Internet, c’est l’abondance
Mais certains veulent contrôler la corne
Le 26 juillet 2014 à 09h00
8 min
Internet
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Depuis quelques mois, une tendance lourde s'affirme un peu plus chaque jour dans le monde du dématérialisé : l'achat à l'unité perd des plumes au profit des offres illimitées. La musique a déjà confirmée cette tendance, et la vidéo comme le livre numérique feront de même. La morale de cette histoire est surtout que l'essence même d'Internet a toujours été l'abondance, et que cela n'a pas de raison de changer.
Avec Kindle Unlimited, Amazon propose désormais aux abonnés Prime un accès illimité à la musique, la vidéo et aux livres
La petite mort de l'achat à l'unité
On le sait, on l'a maintes fois remarqué, Internet révolutionne de nombreux secteurs traditionnels de l'économie. Tout ce qui porte aux biens culturels de masse est bien évidemment aussi touché, à des degrés divers pour des questions pratiques comme technologiques. Mais que ce soit la musique, la vidéo et les livres, soit la majorité des produits culturels consommés, la révolution Internet implique un nouveau mode de fonctionnement inspiré par les bibliothèques et médiathèques : une large disponibilité quasi sans limite, sans jamais détenir les biens consommés.
Seuls les jeux vidéo semblent pour le moment à peu près épargnés.Du côté de la presse, c'est un peu différent puisque chaque titre compte à sa manière sur un abonnement plus ou moins accessible et plus ou moins intéressant, mais sans aller vers une offre unifiée pour le moment, même au sein d'un même groupe.
Si le système n'a évidemment rien de parfait dès lors que tout arrêt d'abonnement implique de tout perdre, il semble pourtant bien s'imposer, d'autant que certains services proposent des versions gratuites (avec publicité) pour attirer le chaland. Tous les grands évènements de ces derniers mois vont dans ce sens :
- En janvier, Spotify supprime sa limite de 10 h d'écoute par mois pour ses membres sur ordinateur (Deezer et Rdio suivront le même chemin).
- Fin avril, le SNEP dévoile une première pour la France : le streaming surpasse en valeur le téléchargement de musique.
- En mai, Apple rachète les casques Beats mais aussi son service de streaming pour 3 milliards de dollars.
- En juin, Amazon lance Prime Music, un accès illimité en streaming à un catalogue d'un million de titres, ceci intégré à son abonnement Amazon Prime qui offre déjà de nombreux avantages.
- Il y a quelques semaines, l'institut Nielsen confirmait que les États-Unis, pourtant en retard dans ce secteur, font la part belle au streaming. Au point que le téléchargement légal est même en baisse.
- Pendant ce temps-là, Google rachète Songza, une start-up spécialisée dans les listes de lecture en streaming.
- Il y a quelques jours, Amazon dévoilait Kindle Unlimited, une offre permettant d'accéder en illimité à des ebooks.
Nous le savons depuis plusieurs années, mais le marché le confirme désormais, l'avenir est au streaming par abonnement, car l'avenir est à l'accès sans limites. Tout le monde le sait. Google le sait. Apple, roi du téléchargement à l'unité grâce à iTunes, le sait aussi. Et toutes les compagnies qui se lanceront dans les marchés de ce type ont intérêt à le savoir : l'achat à l'unité peut fonctionner, mais il est voué à rester un marché restreint, un marché de niche. Dès lors que les éditeurs de contenus ont de toute façon un intérêt dans le streaming plus que dans la vente directe, les jeux sont déjà faits.
De l'illimité, oui, mais pas uniquement
Tout ceci est-il surprenant ? Pas vraiment. Certes, avec iTunes, la Pomme a prouvé que l'achat à l'unité était possible. Mais c'est surtout du fait que les singles sous format CD ont toujours été très onéreux que l'achat en ligne avec un prix d'environ 1 euro a totalement bousculé le marché. En dehors de cette situation, tout prouve que l'illimité est la solution. Les services classiques de vidéo à la demande n'ont jamais explosé, pire encore, ce marché pourtant naissant arrive déjà à régresser en France, preuve qu'il y a des grains de sable dans les rouages. Pendant ce temps-là, Netflix cumule des millions d'abonnés à l'étranger. Quant aux ebooks, n'en parlons pas. Ce marché n'a jamais décollé en France, et même si outre-Manche ou encore outre-Atlantique, il a connu plus de succès, le fait de lancer Kindle Unlimited prouve qu'Amazon ne se contente pas de cette situation.
