurs relevées par l’audit. Ainsi, le document de mai 2012 mettait en avant une centaine d’erreurs imputables aux analystes, autrement dit des requêtes erronées dans leur forme et/ou dans leur périmètre de recherche. Pour John DeLong, ce chiffre est proche de l’infinitésimal puisque la NSA réalise chaque fois près de 20 millions de requêtes, soit plus de 650 000 par jour.
Un chiffre qui peut donner le vertige mais qui n’est finalement pas étonnant. On se rappelle ainsi les révélations faites par l’agence devant le Congrès américain au sujet des niveaux de profondeur des requêtes, qui pouvaient faire grimper le nombre de cibles de manière exponentielle. Chacune de ces cibles devenait alors sujette à de nouvelles requêtes.
DeLong a en outre tenu à expliquer plus précisément le problème des visiteurs étrangers qui entrent en territoire américain avec un téléphone. Tant qu’un tel utilisateur reste dans son pays, il peut être soumis à la surveillance de la NSA.La loi FAA (FISA Amendment Act) permet en effet aux autorités de fouiller dans les services cloud hébergés outre-Atlantique et scruter les données fournies par tous les non-résidents US. Cependant, à partir du moment où cette même personne foule le sol des États-Unis, le niveau d’autorisation change car la loi réclame une procédure spécifique pour la surveillance à l’intérieur des frontières. La NSA aurait ainsi rencontré des problèmes pour ces personnes, la reconnaissance du passage en « roaming » étant trop lente pour effectuer immédiatement la bascule. Toujours selon le responsable, l’agence doit effacer les données dès que la détection signale l’entrée dans les États-Unis.
La NSA face à sa supervision
Vendredi dernier, la révélation publique de l’audit avait provoqué une réaction sèche de la sénatrice Dianne Feinstein, présidente du comité sénatorial du renseignement. L'organe politique n’avait jamais eu vent de ce document et n’était donc pas au courant du détail des erreurs de la NSA.
Selon John DeLong, l’explication est simple : le document de mai 2012 n’a jamais été prévu pour être produit devant des yeux extérieurs. Il s’agit en effet d’un rapport interne créé pour les besoins de l’agence. Il a été par la suite utilisé pour produire d’autres documents qui, eux, étaient bien prévus pour le comité et d’autres membres des organes de supervision. Dianne Feinstein a pour sa part indiqué que le comité recevait régulièrement des informations sur des « incidents de conformité » à la NSA. Cependant, « le comité n’a jamais identifié de cas où la NSA aurait intentionnellement abusé de son autorité pour conduire une surveillance pour des raisons inappropriées ». Elle a également insisté sur la nécessité pour le comité de contrôler plus fréquemment et de manière indépendante les opérations de l’agence ainsi que les problèmes de conformité relevés.
Chiffres erronés ou agence proche de la perfection ?
Enfin, DeLong a tenu à réagir sur un autre rapport : la NSA donnerait pour consigne à ses analystes de toujours présenter les résultats des requêtes, ainsi que la raison qui se trouve derrière, de manière succincte et « sans détails superflus » quand ils doivent être remis aux organes de contrôle. Il peut s’agir du comité précédemment nommé, mais encore du département américain de Justice ou encore du bureau du directeur national du renseignement. Mais il ne s’agit pour DeLong d’une volonté de masquer les informations : les concentrés d’informations sont des résumés permettant une lecture rapide des objectifs et des résultats. Dans le cas d’une demande de détails supplémentaires, des informations plus complètes sont accessibles rapidement selon le responsable.
Plutôt que de remettre en cause la surveillance globale des réseaux, la NSA communique surtout sur son parfait respect des lois en vigueur et sur la manière dont elle apprend de ses erreurs... Elle insiste particulièrement sur le faible nombre de ces dernières. Et pour cause : 2 776 erreurs sur 240 millions de requêtes en un an produisent un taux d’erreurs de 0.000012 %. La question est dès lors de savoir si la NSA produit des informations précises, auquel cas son fonctionnement serait quasiment parfait. Il n’est pas évident cependant que ceux dont les données personnelles ont été prises dans le filet géant apprécient cette « perfection ».
Prism : pour la NSA, les violations de la vie privée sont « minuscules »
-
Le nombre d'erreurs est « minuscule »
-
Des erreurs qui s'expliquent très facilement pour l'agence
-
La NSA face à sa supervision
-
Chiffres erronés ou agence proche de la perfection ?
