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Vente de SFR à Altice : que va faire Vivendi de ses milliards ?

Entre réduction de la dette, dividendes et acquisitions

Vente de SFR à Altice : que va faire Vivendi  de ses milliards ?

Le 19 avril 2014 à 09h00

Si les conséquences de la vente de SFR pour l'ensemble des opérateurs ont été longuement commentées, le cas de Vivendi a suscité moins d'intérêt. Pourtant, entre les milliards d'euros récoltés par les cessions d'Activision-Blizzard et de Maroc Télécom et le pactole de la vente d'Altice, le futur de Vivendi rimera forcément avec « rachats ».

 

 En quelques mois, Vivendi a cédé la moitié des six grandes entreprises

Reculer énormément pour sauter très loin

Ces derniers mois, le géant Vivendi, qui détient Universal Music (numéro un mondial dans son secteur) ou encore Canal+, a réussi la performance de cumuler presque 24 milliards d'euros de cash. Une performance réalisée grâce aux cessions de la majeure partie de ses parts dans plusieurs entreprises : Activision Blizzard au mois d'octobre (6 milliards d'euros), Maroc Télécom en novembre (4,2 milliards d'euros) et SFR (13,5 milliards d'euros). S'il détient (ou détiendra) encore des parts minoritaires chez l'éditeur de jeux vidéo (12 %) ainsi que dans SFR (20 %), pour le groupe français, ces secteurs sont bel et bien abandonnés, même s'il faut rappeler qu'il possède encore la société brésilienne GVT, un opérateur alternatif dans le pays d'Amérique latine. Ajoutons que toutes ces cessions n'ont pas été finalisées, mais nous ferons comme s'il n'y avait aucun problème à l'horizon et que ces 24 milliards étaient entre ses mains.

 

Que peut bien faire un groupe comme Vivendi d'une telle somme ? Nous savons déjà que les actionnaires seront visés, ceci via le versement d'importants dividendes ou des rachats massifs d'actions. Nous devrions en savoir plus dans deux mois, date de la prochaine assemblée générale. Nous savons aussi qu'une part importante servira à réduire la dette du groupe. Enfin, il restera plusieurs milliards pour l'investissement. Le groupe a déjà mis la main à la poche l'an passé en rachetant les parts dont disposait Lagardère dans Canal+, ceci pour près d'un milliard d'euros. Mais il ne s'agissait alors que de consolider ce qu'il détenait déjà en majorité.

 

Aujourd'hui, Vivendi, ce n'est plus que de la musique (Universal Music), de la télévision et du cinéma (Canal+ et StudioCanal) et un peu de télécom (GVT). Pour un géant qui a dans le passé contrôlé l'eau et fait dans l'énergie, l'immobilier, les déchêts, la publicité, les jeux vidéo, et on en oublie, il est difficile de concevoir qu'il se contente de la situation actuelle. Après l'ère Jean-Marie Messier et les milliards de pertes qui s'en sont suivi, on se doute que la société sera plus minutieuse dans ses futurs investissements afin d'éviter une répétition. Mais il faut désormais rappeler qu'elle dispose désormais d'un pactole considérable et qu'elle a fortement réduit sa dette financière. 

Vincent Bolloré, le futur stratège

Fort d'une trésorerie importante, Vivendi dispose d'une énorme marge de manœuvre pour réaliser des acquisitions. Mais de quels rachats parle-t-on ? Dans le passé, le groupe nous a habitué à faire des acquisitions chocs, parfois de numéros un mondiaux dans leur secteur. Alors, à quoi devenons-nous nous attendre ? Pour le moment, les dirigeants de Vivendi restent discrets. Tout au plus Jean-René Fourtou, l'actuel président du conseil de surveillance, a-t-il concédé que sa stratégie est « de positionner le groupe sur des activités en croissance », ce qui est plutôt flou il faut bien l'avouer.

 

Il faut dire que d'ici peu, Fourtou devra s'effacer au profit de Vincent Bolloré. Premier actionnaire de Vivendi suite à des rachats d'actions et à la vente de ses chaînes Direct 8 et Direct Star au groupe, Bolloré dirigera donc à la fois cette société et la sienne, qui est pour sa part spécialisée dans les transports, l'énergie, les médias, la publicité (via ses parts dans Havas) et les sondages (CSA). Il faudra donc attendre que Vincent Bolloré prenne concrètement la tête de Vivendi pour connaitre sa stratégie, même si quelques indices pourraient être dévoilés dès le mois prochain lors de la publication des résultats du premier trimestre 2014.

 

Les récentes cessions nous prouvent déjà que le groupe ne compte plus s'engager dans les télécoms et plutôt se concentrer dans les médias, secteur bien maitrisé par le futur PDG. Et par médias, nous parlons ici au sens large, et non uniquement la presse. Cela comporte donc aussi la musique, mais avec Universal Music (et EMI) ainsi que des participations dans Spotify, Beats et Vevo, nous ne voyons guère de potentiel important dans ce secteur, à moins justement d'augmenter ses participations (et racheter Spotify par exemple ?).

Un futur méga géant des médias ?

Au regard des ambitions du groupe, croquer un géant de la télévision à l'international ne serait par contre pas si surprenant. Dès lors que Canal+ est attaquée de toutes parts en France, que ce soit par BeIn et bientôt par Netflix, la chaîne cherche des relais de croissance à l'étranger, ce qu'elle fait d'ailleurs en Afrique via Canal+ Horizons. Ces derniers mois, les idées les plus folles envahissent le web quant à savoir où iront les milliards d'euros de Vivendi. Certains parlent ainsi d'un investissement aux États-Unis, tandis que d'autres estiment que racheter un grand site internet est une priorité. Cette dernière option pourrait concorder avec son envie d'investir dans les médias et dans des activités en croissance. Mais quelles pourraient être ces cibles ? Une plateforme de type Dailymotion ? Un rachat important qui n'aurait rien d'insensé, c'est certain, mais la plateforme de vidéo n'est pas YouTube ne génèrera pas des milliards. Qui plus est, Vivendi devrait disposer d'au moins 5 à 6 milliards de cash (après épongement de sa dette et quelques dividendes versés), ceci sans compter sa capacité à contracter des prêts. Il faut donc chercher auprès d'autres cibles que Dailymotion, dont la valeur n'est que de quelques centaines de millions d'euros.

