VTC : SnapCar n’appliquera pas le délai des 15 minutes
Ça va être sport au nouvel an
Le 30 décembre 2013 à 18h05
9 min
Économie
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Nouveau round dans le bras de fer qui oppose les Véhicules de Tourisme avec Chauffeur (VTC) aux taxis. Alors que le gouvernement vient de publier un décret leur appliquant un délai de 15 minutes avant la prise en charge d'un client, SnapCar indique qu'il ne l'appliquera pas.
Suite à la signature par Sylvia Pinel, Ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme et Manuel Valls, Ministre de l'Intérieur, du décret imposant aux VTC un délai de quinze minutes avant la prise en charge d'un client, on pouvait s'attendre à de multiples réactions. Et si du côté des taxis, l'accueil est sans doute plutôt favorable, il en a bien entendu été tout autrement de la part des VTC.
Et le plus virulent a sans doute été SnapCar dont le fondateur, Yves Weisselberger, s'est fendu d'une tribune publiée dans le Huffington Post. Comme beaucoup, il voit dans la signature de ce décret un calcul politique servant à calmer les fédérations de taxis tout en sachant qu'il sera sans doute annulé par le conseil d'État en cas de recours. D'autant plus que l'avis de l'autorité de la concurrence, opposé à ce décret, bien que consultatif, constituerait une bonne base en cas de contestation. In fine, le résultat serait donc le même, mais en évitant les grèves et en déplaçant la question du terrain politique à celui de la décision de justice. Une interprétation dont on attend de voir ce qu'elle donnera en pratique, puisque le conseil d'état n'a pas encore été saisi. Cela devrait néanmoins être le cas assez rapidement.
Pour SnapCar le gouvernement cherche à se défausser : le décret ne sera pas appliqué
Quoi qu'il en soit il précise que sa société n'appliquera pas le décret en question. De fait, elle pourrait s'exposer à de lourdes sanctions si le projet de loi sur la Consommation passe en l'état au Sénat. En effet, il prévoit une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende auxquels peuvent se voir ajoutés la suspension du permis pour une durée maximale de cinq ans et la confiscation du véhicule.
Selon lui, c'est surtout l'absurdité de la situation impliquée par ce texte qui serait en cause, ce qui rejoint l'avis de l'autorité de la concurrence que nous évoquions plus tôt dans la journée : « Il nous faudrait demander à nos chauffeurs d'aller chercher les clients en roulant doucement. Ou alors prendre un café avant de partir. Ou alors empêcher les clients de monter dans la voiture lorsqu'elle est arrivée trop rapidement. Nous estimons que ce Décret, pour être exécutable, doit impérativement préciser laquelle de ces trois attitudes nous est demandée. »
Il pose aussi la question de son application et des moyens donnés aux Boers (l'unité de police des taxis parisiens) alors que, selon lui, elle a sans doute mieux à faire face aux pratiques de maraude et de racolage dans les gares et aéroports et autres adeptes du travail au noir. Il rajoute que sa société ne peut pas laisser ses clients attendre artificiellement et « leur faire perdre un temps précieux », ce qui reviendrait à leur nuire, à nuire à sa société ainsi qu'à ses chauffeurs. Il rappelle ainsi qu'après avoir créé plus de 1 000 emplois, ce secteur devrait en créer « 30 000 dans les 5 à 7 années à venir ». Une bataille de chiffre auxquels les syndicats taxis ne manqueront sans doute pas de répondre en évoquant le potentiel de destruction d'emploi dans leur activité.