Commentaires (68)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 19/08/2013 à 09h14
Et quand Michael Grunwald du Time Magazine parle d’envoyer un drone pour tuer Assange, c’est minuscule aussi ?
Le 19/08/2013 à 09h18
Ce week end, Google a meme du interrompre son service 11 mn pour protester contre les actions de PRISM
Google" />
Le 19/08/2013 à 09h21
Le 19/08/2013 à 09h23
Le 19/08/2013 à 09h23
Et cette news aussi…
http://fr.news.yahoo.com/scandale-nsa-mari-d-journaliste-proche-snowden-interpell%C3%A9-045309778.html
Ils balisent à peine pas les gars, (dormez) tout va bien…
Le 19/08/2013 à 09h24
/message d’excuse d’un analyste sur la profondeur d’une requête
“ben chef désolé mais je rentre de vacance et sur mon smartphone les chiffres du clavier sont pas placé pareil que sur le clavier et en voulant taper profondeur 3 ben à tapé profondeur 9 " />
Le 19/08/2013 à 09h25
“Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.”
Benjamin Franklin
Le 19/08/2013 à 09h25
Pourquoi les USA ont-ils peur de Snowden ou d’Assange s’ils n’ont rien à se repprocher ?
Le 19/08/2013 à 09h27
2 776 erreurs sur 240 millions de requêtes en un an produisent un taux d’erreurs de 0.000012 %
ah ouais tiens, pas con, ce genre d’analyse.
11 septembre: 3000 morts sur 285 millions de résidents US.
ça donne un taux de mortalité due au terrorisme islamiste de 0.0000105%
c’est infinitésimal, non? pourtant ça a justifié 10 ans de guerre, des centaines de milliers de victimes, et la surveillance généralisée et massive de centaines de millions de personnes.
deux poids deux mesures, comme d’hab.
Le 19/08/2013 à 09h29
Le 19/08/2013 à 09h37
Le 19/08/2013 à 09h38
Le 19/08/2013 à 09h41
Mouais… 2 776 violations du cadre légal de soi disant respect du droit à la vie privée. Cela ne signifie pas pour autant que ce cadre respecte lui-même la vie privée.
Bref, enfumage.
Le 19/08/2013 à 09h49
Le 19/08/2013 à 09h51
Du moment qu’ il ne fait pas partie des 0.000012 %, la majorité des gens lambda s’ en foute complètement de PRISM etc …
Donc, tant que le “ranking bavure” ne remonte de quelques places pour s’ intercaler entre la probabilité “bouffer par un grand requin blanc dans sa baignoire” et “perdre les élections à cause de l’ affaire PRISM” là peut être, on commencera à envisager l’ éventuelle possibilité d’ une vraie commission d’ enquête plus approfondie pour rendre un futur projet portant sur les conseils possible d’ une éventuelle possibilité de vraie commission d’ enquête plus approfondie pour rendre un futur projet portant sur les conseils possible pour … etc … etc …
Le 19/08/2013 à 09h55
Heureusement que les terroristes sont pas très malin et téléphone avec un forfait free mobile , il y a cas voir toutes les ficèles médiatiques qui arrivent pour nous faire accepter cette connerie et nous faire penser “heureusement la NSA est là ” ..ridicule ..
Le 19/08/2013 à 11h31
Je n’ai pas lu toutes les actualités sur PRISM, mais est-ce que ça va plus loin que l’écoute de possible terroristes ?
Je pense notamment à de l’espionnage industriel, qui pourrait aussi dériver vers de la manipulation boursière.
Airbus et Boeing ont été tout les 2 bien “soutenu” par leur services de renseignements respectifs (dans des missions d’ espionnage et de contre espionnage autour des 2 sociétés).
Les épisodes les plus savoureux de la bataille Airbus-Boeing semblent sortis d’un roman d’espionnage. Au milieu des années 1990, Saudi Arabian Airlines a ainsi renoncé au dernier moment à signer un mégadeal de 6?milliards de dollars avec Airbus et a privilégié son concurrent américain. Une enquête de la Commission européenne a établi que les services secrets américains ont intercepté des fax entre Airbus, Saudi Arabian Airlines et le gouvernement de Riyad.
Quelques années plus tard, lors d’une négociation dans un pays africain, un représentant de Boeing se heurte à son arrivée à un policier local «acheté» par un cadre d’Airbus.