 

Aujourd'hui, Vivendi peut difficilement mettre la main sur des géants comme Netflix, HBO ou même un réseau social comme Twitter, leur valeur en bourse étant trop élevée. D'autres cibles plus petites et pourtant de grande envergure existent toutefois outre-Atlantique. Nous pourrions par exemple citer AMC, derrière des séries comme Breaking Bad, The Walking Dead et Mad Men, et qui vaut moins de 5 milliards de dollars en bourse. N'oublions pas non plus Lions Gate Film, qui a l'avantage de produire des séries et des films très connus, ou pourquoi pas The Weinstein Company. Croquer une voire plusieurs de ces sociétés aurait pour avantage immense de lui permettre de poser un pied en Amérique du Nord, tout en disposant d'œuvres mondialement distribuées. Qui plus est, cela lui offrira des armes plus complètes pour concurrencer Netflix et tous les autres grands groupes de médias étrangers. Vivendi pourrait ainsi vouloir se rapprocher des géants Disney et Fox par exemple. Et cela passera inévitablement par des acquisitions.

 

Si Vivendi a bien de grandes ambitions, il ne serait pas étonnant que des acquisitions multiples soient réalisées, que ce soit dans internet, la télévision et le cinéma. Un autre scénario n'est pas non plus à écarter : une fusion entre Vivendi et certaines sociétés détenues partiellement ou intégralement par le groupe Bolloré. Cela pourrait être le cas d'Havas, de Direct Matin, ou encore de la Société Française de Production (SFP). Nous devrions en avoir le cœur net d'ici l'an prochain.

Commentaires (65)

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Des primes pour les salariés aussi peut-être?

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Se les mettre dans les poches. Ils vont rien faire de plus avec ces milliards. Vous croyez vraiment qu’ils vont redistribuer ça aux petits salariés ? Que nenni!



Quand on est un parasite radin et milliardaire, on crève parasite radin et milliardaire.

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Prendre du poids…oh attends ,c’est déjà fait…

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TBirdTheYuri a écrit :



Des primes pour les salariés aussi peut-être?







verser une prime de 0.35c comme chee PSA ?


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Les distribuer à tous les abonnés SFR qui se sont fait plumés depuis le début ?

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TBirdTheYuri a écrit :



Des primes pour les salariés aussi peut-être?





Tu rigoles ?



Les esclaves de salariés n’auront rien, ah si en cas de coup dur ils auront un licenciement avec un coup de pied au derrière. Faut pas rêver, on est dans une drôle de société …


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“Après l’ère Jean-Marie Messier et les milliards de pertes qui s’en sont suivi……”



salut

“tiens …je l’avais oublié celui là” !

c’est vrai, qu’il n’a laissé “de traces positives” !



http://past.is/wf9N

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que va faire Vivendi de ses milliards ?



Les redistribuer aux artistes actionnaires ?

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TBirdTheYuri a écrit :



Des primes pour les salariés aussi peut-être?







C’est prévu: des primes de licenciement <img data-src=" />


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que va faire Vivendi de ses milliards ?



Me donner la moitié voir le quart (aller même un dixième) d’un milliard serait pas mal <img data-src=" />

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Construire des maisons de retraite gérer par des machines , vu le nombre de vieillard en Europe, ils feront un malheur. <img data-src=" />

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Cartmaninpact a écrit :



C’est prévu: des primes de licenciement <img data-src=" />





Excellent ! !


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Tout au plus Jean-René Fourtou, l’actuel président du conseil de surveillance, a-t-il concédé que sa stratégie est « de positionner le groupe sur des activités en croissance », ce qui est plutôt flou il faut bien l’avouer.





C’est même très tétonnant, je m’attendais à ce qu’il investisse dans des secteurs qui ne rapportent rien !

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Je ne comprends pas la stratégie de Vivendi pour le coup, vendre ses parts dans des géants comme Activision-Blizzard et SFR, qui sont positionnés sur des secteurs stratégiques et en croissance (pour le jeux vidéo du moins), me semble un peu étrange.



Mais bon, ils doivent avoir une idée derrière la tête, espérons qu’ils ne reproduisent pas les erreurs de la période J2M.

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Moebius13100 a écrit :



Je ne comprends pas la stratégie de Vivendi pour le coup, vendre ses parts dans des géants comme Activision-Blizzard et SFR, qui sont positionnés sur des secteurs stratégiques et en croissance (pour le jeux vidéo du moins), me semble un peu étrange.



Mais bon, ils doivent avoir une idée derrière la tête, espérons qu’ils ne reproduisent pas les erreurs de la période J2M.





Ils vendent les entreprises au meilleur moment pour se désendetter. Après, niveau achat, ça sera soit un gros coup, soit de multiples petites entreprises pour se positionner sur un domaine.


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Ils veulent contrôler le monde en rachetant Google, Apple, Microsoft, Facebook et Twitter <img data-src=" />

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linkin623 a écrit :



Ils vendent les entreprises au meilleur moment pour se désendetter. Après, niveau achat, ça sera soit un gros coup, soit de multiples petites entreprises pour se positionner sur un domaine.







Oui il est vrai qu’au niveau de l’endettement cela fait sens, mais bon j’ai l’impression qu’on vend un peu les bijou de famille là.

Et puis le cinéma et la musique, sont-ce bien des domaines porteurs dans le contexte actuel, je n’en sais rien mais j’émet quelques doutes.

Espérons que Vivendi qui est un des fleurons français le reste encore longtemps.


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TBirdTheYuri a écrit :



Des primes pour les salariés aussi peut-être?