AlloCab va contester le décret, mais appliquera bien le délai d'ici là
Même son de cloche du côté de chez Alllocab, un service présent dans une cinquantaine de villes en France et qui compte un peu plus de 200 chauffeurs, pour qui « Il n’est plus à prouver que la libre concurrence profite à l’économie. » Via un communiqué diffusé dans l'après-midi, la société précise qu'elle va elle aussi intenter une action devant le Conseil d'État puisque « Ce délai de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge du client revient à priver le chauffeur de l’équivalent d’un mois de travail. »
Une perte annuelle calculée sur la base d'une différence de huit minutes par course entre les sept minutes d'attente en moyenne et le délai imposé. Soit une heure (soit 7,5 courses) par jour et 300 heures par an. Une baisse de rentabilité que l'on nous annonce déjà comme ayant un impact sur le prix final, bien que cette hausse sera sans doute plus limitée dans les zones à forte concurrence entre les différents acteurs comme la région parisienne.
Voulant ironiser sur la situation, Yanis Kiansky, fondateur d'Allocab ira même de sa petite comparaison : « Pour ne pas faire de concurrence, a-t-on imposé aux compagnies aériennes de rallonger leur temps de trajet afin de préserver les parts de marché du train ? » Un parallèle dont on doute de la pertinence puisqu'il n'est pas ici question de deux modes de transports différents, mais bien de deux services concurrents, qui n'ont juste pas les mêmes obligations, ni le même mode de tarification / facturation, ce qui est au centre du problème.
Quoi qu'il en soit, il nous a été précisé que le délai de 15 minutes serait tout de même appliqué en attendant l'aboutissement du recours. Cela se fera tout d'abord via une consigne donnée aux chauffeurs en attendant la mise en place d'une nouvelle version des applications
Évolution trop rapide ou adaptation trop lente : VTC et taxis vont être durs à réconcilier
La situation est de toutes façons complexe, et le rôle de médiation impossible dès lors que les VTC ne veulent voir s'appliquer aucune restriction à leur activité. Et ce, même pendant une phase de transition permettant au marché de s'adapter à leur arrivée, sans pénaliser ceux qui ont parfois misé des centaines de milliers d'euros pour leur plaque, lorsqu'ils ne l'ont pas obtenue sur liste d'attente.
Mais à l'inverse, on ne peut aussi que reprocher aux services de radio-taxis de ne pas avoir sur évolué assez vite notamment sur la question de la transparence des tarifs et de l'évolution de l'usage des smartphones pour ce qui est de la réservation, en mettant à disposition de leurs clients plus tôt des applications bien meilleures que ce qui est actuellement proposé. Car ce sont ces deux points, outre le débat sur la qualité du service de tel ou tel chauffeur, qui incite le plus souvent le client à opter pour le VTC plutôt que le taxi.
Chauffeur privé rêve d'une situation new-yorkaise
Yan Hascoet, co-fondateur de Chauffeur privé était pour sa part ce matin l'invité des Grande gueules de RMC à 11h20. Après près de deux ans d'activité, son entreprise revendique plus de 500 véhicules en île de France et plus de 80 000 clients avec des dizaines de milliers de courses assurées chaque mois. Il se dit d'ailleurs moins cher qu'un taxi réservé, mais plus cher qu'un taxi pris à la volée, une pratique qui est interdite aux VTC, qui ne disposent pas d'une licence et d'une enseigne lumineuse. Une différence importante pour lui qui rappelle souvent qu'à New York, l'inverse est aussi vrai. Ainsi, les fameux Yellow cabs ne peuvent pas y être réservés, les deux pratiques étant segmentées.
Il rejoint d'ailleurs son confrère sur la question du racolage et de la maraude, précisant qu'il n'a aucun intérêt à ce que ses chauffeurs aient de telles pratiques, puisqu'il ne touche alors aucune commission et que cela est désormais sous le coup de la loi pénale : « ce n'est pas un problème de législation, c'est une question de contrôle ». Pour lui aussi, cette décision aura un impact négatif pour le client comme pour le chauffeur puisque le temps d'arrivée après la réservation est doublé. Un point confirmé par la suite par Olivier, un taxi qui pratique aussi en tant que VTC, qui y voit un problème surtout pour ceux qui réservent à la dernière minute plutôt que pour ceux qui préparent un déplacement.