Bien entendu, pour que les offres illimitées attirent, il ne suffit pas qu'elles existent. Dans ce cas, Canalplay compterait des millions de clients. Encore faut-il que le catalogue soit suffisament fourni et que la qualité soit présente. Ce sont les raisons qui expliquent le succès de Deezer et Spotify, ou encore celui de Netflix. Ce sont ces mêmes raisons qui expliquent les échecs d'autres plateformes encore trop légères.
En France, dans le secteur du livre numérique, point besoin d'attendre Amazon, il existe déjà Youboox (voir notre interview de sa fondatrice Hélène Mérillon). Assez récent, le service compte 70 000 titres, ce qui ne sera pas forcément suffisant pour attirer un maximum de lecteurs, d'autant que les trois grands éditeurs français sont absents. Néanmoins, lors de notre entrevue, Hélène Mérillon n'a pas caché que deux d'entre eux risquaient fort de signer d'ici peu, sans compter une nouvelle levée de fonds importante à venir. Ce n'est que dans ces conditions qu'une telle offre peut s'imposer : de l'illimité, un catalogue fourni, de la simplicité.
C'est ce que recherchent les clients dans tous les secteurs, et la vidéo ne déroge pas à la règle. En ce sens, l'arrivée de Netflix est vue comme le messie en France. Il s'agit peut-être d'une erreur et d'une confiance trop aveugle. Cette vision idyllique du service américain prouve néanmoins qu'il existe une frustration dans le secteur. Les offres à l'unité sont jugées trop chères pour une offre parfois limitée et une qualité loin d'être toujours au rendez-vous. Ce que veut le consommateur pour la musique et les livres, il le veut aussi pour la vidéo, et on ne lui propose pas à sa convenance, alors qu'il est pourtant prêt à donner quelques euros pour cela. En attendant, il obtient illégalement ce qu'il souhaite.
« On n'a plus besoin d'acheter tous les biens culturels dont on veut profiter »
Questionnée sur l'offre gratuite de Youboox financée par la publicité et les faibles marges que doit réaliser la société, la co-fondatrice de la start-up parisienne nous a répondu que « l'intérêt de l'accès gratuit financé par la pub est que cela permet de couper l'herbe sous le pied des pirates. Finalement, c'est une solution à la piraterie. Pourquoi pirater des livres qui sont déjà accessibles, gratuitement ? Je pense que c'est une pratique qui est comprise dans la culture digitale aussi de subir une publicité en échange de profiter d'un contenu. C'est complètement en phase avec l'air du temps, avec le principe que l'on n'a plus besoin d'acheter tous les biens culturels dont on veut profiter. »
L'argumentation est limpide, et cela a en partie fait ses preuves avec la musique, et cela peut tout aussi bien fonctionner avec les livres. Et la vidéo dans tout ça ? L'arrivée de Netflix en France cumulée avec une chronologie des médias assouplie et une véritable volonté des producteurs pourrait bien changer la donne. Peut-être. S'ils comprennent les besoins des consommateurs et comment fonctionne Internet depuis ses débuts, à savoir un accès libre, sans limite ni contrainte, alors cela fonctionnera.
Enfin, comme l'ont noté les auteurs de CommitStrip, entre les formules illimitées pour la musique, la vidéo et les livres électroniques, on peut se demander si la mise en place d'une licence globale n'aurait finalement pas été plus judicieuse. En effet, ces forfaits, certes très pratiques pour les internautes (qui ne souhaitent pas détenir ce qu'ils consomment), profitent avant tout aux plateformes et aux producteurs qui mettent en place leur licence globale privée. Les créateurs et les auteurs, eux, sont généralement les dindons de la farce.
En attendant, il faudra donc se contenter de ces offres, même si la prochaine évolution pourrait bien être des forfaits couplés (musique-vidéo, vidéo-ebooks, ou les trois à la fois). Contrairement aux acteurs français qui y vont encore de leurs petites rivalités, Amazon, via son abonnement Prime, tend vers ce modèle. L'avenir ?