Que peut bien faire un groupe comme Vivendi d’une telle somme ? Nous savons déjà que les actionnaires seront visés, ceci via le versement d’importants dividendes ou des rachats massifs d’actions. Nous devrions en savoir plus dans deux mois, date de la prochaine assemblée générale. Nous savons aussi qu’une part importante servira à réduire la dette du groupe.





Bah oué vivendi avait commencer à vendre certains actifs pour pouvoir rembourser sa dette qui était de 12 milliards en 2012



Donc 24 - 12 bah il leur reste 12 milliards de liquidités c’est pas non plus le pérou pour un groupe de cette taille ….Ils vont faire mumuse en bourse et faire travailler les banques sur les marchés rien de bien folichon…



13 commentaires et personne n’a soulevé cela ah oué c’est le weekend en même temps…


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Ideal a écrit :



13 commentaires et personne n’a soulevé cela ah oué c’est le weekend en même temps…







C’est plus facile de rester sur les bons vieux “célafôtozactionnaires”. <img data-src=" />

(d’ailleurs à ce sujet, il faut savoir que contrairement au mythe courant, en réalité la quantité de dividendes versés aux actionnaires est stable depuis des décennies, tout simplement parce qu’aucun commentateur ne prend généralement la peine de s’intéresser à la composition structurelle des dividendes, cf ce lien)



Du reste, leur stratégie me paraît plutôt claire, perso. Les Telecoms sont un secteur stratégique, mais pas tant en croissance que ça. Même côté téléphonie, on a vu récemment qu’on commençait doucement à atteindre des paliers. A l’inverse, les médias sont plus changeants et permettent plus d’opportunités. Un groupe comme VIvendi qui va typiquement chercher à investir dans des entreprises en croissance pour les développer et créer de la richesse supplémentaire doit aussi se libérer des boîtes avec lesquelles il estime avoir fait le boulot. Laisser tomber un secteur pour un autre qui présente plus d’opportunités, c’est assez clair dans leur ligne de conduite.


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Cartmaninpact a écrit :



C’est prévu: des primes de licenciement <img data-src=" />





Déprime due au licenciement <img data-src=" />


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que va faire Vivendi de ses milliards ?



Distribuer des dividendes, comme d’hab. Pauvre monde <img data-src=" />

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Il est facile de faire le mouton et de cracher sur Messier comme presque tout le monde journalistique, mais il est aussi facile d’oublier que si Vivendi récolte les milliards en ce moment, Messier y est pour beaucoup. Fourtou n’a fait que continuer, en l’affinant, la politique de Messier : faire de Vivendi un groupe médiatique d’enverguer internationale.

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tmtisfree a écrit :



Il est facile de faire le mouton et de cracher sur Messier comme presque tout le monde journalistique, mais il est aussi facile d’oublier que si Vivendi récolte les milliards en ce moment, Messier y est pour beaucoup. Fourtou n’a fait que continuer, en l’affinant, la politique de Messier : faire de Vivendi un groupe médiatique d’enverguer internationale.





Oui enfin sur la convergence Telecom/Media…Messier avait vu juste (netflix…) mais n’avait pas du tout adopté la bonne stratégie.



C’est au final l’aveu qui est fait avec la revente par Vivendi d’SFR, Maroc Telecom et demain GVT…<img data-src=" />


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Alucard63 a écrit :



Oui enfin sur la convergence Telecom/Media…Messier avait vu juste (netflix…) mais n’avait pas du tout adopté la bonne stratégie.



C’est au final l’aveu qui est fait avec la revente par Vivendi d’SFR, Maroc Telecom et demain GVT…<img data-src=" />





Pourquoi, ces ventes sont-elles faites à perte ? Non. Donc sa stratégie a payé.



La stratégie de Messier était de maîtriser contenant et contenu, bref de verticaliser pour marger à tous les étages (il faut lire J6M.com pour connaitre le pourquoi de sa vision). La presse française dans son ignorance économique et son colbertisme de rigueur l’a lynché parce qu’il était en avance sur les autres et trop médiatique pour certains intéressés (rien de choquant pour une entreprise des médias).



Bref le seul aveu à faire, c’est celui d’avoir eu la faiblesse de croire qu’il pourrait à lui tout seul botter le cul à tous ces ânes.


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Candl3 a écrit :



Se les mettre dans les poches. Ils vont rien faire de plus avec ces milliards. Vous croyez vraiment qu’ils vont redistribuer ça aux petits salariés ? Que nenni!



Quand on est un parasite radin et milliardaire, on crève parasite radin et milliardaire.







Rien n’empêche un salarié de devenir actionnaire de l’entreprise pour laquelle il bosse.



Rien n’empêche la totalité des salariés de devenir actionnaire et de prendre un certain contrôle sur l’avenir de l’entreprise.



Ça ressemble beaucoup aux discours des syndicats: ils se plaignent sans cesse de la gestion par les patrons mais, dès qu’on leur propose de gérer eux-même une entreprise selon leurs idées, il n’y a plus personne…

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Ideal a écrit :



Bah oué vivendi avait commencer à vendre certains actifs pour pouvoir rembourser sa dette qui était de 12 milliards en 2012



Donc 24 - 12 bah il leur reste 12 milliards de liquidités c’est pas non plus le pérou pour un groupe de cette taille ….Ils vont faire mumuse en bourse et faire travailler les banques sur les marchés rien de bien folichon…



13 commentaires et personne n’a soulevé cela ah oué c’est le weekend en même temps…





Si personne ne l’a relevé, c’est peut-être parce que c’était déjà écrit non?



L’article parle déjà de cela et précise clairement qu’après dettes et dividendes, il devrait rester dans les 5-6 Milliards d’euros.



Lire l’article en entier avant de poster, ça permet d’éviter d’écrire n’importe quoi.


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tmtisfree a écrit :



Pourquoi, ces ventes sont-elles faites à perte ? Non. Donc sa stratégie a payé.