Mais pour Yan Hascoet, il faut au contraire encourager à la pratique des VTC afin de faire croître leur nombre et se retrouver dans une situation similaire aux autres grandes villes. Sur la question des 15 minutes, il ne donnera aucun détail sur la façon de procéder de son service dans les semaines à venir mais précisera tout de même qu'il mise sur une issue favorable : « notre postulat, c'est que l'on respecte les institutions, on a des recours juridiques que l'on va mettre en œuvre et on a bon espoir d'y gagner ».
Chez la plupart des VTC, pour le moment, c'est silence radio
Les autres sociétés de VTC n'ont semble-t-il pas encore réagi que ce soit via leur blog ou leurs comptes sur les réseaux sociaux. De son côté, Uber a simplement précisé ses règles pour la nuit de la saint Sylvestre : outre l'augmentation du nombre de chauffeurs, les tarifs seront adaptés en fonction de la demande avec un écran spécifique lorsqu'une majoration sera appliquée. Une communication assez précoce, sans doute afin d'éviter les phénomènes de grogne de l'année dernière et le fameux clash avec Valérie Damidot. Quoi qu'il en soit, il n'est nullement précisé qu'un délai de 15 minutes sera désormais appliqué.
Car une chose est sûre, la question est encore loin d'être réglée, et la décision de faire passer ce décret à quelques jours seulement du nouvel an ne devrait pas vraiment calmer les esprits. Il sera d'ailleurs assez intéressant de voir comment chaque camp gère cette période charnière, lorsqu'il sera question de ramener les fêtards à bon port, une fois le 1er janvier arrivé.
VTC : SnapCar n’appliquera pas le délai des 15 minutes
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Commentaires (43)
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Abonnez-vousLe 30/12/2013 à 18h12
Et ils se garent où ces VTC si ce n’est sur une place de parking réservées au taxi ?
Le 30/12/2013 à 18h13
Je me demande ce qu’a à dire le droit européen sur ce sujet.
Le 30/12/2013 à 18h19
Même commentaire que l’affaire de la TVA sur la presse en ligne : ce n’est pas parce que la loi est mauvaise qu’on peut ne pas la respecter. M. Weisselberger vous vous trompez de méthode.
Le 30/12/2013 à 18h19
et niveau prix il y a une grosse différence entre VTC et Taxi ?
Le 30/12/2013 à 18h22
Le 30/12/2013 à 18h26
Le 30/12/2013 à 18h37
Le vrai problème est le nombre bien trop faible de licences de Taxis délivrées par rapport à la demande.
Du coup ce type de services “pas taxis mais presque” prend le relais mais ce n’est que pour combler un manque évident sur le marché.
Ce qui rend la régulation encore plus ridicule…
Le 30/12/2013 à 18h38
Le 30/12/2013 à 21h43
Le 31/12/2013 à 01h02
Le 31/12/2013 à 01h34
Le 31/12/2013 à 02h40
Le 31/12/2013 à 04h51
Le 31/12/2013 à 07h05
Un décret n’est pas une loi et sert à clarifier les méthodes à utiliser pour faire appliquer la loi.
Un décret doit donc être le plus directif possible et ne pas laisser place à l’interprétation.
Si ce que dit le patron de Snapcar est vrai (je n’ai pas lu le décret), ce décret sera retoqué sans problème.
Dans tous les cas, le problème provient de la revente d’un fond de commerce (comme pour les buralistes par exemple) et vu les problèmes que cela engendre (comme un endettement très important avant même de commencer à bosser), je ne suis pas sur qu’il faille conserver ce “droit”.
Le 31/12/2013 à 08h51
Toujours cet éternel débat : Doit-on privilégier et aider ceux qui ne peuvent/veulent pas s’adapter au détriment de l’innovation ?