Le fonctionnaire lui reproche un certificat de vaccinations non valide. Le temps que le vendeur américain retourne aux Etats-Unis pour accomplir cette formalité, le constructeur européen a déjà signé le contrat.
Source
L’ UE (qu’ on ne peut quand même pas renommer UT: Union de Terroristes ^^) a été sur écoutes.
Le 19/08/2013 à 11h35
Le 19/08/2013 à 11h38
Le 19/08/2013 à 11h40
Si je résume bien, ils pensent nous rassurer en nous expliquant que, d’après eux-même(1), ils n’ont abusé que 3000x(2) d’une loi déjà abusive (3) qui n’est, elle-même, contrôlée que par un jury déterminé par eux-même(4)? Tout ça parce que 3000x sur 240M (5) c’est peu!
Rien que dans ce résumé, il y a déjà 5points intolérables.
Le 19/08/2013 à 11h44
Le 19/08/2013 à 11h49
L’ écoute à l’ insu quelle qu elle soit c’ est comme les lois :
Tout être humain qui a du pouvoir est porté à en abuser
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/De_l’esprit_des_lois
Le 19/08/2013 à 12h00
Le 19/08/2013 à 12h01
Tous les pays ont acceptés sans rien dire la loi qui permet à la NSA de les surveiller, c’est surtout ça le problème.
Faut arrêter de croire que c’est le peuple américain qui va se plaindre de l’espionnage fait sur les entreprises européennes.
Limite, moralement je trouve ça moins choquant de créer ces lois (Etats unis) que de ne pas les condamner (reste du monde). Les Etats Unis défendent (salement, comme à leurs habitude) leurs intérêts. L’Europe ne fait rien et subis.
Le 19/08/2013 à 12h02
Le 19/08/2013 à 12h06
J’ai bien aimé cette mini BD qui résume tout :
Twitter
Le 19/08/2013 à 12h10
Le 19/08/2013 à 12h17
Le 19/08/2013 à 12h44
Juste comme ça, pour info…
“À partir de 1948, la France réclame l’extradition de Klaus Barbie. Le Counter Intelligence Corps américain donne trois raisons pour expliquer la protection qui lui est accordée : d’abord, que son aide est vraiment précieuse au moment de la guerre froide, ensuite, que ses prétendus crimes contre la Résistance étaient des actes de guerre et que les Français recherchent davantage la vengeance que la justice, enfin, qu’on ne peut plus faire confiance à une France submergée par les communistes qui veulent en fait interroger Barbie sur la pénétration américaine du parti communiste allemand et des services secrets français13. Poursuivi notamment dans le cadre des deux procès intentés à René Hardy, suspecté d’avoir trahi Jean Moulin, Klaus Barbie est condamné par la justice française, en 1952 et 1954, à la peine capitale par contumace.
Le 19/08/2013 à 12h49
Le 19/08/2013 à 12h54
Le 19/08/2013 à 13h22
Le 19/08/2013 à 20h35
i always feels like…. " />
mieux vaut en rire…
Le 20/08/2013 à 07h12
Le 20/08/2013 à 07h39
Le 20/08/2013 à 18h59
Le 19/08/2013 à 09h57
Cette citation est totalement conne au bout d’un moment. Par exemple, en France, on est bien content que le port des armes à feu soit interdit. Sinon, dans l’exemple de SMCB, heureusement que l’on ne puisse pas acheter de l’uranium qualité militaire comme ça. C’est surtout un équilibre entre liberté et sécurité qu’il est nécessaire de trouver.
Moi je lis ça, dans le sens ou, dans nos démocraties, les lois/dérives anti démocratiques se font toujours et ont toujours tendance à se faire au nom justement de la liberté et de la protection de nos démocraties.
En fait, on trouve là, les limites du système “démocratique”
Le 19/08/2013 à 10h00
Prism : pour la NSA, les violations de la vie privée sont « minuscules »
Petites bites! " />
Le 19/08/2013 à 10h02
et puis ce qu’il se garde bien de dire, c’est combien de personnes ça touche.
parce que 0.000012% des requêtes erronnées, ça peut aussi bien toucher la moitié de la population.
je le sais bien, ça m’arrive souvent d’oublier une ou deux restrictions… " />
suffit d’une seule requête foireuse.