La stratégie de Messier était de maîtriser contenant et contenu, bref de verticaliser pour marger à tous les étages (il faut lire J6M.com pour connaitre le pourquoi de sa vision). La presse française dans son ignorance économique et son colbertisme de rigueur l’a lynché parce qu’il était en avance sur les autres et trop médiatique pour certains intéressés (rien de choquant pour une entreprise des médias).



Bref le seul aveu à faire, c’est celui d’avoir eu la faiblesse de croire qu’il pourrait à lui tout seul botter le cul à tous ces ânes.





Vivendi n’a pas perdu d’argent mais Vivendi n’a pas réussi à ressortir un important avantage stratégique d’une convergence entre les télécoms et les médias.



C’est donc un échec car son but allait bien au delà de ce qui a pu être accompli.<img data-src=" />


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tmtisfree a écrit :



Pourquoi, ces ventes sont-elles faites à perte ? Non. Donc sa stratégie a payé.



La stratégie de Messier était de maîtriser contenant et contenu, bref de verticaliser pour marger à tous les étages (il faut lire J6M.com pour connaitre le pourquoi de sa vision). La presse française dans son ignorance économique et son colbertisme de rigueur l’a lynché parce qu’il était en avance sur les autres et trop médiatique pour certains intéressés (rien de choquant pour une entreprise des médias).



Bref le seul aveu à faire, c’est celui d’avoir eu la faiblesse de croire qu’il pourrait à lui tout seul botter le cul à tous ces ânes.





Au début des années 2000, Jean-Marie Messier a été viré par les actionnaires de Vivendi Universal à cause du surendettement de Vivendi Universal (Jean-René Fourtou a dû vendre quelques filiales, peu après sa nomination, pour rembourser cette dette) et surtout parce qu’il a caché la réalité de l’étendue de la dette du groupe (article Le Figaro : de retour au tribunal)



Jean-Marie Messier est sûrement un grand visionnaire mais il n’était pas le seul : AOL Time Warner, MicroSoft Network et d’autres qui se sont également planté.



En voulant constituer un groupe qui concentre les contenus et les tuyaux, il a plombé les comptes de son groupe. A l’époque c’était la “bulle internet” et quand la bourse n’a plus cru aux promesses de ces entreprises high tech, la bulle a éclaté et beaucoup de PDG ont démissionné pour avoir surendetté leur groupe industriel : par exemple, Michel Bon, PDG de France Telecom (avec notamment le rachat d’Orange).


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Gilles.T a écrit :



C’est plus facile de rester sur les bons vieux “célafôtozactionnaires”. <img data-src=" />

(d’ailleurs à ce sujet, il faut savoir que contrairement au mythe courant, en réalité la quantité de dividendes versés aux actionnaires est stable depuis des décennies, tout simplement parce qu’aucun commentateur ne prend généralement la peine de s’intéresser à la composition structurelle des dividendes, cf ce lien)



Du reste, leur stratégie me paraît plutôt claire, perso. Les Telecoms sont un secteur stratégique, mais pas tant en croissance que ça. Même côté téléphonie, on a vu récemment qu’on commençait doucement à atteindre des paliers. A l’inverse, les médias sont plus changeants et permettent plus d’opportunités. Un groupe comme VIvendi qui va typiquement chercher à investir dans des entreprises en croissance pour les développer et créer de la richesse supplémentaire doit aussi se libérer des boîtes avec lesquelles il estime avoir fait le boulot. Laisser tomber un secteur pour un autre qui présente plus d’opportunités, c’est assez clair dans leur ligne de conduite.





En me basant surton même site, j’ai pris la moyenne du rapport entre le travail et le capital sur les 5 dernières années (pour lisser les résultats), et les 5 meilleures années (78-82). Donc avant l’élection de Mitterand le travail était de 314 % mieux rémunéré que le capital, le chiffre est de 225 % aujourd’hui. Autrement dit, la différence de rapport entre le capital est le travail etait supérieur de 40 % au profit de ces derniers dans les années 80. Ce n’est pas négligeable !


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vaneck a écrit :



En me basant surton même site, j’ai pris la moyenne du rapport entre le travail et le capital sur les 5 dernières années (pour lisser les résultats), et les 5 meilleures années (78-82). Donc avant l’élection de Mitterand le travail était de 314 % mieux rémunéré que le capital, le chiffre est de 225 % aujourd’hui. Autrement dit, la différence de rapport entre le capital est le travail etait supérieur de 40 % au profit de ces derniers dans les années 80. Ce n’est pas négligeable !





Et ça ne s’arrêtera pas, non pas à cause du méchant libéralisme.<img data-src=" />



Mais d’une manière général à cause de la pyramide des ages européenne (particulièrement celles des nations qui ont le pouvoir en europe).



Les politiques ont besoin de satisfaire le plus grand nombre et le plus grand nombre c’est de plus en plus les vieux.



Or, ceux qui possèdent du capital…c’est les vieux.<img data-src=" />


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TBirdTheYuri a écrit :



Des primes pour les salariés aussi peut-être?





Pourquoi le groupe verserait-il des primes aux salariés ? Une prime ça se mérite, et le groupe n’a certainement pas vendu toutes ses principales sources de revenus pour tout donner aux autres, Vivendi c’est pas Mère Teresa. Et maintenant, personne n’est interdit d’investir soit même en bourse et d’accumuler suffisamment d’argent pour vivre confortablement.



PS : A la lecture d’un paquet de commentaire je me rend compte que les gens ne comprennent pas pourquoi Vivendi se séparerait de SFR. La raison est simple : SFR avait atteint sa croissance maximale, le secteur du Télécom est un marché extrêmement stable qui ne permet pas de grosses opportunités de croissance pour des entreprises anciennement installée. Ils ont lâché donc SFR pour investir dans des secteurs qui eux sont en plein croissance. Pour les jeux-vidéos là par contre c’est plus flou, mais ils veulent sûrement des trucs qui rapportent plus et plus rapidement (normal en même temps).