Le 31/12/2013 à 09h47
Le 31/12/2013 à 10h52
Le 31/12/2013 à 13h02
Si les taxis trouvent que les VTC sont avantagés, ils n’ont qu’à devenir VTC eux aussi comme ça leur problème sera résolu !
Le 31/12/2013 à 15h22
Le 31/12/2013 à 15h22
Le problème des taxi est celui qui a été décrit : On empêche l’Etat de donner plus de licence afin de vendre sa propre licence à prix d’or. Ca c’est le constat, mais comment résoudre cette impasse ? Car il s’agit bien d’une impasse.
L’Etat donne plus de licence ? Mécaniquement cela fera baisser le prix des licences et les taxi n’en veulent pas. Je ne pense pas que quiconque serait prêt à un bras de fer contre ces taxis qui ont une force de nuisance si grande. Remettre à plat le système est à ranger dans le rang de l’utopie en quelque sorte.
La seule solution qui me vient à l’esprit sera excessivement chère pour l’Etat.
1- Doublement ou triplement du numerus closus à partir du 1er Janvier 2015
2- A compté du 1er janvier 2015 toute licence de taxi sera nominative et seul l’Etat sera habilité à les racheter
3- A compter du 1er Janvier 2015 l’état annonce qu’il rachète 1000 licences de taxi par an parmi celles obtenues avant le 1er Janvier 2015 et à 150000 euros pièce. Priorité donnée à l’ancienneté de l’acquisition et l’âge du possesseur.
4- Passage de la TVA de de 10% à 20% dans les taxis pour financer la mesure
Bref, si l’Etat ne rachète pas lui même les licences alors le système ne bougera pas.
Le 31/12/2013 à 15h48
Il y a une autre possibilité
Dans un premier temps, interdire la revente des nouvelles licences.
Puis soumettre progressivement les anciennes licences à des taxes de “maintien” pour les rendre économiquement invendables d’ici une vingtaine/trentaine d’années.
Le 31/12/2013 à 16h02
Le 31/12/2013 à 16h09
Interdire la revente des nouvelles licences attribuées par tirages aux sorts aux nouveaux arrivants. Les taxis en placent étant contre les nouvelles licences seront forcément pour cette manœuvre.
Et les anciennes licences, mettre des redevances de plus en plus importantes (au début quelques centaines puis au fur et à mesure des milliers d’euros) afin de l’imiter l’attrait de ces licences et de les rendre invendables. Ce sera acceptable pour les syndicats de taxi car ce sont les vieux et ils pourront tout de même vendre les leurs et les plus jeunes tant pis pour eux. (Comme pour les retraites, comme pour les statuts des entreprises publiques, … faisons payer aux jeunes nos avantages)
Le 31/12/2013 à 17h48
Le 30/12/2013 à 18h46
les phénomènes de grogne de l’année dernière et le fameux clash avec Valérie Damidot.
Je n’avais jamais entendu parlé de ce clash mais après avoir lu l’article en question, je me rangerai plutôt du côté de Uber. C’est marqué en gros sur l’application que le prix du kilomètre est 3.75 fois plus cher, et les mecs sont surpris de devoir payer une course 3.7 fois plus cher au bout… " />
Le 30/12/2013 à 18h49
Ils vont faire comme Mediapart, pas appliquer la loi et pleurer quand le redressement arrive " />
Le 30/12/2013 à 19h16
Le 30/12/2013 à 19h27
Le 30/12/2013 à 19h38
Les VTC seront probablement autant contrôlés que les taxis qui font du black.
Dans les deux cas c’est quand même dommage que chacun s’arroge le droit de ne pas respecter le bon sens, sans même parler de la loi…
Le 30/12/2013 à 19h40
Le 30/12/2013 à 20h04
pour qu’une loi soit respectée il faut quelle soit respectable !
Quels sont les contrôles possibles ?
Nuls
Donc c’est de la poudre aux yeux pour calmer les taxis !!!