Le 19/08/2013 à 10h04
Le 19/08/2013 à 10h07
Le 19/08/2013 à 10h09
Le 19/08/2013 à 10h10
Le 19/08/2013 à 10h34
Le 19/08/2013 à 10h35
Le 19/08/2013 à 10h44
Et toujours personne pour critiquer ou exiger également une enquête dans nos propres services de renseignements?
Soit, nos propres services de contre espionnage n’ ont rien vu venir et dans ce cas, on faillit totalement à leur mission soit, la vérité est beaucoup plus complexe et dans ce concert de protestations anti USA/Obama/etc ont peut y joindre aussi la quasi totalité des gouvernements et renseignements de l’ UE.
Le 19/08/2013 à 10h44
2776 sur 240 millions ?
ça me rapelle les stats informatiques et les pannes.
il suffit de ne pas marquer les requètes comme erronnées et le chiffre est négligeable… et quand on est juge et partie ….
Moi ce sont les 240 millions par an qui me choquent , mais l’américain moyen est tellement habitué à ne pas avoir de vie privée que un peu plus un peu moins … ce que fait la NSA reste “minime” comme ils disent
" />
Le 19/08/2013 à 10h47
Le 19/08/2013 à 11h12
pour la NSA, les violations de la vie privée sont « minuscules »
Les 5 étapes du deuil de la NSA
Le 19/08/2013 à 11h12
Tous nos journalistes : “ La grande démocratie américaine.”
Le 19/08/2013 à 11h20
Je n’ai pas lu toutes les actualités sur PRISM, mais est-ce que ça va plus loin que l’écoute de possible terroristes ?
Je pense notamment à de l’espionnage industriel, qui pourrait aussi dériver vers de la manipulation boursière.
Le 19/08/2013 à 11h30
Le 19/08/2013 à 13h25
Le 19/08/2013 à 13h40
Le 19/08/2013 à 13h46
Le 19/08/2013 à 13h46
Le 19/08/2013 à 13h46
Le 19/08/2013 à 14h13
Tous les violeurs disent la même chose “elle était consentante votre honneur” " />
Le 19/08/2013 à 14h15
J’ai très envie de réagir à ce que dit la NSA mais je serai sans doute tellement aggressif,cruel et vulgaire que Marc risque de se suicider donc j’préfère m’abstenir. Je préfère simplement dire que ce que la NSA nous sort et les égouts sont fichtrement semblables.
Le 19/08/2013 à 14h22
Pour la Belgique, ce sont les services appelés “sûreté de l état” qui sont notre super agence.
Les seules choses dont je me souvienne d’ eux, c’ est d’ avoir menacé de faire grève car ils n’ avaient pas assez de sous pour mener leur mission de protection autour des points sensibles à Bruxelles et qu’ ils faisaient trop d heure supplémentaires et, actuellement, parce qu’ ils viennent de rendre un dossier sur la scientologie épinglé par une commission de surveillance leur reprochant d avoir mené leur enquête n importe nawak avec des conclusions trollesques digne d un sword monumental.
A part ça, nos services secrets en Belgique sont au top, la preuve ? Aucun avion ne s’ est écrasé sur l atomium ou le mannekenpis… ^^
Le 19/08/2013 à 14h25
Le 19/08/2013 à 16h30
2 776 erreurs sur 240 millions de requêtes en un an produisent un taux d’erreurs de 0.000012 %
Alors que cela inclue les requêtes malformées? Ben voyons, les mecs de la NSA sont des pros du clavier pour avoir un taux d’erreur aussi ridicule. Ou alors c’est du pipeau.
ET puis de toute façon le problème n’est pas dans les données personnelles accidentellement fouillées mais dans les données fouillées à dessein et sur autorisation. Parce que la NSA ratisse large, surtout avec les non-Américains, et se livre avant tout à un espionnage économique généralisé.
Le 19/08/2013 à 16h31
Ils ont bien raison de flipper …
Wikileaks vient de livrer 400 gigas de “fichiers assurance” …
Sans doute une réplique à ceux qui parlaient de tuer Assange avec un drone …
Le 19/08/2013 à 16h36
Le 19/08/2013 à 16h52
Ca y’est la contre-attaque est lancée …
Le 19/08/2013 à 17h20
Le 19/08/2013 à 17h24
Le 19/08/2013 à 20h26
A part ça, nos services secrets en Belgique sont au top, la preuve ? Aucun avion ne s’ est écrasé sur l atomium ou le mannekenpis… ^^
En même temps pour le mannekenpis faut être un as du manche à balais pour le déquiller" />