Internet, c’est l’abondance
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La petite mort de l'achat à l'unité
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De l'illimité, oui, mais pas uniquement
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« On n'a plus besoin d'acheter tous les biens culturels dont on veut profiter »
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Le 27/07/2014 à 20h56
Le 26/07/2014 à 09h17
Dire que les créateur et auteurs sont les dindon de la farce c’est un peut gros.
Il ont le choix des labels avec qui ils signent les contrats de publication…
Rien ne les obligent à se lier à un producteur qui va les enculer avec un contrat à la con.
Désolé mais ils ont le choix…
Après effectivement la tendance est à l’illimitée, reste à avoir ça pour le jeux, ça risique des faire des dégâts.
Mais ça ne sera pas pour tout de suite, les coûts à l’unité des jeux sont trop élevés par rapport à un livre ou cd pour passer à l’illimitée (ou ça va douiller méchant)
Le 26/07/2014 à 09h36
Le strip était très bon en effet. La licence globale impossible, mais possible " />
Le 26/07/2014 à 09h38
Le 26/07/2014 à 09h51
Ça sera simple le jour où Google aura tous les catalogues vidéo, musique, livres, articles PCI.
Simple hein. Pas bien.
Le 26/07/2014 à 09h55
Depuis quelques mois, une tendance lourde s’affirme un peu plus chaque jour dans le monde du dématérialisé : l’achat à l’unité perd des plumes au profit des offres illimitées.
Merci de ne pas avoir utilisé le terme “virtuel” à la place de “dématérialisé”. Mais pourquoi ce terme “illimité” qui n’est qu’une vue de l’esprit ?
Pourquoi ne pas parler d’offre de service culturel ?
à opposer à la vente de biens culturels dématérialisés.
Je pose cette question car, selon mon expérience,
Le 26/07/2014 à 10h03
Le 26/07/2014 à 10h08
C’est pas internet qui veut l’abondance, c’est le “bien” culturel lui meme d’une maniere generale… La culture est purement immaterielle et on sait depuis longtemps que l’immateriel tend vers la diffusion en illimité. Seules les “industries” de la culture (berk) veulent transformer les biens culturels en baguettes de pains pour creer de l’obsolescence artificielle et les vendre, re-vendre et re-re-vendre encore et encore.
Internet n’est que le vecteur qui permet le “vrai” illimité. Mais avant, on avait deja les radios d’une certaine maniere qui distribuaient de la musique gratuitement d’une maniere illimitée (a peu pres). L’imprimerie n’a pas ete seulement une revolution technique, ca a aussi et surtout permis de multiplier les livres d’une facon incroyable pour l’epoque.
Internet est juste le meme concept poussé a son niveau le plus absolu en s’affranchissant (presque) totalement du support physique.
Le 26/07/2014 à 10h15
Le 26/07/2014 à 10h16
« On a plus besoin d’acheter tous les biens culturels dont on veut profiter »
Attention à l’ambiguïté.
On a plus(ss) besoin : on a davantage besoin.
On n’a plus besoin : le besoin en est désormais épuisé.
Je suis pour le typage fort, tant pour les langages informatiques que pour marquer la négation.
Je chipote, c’est un bon article.
Le 26/07/2014 à 11h04
Lexique novlang 2.0
Gratuit = sponsorisé
Abonnement = forfait mensuel
Illimité = au catalogue
Premium = avec supplément
" />
Le 26/07/2014 à 11h09
Sinon on pourrait faire un peu comme le revenu de base inconditionnel : de sa naissance jusqu’à sa mort, tout individu a accès à la production culturelle mondiale, les seules limites étant techniques (accès à internet, débit…) et législatives (âge minimum pour certaines œuvres…)
C’est pas du tout utopique en plus, c’est ça qui est bien " />
Le 26/07/2014 à 11h12
Le 26/07/2014 à 11h25
Le 26/07/2014 à 11h28
Le 26/07/2014 à 11h29
D’un autre coté, c’est juste une facilitation d’accès de services déjà existant :
* Carte illimité au ciné
* Carte de bibliothèque
* Carte de ludothèque
* Carte de médiathèque
* Redevance TV
bref, internet ne fait que “faire exploser” des services en facilitant l’accès mais sans inventer une nouvelle façon de “consommer” la culture.