Le 30/12/2013 à 20h13
Cool maintenant c’est prix libre chez SnapCar, moi aussi je payerais les courses le prix qui me plait, je fumerais quand j’en ai envie et je mettrais un pantalon une fois sur 10. \o/
Le 30/12/2013 à 20h16
Le 30/12/2013 à 21h04
La licence taxi coûte un max,
Les cotisations sont énormes,
L’assurance du véhicule coûte un max aussi,
La petite taxe pour pouvoir stationner sur les stations de taxi,
etc…..
Normal, que les taxis défendent leur gagne pain.
Les mêmes contraintes à tout le monde, OK
PS : Mon papa était taxi avant sa retraite (bien mince, par rapport aux heures de taf), bref je connais un peu comment ça fonctionne :)
Le 30/12/2013 à 21h06
Le 30/12/2013 à 21h07
Le 30/12/2013 à 21h17
Les politiques se sont tellement prostitués auprès des entreprises que ces dernières font la pluie et le beau temps !
Voilà, une entreprise indique publiquement qu’elle ne va pas respecter la loi !
Tout va bien en République Démocratique de Francisthan ! " />
Le 30/12/2013 à 21h20
Le 30/12/2013 à 21h21
j’aimerais avoir l’avis des éminents juristes :
supposons que monsieur Durand commande un VTC à une heure H.
Supposons que monsieur Dupond à l’heure H+x (x>15’) désire faire appel à un VTC.
Dans un élan de générosité monsieur Durand accepte de détourner “son” VTC (donc réservé à H) pour prendre en charge monsieur Dupond car il n’est pas pressé et adore rendre service. Les 15’ de délai sont bien là puisque monsieur Durand a bien réservé dans les délais.
Il a le droit d’être généreux toute la journée ce brave monsieur Durand et de faire ainsi plaisir à tous les clients qui appellent.
Le VTC a donc bien été “réservé” plus de 15’ avant chaque chargement, même si ce n’est pas la personne qui est chargée qui a fait la réservation.
Le fait que monsieur Durand soit l’ami du chauffeur du VTC en question n’entre évidemment pas en ligne de compte. " />
z’en pensez quoi ?
Le 30/12/2013 à 21h38
Le 31/12/2013 à 18h20
Le 01/01/2014 à 20h51
Le 03/01/2014 à 10h02
A la différence des taxis, les VTC n’ont pas le droit de stationner sur la voie publique en attente de clientèle. Ils ne doivent fonctionner que sur réservation. En effet, le terme exact pour « licence de taxi » est « autorisation de stationnement sur la voie publique ».
Lorsqu’un VTC n’est pas commandé, il doit rentrer à son siège social, ce qui implique des kilomètres à vide en plus de l’essence gaspillée inutilement.
Quelqu’un peut me dire où stationne le VTC entre deux courses?
Est ce que le VTC rentre à son siège social quand il n’a plus de course? J’en doute fort…..
Où alors est-il toujours en réservation? J’en doute fort, même avec les applis Iphone.
Si les taxis étaient toujours en réservation, cela fairait longtemps qu’ils seraient tous millionnaires…
Dernière chose. Comment garantir un chauffeur dans les embouteillages de Paris en moins de 10 minutes, alors que les VTC n’ont pas le droit aux voies de bus et de plus, la plus grosse société de VTC parisienne compte une centaine de voitures tout au plus, contrairement à la G7 qui dispose de plusieurs milliers de taxis ?
Le modèle VTC est un modèle amené à se casser la gueule car tout effet de mode a une fin.
Lorsque vous commandez un chauffeur via une application, les VTC sont répartis de manière homogène sur la carte (et stationnent illégalement sur la voie publique en attente de clientèle) de manière à se trouver « proche » de n’importe quelle demande.
Dès lors que le VTC rentre à son siège social en fin de course, ce modèle n’est plus valable.
Les millions d’euros investis ne changeront rien à la réglementation.