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vaneck a écrit :



En me basant surton même site, j’ai pris la moyenne du rapport entre le travail et le capital sur les 5 dernières années (pour lisser les résultats), et les 5 meilleures années (78-82). Donc avant l’élection de Mitterand le travail était de 314 % mieux rémunéré que le capital, le chiffre est de 225 % aujourd’hui. Autrement dit, la différence de rapport entre le capital est le travail etait supérieur de 40 % au profit de ces derniers dans les années 80. Ce n’est pas négligeable !







Mais c’est quoi le capital ? C’est quoi le travail ?

Parce qu’une entreprise high-tech, typiquement, elle utilise des biens à haute valeur ajoutée et aura un rapport capital/travail bien supérieur à une entreprise dont la principale activité consiste à avoir des gens qui serrent des boulons. De même, le capital, pour une entreprise c’est un moyen d’investissement qui aura comme conséquence la création de nouveaux emplois. Donc typiquement, plus une entreprise propose des services de valeur, plus elle doit avoir du capital. Et plus elle grandit, plus elle doit investir, et plus, encore, elle doit avoir du capital.



La distinction capital/travail c’est vraiment un truc soutenu par des politiciens qui ne comprennent rien au fonctionnement d’une entreprise et qui cherchent encore moins à déceler les différences structurelles qu’il peut y avoir selon les secteurs ou les fonctionnements. Et qui trouvent bien pratique de distiller au bas peuple une vision binaire Bien/Mal. Vision qui fait des dégâts considérables par ailleurs, puisque le manque de capital d’investissement est l’un des problèmes majeurs des entreprises françaises…


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Gilles.T a écrit :



La distinction capital/travail c’est vraiment un truc soutenu par des politiciens qui ne comprennent rien au fonctionnement d’une entreprise et qui cherchent encore moins à déceler les différences structurelles qu’il peut y avoir selon les secteurs ou les fonctionnements. Et qui trouvent bien pratique de distiller au bas peuple une vision binaire Bien/Mal. Vision qui fait des dégâts considérables par ailleurs, puisque le manque de capital d’investissement est l’un des problèmes majeurs des entreprises françaises…





<img data-src=" /> Exact. Pour le coup, je trouve pas surprenant que Vivendi donne des dividendes. Les différentes augmentations de capital faites du temps de J2M doivent bien rapporter un jour à ceux qui ont acheté des actions.

Après distribuer la moitié de l’argent qu’il vont ramasser, c’est pas génial pour l’avenir…


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Ils vont acheter des dogecoin <img data-src=" />

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Bienvenue sur Ragot’INpact !



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Faire fructifier ses dividendes puis injecter les bénéfices dans le règlement de la dette publique <img data-src=" />

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zicklon a écrit :



Fainjecter les bénéfices dans le règlement de la dette publique <img data-src=" />





Ça c’est connu, ca s’appelle payer des impôts. <img data-src=" />


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Alucard63 a écrit :



Ça c’est connu, ca s’appelle payer des impôts. <img data-src=" />







Je pensai à une donation de la part de vivendi <img data-src=" />


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D’autres cibles plus petites et pourtant de grande envergure existent toutefois outre-Atlantique. Nous pourrions par exemple citer AMC, derrière des séries comme Breaking Bad, The Walking Dead et Mad Men, et qui vaut moins de 5 milliards de dollars en bourse. N’oublions pas non plus Lions Gate Film, qui a l’avantage de produire des séries et des films très connus, ou pourquoi pas The Weinstein Company. Croquer une voire plusieurs de ces sociétés aurait pour avantage immense de lui permettre de poser un pied en Amérique du Nord, tout en disposant d’œuvres mondialement distribuées.





C’est le plus vraisemblable. Vivendi est inexistant outre-atlantique hors Universal Music, et racheter des boîtes qui montent fort là-bas, ça serait mettre le pied à l’étrier de façon efficace.

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Garder les media pour profiter de la vague “Licence Globale”.

Investir dans de petits groupes télecom européens et propager la marque free sous licence avec Iliad, pour réaliser le 1er groupe telecom européen

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faudrait faire gaffe que iliad devienne pas plus gros que vivendi d’ici quelques années …

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killer63 a écrit :



faudrait faire gaffe que iliad devienne pas plus gros que vivendi d’ici quelques années …







Pourquoi ?


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SebGF a écrit :



Pourquoi ?







ben car vivendi pourrait se faire racheter <img data-src=" />


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killer63 a écrit :



ben car vivendi pourrait se faire racheter <img data-src=" />







A moins qu’Iliad ne veuille se lancer dans la production de divertissement, je ne vois pas trop l’intérêt.



Iliad détient des fournisseurs de tuyaux, comme Vivendi avec SFR pour le moment. Vivendi veut se recentrer sur son coeur de métier qui est de fournir du contenu.

Le tuyau rapporte moins que ce qu’il fait circuler, d’où sa volonté de se débarrasser de SFR au moment où l’entreprise a encore une grande valeur.


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Gilles.T a écrit :



Mais c’est quoi le capital ? C’est quoi le travail ?

Parce qu’une entreprise high-tech, typiquement, elle utilise des biens à haute valeur ajoutée et aura un rapport capital/travail bien supérieur à une entreprise dont la principale activité consiste à avoir des gens qui serrent des boulons. De même, le capital, pour une entreprise c’est un moyen d’investissement qui aura comme conséquence la création de nouveaux emplois. Donc typiquement, plus une entreprise propose des services de valeur, plus elle doit avoir du capital. Et plus elle grandit, plus elle doit investir, et plus, encore, elle doit avoir du capital.



La distinction capital/travail c’est vraiment un truc soutenu par des politiciens qui ne comprennent rien au fonctionnement d’une entreprise et qui cherchent encore moins à déceler les différences structurelles qu’il peut y avoir selon les secteurs ou les fonctionnements. Et qui trouvent bien pratique de distiller au bas peuple une vision binaire Bien/Mal. Vision qui fait des dégâts considérables par ailleurs, puisque le manque de capital d’investissement est l’un des problèmes majeurs des entreprises françaises…





La distinction capital/travail est absolument pertinente… ton commentaire lui même va dans ce sens !