Le 26/07/2014 à 11h37
Honnêtement, je ne sais pas (pour les séries TV j’entends). Licence globale, ou achat à l’unité avec un tarif compétitif (cad, pas ce qui se fait actuellement) ?
Je continue donc de pirater en attendant mieux et en achetant de temps en temps des packs DVD Collector à bas prix (mais donc à postériori du visionnage des épisodes) pour me donner bonne conscience (Firefly, GoT, Castle, OUAT, etc).
Le 26/07/2014 à 11h56
L’abonnement " /> YouTube
Le 26/07/2014 à 12h20
Le 26/07/2014 à 12h27
P*tain… 15 ANS !!!
Il leur a fallu 15 ANS pour comprendre que les systèmes de “licence globale” (abonnement pub et sans pub) sont la solution contre le piratage.
Pire que l’Etat français, faut le faire…" />
Le 26/07/2014 à 12h42
Tendance lourde qui marche, donc cela correspond à une demande du public.
Reste la question de la rétribution des auteurs comparée au système actuel. Parce que là, nous n’avons que la version des dits distributeurs…
Le 26/07/2014 à 13h03
Le 26/07/2014 à 13h43
Le 26/07/2014 à 15h06
La nouvelle mode : payer, même si on ne consomme pas.
Logiciels, OS, musique, cinéma, voiture, transports, théatre, téléphone, télévision… on veut nous abonner partout !!
Il reste la bouffe, à quand un abonnement pour manger ? " />
Le 26/07/2014 à 15h42
Le 26/07/2014 à 15h43
Enfin, comme l’ont noté les auteurs de CommitStrip, entre les formules illimitées pour la musique, la vidéo et les livres électroniques, on peut se demander si la mise en place d’une licence globale n’aurait finalement pas été plus judicieuse.
Oui bien sûr. Une licence globale à 40 ou 50 euros (pour inclure tous ces services), ça aurait un succès monstre, on est des millions à n’attendre que ça (et surtout à pouvoir se payer un service plus cher que l’abonnement triple play).
Le fait de payer le prix fort pour la globalité est aussi très pratique, ça permet aux ayants droit d’être rémunérés même si les oeuvres ne sont pas consommés. Ou alors il faut considérer que tout le monde consomme une grande quantité de vidéos, de musiques, d’e-books, de jeux, …
C’est très hypocrite de comparer des services isolés (qui ne rencontrent pas tous le même succès) à la licence globale. Et en plus, on oublie de préciser que ça serait une simple location d’accès. Tu résilies, il te te reste rien de ce que tu as payé, ça fait effectivement rêver. A la limite, ça conviendrait à ceux qui téléchargent énormément, mais pour les autres, c’est encore payer plus pour consommer que dalle.
Le 26/07/2014 à 16h11
Abondante, à condition d’avoir une connexion correcte.
C’est investir dans la montée en puissance qui est essentiel.
Sinon c’est vendre des Ferrari pour rouler sur des chemins de campagne défoncés.
Le 26/07/2014 à 16h12
Le 26/07/2014 à 18h54
Le 26/07/2014 à 18h55
" /> Ca me met hors de moi, mais c’est bien une demande du public.
Là où je bosse je suis le plus âgé (de seulement 2-3 ans) et pourtant à mon grand âge de même pas 30 piges il y a déjà une différence culturelle.
J’aime posséder le bien lui-même, avoir le CD, le livre etc.
Et je suis seul dans ce cas parce que mes collègues sont à fond dans le dématérialisé, le cloud “c’est génial, j’ai tout au même endroit j’y accède depuis ma TV, mon téléphone, ma tablette -ouais même le PC c’est has been-”.
On me dit même que c’est plus simple de lire un pdf sur un écran qu’un vrai livre…
Je n’ai rien contre le cloud, j’ai des documents/musique que j’aime écouter partout, mais je préfère pouvoir me couper de tout ça si je veux, ne pas être tributaire de 4 abonnements, ne pas me retrouver sans rien si ma connexion saute ou si un major décide que son catalogue doit disparaître de mon service de streaming (qui au passage aurait une qualité déplorable sauf à payer une blinde pour un Qobuz-like).