Ceux qui “ne comprennent rien au fonctionnement d’une entreprise” sont ceux qui ne peuvent le voir autrement que comme une opposition bien/mal (vision très française des choses).



La distinction que tu fais entre une usine de boulons et une startup high tech est à la base de tout enseignement d’économie, et les politiciens la comprennent très bien.



C’est même la raison pour laquelle le pays investi (de manière plus ou moins pertinente) dans l’enseignement, la recherche et dans des startup innovantes (banque publique d’investissement & co).



Mais le fait est que pour une partie importante de la population, le capital c’est le MAL absolu, la source de tous nos maux. Aucun politicien ne se risquerai ainsi à bousculer ces idées reçues sous peine d’être “brulé vif sur la place publique”.


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Alucard63 a écrit :



Or, ceux qui possèdent du capital…c’est les vieux.<img data-src=" />







Les vieux c’est du “petit” capital.

Le vrai capital, du moins en europe, il se trouve dans les grandes familles qui ont (re)fait fortune à la sortie de la 2ème guerre mondiale.

(C’est atrocement résumé)



Feuilleter “Le capital au XXIème siècle” de Piketty.

C’est du lourd, et par le contenu et par le nombre de pages.



Ça fait déprimer un peu aussi, car il te montre entre autres que plus le temps passe et plus les rendements du capital sont supérieurs aux gains “espérables” par le travail ; en gros une des raisons du dynamisme économique d’après guerre c’est que les grands capitaux avaient sévèrement morflé pendant la guerre, et que donc le travail était la grande façon de faire du blé. Aujourd’hui c’est assez différent…


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lateo a écrit :



Les vieux c’est du “petit” capital.

Le vrai capital, du moins en europe, il se trouve dans les grandes familles qui ont (re)fait fortune à la sortie de la 2ème guerre mondiale.

(C’est atrocement résumé)





Va dire ça à ces <img data-src=" /> de commerciaux plumeurs de malades d’alzeihmer.<img data-src=" />


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paul161 a écrit :



PS : A la lecture d’un paquet de commentaire je me rends compte que les gens ne comprennent pas pourquoi Vivendi se séparerait de SFR. La raison est simple : SFR avait atteint sa croissance maximale, le secteur du Télécom est un marché extrêmement stable qui ne permet pas de grosses opportunités de croissance pour des entreprises anciennement installée. Ils ont lâché donc SFR pour investir dans des secteurs qui eux sont en plein croissance. Pour les jeux-vidéos là par contre c’est plus flou, mais ils veulent sûrement des trucs qui rapportent plus et plus rapidement (normal en même temps).





Orange n’a toujours pas lâché à ce que je sache <img data-src=" />

Ca marche =&gt; on garde.


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psn00ps a écrit :



Orange n’a toujours pas lâché à ce que je sache <img data-src=" />

Ca marche =&gt; on garde.







Orange c’est plutôt sa capacité de décroissance qui fait son intérêt : moins de fonctionnaires dans quelques années =&gt; plus de profit. <img data-src=" />


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psn00ps a écrit :



Va dire ça à ces <img data-src=" /> de commerciaux plumeurs de malades d’alzeihmer.<img data-src=" />





Ah, c’est un peu différent… c’est plus rationnel de s’attaquer aux petits vieux : assez de pognon pour être intéressants à plumer, mais pas assez pour avoir des employés, gérants, conseillers qui s’occupent du grisby à leur place…


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psn00ps a écrit :



Orange n’a toujours pas lâché à ce que je sache <img data-src=" />

Ca marche =&gt; on garde.





Certaines boîtes ne sont intéressées que par la croissance, et n’ont aucune vraie attache ; on amène le pognon là où on pourra le multiplier plus facilement.

Ça a du bon et du moins bon de faire des affaires comme ça, certes…


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lateo a écrit :



Les vieux c’est du “petit” capital.

Le vrai capital, du moins en europe, il se trouve dans les grandes familles qui ont (re)fait fortune à la sortie de la 2ème guerre mondiale.

(C’est atrocement résumé)



Feuilleter “Le capital au XXIème siècle” de Piketty.

C’est du lourd, et par le contenu et par le nombre de pages.



Ça fait déprimer un peu aussi, car il te montre entre autres que plus le temps passe et plus les rendements du capital sont supérieurs aux gains “espérables” par le travail ; en gros une des raisons du dynamisme économique d’après guerre c’est que les grands capitaux avaient sévèrement morflé pendant la guerre, et que donc le travail était la grande façon de faire du blé. Aujourd’hui c’est assez différent…







Oui mais la différence entre hier et maintenant c’est que les intérêts de la majorité commencent tout doucement à converger avec celui du “grand capital” comme tu l’appelles.



Ceci dit ce n’est pas un reproche , simplement un constat…<img data-src=" />


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Alucard63 a écrit :



Oui mais la différence entre hier et maintenant c’est que les intérêts de la majorité commencent tout doucement à converger avec celui du “grand capital” comme tu l’appelles.



Ceci dit ce n’est pas un reproche , simplement un constat…<img data-src=" />





Je veux bien que tu m’indique des lectures, parce que je n’ai encore rien vu ou lu qui aille dans ce sens, et ça me semble même contre intuitif au vu de ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant.



Édit: Après on a peut-être un problème de vocabulaire. Quand j’évoque le “grand capital”, dans mon esprit c’est le dernier décile, le fameux “1%”. Voire le haut de cette portion de la population.


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lateo a écrit :



Je veux bien que tu m’indique des lectures, parce que je n’ai encore rien vu ou lu qui aille dans ce sens, et ça me semble même contre intuitif au vu de ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant.



Édit: Après on a peut-être un problème de vocabulaire. Quand j’évoque le “grand capital”, c’est le dernier décile, le fameux “1%”.