Par exemple quelqu’un a déjà essayé d’écouter un cd des Beatles sur Grooveshark dernièrement ? C’est plus facile d’écouter le dernier hit dubstep hein !
Et je ne parle même pas des logiciels…
Bref je vais finir en vieux grand-père barbu dans sa cave qui expliquera à ses petits-enfants ce qu’est un clavier, un écran de PC, un disque dur, et surtout pourquoi il est plus libre avec son antique lecteur-graveur CD " />
Le 26/07/2014 à 19h22
Le 26/07/2014 à 23h55
Le 27/07/2014 à 07h03
“Mais certains veulent contrôler la corne”
pour savoir à qui la mettre " />
Le 27/07/2014 à 08h00
Un truc pourrait quand même mettre un léger frein: les piratages de données bancaires qui continuent de grimper. A un moment, ça va peter.
Le 27/07/2014 à 08h23
Le 27/07/2014 à 08h49
Le 27/07/2014 à 10h13
Le 28/07/2014 à 19h29
Le 28/07/2014 à 19h48
Le 28/07/2014 à 20h40
Le 27/07/2014 à 10h18
Le 27/07/2014 à 11h03
Le 27/07/2014 à 11h25
Le 27/07/2014 à 12h49
Le 27/07/2014 à 13h14
Le 27/07/2014 à 13h25
Le 27/07/2014 à 13h29
Le 27/07/2014 à 13h31
Le 27/07/2014 à 13h40
Le 27/07/2014 à 13h47
Le 27/07/2014 à 13h49
Le 27/07/2014 à 13h58
Le 27/07/2014 à 14h16
Pour ceux qui attendent Netflix comme le messie, ils vont être très déçus!
Le catalogue de films est très moyen (quelques gros titres et plein de nanards), pour les série c’est vraiment pas mal mais ils manquent quelques grosses série comme Game of Thrones et toutes les saisons les plus récente sont indisponible.
En gors c’est mieux qu’un Canal Infinity mais pas plus que ça…
Le 27/07/2014 à 14h25
Le 27/07/2014 à 14h49
Le 27/07/2014 à 14h59
Le 27/07/2014 à 21h04
Le 27/07/2014 à 21h07
Le 27/07/2014 à 21h11
Le 27/07/2014 à 22h23
Le 27/07/2014 à 22h34
Le 27/07/2014 à 23h23
Le 28/07/2014 à 07h20
Le 28/07/2014 à 07h22
Le 28/07/2014 à 07h29
Le 28/07/2014 à 08h35
Le 28/07/2014 à 09h47
Le 28/07/2014 à 12h04
Et le jour ou tu résilies tes abonnements, tu perd tout puisque tu n’est pas propriétaire des biens dématérialisés " />
La liberté d’entreprendre (sacrée) se heurte donc au droit de propriété (tout aussi sacré) " /> OMG, appelez les libéro-pompiers " />
On va me rétorquer :
* Tu as signé en toute connaissance de cause
* Tu es libre d’aller ailleurs
Si l’abonnement devient la norme et que tout le monde si met, la liberté de choisir est biaisée et faussée.
Un abonnement pour un service ne choque pas. Mais un abonnement pour un “bien” c’est un coup porté au droit de propriété.
Combien on a convaincu de clients d’acheter nos logiciels plutôt que de choisir les offres hébergées chez leurs banquiers ou en SaaS chez un prestataires? Une bonne centaine, au moins. Ils ont choisit la liberté !
A part cela, c’est un article assez juste mais le titre est un peu réducteur
L’abondance n’existe pas si on parle de la bande passante et de la gestion du réseau. Il faut des infrastructures qui nécessitent des matériaux et dont le déploiement et l’entretien ont des coûts non négligeables. Il est moins facile d’obtenir un retour sur investissement que sur un contenu de divertissement produit une fois et démultiplié à l’infini pour peanuts.
La bande passante, le coeur de l’internet, n’est pas “abondante ” " />
Le 28/07/2014 à 16h26
Le 28/07/2014 à 17h31
Le 28/07/2014 à 17h48
Le 28/07/2014 à 18h36