Oui mais ce que je veux dire c’est que: quand on a pas de capital, on le combat; Quand on en a, on se comporte déjà différemment



Quand a démontrer ce que je dis, il suffit de regarder l’exemple Japonais. Pays à la population vieillissante:



Déflation pendant 20 ans…la déflation favorise qui? Clairement pas le travail.<img data-src=" />


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wagaf a écrit :



La distinction capital/travail est absolument pertinente… ton commentaire lui même va dans ce sens !







Tout à fait, merci de la précision. Il est vrai que j’accusais plutôt le sens de cette distinction dans celui qu’ont donné les politiciens. Par contre je pense que la compréhension de cette distinction reste récente et partielle chez ceux-la, et pas du tout encore faite chez les extrêmes. Il y a encore pas mal d’actions politiques qui montrent le chemin à parcourir (taxe Tobin…)







lateo a écrit :



Les vieux c’est du “petit” capital.

Le vrai capital, du moins en europe, il se trouve dans les grandes familles qui ont (re)fait fortune à la sortie de la 2ème guerre mondiale.

(C’est atrocement résumé)







Ce que tu dis est valable, mais surtout pour la France. Pas pour l’Europe. En France, 80% des riches le sont par héritage. En Angleterre, 80% sont des entrepreneurs.



La France fonctionne effectivement sur un système de rente. Pas seulement pour les riches, mais aussi pour les pauvres, les dépendants du “service public”, les corporations… c’est une conséquence logique du modèle du capitalisme d’Etat, une société qui finit par figer ses inégalités au lieu d’en libérer les mouvements.


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Gilles.T a écrit :



Ce que tu dis est valable, mais surtout pour la France. Pas pour l’Europe. En France, 80% des riches le sont par héritage. En Angleterre, 80% sont des entrepreneurs.



La France fonctionne effectivement sur un système de rente. Pas seulement pour les riches, mais aussi pour les pauvres, les dépendants du “service public”, les corporations… c’est une conséquence logique du modèle du capitalisme d’Etat, une société qui finit par figer ses inégalités au lieu d’en libérer les mouvements.





Il faut en effet lire “Le capital au XXIème siècle” qui décortique le sujet en détail.


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Gilles.T a écrit :



Ce que tu dis est valable, mais surtout pour la France. Pas pour l’Europe. En France, 80% des riches le sont par héritage. En Angleterre, 80% sont des entrepreneurs.





Source ?


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Alucard63 a écrit :



Oui mais ce que je veux dire c’est que: quand on a pas de capital, on le combat; Quand on en a, on se comporte déjà différemment



Quand a démontrer ce que je dis, il suffit de regarder l’exemple Japonais. Pays à la population vieillissante:



Déflation pendant 20 ans…la déflation favorise qui? Clairement pas le travail.<img data-src=" />







Je ne me prétend pas ennemi du capital. Sans capital, ben on a juste pas les moyens de faire quoi que ce soit grand chose. Je ne discute pas ça, c’est l’évidence.

Le bouquin de Piketty met en exergue les effets néfastes d’une accumulation hyper concentrée du capital. Ce que j’ai appelé “grand capital” plus haut.

Et ce grand capital, jusqu’à maintenant je n’ai rien lu qui laisse penser qu’il puisse être bénéfique à la société de quelque façon que ce soit.

Mais je suis preneur de lectures qui iraient dans un autre sens. Je suis d’ailleurs en train d’attaquer un autre bouquin de près de 1000 pages (je n’ai même pas encore fini Piketty mais ça me chatouillait <img data-src=" />) traitant de la pensée libérale, pour bien cerner la chose d’une part, mais aussi pour voir ce que les penseurs de ce courant ont éventuellement à dire là-dessus, s’ils se sont vaguement intéressés à la question du moins.







Gilles.T a écrit :



Ce que tu dis est valable, mais surtout pour la France. Pas pour l’Europe. En France, 80% des riches le sont par héritage. En Angleterre, 80% sont des entrepreneurs.





La logique d’accaparement de la majorité des ressources par une extrême minorité est globale. On dirait une loi de l’humanité, ce vers quoi le naturel tend.

Problème, une fois une “masse critique” atteinte, cette hyper concentration du capital est manifestement néfaste pour tout le monde sauf les intéressés eux-même.

La sclérose induite par cette portion minime de la population est la même partout, à peu de choses près. Semble-t-il.


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js2082 a écrit :



Rien n’empêche un salarié de devenir actionnaire de l’entreprise pour laquelle il bosse.



Rien n’empêche la totalité des salariés de devenir actionnaire et de prendre un certain contrôle sur l’avenir de l’entreprise.



Ça ressemble beaucoup aux discours des syndicats: ils se plaignent sans cesse de la gestion par les patrons mais, dès qu’on leur propose de gérer eux-même une entreprise selon leurs idées, il n’y a plus personne…

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Normal, le rôle d’un syndicat est de protéger les salariés, pas de diriger une entreprise.

Quand on demande au contre-pouvoir de prendre le pouvoir, ce n’est plus un contre-pouvoir et le soufflé fait pschitt !


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lateo a écrit :



Je ne me prétend pas ennemi du capital. Sans capital, ben on a juste pas les moyens de faire quoi que ce soit grand chose. Je ne discute pas ça, c’est l’évidence.

Le bouquin de Piketty met en exergue les effets néfastes d’une accumulation hyper concentrée du capital. Ce que j’ai appelé “grand capital” plus haut.

Et ce grand capital, jusqu’à maintenant je n’ai rien lu qui laisse penser qu’il puisse être bénéfique à la société de quelque façon que ce soit.

Mais je suis preneur de lectures qui iraient dans un autre sens. Je suis d’ailleurs en train d’attaquer un autre bouquin de près de 1000 pages (je n’ai même pas encore fini Piketty mais ça me chatouillait <img data-src=" />) traitant de la pensée libérale, pour bien cerner la chose d’une part, mais aussi pour voir ce que les penseurs de ce courant ont éventuellement à dire là-dessus, s’ils se sont vaguement intéressés à la question du moins.





Mon point n’est pas de savoir si c’est bien ou mal pour l’économie.



Mon point est de dire que l’europe est une terre de rentiers pour des raisons structurelles (vieillissement de la population).<img data-src=" />


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lateo a écrit :



Le bouquin de Piketty met en exergue les effets néfastes d’une accumulation hyper concentrée du capital. Ce que j’ai appelé “grand capital” plus haut.

Et ce grand capital, jusqu’à maintenant je n’ai rien lu qui laisse penser qu’il puisse être bénéfique à la société de quelque façon que ce soit.

Mais je suis preneur de lectures qui iraient dans un autre sens. Je suis d’ailleurs en train d’attaquer un autre bouquin de près de 1000 pages (je n’ai même pas encore fini Piketty mais ça me chatouillait <img data-src=" />) traitant de la pensée libérale, pour bien cerner la chose d’une part, mais aussi pour voir ce que les penseurs de ce courant ont éventuellement à dire là-dessus, s’ils se sont vaguement intéressés à la question du moins.





Les chiffres de Piketty sont trompeurs. Presque systématiquement, les revenus pris en compte et comparés sont les revenus primaires, càd des revenus qui ne tiennent pas compte des transferts et impôts pour les déciles supérieurs (ce qui les augmentent artificiellement) ni des avantages sociaux pour les déciles inférieurs (ce qui les abaissent artificiellement). Résultat après correction pour comparer des revenus réels, les différences avancées sont diminuées de moitié. Mais on ne peut pas l’accuser de mentir, il a caché l’explication au fin fond d’une annexe que personne ne lira (après 1000 pages d’indigestion). Il n’était cependant pas à son coup d’essai. Comment faire confiance à un manipulateur en série ?



Quel est cet autre livre que tu as entamé ? Si je puis me permettre, pour avoir une vue exhaustive du capitalisme (fondations et analyses économiques), la référence est “Capitalism: A Treatise on Economics” de Reisman (disponible gratuitement ici). Tous les mythes marxistes (ou néo-marxistes comme ceux colportés par Piketty) y sont crucifiés avec une logique clinique. En particulier dans le chapitre 11 Part C (à partir de la page 473) et le chapitre 14 Part A (à partir de la page 603), il y a une comparaison entre l’analyse économique libérale classique et la doctrine marxiste qui vaut son pesant de cacahuètes.


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tmtisfree a écrit :



Les chiffres de Piketty sont trompeurs. Presque systématiquement, les revenus pris en compte et comparés sont les revenus primaires, càd des revenus qui ne tiennent pas compte des transferts et impôts pour les déciles supérieurs (ce qui les augmentent artificiellement) ni des avantages sociaux pour les déciles inférieurs (ce qui les abaissent artificiellement). Résultat après correction pour comparer des revenus réels, les différences avancées sont diminuées de moitié. Mais on ne peut pas l’accuser de mentir, il a caché l’explication au fin fond d’une annexe que personne ne lira (après 1000 pages d’indigestion). Il n’était cependant pas à son coup d’essai. Comment faire confiance à un manipulateur en série ?





J’ai trouvé les tendances d’évolution des capitaux bien plus intéressants que les chiffres en eux-même…

À mon sens le point que tu soulève ne change pas ces tendances, ni ne remet en question les effets néfastes d’une hyper-concentration des capitaux… Points qui m’ont le plus intéressés dans son bouquin jusqu’à maintenant.







tmtisfree a écrit :



Quel est cet autre livre que tu as entamé ? Si je puis me permettre, pour avoir une vue exhaustive du capitalisme (fondations et analyses économiques), la référence est “Capitalism: A Treatise on Economics” de Reisman (disponible gratuitement ici). Tous les mythes marxistes (ou néo-marxistes comme ceux colportés par Piketty) y sont crucifiés avec une logique clinique. En particulier dans le chapitre 11 Part C (à partir de la page 473) et le chapitre 14 Part A (à partir de la page 603), il y a une comparaison entre l’analyse économique libérale classique et la doctrine marxiste qui vaut son pesant de cacahuètes.





Les Penseurs Libéraux (lien amazon…)


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@tmtisfree : ah, et merci pour le lien, je jetterai un oeil curieux là dessus <img data-src=" />

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lateo a écrit :



J’ai trouvé les tendances d’évolution des capitaux bien plus intéressants que les chiffres en eux-même…

À mon sens le point que tu soulève ne change pas ces tendances, ni ne remet en question les effets néfastes d’une hyper-concentration des capitaux… Points qui m’ont le plus intéressés dans son bouquin jusqu’à maintenant.



Oui, je vois ce que tu veux dire. Cependant, un point qui est souvent mentionné par les critiques de l’approche macro est que les agrégats statistiques qui sont censés représenter ces évolutions masquent une réalité sous-jacente importante mais effacée par l’usage de l’outil mathématique : la composition et la propriété du capital est dynamique et évolue en permanence au cours du temps. Il y en a une illustration dans cet article (en seulement 25 ans), par exemple.







lateo a écrit :



Lien



Merci, je ne connaissais pas ces auteurs.


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Pour être complet, il y a aussi 2 problèmes intriqués qui sont rarement abordés :

1/ le capital augmente globalement car il est créé par sa propre utilisation ; il augmente d’autant plus que plus en est disponible ;

2/ la répartition du capital est nécessairement inégalitaire (mais cela ne veut pas dire que les riches sont plus riches et les pauvres plus pauvres : l’accumulation de capital est simplement moins rapide chez les pauvres du fait de 1/).



Ce que Piketty (et d’autres comme Krugman, Stiglitz ou Friedman) ne semblent pas apprécier est que, dans leurs ‘solutions’ pour limiter 2/ (les inégalités), ils réduisent nécessairement 1/ (la création de capital) et ce faisant augmente 2/, càd l’inverse de ce qu’ils espèrent.

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